Recherche

La France sous les bombes. Allemandes - Anglaises - Américaines (1940-1945)

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

LA JEUNESSE ET LA RESISTANCE. Réseau Orion, 1940-1944

Choqués et blessés par les défaites de juin, ulcérés par la présence des occupants, les étudiants manifestent en grand nombre devant l'Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940. Parmi tous ces jeunes, quelques-uns autour d'Alain Griotteray, dynamisés par la personnalité d'Henri d'Astier, créent un réseau de renseignement qui se révèlera des plus utiles à ceux qui préparent le débarquement américain en Afrique du Nord. Après novembre 1942, à la recherche de nouvelles missions, les agents de ce réseau Orion vont organiser d'innombrables évasions par l'Espagne (qui alimenteront les Commandos de France créés par d'Astier) et se reconvertir dans le renseignement militaire en métropole. Agents d'Orion comme commandos du Détachement Spécial, tous participeront activement aux combats de 1944 pour la Libération de la France. Un document dédié au courage des jeunes résistants français.

04/2001

ActuaLitté

Histoire de France

Les 256 de Souge. Fusillés de 1940 à 1944

Le Comité du Souvenir des Fusillés de Souge a pour objet social d'honorer la mémoire des 256 résistants et patriotes fusillés par les nazis au camp de Souge en Gironde de 1940 à 1944. L'ouvrage témoigne de "qui étaient ces fusillés", tant du point de vue de leur état civil, que, de leurs situations personnelle ou professionnelle, de leurs engagements( idéologiques notamment) très divers, ainsi que de leurs actions de résistances, conditions d'arrestations et processus ( ou pas) de condamnations et d'exécutions. Des éléments de contextualisation introduiront l'ouvrage. Un tableau chronologique fera ressortir, en regard des principales dates marquantes du conflit mondial, les décisions du Reich, déterminant la politique de répression vis-à-vis des résistants. La reproduction de documents émanant de la Préfecture de la Gironde illustrera l'action de Vichy vis-à-vis de ceux que les rapports de police appelaient les "terroristes -communistes ". Quelques éléments de réflflexion montreront pourquoi Souge est après le Mont Valérien le 2e lieu de fusillades en France. Le corps du livre sera composé des biographies des fusillés. S'il subsiste encore quelques inconnus, le Comité a collecté leur état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, celles du ministère des Armées, et d'organismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résistance, permettant, en s'appuyant sur les ouvrages généraux existants, et pour l'écrasante majorité, de pouvoir rédiger ces biographies. Le choix de classement sera par date de fusillades et ensuite par ordre alphabétique, car, s'il y a eu des fusillés isolés, l'histoire d'un groupe, qu'il s'agisse d'otages ou de résistants condamnés, vaut souvent pour les fusillades massives. Une iconographie conséquente (photos, fac-similés de lettres, etc.) et des "paroles d'enfants et petits enfants de fusillés" introduiront la dimension humaine portée par les familles des fusillés.

09/2014

ActuaLitté

Romans policiers

Les romans durs. Volume 6, 1945-1947, Edition 2023

Romans 1945-1947 Sixième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Bernard Stora, qui a réalisé en 2001 l'adaptation de L'Aîné des Ferchaux. Après avoir écrit La Fuite de Monsieur Monde [... ] j'ai eu nettement l'impression, et je l'ai encore, que je pouvais écrire le mot "Fin', qu'une période de ma vie était terminée et qu'une autre commençait. Ce qu'elle sera, ce qu'elle donnera, je suis encore incapable de le dire. " Lettre de Simenon à André Gide, 18 décembre 1944 On pourrait dire que L'Aîné des Ferchaux, c'est le jeu du chat et de la souris entre deux personnages de générations différentes. Mais ce serait trop réducteur. Cette situation brasse en fait pas mal de thèmes, et des plus simenoniens : la fascination, la manipulation, la possession et la domination, la solitude, l'initiation. Entretien du réalisateur Bernard Stora avec Jacques Santamaria

02/2023

ActuaLitté

ouvrages généraux

Les premiers résistants brestois : le groupe Elie, 1940-1941

Au lendemain de l'invasion allemande, alors que la population brestoise subit privations et humiliations, un homme va décider de prendre son destin en main et de se dresser face à l'occupant. En recrutant parmi ses amis, dans les ateliers de l'arsenal ou ailleurs, Louis Elie constitue dès 1940 le premier réseau brestois de Résistance, qui va se distinguer par ses actions en matière de renseignement ou de lutte armée. Bientôt appréhendés par les Allemands, ces patriotes de la première heure vont payer un lourd tribut à la défense de la France et de la liberté : la plupart vont être exécutés ou déportés. En relatant leur histoire, Jean-Paul Bonniou rend ici hommage au courage de ces hommes hors du commun.

10/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Minuit. Les Aventuriers de l'art moderne (1940-1944)

Il était minuit dans le siècle : de la débâcle de 1940 à la Libération, Dan Franck raconte, avec passion, l'épopée des écrivains, des artistes et des intellectuels sous l'Occupation. Paulhan, Vercors, Sartre et Beauvoir, Camus, Picasso, Aragon et Elsa, Matisse, Desnos, Drieu La Rochelle, Marc Bloch, Mauriac, et bien d'autres, c'est le grand bal de la France qui écrit, peint, filme, joue, publie, collabore, résiste, s'accommode. De Paris à Marseille dans la débandade de l'exode, de Marseille à New York dans les bateaux de l'espoir, des gares de la déportation aux camps de la mort, on partage les destins croisés de cette génération dont l'Histoire a transformé la vie en roman.Minuit n’est pas une saga d’historien. Ni un bouquin de souvenirs. Ni une somme sociologique. C’est mieux : le roman poignant, noir, au couteau, d’une époque terrible, le livre d’un homme de cœur. François Forestier, Le Nouvel Observateur.Le grand roman de la vie intellectuelle sous l’Occupation. François Busnel, L’Express.

01/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Incarcérer les collaborateurs. Dans les camps de la Libération, 1944-1945

Dès les premiers mois de la Libération, sur l'ensemble du territoire français, plusieurs dizaines de milliers de personnes soupçonnées de collusion avec l'occupant sont arrêtées puis incarcérées dans les camps d'internement. Dans la région de Marseille vont se côtoyer de véritables collaborateurs, de simples suspects, des civils italiens et allemands, une poignée de prisonniers de guerre, mais aussi des femmes et des enfants en bas âge. Les directeurs de ces établissements sont confrontés chaque jour à des prisons surpeuplées, où les conditions d'hygiène sont déplorables, risquant à tout instant de propager des épidémies de rougeole ou de fièvre typhoïde, tandis que les denrées alimentaires et le matériel de base manquent cruellement. Comment, en effet, financer ces lieux ouverts à la hâte, comment recruter et rémunérer le personnel, comment assurer la surveillance et la protection des internés ? Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en exploitant des archives jusque-là inédites, un historien consacre pour la première fois un livre au parcours de ces internés et nous fait découvrir la gestion quotidienne de l'épuration officielle.

03/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Guidargus du livre politique pendant l'Occupation (1940-1944)

Francis BERGERON (Agathon), spécialiste de la droite française, et Vulfran MORY, collectionneur érudit, ont publié, en 1990, un Guidargus Le livre politique sous l'occupation (1940-1944), rapidement épuisé, tentative, sans aucun précédent, de dresser une liste des écrits politiques au sens le plus large de l'expression parus en langue française, entre juillet 1940 et août 1944. Charles-Antoine CARDOT s'est employé, depuis 1991, à réviser, et surtout à compléter ce répertoire, considérablement augmenté puisque de quelques huit cents titres, pour la première édition, on passe aujourd'hui à plus de cinq mille dans un ouvrage qui a pris la forme d'un dictionnaire, pourvu de nombreux renvois thématiques. L'auteur de ce nouveau Cruidargus est né en 1930 ; c'est dire qu'il a connu l'occupation autrement que par ouï-dire, ou au travers des livres : il a assisté, le cœur serré, à l'entrée de l'armée allemande en Bretagne, le 18 juin 1940 et il a échappé de peu, quatre ans plus tard, aux bombes anglo-américaines ; entre-temps, vivant dans un milieu familial et relationnel plus sensible aux appels de Londres qu'à ceux de Vichy (et complètement sourd à ceux de Berlin ou de Paris), il a souvent tracé des croix de Lorraine sur le tableau noir de sa classe ; il se souvient d'avoir assisté à une manifestation anti-allemande le 14 juillet 1941 avant d'entrer, peu après, dans le mouvement Scout de France, alors clandestin ; il a lu, à l'époque, quelques-uns des auteurs cités : le colonel Alerme, René Benjamin, Serge Dalens, Roger Lefèvre et son inoubliable Raz de marée, Pierre Mariage et sa Passion des équipages et d'autres encore sans oublier le Maréchal et ses Maximes et Principes. Universitaire. Auteur d'une thèse sur le Parlement de Bretagne à la fin du XVIème siècle et de divers travaux consacrés à l'histoire du droit français public et privé, Ch.-A. CARDOT a consacré les premières années de sa retraite à l'élaboration d'un ouvrage conçu comme un instrument de travail pour les historiens et pour les libraires mais qui est aussi destiné à tous ceux qui, par delà les partis pris, veulent découvrir, dans toute sa complexité, le visage de la France pendant l'Occupation.

09/2001

ActuaLitté

Histoire de France

La France et les Français sous la IIIe République (1870-1940)

1870 et 1940 marquent deux coupures décisives dans l'histoire de la France politique. Entre ces deux dates se déploie la IIIe République (1870-1940) qui signifia l'enracinement de notre démocratie libérale. Comment l'adhésion massive d'un peuple si prompt à la guerre civile fut-elle alors possible ? A l'inverse, comment expliquer le désamour des années trente et la fin pathétique de ce régime ? Ce manuel associe le récit des faits à l'analyse des forces profondes, en prenant appui sur des travaux scientifiques récents et novateurs. Hantés par l'idée de déclin, pourquoi les Français d'aujourd'hui sont-ils parfois nostalgiques de ce temps-là ?

08/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

La résistance en Europe de l'Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l'étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l'armée des ombres n'aurait pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d'élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale. Pour ce faire, Olivier Wieviorka a étudié l'organisation puis l'action des forces clandestines et des gouvernements en exil de six pays occupés entre 1940 et 1945. En scrutant le rôle de la propagande, du sabotage et de la guérilla dans cet espace ouest-européen, il invite à reconsidérer sans tabou l'action de la résistance, ainsi que ses relations, tantôt cordiales, tantôt conflictuelles, avec les Alliés et les pouvoirs installés à Londres. Tout en mesurant la singularité de chaque pays, ce prisme original lui permet de pointer la communauté de destin qui unit cet ensemble appelé à être libéré par les troupes anglo-américaines. L'auteur lève également le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des grands Alliés dans le développement des forces clandestines, une donnée largement occultée lors des libérations. Il interroge, in fine, l'efficacité de l'armée des ombres, donc de la guerre subversive, dans la chute du IIIe Reich.

ActuaLitté

Histoire de France

1940-1945 Résistances et Déportations. Cette mémoire, comment la transmettre ?

Pour construire un avenir plus tolérant et plus humain, un pays ne doit pas oublier ni renier son passé. La Mémoire, ce patrimoine historique et humain, est l'affaire de chacun. Si l'Education nationale oeuvre auprès des jeunes générations, si les musées offrent au grand public des espaces de mieux en mieux aménagés, les commémorations ne doivent pas rester l'apanage des anciens combattants. Cet ouvrage développe de nombreuses initiatives et expériences isolées et méconnues qui ont pour objectif de mettre en lumière cet important " travail de Mémoire ".

11/2010

ActuaLitté

résistances, sauvetages

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

L'histoire de la résistance décloisonnée des frontières nationales, par le plus grand historien du sujet. La résistance en Europe occidentale a longtemps été considérée comme un phénomène national ayant offert, tant sur le plan politique que sur le plan militaire, une large contribution à la défaite nazie. Mais l'armée des ombres n'aurait jamais pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Telle est l'ambition de ce livre, qui vise à mieux comprendre l'action des forces clandestines en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, entre 1940 et 1945, en analysant leurs interactions et en insérant l'histoire de ces combattants dans la grande stratégie anglo-américaine. En s'appuyant sur des archives aussi bien anglaises, italiennes que belges, Olivier Wieviorka renouvelle en profondeur notre perception de la place et du rôle des résistances intérieures, éclaire les politiques des gouvernements en exil et lève le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des Alliés. Chemin faisant, il mesure la singularité de chaque pays tout en construisant une grande histoire transnationale de la résistance.

08/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Réflexions d'un vaincu

Karl Epting, né le 17 mai 1905 à Konongo-Odumase au Ghana, mort le 17 février 1979 à Hänner en Allemagne, universitaire d'outre Rhin et mili­tant de toujours du rapprochement franco-alle­mand, fut l'un des représentants les plus influents de la culture allemande dans le Paris des années 30 et 40, ainsi qu'un colla­bo­rateur fidèle de l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, Otto Abetz. Il travailla à Paris de fin 1933 à 1939 en tant que directeur du bureau parisien de l' "Office allemand d'échanges universitaires" puis, de 1940 à 1944, en tant que directeur de l'Institut allemand à Paris. Avant la guerre et durant celle-ci, il eut à ce titre de nombreux contacts avec une bonne partie de l'élite intellectuelle française. Emprisonné en Allemagne en 1945, il fut trans­féré à Paris à la prison du Cherche-Midi, et y de­meura jusqu'à son acquittement par le Tribunal Militaire de Paris en 1949. Réflexions d'un vaincu de Karl Epting a été traduit de l'allemand par Jean Carrère.

05/2012

ActuaLitté

Religion

Une vie bouleversée. Journal (1941-1943)

De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingt-sept ans tient un journal. Le résultat : un document extraordinaire, tant par la qualité littéraire que par la foi qui émane. Un e foi indéfectible en l'homme alors qu'il accomplit ses plus noirs méfaits. Car si ces années de guerre voient l'extermination des Juifs en Europe, elles sont pour Etty des années de développement personnel et de libération spirituelle. Celle qui note, en 1942, " Je sais déjà tout. Et pourtant je considère cette vie belle et riche de sens. A chaque instant. ", trouve sa morale propre et la justification de son existence dans l'affirmation d'un altruisme absolu. Parti le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork, d'où elle envoie d'admirables lettres à ses amis d'Amsterdam, Etty Hillesum meurt à Auschwitz le 30 novembre de la même année.

04/1995

ActuaLitté

Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

ActuaLitté

Comics Super-héros

Captain America L'intégrale : 1941-1942

Les toutes premières aventures de Captain America, alors que la guerre fait rage et que Marvel n'est pas encore Marvel ! Cap et Bucky affrontent les Nazis, contrecarrent des espions, rétrécissent pour affronter des pygmées, et vivent d'autres aventures plus rocambolesques les unes que les autres ! Certains lecteurs l'ignorent peut-être, mais Captain America existait alors même que Marvel Comics s'appelait encore Timely Comics et que l'ère des super-héros créés par Stan Lee n'avait pas commencé. Voici la troisième Intégrale de ces aventures de Cap tout droit sorties de l'âge d'or des comics.

10/2023

ActuaLitté

Correspondance

Lettres à Milton Hindus (1947-1949)

"Je ne crée rien à vrai dire - Je nettoye une sorte de médaille cachée, une statue enfouie dans la glaise - Tout existe déjà c'est mon impression - Lorsque tout est bien nettoyé, propre, net - alors le livre est fini. Le ménage est fait - On sculpte, il faut seulement nettoyer, déblayer autour - faire venir au jour crû - avoir la force c'est une question de force - forcer le rêve dans la réalité - une question ménagère - De soi, de ses propres plans il ne vient que des bêtises - Tout est fait hors de soi - dans les ondes je pense - Aucune vanité en tout ceci - C'est un labeur bien ouvrier - ouvrier dans les ondes". "Comment se fait-il que Céline, après quelques lettres amorçant cette correspondance, se livre en 1947 et 1948, avec finesse et précision, sur l'intimité de son travail stylistique, à un inconnu de la veille, Milton Hindus ? Nulle part ailleurs, avant les Entretiens avec le Professeur Y, nous ne rencontrons avec autant d'explications métaphoriques, soumise à des variations d'une rare beauté, un aussi magistral cours de littérature de la part de Céline. Bien entendu, Hindus étant juif et américain, il est un atout précieux dans le cercle restreint des soutiens de l'écrivain en exil, et Céline ne peut manquer de chercher à en tirer profit. Cela ne suffit pas cependant à expliquer le ton constamment confiant et patient sur lequel il répond, pendant plus d'un an, à son correspondant, ni surtout les remarquables confessions de l'artiste au travail. Confiance, patience et confession qui ne résisteront pas à la visite de Milton Hindus à l'exilé : le jeune universitaire, après avoir rendu tant de bons offices, dont le principal est d'avoir été à l'origine de cette correspondance, retourne sa veste en même temps qu'il regagne les Etats-Unis et quitte le domaine de la littérature pour écrire un terrible pamphlet, sous forme d'impressions de voyage au Danemark. Cette édition, qui compte 97 lettres (dont 13 partiellement ou totalement inconnues) et de nombreux documents inédits, donne des rapports entre Céline et Hindus une image neuve". Jean Paul Louis.

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Ghetto de Wilno. 1941-1944

Il y avait plus de 60 000 Juifs à Wilno (actuelle Vilnus) à l'arrivée des nazis en 1941. Trois ans plus tard, ils n'étaient plus que 2 000. Avrom Sutzkever était l'un d'eux. Le 27 février 1946, il témoigna devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et témoignage de première importance, Le Ghetto de Wilno est une contribution essentielle à l'histoire des Juifs d'Europe de l'Est entre 1941 et 1944. Sutzkever y raconte l'horreur et la mort, avec le souci de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul de l'observateur neutre. Il donne à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie.

04/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Le ghetto de Wilno. 1941-1944

Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès. C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie. Chef-d'ouvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.

04/2013

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, 1944-1948

Au lendemain de la mort de Camus (1960), les Éditions Gallimard souhaitent inscrire son ouvre au catalogue de la Pléiade. Deux volumes sont prévus. Roger Quilliot, chargé d'établir l'édition, fait ouvre de pionnier ; il consulte tous les manuscrits alors disponibles et rassemble quantité de « Textes complémentaires ». Le premier volume, Théâtre, récits, nouvelles, paraît dès 1962 ; le second, Essais, en 1965. Mais dans son introduction de 1962 Quilliot songe déjà à l'avenir : « Je me suis seulement efforcé de rendre à Camus, pour les années à venir, l'homme vivant qui lui était dû et que d'autres, sans nul doute, voudront parfaire. » De fait, la connaissance de l'ouvre de Camus n'a cessé de progresser. Des textes épars ont été rassemblés et édités. Les Carnets, mais aussi des récits restés inédits, comme La Mort heureuse et Le Premier Homme, ont été révélés. Bien des questions soulevées par Camus se posent toujours, mais si leur thématique (la décolonisation, le terrorisme et sa répression, etc.) nous paraît familière, le rappel du contexte historique est de plus en plus indispensable à leur compréhension. D'autre part, les informations apportées par les publications posthumes incitent à s'interroger sur la meilleure organisation possible de l'ouvre de Camus. L'édition des années 1960 plaçait d'un côté la « fiction », de l'autre la « réflexion », mais comment, par exemple, ne pas tenir compte du fait que l'on trouve dans les Carnets plusieurs plans structurant l'ouvre en « séries » (l'Absurde, la Révolte, etc.), chacune de ces séries comprenant des ouvrages appartenant à des genres littéraires différents, fictionnels ou réflexifs ? Une édition des Ouvres complètes devait donc être présentée au plus près de ce que nous savons des intentions de l'auteur. C'est la chronologie de publication des ouvres, tous genres confondus, qui a été retenue comme principe de classement, et ce sont les ouvrages publiés du vivant de Camus qui figurent en premier lieu dans chaque tome. Enfin, des écrits posthumes sont rassemblés à la fin de chaque volume, en fonction de leur date de rédaction.

04/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres au petit Franz (1943-1944)

François Sentein raconte dans les Nouvelles minutes d'un libertin, publiées aux mêmes éditions, sa rencontre avec un improbable voleur de livres, en particulier d'éditions originales des classiques, surnommé Corneille. Avec Jean Genet, alias Corneille, se noue très vite une relation amicale, et Sentein discerne immédiatement les capacités littéraires d'un jeune malfrat qui n'a jusqu'alors rien publié. Il lira tout le premier théâtre, détruit depuis, de Genet, et assistera à la composition de Notre-Dame-des-Fleurs qu'il corrigera et ponctuera. Dans les quelques années qui précèdent sa gloire littéraire, Genet est comme l'on sait menacé de relégation, et c'est de prison qu'il s'adresse surtout à Sentein, seul à l'aider ou presque, prenant soin des moindres demandes d'un ami plutôt exigeant. Annotées par Claire Degans avec l'aide de François Sentein, ces lettres offrent pour la première fois une vision directe, et extrêmement émouvante, des débuts d'un des plus grands écrivains de notre siècle.

10/2000

ActuaLitté

Histoire internationale

Carnets de clandestinité. Bruxelles, 1942-1943

A 16 ans, Moshé Flinker quitte les Pays-Bas avec ses parents et ses six frères et soeurs pour tenter d'échapper aux persécutions nazies. Arrivé à Bruxelles, complètement désoeuvré et sans repère, il commence à écrire son journal en hébreu. Il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Fin connaisseur de l'histoire juive et fort d'une foi profonde, ses écrits sont imprégnés de réflexions religieuses. Ils sont également animés de la conviction que la création d'un Etat juif sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israël. C'est pourquoi il apprend l'arabe, seul, à l'aide de manuels achetés dans les librairies de la ville. Son Journal se termine le 19 mai 1943 par ces mots : "J'ai l'impression d'être mort. Me voici". Un an après, jour pour jour, le 19 mai 1944, suite à une dénonciation, il est arrêté et déporté à Auschwitz avec plusieurs membres de sa famille. Il disparaît des listes d'appel du camp de Bergen-Belsen le 20 janvier 1945. Ces cahiers, retrouvés après la guerre par ses deux soeurs, à Bruxelles, dans la cave de l'immeuble où avait vécu la famille, racontent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique, engagé dans une lutte pour la survie au coeur de l'Europe nazie.

02/2017

ActuaLitté

Recueils de chansons

Georges Brassens. Premières chansons (1942-1949)

Nouvelle édition du livre Premières chansons C'est en 1938, année de ses 17 ans, que le jeune Georges a vraiment commencé à écrire des chansons. En 1942, pour les protéger, il a passé le concours d'entrée de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Admis comme parolier, il y a déposé, entre 1942 et 1949, les textes des soixante-huit chansons qui sont ici réunies. Elles sont publiées dans l'ordre où Brassens les avait recopiées de sa main dans deux cahiers d'écoliers. Seules quatre de ces soixante-huit chansons sont passées à la postérité : Maman, Papa ; Le bricoleur ; Les amoureux qui s'bécott' sur les bancs publics ; et J'ai rendez-vous avec vous. Les soixante-quatre autres, Brassens ne les a jamais chantées en public ni enregistrées en studio. Elles étaient restées inédites jusqu'à la publication de ce recueil : Personne ne saura jamais ; Le bon Dieu est swing ; Souviens-toi du beau rêve ; Je pleure ; Loin des yeux, loin du coeur ; Paris s'est endormi, etc. Dans chacune de ces Premières chansons, on rencontre - selon le mot de Gabriel García Marquez - un " instinct poétique " que la suite de l'oeuvre de Georges Brassens confirmera avec éclat. Edition établie et annotée par Jean-Paul Liégeois De Georges Brassens au cherche midi : Ouvres complètes, Les chemins qui ne mènent pas à Rome, Journal et autres carnets inédits, Je suis une espèce de libertaire. Et aussi : Brassens par Brassens, Les Mots de Brassens et Sous la moustache, le rire, de Loïc Rochard. Brassens, homme libre de Jacques Vassal.

04/2021

ActuaLitté

occupation

Crimes nazis en Bretagne. 1941-1944

A la fin de l'été 1944, des enquêteurs de la Psychological Warfare Division de la IIIe US Army interrogèrent de nombreux témoins civils et militaires qui racontèrent par le détail l'horreur de ce qui s'était passé. Jour après jour, mois après mois, de 1941 à 1944, c'est une terrible comptabilité appuyée par des rapports de police et de gendarmerie, témoins administratifs d'une répression implacable que les Bretons ont subie pendant l'Occupation de la part de certains soldats allemands ou russes ainsi que de membres de la police allemande qui est détaillée ici.

05/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Jean Bichelonne, un polytechnicien sous Vichy (1940-1944). Entre mémoire et histoire

Ecrire une biographie de Jean Bichelonne demande tout d'abord de se débarrasser des certitudes assénées depuis soixante-dix ans à l'égard de l'un des polytechniciens les plus doués de sa génération. Reconnu pour son esprit presque anormal par sa puissance de travail et sa mémoire exceptionnelle, il dirige en septembre 1939, le cabinet de Raoul Dautry, au ministère de l'Armement. Il fait alors transporter en Grande-Bretagne le stock d'eau lourde. Cet épisode relativement méconnu s'avérera déterminant pour la suite du conflit. La trajectoire de Jean Bichelonne rejoint celle des technocrates, ces hauts fonctionnaires ou cadres dynamiques du secteur privé qui avaient " pantouflé ", issus des mêmes Grandes Ecoles et des mêmes Grands Corps. Avant la guerre, ces inspecteurs des Finances, ces polytechniciens, ces centraliens avaient participé à des colloques communs, s'étaient retrouvé dans des cénacles choisis tels X-Crise, Redressement français, Les Nouveaux Cahiers, ou Ordre nouveau. Bon nombre de ces technocrates se retrouvent à Vichy, convaincus de pouvoir réaliser leurs idées d'avant-guerre. Bichelonne est l'un d'entre eux. Persuadé qu'il est possible de réformer et de créer une "nouvelle société", il est surtout hanté, devant la situation économique et sociale de la France occupée, par l'idée de sauver l'essentiel en France sur le plan de la production, des machines et des hommes. Choisi avant tout pour ses compétences et non pour ses prises de position politiques, il agit essentiellement pour défendre les intérêts de la France. Nommé secrétaire général au Commerce et à l'Industrie sous la direction de René Belin (1940), puis ministre de la Production industrielle d'avri11942 à 1943, Bichelonne est notamment l'initiateur de l'accord conclu avec Albert Speer pour effectuer en France la production de guerre destinée au Reich, et limiter le nombre des départs en Allemagne. C'est au cours d'une opération chirurgicale pratiquée en Allemagne, par un médecin SS, qu'il trouva la mort le 21 décembre 1944, de manière assez mystérieuse. Au total, cette biographie permet de reconstituer le parcours atypique d'un homme exceptionnel, confronté à la tragédie de l'Histoire. C'est aussi une plongée dans une intelligence hors norme, rapide, précise, à l'incontestable efficience technique mais qui, aux prises avec l'énormité des événements, ne parvient pas à déployer un regard lucide sur son époque. Basé sur une documentation d'archives très riche, cet ouvrage propose notamment une réflexion sur le rôle des technocrates et celui de Bichelonne en particulier, en période de crise et de guerre. Son histoire nous en dit long sur l'évolution de l'historiographie concernant Vichy et la collaboration avec l'Allemagne nazie.

09/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Vichy sous les tropiques. La Révolution nationale à Madagascar, en Guadeloupe, en Indochine 1940-1944

Quel fut le sort des colonies françaises restées loyales à Vichy ? Cet ouvrage exceptionnel analyse l'enthousiasme réservé à la Révolution nationale en milieu colonial, et les adaptations, mutations, ramifications qu'y connut cette idéologie. Jusqu'ici, les historiens du régime de Vichy et les spécialistes du colonialisme n'avaient pas apprécié l'impact de la Révolution nationale outre-mer. Plus qu'un simple choc psychologique, la défaite de 1940, puis l'avènement de Vichy marquèrent un durcissement des pratiques coloniales, depuis le travail forcé jusqu'au racisme affiché, en passant par l'introduction d'un " folklore authentique ". Juifs et Francs-maçons furent persécutés jusqu'aux confins de l'océan Indien ou de la mer de Chine. En Guadeloupe, l'épuration ode la culture républicaine fut entreprise entre 1940 et 1943... En Indochine, 600 000 jeunes furent embrigadés dans les Chantiers de jeunesse pétainistes. En étudiant pour la première fois la Révolution nationale " sous les tropiques ", cet ouvrage, basé sur un travail d'archives effectué sur quatre continents, ouvre des perspectives inédites : tant sur l'histoire de Vichy que sur celle du colonialisme et de la décolonisation française. Il répond ainsi à une question clef : à quoi aurait ressemblé un régime de Vichy affranchi de toute présence allemande ?

04/2004

ActuaLitté

Histoire de France

Prisonnier de guerre (1939-1943)

Avant d'être professeur de dessin d'art à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes pendant trente ans, de 1948 à 1978, François Garnier, après son service militaire en Algérie en 1935-36, a combattu en 1939-1940 avant de connaître la captivité en France puis en Allemagne et en Autriche de 1940 à 1943. Il a laissé des récits, des lettres et surtout une importante oeuvre picturale décrivant la vie dans les camps. Il a l'art de saisir les moments essentiels de cette vie difficile, parfois tragique, le désoeuvrement, l'attente, la promiscuité, les occupations les plus banales et répétitives toilette, lessive, repas les moments pénibles de travail forcé dans le froid la proximité des déportés politiques l'arrivée des Russes morts mais aussi les moments plus conviviaux : jeux de cartes, chorale, musique. Il a fait des portraits de ses compagnons, croqué les attitudes des gardiens et des prisonniers et tout ceci avec des moyens matériels réduits. Sur les 70 oeuvres présentées, 66 sont inédites et n'ont figuré dans aucune exposition depuis 1945.

09/2013

ActuaLitté

Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1840-1940)

De 1840 à 1940, l'Eglise a multiplié les efforts pour conquérir, ou reconquérir, un milieu social qui lui échappait. Pierre Pierrard montre pourquoi en partant d'une série d'interrogations fondamentales. De quelle Eglise s'agit-il ? De quels ouvriers ? Pour quelle société? Il part d'une constatation : l'indifférence envers la religion du monde ouvrier. Pour y pallier, les politiques les plus contradictoires se succéderont, de l'amorce d'un socialisme chrétien aux patronages contre-révolutionnaires, de l'Ordre moral à l'encyclique Rerum Novarum. Ce siècle, marqué par une formidable mutation technologique et sociologique et secoué par deux guerres mondiales, suscite une nouvelle réflexion des chrétiens sur les problèmes économiques, sociaux et missionnaires. Avec lucidité et scrupule, Pierre Pierrard en décrit, pour la première fois, la genèse.

03/1984

ActuaLitté

Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1940-1990)

La Seconde Guerre mondiale, en provoquant l'engagement côte à côte de croyants et d'incroyants, de militants chrétiens et de militants communistes, a contribué, selon les termes vigoureux de Jean-Marie Domenach, à w dépuceler .. les chrétiens. A l'issue de celte épreuve, ils adoptent un langage nouveau et se tournent vers le monde ouvrier non plus en conquérants mais en témoins et en compagnons. Certains, les prêtres-ouvriers, tenteront même de s'y fondre totalement par un engagement qui devait susciter de violentes controverses au sein même de l'Eglise. Cet effort d'acculturation au inonde ouvrier s'est poursuivi pendant cinquante ans (1940-1990) en dépit des obstacles qui ont surgi des bouleversements économiques, éthiques et sociaux de la fin du siècle — bouleversements auxquels n'échappent ni l'Eglise, ni la classe ouvrière.

01/1991

ActuaLitté

Histoire de France

Les 50 discours qui ont marqué la 2e Guerre mondiale

Ce livre propose une lecture originale de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers 50 discours prononcés par les principaux acteurs du conflit. Parmi ceux-ci : Blum, Chamberlain, Churchill, Daladier, Eisenhower, Franco, de Gaulle, Goebbels, Himmler, Hirohito, Hitler, Léopold III, Mussolini, Pétain, Pie XII, Pilet-Golaz, Roosevelt, Staline, Truman, etc. Chaque discours est replacé dans son contexte historique, expliqué - tant du point de vue de son origine que de sa portée - et mis en perspective avec les grandes décisions qui ont rythmé le déroulement de la guerre. Cette démarche permet de comprendre la postérité de ces discours et la place qu'ils occupent dans la mémoire collective. La première partie de l'ouvrage concerne la période 1935-1939 et met en exergue l'échec du système de " sécurité collective ". La deuxième partie s'intéresse aux débuts du conflit (1939-1940) et donne des coups de projecteurs sur la Guerre éclair, la Drôle de guerre, la Résistance et la Collaboration. La troisième partie (1941-1942) montre comment d'une guerre " régionale ", limitée à l'Europe, on est passé à une guerre mondiale. La quatrième partie (1943-1945) traite de la progression des Alliés vers la victoire finale et l'avènement d'un nouvel ordre international.

04/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Les orphelins de la République. Destinées des députés et sénateurs français (1940-1945)

Au cours de la journée dramatique du 10 juillet 1940, députés et sénateurs, réunis au Grand Casino de Vichy, votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Seulement quatre-vingts parlementaires les refusent. Qu'est devenu ce camp du refus ? Mais aussi que se sont devenus tous les autres qui, à une écrasante majorité, ont rendu possible l'institution vichyste ? Grâce à des sources inédites - et principalement les dossiers du Jury d'honneur devant lequel ont comparu une grande partie des parlementaires qui avaient voté oui en 1940 -, l'auteur retrace les itinéraires et montre, contre les idées reçues, que tous les approbateurs de Pétain en 1940 n'ont pas adhéré à la Révolution nationale, pas plus que tous les hommes du refus ne se sont engagés dans la Résistance. Les raisons d'agir sont souvent complexes, parfois ambivalentes. Véritable leçon de méthode historique, cet ouvrage tranche avec les approches manichéennes et une historiographie abstraite, oublieuse des réalités composites, des contraintes existentielles et des motivations contradictoires. Il change en profondeur notre "vision" du 10 juillet 1940 et d'un personnel trop volontiers soupçonné de veulerie.

09/2015