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Hakan Lindquist

Extraits

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Littérature étrangère

Sentences et maximes

Anthologie de maximes et de sentences puisées dans les grands ouvrages de la littérature arabe classique. Comme d'autres peuples du monde, et peut-être plus que les autres, les Arabes n'ont cessé jusqu'à nos jours d'émailler leurs propos quotidiens de sentences, de maximes et de proverbes. Dès l'époque antéislamique et les premiers balbutiements de leur littérature, des poètes, des orateurs et des personnages connus pour leur pondération et la profondeur de leur pensée ont contribué à forger une longue chaîne faite de traits sapientiaux ou "hikam". En un minimum de mots, ces propos se répandirent parmi les tribus de la péninsule arabique et de ses confins syriens mésopotamiens. Cette propension à la concision dans l'expression ressortit au génie même de la langue arabe qui affectionne particulièrement la litote, le fait d'exprimer le plus en disant le moins. D'où le recours à ces formules lapidaires qui constituent un trait caractéristique de la poésie arabe à travers tous ses thèmes, du panégyrique à la satire, en passant par la jactance, l'élégie et l'amour. C'est aussi l'une des principales préoccupations de la littérature en prose, AlAdab, dont l'objectif, depuis Jâhiz (m 867) jusqu'aux encyclopédistes de l'époque mamelouke (1260-1516), était à la fois d'instruire et de divertir. Les sentences et maximes choisies dans ce livre sont présentées par thèmes et par ordre alphabétique. Elles ont été sélectionnées à partir de plusieurs anthologies, notamment Nathr al-durr (Perles éparses) d'Abû Sa'îd ibn al-Hasan al-Âbi (Xe siècle) et Al-Dhakhâ'ir wa al-abqariyyât (Trésors et génies littéraires) de l'auteur égyptien contemporain 'Abd al-Rahmân al-Barqûqî. Des notices biographiques concernant les personnages cités figurent à la fin du volume, donnant des précisions sur leur contexte historique, social et culturel.

06/2014

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Beaux arts

Histoire de l'architecture de Java

L'architecture javanaise est née des conditions physiques et climatiques de l'Ile. Lorsque l'homme a abandonné les grottes qu'il ne pouvait mieux aménager, il a créé des abris qui le protégeaient des intempéries, lui apportant ainsi un milieu rassurant dans une nature hostile. C'était un premier pas vers une mise en ordre de l'univers et, de là, vers une expression de l'imaginaire. L'architecture est un art abstrait dont la force de suggestion est très grande, le spectateur ou l'utilisateur participe à la création de l'oeuvre en lui donnant sa propre interprétation. Introduction Première Partie - Les contraintes I : Les contraintes économiques II : Les contraintes techniques III : Les contraintes du projet architectural IV : Le décor architectural V : Les contraintes du chantier Deuxième Partie - Les structures I : L'architecture hindouiste du VIIIe au début du IXe siècle II : L'architecture bouddhique du VIIIe au début du IXe siècle III : L'architecture hindouiste de 830 à la fin du IXe siècle IV : L'architecture bouddhique de 830 à la fin du IXe siècle V : L'architecture domestique des VIIIe et IXe siècles VI : L'architecture religieuse du Xe au XIIe siècle VII : L'architecture religieuse au XIIIe siècle VIII : L'architecture religieuse au XIVe siècle IX : Palais et maisons aux XIIIe et XIVe siècles X : L'architecture au XVe siècle XI : Les mosquées, par le Dr. Hasan Muarif Ambary XII : L'architecture coloniale, par le Dr. Yulianto Soemaljo Conclusion Planches et photographies Annexe I : Le vocabulaire architectural dans l'épigraphie indo-javanaise, par le Dr. Machi Suadi Annexe II : Chronologie des principaux monuments Bibliographie Index Table des figures dans le texte Table des planches Table des photographies

01/1993

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Science-fiction

Averia Tome 2 : Myr - Chernova

Myr : Deux années se sont écoulées depuis l'insurrection qui a secoué Averia. Sur la colonie occupée, la vie a repris son cours normal. La nomination d'Haraldion, l'allié de Seki au temps de son emprisonnement, au poste de Gouverneur laisse présager un avenir meilleur pour les habitants de cette planète. Alors que Seki s'efforce de rattraper son retard dans ses études, Myr, elle, éprouve plus de difficultés à retrouver une vie paisible. La révolution qu'elle chérissait de tout son être lui a été arrachée des mains et ce qu'elle a vu sur Terre a terminé de souffler ses convictions. Dans l'obscurité, à l'abri des regards, Myr se lie à des gens dangereux. Partagée entre son désir de protéger sa famille et sa quête pour rallumer les braises qui agonisent en elle, Myr posera des gestes qui enflammeront beaucoup plus que son propre coeur. Chernova : Annika a commis l'irréparable. Traquée par les agents que son oncle a lancés à ses trousses, elle se réfugie dans le Hakana, le quartier le plus obscur et le plus méprisé de l'orgueilleuse capitale tharisienne. Sachant qu'elle a porté un coup dur à la cause que défendent ses amis, Annika évite les contacts avec Irion et Karalion. Dans l'ombre, elle préfère tout recommencer à neuf, avec quelqu'un qui ignore toute la portée de la haine qu'elle dissimule derrière son masque noir. Toutefois, lorsque le déferlement des hordes humaines, lancées à l'assaut des frontières de la fragile Alliance, force les Amiraux à ratisser les ruelles de ses ghettos à la recherche de nouveaux soldats, les fondations de la nouvelle vie d'Annika sont balayées en une seule nuit. Dans un geste désespéré, elle prend un pari risqué. Coûte que coûte, elle doit retrouver Chernova.

06/2018

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Histoire urbaine

Paris quand même. Edition

Qu'est devenue, que devient l'ex "capitale du XIXème siècle" que Walter Benjamin sut reconnaître dans Paris ? N'est-elle plus qu'une ville-musée, doublée d'une ville de pouvoir d'où le peuple est exclu et où les traces de ce qu'elle fut disparaissent ou sont marchandées ? Il y a de ça, hélas, et malgré de nombreuses résistances très inégalement réparties entre les quartiers, la cote d'alerte est souvent dépassée : dans des zones entières la ville ne se reconnaît plus. A l'âge des destructions systématiques a succédé une autre forme d'intervention, plus subtile mais tout aussi efficace, qui consiste à modifier la texture et les contenus de pans entiers de l'être urbain. Au centre presque exact de Paris se trouvait un magasin, La Samaritaine, dont le slogan était qu'on pouvait tout y trouver. Or aujourd'hui ce magasin n'a pas été détruit mais il est transformé en un énorme cartel de marques de luxe doublé d'un hôtel où les chambres les moins chères sont à 1150 euros la nuit. Ce n'est là que l'exemple le plus criant d'une liquidation scandaleuse au terme de laquelle ne resteraient plus de Paris que des souvenirs littéraires. Or la force de cette ville a toujours été de savoir conserver en son sein, fut-ce de façon secrète, non seulement les traces de ce qu'elle a traversé, mais aussi les signes de ce qu'elle a suscité comme espérance. Conçu, à l'instar de ceux d'Eric Hazan, comme une promenade, le livre de Jean-Christophe Bailly se propose de donner un état des lieux, en mêlant à la protestation contre les opérations immobilières du capitalisme le plus éhonté l'évocation de glissades heureusement encore possibles, mais menacées.

09/2022

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Beaux arts

Maryan. La ménagerie humaine 1927-1977

Pinchas Burstein dit "Maryan" naît en Pologne en 1927. En 1939, ce jeune garçon, doué pour le dessin et le théâtre, voit sa vie basculer. Seul rescapé :de sa famille, il se lance à corps perdu dans la peinture, de Jérusalem à Paris, puis de Paris à New York, où il meurt subitement en 1977. S'il refuse tout au long de sa vie que l'on rapporte sa peinture à son expérience concentrationnaire, il énonce cependant : "Ma peinture est autobiographique. Tout ce que je fais est forcément autobiographique. Je dois être moi dans chaque couleur que j'applique sur la toile". Cette première monographie en français consacrée à l'oeuvre de Maryan restitue, au travers de ses extraordinaires carnets autobiographiques inédits, réalisés en 1971, et de sa galerie de "personnages", son théâtre de l'absurde et de la cruauté.

11/2013

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Architecture

Ferrari. Architectes

14 projets au service d'une architecture collective et créative. Fondé en 196 par Jean-Baptiste Ferrari, le bureau éponyme compte 60 collaborateurs au service d'une architecture collective. Ces 14 projets le démontrent, en plus d'une créativité cimentée par le génie propre et l'esprit d'équipe. 1. La Vaudoise, Lausanne : extension du siège social 2. Parc du Simplon, Renens : bâtiment de bureaux, centre de formation, centre de conférences, restaurant d'entreprise + quartier mixte, 202 logements, surfaces d'activités, commerces, salle communautaire, 2 parkings souterrains 3. Maison de l'Environnement, Lausanne : nouveau bâtiment administratif de la DGE 4. Les Fiches Nord, Lausanne : construction de 185 logements, d'une crèche et de bureaux 5. Ecole de Vernier : nouvelle école primaire (16 classes, 8 classes parascolaires, salle de gym) 6. Hôtel de police et centre d'intervention, Nyon : nouveau bâtiment 7. Garage MBC, Denges : construction d'un nouveau garage-dépôt 8. AXA Bergières : transformation / rénovation d'un immeuble administratif 9. Fondation de Nant : nouveau centre ambulatoire de psychiatrie 10. Hôpital des enfants, Lausanne : construction d'un nouvel hôpital Hôpital d'Yverdon : extension et transformation Hôpital du Valais, Sion : extension et transformation 11. Le Foyer, Lausanne : extension et transformation en site occupé du centre éducatif pour personnes handicapées 12. Eglantine, Morges : nouveau bâtiment de 6 niveaux 13. Petit bâtiment technique, Payerne 14. Logements protégés, Epalinges : logements protégés pour personnes âgées

07/2023

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Développement personnel

Projet home. Ecologie intérieure & médecine originelle. La force du bon, du beau et du vrai

Le Projet HOME —Holotropic Original Medicine & Ecology — est un processus de retour à soi, non pas au sens d'un retour égoïste sur le petit moi, mais au contraire au sens d'un élargissement, d'un retour au Soi, à la maison intérieure, à l'être conscient et relié qui vit les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, étant relié à son propre coeur, relié aux autres, relié à tous les règnes du monde vivant, et conscient de résumer l'Univers entier en lui-même. Il a pour objectif de permettre aux personnes suffisamment motivées . de vivre naturellement dans leur propre chair une expérience spirituelle personnelle transformatrice s'étendant très largement au-delà de tout dogme religieux. Impliquant fortement corps et psychisme, il offre un merveilleux et bouleversant travail de réunification, de réconciliation de l'être avec ses différentes dimensions. Autour de la respiration consciente, pratique fondamentale de l'écologie intérieure, le Projet HOME intègre différents courants thérapeutiques (homéopathie, médecine traditionnelle chinoise, symbolisme et sens des maladies, allopathie), ainsi que des éléments du chamanisme traditionnel (voyage intérieur accompagné au tambour, transe, quête de vision, jeûne court). Sont associées des pratiques corporelles et/ou spirituelles (massages, yoga, qi-gong ou tai-chi, haka maori, méditation de la pleine conscience et temps de silence). Le processus permet d'expérimenter en toute sécurité le potentiel de guérison extraordinaire des états de conscience modifiés, élargis ou holotropiques, qui sont ici naturellement induits par la respiration sans prise de substances psychotropes. Chacun pourra trouver ses propres réponses aux questions essentielles : "D'où venons-nous ? ", "Qui sommes-nous ? ", "Où voulons-nous aller ? "

10/2018

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Beaux arts

Panofsky, Les primitifs flamands

Les Primitifs Flamands, un des ouvrages phares de Panofsky, s’est développé à partir d’une série de conférences. Il conserve de cette origine une remarquable clarté et constitue ce qu’il est convenu d’appeler une somme. Paru en 1953, il a été traduit par Hazan pour sa première édition en français en 1992. L’étude de Panofsky suit le cours chronologique, en remontant très loin en arrière : la question des origines de cet art septentrional qui ne culminera qu’au milieu du XVe siècle occupe une place très importante. Et c’est une passionnante enquête sur des terres mal défrichées : les miniatures franco-flamandes, le style gothique international, l’art de la cour de Bourgogne, les écoles locales du Nord avant la révolution de l’ars nova qui apparaît avec le Maître de Flémalle. Puis viennent les chapitres de l’âge d’or, sur les Van Eyck et Van der Weyden, qui constituent comme autant de monographies. Le livre se termine par une étude sur les héritiers immédiats de cet âge : Petrus Christus, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, Gérard David, Juste de Gand, etc. Ici la démarche iconologique de Panofsky s’infléchit pour se faire histoire stylistique et dégager peu à peu l’émergence d’un continent culturel entier. Par-delà la minutie de l’approche, naissent au fil des pages de véritables petites épopées de la pensée, et l’on se demande comment l’auteur parvient à maîtriser son érudition pour savoir la rendre toujours aussi utile et parlante. De l’identification d’un musicien sur un portrait de Van Eyck (et du discours qui s’ensuit sur peinture et musique) à la définition du style anguleux de Van der Weyden, de l’étude presque tactile des Heures des manuscrits enluminés des XIVe et XVe siècles à la caractérisation des difficultés d’un suiveur comme Petrus Christus, le lecteur est amené à relier entre eux les fils innombrables d’une continuité que Panofsky retrace avec son habituelle élégance.

03/2010

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Littérature anglo-saxonne

Conte d'un nigoun

Un conte universel et poignant, un livre inédit du grand Elie Wiesel, une ode à l'autre et à la lumière. Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d'un sage. Un conte écrit sous la forme d'un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l'auteur reprend la trame d'une histoire connue. La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs, afin de venger la mort des dix fils de Haman, selon la légende du livre d'Esther commémorant la délivrance miraculeuse d'un massacre des Juifs de Perse. Si les dirigeants refusent, tous les habitants seront condamnés. Terrifiés, ils se rendent chez le rabbin du ghetto pour obtenir des conseils. Au cours de la nuit, celui-ci appelle les esprits des rabbins légendaires des siècles passés, mais aucun n'est en mesure de donner une réponse satisfaisante. Parmi les voix ancestrales, le Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, une mélodie joyeuse et sans paroles qui a le pouvoir de briser les chaînes du mal. Le lendemain soir, tandis qu'aucun volontaire ne s'avance, les habitants du ghetto sont informés qu'ils seront tués dans l'heure. Au fil des minutes, le rabbin du ghetto enseigne à sa communauté réunie l'air que le Baal Shem Tov a chanté la nuit précédente. Alors les voix de ces hommes, femmes et enfants, s'élèvent vers les cieux. Elie Wiesel nous offre à travers ce livre posthume, magnifiquement illustré par Mark Podwal, une ode à la résistance par la joie et le courage. Une leçon d'humanisme pour combattre la nuit autour et en nous, un poème chantant les miracles accomplis dans l'allégresse, l'unisson avec et pour les victimes. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau

11/2021

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Beaux arts

Comment regarder l'impressionnisme

Ce guide dans la nouvelle collection Guides Hazan fournit à tous - étudiant, amateur, curieux, érudit - des clés pour découvrir et comprendre l'impressionnisme. Comment regarder l'impressionnisme ? La question est plus complexe qu'il n'y paraît, tant notre familiarité est grande avec ce mouvement dont les oeuvres phares sont reproduites ad nauseam, du puzzle miniature à l'affiche 4 par 3. Peintres de l'instant, virtuoses du plein air, membres d'un mouvement sans manifeste émergeant aux marges du Salon officiel, traducteurs sensibles des loisirs, des plaisirs et des jours, artistes incompris, nombreuses sont les idées reçues qui méritent un examen minutieux. Il faut en effet affûter son regard et saisir les nuances qui cernent l'oeuvre déterminant de ces peintres, nés dans les années 1830-1840, qui se regroupèrent - mais pas tous - pour exposer collectivement entre 1874 et 1886, et dont les principaux représentants ont pour nom Monet, Cézanne, Pissarro, Degas, Caillebotte, etc. Face aux tableaux, il n'est pas toujours aisé de déterminer ce qu'en définitive, nous voyons... et ne voyons pas, ou plus. L'objectif du présent livre est de répondre à ce constat en donnant au lecteur - étudiant, amateur, curieux, érudit - des clés pour apprendre à voir, aiguiser son regard et améliorer sa compréhension des oeuvres. Qui sont les impressionnistes et comment ont-ils peint ? Quels objectifs ont-ils poursuivi ? Qu'ont-ils représenté, au moyen de quels dispositifs visuels et picturaux ? Pour qui ont-ils travaillé ? Combiner, grâce à cet ouvrage, des regards pluriels, concrets et complémentaires sur les oeuvres impressionnistes, c'est décrypter combien de décisions, de maîtrise technique et d'invention président à l'élaboration d'une oeuvre d'art - fût-elle guidée par la volonté de traduire l'instantanéité de la perception. C'est aussi s'approcher au plus près des oeuvres impressionnistes et de leur sens, en s'appuyant sur des exemples et une illustration richement commentée.

04/2018

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Ethnologie et anthropologie

Fools Crow. Sagesse et pouvoir

Frank Fools Crow - 1890-1989 -, comme son illustre et célèbre oncle Nicholas Black Elk, aura été toute sa vie le chef cérémoniel et Saint-Homme des Sioux lakotas. Par la mémoire qu'anime en permanence la tradition orale, ses paroles perdurent et insufflent l'énergie, la sérénité que procure la Connaissance liée au Sacré. Si le premier livre, L'Homme-médecine des Sioux, est plus axé sur la vie dans la réserve et sa position de leader spirituel au sein des Oglalas de Pine Ridge, les présentes pages sont consacrées à la spiritualité en action, comment le Pouvoir peut circuler en nous comme l'air dans un os ouvert et creux, comment l'esprit peut-il voyager à de prodigieuses vitesses, comment évoquer, voire parler à l'Etre Suprême Wakan Tanka ou à Ses Auxiliaires. Des décennies durant, Fools Crow a conduit les cérémonies les plus importantes comme celle de la loge de sudation, de la danse du Soleil, du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, des quêtes de la Vision. Fools Crow répond très clairement aux questions que se pose un vaste public consciemment ou non, sur les Indiens, leur us et coutumes, comment perdurent leurs traditions. L'action de Fools Crow a dépassé le strict cadre des réserves indiennes. Ainsi, avant qu'il ne quitte ce monde, il avait reçu la visite de Robert de Niro venu l'honorer ; une autre fois ce fut le chanteur country John Denver venu parler et chanter ; et, au moment de sa mort, le président républicain George Bush père a envoyé un message aux proches du vieux Saint-Homme. La nature de Fools Crow, son action dans la tribu, ont fait qu'il avait réussi à rapprocher séparément autour de lui des individualités, le mot est faible, très antagonistes. C'est aussi une forme du Pouvoir dont, dans ces pages, il est question. Thomas E. Mails, ethno-historien, - 1920-2001 - est l'auteur de très nombreux livres sur les traditions, les us et coutumes et les religions sioux, cheyennes, hopis, apaches, cherokees.

09/2022

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Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

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Théâtre

La cour de Téhéran ou Ne réveillez pas le chat qui dort. Pièce de théâtre sur l'Iran des Qâjâr, Edition bilingue français-persan

Une curiosité de la littérature française du XIXème siècle : une pièce de théâtre sur la Perse de l'époque Qâjâr. La Cour de Téhéran ou Ne réveillez pas le chat qui dort Pièce de théâtre sur l'Iran des Qâjâr Ouvrage bilingue français-persan et persan-français Auteur de la pièce : Etienne Gilbert Eugène de Sartiges Texte adjoint : Le Journal de Jules Richard Introduction, traductions et commentaires : Nader Nasiri-Moghaddam On suit ici pas à pas l'enquête littéraire pleine de rebondissements à laquelle s'est livré Nader Nassir-Moghaddam. Découvrant dans un numéro de la Revue des Deux-Mondes la pièce La Cour de Téhéran ou Ne réveillez pas le chat qui dort signée " Haçan Méhémet-Khan ", de toute évidence un pseudonyme, il se livre à toutes sortes d'hypothèses sur son auteur, ce qui le mène vers le premier enseignant du français à l'Ecole Polytechnique de Téhéran, Jules Richard. Celui-ci a écrit un journal intime, malheureusement perdu, et dont on ne possède plus que des fragments dans sa traduction en persan. Dans ce journal, Nasser Nasiri-Moghaddam trouve certaines similitudes avec le contenu de la pièce de théâtre. Persuadé d'avoir résolu l'énigme, il se rend à la Bibliothèque Sainte-Geneviève pour consulter à nouveau le tome VII de la Revue des Deux Mondes contenant la pièce, mais on lui remet par erreur le tome qui contient la table générale de ladite revue pour lé période de 1831 à 1874. Et là, surprise, il découvre que le véritable auteur de la pièce est Etienne Gilbert Eugène de Sartiges. La pièce est donnée en français, en édition commentée, et dans sa traduction en persan. Figure aussi dans l'ouvrage le fac-similé de son édition dans la Revue des Deux-Mondes. Nader Nassiri-Moghaddam complète la vision du lecteur sur l'époque, celle de Mohammad Shah Qâjâr (1783-1849), en lui donnant à lire dans sa traduction en persan, et dans sa version française reconstituée, le Journal de Jules Richard. L'introduction générale de l'ouvrage est aussi traduite en persan, La première partie du livre est consacrée aux textes en français et la seconde (à lire en sens inverse) aux textes en persan.

06/2019

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Beaux arts

Comment regarder le Japon

Nouvelle édition dans la collection Guides Hazan. Mieux comprendre la civilisation japonaise de la période protohistorique à la fin de la période d'Edo. Il présente les personnages importants, les écoles de pensée, le pouvoir et la vie politique, la religion, la vie quotidienne, le monde des morts et l'art funéraire. Si la civilisation japonaise fascine et inspire les Occidentaux, attirés par sa simplicité et son austérité comme par son exotisme et son excentricité, elle reste bien lointaine, encore mal connue. Cet ouvrage s'efforce de la faire mieux comprendre, au-delà des caractéristiques qui lui sont communément attribuées. Il couvre un champ chronologique qui s'étend de la période protohistorique jusqu'à la fin de la période d'Edo, marquée par l'ouverture des ports japonais à l'Occident. C'est l'art qui sert ici de fil conducteur, et permet d'approcher au plus près le Japon, dans une société qui a élevé certaines de ces oeuvres au rang de "trésor national" . La première partie, "Les personnages" , est consacrée aux vies de peintres, lettrés, moines ou figures légendaires, et permet d'aborder la mythologie et la naissance des nombreuses écoles de pensée. "Le pouvoir et la vie politique" met l'accent sur l'évolution historique du pays, évoquant les empereurs, guerriers ou chefs militaires et soulignant les déplacements géographiques du centre politico-administratif qui en découlèrent. La troisième partie présente les diffférents édifices sacrés, temples bouddhistes et sanctuaires shintoïstes. Dans "La vie quotidienne" , peintures, paravents et rouleaux illustrés, choisis pour rendre compte en particulier du développement de la ville d'Edo (la Tôkyô actuelle), mettent en évidence les lieux spécifiques de la nouvelle vie urbaine : théâtres, maisons de thé... , et différentes pratiques traditionnelles y sont décrites, comme la cérémonie du thé ou l'ikebana, "l'art d'arranger les fleurs" . Enfin, "Le monde des morts" permet d'aborder la période dite des "tertres anciens" , remarquable par son art funéraire. Au fil de la lecture, on découvrira les innombrables monuments et sites de la civilisation japonaise, temples, résidences aristocratiques et châteaux. Les "Annexes" comprennent une carte du Japon localisant sites et édifices cités, un glossaire, une présentation des musées conservant des collections d'art oriental, ainsi qu'une orientation bibliographique.

08/2018

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Beaux arts

Henri Matisse. Le laboratoire intérieur

Catalogue officiel de l'exposition Henri Matisse, le laboratoire intérieur du 2 décembre 2016 au 6 mars 2017 au musée des Beaux-Arts de Lyon. Une grande rétrospective consacrée à Henri Matisse (1869-1954) se tient au musée cet automne. Artiste reconnu pour ses peintures au chromatisme vibrant et éblouissant, Matisse s'est aussi adonné à la pratique du dessin, discipline quotidienne qui lui a permis de conquérir la plus grande liberté. L'exposition retrace, autour d'environ 250 oeuvres, l'épanouissement de son oeuvre dessiné autour de quelques séries : les académies, les dessins au pinceau fauves de 1905-1906, le travail du portrait dans les années 1910, les "Cinquante dessins" ingresques de 1919-1920, annonçant les odalisques de la période niçoise, les dessins au trait transparents de 1935-1937, aussitôt suivis de grands fusains longuement travaillés en 1938-1939, la "floraison" des Thèmes et Variations en 1941-1942 et les derniers dessins au pinceau monumentaux des années 1947-1952. Le travail de dessin de Matisse est cependant si étroitement lié à sa peinture, à sa sculpture, comme bien évidemment à sa pratique de graveur, qu'il ne saurait être regardé séparément. Il devance, prépare, accompagne et prolonge toutes les autres pratiques de Matisse. Autour de quelques motifs et de quelques figures de modèles, qui constituent autant de dossiers rythmant l'exposition, un certain nombre de peintures et de sculptures majeures sont ainsi mises en relation avec leur environnement dessiné ou gravé, comme elles le furent autrefois dans l'atelier. Le musée avait déjà présenté les oeuvres de Matisse conservées au Centre Pompidou lors de sa réouverture en 1998, et rend, par cette exposition, un nouvel hommage à l'artiste qui en 1941, subit une opération à Lyon. Matisse en ressortira "ressuscité" , riche d'une énergie nouvelle, comme en témoigne l'épanouissement de son oeuvre à venir. Particulièrement attaché à la ville, Henri Matisse donnera au musée des Beaux-Arts un ensemble de dessins de la série Thèmes et variations et de livres illustrés, qui complètent aujourd'hui, au sein des collections, deux peintures majeures (1946). Les liens de l'artiste avec Lyon seront présentés, en continuité de l'exposition, dans les collections modernes du musée. Coédition Editions Hazan/musée des Beaux-Arts de Lyon.

12/2016

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Beaux arts

Delacroix

Catalogue officiel de l'exposition Delacroix (1798-1863) au musée du Louvre du 29 mars au 23 juillet 2018. Depuis l'exposition mémorial de 1963 au musée du Louvre, Eugène Delacroix n'a jamais fait l'objet d'une telle exposition monographique. Organisée en 2018 à Paris par le musée du Louvre, puis à New York par le Metropolitan Museum of Art, cette rétrospective inédite rassemblera près de 200 oeuvres, en majorité des peintures, dont la plupart sont des chefs-d'oeuvre du peintre. Si les oeuvres et les activités de Delacroix sont connues, il reste encore beaucoup à comprendre sur la manière dont Delacroix a dirigé sa création. Il travaille un peu plus de quarante années (de 1821 à 1863), mais les peintures qui font sa célébrité ont pour la plupart été produites durant la première décennie. C'est le temps des coups d'éclat au Salon et des audacieuses lithographies romantiques. Souvent cité comme ancêtre des coloristes modernes, Delacroix décrit en réalité un parcours parfois peu compatible avec la seule lecture formaliste de l'histoire de l'art du XIXe siècle. Le présent projet adopte un point de vue volontairement synthétique et subjectif ; il propose une vision des motivations susceptibles d'avoir inspiré et dirigé l'activité picturale du peintre au fil de sa longue carrière, déclinée en trois grandes périodes. La première décennie est placée sous le signe de la rupture avec le système néoclassique, au profit d'un recentrement sur les possibilités expressives et narratives du médium pictural dans un contexte de crise de la peinture d'histoire traditionnelle ; la seconde partie cherche à évaluer l'impact du grand décor public, principale activité de Delacroix dans les années 1835-1855, dans sa peinture de chevalet où s'observe une tension entre le monumental et le décoratif ; enfin, les dernières années semblent dominées par une forte attraction pour le paysage, tempérée par un effort de synthèse personnelle rétrospective. Ces clés interprétatives permettent de proposer une classification renouvelée qui dépasse le simple regroupement par genres ainsi que le clivage romantique classique, et ménagent des effets de contrastes. Elles permettent enfin de placer la production picturale de Delacroix en résonnance avec les grands phénomènes artistiques de son temps : le romantisme certes, mais aussi le réalisme, les historicismes, l'éclectisme. Ce catalogue est une coédition Hazan/Editions du Musée du Louvre.

03/2018

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Compositeurs

Pierre Boulez sur incises

Pierre Boulez (1925-2016) a été l'une des figures majeures et l'une des plus actives de la musique après la Deuxième Guerre Mondiale. Compositeur et chef d'orchestre mondialement reconnu, fondateur de l'IRCAM et de l'Ensemble Intercontemporain en 1976, il fut aussi un penseur de la musique. sur Incises est l'une des dernières oeuvres de Boulez, l'apothéose de sa trajectoire créatrice. Ecrite entre 1996 et 1998, elle regroupe un instrumentarium original composé de trois pianos, trois harpes et trois percussions. Ce qui frappe dans cette oeuvre jubilatoire, outre sa sonorité si particulière, c'est son caractère rituel, emprunté aux musiques extra-européennes, et en l'occurrence ici, aux musiques de Centre-Afrique. La forme se déploie librement, en alternant les passages en temps mesuré, très rythmiques et très vifs, et en temps non mesuré, en forme d'improvisation avec des sonorités résonantes. La virtuosité d'écriture exige une extrême virtuosité de la part des instrumentistes, mais aussi un sens aigu de l'écoute pour équilibrer des timbres si différents. Le livre de Peter O'Hagan conduit le lecteur dans un double labyrinthe : celui de la forme et de la structuration de l'oeuvre, au fil d'une véritable enquête qui rend sa lecture passionnante. Mêlant des considérations plus générales à une approche analytique précise, l'ouvrage dévoile aussi bien l'organisation de la pièce que son contexte et montre, de façon lumineuse, les processus de composition de Boulez. L'auteur nous fait découvrir toutes les dimensions de cette pièce majeure, ainsi que ses significations multiples, tout en tissant de nombreux liens avec ses oeuvres antérieures et en faisant apparaître les principes compositionnels de Boulez. On découvre aussi le rapport essentiel du compositeur aux musiques africaines ou asiatiques, qu'il étudia en profondeur, et à des oeuvres modernes comme les Noces de Stravinsky ou la Sonate pour deux pianos et percussion de Bartók, dont la sonorité et l'esprit sont proches de sur Incises. Enfin, le livre relève l'importance de l'expérience électro-acoustique menée par Boulez à l'IRCAM, qui oriente l'écriture instrumentale et libère tout le potentiel résonant des instruments choisis. Beaucoup de documents inédits sont mis à la disposition du lecteur, qui trouvera là un guide idéal pour entrer dans ce chef-d'oeuvre exaltant de la musique moderne.

03/2021

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Histoire internationale

Tarana ou l'Amérique précolombienne un continent africain

Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain, comme Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) à la rencontre de l'Amérique publié en 1992 et L'Afrique, Enjeu d'Histoire, appartiennent à une même trilogie. Celle-ci porte principalement, et de propos délibéré, sur la planétarisation de la Terre, la mondialisation de l'Histoire, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques permanentes. Elles ont commencé à prendre forme dès la Préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains qui empruntent les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud Équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, sous nos yeux, des deux côtés de l'Océan, à travers la géographie historique encore omniprésente et l'onomastique des noms yoruba, mandeng, lebu wolof, bantu, namib, numides, méditerranéens, ghanawa, soninke, tunca, inca, kumashi, akan, de territoires et de populations ; la cartographie des réseaux portuaires utilisés, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial, parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mis à jour pour la première fois. La publication de la Révolution Ramakushi ou l'Archéologie linguistique et culturelle de la Préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'Humanité, dont les découvertes alimentent la trilogie nilo-transatlantique, constituait une invite à inventer non seulement la Préhistoire ou l'Antiquité, mais " une nouvelle Histoire ", libérée des préoccupations et des dérives idéologiques qui l'obscurcissent. Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain renouvelle et refonde par ses découvertes un chapitre important de l'Histoire. Il marque une rupture définitive avec un américanisme qui a longtemps récusé ses origines véritables, du fait des enjeux que porte son histoire, depuis la conquête à partir de la fin du XVIe siècle des terres d'Outre-Atlantique par les nations et les migrations européennes. Ceci dit, cet ouvrage relève dans les faits et les intentions, par-delà les remises en question et la refondation qu'il suggère, d'une approche qui, d'un point de vue de l'histoire comme science, convie au seul débat de rigueur.

03/2010

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Art du XXe siècle

Boriss Taslitzky (1911-2005). L'art en prise avec son temps

A la fois témoin et acteur des grands bouleversements de son temps, Taslitzky déclare que toute sa vie avait été marquée par la guerre. Conscient de sa responsabilité d'homme et d'artiste, Taslitzky se réclame de la grande tradition des peintres d'histoire et défend un "réalisme à contenu social" qui se doit de témoigner. Cette pmonographie d'envergure évoque surtout l'artiste "engagé" , ou "concerné" , à travers non seulement ses grandes compositions consacrées aux causes politiques de sa génération, dans la lignée de la peinture d'histoire davidienne, mais aussi ses autoportraits et portraits, ses paysages ou ses natures mortes. Le propos se concentre sur les oeuvres des années 1930-1970 et s'articule autour de quelques séquences thématiques et chronologiques fortes, comme les dessins réalisés à Buchenwald en 1944-1945, les immenses tableaux inspirés à la Libération par les épreuves de la guerre, les représentations du travail industriel et des luttes syndicales à la fin des années 1940, les réactions à la guerre du Vietnam en 1951, le reportage réalisé en Algérie en 1952 ou encore la série de 63 dessins à l'encre qui fixent, de 1965 à 1972, les banlieues populaires du nord-est parisien en pleine mutation.

03/2022

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Histoire de l'art

Le réalisme. "Pourquoi réalisme il y a"

LE LIVRE Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets "ordinaires" (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux Etats-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. L'AUTEUR Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Editions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux xIxe et xxe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du xIxe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021).

04/2024

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Supports pédagogiques

L'art et son temps. 4 jeux de 30 cartes

4 jeux de 30 oeuvres cartes (format A5) constituant un répertoire visuel d'oeuvres de référence et éclairant l'oeuvre poster. Supports d'activités de groupe, elles peuvent également être utilisées par l'élève seul en prolongement des travaux en classe. Au verso de chaque carte se trouve une question qui s'offre comme une ouverture, une incitation à l'observation ou à l'imagination. Cette question, qui ne nécessite aucune recherche complémentaire, peut inviter à une activité autonome avec une consigne simple ou constituer un prolongement pour le cahier personnel d'histoire des arts. Carte 1 - Anonyme Livre des morts de Neferoubenef, la pesée du coeur Vers 1400 av. J.-C. Carte 2 - Anonyme Palette de scribe au nom de Rennefer, Vers 1500-1300 av. J.-C. Carte 3 - Anonyme Fragment des Annales de Thoutmosis III 1479-1425 av. J.-C. Carte 4 - Anonyme Aphrodite dite "Vénus d'Arles" Quatrième quart du Ier siècle av J.C. Carte 5 - Anonyme Aphrodite de type "Vénus Genitrix" Fin Ier siècle ap J.C - début IIème siècle ap J.C. Carte 6 - Jean-Baptiste MAUZAISSE Le Temps montrant les ruines qu'il amène et les chefs- d'oeuvre qu'il laisse ensuite découvrir 1821. Carte 7 - Anonyme Suaire de Saint- Josse 961. Carte 8 - Anonyme Lampe au nom du sultan Nasir al-Din Hasan 1347-1361. Carte 9 - Anonyme Pyxide d'al-Mughira 968. Carte 10 - France, Auvergne La Vierge et l'Enfant (Vierge en majesté) Milieu du XIIe siècle. Carte 11 - Italie, Latium ou Ombrie La Descente de croix (comprenant quatre figures d'un groupe plus nombreux à l'origine) Second quart du XIIIe siècle. Carte 12  - Pierre Lescot (architecte) et Jean Goujon (sculpteur), Détail des bas-reliefs du rez-de-chaussée de l'avant-corps central de la façade Renaissance de la cour Carrée du palais du Louvre, 1546-1555. Carte 13 - Pierre LESCOT (architecte) et Jean GOUJON (sculpteur) Détail de l'avant-corps méridional de l'attique de la façade Renaissance de la cour Carrée du palais du Louvre 1546-1555. Carte 14 - Pierre LESCOT (architecte) et Jean GOUJON (sculpteur) Détail de l'avant-corps central de la façade Renaissance de la cour Carrée du palais du Louvre 1546-1555. Carte 15 - Michelangelo MERISI, dit CARAVAGE La Diseuse de bonne aventure Vers 1595-1598. Carte 16 - Frans HALS La Bohémienne Vers 1626. Carte 17 - Georges de LA TOUR L'Adoration des bergers Après 1640. Carte 18 - Samuel VAN HOOGSTRATEN Vue d'intérieur ou Les Pantoufles 1658. Carte 19 - Johannes VERMEER L'Astronome, ou plutôt L'Astrologue 1668. Carte 20 - Pieter DE HOOCH Femme préparant des légumes dans la pièce arrière d'une maison hollandaise Vers 1657. Carte 21 - Charles- Nicolas DODIN, Jean- Claude DUPLESSIS Pot- pourri vaisseau de la Manufacture de Sèvres Vers 1760. Carte 22 - Etienne- Maurice FALCONET La Musique Vers 1752. Carte 23 - Jean- Antoine HOUDON Denis Diderot, (1713 -1784), écrivain 1771. Carte 24 - Théodore GERICAULT Homme vu de dos ; étude pour "Le Radeau de la Méduse" Vers 1818-1819. Carte 25 - Eugène DELACROIX Le 28 juillet : la Liberté guidant le peuple 1831. Carte 26 - Nicolas POUSSIN L'Hiver ou Le Déluge 1660-1664. Carte 27 - Jacques-Louis DAVID Monsieur Charles-Pierre Pécoul 1784. Carte 28 - Rafaello SANTI, dit RAPHAEL Portrait de Baldassare Castiglione 1514-1515. Carte 29 - Hans HOLBEIN dit le jeune Le Portrait de William Warham, archevêque de Canterbury 1527. Carte 30 - Quentin METSYS Le Peseur d'or et sa femme 1514.

05/2013