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Floyd Gottfredson

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Théâtre

Amiral Guinée. Edition bilingue français-anglais

La pièce de théâtre Admiral Guinea met en scène un affrontement entre quatre personnages : le capitaine Gaunt, surnommé "Amiral Guinée", ancien commandant d'un vaisseau négrier, bourrelé de remords après une vie de marchand d'esclaves qui a causé la mort de son épouse bien aimée, Hester, consumée par la vile conduite de son mari ; Aréthuse Gaunt, sa fille ; Christopher French, dit Kit, jeune boucanier qui a décidé d'abandonner son existence de pirate et de prendre le droit chemin pour épouser Aréthuse ; Pew, un des personnages de l'Ile au trésor, devenu aveugle, ici ancien maître d'équipage du capitaine Gaunt, qui va semer le désordre en entraînant le jeune Kit, à qui le capitaine Gaunt a refusé la main d'Aréthuse, dans une entreprise insensée qui causera bien des quiproquos et se terminera par la mort du méchant. Un cinquième personnage, en retrait, est Mme Drake, patronne de l'Amiral Benbow, une auberge qui apparaît aussi dans l'île au trésor. Ecrite dans une forme littéraire, la pièce contient une intrigue bien menée, de beaux morceaux de bravoure, et campe un personnage haut en couleurs, l'affreux Pew, un pittoresque forban, qui fi nit par être plus attachant que l'amiral Guinée, devenu d'une piété rigide. En préambule à la pièce de théâtre Amiral Guinée / Admiral Guinea, est présenté un texte de Lloyd Osbourne (beau-fils de Stevenson), extrait de son livre, An Intimate Portrait of R L S by his Stepson (1924), qui décrit l'esprit dans lequel fut écrite la pièce en 1884.

10/2018

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Littérature étrangère

Le fond du port

Dedalus du Lower East Side, Joseph Mitchell a su peindre les rues du vieux Manhattan comme retranscrire la drôlerie désespérée de sublimes anonymes bringuebalant l'Histoire dont ils sont les héritiers. Chacun de ses caractères entonne tour à tour son aria : le patron d'un restaurant, le marin-pêcheur, l'ostréiculteur, le prêcheur composent l'oratorio d'une cité en perpétuel mouvement. La déambulation hasardeuse de l'arpenteur urbain est à l'image de ses digressions fulgurantes : imbriquées les unes dans les autres comme les blocks aux quartiers. Quand en 1960 paraît Le Fond du port, Joseph Mitchell a cinquante et un ans. Soutier du journalisme, il est devenu un auteur littéraire à part entière. L'attention au détail, le sens de la construction, la minutie obsessionnelle, il avait élevé le reportage au rang d'art et mêlé fiction et réalité avec une maestria inégalée. Inoubliable volume, Le Fond du port, tient autant de la chronique d'un temps révolu que de la collection littéraire, au sens d'un inventaire cabossé par la poésie des rues et des noms, Fulton Street, Louie Morino, M. Hunter comme autant de notes d'un blues du macadam. "Voilà ce qu'aurait pu écrire Borges s'il avait été originaire de New York." Martin Amis ‘‘Les autres livres de Joseph Mitchell – Le Merveilleux Saloon de McSorley, Old Mr. Flood, Le Secret de Joe Gould – sont superbes, mais ils sont au Fond du port ce que Tom Sawyer et Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur sont à Huckleberry Finn.'' Janet Malcolm

10/2017

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Littérature anglo-saxonne

L'appel de la terre sauvage

Lily Barton, l'arrière-petite-fille d'un légendaire pêcheur de perles, retourne chaque année à Broome, en Australie, pour renouer avec ses racines. Quand elle réussit à convaincre sa fille Sami, trente ans, de l'accompagner dans l'outback, Lily se dit que l'occasion leur est enfin donnée d'aplanir leurs différends... La suite du best-seller Perles de Lune, qui paraît simultanément chez Archipoche, par Di Morrissey, la reine australienne du roman d'évasion. Par la reine australienne du roman d'évasion aux 3, 5 millions d'exemplaires vendus Depuis que Lily Barton a appris que son arrière-grand-père n'était autre que le légendaire pêcheur de perles John Tyndall (épisode relaté dans Perles de lune), elle se rend chaque année dans le comté de Broome, au nord-ouest de l'Australie, afin de renouer avec ses racines. Aujourd'hui, elle n'est pas seule à effectuer le pèlerinage. Elle a enfin convaincu sa fille Sami, 30 ans, de l'accompagner. Mais celle-ci est bien plus réservée à l'idée de retrouver la trace de ses ancêtres dans l'outback australien. Une fois réunies, mère et fille parviendront-elles à se réconcilier malgré les désaccords qui les ont éloignées au fil du temps ? Lorsqu'elles se retrouvent mêlées malgré elles à la mort mystérieuse d'un touriste, mère et fille doivent apprendre à dépasser leurs différends. Et qui sait, grâce au passé, renouer leurs liens ? En 2017, elle s'est vu décerner le prestigieux Lloyd O'Neil Award pour l'ensemble de son oeuvre

02/2024

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Architectes

Bernard Guillouët. Une vie d'architecture

Bernard Guillouët (1929-2022) est né à Auray en Bretagne. Il suit des études d'architecture aux Beaux-Arts de Paris et à l'Institut d'urbanisme de l'université de Paris. Diplômé en 1961, il ouvre un cabinet à Vannes en 1963 et le transfère à Arradon en 1996. Il est membre du corps des architectes-conseils de l'Etat. Ses réalisations se situent essentiellement dans le Morbihan et dans la Sarthe et concernent tant le secteur privé que public. Parmi ces dernières on peut citer L'Orientis à Lorient (gare) ou dans le domaine de l'habitat social, de nombreux projets remarqués pour leur qualité, tel l'ensemble résidentiel Avel Mor à Cliscouët, Vannes, pour lequel il est lauréat du Palmarès national de l'habitat. On lui doit également le bâtiment des Archives départementales du Morbihan à Vannes, construit entre 1990 et 1993. Mais c'est aussi pour ses villas tout autour du golfe du Morbihan que Guillouët reste comme un grand nom de l'architecture contemporaine, qui suscite respect et admiration chez ses pairs et parmi les amateurs. De facture moderne, aux lignes marquées, parfois avec toit-terrasse, fondues dans le paysage, elles font penser à d'autres grands noms du XXe siècle, tel Franck Lloyd Wright. Ce beau-livre, le premier à être consacré à Bernard Guillouët architecte, traverse, illustre et commente toute sa production, au fil d'archives et de photographies très nombreuses. Avec une chronologie synthétique de l'ensemble de ses réalisations à la fin.

04/2024

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Littérature française

Milwaukee blues

Depuis qu'il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant " Je ne peux plus respirer ". Jamais il n'aurait dû appeler le numéro d'urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d'un policier. Le meurtre de George Floyd en mai 2020 a inspiré à Louis-Philippe Dalembert l'écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c'est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett – comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 –, qu'il va mettre en scène, la vie d'un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir. Son ancienne institutrice et ses amis d'enfance se souviennent d'un bon petit élevé seul par une mère très pieuse, et qui filait droit, tout à sa passion pour le ballon ovale. Plus tard, son coach à l'université où il a obtenu une bourse, de même que sa fiancée de l'époque, sont frappés par le manque d'assurance de ce grand garçon timide, pourtant devenu la star du campus. Tout lui sourit, jusqu'à un accident qui l'immobilise quelques mois... Son coach, qui le traite comme un fils, lui conseille de redoubler, mais Emmett préfère tenter la Draft, la sélection par une franchise professionnelle. L'échec fait alors basculer son destin, et c'est un homme voué à collectionner les petits boulots, toujours harassé, qui des années plus tard reviendra dans sa ville natale, jusqu'au drame sur lequel s'ouvre le roman. La force de ce livre, c'est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d'un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l'humour qui lui sont coutumiers, l'écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l'ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.

08/2021

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Littérature française

Edie, la danse d'Icare

Le récit (entre roman, épopée et document...) de la vie d'Edie Sedgwick, égérie de la contreculture américaine des années 60. Ce récit raconte l'épopée, courte et dense, de la vie d'Edie Sedgwick, connue comme égérie d'AndyWarhol, compagne de Bob Dylan, mannequin de Vogue et Life... Elle a joué dans de nombreux films de Warhol, est la vedette du film culte Ciao ! Manhattan (de John Palmer et David Weisman) paru en 1972 - après sa mort. Elle a été la reine des nuits new yorkaises, princesse de la factory, vivant de drogue, de sexe et d'éclats divers, n'ayant de cesse de brûler...Elle a été chantée par leVelvet Ungerground, Patti Smith, Lloyd Cole, Etienne Daho, Alizée et les groupesThe Cult et Dramarama...Plusieurs biographies lui on été consacrées (la principale, écrite par Jean Stein, a été traduite en français et publié par Bourgois en 1987). Edie est née en 1943 à Santa Barbara en Californie d'Alice Delano De Forest et de Francis Minturn Sedgwick, propriétaire d'un ranch, souffrant d'épisodes aigus de psychose maniaco-dépressive. Cette grande famille respectable du sud des Etats - Unis s'enrichit d'un coup grâce à la découverte de pétrole sur leurs terres. Edie a eu 7 frères et soeurs, et vécut une enfance coupée dumonde réel. Littéralement " possédé " par Fuzzy, père tout puissant qui tyranise sa famille, Edie, anorexique, qui sera suivie dès son plus jeune âge par des psychiatres, verra l'un de ses frères se suicider, un autre mourir d'un accident de moto, sa mère s'étioler sous ses yeux... Elle mourra à l'âge de 28 ans, d'une overdose de barbituriques...

09/2013

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Littérature française

Outlaws

Colorado, 1860 James Lloyd est un trappeur, autant dire une espèce en voie de disparition dans un Nouveau Monde où s'achève la conquête de l'Ouest. Criblé de dettes et directement menacé par les nouvelles lois fédérales destinées à réguler son activité, il n'a d'autre choix que d'accepter la surprenante proposition du shérif Philips. Pour sauver sa peau, James endosse le rôle du chasseur de primes et se lance sur les traces du tristement fameux gang Morrison. On raconte que ces hors-la-loi de la pire espèce ne reculent devant aucune bassesse lorsqu'ils attaquent diligences et convois. Les approcher sans éveiller leurs soupçons n'est pas une mince affaire et James se voit contraint de se faire passer pour un fuyard. Proposant de guider le gang à travers les Rocheuses pour leur éviter les ennuis, il découvre très vite que Philips est loin de lui avoir dit toute la vérité. Si Morrison et ses hommes sont bel et bien des voleurs, ils ne sont pas pour autant les monstres que l'on se plait à décrire dans les saloons. Petit à petit, James se retrouve happé par cette drôle de famille où il se sent plus à sa place que nulle part ailleurs. Du moins jusqu'à ce que la vérité sur son double jeu éclate au grand jour. Rattrapé par le passé et confronté à un futur plus qu'incertain, l'heure des choix sonne pour James. Même s'il n'a plus la moindre envie de livrer le troublant Nathaniel Morrison à son ennemi de toujours, le shérif Philips les attend au tournant.

02/2023

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Histoire de France

1918. L'étrange victoire

L'issue de la première guerre mondiale est connue de tous et pourtant, en avançant avec les doutes, les peurs et les tâtonnements des contemporains, Jean-Yves Le Naour relate une année à suspens. Il ravive de sa plume romancée le cours d'une année cahotique qui conduit à l'étrange victoire des Alliés. Au printemps 1918, par trois fois – en mars, avril et mai –, Français et Britanniques ont le sentiment de frôler la défaite. On a l'impression de rejouer septembre 1914 ! On se bat sur la Marne et Paris, bombardé, est en proie à la panique. De tous côtés, les fronts se resserrent : depuis mars 1918, la paix signée avec la Russie bolchevique libère 1 million de soldats allemands sur l'ouest. Une course contre la montre s'engage avec un unique objectif : tenir. En 1918, rien n'était écrit et l'Allemagne pouvait encore l'emporter ! Fidèle aux précédents volumes, ce dernier opus dévoile les coulisses politiques et la cuisine des états-majors en s'appuyant sur des sources inédites : les rivalités entre Pétain, Foch et le Britannique Douglas Haig, les guerres d'ego qui ont paralysé la situation au point de compromettre la défense nationale. Fait nouveau, par rapport à 1914-1917, les militaires sont désormais sous la coupe de Clemenceau et de Lloyd George. "Le Tigre" caresse même le rêve de prendre lui-même le commandement unique du front occidental avant de le faire déléguer à Foch qui déclenche l'offensive finale qui jettera à bas les EMpires centraux. Passant d'un front à l'autre, Jean-Yves Le Naour nous entraîne jusqu'à la victoire en trompe l'oeil, la joie de la paix étant lourde des guerres futures.

10/2016

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Cinéma

Retour vers le futur. Toute l'histoire d'une saga culte

Nom de Zeus ! Voici enfin votre chance de replonger dans le passé pour retrouver Doc, Marty et l'une des trilogies cinématographiques les plus appréciées de tous les temps. Peu de films ont eu un impact aussi important sur la culture populaire que les trois Retour vers le futur. Qui n'a jamais rêvé de conduire la DeLorean ou de surfer dans les airs sur un skateboard ? Ce sont toutes les coulisses de ce phénomène que ce livre inédit et officiel vous invite à découvrir. Du premier casting à la création de scènes mythiques (comme la Féerie dansante des sirènes ou la course-poursuite en hoverboard), des long-métrages jusqu'au dessin animé, vous allez tout savoir sur les dessous de cette saga culte. En plus de photos de tournage jamais vues auparavant, de dessins préparatoires et de storyboards, ce volume contient aussi des entretiens exclusifs avec les principaux acteurs et techniciens, dont Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Robert Zemeckis, Bob Gale, Steven Spielberg, Frank Marshall, Kathleen Kennedy... Ecrit par Michael Klastorin, chargé de communication sur les deuxième et troisième films, et Randal Atamaniuk, expert de la trilogie, ce recueil dévoile encore un grand nombre de trésors provenant des archives d'Universal Pictures ainsi qu'une kyrielle de fac-similés détachables. Fun, érudit et collector, c'est l'ouvrage que tous les fans passés, présents et futurs attendaient ! INCLUS : - La couverture du roman de George McFly - Le poster des Dents de la mer 19 - Le tract " Sauvez l'horloge de l'hôtel de ville ! " - Un lenticulaire de la photo de famille de Marty - Le schéma original du convecteur temporel de Doc - La photo vintage de Marty et Doc tirée du troisième film - Un dollar illustré par le visage de Biff Tannen Et bien d'autres !

11/2020

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Histoire du protestantisme

Revue d'Histoire du Protestantisme N° 3/2023 : Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900)

SOMMAIRE - Articles - Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900) - P. HARISMENDY, "Le gouvernement des Eglises dans l'Europe protestante au XIXe siècle : un moyen efficace d'arbitrer les dilemmes ? " - Le monopole réagencé des Eglises-Peuple - E. SIDENVALL, "Un luthéranisme en transition : Suède, 1840-1900" ; P. MARKKOLA, "Le luthéranisme en Finlande : entre religion d'Etat et Eglise du Peuple" ; S. BARAL, "Devenir italienne : l'Eglise évangélique vaudoise de la Restauration à la Belle Epoque" - Acteurs et dramaturgie de la scène ecclésiologique - M. FRIEDRICH, "Power, Institutions and Factions in German Protestantism" ; B. REYMOND, "Déchirures ecclésiastiques dans le Canton de Vaud au XIXe siècle" ; T. -E. KRIJGER, "The Reformation that Failed to Occur : Liberal Protestantism as an Organised Movement in the Netherlands (c. 1860 - c. 1920)" - Libertés religieuses et incidences organisationnelles - K. E. LARSEN, "Freedom of Religion but with Exceptions. Opportunities and Difficulties for non-Lutherans in Denmark, 1840-1900" ; S. SCHOLL, "Sortir du calvinisme d'Etat au XIXe siècle : les clivages genevois" ; G. LLOYD, "Forces et faiblesses du protestantisme gallois (1840-1900)" ; H. LANUSSE-CAZALE, "Le contrôle de la chaire par les institutions représentatives dans les Eglises protestantes du Sud aquitain (vers 1840 - vers 1905)" - Par où se réajustent les normes - J. BECKER, "Hiérarchie et obéissance dans les missions protestantes allemandes au XIXe siècle : le cas de la Mission de Bâle en Inde (1830-1870)" ; C. GROSSE, "Une polémique en sourdine : l'introduction d'une liturgie funèbre dans les Eglises réformées francophones au XIXe siècle" ; P. -Y. KIRSCHLEGER, "Les évangéliques de Provence et Bas-Languedoc, pionniers de la réorganisation synodale en France (1879-1896)" ; M. MAZET, "Les débats dans les synodes réformés particuliers des 17e, 18e et 19e circonscriptions (Basse Ardèche, Haute Ardèche - Haute Loire et Drôme) entre 1879 et 1905" - Assemblée Générale - I. SABATIER, "Rapport moral annuel pour l'année 2022" - Comptes rendus.

07/2023

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Littérature française

Georges Carpentier. L'incroyable destin d'un boxeur devenu star

Le boxeur Georges Carpentier fut la première superstar du sport français et une des vedettes les plus populaires du siècle dernier. Né en 1894 dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le "gosse" embrasse la carrière de pugiliste à 14 ans. Grandissant au rythme de combats effrénés, à la veille de la Grande Guerre, il terrasse les ténors des rings de la vieille Angleterre, s'adjuge quatre titres de champion d'Europe, devenant ainsi le "vengeur de Waterloo". Statufié à 18 ans, le prodige à la "gueule d'ange" s'engage en 1914 dans l'aviation et devient un héros du ciel de Verdun. Les Années folles marquent son retour. Couronné champion du monde, il affronte le 2 juillet 1921 à Jersey City, devant plus de 80 000 spectateurs, le redoutable Américain Jack Dempsey. Dans un spectacle sans précédent et un combat exprimant les rancoeurs et les inquiétudes de l'après-guerre, le grand Georges fait vibrer toute la France à l'unisson. Adulé aussi de l'autre côté de l'Atlantique où Hollywood lui fait les yeux doux, l'idole devient désormais le Frenchman le plus célèbre d'Amérique... En ressuscitant Georges Carpentier, cette première biographie historique suit pas à pas sa vie trépidante. Ce formidable voyage dans l'Europe et les Etats-Unis du XXe siècle invite le lecteur dans les coulisses du monde âpre de la boxe et à la rencontre des célébrités d'hier. Maurice Chevalier, Fréhel, Colette, Tristan Bernard, Maurice Maeterlinck, Roland Garros, George Bernard Shaw, François Mauriac, George Gershwin, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks Sr, Mary Pickford, Ernest Hemingway, Hô Chi Minh, Greta Garbo, David Lloyd George, Winston Churchill, le prince de Galles, les monarques George V et Alphonse XIII... Innombrables sont les notoriétés à avoir côtoyé le Français et à s'être émerveillées devant ses "exploits".

06/2021

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Cinéma

Meryl Streep

Meryl Streep (née en 1949) est une actrice incontournable du cinéma d'outre-Atlantique. Connue et consacrée, elle détient notamment le record actuel de nominations aux oscars et s'est vue remettre, en 1983 et en 2012, l'oscar de la meilleure actrice pour ses interprétations emblématiques d'une immigrée polonaise hantée par la guerre dans Le Choix de Sophie (1981) d'Alan J Pakula et de Margaret Thatcher dans La Dame de fer (2012) de Phyllida Lloyd. Elle s'est, par ailleurs, fait remarquer dans des films appartenant aujourd'hui à la catégorie des oeuvres dites "classiques" telles que Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, Sur la Route de Madison (1995) de Clint Eastwood ou encore, plus récemment, The Hours (2002) de Stephen Daldry. Karina Longworth travaille comme critique de films et journaliste à Los Angeles. Auteur d'une monographie consacrée à George Lucas et d'un ouvrage sur Al Pacino dans la collection Anatomie d'un acteur, elle collabore régulièrement à différents magazines et périodiques, notamment LA Weekly, Village Voice, Vanity Fair, The Guardian et Slate. La collection Anatomie d'un acteur étudie en profondeur le parcours de grands acteurs du cinéma mondial, en offrant une analyse des dix rôles les plus importants de leur carrière. Les auteurs de cette collection s'attachent à comprendre pourquoi et comment ces comédiens sont devenus quelques-unes des figures les plus respectées et influentes du monde du cinéma. Organisé autour de dix interprétations majeures, chaque ouvrage richement illustré- photographies de tournage, de plateau ou séquences issues des films - dresse le portrait d'un jeu d'acteur et pointe le génie de ces monuments du septième art. Cette collection novatrice sur les plus grands comédiens est destinée aussi bien aux étudiants en cinéma qu'aux passionnés et aux acteurs en herbe.

03/2014

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Littérature française

Le roi, Donald Duck et les vacances du dessinateur

Ce roman est, au sens exact, un "cinéroman" car il mêle deux genres : primo, un roman proprement dit avec son intrigue et ses héros célèbres (Hergé, le père de Tintin, et le roi des Belges, Léopold ; mais, secundo, ce roman raconte le tournage d'un film dont les deux héros, précisément, jouent leur propre rôle. C'est dire que ce "cinéroman" se veut - et est - drolatique, fantaisiste et s'inscrit dans la grande tradition de la fable, de la farce - et, disons-le, du surréalisme le plus délirant. Reprenons : Léopold, le roi des Belges, et Hergé, le père de Tintin, se rencontrent au bord du Lac Léman, en Juillet 1948. En vérité, ils ne sont pas là par hasard : l'un (le roi) est en exil et l'autre (le dessinateur) soigne sa dépression. Ils se confient l'un à l'autre, se racontent leurs vies, et s'efforcent de ne pas trop s'ennuyer dans ce décor de carte postale. Car cette Suisse est un personnage à part entière de ce roman. Un personnage opulent, alpestre, plein de vaches et de chocolats... Mais attention : cette Suisse est, ici, le décor d'un film qui est en train de se tourner et dans le lequel, outre Léopold et Tintin, figurent Donald Duck, Humphrey Bogart, Ava Gardner ou Harold Lloyd. Sommes-nous au cinéma ? Dans un roman ? Dans un "Cinéroman" ? Nul ne sait en vérité. Mais chacun s'abandonne avec plaisir à un délire où l'histoire de Hollywood se mêle à celle de la bande dessinée, où les chagrins réels entrent en composition avec leurs reflets sur la pellicule, où la Grande Histoire se confond avec la toute petite - pour le plus grand bonheur du spectateur-lecteur

01/2018

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 11 : Supplément, errata et addenda aux tomes I à X (1862-1898)

Ce onzième et dernier tome complète la publication de la Correspondance de Mallarmé. Le tome X s'était terminé sur la mort du poète. Ce tome XI contient trois éléments : une centaine de lettres qui s'ajoutent aux suppléments déjà publiés dans les tomes II à V, des corrections et des précisions complémentaires et un index général des onze volumes. Ces dernières lettres, tel un florilège fait par le hasard, constituent comme un microcosme de la Correspondance dans son ensemble, illuminant des aspects essentiels de la vie, de la pensée et de l'oeuvre de Mallarmé. Les précisions complémentaires concernent en grande partie sa bibliothèque personnelle. Une Table des destinataires qui manquait au tome 1er a été ajoutée. De nombreuses réponses inédites aux lettres de Mallarmé sont reproduites. Les lecteurs de la Correspondance disposaient déjà d'importants éléments permettant de récupérer les données contenues dans chaque volume. Un index général restait cependant indispensable : c'est ce qui est offert ici. Il contient les noms propres, les noms de lieux, les titres d'ouvrages, de tableaux, de poèmes et d'articles séparés. Cet index est disposé en une seule liste rigoureusement alphabétique ; la typographie distingue les différentes catégories. Mais certains classements analytiques ont été adoptés, notamment pour Mallarmé lui-même, pour ses écrits et pour les ouvrages et articles sur lui, ainsi que pour Paris et Londres, sous des rubriques appropriées. Ce tome apporte ainsi, outre une dernière gerbe de lettres, un instrument de travail qui permettra de récupérer rapidement les renseignements recueillis dans la Correspondance, tant sur Mallarmé lui-même que sur la vie artistique, musicale, théâtrale et, surtout, littéraire de son époque. Ainsi s'achève cette entreprise inaugurée en 1959 par le très regretté Henri Mondor, avec la collaboration de Jean-Pierre Richard, et continuée, à partir du tome II, par les seuls soins de Lloyd James Austin, professeur honoraire à l'université de Cambridge, Fellow of the British Academy et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

03/1985

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Littérature étrangère

Street Life

« Au cours de mon temps, j'ai visité et j'ai traîné dans chaque quartier parmi les centaines de quartiers dont cette ville est faite, et par ville, j'entends la ville entière – Manhattan, Brooklyn, le Bronx, Queens et Richmond. » Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l'âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley's Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould's Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster ...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire. Le livre qui paraît en novembre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : Street Life, Dans le bras d'eau, Par les passés, Note de l'auteur. Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son œuvre antérieure, établi le projet. Là s'invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d'énumérations, de gonflements, d'errance dans la ville et la mémoire de l'écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d'écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce. Une postface du traducteur François Tizon, situant ces récits dans l'œuvre de Mitchell, complète l'ouvrage.

11/2016

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Autres philosophes

Thoreau, yogi des bois

En 1844, un jeune diplômé d'Harvard de 28 ans décide de se retirer deux ans dans les bois, au bord d'un étang nommé " Walden ", au coeur du Massachussetts, avec dans ses bagages Homère et la "Bhagavad Gita". Il construit une cabane, arpente, hume, contemple, médite, plonge corps et âme dans la vie " sauvage ", goûte à une existence sobre mais emplie de joie, à l'écart de la société, des mondanités, de l'urbanisation et de l'industrialisation galopantes. Ce jeune disciple et ami de Ralph Waldo Emerson, yogi en herbe, précurseur de la cause écologique et de la désobéissance civile, s'appelle Henry David Thoreau. Vivant au rythme et à l'écoute de la forêt, il ne fait bientôt plus qu'un avec la trame vibrante de la Nature, avec le Yoga, qui signifie union, résonnance avec la Vie universelle dans tous ses aspects. Sentinelle lucide d'un monde en pleine mutation, Thoreau a d'abord marqué les esprits de Gandhi, Romain Rolland, Jean Giono, Léon Tolstoï, Ernest Hemingway, Jim Harrisson, Kenneth White, Martin Luther King, Nelson Mandela, l'architecte Franck Lloyd Wright ou encore les naturalistes John Burroughs et John Muir avant de devenir, un siècle et demi plus tard, l'icône des écologistes, des zadistes, des végétariens et autres défenseurs du vivant tels que Vandana Shiva ou le groupe Extinction Rebellion. On connaît le Thoreau philosophe des bois, mais que sait-on du Thoreau yogi des bois ? En quoi la philosophie de Thoreau nous permet de penser ensemble et donc de relier le vivant dont nous faisons partie au yoga et à la méditation ? En quoi Thoreau nous permet d'expérimenter et de penser un nouveau rapport au monde et à soi ? Et si Thoreau était un précurseur de l'écospiritualité ? Grâce aux magnifiques illustrations originales d'Emilie Poggi et à la langue poétique et percutante de Colette Poggi, nous sommes transportés du côté de Walden, entre promenade philosophique et méditation sauvage, et les influences de la philosophie indienne.

11/2023

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Football

50 stars du football féminin

Toutes les stars du foot déminin avant la Coupe du monde 2023 et les JO 2024. Depuis qu'April Heinrichs, capitaine des Etats-Unis, a soulevé le premier trophée mondial du foot déminin en 1991, le chemin parcouru est considérable. De 12 équipes, la Coupe du monde est passée à 32 pour l'édition 2023. Des stars ont émergé comme l'Américaine Carli Lloyd, héroïne d'une finale mémorable en 2015 (Etats-Unis - Japon, 5-2). Les Américaines Abby Wambach ou Mia Hamm, la Japonaise Homare Sawa, la Norvégienne Hege Riise, l'Allemande Brigitte Printz, la Brésilienne Marta ou la Chinoise Sun Wen ont écrit l'histoire du football féminin devenu discipline olympique depuis 1996. Qualifiée pour la première fois pour la Coupe du monde en 2003, la France a découvert ses nouveaux porte-drapeaux avec Marinette Pichon ou Corinne Diacre. Mais c'est vraiment en 2019 que tout a basculé. Suivi par plus d'un milliard de téléspectateurs en audience cumulée, avec plus d'un million de billets vendus et des records d'audiences télé, en France notamment, (12 millions de téléspectateurs pour le match France - Brésil), la Coupe du monde en France a projeté le football féminin dans une autre dimension. L'Américaine Alex Morgan, championne du monde suivie par plusieurs millions de supporters sur les réseaux sociaux, est une star de la pub et des médias, Megan Rapinoe, sa compatriote, est devenue une égérie politique dont la voix porte, alors qu'en France Amandine Henry, capitaine des Bleues en 2019, s'est taillée une belle popularité. En quelques années, le football est devenu le sport collectif numéro 1 chez les femmes, en progression constante. Les records d'affluences sont battus régulièrement dans les championnats nationaux et la finale de l'Euro 2022 entre l'Angleterre et l'Allemagne suivie par 87. 192 spectateurs à Wembley est devenue le match de l'Euro le plus suivi dans un stade, hommes et femmes confondus. L'enchaînement de la Coupe du monde 2023 en Australie-Nouvelle-Zélande et des Jeux Olympiques ne devrait qu'accentuer un phénomène irréversible. Elles le méritent.

06/2023

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Poches Littérature internation

La sagesse dans le sang

Petit-fils d’un évangéliste qui parcourait le Tennessee « portant Jésus dans la cervelle comme un aiguillon », Hazel Mates a résolu de devenir, comme son grand-père, un prêcheur ambulant, mais ce sera pour fonder une secte nouvelle : l’Église sans Christ. Refusant de croire au péché, il n’a que faire d’un Rédempteur. Son fanatisme d’illuminé fournit de faciles excuses à la libre satisfaction de ses pires instincts. Il finit, après avoir assassiné un faux prophète qui lui fait concurrence, par se brûler les yeux avec de la chaux vive, espérant apercevoir ainsi, dans les ténèbres, les vérités que lui cache son hérésie. Un jour d’hiver, la police le retrouve agonisant dans un fossé : les souliers pleins de pierres et de verre pilé et le torse ceint de fils de fer barbelés. Les agents ramènent son cadavre chez sa logeuse, Mrs Flood. Persuadée qu’il avait quelque argent, celle-ci avait rêvé de l’épouser. Parce que Flannery O’Connor, fervente catholique, estime que les évangélistes qui foisonnent aux États-Unis, surtout dans les États du Sud, font de la religion une indécente caricature, elle a, pour raconter l’histoire de Hazel Motes, employé le ton de la farce. Ses personnages ont quelque chose de guignolesque tout en restant profondément humains : Leora Watts, chez qui Hazel perd sa virginité ; Asa Hawks, le faux aveugle, et sa fille Sabbath Lily ; Onnie Jay Holy, l’évangéliste à la guitare, et son complice Salace Layfield ; et surtout Enoch Emery qui a « la sagesse dans le sang ». C’est lui qui se charge de trouver pour Hazel un nouveau Christ qui ne sera pas fils de Dieu et ne donnera pas sa vie pour le rachat des pécheurs. C’est une momie qu’il vole dans un musée, installe dans sa table de toilette dont il a fait un tabernacle et finalement apporte à Sabbath Hawks, qui, parodiant la Nativité, la berce comme un enfant Jésus. Dans ces diverses scènes où la violence s’allie à un grotesque souvent proche des gags de cinéma, Flannery O’Connor stigmatise, en les concrétisant, les déformations sacrilèges que l’hérésie produit dans l’âme de quiconque s’écarte de l’orthodoxie catholique. Mais la pitié n’est pas absente de sa condamnation. Le sort tragique des évangélistes l’émeut, autant que leur pittoresque absurdité l’amuse. D’où la profondeur et la puissante originalité de La sagesse dans le sang.

09/2012

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Histoire des femmes

Artisanes de la paix. La lutte mondiale pour les droits des femmes après la Grande Guerre

A l'automne 1918, la Première Guerre mondiale à peine terminée, les généraux cèdent la place aux hommes d'Etat qui doivent définir les termes de l'armistice et ouvrir les négociations de paix. Des femmes politiquement engagées, notamment dans le mouvement pour le suffrage des femmes, n'entendent pas laisser les hommes décider seuls et demandent qu'une délégation soit reçue et admise à la table des négociations alors que doit se tenir Conférence de la paix, à Paris. Le refus du président des Etats-Unis, Woodrow Wilson, et du Premier ministre britannique, David Lloyd George, n'entame en rien leur détermination à agir : les femmes s'organisent entre elles et se préparent à exiger l'égalité des sexes et la justice sociale ainsi que des mesures pour instaurer une paix durable dans le monde d'après-guerre. La Conférence de la paix de Paris suscite une vague de militantisme féminin sans précédent, attirant sur la scène internationale des femmes venues du monde entier pour défendre simultanément la paix, la démocratie et les droits des femmes. Tel est le point de départ de cet ouvrage, dont le fil rouge pourrait être que "Nul ne peut se croire autorisé à parler au nom des peuples tant que les femmes seront exclues de la vie politique des nations" , selon la formule de la féministe et suffragiste française Marguerite de Witt Schlumberger. Les femmes des pays engagés dans la Première Guerre mondiale, qui ont dû remplacer dans tous les domaines les hommes partis au front, ont "accompli de grandes choses" et pris conscience de leur valeur. Pour elles, "impossible de revenir en arrière" . La Conférence de la paix se devait de reconnaître pleinement leurs droits. Le combat sera long... "Artisanes de la Paix" présente de multiples qualités tant sur le fond que sur la forme : très documenté et précis dans la relation des faits historiques, il est parsemé de notations sur la personnalité et la vie des femmes dont Mona Siegel fait le portrait, retraçant leur parcours pour s'émanciper des normes imposées par la société et par leur milieu d'origine, mettant en valeur leur capacité à s'organiser dans leur lutte incessante pour les droits des femmes dans tous les domaines - droit de vote, travail salarié, travail domestique, etc. - tant au niveau national qu'au niveau international. Le livre vient de recevoir aux Etats-Unis le prix Elise M. Boulding Prize in Peace History.

03/2022

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020

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Amériques

Great Escapes North America. The Hotel Book, Edition 2021, Edition français-anglais-allemand

Les Etats-Unis sont l'un des pays les plus diversifiés et les plus fascinants du monde. Des beautés naturelles telles que le littoral du Pacifique, le parc national de Yosemite ou Monument Valley offrent des paysages dignes du septième art (Hollywood trouve les meilleurs décors pratiquement à sa porte). Ceux qui partent découvrir les Etats-Unis loin des métropoles lors d'un road trip classique, sur les traces de la population indigène et des pionniers, dans les montagnes, sur les berges des lacs ou sur les plages, peuvent être sûrs de vivre des moments inoubliables. Les Etats-Unis sont l'un des pays les plus diversifiés et les plus fascinants du monde. Des beautés naturelles telles que le littoral du Pacifique, le parc national de Yosemite ou Monument Valley offrent des paysages dignes du septième art (Hollywood trouve les meilleurs décors pratiquement à sa porte). Ceux qui partent découvrir les Etats-Unis loin des métropoles lors d'un road trip classique, sur les traces de la population indigène et des pionniers, dans les montagnes, sur les berges des lacs ou sur les plages, peuvent être sûrs de vivre des moments inoubliables. Dans Great Escapes USA, Angelika Taschen présente des destinations extraordinaires en s'appuyant sur des photos remarquables, des textes courts et distrayants, des détails utiles tels que les itinéraires à emprunter et les tarifs, et des conseils de lecture et de films. Son voyage commence sur la côte Est, où se trouvent des maisons de campagne idylliques comme Twin Farms dans le Vermont et Troutbeck dans l'Etat de New York, autrefois points de rencontre des intellectuels et des créatifs. Il continue vers le Sud, où des établissements comme The Moorings Village et l'Hôtel Peter & Paul racontent l'histoire de la Floride et de la Louisiane ; quant au Commodore Perry Estate à Austin, au Texas, il s'avère être une beauté du Sud très glamour. L'ancien camp minier Dunton Hot Springs dans le Colorado, où une ville fantôme a été transformée en un complexe hôtelier classique et rustique, se trouve sur la route, tout comme l'utopie urbaine Arcosanti en Arizona, conçue par l'architecte Paolo Soleri dans les années 1970. Le voyage se termine en beauté en Californie, avec des hôtels uniques en leur genre comme le Deetjen's Big Sur Inn, dont les cabanes en bois d'inspiration norvégienne ont accueilli de nombreux écrivains célèbres, des motels décontractés comme The Surfrider Malibu, où tout évoque le "rêve californien" , et des paradis gastronomiques comme le SingleThread, trois étoiles au Michelin, dans le comté de Sonoma. Cet ouvrage abondamment illustré présente aussi bien des hôtels dans la tradition des grands architectes comme Frank Lloyd Wright que des maisons conçues par de jeunes designers contemporains et des bâtiments dans le style caractéristique Mid-Century américain, un ranch équestre, un hébergement glamping et même, pour clore notre inventaire non exhaustif, un établissement de bains hippie ainsi que des caravanes vintage - une diversité à l'image des Etats-Unis !

08/2021

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Beaux arts

New-York : 1945-1965. Art, architecture, design, danse, théâtre, musique

Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle du monde après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle). Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et de Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'œuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais : la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'Etat de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie ; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.

10/2014