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Capucine Cousin

Extraits

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Roman d'amour, roman sentiment

Le ballet des libellules. Tome 2

Leur amour survivra-t-il aux rumeurs et préjugés de la société ? Ellie est aussi belle que têtue. Malgré sa jeunesse, elle cache une grande maturité. En âge de se marier, elle n'aspire qu'à épouser l'amour de sa vie, comme l'ont fait ses parents. Faut-il encore le trouver... Tous les garçons de son âge lui paraissent fades et immatures. En visite chez sa famille française, elle fait la rencontre du cousin de sa mère. Un homme d'âge mûr, don Juan et terriblement charmeur. Alors que leurs proches réprouvent leur potentielle union, ils ne semblent pas pouvoir se tenir éloignés l'un de l'autre très longtemps. Mais Paul étant réputé pour être un coureur du jupons, Ellie craint de n'être qu'une conquête parmi d'autres... Avec ce deuxième volet de sa saga historique, Nadine Deconinck-Cabelduc introduit, dans un décor historique parfait, de nouveaux personnages attachants, tourmentés par leur passion. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me détendre en compagnie d'une agréable romance mais L'Envol du Papillon a su combler ce manque et m'offrir un moment de pur ravissement". - Coeur de givre sur Le soupir du roman. "Je trouve qu'avec ce roman , Nadine n'a rien à envier à Sarah Lark, Tamara McKinley... son imagination, ses recherches et l'univers du roman dévoilent au contraire à quel point l'auteure est a l'aise. Sa plume naviguant avec poésie et charme tout au long du récit". - La lectrice compulsive sur Booknode. A PROPOS DE L'AUTEURE Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Depuis, elle n'a cessé d'écrire. Après Une seconde chance, une romance mêlée de suspense, l'auteure se lance dans une romance historique.

09/2021

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Littérature française

Comment veux-tu que je respire

Victor ne disait rien. Il interrogeait son instinct. Son instinct lui conseillait de lui sauter à la gorge, de trancher une artère, de bouffer un bras et de garder le reste pour plus tard. Tu crois ? demanda le lion. Sûr, répondit l'instinct. Ca se bouffe, l'humain ? demanda le lion. C'est un plat de roi, répondit l'instinct. Mais Victor hésitait. Il se souvenait des leçons de Walter, son maître, qui lui avait enseigné à respecter et à craindre les hommes. Il a un fouet ? demanda l'instinct. Ben non, répondit le lion. Eh bien, siffla l'instinct, de quoi as-tu peur ? Tu as sûrement raison, fit le lion. Après tout, tu viens du fond des âges ! Et il sortit les griffes. Mais alors, l'humain se mit à chanter Gastibelza, l'homme à la carabine ; ce n'était pas très juste, il se trompait dans les paroles, sa voix tremblait ; mais c'était quand même Gastibelza, l'homme à la carabine. Le lion aimait beaucoup cette chanson. C'était sa chanson préférée. C'était la chanson de Lisette. C'est l'histoire de deux jeunes gens issus de familles rivales et qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Dans cette histoire, il y a des rixes, un cousin de Paris, une soeur Laurence qui connaît les herbes qui soignent et les herbes qui tuent. Il y a des histrions aussi, et des calembours, des larmes et des chants ; il y en a pour tous les goûts, pour ceux qui aiment les belles histoires d'amour et pour ceux qui sont là seulement pour s'amuser. Alors, oui, c'est vrai, on pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare. En tout cas, c'est ce que pense découvrir le détective Valentin Dedemble en enquêtant sur la disparition inquiétante de Romain du Mont Aigu. Mais il n'y a pas de lion, dans Roméo et Juliette.

07/2021

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Littérature étrangère

L'Arche de Noé

L'auteur du phénoménal Taxi campe douze personnages, hommes et femmes, dont les destins se sont croisés avant ou après avoir émigré à la recherche d'un emploi ou tenté de le faire. Le premier, Ahmad Izzedine, est un jeune et brillant licencié en droit qui ne parvient pas à accéder au poste dont il a toujours rêvé, faute de pouvoir payer le pot-de-vin "réglementaire". Il se décide à partir pour les Etats-Unis, rompt avec sa fiancée, Hagar Motafa, et cherche sur Internet un contact qui lui permettrait de réaliser son projet. Entre-temps, Hagar se marie sous la pression de ses parents avec un restaurateur déjà installé, lui, aux États-Unis mais divorce peu après avoir reçu la Green Card. Espérant renouer avec Ahmad, elle se met aussitôt à lui chercher du travail avec l'aide du cuisinier et homme à tout faire de son ex-mari, Abdellatif Awad, qui est entré clandestinement aux Etats-Unis après un périlleux périple en Amérique du Sud. Mais Abdellatif ne tarde pas à se mettre au service d'un homme d'affaires véreux, Akram Mongui, qui a réussi à passer sa grosse fortune à l'étranger et dont le fils, Farid, mène à Londres une vie de bâton de chaise... Défilent ensuite les autres personnages : le professeur de philosophie qui enseigne dans une université britannique, puis son cousin, rentré en Egypte après une tentative ratée d'immigration clandestine, puis le jeune Nubien d'Assouan, le passeur louche, la doctoresse copte, la prostituée, et à travers eux est révélée une société entièrement minée par la corruption, la répression politique, les discriminations confessionnelles ou ethniques et sur le point d'exploser. A la lumière des événements de 2011 en Egypte et des bouleversements qui secouent le monde arabe, ce second ouvrage de Khaled Al Khamissi paru en 2009 frappe par sa puissance prémonitoire.

10/2012

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Historique

Visages - Ceux que nous sommes. Tome 3, Vers la fontaine ardente

Se perdre pour se retrouver dans une Europe à feu et à sang. Georg, "l'enfant de la honte" né d'un amour passionné entre Louis Kerbraz, soldat breton, et Lieselotte Ruf, photographe allemande, a grandi orphelin. Gardant un extrême ressentiment envers ceux qu'il estime l'avoir abandonné, il s'est enfui pour traquer ses parents. Devenu un jeune homme à l'orée du second conflit mondial, il s'enrôle dans l'armée allemande et c'est sur le champ de bataille que le destin va enfin réunir père et fils ! Georg voit ses certitudes ébranlées : son père français ne connaissait pas son existence, pourtant il semble accepter sans hésitation un fils allemand. Galvanisé par cette rencontre surréelle, Georg veut retrouver sa mère. Formé par une sniper irlandaise, Sheila, avec laquelle il noue une relation, il devient héros du Reich, ce qui lui permet de se lancer sur la trace de Lieselotte. Seulement, cette dernière n'est plus à Berlin... Journaliste pugnace, opposée à la censure nazie, elle traque la vérité des camps, pour en informer la population, et commence en Pologne une enquête au péril de sa vie. Croyant son amant français tué dans les tranchées, elle ignore qu'il est devenu artiste et metteur en scène. Persuadée que son fils était mort-né, elle ne se doute pas qu'il puisse être vivant et à sa recherche dans une Europe à feu et à sang. Elle ignore aussi que son cousin alsacien Peter vient d'être arrêté. Bientôt, l'horreur de la guerre va la rattraper... On retrouve dans ce troisième volume les personnages attachants et les enjeux complexes qui font de cette fresque une grande saga d'aventure romanesque sur un fond historique authentique. Une aventure humaine bouleversante sur trois générations qui nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ceux que nous sommes ?

08/2023

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Sciences politiques

Critique de la société de l'indistinction. Commentaires sur le fétichisme marchand et la dictature démocratique de son spectacle

Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif indistinct qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine. Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a-t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coup montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique. En ce temps où le spectacle mondial de la marchandise est en train de coloniser tous les espaces d'expression afin de les réduire à ne plus être que des champs duplicatifs de ce qui est conforme au despotisme démocratique de l'argent, il convient qu'un éditeur qui se veut indépendant puisse publier ce que les éditeurs de cour ne publieraient jamais. La critique de la société de l'indistinction n'engage bien entendu que ses auteurs. C'est en vertu du seul principe que la pensée ne peut penser que lorsqu'elle est confrontée aux dérangements venus d'autres territoires que du monde des vérités officielles que l'éditeur a considéré ici qu'il se devait là de faire imprimer ce texte. Naturellement, la saveur et les effets d'une telle publication d'essence affranchie et insoumise doivent être spontanément propagés et répétés attendu que leur unique provenance est l'histoire radicale des radicalités historiques elles-mêmes qui ne doit jamais être oubliée ou tue mais bien évidemment constamment indiquée comme origine du mouvement réel pour la communauté humaine intégrale. Nouveau Prologue de Francis Cousin.

11/2021

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Décoration

Coco Chanel

Elle a tout inventé : les tailleurs gansés, les accessoires qui deviennent bijoux, les tenues liberté pour des femmes irrévérencieuses, des parfums très parisiens qui ont conquis le monde, et surtout une mode, un style : le sien. Mais, un soir de 1971, l'une des indomptables du siècle tire sa révérence. Coco Chanel s'éteint seule dans sa chambre du Ritz. Ce monstre sacré, tellement inscrit dans son époque qu'on a parlé des " années Chanel ", a connu une existence tourmentée. Issue d'une famille de forains sans le sou, orpheline à douze ans, élevée sévèrement par des religieuses dans un couvent de Corrèze, rien ne prédisposait la jeune Gabrielle Chanel à devenir l'égérie des " années folles ". Rien n'annonçait que la couturière aux doigts d'or allait enflammer Deauville, Biarritz et Paris, révolutionner la silhouette des femmes, séduire l'intelligentsia de son temps, envoûter Cocteau, Colette, Picasso, Diaghilev, Stravinsky, ni même vivre des passions tumultueuses avec un cousin du Roi d'Angleterre, un neveu du tsar ou un poète surréaliste. Royale et généreuse, impétueuse et colérique, la petite auvergnate devenue étoile de la mode, ne manqua pas non plus d'accrocs dans la trame de sa vie : des drames sentimentaux à répétition, la surprenante fermeture de sa maison de couture à l'aube de la guerre puis son tout aussi inattendu retour à la mode à l'âge de soixante et onze ans, un caractère que ses admirateurs disaient " affirmé " mais les mauvaises langues " infernal "... c'est tout cela Coco Chanel. Un personnage hors du commun dont les revers passionnent autant que les succès, dont le nom est devenu tout un symbole. Riche de la consultation de sources inédites et d'entretiens avec d'importants témoins ayant connu Coco Chanel, Henry Gidel écrit, dans cette Grande Biographie, le roman vrai d'une femme qui a parcouru avec éclat les trois quarts du XXe siècle.

01/2006

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Littérature française

La vie poétique Tome 2 : Une façon de chanter

Une façon de chanter constitue le deuxième volet de l'autobiographie poétique entamée par Jean Rouaud avec Comment gagner sa vie honnêtement. Alors que le premier tome racontait les années d'après mai 68, les voyages en auto-stop, les petits boulots et les expériences hasardeuses des jeunes adeptes de la vie en communauté, Une façon de chanter, à l'occasion de la mort d'un proche, remonte vers l'enfance et l'adolescence. Comme le disparu est ce même cousin qui a offert à l'auteur sa première guitare, ce dernier en profite pour tendre l'oreille vers les lointains de sa jeunesse. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la bande-son du village natal était rudimentaire : les cloches de l'église, le marteau du maréchal-ferrant, le cri d'un goret égorgé par le charcutier, et derrière le mur du jardin la seule musique d'un piano sous les doigts de l'oncle Émile. On comprend pourquoi l'arrivée brusque, par l'entremise du transistor, des groupes anglo-saxons, va bousculer ce monde ancien où l'on chantait encore Auprès de ma blonde. Et pour accompagner cette prise de pouvoir par la jeunesse, pas de meilleur passeport que l'apprentissage de la guitare. L'intime et le collectif se mêlent dans le flux d'un récit mouvant et drôle, où l'on croise certaines figures déjà rencontrées comme celles de la mère et du père, mais aussi une charmante vieille dame professeur de piano, un naufragé volontaire, une famille allemande accueillante et le jeune Rimbaud plaquant des accords sur un clavier taillé dans sa table de travail. Autant d'évocations que ponctue la très riche bande musicale : Dylan, les Byrds, Graeme Allwright, les Kinks et bien d'autres sont convoqués pour raconter en musique ce changement de monde, sans oublier les refrains balbutiants, composés par un jeune homme sombre derrière lequel on reconnaît Jean Rouaud lui-même gagner sa vie honnêtement (collection blanche, 2011).

03/2012

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Beaux arts

Le musée comme expérience. Dialogue itinérant sur les musées d'artistes et de collectionneurs

A la mort de son père, Libero Gamboni se trouve confronté au devoir de mémoire. Faut-il conserver intacte la collection d'objets accumulés dans la maison familiale ? Les voyages qu'il entreprend, les musées qu'il visite sont l'occasion d'échanger une correspondance avec son cousin, Dario Gamboni, actuellement professeur d'histoire de l'art à l'université de Genève. Alimentées par cette question pressante, les interrogations fusent entre l'architecte et l'historien de l'art. Les musées qui intéressent Dario & Libero Gamboni sont d'une nature particulière : créés par des artistes et/ou des collectionneurs, ils permettent d'apprécier l'accrochage comme un mode d'expression, une forme d'art au carré : ainsi le musée Gustave Moreau à Paris ou la fondation Barnes à Philadelphie. Dans ces " musées d'auteur " - comme on parle de " films d'auteur " - priment l'expérience et l'intimité. Reprise par Dario Gamboni et enrichie d'un appareil de notes, la correspondance entre Dario & Libero constitue une histoire exceptionnelle des musées d'artistes et de collectionneurs. Le Musée comme expérience décrit et analyse pour la première fois le phénomène comme un tout, de ses débuts vers 1800 jusqu'à l'époque actuelle, qui en représente un nouvel âge d'or après celui des années 1900. En tissant des liens entre passé et présent, ce dialogue itinérant nourrit la réflexion sur l'avenir de nos musées et les modes de conservation, à l'heure où les grandes institutions publiques multiplient succursales et événements médiatiques. Ecrit comme un récit de voyage, il restitue le plaisir de la découverte et la saveur de l'expérience dans ces lieux dépositaires de notre histoire. Ce livre examine en profondeur quinze cas répartis autour du globe, choisis pour leur caractère représentatif et la qualité de leur disposition, auxquels le jeu des comparaisons ajoute plus d'une centaine d'autres musées.

09/2020

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Littérature française

Une femme tout simplement

Une femme tout simplement est le premier roman de Bahaa Trabelsi. Comme son héroïne, Bahaa est une jeune femme moderne. Mais qu'est-ce que la modernité marocaine, concrètement, au seuil du XXI siècle ? Cette question complexe ne pouvait se satisfaire d'une réponse univoque, aussi l'auteur a-t-elle choisi de présenter cette réalité sous toutes ses facettes, sans la trahir ni la caricaturer. Chaque personnage du roman incarne donc une voie, un mode d'évolution possible, quelquefois même une issue. Celle du passage violent et destructeur de la soumission au libertinage incarnée par le destin de "mama" femme-enfant mariée à l'âge de seize ans au père de l'héroïne dont elle remplacera la mère, morte prématurément. Celle du père, rongé par d'innombrables contradictions, tiraillé entre la modernité et la tradition, qui finira par se réfugier sous l'aile sécurisante et opaque de la religion. Enfin celle de Laila bien sûr, véritable et fructueuse quête d'identification par laquelle l'héroïne, d'abord perdue au coeur d'un tourbillon de paradoxes, va peu à peu trouver sa propre recette du bonheur. Brutalement livrée à elle-même lorsqu'elle part faire ses études en France, ivre de liberté et de curiosité, elle se découvre de nouvelles potentialités quelle s'empresse d'expérimenter. Après l'idéalisme du militantisme, les déchirures de la passion, l'amertume de la solitude, vient l'heure du retour aux sources et de la confrontation à soi-même. Puis, enfin, celle de la paix, si longtemps et sans même le savoir recherchée. La voie de Laila, celle du coeur, représente en quelque sorte le point d'équilibre entre toutes les autres, mariant heureusement, mais non sans heurts, tradition et modernité, religion et rationalisme, liberté sexuelle et fidélité, féminité et maternité, travail et famille... Ce roman "initiatique", cousin lointain du Candide de Voltaire, ne se veut ni moraliste ni même didactique. Il reflète, en toute simplicité, le devenir d'une société en mutation.

06/2019

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Poésie

La danse devant l'Arche. Poèmes, lettres, essais et témoignages

"Depuis 1913, je tiens en grande estime le livre d'un écrivain mort jeune, Henri Franck, La Danse devant l'Arche, où l'expérience d'appartenir à une même génération a été célébrée pour la première fois dans les rythmes les plus puissants", écrivait Rilke le 13 mars 1922 à son jeune correspondant Rudolf Bodländer. Issu d'une famille juive de Strasbourg installée à Paris depuis l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1870, entré à dix-huit ans à l'Ecole Normale Supérieure en 1906, Henri Franck (1888-1912) a laissé le souvenir d'un brillant jeune philosophe, proche de Bergson, et d'un poète exceptionnellement prometteur. Très tôt, il collabore à des revues prestigieuses et fait partie du cercle de la Nouvelle Revue Française dès sa fondation. A vingt ans, il rencontre Anna de Noailles, avec qui il a une liaison empreinte d'une grande admiration réciproque. C'est elle qui préfacera La Danse devant l'Arche, publiée aux éditions de la NRF au lendemain de sa mort prématurée. Le présent volume rassemble pour la première fois la plus grande partie des écrits connus d'Henri Franck : son oeuvre poétique, les articles qu'il publia, et un ensemble de lettres d'une très haute valeur littéraire qui nous restituent de façon saisissante son rayonnement et sa présence. On y a joint un ensemble de témoignages permettant de mieux cerner son importance et son originalité : notamment ceux de Léon Blum, d'Henri Bergson, d'André Spire, de Gabriel Marcel ou encore de son cousin Emmanuel Berl, dont il orienta la destinée. Jeune intellectuel engagé, Henri Franck, qui fut l'un des premiers auteurs de sa génération à revendiquer son identité juive et française au lendemain de l'Affaire Dreyfus, apparaît comme un témoin majeur de son époque. Au fil de ses poèmes et de ses lettres, la séduction de sa personnalité demeure intacte par-delà le temps.

10/2019

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Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

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Littérature scandinave

Hanna et ses filles

Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Un classique de la littérature suédoise, introuvable depuis des années. Une fresque familiale devenue bestseller international Au chevet de sa mère Johanna, Anna égraine leurs souvenirs communs. Ainsi prend forme la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère, Hanna, et, avec elle, celle des contrées nordiques reculées. Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent. Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle. Johanna, sa fille, grandit entre sa mère qu'elle méprise et ses frères ivrognes. Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui " a tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari. Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. On ne peut se couper de ses racines. Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Première édition : Ramsay, 1999.

03/2022

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Littérature française

Revue singulière

Cette revue, dont c'est le premier numéro, se veut singulière à plus d'un titre : par son rythme de parution (elle est annuelle) et son format (13x18 cm, poche). Par son contenu, aussi, qui n'a d'autre unité que les admirations, goûts et trouvailles de son éditeur. Pas de thématique donc... Au sommaire de ce premier numéro : - Un texte hommage de Jean Touitou (créateur de la marque A. P. C.) sur son cousin William Baranès, alias Guillaume Dustan. - Une série de sept photographies d'Eva Truffaut extraites de sa série Fiction (roman familial). - Un extrait des Chérubins électriques, roman publié en 1983, unique livre de son auteur, Guillaume Serp (de son vrai nom Guillaume Israël), qui fut leader du groupe Modern Guy, un groupe post-punk-new wave de la fin des années 1970. L'ouvrage sera réédité en octobre 2013 par L'éditeur singulier, avec une importante préface d'Alexandre Fillon. - un Portrait de l'ennuyé, chapitre extrait d'un étonnant essai d'Emile Tardieu (un médecin) publié en 1913 et consacré à l'ennui. - Un florilège commenté de citations misogynes d'auteurs de la fin du XIXe collectées et commentées par Louise Ebel, dont le blog Pandora est lu par des milliers d'internautes du monde entier. - Un texte de François Appas, auteur singulier qui a autoédité trois romans dont Considérations, non dénuées d'intérêt, selon moi, concernant, spécifiquement, le mouton tarbais. Ce texte brosse le portrait d'une espèce de Des Esseintes d'aujourd'hui. - Un article de Joseph Ghosn, rédacteur en chef d'Obsession et animateur d'un blog musical très suivi. Son article sera consacré à groupe de rock libanais imaginaire des années 1970. - Une étonnante réflexion d'Olivier Benyahya sur les possibles raisons de l'échec commercial et critique de son deuxième roman, Dexies & Dolly. - Des dessins (publiés à l'origine dans Gringoire) de Pierre de Régnier, fils de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs.

06/2013

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Genres et mouvements

Etoffes et littérature. Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle

Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans l'écriture de leurs romans. Certains auteurs sont particulièrement investis dans le choix des tissus meublant leurs intérieurs : Honoré de Balzac, Victor Hugo, George Sand, Edmond et Jules de Goncourt, Emile Zola et Guy de Maupassant. A une époque où l'obsession de l'apparence et la recherche du confort s'amplifient, jusqu'à créer des pièces habillées du sol au plafond, les étoffes reflètent la manière dont les écrivains s'approprient leur univers intime. La décoration, voire la mise en scène comme chez Hugo ou les Goncourt, recouvre des dimensions multiples : sociale, professionnelle, économique, créative, esthétique, symbolique, sensuelle, psychologique. Avec la floraison des romans réalistes, les textiles décoratifs occupent une place importante au fil des pages, parmi les détails caractérisant les personnages, et constituent un langage à part entière. Les auteurs utilisent une grande diversité de tissus, dont les sonorités rythment le texte : la moire, le damas, le velours d'Utrecht ou de Gènes, le lampas, le brocart pour les plus évocateurs. Sous l'impulsion de la révolution industrielle, de nouveaux thèmes se déploient : le développement des manufactures, l'apparition des grands magasins, la transformation de l'économie et des métiers du textile. Le Cousin Pons, Bel-Ami, Au Bonheur des Dames, Nana, La Conquête de Plassans illustrent ces univers. A contre-courant, Chateaubriand était peu intéressé par les tissus d'ameublement pour ses demeures, mais utilisait le vocabulaire des étoffes pour tisser des métaphores en lien avec la nature, tandis qu'Atala et Les Martyrs furent transposés dans les toiles imprimées. Cet ouvrage invite à une réflexion sur le rapport de l'écrivain aux étoffes, tant dans la sphère privée que dans ses écrits. Il accompagne et prolonge une exposition consacrée aux textiles d'ameublement chez les écrivains et dans la littérature au XIXe siècle, présentée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - parc et maison de Chateaubriand, en partenariat avec la Maison Pierre Frey.

03/2022

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Poésie

La Pléiade. Poésie, poétique

C'est en 1547 que paraissent les premiers poèmes de Ronsard et de Du Bellay. En 1549-1550, Du Bellay publie La Deffence, et illustration de la langue francoyse, à la fois traité sur la langue et art poétique, et L'Olive, premier recueil de sonnets et de vers lyriques originaux en français. Ronsard donne le premier recueil d'Odes françaises. A Lyon, entre 1549 et 1552, voient le jour des volumes de poésie amoureuse dus à Pontus de Tyard et à son cousin Guillaume Des Autels, lequel prend en outre part aux débats sur les genres littéraires. 1552 et 1553 sont des années décisives, avec Les Amours de Ronsard, ceux de Baïf, la première tragédie française à l'antique, la Cléopâtre captive de Jodelle, et le scandale des Folastries. Dans Le Cinqieme [Livre] des Odes augmenté, Ronsard insère son élégie à Jean de La Péruse, dans laquelle il sélectionne sept poètes : lui-même, Du Bellay, Tyard, Baïf, Des Autels, Jodelle et La Péruse. Le mot "Pléiade" ne figure pas dans le texte. Il apparaît en 1555, lorsque dans l'Hymne à Henri II Ronsard dresse une nouvelle liste. La Péruse est mort ; Des Autels, effacé. Peletier fait son apparition, et Belleau "vien[t] en la brigade / Des bons, pour acomplir la setiesme Pliade". Cette année-là, Tyard augmente ses Erreurs amoureuses. Ronsard et Baïf chantent de nouvelles dames. Dans la Rhétorique de Foclin, les exemples sont tirés des oeuvres des poètes de la Pléiade. La décennie où a fleuri la Pléiade est exceptionnelle dans l'histoire de la poésie comme dans celle de la langue. Ce volume donne à lire des pièces poétiques célèbres ou moins connues, fait revivre les débats poétiques et linguistiques, et propose, outre la Deffence, le premier art poétique en français, les premières tragédies et la première comédie du répertoire français, la première rhétorique moderne. La section finale est consacrée aux réactions des contemporains.

04/2024

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Généralités

Christine de Suède. L'esprit n'a point de sexe

Reine, elle abdique. Luthérienne, elle se convertit. Femme, elle s'habille en homme. A partir de ces trois " étrangetés ", une historiographie - volontiers mensongère - a portraituré sa biographie au point d'en faire une caricature dénaturant complètement le personnage. On l'appelle souvent la Reine des transgressions alors qu'elle est plutôt la Reine des paradoxes. Reine à l'âge de 6 ans à la mort au combat de son père, Gustave-Adolphe le Grand, se trouve enfant à la tête d'un royaume qui devient une puissance en Europe grâce à ses mines de cuivre et de fer. Elle abdique, célibataire et sans enfant, en 1654, à 28 ans, en faveur d'un cousin. Cependant Christine ne renonce pas complètement au pouvoir : Reine sans couronne elle se lance aussitôt vers la conquête de nouveaux royaumes... Luthérienne, chef d'un pays devenu farouchement protestant, elle hésite. La guerre de Trente Ans a miné sa jeunesse. Elle aime les philosophes, reçoit Descartes à Stockholm, écrit à Gassendi, trouve dans la Culture une troisième voie, non religieuse : celle de la philosophie, seule capable d'engendrer le " vivre-ensemble ", loin des fureurs réciproques. Elle se convertit au catholicisme, mais... croit-elleà Dieu ? Née trop tôt, avec des idées trop avancées pour son temps, elle fut critiquée par les protestants, déçus de sa conversion ; par les catholiques, déçus par ses réflexions ; par les femmes, jalouses de sa liberté ; par les hommes, intimidés par son esprit. Et alors on commença à broder, voire à médire. Homosexuelle ? Lesbienne ? Pourquoi pas hermaphrodite aussi ? Folle bien sûr ! Dévoreuse d'hommes ! Boulimique ! Athée ! Meurtrière ! Débauchée ! Un fossé se creusa alors entre les témoignages tous élogieux de ses contemporains et les inventions de ses biographes, plus romanciers -férus de sensationnel- qu'historiens, passionnés d'authenticité. D'où ce livre qui tente de résoudre tous ces paradoxes et surtout de réhabiliter une femme qui fut l'honneur de son Temps.

04/2022

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Biographies

Ximénès Doudan (1800-1872). "Une perle inconnue" suivi d'un choix de lettres

" Une perle inconnue ", disait de lui François Guizot. En ouvrant la coquille bien fermée, on découvre en effet une société, une écriture, une personnalité extraordinaires. En 1876 parurent quatre volumes de Mélanges et Lettres, portant le nom de Ximénès Doudan. Pour Henry James, Barbey d'Aurevilly, Amiel et tant d'autres, ce fut une révélation, qu'il fallut d'urgence rééditer. On évoqua Mme de Sévigné et Saint-Simon. Proust s'empara de l'auteur, qui donna à Swann certains de ses traits. Puis le silence se fit, et Doudan emporta son mystère. Quel personnage pourtant ! Esprit comparable à Voltaire pour Victor Cousin, " directeur des consciences littéraires " (notamment féminines) pour Sainte-Beuve, Doudan, modeste pion de lycée venu de Douai, fut bientôt apprécié du milieu intellectuel et politique qui fréquentait le salon libéral de la duchesse de Broglie, fille de Mme de Staël, et du duc Victor, futur président du Conseil de Louis-Philippe, qui l'avaient recruté comme précepteur et dont il devint l'ami et le confident de la famille durant plus de quarante ans. Infatigable épistolier, il décrit avec lucidité et humour la société parisienne, dont des figures de proue comme Guizot, Rémusat, Mérimée, Tocqueville devinrent des proches, commente l'actualité culturelle et politique, de la mort de Louis XVIII jusqu'à la Commune, juge sans ménagement les livres qui paraissent, et qu'il a tous lus, et leurs auteurs, qu'il connaît pour certains : Kant, Stendhal, Balzac, Hugo, Lamartine, F. Cooper, Musset, Flaubert, G. Sand, Renan... tous y passent, dans un style éblouissant. Laurent Theis reconstitue la destinée de ce " célibataire de l'art ", qui dissimula jalousement sa vie privée, et dresse un portrait sensible du personnage dans son environnement d'une richesse exceptionnelle. Suit une sélection de lettres, pour certaines inédites, choisies pour la variété des sujets abordés, leur importance historique, leur qualité littéraire et leur substance humaine, toutes soigneusement annotées.

02/2024

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Loisirs

Les premiers plans de jeu de coupe

Quoi de plus agréable que de jouer à l'atout ? Couper les cartes maîtresses adverses, augmenter le nombre de ses levées rien qu'avec de petites cartes, passer facilement d'une main à l'autre, toutes ces manoeuvres qu'autorise l'atout participent du plaisir du jeu de la carte. Mais le bon emploi des atouts recèle bien des dangers et nécessite une technique maîtrisée pour atteindre son efficacité maximale. Dans ce nouveau Cahier de l'Université du Bridge, Marc Kerlero vous aide à surmonter les principales difficultés qui vous attendent sur la route de la satisfaction. Au fil de l'ouvrage, vous apprendrez à maîtriser vos communications, éviter les surcoupes, réaliser des gestes techniques plus élaborés comme la manoeuvre de Guillemard ou le lob. Surtout, vous vous entraînerez à réfléchir sur chaque donne, en un mot à penser en termes de plan de jeu, le cap indispensable à franchir pour tout joueur un peu ambitieux. Les deux derniers chapitres du livre, consacrés au jeu de la défense, vous montreront une fois de plus que la logique en défense est proche cousine de celle en face du mort. Cette fois, vous apprendrez à organiser vos coupes en flanc et à tenter d'empêcher le déclarant de réaliser les siennes. Comme à l'accoutumée dans la collection, huit donnes ?à jouer? vous sont proposées à la fin de chaque chapitre, que vous pouvez reconstituer chez vous grâce aux jeux fléchés qui accompagnent l'ouvrage.

11/2019

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Science-fiction

Incryptid Tome 1 : Tango endiablé

Cryptide : Toute créature dont l'existence n'a pas encore été prouvée par la science. Voir aussi à "Monstre" Cryptozoologue : Toute personne qui pense que chasser les cryptides est une bonne idée. Voir aussi à "Idiot" Des goules. Des fantômes. Des créatures de la nuit... . Depuis des générations, la famille Price étudie les monstres du monde entier, et s'efforce de les protéger. Verity Price, elle, a d'autres plans d'avenir en tête. Pour se plier à la tradition familiale, elle a suivi des études en cryptozoologie, mais elle préfère danser le tango plutôt que de s'intéresser aux démons. Elle décide donc de s'installer pour un an à Manhattan afin de poursuivre sa carrière de danseuse de salon professionnelle. Une vie simple, en apparence. Sauf que... Elle a des souris qui parlent, une cousine mathématicienne et télépathe, et surtout elle se retrouve confrontée à un assassin professionnel mandaté par le Covenant de St-George. Cette organisation est l'ennemie jurée de la famille Price et veut à tout prix purger la ville des créatures surnaturelles qui l'habitent. Quand une fille Price rencontre un garçon du Covenant, il faut s'attendre à des étincelles, des danses endiablées, et de nombreux dommages collatéraux. Et pour couronner le tout, des cryptides locaux disparaissent, d'étranges hommes-lézards hantent les égouts, et quelqu'un s'amuse à répandre des rumeurs à propos d'un dragon soi-disant endormi sous la ville... . Une vie simple ? Pas si sûr !

09/2019

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Religion

L'enfant a tressailli d'allégresse au dedans de moi

Ce livre invite le lecteur à poser son regard sur un point d'histoire hors du commun dévoilé il y a plus de deux mille ans. Il plonge le coeur du lecteur au plus profond d'un événement qui n'a pas fini de révéler ses divins secrets : la visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth. Dans cette scène nous découvrons le tressaillement d'allégresse du bébé-foetus (Jean - qui deviendra le Baptiste - dans le sein de sa mère), suscité par la simple salutation de sa jeune tante Marie, enceinte du Sauveur. Vu de l'extérieur, la grossesse de chacune des deux femmes peut évoquer des situations criantes d'actualité : pour l'une il s'agit de l'attente de l'enfant inespéré alors que nous voyons qu'il s'agit d'un enfant surprise qui surgit à la vie pour l'autre. Du point de vue de la foi, cette page d'histoire du début de notre ère témoigne d'une conception miraculeuse d'une part et d'une grossesse totalement surnaturelle d'autre part. Au long du texte se laissent entrevoir des pans cachés du mystère de la vie, la beauté de l'éveil de la sensorialité du foetus et le lecteur plonge dans la réalité des empreintes de mémoire prénatale, quelquefois ombragée d'un tressaillement d'angoisse. C'est précisément là, qu'en point d'orgue, une promesse divine, lumineuse, attend chacun.

02/2019

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Littérature étrangère

La vieille forêt

Une jeune fille disparaît dans les bois, vestiges de la vieille forêt qui, jadis, couvrait de son ombre l'actuel emplacement de Memphis, Tennessee. Elle s'est volatilisée à la suite d'un accident de voiture sans gravité. Pourquoi ? Le jeune homme qui conduisait appartient à une grande famille de la ville : l'aventure met en péril son futur mariage. On ne plaisante pas avec le scandale dans la bonne société du Sud, en 1937. Il la poursuit ; elle ne cesse de lui échapper. Il croyait la connaître : il ne comprend plus son comportement. Peu à peu, sa naïveté, sa bonne conscience s'effritent. Et le tissu complexe des relations qui régissent les différentes strates de ce monde en voie de disparition nous apparaît dans sa subtile cruauté. Cette nouvelle, qui donne son titre au recueil de Peter Taylor, dévoile un microcosme que l'auteur dissèque avec une élégance à la fois nostalgique et brillante. "Deux dames à la retraite", un autre récit, ironique et tendre, raconte la jalousie entre une vieille cousine de la famille et la cuisinière noire qui se disputent l'affection de jeunes garçons. Acuité de l'analyse, richesse des émotions dont on sent courir le flux sous la limpidité du texte, cet alliage fait la qualité de "l'un des meilleurs écrivains auxquels l'Amérique ait jamais donné naissance", pour reprendre les termes de la New York Times Book Review.

05/1992

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Couple, famille

Pourquoi c'est si compliqué l'amour ? Comprendre nos différences pour une vie à deux épanouie

Remonter aux origines de la relation homme-femme pour un nouveau mode d'emploi de la vie amoureuse. Rien n'est plus compliqué que la vie à deux, nous en avons tous conscience. L'amour ne suffit pas et notre bonne volonté se heurte rapidement à d'importantes différences entre les sexes. Pour comprendre ces difficultés, il faut observer nos plus proches cousins, les primates. A l'origine, il n'y avait ni couple ni famille, ni domination d'un sexe sur l'autre, ni violence, mais deux mondes séparés, le monde des hommes et celui des femmes. Bien que mariés, chacun passait l'essentiel de son temps avec ses semblables de même sexe, comme c'est encore le cas dans les sociétés traditionnelles. Le couple moderne est une invention récente, il a moins de cinquante ans. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un homme et une femme se retrouvent seuls, face à face. Or tout nous distingue sans que nous le sachions : les codes du langage, de la sexualité... marqués par des millénaires d'évolution. D'où les innombrables malentendus. Après avoir accompagné plus de mille couples, Philippe Brenot nous donne les clés pour décoder l'autre et le comprendre. Ce livre propose des solutions, des exercices, des histoires et, surtout, la règle des 5 temps de l'amour qui permet d'améliorer le climat amoureux et de vivre une sexualité épanouie.

05/2019

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Littérature française

Mourir est un enchantement

Sara, une femme marocaine de quarante ans fragilisée par un diagnostic médical inquiétant, s'installe sur un canapé, choisissant peut-être de prendre le temps de vivre. Là, tendrement entourée de ses deux fils, elle se livre au plaisir de redécouvrir le contenu d'un grand sac de toile dans lequel se trouvent pêle-mêle toutes ses photos de famille. Dès lors s'imposent les visages de ses parents, de ses oncles et tantes, ces jeunes gens des années soixante-dix aussi beaux que déterminés au bonheur dans ce pays qui se trouvait pourtant à l'orée d'un basculement irréversible. Viendront ensuite ses cousins et son frère - ils ont huit ou dix ans - dans un jardin, posant avec elle sur un muret en plein soleil, ou au couchant en bord de mer. Tant d'images, de lumières et d'impressions subtiles figées pour l'éternité. Tant de portraits riches de singularités conjuguées que Sara réanime en éclairant leur vulnérabilité et leur aveuglement face à ce pays tant aimé qui ne cessait pourtant de subir les violences des enjeux de pouvoir. Un roman d'une rare élégance, sur une constellation familiale qui a rassemblé, au coeur des conflits de l'Histoire, des hommes et des femmes dont l'acceptation profonde de l'humanité des autres a contribué à la création d'un univers éminemment particulier. Un livre où le combat des femmes s'éploie de l'intime à l'universel.

03/2017

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Pléiades

Souvenirs et voyages

Ce volume rassemble deux types d'écrits apparemment distincts, mais tous deux expression d'un passé recomposé, vécu sur-le-champ ou après coup comme un présent mémorable, comme la découverte d'une vérité dont Gide se sent le devoir de témoigner. D'une part, les ouvres proprement autobiographiques. Si le grain ne meurt d'abord, mise en lumière des composantes du roman familial et individuel de Gide, chronique de l'itinéraire initiatique de son enfance et de son adolescence, qui le mène conjointement à la découverte de son homosexualité et à son mariage avec sa cousine, et aussi texte-clef pour la compréhension de ses romans. Puis, au fil de textes à redécouvrir, l'évocation d'anecdotes ponctuelles, d'expériences particulières, de rencontres marquantes. D'autre part, les récits de voyage à proprement parler : Voyage au Congo, Le Retour du Tchad, Retour d'U. R. S. S., etc., livres qui donnèrent à Gide toute sa stature d'intellectuel engagé. Ainsi soit-il, enfin, ouvrage posthume auquel Gide travaillait encore quelques jours avant sa mort, vagabonde au gré de l'affleurement des souvenirs de toute une vie, librement associés et traduits dans une langue qui, au moment même où le corps fait défaut, échappe, comme en se jouant, à l'emprise du temps : « Ma propre position dans le ciel, par rapport au soleil, ne doit pas me faire trouver l'aurore moins belle. »

02/2001

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Musique, danse

Johnny Hallyday. Femmes et influence

Abandonné par ses parents, élevé par une tante possessive, bringuebalé sur les routes dès son plus jeune âge, sans repères ni point d'ancrage, Johnny Hallyday a longtemps cherché à se construire une famille. De son coup de foudre de jeunesse à son dernier amour, Johnny Hallyday s'est transformé aux côtés des femmes dont il a partagé la vie. Avec Sylvie Vartan, il vit une passion intense, auprès de beaux-parents aimants, et devient père pour la première fois. En rencontrant Nathalie Baye, qui lui donne une fille, il trouve le calme et la sérénité dont il a besoin à ce moment-là ainsi que la crédibilité auprès d'une presse élitiste. Avec Adeline, il retrouve les tumultes de la passion. Enfin, aux côtés de Laeticia, le rocker vit son ultime histoire d'amour, qui se transformera aussi en histoire d'héritage donnant lieu au feuilleton dallassien que l'on connaît. En s'intéressant aux figures féminines qui ont rythmé sa vie, qu'elles soient mère, tante, cousine, filles, conquêtes d'un été, femmes de plusieurs hivers, Frédéric Quinonero approche inévitablement un Johnny plus intime. A travers une enquête fouillée, appuyée sur de nombreux témoignages de proches, l'auteur s'interroge sur la place qu'ont occupée toutes ces femmes dans la vie de l'artiste. Furent-elles muses, confidentes, inspiratrices, conseillères ? Quelle influence ont-elles exercée sur Johnny ? A moins que ce ne soit lui qui ait exercé une influence sur elles ?

05/2020

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Littérature étrangère

La maison de la mosquée

Vaste demeure séculaire attenante à la mosquée de la ville, la maison des trois cousins, Aga Djan, le riche marchand de tapis et chef du bazar, Alsabéri, l'imam, et Aga Shodja, le muezzin, symbolise l'harmonie de la société persane reposant sur un islam modéré et sur un socle de mythes et de récits millénaires empreints de sagesse. Mais lorsque l'Iran se transforme en un guêpier de valeurs américaines, intégristes et communistes, la maison est bientôt gagnée par ce désordre nouveau. En effet, tout change quand, à la mort d'Alsabéri, son beau-fils Galgal occupe la charge d'imam vacante. Adoptant aussitôt une attitude arrogante, il enferme sa femme, propage un islam intolérant et pousse les fidèles de la mosquée à faire sauter le cinéma de la ville qui doit être inauguré par l'épouse du shah. Puis il devient le bras droit de Khomeyni et contribue à l'implantation du nouveau régime à grand renfort d'exécutions. S'il condamne les dérives du fanatisme, ce roman sur les errements de l'Iran au XXe siècle ne néglige aucune des multiples facettes de ce pays et, à travers d'innombrables personnages, témoigne tout autant d'une société attachée à son histoire, à sa culture, à un islam modéré et sage, une société vivante et moderne. Avec La maison de la mosquée, Kader Abdolah signe une grande fresque romanesque à la fois très politique et d'une force poétique indéniable.

01/2008

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Sciences historiques

Décès, disparitions et successions en généalogie. Les basiques de la généalogie, 4e édition revue et augmentée

Naissance, mariage, décès : voilà la trilogie des actes essentiels en généalogie, les trois bases nécessaires à toute quête d'ascendance. Mais l'acte de décès, le plus difficile à dater et localiser, échappe souvent aux recherches. D'abord parce que la plage de temps à explorer peut être particulièrement vaste : un ancêtre peut mourir à vingt ans comme à cent. Ensuite parce que cela peut survenir n'importe où : loin du domicile au cours d'un déplacement, ou lors des tribulations subies dans les périodes troublées ou les guerres. Enfin parce que le décès peut n'avoir jamais été enregistré, et que c'est un acte judiciaire tardif qui remplacera finalement l'acte d'état civil manquant. Un guide répertoriant les pistes de recherche possibles et donnant des conseils pratiques était donc indispensable. Le généalogiste peut aussi prolonger à chaque génération sa quête à travers les archives liées aux successions. Sur le XIXe siècle et sous l'Ancien Régime, elles lui permettent, non seulement de repérer un décès, mais aussi de reconstituer les fratries et de pister les parents et les cousins partis au loin. Ces fonds sont désormais accessibles en partie sur Internet pour le XIXe siècle. Le reste est consultable aux archives départementales. Encore faut-il savoir explorer cette volumineuse masse documentaire. L'ouvrage explique pas à pas une démarche qui n'est pas encore entreprise de façon systématique, mais qui apporte tant d'informations généalogiques qu'elle est à conseiller.

11/2020

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Littérature étrangère

Victor et Macha

Victor et Macha ont seulement seize et dix-sept ans, mais ils en savent déjà long sur les vicissitudes de la vie. Après une enfance en Union soviétique, l'émigration en Israël au début des années soixante-dix leur fera connaître le goût amer d'une certaine adversité. Victor surtout souffre de la brutalité de ses nouveaux camarades, et trouve difficile de se faire une place dans cette société israélienne bousculée dans ses certitudes. Puis leurs parents meurent dans un accident de voiture, et avant que leur grand-mère Catherine puisse émigrer à son tour pour leur épargner les services sociaux, frère et soeur sont ballottées de kibboutz en internats. Quand ils s'installent enfin tous les trois dans un appartement de la banlieue de Haïfa, Catherine a beaucoup de mal à se montrer à la hauteur et à donner de l'amour à ses petits-enfants. Macha, provocatrice et sûre d'elle, a d'autant plus d'ascendant sur son petit frère. Mais quand ce dernier se rapproche peu à peu de son camarade de classe Nimrod, un vrai "Sabra" qui le fascine, Macha réagit vivement. Trop vivement peut-être, et leur vie risque bien de basculer... En s'attachant au destin de ces lointains cousins israéliens des célèbres Enfants terribles de Jean Cocteau, et en décrivant un pays sans cesse obligé de se réinventer, Alona Kimhi fait preuve d'un souffle romanesque tout à fait exceptionnel. Une nouvelle confirmation de son immense talent.

02/2015

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BD tout public

Hiver indien

Une jeune pianiste en herbe apprend tout du milieu de la musique auprès de sa marraine qui se révélera gravement malade. Histoire de la transmission d'une passion. Une famille ordinaire, avec ses rancoeurs, ses non-dits. Jeanne et Sophie, les deux aînées, ont souffert de la préférence de leur mère pour leur frêre, Stéphane. Celui-ci, la quarantaine, est un peu paumé, se laisse écraser par ses aînées. Malheureusement, cela rejaillit sur sa fille Manon. L'adolescente, mal dans sa peau, est la cible favorite de ses tantes et de ses cousins, qui ne lui laissent aucune chance de trouver sa place parmi eux. L'arrivée pour le réveillon, de Nadia, marraine prodigue exilée à New-York, brise ce schéma. Nadia est une violoncelliste de renom, Manon prend des cours de piano. Entre la vieille dame et l'adolescente naît une relation singulière, presque fusionnelle, dont la musique est le médiateur. Manon, peu à peu, apprend à s'affirmer et à dépasser ses craintes. Nadia, elle, trouve en Manon un regain de vie. La musicienne a un secret : si elle est revenue en France, c'est pour faire ses adieux. Elle souffre d'une maladie incurable et il ne lui reste que peu de temps. Mais quand Nadia, victime d'un malaise, est emmenée aux urgences, Manon découvre la vérité. L'ultime cadeau de Nadia pour la jeune fille, une place pour un concert lui permettra d'accepter son départ et d'aller de l'avant.

08/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Sois à moi!. NOLA Heart #1

Shaelyn a fui sa ville natale, La Nouvelle-Orléans, il y a douze ans et s'est juré de ne jamais regarder en arrière. Mais la vie en décide autrement. Obligée d'y retourner pour raisons familiales, elle est bien décidée à ne pas prendre racine. Elle a un plan en 3 parties pour éviter de s'attarder : 1/ Faire en sorte que sa grand-mère excentrique aille mieux, 2/ Donner un coup de main à sa cousine, 3/ Eviter Brady. Un plan Infaillible ? Pas si sûr... Quand elle croise la route de Brady, son ex-petit ami du lycée, son plan vole en éclats. C'est à cause de lui qu'elle est partie et elle l'a rayé de sa vie. Alors pourquoi est-ce qu'elle a envie de l'embrasser ? Pourquoi est-ce qu'il la trouble autant ? C'était quoi le plan, déjà ? Brady est à deux doigts d'être promu sergent de police à La Nouvelle-Orléans. Il est prêt à tout pour y parvenir. Les fêtes, les coups d'un soir, les écarts de conduite, c'est fini. Il a laissé tout ça derrière lui. Son avenir est tout tracé. Enfin, ça, c'est ce qu'il croit ! Quand il recroise Shaelyn après toutes ces années, son monde est bouleversé. Pourquoi est-ce qu'il a autant envie d'elle ? Sauront-ils oublier le passer et réécrire un avenir ensemble ?

02/2022