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Karen Hottois, Lili Scratchy

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Policiers

Des glaçons dans le bordeaux

Non ?... Tant mieux, je vous y emmène faire un tour… Ainsi donc virgule, par un joli matin de mai, virgule, Cent s’en fut à l’aube chiner du côté de Montreuil. Point. Jusqu’ici, tout va bien ? O.K ? Ce sont les Puces aux aurores. Il venait de déposer un ultime bisou à sa chérie endormie bien au chaud à la maison lorsque, normal jusque-là ?... vingt minutes plus tard, flânant dans les allées du fameux marché, il tomba net en arrêt devant, non ? Si ! C’est insensé ce que je vous dis ! Oui, franchement impossible ! Totalement impensable ! Qui, quoi ça, qui ça ? Elle, Lil’ elle-même ! Sa chérie, aux Puces ! Elle était là, éblouissante de fraîcheur, souriante devant lui. Alors Cent bascula dans l’improbable, l’indéfini, le rêve éveillé… dans l’absurde ! Comprenez-le : il venait à peine de la quitter ! Du coup, il décida de l’emmener partout avec lui, arpentant Paris, d’un musée l’autre, au Louvre, au Grévin, au musée des Arts Premiers et puis aux Arts Forains, il ne la quittait plus des yeux ! Il la conduisit même chez un vieux sculpteur sur bois, au fond d’une cour d’artisans, au bout même de son enfance ! Il la perdit aussi, la retrouva, mais dans quel état ! Pauvre Cent ! Moi-même personnellement, je ne sais comment vous décrire cette errance tragique, et encore moins comment elle finit ! ...Et puis ce titre, « Des Glaçons dans le Bordeaux »...Ça signifie quoi au juste ? J’en ai froid dans le dos !

04/2013

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Histoire internationale

La traite des noirs entre l'océan indien et montevideo (Uruguay). Fin du XVIIIe siècle et début du XIXe

A la fin du XVIIIe siècle, la nécessité de développement de ses possessions américaines obligea la Couronne espagnole à concéder la libéralisation du commerce, ce qui entraîna celle de la traite négrière. Montevideo fut choisie comme le port où se dérouleraient les formalités de contrôle pour les provinces du Rio de la Plata. Ce serait également le point de départ de la traite interne vers les côtes du Pacifique. Les négriers établirent des réseaux en connexion principale avec l'océan Indien et secondaire avec les Etats-Unis et le Brésil portugais. Ainsi la traite se globalisa au niveau international. La gestion commerciale fut relayée dans l'Ile de France (Maurice), qui devint un centre très actif de préparation à la traite vers les îles et les côtes de l'Afrique de l'Est : Mozambique, Zanzibar, Quelimane, Quiloa. Lîle offrit ainsi un champ d'expansion de l'économie du Rio de la Plata, avec la fourniture de viande sèche ou salée, de cuirs et de suif, indispensables pour les navires, mais aussi un lieu d'approvisionnement en produits exotiques : poivre, clous de girofle, cannelle, sucre, etc., diffusés en Amérique du Sud, par les mêmes routes que les esclaves. Si, à l'aller, Maurice était l'escale indispensable des navires négriers, le Cap de Bonne Espérance s'imposa comme celle du retour, de façon à soulager les souffrances des esclaves, non par humanitarisme mais par intérêt bien compris. Les Portugais installés sur la côte de l'Afrique de l'Est, en particulier dans l'île de Mozambique, virent l'avantage qu'ils pouvaient tirer de leur propre expérience et se lancèrent dans des expéditions de traite vers Montevideo, rivalisant avec les réseaux montés par les groupes de pouvoir du Rio de la Plata. On assiste donc à une rivalité bipolaire, lutte qui aurait peut-être été remportée par les " Mozambicains ", Si les événements n'y avaient fait obstacle.

09/2010

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Policiers

L'inquisiteur

Geiger a un don : il décèle le mensonge au moment où il l’entend, et dans son métier – « la recherche d’informations » comme l’appellent ceux qui la pratiquent –, ce don est précieux. Ses clients, riches et impitoyables, sont les multinationales, les agents du gouvernement ou la Mafia. Les méthodes de cet expert dans l’art d’interroger vont de l’agression brutale à la manipulation psychologique complexe, et il arrive toujours à ses fins. Il fait rarement couler le sang mais sait amener ses victimes au point où la souffrance s’efface devant la peur. Être un professionnel de la torture ne l’empêche pas cependant d’avoir un strict code de conduite et il refuse de faire son travail sur des enfants, des vieillards ou des infirmes qui seraient incapables de supporter la question. La vie de l’Inquisiteur bascule le jour où un client veut faire passer aux aveux Ezra, un jeune garçon de douze ans. Sans réfléchir aux conséquences, Geiger l’arrache aux griffes de son ravisseur et met alors le doigt dans un engrenage qui va faire voler sa vie en morceaux. En compagnie de son partenaire Harry, de sa sœur psychotique Lily et d’Ezra, Geiger entame une course poursuite au cours de laquelle de brûlants secrets politiques et personnels éclatent au grand jour. Au cœur de l’intrigue, des DVD au contenu explosif : la torture contre les terroristes sous la présidence de Bush. Mais, au cours de ce périple, Geiger parcourt aussi le chemin douloureux qui lui fait recouvrer la mémoire. Cet homme dont le passé est une page blanche, cet homme sans prénom, ce misanthrope à la vie verrouillée et strictement réglée, ne savait pas qu’en prenant en charge Ezra, il allait faire table rase de sa vie actuelle et retrouver la trace des événements traumatisants de sa propre enfance. Qu’il allait enfin accéder à l’identité et à l’humanité.

01/2013

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Histoire internationale

La Chine en partage. Ding Zuoshao - Auguste Viatte : une amitié intellectuelle au XXe siècle

"Je ne suis pas mort, heureusement, par la grâce de Dieu ! J'ai traversé huit ans de guerre contre le Japon, six ans de guerre contre les communistes, et voici maintenant que je suis avec le général Limi, contre la Russie aussi, à la frontière de la province du Yunnan, quelquefois en Birmanie, en Thaïlande. Ma santé est bonne, comment allez-vous mon cher ?" Ce condensé de récit de vie est celui que parcourt le professeur de littérature française Auguste Viatte en ouvrant la lettre de son ami chinois Ding Zuoshao en octobre 1952. Leur amitié s'est nouée durant les années 1930 à Paris, où le jeune Ding rédige sa thèse de doctorat en droit. Rentré en Chine dès 1931, bientôt mobilisé dans la résistance nationaliste à l'agression japonaise, Ding Zuoshao va chercher sa voie politique au contact de l'intellectuel chrétien engagé qu'est devenu Auguste Viatte, alors en poste à l'Université Laval de Québec. A ce moment-là, la Chine vient de se partager en deux républiques : populaire et continentale d'un côté, nationaliste et insulaire de l'autre. Ce livre déroule le fil d'une relation étoffée par les étapes marquantes de l'histoire chinoise d'après-guerre : des frontières sino-birmanes où Ding Zuoshao dirige idéologiquement "l'armée perdue" nationaliste qui refuse de reconnaître la victoire militaire maoïste, jusqu'aux débats que provoque en Occident la Révolution culturelle, en passant par le lent déclin du rôle international du régime taïwanais. Avec ce leitmotiv partagé par les deux correspondants : d'une part faire mémoire des engagements de l'intellectuel chinois dans sa lutte anticommuniste, d'autre part échanger de manière dialectique sur les enjeux asiatiques de la guerre froide globale et de la décolonisation. L'histoire de cet échange épistolaire d'exception permet ainsi de découvrir un aspect peu connu des circulations culturelles qui ont relié l'Europe francophone et la Chine à l'époque contemporaine.

05/2018

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Littérature étrangère

Kilomètre zéro

Kllomètre zéro, Key West est une île au sud de la Floride, un paradis tropical, mais au coeur de la région des ouragans, plus proche de Cuba que de Miami, et au carrefour des influences cubaines, espagnoles, africaines et américaines. Une borne indique le fameux "kilomètre zéro", point de départ du territoire américain, début de la route qui remonte les Keys d'île en île et de pont en pont jusqu'à la côte de Floride. Un bateau de réfugiés haïtiens vient d'arriver. Un mystérieux personnage qui signe "Zobop" laisse des messages menaçants auprès d'animaux égorgés. St. Cloud, qui sert d'interprète aux réfugiés, aide son ami Justo, le policier afro-cubain, à enquêter. Mais qui est Zobop ? Entité vaudou, caïd colombien, psychopathe mystique ? Ou "conscience" du passé menacé de l'île ? Beaucoup de personnages dérivent, soumis aux fantômes et aux obsessions : Evelyn, la femme de St. Cloud, une rose tatouée sur le sein, qui est devenue lesbienne ; Lila, le nouvel amour de St. Cloud ; Bubba-Bob, le pêcheur de requins ; Renoir, l'homosexuel, fils du peintre lsaac ; d'anciens hippies et vétérans du Vietnam... Une maladie transmise par les rapports sexuels ravage le camp des réfugiés, et la menace devient multiple : Zobop va devenir un assassin et le danger va guetter les habitués du Wreck Room, le bar où l'on évoque le passé et les amours des uns et des autres, et l'ouragan qui avait dévasté l'île dans les années trente semble redevenir d'actualité. Beaucoup vont mourir, le drame culminera au cours de la Fantasy Fest, la fête des morts annuelle, le livre se développant comme une vaste épopée scandée de la nouvelle Amérique, un peu avant qu'on annonce l'arrivée d'un nouveau bateau de réfugiés. Avec Kilomètre zéro, Thomas Sanchez renoue avec la grande fresque lyrique de Rabbit Boss, son premier livre, publié en 1978 dans la même collection.

02/1990

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Policiers

A la lueur du sang

Un thriller hors des sentiers battus. L’histoire de vies balafrées par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d’églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun elles ont toutes le même visage. Celui du visage de l’une d’entre elles Rosanita Peretti. Le jour même au standard du commissariat du département de la police de L A, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes. Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti. Un prêtre ouvrier responsable de la brigade des «Veilleurs». Officiellement, il s’agit d’une commission d’enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur «l’impact de la foi sur la justice sociale». Elle est composée de cinq membres. Edouard un ex commissaire devenu avocat Emma une psy marquée par les années soixante, Vincent un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti qui les a recrutés et réunis autour de lui sait quels obscurs secrets les lient. Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d’experts chargés d’infiltrer les milieux de l’église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où «le secret professionnel» a cours, dans le but d’utiliser les données recueillies pour servir la justice. Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l’enquête. Les crimes se multiplient. D’autres cadavres sont découverts, ceux d’enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d’une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.

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Romans policiers

A la lueur du sang

La saga sanglante d'une fratrie malmenée par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d'églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun : elles ont toutes le même visage. Celui de l'une d'entre elles, Rosanita Peretti. Le jour même au standard du commissariat du département de la police de LA, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes. Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti. Un prêtre ouvrier responsable de la brigade des " Veilleurs ". Officiellement, cette brigade est une commission d'enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur " l'impact de la foi sur la justice sociale ". Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d'experts chargés d'infiltrer les milieux de l'église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où " le secret professionnel " a cours, dans le but d'utiliser les données recueillies pour servir la justice. Ce groupe est composé de cinq membres. Edouard, un ex commissaire devenu avocat ; Emma, une psy marquée par les années soixante ; Vincent, un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila, une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti, qui les a recrutés et réunis autour de lui, sait quels obscurs secrets les lient. Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l'enquête. Les crimes se multiplient. D'autres cadavres sont découverts, ceux d'enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d'une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.

10/2022

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Sociologie politique

Les structures sociales de l’action publique. Analyser les politiques publiques avec la sociologie des champs

Comprendre une politique publique, son orientation, son style, ses instruments, implique de reconstituer la structure des relations sociales qui sont à son principe. Parmi les différents outils mobilisables pour réaliser un tel programme, la sociologie des champs de Pierre Bourdieu apparaît particulièrement féconde. Ce livre illustre la portée d'une telle analyse, rarement mobilisée en matière d'action publique, en la mettant en oeuvre sur des objets très différents (politiques économiques, usages politiques de l'histoire, salubrité alimentaire, gestion de l'eau, politiques de l'Union européenne, etc.). Il rassemble des contributions de chercheurs du monde entier (Australie, Brésil, Canada, Etats-Unis, France, Suisse) travaillant sur ces pays et d'autres encore (Argentine, Pérou, Pologne). Sur cette base, cette réflexion collective propose une autre manière de voir et d'analyser les politiques qui affectent la vie des populations et régulent les sociétés contemporaines. ComplémentA : points saillants du livre - Cet ouvrage se veut un manifeste théorique, méthodologique et empirique pour fonder sociologiquement l'analyse de l'action publique. - Il propose la première mobilisation systématique des outils de la sociologie de Pierre Bourdieu pour l'analyse des politiques publiques. - Il inscrit cette réflexion dans une perspective internationale. Informations complémentairesA : Auteurs Valentin Behr, chargé de recherches en science politique au CNRS. Pierre Clément, maître de conférences en sociologie à l'Université de Rouen. Joan Cortinas Munoz maître de conférences en sociologie à l'Université de Bordeaux, Centre Emule Durkheim, UMR 5116. Stephan Davidshofer, enseignant et conseiller académique au Global Studies Institute de l'Université de Genève, Suisse. Victor Demenge, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Vincent Dubois, professeur de sociologie et science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Caroline Dufour, Professeure associée au département d'études politiques, York University, Canada. Didier Georgakakis, professeur de science politique à l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne, CESSP, UMR 8209. Jonas Hagmann, chercheur en relations internationalrs à l'Université de Genève, Suisse. Paul Hathazy, chercheur au CONICET, Buenos Aires, Argentine. Thomas Hélie, maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, LaSSP (Sciences Po Toulouse). Elisa Klüger, chercheuse postdoctorale au CEBRAP, São Paulo, Brésil. VincentA Lebrou, A maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, associé à SAGE, UMR 7363. Thomas Medvetz, professeur associé en sociologie à l'University of California, San Diego, USA. Arthur Morenas, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Jérémie Nollet, maître de conférences en science politique à Sciences Po Toulouse, LaSSP, France. Brian F. O'Neill, doctorant en sociologie à l'University of Illinois, Urbana-Champaign (USA) et à l' Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Franck Poupeau, directeur de recherche au CNRS. Florent Pouponneau, maître de conférences en science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Melaine Robert, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Antoine Roger, professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim, UMR 5116. Lili Soussoko, doctorante en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Amal Tawfik, chercheur à la Haute école de santé Vaud (HESAV, HES-SO), Suisse.

01/2023

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Critique littéraire

Correspondance. tome 6 : lettres 110-120

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Communication - Médias

Hot, Cool & Vicious. Genre, race et sexualité dans le rap états-unien

De toutes les musiques populaires contemporaines, le rap est celle que l'on associe le plus communément à l'expression d'un discours misogyne. Mais si les rappeuses elles-mêmes décrivent souvent l'industrie du rap comme un environnement qui leur est hostile, cela fait plus de quarante ans qu'elles ont investi cet espace. Des premiers enregistrements, commercialisés en 1979, à aujourd'hui, de The Sequence à Megan Thee Stallion, en passant par Queen Latifah, Salt'N'Pepa, Lil' Kim, Nicki Minaj et Cardi B, plusieurs générations se sont succédées, avec des temps forts et des moments de transition. Elles ont écoulé des centaines de millions de disques et participé de manière significative au développement artistique et commercial du rap, sans pour autant être reconnues à la hauteur de leur contribution. Par leurs morceaux ou leurs prises de position publique, elles ont permis d'ouvrir un espace de discussion sur des problématiques relatives à la condition des femmes noires des classes populaires et permis de faire évoluer les mentalités dans la culture hip-hop sur un certain nombre de sujets comme la sexualité ou les violences de genre. Prenant le parti de rendre compte tant des rapports de domination à l'oeuvre que des formes de subjectivation rendues possibles pour celles qui évoluent dans l'industrie du rap, cet ouvrage s'intéresse à la façon dont les rappeuses états-uniennes ont négocié leur place dans une industrie dominée par des hommes et fait entendre un discours sur le genre, la race et la sexualité à rebours des représentations hégémoniques. Loin de l'image homogène qu'on lui prête parfois, il s'agit de rendre au rap enregistré par des femmes toute sa diversité et sa complexité.

02/2021

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Critique littéraire

Correspondances. Tome 1 : lettres 1-22 St Jérôme

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 7 : lettres 121-130

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondance. tome 3 : lettres 53-70

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 4 : lettres 71-95

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 2 : lettres 23-52

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 5 : lettres 96-109

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Lettres. Tome 8

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

10/1963

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Littérature française

Effets papillon en noir et blanc

Issa, jeune Nigérien dont je narre une partie de l'histoire grâce à son aide et à son vécu, arrive en Belgique comme réfugié politique en 2008. Mineur à cette époque, il sera scolarisé et logé dans un "Centre Ouvert" . Après un an, sa régularisation est refusée et il reçoit un ordre de quitter le territoire. Il refuse d'obtempérer, sa vie "d'illégal" commence dès cet instant. Un funeste lundi de juin 2014, Issa se fait arrêter dans un train lors d'un banal contrôle d'identité et, le soir, il se retrouve emprisonné au "Centre Fermé" . C'est à ce moment, risquant d'être expulsé à tout instant vers l'Afrique, quand la vie lui paraît sans issue, qu'un premier effet papillon fait entrer un duo étrange dans sa vie : Katty, cinquante-deux ans, célibataire, et son père, Théo. Katty est maquilleuse de mannequins d'étalage, et Théo, vieil original pensionné, est fanatique de pétanque. Alors qu'elle se trouve dans une grave dépression due à la mort de son chien Lila, Katty découvre petit à petit le monde des "sans-papiers" et son être est foudroyé par l'absurdité du système et par la détresse de ces gens. En ayant pris l'initiative de s'occuper d'Issa, elle perd tout doucement pied dans le monde réel, passant alors en revue sa vie antérieure. Le fait qu'elle n'ait jamais eu d'enfants la plonge dans un amour maternel profond pour son jeune protégé nigérien. Théo, père très protecteur envers sa fille, ne comprend pas ce soudain attachement pour Issa, et il n'est pas le seul. Katty souffre de ce regard malsain du monde extérieur par rapport à sa relation avec le gentil Issa. Elle ne peut compter que sur la compréhension de rares amis se donnant la peine d'observer cette relation avec un esprit ouvert. Une révolte sans précédent monte en elle, et cette arrivée d'Issa dans sa vie va anéantir toutes ses idées préconçues sur notre société et le monde. Les dialogues d'Issa, qui décrivent ses sentiments, écrits en italique, sont d'une importance primordiale dans ce roman. Son histoire est vraie, tristement et invraisemblablement vraie. Le reste est fiction.

02/2018

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Le bureau des affaires trans-espèce. Tome 1, première affectation

Dans Première affectation, retrouvez trois enquêtes du Bureau des Affaires Trans-Espèces ! Enquête n°1 : CORRUPTION Autrefois un fier démon de la nuit qui agrémentait le sommeil des humains de cauchemars, Tenrael a passé des décennies en captivité. Devenu l'attraction phare d'un carnaval nomade, son existence n'est plus que servitude. Charles Grimes est moitié humain, moitié... autre chose. Depuis quinze ans, il travaille pour le Bureau des Affaires Trans-Espèces, débarrassant le pays de ses monstres les plus dangereux. Lorsque son patron l'envoie au Kansas pour vérifier une rumeur sur un démon en captivité, Charles se dit que ce n'est qu'une mission comme les autres. Jusqu'à ce qu'il rencontre Tenrael. Enquête n°2 : CLAY WHITE Quelqu'un, ou quelque chose, assassine des jeunes hommes à San Francisco. Clay White est déterminé à trouver le meurtrier. Lorsqu'il tombe sur un vampire nommé Marek, Clay pense avoir trouvé le coupable. Mais la rencontre avec Marek s'avère être plus complexe que ce à quoi Clay s'attendait. Parfois les monstres ne sont pas ceux auxquels on s'attend. Enquête n°3 : CREATURE Seul dans sa cellule, sans aucun souvenir de son passé, John n'a aucune idée de qui, ou ce, qu'il est. Seul dans les rues de 1950 à Los Angeles, Harry a bien trop de souvenirs de son passé difficile et se sent résigné à l'idée d'affronter un avenir dénué de sens. Jusqu'à ce qu'Harry ait l'opportunité de réaliser son rêve : devenir un agent du Bureau. John et lui vont devoir apprendre à distinguer un monstre d'un homme, et ce qu'un monstre désire réellement. #Enquêtes #Ange #Démon #Vampire #Monstre #MM --- "Ce fut absolument délicieux ! Chacun de ces hommes, qu'il soit humain, démon ou monstre, est complexe et imparfait et parfaitement parfait. Leurs histoires d'amour sont aussi des contes d'horreur gothiques. Tous les trois m'ont fait sourire et pleurer. Magnifiquement écrit. C'est déchirant à quel point l'humanité peut être monstrueuse, mais heureusement, certains monstres sont incroyablement humains" - Jenn (not lily) de Goodreads

02/2021

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Géographie

Dynamiques des espaces ruraux dans le monde

Depuis une trentaine d’années, l’évolution des différentes formes d’agriculture, l’émergence de nouvelles mobilités entre milieux rural et urbain et l’extension des espaces périurbains nécessitent de repenser les campagnes dans leur globalité. De nouvelles relations se nouent entre villes et campagnes et les espaces ruraux doivent faire face à des défis majeurs pour leur avenir. Après un rappel des définitions et concepts essentiels, les auteurs analysent les dynamiques des espaces ruraux dans le monde grâce à des études régionales (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, Brésil, Argentine, Chili, Afrique de l’Est et de l’Ouest, Europe du Nord et de l’Ouest, Europe centrale et de l’Est, États-Unis, Russie et Ukraine). En intégrant les mutations des systèmes agraires (structuration de filières courtes, conflits entre agriculture et environnement, rôle croissant d’acteurs urbains, mondialisation des méthodes de production, etc.), et en mettant en perspective des réalités des pays du Nord et du Sud, se révèlent la concomitance de certains processus, tout comme leur singularité. Cet ouvrage met à disposition des étudiants, et de tout public intéressé par la question rurale, une approche renouvelée et indispensable pour saisir les enjeux actuels que représentent les espaces ruraux.L’ouvrage, conclu par le sociologue Jacques RÉMY, a été dirigé par Martine GUIBERT (université Toulouse II) et Yves JEAN (université de Poitiers). Y ont collaboré Dominique ANDRIEU (MSH de Tours), Laurent CAILLY (université de Tours), Jean-Louis CHALÉARD (université Paris I), Bernard CHARLERY de la MASSELIÈRE (université Toulouse II), Pascal CHEVALIER (université Montpellier III), Sophie DEVIENNE (AgroParisTech), Cécile FALIÈS (université Paris I), Frédéric FORTUNEL (université du Maine-Le Mans), Gilles FUMEY (université Paris IV), Christophe GIRONDE (Institut des Hautes Études Internationales et du Développement-Genève), Jean-Jacques HERVÉ (Groupe Crédit Agricole), Frédéric LANDY (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), Michaël POUZENC (université Toulouse II), Laurent RIEUTORT (université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand), Thierry SANJUAN (université Paris I), Marcelo SILI (université de Bahia Blanca-Argentine), Hervé THÉRY (université de São Paulo), Sébastien VELUT (université Paris III), Yvette VEYRET (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense).

06/2011

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Ecrits sur l'art

Jardins migratoires. Êtres/Lieux

Par son oeuvre prolifique, Enrique Ramírez nous convie à des questions cruciales. Comment rappeler le passé sans le rééditer au présent ? Comment aller de l'avant et comprendre ce qu'on laisse derrière soi ? Comment rendre leur dignité aux corps de la précarité ? Les expositions d'Arles et de Montréal, à l'occasion desquelles cet ouvrage paraît, ont réuni une quinzaine d'oeuvres sur le thème de la mer, cette dernière conçue comme un territoire biopolitique où se jouent le désir, la mémoire, le deuil et l'espoir de corps en quête d'un lieu où reposer et être pleurés. Né au Chili en 1979 sous la dictature de Pinochet, Ramírez évoque dans ses oeuvres les corps de personnes disparues, tuées par le régime de l'époque et souvent jetées à la mer. En l'absence de tombes et de sépultures pour pleurer ces vies enlevées dans la terreur, la mer devient le territoire de restitution de la mémoire. Apparaissent de surcroit de nombreuses références au problème du déracinement et aux politiques migratoires actuelles. Elles font de la mer autant que de la terre-mère une sorte de limbes où les droits civiques sont réduits à néant ; elles résonnent de manière tragique et nous implorent dans notre espérance de justice et de partage. Le travail de l'artiste est examiné ici par le biais de textes et de reproductions qui incluent une conversation avec l'artiste (M. Gili), une réflexion sur la question de l'image manquante (L. Déry) et une traversée critique et poétique de l'oeuvre (N. Richard). On y retrouvera également la signature du travail collectif effectué par un groupe d'étudiants et l'artiste, dans le cadre de la résidence pédagogique que Enrique Ramírez a réalisée à l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie entre 2020 et 2021. Cette collaboration fructueuse a donné lieu à la production d'une nouvelle oeuvre, Jardins migratoires, avec la participation des étudiants à toutes les étapes de la conception, de la production et de l'installation de l'exposition qui porte le même titre.

06/2022

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Poésie

Shijing. Livre des chants

Un grand classique de la littérature confucéenne en édition exceptionnelle, sur papier de luxe avec reliure traditionnelle à la chinoise. Le Shijng ?? est diversement connu sous les dénominations Classique des Poèmes, Livre des Poèmes, Livre des Chants et Livre des Odes. Il renferme trois cent onze poèmes (pour six d'entre eux, seuls les titres nous sont parvenus), dont la composition s'étale sur environ cinq cents ans, entre 1100 et 600 avant J. -C. Trente-deux sont traduits ici. Selon la tradition, l'anthologie aurait été compilée par Confucius lui-même (551-479 avant J. -C). Le Livre des Chants est l'un des cinq classiques (Wujing ?? ) de la littérature confucéenne, les quatre autres étant le Yijing ?? (Livre des mutations), le Shujing ?? (Livre des documents), le Liji ?? (Livre des rites), le Chunqiu ?? (Annales des printemps et automnes). Le Shijng se divise en quatre parties : ?? (guofeng)airs des principautés ; ?? (xiaoya) petites odes de cour ; ?? (daya) grandes odes de cour ; ? (song) éloges ou hymnes. Le Shijng continue à exercer une profonde influence dans la Chine contemporaine. Ses citations font partie du parler quotidien sous forme de chengyu - ; phrases et dictons de quatre caractères issus de la littérature classique et des contes traditionnels. Chaque écolier chinois en connaîtra quelques lignes et pourra les citer. Voici un ouvrage extrêmement ancien, dont le sens de certains éléments demeure enfoui sous le poids du temps, mais qui présente également au public moderne des images et des émotions si intemporelles et reconnaissables qu'elles auraient pu être écrites la semaine dernière. On y trouve des aperçus alléchants de l'apparat et de la splendeur antiques. Il y a aussi les plaintes d'épouses abandonnées, des odes à la solitude suite à une séparation et aux joies du véritable amour, des chants d'inquiétude sur l'état de la nation et des hymnes de louange envers la bienveillance de la maison régnante. Le lecteur moderne n'a aucune difficulté à les comprendre et à les intégrer dans son propre cadre de référence émotionnel, mais sans réelle perspective de les comprendre pleinement dans leur contexte d'origine.

10/2021

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Musicologie

Fragmente-Stille, an Diotima de Luigi Nono

Luigi Nono (1924-1990) est l'un des compositeurs les plus importants de l'après-guerre. Aux côtés de Boulez et de Stockhausen, il participe à une véritable reconstruction de la musique en s'appuyant sur l'héritage sériel de l'école de Vienne. Sa singularité au sein de l'avant-garde musicale de l'époque tient à ses engagements éthiques et politiques, qui le conduisent à adhérer au Parti Communiste Italien, dont il devient une figure dominante. Ses oeuvres se veulent "engagées" , au sens sartrien du terme : elles témoignent d'événements historiques tragiques comme le nazisme (Il canto sospeso), la Shoah (Ricorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz), l'arme atomique (Sul ponte di Hiroshima), la guerre du Vietnam (A floresta é jovem e chesa de vida), et bien d'autres encore. Cet engagement l'éloigne des scènes musicales institutionnelles et le conduisent à se tourner vers les moyens électro-acoustiques. La musique de Luigi Nono est chargée d'une expressivité intense et cherche en même temps des voies nouvelles, aussi bien musicales que dans l'alliance avec d'autres arts (notamment dans ses deux opéras), et dans sa présentation : il organise de nombreux concerts dans les usines ou sur les places publiques, qui se terminent par de longs échanges avec les auditeurs. Au milieu des années 1970, il se remet profondément en question, ce qui l'amène vers d'autres sources d'inspiration et vers l'exploration des moyens nouveaux fournis par la live-electronics, tout en maintenant ses exigences musicales, éthiques et politiques. Le quatuor à cordes Fragmente-Stille, an Diotima est l'oeuvre qui inaugure cette nouvelle période créatrice. Présentée le 2 juin 1980 à Bonn par le Quatuor LaSalle, qui l'avait commandée, l'oeuvre modifie radicalement l'idée que l'on se faisait du compositeur ; elle a un fort impact sur les jeunes compositeurs et est souvent jouée par de nombreux quatuors. L'oeuvre est une immense méditation traversée de gestes éruptifs, une suite de moments (Fragmente) dans lesquels le silence (Stille) joue un rôle essentiel. La Diotima du titre renvoie à une figure du roman par lettres Hypérion de Friedrich Hölderlin et au nom qu'il donna à la femme aimée en secret. La partition comporte, sous les portées, des fragments de poèmes de Hölderlin que les musiciens doivent lire de façon muette tout en jouant. Au plus profond de l'intime, Nono interroge la nature du son et du silence, sa relation à l'époque, qui fait écho à celle vécue par Hölderlin. Chaque sonorité est ciselée, prolongée sur des durées inhabituelles, prise dans des relations énigmatiques et fascinantes, qui confèrent à l'oeuvre un caractère de cérémoniel, loin de la tradition du genre. La richesse sonore du quatuor répond à une richesse sémantique foisonnante : outre les écrits de Hölderlin, Nono fait référence à Maïakovski et Lili Brick, Kafka, Beethoven, Verdi, Scherchen, Maderna... Laurent Feneyrou démêle tous ces fils tissés les uns avec les autres, comme il démêle ceux de la construction musicale, retraçant la genèse de composition en s'appuyant sur toute une série d'esquisses et de documents publiés ou inédits. Il replace ce quatuor dans le contexte politique de l'époque et approfondit le lien à Hölderlin. Ainsi éclaire-t-il l'oeuvre de l'intérieur dans une approche à la fois historique, esthétique et analytique. C'est le premier livre en français sur cette oeuvre.

11/2021

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Poches Littérature internation

La sagesse dans le sang

Petit-fils d’un évangéliste qui parcourait le Tennessee « portant Jésus dans la cervelle comme un aiguillon », Hazel Mates a résolu de devenir, comme son grand-père, un prêcheur ambulant, mais ce sera pour fonder une secte nouvelle : l’Église sans Christ. Refusant de croire au péché, il n’a que faire d’un Rédempteur. Son fanatisme d’illuminé fournit de faciles excuses à la libre satisfaction de ses pires instincts. Il finit, après avoir assassiné un faux prophète qui lui fait concurrence, par se brûler les yeux avec de la chaux vive, espérant apercevoir ainsi, dans les ténèbres, les vérités que lui cache son hérésie. Un jour d’hiver, la police le retrouve agonisant dans un fossé : les souliers pleins de pierres et de verre pilé et le torse ceint de fils de fer barbelés. Les agents ramènent son cadavre chez sa logeuse, Mrs Flood. Persuadée qu’il avait quelque argent, celle-ci avait rêvé de l’épouser. Parce que Flannery O’Connor, fervente catholique, estime que les évangélistes qui foisonnent aux États-Unis, surtout dans les États du Sud, font de la religion une indécente caricature, elle a, pour raconter l’histoire de Hazel Motes, employé le ton de la farce. Ses personnages ont quelque chose de guignolesque tout en restant profondément humains : Leora Watts, chez qui Hazel perd sa virginité ; Asa Hawks, le faux aveugle, et sa fille Sabbath Lily ; Onnie Jay Holy, l’évangéliste à la guitare, et son complice Salace Layfield ; et surtout Enoch Emery qui a « la sagesse dans le sang ». C’est lui qui se charge de trouver pour Hazel un nouveau Christ qui ne sera pas fils de Dieu et ne donnera pas sa vie pour le rachat des pécheurs. C’est une momie qu’il vole dans un musée, installe dans sa table de toilette dont il a fait un tabernacle et finalement apporte à Sabbath Hawks, qui, parodiant la Nativité, la berce comme un enfant Jésus. Dans ces diverses scènes où la violence s’allie à un grotesque souvent proche des gags de cinéma, Flannery O’Connor stigmatise, en les concrétisant, les déformations sacrilèges que l’hérésie produit dans l’âme de quiconque s’écarte de l’orthodoxie catholique. Mais la pitié n’est pas absente de sa condamnation. Le sort tragique des évangélistes l’émeut, autant que leur pittoresque absurdité l’amuse. D’où la profondeur et la puissante originalité de La sagesse dans le sang.

09/2012

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DSCG1 Gestion juridique, fisca

Gestion juridique fiscale et sociale DSCG 1. Manuel, Edition 2019

Une nouvelle édition du manuel de DSCG 1 avec toutes les mises à jour réglementaires. A chaque chapitre : un cours structuré et illustré d'exemples, tableaux et schémasune mise en avant des compétencesun point sur la jurisprudence une mise en avant des articles de loides synthèsesdes applications progressives Une partie entraînement : applications thématiques de difficultés progressives avec sujets d'examen, corrigés et commentaires détaillésméthodologie et conseils Un ouvrage complet pour se préparer et réussir l'épreuve ! Penser à utiliser également l'ouvrage DSCG 1 Cas pratiques et le Tout le DSCG 1 pour la révision et l'entraînement.

07/2021

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DSCG1 Gestion juridique, fisca

Tout le DSCG 1. Gestion juridique fiscale et sociale, Edition 2024-2025

Cet ouvrage de fiches mémos synthétiques permet une révision efficace du cours. L'ouvrage couvre les 6 grands thèmes du programme (180h de cours) - L'entreprise et son environnement (50h) - Le développement de l'entreprise (20h) - Le financement de l'entreprise (20h) - De l'entreprise au groupe (40h) - La pérennité de l'entreprise (40h) - Les associations et autres organismes à but non lucratif (10h)A jour des dernières réglementations juridiques, fiscales et sociales (dernière loi de finance) Rédigé par une équipe de juristes et de fiscalistes. A utiliser en complément du manuel de cours DSCG 1 - Gestion juridique, fiscale et sociale !

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Théâtre

Les deux bourreaux ; Fando et Lis ; Lulù ; Ne donnez pas de pommes aux vaches ; Aristides ; De souffle et d'oubli

Dans ce volume, nous sommes heureux d'accueillir deux textes de Fernando Arrabal, notre auteur invité qu'on retrouvera dans un prochain volume et de vous faire découvrir des écritures et des thèmes à la fois neufs et militants pour lesquels le théâtre et la dérision sont le lieu idéal. La pièce autobiographique de Fernando Arrabal, les Deux Bourreaux nous plonge dans l'univers concentrationnaire contemporain. L'Etat policier s'est installé dans tous les domiciles. Françoise est sa complice ; elle a dénoncé son mari. Maurice, l'un des deux fils, l'accuse. L'élimination brutale du Père aliène le fils qui, privé de la force morale que lui donnait son identification à cette figure idéale, n'a plus le courage nécessaire pour devenir un adulte, un homme libre. A la fin, il rejoint son frère dans l'obéissance respectueuse de l'ordre, représenté par la mère, à qui il demande pardon. Fando et Lis contient l'absurde et la férocité que l'on retrouve dans l'oeuvre de Fernando Arrabal, l'un de nos plus grands auteurs contemporains. Lis, la femme à la voiture d'enfant et Fando, l'homme qui la conduit croisent sur la route trois hommes un peu étranges en route pour la même quête :Tai, ville extraordinaire, paradis terrestre resté inaccessible. Mais leur voyage les ramène toujours au même endroit ... En chemin, on découvre leur univers où se mêlent naïveté et cruauté, émerveillement et sadisme. En quête d'un monde meilleur, ils avancent entre rêve et cauchemar. Vision surréaliste de la nature humaine où l'innocence côtoie la violence, où la beauté émerge de la brutalité, ce spectacle est une incursion poétique dans l'inconscient. Lulù d'Ana Harcha Cortés nous vient du Chili et a été découverte par Le Théâtre des Chimères de Biarritz. " Elle" parle, déroule des moments de vie qu'elle organise comme des plages musicales. Sorte de mélopée sur laquelle se règlerait la respiration, ou qui la réglerait. Une grande économie de ponctuation confère de la fluidité à des récits originaux, inattendus, sans liens apparents les uns avec les autres. Et, une belle langue, directe et rythmée. Avec Ne donnez pas de pommes aux vaches de Bernard Da costa, on retrouve une écriture toujours corrosive et tendre dans deux " comi-drames " où un univers bousculé est ponctué par la présence d'un spectateur privilégié, le patron du café tabac ; il est un peu l'oeil de la " France profonde ", et assure, le lien entre les divers épisodes. Musique et lumière jouent aussi leur propre partition. Aristides de Béatrice Hammer se passe de nos jours : deux colocataires (Blanche, une romancière, et Arnaud, un comédien) traversent des difficultés dans leur métier. Arnaud suggère à Blanche de s'essayer à l'écriture dramatique, en concevant une pièce dans laquelle il jouerait le rôle d'Aristides de Sousa Mendes, ce consul du Portugal à Bordeaux qui a sauvé 35 000 personnes en désobéissant aux ordres de Salazar. Blanche, trouvant l'idée trop convenue, refuse. Un peu plus tard, un personnage habillé à l'ancienne, qui ressemble étrangement au Consul, lui rend visite. Il lui demande de l'aider à recouvrer la mémoire... De souffle et d'oubli de Sophie Thomas est la chronique d'une " après catastrophe " peut-être plus proche de nous qu'on ne le pense... Rodéric, seigneur déchu et colérique, sa maîtresse Zénobie et le fidèle Fernand, vivent reclus dans un domaine cerné par des ombres. Suspendu au souffle de l'invisible petite Lili, la fille de Rodéric, chacun tente de survivre dans ce no man's land, habité par le souvenir de jours plus fastes... Jusqu'à ce qu'un étranger se présente à la porte.

02/2010

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Littérature étrangère

La belle échappée

Dans La belle échappée, Nicholson Baker crée un univers parallèle au sein duquel les visiteurs occasionnels peuvent, moyennant un tarif élevé, assouvir leurs plus extravagants désirs. Le point de départ de son nouveau roman tient en effet au fait qu'un certain nombre de personnes ordinaires, moyennement satisfaites de leurs sorts, disparaissent par des portes - sèche-linge, tunnel, trou de golf, etc., - et se retrouvent dans un parc à thème baptisé La belle échappée. Le livre s'ouvre sur la découverte par la jeune Shandee, d'un avant-bras appartenant à un dénommé Dave. Ce membre autonome a des exigences - il demande à être entretenu et nourri - mais procure aussi des avantages : il peut apporter une satisfaction sexuelle, et il ne reste pas du tout indifférent à la souplesse et à la douceur du corps de Shandee. On apprend assez vite que l'apparition du bras de Dave est le fruit d'une amputation temporaire et volontaire acceptée par ce dernier en échange de son entrée dans La belle échappée, une " sex resort " très coûteuse mais où tous les fantasmes féminins et masculins sont stimulés, sinon assouvis. Les moyens d'accès à cet univers parallèle sont divers : certains y parviennent en cherchant à se débarrasser de tatouages encombrants, d'autres en répondant à une petite annonce, d'autres encore en s'introduisant dans le sèche-linge d'une laverie automatique, en pénétrant à l'intérieur d'une sculpture en bois (un corps de femme) créée par une artiste japonaise. À l'inverse de la plupart des grandes multinationales, L'échappée belle est dirigée par une certaine Lila dont la devise est " mon plaisir est votre plaisir ". Chaque chapitre conte ainsi une expérience différente, illustrant le caractère étrange, surprenant et divers de la libido humaine. Au fil des pages, on découvre l'éventail des divertissements proposés par l'établissement, dont les " masturbateaux ", le " berceau-vulve ", les " levrettes alignées " et cette " salle de velours " où les compositeurs Borodine et Rimski-Korsakov pratiquent un massage de pied à l'aide de leurs génitoires. Certains hommes acceptent aussi de se faire temporairement couper la tête et de servir sexuellement des femmes. Il est donc logique que le récit se termine par une grande fête dont l'un des buts est de remettre ensemble les membres (phallus, mains, têtes...) avec les corps respectifs qui avaient été privés de ces appendices. C'est ainsi que la jeune Shandee du début fait la connaissance de Dave au grand complet : le bras de Dave retrouve le reste du jeune homme et le désir de ce dernier pour Shandee est immédiat.

04/2012

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Beaux arts

Herri Met de Bles. Les ruses du paysage au temps de Bruegel et d'Erasme

Herri met de Bles (c 1500-1558) est avec Joachim Patinir et Pieter Bruegel l'un des peintres majeurs du paysage flamand du XVIe siècle. C'est aussi l'un des peintres les plus énigmatiques de l'histoire de la peinture de paysage, dont le corpus varié et abondant suscite encore de nombreuses questions. "Les ruses du paysage", première monographie d'envergure publiée sur ce peintre, nous offre une interprétation inédite des tableaux fascinants de ce peintre érudit et exégète. L'ouvrage retrace le contexte historique d'émergence des paysages flamands, celui de la ville d'Anvers qui se transforme alors en une métropole économique et culturelle internationale : lieu d'intense production artistique et éditoriale, lieu de questionnement sur le sens des Ecritures ; lieu aussi de contestation des dogmes de l'église dans un esprit érasmien - opposant la matière et l'esprit, le visible et l'invisible, affirmant la responsabilité personnelle en matière de religion et la croyance en une rédemption salvatrice par le Christ - dont les paysages religieux de Bles se font l'écho. "Les ruses du paysage" nous propose aussi une réflexion de synthèse sur un phénomène pictural qui participe activement à l'exégèse visuelle mise en ouvre par ces paysages : la présence d'énigmatiques figures anthropomorphes cachées dans la trame végétale et dans les rochers. En prenant en compte les images doubles et ambiguës de Bles, ce livre pose à l'histoire de l'art et à celle du paysage des questions fondamentales : sur le rapport de l'image au texte, de la figure et du fond, sur la fonction interprétative de l'image religieuse, sur le défi que ce phénomène représente pour une approche iconographique des oeuvres d'art qui privilégie traditionnellement la recherche de motifs, de thèmes et de significations clairement lisibles et identifiables. Loin d'être marginal et insignifiant, ce phénomène pictural se révèle être une voie privilégiée pour la compréhension des paysages de Bles, étroitement liés à la pensée d'Érasme et à l'idée chrétienne du "livre de la Nature". Rapportées à la pensée de l'analogie et du microcosme, à la tradition picturale des portraits composites d'Arcimboldo et des "têtes paysages" de Joos de Momper qu'elles anticipent historiquement, les images doubles de Bles se distinguent par leur caractère crypté et par leur rôle au sein du dispositif de la représentation : provoquer l'attention et garantir la conversion du sens littéral vers le sens spirituel. Qu'il s'agisse de l'analogie du Christ et du Silène, du songe du pèlerin ou du marchand ambulant incarnant l'attachement aux biens illusoires, de la conversion de saint Paul ou des hallucinations infernales de saint Antoine : dans chaque cas, les figures ambiguës et cachées et les protagonistes des paysages de Bles exemplifiant des états de vision variés - discernement spirituel, aveuglement, illusion - sont les composantes structurelles d'une même rhétorique de transformation de la vision à laquelle ces paysages sont voués. Bles se rendit célèbre sous le nom de "peintre à la chouette", l'oiseau de la dissimulation et du discernement qu'il cachait dans chacun de ses paysages. Karel van Mander, son biographe, qui répétait avec insistance l'anecdote de la signature figurée du peintre, entendait ainsi signifier la valeur emblématique qu'elle possède dans ses paysages, celle de l'avertissement adressé à "ceux qui ont des yeux pour voir mais qui ne voient pas".

10/2013