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Batman Tortues Ninja

Extraits

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Romance sexy

Danse, Rose

Julie Bradfer nous propose sa nouvelle romance ! - Une auteure installée (Promets-nous, Coïncidences...) - Une romance haletante - Le destin de Rose va connaître de multiples rebondissements... Une rencontre qui change tout Douce et pétillante, Rose s'est toujours contentée de peu dans la vie. Son bonheur est proportionnel à celui des autres. Mais quand le même jour elle perd son travail et découvre que son petit ami la trompe, son monde s'effondre et ses angoisses ressurgissent : et si tout était de sa faute ? Et si elle ne faisait jamais suffisamment bien les choses ? De son côté, Noah - profondément marqué par le divorce de ses parents - ne croit plus en l'amour et s'interdit toute forme d'attachement. Barman dans un club surplombant Bondi Beach, la plage la plus réputée de Sydney, il se noie dans le travail afin de subvenir aux besoins de son père atteint d'un cancer. Lorsque son chemin croise celui de Rose, il ne se doute pas une seconde de l'impact de la jeune fille sur son avenir... Mais la dure réalité de leurs vies les laissera-t-elle tranquilles ? Au contact de Noah, Rose va apprendre à s'aimer. Au contact de Rose, Noah va apprendre à aimer. Julie Bradfer est diplômée en psychologie et en écriture cinématographique en Belgique. Passionnée par l'écriture depuis l'enfance, elle n'a que 22 ans lorsqu'elle publie son premier roman. Son quotidien animé est partagé entre son travail d'éditrice, sa passion pour la danse et la lecture, ses voyages et son cercle d'amis précieux, autant d'inspirations qui confèrent à ses écrits une palette d'émotions saisissantes. Danse, Rose est son sixième roman.

09/2021

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12 ans et +

Les aventures de Loïc le Corsaire Tome 2 : La prise de Rio de Janeiro

Août 1711, après une longue escale sur l'île de La Tortue, l'escadre de l'amiral René Duguay-Trouin met le cap sur Rio de Janeiro, la riche colonie portugaise que Louis XIV a ordonné de soumettre et rançonner. A bord de La Belle Marquise, un des seize navires de la flotte, Loïc rêve de découvertes et d'aventures. L'adolescent s'est déjà illustré au cours de la traversée de l'Atlantique et a conquis le glorieux surnom de Sabre d'or. Au terme de plusieurs jours de navigation, les côtes du Brésil apparaissent. Derrière les montagnes luxuriantes, Loic et Clément, son ami, imaginent Rio de Janeiro et les fabuleux trésors dont la cité regorge. Mais la capitale de la colonie dispose d'une solide garnison et de fortifications redoutables. La vaincre exigera des assaillants français de l'audace, de l'intelligence et des sacrifices. Loïc le sait, le défi ne l'effraie pas, il se sent prêt à forcer de nouveau le destin à la pointe de son sabre. Ce roman se déroule au début du XVIIIe siècle, alors que la guerre de succession d'Espagne oppose la France et l'Espagne aux autres pays d'Europe. Après "Sabre d'or, les aventures de Loic le corsaire", c'est le deuxième tome d'une trilogie consacrée à l'intrépide adolescent. Sur mer et sur terre, Loïc poursuit sa quête initiatique et découvre les merveilles d'un nouveau continent, ses extraordinaires paysages, sa faune et sa flore somptueuses, ses peuplades étranges, mais également la pratique de l'esclavage et l'asservissement des indigènes.

07/2017

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Pléiades

Oeuvres

C'est l'histoire d'une licorne qui croyait que les petites filles étaient des monstres fabuleux. La petite fille, elle, ne croyait pas aux licornes. Jusqu'à ce qu'Alice et la Licorne se rencontrent de l'autre côté du miroir : «Eh bien, maintenant que nous nous sommes vues une bonne fois l'une l'autre, dit la Licorne, si vous croyez en mon existence, je croirai en la vôtre. Marché conclu ?» Tout Carroll est là, comme en raccourci : l'enfance et le merveilleux ; l'univers réel et l'univers fabuleux ; l'interrogation sur l'existence de chacun de ces deux univers ; et la question, fondamentale, du pacte conclu ou à conclure entre eux. L'inventeur du Chapelier fou et de la Tortue fantaisie est à bien des égards un original (un excentrique, disent les Anglais). Ce n'est pas la moindre de ses originalités que d'avoir décrit, par la biais d'une vision enfantine, un monde d'adultes absurdes dans lequel c'est l'enfant qui détient justice, sagesse et vérité ; et de l'avoir décrit dans la double perspective d'aider les enfants à se comprendre et de rouvrir pour les adultes les lieux qu'habite l'enfance. Le révérend Charles L. Dodgson-Lewis Carroll entre dans la Pléiade, dans une édition soigneusement annotée - et illustrée de près de trois cents dessins - qui a pour ambition de faire découvrir derrière le créateur d'Alice le poète, le diariste, l'épistolier, le pamphlétaire et le logicien, soit toutes les facettes d'un auteur qui, comme il arrive, fut trop longtemps masqué par l'extraordinaire popularité dont jouit l'un de ses personnages.

05/2005

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Santé, diététique, beauté

La vie et le temps. Les nouveaux boucliers anti-âge

Que contient la graine d'un palmier vieille de 2000 ans pour réussir à renaître aujourd'hui ? Par quel secret le rat taupe nu atteint-il l'âge de 30 ans, soit l'équivalent de 600 ans chez l'homme, quand la souris se contente d'une espérance de vie de 3 ans ? Que recèlent certaines méduses pour rajeunir une fois arrivées à l'âge adulte ? Quelles leçons médicales tirer du rouget sébaste qui vit 200 ans, de la tortue qui atteint 175 ans ?.. Et pourquoi, si la nature permet de telles durées de vie, l'homme ne pourrait-il en faire autant ? De récentes avancées scientifiques montrent que vivre bien et beaucoup plus longtemps n'est en rien, pour nous, un rêve irréalisable. La prévention du vieillissement connaît une incroyable révolution. Aussi, à nous d'en tirer les leçons et de tout faire, au quotidien, pour profiter de ces avancées et gagner de précieuses années. Parce que les techniques existent aujourd'hui pour booster son immunité ; parce qu'il est possible de retarder l'âge d'apparition de la ménopause ; parce qu'effectuer un check-up microbien permet d'éliminer les germes qui accélèrent le vieillissement ; parce que certains aliments jouent le rôle de boucliers anti-âge... apprenez, grâce à ce livre, les gestes pratiques et les réflexes à adopter pour prolonger son espérance de vie. Conscient qu'il ne faut jamais que jeunesse se passe, le docteur Saldmann, dans cet ouvrage concret, fondé sur des données scientifiques nouvelles, livre une " ordonnance anti-âge " claire, efficace et ouvrant à tous un avenir inoxydable.

03/2011

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Affirmation de soi

Le guérissage. Les quatre étapes de la guérison

Guide initiatique en 4 étapes pour guérir d'un traumatisme et renouer avec soi-même. " Plus rien ne sera jamais plus comme avant ! " Perte d'un être cher, maladie, pandémie... les expériences traumatiques font partie de la vie humaine, et chacun peut être conduit à expérimenter l'impensable. Si dans ce contexte traumatique des mécanismes intrinsèques de défense, de protection mais aussi de réparation et de résilience se mettent en place pour préserver notre intégrité physique et psychique coûte que coûte, cette survie se fait néanmoins au détriment de la vie. Spécialiste du traitement des traumatismes psychiques, Marie Caiazzo nous invite ainsi à comprendre l'installation du traumatisme, les processus de mémorisation et les blocages qui en résultent, avant d'emprunter un chemin de guérison inspiré des sagesses autochtones d'Amérique du Nord pour sortir de la peur, apprendre de nos épreuves et mettre du sens sur ce qui n'en a pas. Les enseignements de la roue médecine portés par les 4 directions, en partant de l'est comme le soleil qui se lève, jusqu'à atteindre, au nord, la nuit, symbole de guérison et de paix. Le guérissage en 4 étapes : la métamorphose du guerrier qui se débat avec la vie en un guerrier sage qui accueille la vie. Un outil de transformation personnelle, en compagnie de la tortue, l'aigle, l'ours et le bison de la roue médecine, à travers des exercices, des méditations, ainsi que des récits de vie. Une approche spirituelle, émotionnelle et énergétique pour se reconnecter à la vie en quittant la survie. Osons prendre en main notre guérison !

03/2022

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Poésie

Les sept mercenaires

Sept. Il existe toute une mystique autour de ce chiffre. Les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Pour tout vous avouer, je m'en fous, j'ai jamais cru à ces conneries de chiffres sacrés. Mais c'est vrai que si on cherche on trouve, c'est ça qui est beau dans le grand bordel magique de la vie. Parce qu'en y réfléchissant bien, les sept gaillards à qui je rends hommage dans ce livre, sont un beau mélange de tout ça à la fois : les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Mais ce sont surtout sept chiens magiques, sept étoiles noires et tordues du drapeau américain, sept moudjahidines de la bibine, sept poilus sacrés, sept sauvages du mot de l'art et de l'amour, bref sept grands poètes. Sept bonhommes que j'aime, même s'ils m'ont bercé trop près du mur. Voilà donc sept hommages pour sept artistes. Dans l'ordre d'apparition : J. D. Sallinger, Richard Brautigan, Charles Bukowski, Henri Miller, John Fante, Jim Harrison et Raymond Carver. Comme dit Al Pacino dans Donnie Brasco : "Je te raconte pas ! " En plus on m'informe que Daniel Damart, le joyeux éditeur aurait éternellement sept ans et que Régis Gonzalez le grand qui crayonne avec mes mots aurait sept doigts. Moi-même il me reste sept dents. La vie est dingue. C'est merveilleux non ?

10/2020

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Littérature française

Kif

Pas toujours facile d'imposer le respect quand on s'appelle Georges Clounet et qu'on se retrouve catapulté à la tête d'une boîte de nuit interlope de la côte d'Azur. Au programme du Kif : cocktails à flot, soirées mousse, jeunes filles peu vêtues, petites racailles, poudre blanche, service d'ordre patibulaire et magouilles en tout genre. Accueilli par un commando armé qui arrose la boîte de nuit à la kalachnikov le soir même de sa prise de fonctions, l'incorruptible Georges Clounet est bien décidé à faire le ménage dans sa petite entreprise. La tâche va se révéler compliquée, plusieurs bâtons venant se coincer entre ses roues : un beau-frère gaffeur qui ne cesse de l'entraîner dans les combines les plus tordues ; un petit malfrat converti à l'Islam rêvant de transformer le Kif en mosquée ; un milliardaire saoudien de la famille Ben Laden se fantasmant en DSK de la Riviera ; un blanc-bec surexcité, réalisateur de films X amateur ; une jolie serveuse beurette ; une élue locale du FN, enfin, qui a un faible pour le garde du corps arabe de Georges. Au milieu de cet aréopage insolite, un million d'euros se baladent, sur lequel chacun cherche à faire main basse. A cette trame de western comico-déjanté, Laurent Chalumeau ajoute, dans ce roman sombre, puissant et hilarant, une forte dose politique, prenant de front (c'est le cas de le dire) la question de l'extrémisme sous toutes ses formes, et à rebrousse-poil la bien-pensance de l'époque. Sous la farce hénaurme et trépidante, une charge contre les sirènes du fascisme et de la bêtise auxquelles notre société est en train de céder.

10/2014

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Policiers

Vérité

Vérité a reçu le Miles Franklin Award,la plus importante distinction littéraire australienne.Pour la 1ère fois, cet équivalent de notre prix Goncourt est remis à un roman noir.Vu l’ampleur de la fresque brossée ici par Temple qui capte superbement le désarroi de nos sociétés en crise, ce livre pourrait s’appeler « la vérité sur notre époque ».Alors que Melbourne vit un été caniculaire, que des incendies se sont déclarés et que le feu est aux portes de la ville, le commissaire Stephen Villani est appelé sur une scène de crime dans les beaux quartiers ; une jeune femme a été retrouvée sans vie dans un appartement de grand luxe. La morte le trouble profondément, lui faisant penser à sa fille Lizzie, adolescente en rébellion qui a fugué en compagnie d’un dealer. Villani se sent coupable de l’avoir négligée.Aux antipodes de ce crime, son équipe se rend dans une banlieue sordide après la découverte macabre dans un hangar de trois cadavres d’hommes atrocement torturés. Deux enquêtes qui s’entrecroisent et se mêlent au souvenir d’autres affaires.Melbourne devient ici un patchwork d’extrêmes : soirées chics pour privilégiés, planques sinistres de la pègre, bureaux de la police, collines où progresse le feu. Villani passe d’un monde à l’autre avec la tentation de vouloir tout maîtriser, mais se rend compte que les enjeux le dépassent.Une écriture typiquement hard-boiled, précise, laconique et même souvent elliptique qui donne son rythme particulier à ce roman tendu à l’extrême. La brutalité du réel, une profonde réflexion sur le mal, l’échec et la corruption. Mais c’est aussi un roman dans lequel le protagoniste se demande avec angoisse qui est sa vraie famille : son père, ancien mercenaire au Vietnam, son épouse absente, sa fille fugueuse, ou bien ses collègues, voire les criminels qu’il côtoie ?

05/2012

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Poésie

Le gène du garde rouge. Souvenirs de la révolution culturelle

"A ce jour, en Chine et dans la diaspora chinoise, ce livre est sans exemple. Autant par ce qu'il dit que par la forme choisie pour le dire. C'est un témoignage violent, éprouvant, qui ne s'attarde pas, mais n'omet aucun détail. C'est une épopée sans apprêt qui déploie ses séquences en rafale, sans se soucier de reprendre souffle, comme s'il s'agissait, à cinquante ans de distance, de ne pas perdre un instant. Car ces Souvenirs de la Révolution culturelle se donnent en urgence et utilisent la scansion poétique afin que les infamies, les meurtres, les tortures, les règlements de compte et les traquenards de la survie restent sur le qui-vive. Excepté les suppliciés, personne ne sort indemne de ce chaos collectif. L'auteur pas plus que quiconque. Il fut à la fois victime et coupable, et l'impact de sa parole tient à cet aveu. Persécuté (le cadavre de son père jeté aux ordures et sa mère à mendier dans les rues), il ne cache rien de son embrigadement progressif, de l'irruption, voire de la révélation, dans sa conscience et dans son corps, de ce terrifiant "gène du garde rouge" dont il sait qu'il ne se débarrassera jamais tout à fait, quelque remords, volonté ou désir qu'il en ait désormais. Luo Ying signe ici un texte d'une lucidité sans faille, dont la visée manifeste est d'en finir au plus vite avec l'amnésie institutionnalisée de Pékin à Shanghai, de Yinchuan à Hong Kong. Sans illusion cependant, puisqu'il ne peut qu'acquiescer au verdict de Paul Veyne qui, en dernière analyse, affirme que "l'Histoire est méchante"."André Velter.

01/2015

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Histoire de France

Un piton séparé du reste du monde. ma guerre en Kabylie : journal d'un appelé en Algérie, 1961-1962

Claude Georges Picard apporte ici le témoignage d'un soldat "appelé" , chasseur alpin, envoyé, en 1961, lors des "événements d'Algérie" sur un piton de Kabylie, dans un poste militaire isolé au coeur de la zone rebelle, à 1200 m d'altitude dans la neige hivernale et sous le soleil accablant de l'été, remplissant à la fois son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village kabyle entièrement acquis à la rebellion. "Encore un accrochage dans le village avec les fells. Leur pouvoir d'évanouissement est magique. Ne dit-on pas disparaître par enchantement. A la première rafale ils se fondent dans la nuit, se volatilisent et nous restons comme des cons, seuls et désemparés sur le terrain. Ils doivent bien rire, planqués dans la forêt, enterrés dans leurs caches invisibles... Les lendemains d'accrochage, toujours beaucoup d'appréhension en descendant dans le village. Entre le soldat de nuit, qui n'hésiterait pas à tirer et le gentil soldat qui soigne, apprend à lire et compter, je m'y perds. Lequel est le vrai ? " Un témoignage unique, sans la moindre concession sur les faits et une interrogation profonde sur le drame de conscience qui fut celui de la jeunesse de l'époque. Témoignage qui a fait l'objet en avril 1984 , de cinq émissions à France-inter : "Le Passé singulier" , de Michel Winock et en 1992 d'une lecture de certains passage par Richard Berry sur France 2 dans "Envoyé Spécial" . "Ce manuscrit édité par les EDITIONS DU NET est unique en son genre. J'ai déja publié trois de ses prédécésseurs au CNRS. A ma connaissance il est un des rares à dire ce qu'il tente de faire pour saisir sa hiérarchie contre l'abus des tortures et autres exactions". Jean-Charles Jauffret

01/2013

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Histoire de France

Souvenirs du bagne

" Dans Souvenirs du bagne, je dis par quelle suite de circonstances j'ai été amené à me révolter contre l'ordre social actuel et finalement à être condamné, le 16 novembre 1894, par la cour d'assises de Gironde, à cinq années de travaux forcés. le décris dans ce livre les conditions du régime disciplinaire dans les pénitenciers de la Guyane française ; je dis ce que j'ai vu et souffert durant mon existence de forçat. Avec ce régime pénitentiaire, la loi se proposait de prévenir les crimes et délits et de relever moralement les condamnés tout en faisant prospérer la colonisation. Il n'a servi, en vérité, qu'à constituer une série d'engrenages, propices aux basses rapacités administratives. Ce livre montre ce que sont les forçats et comment ils le deviennent. le crois fermement qu'un jour se lèvera pour la suppression de toutes les geôles, pour l'affranchissement de tous les esclaves, mais je m'estimerais heureux si, dès maintenant, mon œuvre pouvait servir à l'abolition de quelques-uns des abus, de quelques-unes des tortures que j'ai signalées. " Ces propos de Liard-Courtois nous replongent à la fin du XIXe et au début du XXe siècle lorsque l'État français, se servant des attentats anarchistes comme prétexte, décrète les " lois scélérates " qui vont permettre de museler la presse et d'envoyer au bagne nombre de propagandistes libertaires. Ils nous rappellent les témoignages de Clément Duval et ceux d'Eugène Dieudonné arrêtés, condamnés et déportés au bagne de Cayenne. Ils remettent en mémoire les campagnes d'Albert Londres en vue de la suppression du bagne. Avec les souvenirs de Liard-Courtois, restés depuis trop longtemps enfouis, nous renouons avec cette époque.

09/2005

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Histoire de France

La guerre d'Algérie n'a pas eu lieu. Du déni à l'oubli, chronique d'une tragédie

L'Algérie était la France, celle-ci ne pouvait donc entrer en guerre contre elle-même. Reconnaître l'état de guerre signifiait la reconnaissance d'ennemis que les Français d'Algérie considéraient depuis toujours comme une autre espèce, les "indigènes", pour ne pas les nommer des sous-hommes, ainsi qu'ils étaient pourtant traités. S'il ne faut parler que d'une "simple opération de maintien de l'ordre", encore convient-il de préciser qu'il s'agit de l'ordre établi, celui des inégalités raciales. Dès lors que le pouvoir, civil et militaire, interdisait de nommer la guerre, la chape de plomb du déni général recouvrit l'ensemble du pays. Le mensonge d'Etat instaure une autre scène, publique, sur laquelle la guerre n'existe pas, ni non plus la torture, les massacres, les camps. La guerre devient même une opération de paix. Pour mieux entretenir la confusion, un langage-écran se substitue à la langue commune. En l'absence de guerre, plus de prisonniers de guerre mais des rebelles "pris les armes à la main", sans droit aucun, les tortures ne sont que des "interrogatoires poussés" et l'extermination des civils que des "ratissages" et "nettoyages" de terrain. Dans le même temps où l'Algérie "se transforme en vaste camp de concentration", ainsi que le déplore le général Alix dans son rapport sur les camps d'internement, la circulaire Papon interdit l'utilisation du terme de camp, qui disparaît du vocabulaire. Cette dénaturation du langage s'est révélée si efficace qu'à leur retour au pays la plupart des deux millions de jeunes hommes enrôlés n'ont rien pu dire sur l'enfer vécu en Algérie. A l'heure de la sédition, face aux généraux et centurions dévoyés, ils ont pourtant été le premier rempart de la nation, qui les a si peu pris en considération.

01/2018

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Histoire internationale

Le sac du palais d'Eté. Second guerre de l'opium, L'expédition anglo-française en Chine en 1860

Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité - la perte est immense, incalculable, irréparable. Le palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel palais d'Eté de Pékin qui date de la fin des années 1880), était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brulé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire. Le Sac du palais d'Eté est le premier ouvrage, tant français qu'anglais, écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle. Un récit passionnant, qui se lit comme un roman. Le Sac du palais d'Eté a été traduit et publié en Chine en aout 2005 par les éditions Classiques du Zhejiang (Zhejiang Gu Ji Chu Ban She) et publié dans le cadre de l'année de la France en Chine. Avec le concours du ministère français des Affaires étrangères.

09/2011

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Sciences politiques

Le Tunnel. L'histoire vraie d'une évasion de prison

Le 9 juillet 1990, Víctor Polay Campos et 47 membres du Mouvement révolutionnaire Túpac ­Amaru s'évadaient d'une prison de haute sécurité par un tunnel long de plus de 300 mètres. Ce tunnel, creusé depuis l'extérieur de la prison, va mobiliser des dizaines de "taupes" qui dans le plus grand secret vont vivre dans les entrailles de la terre pendant des mois et des mois. Peu après l'évasion, le MRTA va faire appel au journaliste et écrivain péruvien Guillermo Thorndike pour raconter cette histoire. Journaliste respecté, auteur de récits historiques sur les mouvements révolutionnaires au Pérou, d'enquêtes, écrivain au style très affirmé, l'auteur va livrer un récit puissant de cette aventure. A la fois roman vrai de la préparation minutieuse de cette évasion, des efforts hors du commun nécessaires à son aboutissement, mais aussi évocation puissante du Pérou de ces années de conflit et de guérilla, de tortures et de prison, Le Tunnel s'inscrit dans la tradition de la "crónica" latino-américaine mais aussi dans celle, plus large de la non-fiction littéraire et du nouveau journalisme. Genre consacré dans les pays anglo-saxons, avec de grands noms comme ceux de Truman Capote, Gay Talese ou encore Tom Wolfe, mais aussi dans toute l'Amérique latine, il commence à s'installer dans le paysage littéraire français. Des maquis de guérilla aux contreforts andins, en passant par les rues de Lima et les murs de la prison de Canto Grande, Le Tunnel exprime sa fidélité à la réalité. Le récit rend hommage à ces hommes et ces femmes en invitant à une exploration littéraire teintée de réalisme magique de cette histoire de terre, de larmes, de sang, mais aussi d'espoir, de courage et d'amour.

01/2021

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Histoire internationale

Algérie, le prix de l'oubli

Après dix ans d'un conflit sanglant, les autorités algériennes veulent aujourd'hui tourner cette page d'Histoire : une loi d'amnistie générale vient donc d'être votée pour clore cette décennie de guerre, qui a débuté en 1992. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est l'aboutissement de la politique engagée par le président Bouteflika en 1997 : elle gracie définitivement les groupes armés islamistes ; elle reconnaît aussi, pour la première fois, la question des disparus, ces citoyens enlevés par les forces de sécurité, mais refuse cependant d'admettre la responsabilité de l'Etat. La population algérienne, prise en étau entre la violence intégriste et les abus de répression, a dû affronter, seule, assassinats, massacres, enlèvements, tortures, et lois du silence. Pourtant, désormais, victimes et assassins doivent à nouveau vivre côte à côte. Comme si rien ne s'était passé. Comment peut-on " pardonner " ? Peut-on " oublier " sans que rien de cette seconde guerre d'Algérie ne soit nommé ? Sans obtenir justice, vérité ? Ou, au contraire, comment ne pas oublier ? Comment entretenir la mémoire dans un pays qui exige de tourner la page ? Comment dire ? En écoutant des Algériens raconter ce pardon imposé, cet oubli contraint, Souâd Belhaddad remonte le fil de ces années de guerre. Forts, émouvants, les témoignages recueillis de ces victimes de la terreur rendent compte de l'isolement dans lequel elles ont vécu et de leur actuelle solitude face à l'exigence du pays " d'oublier " à tout prix. Transmettre leur parole, c'est donc essayer d'imprimer un bout d'histoire vivante, en temps réel. Et s'approprier une part de mémoire " de terrain " dont on ne sait pas ce qu'il restera, une fois l'amnistie entérinée.

11/2005

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Littérature étrangère

Le Prophète noir. Un récit de la famine en Irlande

Publié d'abord en feuilleton dans le Dublin University Magazine (1846) puis sous forme de livre (1847), Le Prophète noir est sans doute le plus connu des ouvrages qui composent ce qu'il est convenu d'appeler " la littérature de la famine ". William Carleton, en empruntant à la tradition " gothique " les traits propres à noircir encore une réalité tragique, y décrit les effets dévastateurs de la Grande Famine de 1845, et se fait le porte-parole d'un monde rural confronté à la perspective de son propre anéantissement. C'est donc une traversée de ce monde qu'il convie son lecteur, en le plongeant d'emblée dans une Irlande de cauchemar où les éléments déchaînés semblent bien être la manifestation du courroux de Dieu contre ses créatures, où les paysages torturés ne montrent que champs dévastés, masures branlantes, lieux sauvages rendus plus effrayants encore par les histoires naturelles qui s'y rattachent. L'intrigue, aussi noire que la période où elle se déroule, tourne autour de Donnel Dhu, " le Prophète noir ", une sorte de charlatan maléfique, type fréquent dans l'Irlande du XIXe siècle. Un meurtre a été commis, aucun indice certain n'a pu mener au coupable, mais les soupçons pèsent depuis toujours sur la famille Dalton. Or, le meurtrier est Donnel Dhu... Autour de lui gravitent plusieurs personnages, grotesques et repoussants comme l'usurier Skinadre, qui profite de la misère pour s'enrichir, émouvants et fragiles comme Mave Sullivan, pleins de feu et épris de justice comme Sally et Condy Dalton... Le drame personnel est l'image de la tragédie collective, tout comme Donnel Dhu, figure du mal, fermé jusqu'au bout à tout repentir, devient la figuration diabolique d'une catastrophe impitoyable.

10/2006

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Histoire de France

Prisons et camps d'internement en Algérie. Les missions du Comité international de la Croix-Rouge dans la guerre d'indépendance 1955-1962

Dès les premiers jours de l'insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d'actes portant atteinte à la sûreté de l'Etat. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s'entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers. Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention. Parallèlement, l'institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. A partir du début de l'année 1961, ces contrôles s'élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l'application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre. Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au coeur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement. En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués. Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures... mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l'attitude humaine de certains responsables de camps. Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l'armée française dans des camps de regroupement en Algérie.

06/2018

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Thrillers

Une lueur dans la nuit

Au fin fond de la Louisiane, les monstres ne se cachent pas dans les bois. Ce ne sont pas des ombres dans les arbres ou des créatures invisibles tapies dans des recoins sombres. Dans la chaleur moite et écrasante d'une nature sauvage, les monstres se cachent à la vue de tous. La vie de Chloe Davis a basculé l'été de ses douze ans, quand six jeunes filles ont disparu au sein de sa petite communauté. Le tueur en série est arrêté et mis en prison tandis que le reste de sa famille doit essayer de vivre avec cette culpabilité. Car le tueur n'est autre que son propre père, et c'est Chloe qui en a découvert la preuve. Vingt ans plus tard, alors que son père purge encore sa peine après avoir avoué les meurtres, Chloe est installée comme psychologue à Bâton-Rouge et essaye de mener une vie adulte équilibrée. Quand une autre jeune fille de quinze ans vient à disparaître dans des circonstances similaires, les souvenirs torturés de cet été fatal remontent à la surface. Marquée par les traumatismes de son adolescence au point de tomber dans la paranoïa, sa parole est sans cesse remise en cause. Pour Chloe, le chemin pour arriver à la vérité sera brumeux et sinueux comme un bras de marécage plongé dans l'obscurité oppressante de la Louisiane. Elle devra arpenter un chemin parsemé de pièges et de faux-semblants dans une atmosphère alourdie par une tension psychologique omniprésente afin de découvrir, encore une fois, la vérité. Une lueur dans la nuit est le premier roman de Stacy Willingham, la révélation du thriller psychologique outre-Atlantique et déjà bestseller du New York Times, bientôt adapté en série par l'actrice Emma Stone pour la chaîne HBO.

09/2023

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Histoire de France

Des harkis envoyés à la mort. Le sort des prisonniers de l'Algérie indépendante (1962-1969)

Que sont devenus les harkis restés en Algérie au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 accordant au peuple algérien le droit à l'autodétermination ? Quelles furent les conditions de détention des dizaines de milliers de ces supplétifs abandonnés par la France et prisonniers du nouveau régime ? Combien moururent ? Cet ouvrage éclaire une sinistre page de l'histoire. En s'appuyant sur la consultation d'archives inédites de la mission qu'effectua le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans l'Algérie indépendante entre février et septembre 1963 et sur les témoignages des rescapés de cette tragédie, Fatima Besnaci-Lancou révèle les conditions dans lesquelles de nombreux harkis furent emprisonnés, torturés, massacrés au mépris des accords d'Evian et des conventions internationales. Affectés sans aucune protection au déminage des lignes de défense Challe à la frontière marocaine et Morice à la frontière tunisienne, des milliers d'entre eux périrent en effectuant ces travaux forcés. La France, bien qu'informée de ces faits, demeura indifférente. Seuls deux intellectuels, Maurice Allais et Pierre Vidal-Naquet, et un journaliste, Jean Lacouture, exprimèrent leur indignation. Le gouvernement français consentit à accueillir des harkis libérés ou évadés entre 1963 et 1969. Ces anciens prisonniers durent se battre pour obtenir la nationalité française qu'ils avaient perdue. Ce livre apporte un élément essentiel à la connaissance des suites immédiates de la guerre d'Algérie. Il montre la reproduction de la violence par le nouveau régime sur les lieux mêmes où elle fut infligée par la puissance coloniale. Ballottés par l'histoire, les harkis prisonniers du gouvernement algérien furent doublement vaincus : proscrits dans leur pays, indésirables en France, ils ont été victimes d'un crime d'Etats perpétré par l'Algérie et la France.

03/2014

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BD tout public

Outrage Fatigue

" Outrage fatigue " désigne, en anglais, le sentiment d'impuissance qui s'empare de celui ou celle qui contemple de trop près les malheurs du monde. A l'heure de l'information instantanée et de l'image omniprésente, le marché mondial de l'indignation est en accès libre et chacun peut y puiser autant de catastrophes, d'injustices, de tortures et d'exploitation qu'il lui faudra pour alimenter sa révolte ; mais à force, celle-ci s'émousse et la colère tourne souvent à l'apathie. Le livre d'Ivan Brun ne propose a priori pas de remède à ce mal moderne. Au contraire, ces 32 illustrations, réalisées à la plume ou en carte à gratter d'après des images d'actualité glanées sur le web puis mises en couleur en bichromie, ne font qu'en rajouter une couche. Comme une sorte d'inventaire imagé de ce que le monde compte comme horreurs, elles montrent toute la palette de l'oppression, de la violence et souvent de la cruauté - physique, morale ou symbolique - dont l'Homme est capable. Corps abusés, animaux dépecés, ouvriers exploités, militaires surarmés, politiciens en campagnes et starlettes survoltées : les images d'Outrage Fatigue semblent au premier abord avoir peu en commun, comme les pièces d'un puzzle impossible à assembler. Mais par leur juxtaposition, Ivan Brun nous donne au final à voir l'omniprésence des rapports de domination : des hommes sur les travailleuses du sexe, de l'Homme sur l'animal, du trafiquant ou du militaire sur le civil, du riche sur le pauvre, etc. Il semble proposer une lecture unificatrice qui, comme un pas en arrière, permet de voir enfin l'assemblage des différentes pièces du puzzle. Pour dépasser l'outrage fatigue causé par la surabondance et l'éclatement des indignations, Ivan Brun semble donc proposer une voie : " révoltés de toutes les causes, unissez-vous ! "

09/2020

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Science-fiction

Le chemin qui menait vers vous

"C'est la mort violente de Nicolas Sarkozy qui a tout précipité". Nous sommes juste avant l'élection présidentielle de 2017 et, à la suite au dernier choc pétrolier, la France est plongée dans le chaos. Après l'essence, la nourriture se raréfie, il n'y a quasiment plus d'électricité, plus d'Internet, plus de téléphone. Le pouvoir est dépassé. L'administration tourne au ralenti. Les forces de l'ordre se divisent en autant de factions. Les journaux ne paraissent plus. Tous les repères de notre existence moderne, de notre confort moderne s'écroulent l'un après l'autre...Guillaume n'est ni un héros ni une tête brûlée mais il voit bien qu'à Paris la vie devient intenable. Alors, avec Laure, sa compagne, il conçoit ce projet un peu fou pour lui, le pur citadin pacifiste, gentiment bobo : rejoindre, à pied puisqu'il n'y a plus d'autre moyen, le Pays basque, où vivent ses parents. Embarquent avec eux dans l'aventure Cécile, l'exaspérante soeur de Laure, qui est enceinte, Clément, un colosse qui se prétend médecin, et Cyril, un jeune ado au coeur d'or sorti de nulle part. Aucun d'entre eux n'est préparé à ce qu'il va devoir affronter jour après jour : d'un côté la promiscuité permanente avec des compagnons de route qu'on ne s'est pas véritablement choisis ; de l'autre le quotidien d'un pays plongé dans l'angoisse et la violence de jours sombres, des scènes de pillages et de tortures, une ambiance de guerre civile. Tous n'arriveront pas au bout du chemin. Et pour ceux qui l'atteindront, plus rien, jamais, ne pourra redevenir comme avant...

02/2011

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Littérature française

Zombi a Chabine

L'auteur de Chabine Miroir, roman paru en 2006, nous en livre aujourd'hui la suite avec Zombi a Chabine. Chacun aura traduit la formule créole : il s'agit bien du Zombi de Chabine Miroir. Rien n'a changé dans le paysage politique mythique de l'"Outremer" français. Ou plutôt, si la corruption est restée la même, les Îliens manifestent clairement leur réprobation face aux pratiques des politiciens qui font semblant de les gouverner pour mieux les voler. Mais il s'agit toujours, selon l'auteur, Henri Hazaël-Massieux, d'une pure et vraie fiction. Zombi a Chabine. Le Zombi de Chabine Miroir, Man Kabrit, exprime sans fard ses regrets dans un récit dont on chercherait vainement les clefs. " Hélas, il était loin le temps où, dans la peau de Chabine Miroir, elle pouvait compenser par de solides joutes amoureuses les désagréments que lui procurait la versatilité des acteurs du monde de la politique. Elle se choisissait alors, aux moments de déprime, un mâle solide et bien membré à qui elle faisait subir avec son ardeur bien connue toutes les tortures d'amour dont Éros, Aphrodite et Priape réunis pouvaient se révéler capables. Elle libérait ainsi les tensions accumulées en dévorant littéralement le sujet qu'elle avait choisi et dont elle savait qu'il en serait marqué à vie. Combien d'Îliens avaient passé à la trappe, combien d'hexagonaux avaient découvert avec elle la merveilleuse capacité tropicale de l'humide bijou de sa chair sapotille à leur faire atteindre les sommets de l'art amoureux. En y réfléchissant, elle en comptait quelques centaines, et, aujourd'hui, cela la remplissait de nostalgie. Pourtant, elle sentait parfois sourdre en elle la divine liqueur, prélude au plaisir, mais sans jamais pouvoir satisfaire son impérieux besoin d'aller divaguer dans la galaxie de l'amour."

07/2009

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Romans historiques

Une heure pour l'éternité

Une heure pour l'éternité. Saint Domingue, 1802. Pour mater Toussaint Louverture et rétablir l'esclavage, Napoléon Bonaparte a envoyé un corps expéditionnaire. Il s'agissait aussi de renflouer les caisses de l'Etat en reprenant la plus prospère des anciennes colonies, et... d'éloigner de son frère l'incestueuse et volage Pauline. Le général Victor-Emmanuel Leclerc, chef du corps expéditionnaire et mari de Pauline, se meurt de la fièvre jaune. Même si Toussaint Louverture croupit au fort de Joux, les soldats de métropole ont échoué dans leur reconquête, victimes des maléfices de la terre caraïbe, devenue l'instrument de la vengeance des Noirs. Trois voix alternent pendant cette heure d'agonie hallucinée : entre deux spasmes, Leclerc, mari cocu et piètre politique, invoque la raison d'Etat pour justifier la sauvagerie de sa répression. Fruits de son imagination déjà délirante, ses conversations avec l'ombre de Toussaint Louverture posent pourtant clairement les enjeux de cette page très sombre des relations entre la France et Haïti. Le monologue de Pauline, lui, est hanté par ce qu'elle a vu sur les bateaux de la rade : les corps des Noirs pendus et torturés. La voix de la fidèle servante corse, Oriana, témoigne, impuissante, de l'inéluctable : la troupe elle aussi se meurt, alors que Pauline, dans une quête effrénée des plaisirs, tente malgré tout de se divertir. Une heure pour l'éternité est un livre où la mort rôde, mais où la vie éclate à chaque page : à l'heure où l'on débat de repentance, Jean-Claude Fignolé, dans une langue lyrique et vigoureuse, accomplit le tour de force de se glisser dans la peau des colonisateurs pour mieux rappeler les valeurs révolutionnaires qu'ils ont trahies.

01/2008

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Littérature française

La vallée de l'ombre

" Eliézer se leva. En s'appuyant au mur, il quitta la pièce, fit quelques pas dehors, vacillant dans le vent glacial, bousculé par le chien qui frémissait de joie, lui léchait les mains et courait en tous sens. Derrière la maison, il s'adossa au mur et son regard embrassa la colline, les murets de pierre qu'il avait si souvent escaladés d'un pied agile, les silhouettes sombres et tordues des oliviers où s'accrochaient encore quelques feuilles sèches. Une phrase du livre de Job monta à ses lèvres craquelées par la soif : " "L'arbre conserve un espoir, une fois coupé il peut renaître encore et ses rejetons continuent de pousser." " Une volonté de vivre jaillissait des profondeurs de son être et l'envahissait tout entier, comme la sève nouvelle qui court jusqu'aux extrémités des branches. La nature qu'il connaissait si bien lui murmurait son cantique d'espérance : derrière les apparences de la mort couve le feu de la vie ; et un matin, les bourgeons éclatent sur le bois qu'on croyait sec et les jeunes pousses viennent reverdir la terre nue et aride. " Dans un petit village de Galilée, un jeune homme est atteint d'une maladie incurable. À mesure que s'étend sur lui l'ombre de la mort, les sentiments de ceux qui l'entourent se révèlent ; entre amour et révolte, trahisons et amitiés, doute et fidélité se tisse une attente, celle de Jésus de Nazareth qui pourrait le guérir. Mais arrivera-t-il à temps ? Ce récit, clair et profond, est aussi une réflexion sur l'angoisse qui nous étreint devant l'approche de la mort et la souffrance, sur le pardon et l'amitié, la naissance du sentiment amoureux et la grâce qui, un jour imprévu, peut traverser toute vie.

05/2002

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Loisirs et jeux

Georges N° 39 : Vikings

Georges enfile un casque et s'empare de son bouclier pour vous transporter à l'époque des Vikings ! Grands marins, explorateurs, marchands et guerriers, le peuple viking a navigué et atteint les côtes atlantiques de l'Europe, la Méditerranée, l'Orient et même l'Amérique, 500 ans avant Christophe Colomb. Du VIIe au XIe siècle, ces histoires palpitantes méritent bien un numéro complet ! Matthias Malingrëy signe l'histoire longue ! En voici l'introduction : " A l'âge des Viking, tout au Nord des mers froides, dans la région de Lundrbekkr, se trouvait le petit village de Thorpböth où coulait la rivière Breidbëk. C'est là que vivait Smiör le plus mauvais forgeron du pays. Très réputé pour ses épées tordues, ses haches molles et ses bijoux moches, Smiör ne vendait jamais rien à personne et il était très pauvre... ". L'histoire vraie d'une parenté intrépide avec Erik le rouge qui a découvert le Groenland, et son fils Leifr, qui dix ans plus tard, découvrira l'Amérique ! Cagoule et Lapin vous ont préparé un tuto "Bien réussir sa sortie au musée des Vikings", le tout en deux étapes seulement mais en omettant le plus important... Dans les jeux : un grand banquet avec des objets artisanaux et d'autres anachroniques, une carte des itinéraires de leurs explorations, un viking imposteur à retrouver (celui qui porte un casque à cornes), un labyrinthe habité par des créatures et divinités de la mythologie viking et des navires avec quelques différences... Et pour finir : l'interview d'un constructeur de bateau, la découverte de l'alphabet viking, le futhark, en fabriquant des runes, la recette du pain viking et le mode d'emploi pour se fabriquer une corne à boire en papier mâché !

04/2019

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Sciences politiques

Thématiques. Tome 2

Capitalisme Mondialiste de modèle Libéral, Néo-Nazismes colonialistes, Anthropophagies sociales de groupes et de groupements : Elles débutent dans le rapport Hommes-Femmes : Je disais "Guide" en matière de Guide de cursus de l'Histoire humaine, débutant dans le devoir de guider l'autre dans son atteinte du plaisir et la conclusion de la rencontre, déterminante des hasards salvateurs de l'humanité et de son Histoire. Faut-il que les femmes émancipent, éduquent, jusqu'à leurs propres prétendants, afn de se les assimiler, à leur propre atteinte de la satisfaction, intellectuelle, sexuelle, morale. Et lorsque l'Homme ne parvient ni à jouir, ni à obtenir consentement au plaisir obligatoire imposé à la femme, il fait appel au Toubib, Ancien OAS fanatique de Tortures de Guerre d'Algérie, Ancien Nazi années 50-2000, descendant convaincu de Collaborateurs Nazis, qui plus fort que lui et loi, la soigne. La défl ; orer des opérations cérébrales, somatiques, des plus jouissives pour lui et le futur amant initiateur des plaisirs de cette dépravation de rites orgiaques cannibales à chamaniques, ineff ; able de jouissances sataniques collectives et communes, à défl ; oration corrective publique et privée de la future, violemment haïe, éprouvée d'épreuves les plus rudes à ardues, rossée, violée, violemment vidée de ses fèces, aff ; amée, assoiff ; ée, amaigrie et violemment déshydratée, excitée puis promise à son excision, partielle pour les plus chanceuses, dans l'incurie citadine et rurale des plus insolubles à absolues auprès des autorités complices des faits dignes de Haute Faille. Puis à eux tous, ils peuvent, enfn, la prostituer (cf. vidéo de Lady Gaga). Vous aurez trouvé alors, un mec, un mac. Ses gorilles videurs. Dans ces milieux-là, cela ne pardonne pas.

04/2019

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Littérature française

Le chien de Ngouelessou

Je fus mariée de force à l'ami intime de mon père à l'âge de quinze ans. En plus d'être alcoolique, il fumait comme une cheminée. La première nuit des noces, je ne pus fermer l'oeil parce qu'il sentait le bouc et ronflait comme une locomotive. Je le lui fis savoir en manifestant mon dépit. Ce qui me valut une gifle que je qualifie aujourd'hui de baffle, comparée aux tortures et aux humiliations qui allaient suivre au foyer. Coups de poing, coups de pied, viols et menaces de mort, composeront le menu quotidien de ma maltraitance. Le plus grave et je me dois de le fustiger ici et maintenant, c'est la lâcheté de mon entourage. Mes voisins fermaient les yeux, les portes et les fenêtres chaque fois que je subissais ces supplices, prétextant qu'ils ne pouvaient violer notre intimité conjugale. Que dire de ma propre famille, qui me reconduisait dans cet enfer chaque fois que je me réfugiais auprès d'elle ! Nous devons à tous les prix briser ce cycle de la terreur, car nous pâtissons aujourd'hui des sottises de nos ancêtres qui instaurèrent ces usages anciens ayant force de loi et traitant la femme comme un être à part... La femme n'est pas un tam-tam. Elle est une mère, une fille, une soeur, une compagne. C'est elle qui assure la pérennité de l'espèce humaine en engendrant et en portant des bébés dans son ventre pendant neuf mois. C'est à elle et à elle seule que Dieu a donné le pouvoir de donner la vie. A ce titre, elle mérite mieux que la maltraitance, elle mérite de l'attention, de l'amour et un grand honneur.

10/2016

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Histoire internationale

Le grand récit de la guerre interne au Pérou. Version résumée du rapport final de la commission de la vérité et de la réconciliation, 2003

Les deux dernières décennies du XXe siècle ont constitué l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire du Pérou. Le conflit armé commencé par le Parti communiste du Pérou, Sentier Lumineux et la réponse armée de l'Etat se soldèrent par près de 70 000 morts et disparus, et par de nombreuses formes de violation des droits humains (tortures, séquestrations, détentions illégales, exécutions). La Commission de la vérité et de la réconciliation (CVR) mena des enquêtes pendant deux ans (2001-2003) sur les crimes commis durant les vingt années d'horreur et de déshonneur pour la nation péruvienne. Elle reconstruisit, suivant les témoignages des victimes, la complexe et terrible histoire de la violence ; les crimes commis et les responsables ; la profonde et persistante douleur des survivants ; les motivations, les idéologies et les stratégies des acteurs armés ainsi que les manquements, les excès et les omissions de la société péruvienne qui rendirent possible la tragédie. Ce livre est une version abrégée du Rapport final, publiée en 2004, dont le titre original est l'expression quechua "hatun willakuy", c'est-à-dire le "grand récit". Ce titre représente en effet un tribut aux principales victimes de la période de violence politique vécue au Pérou, dont les voix ont permis de reconstruire cette histoire. Il s'agit en fait d'un grand récit : l'histoire d'une tragédie largement ignorée dans ses aspects les plus terribles et, en même temps, une illustration paradigmatique de la résistance de la dignité humaine au Pérou. Le Grand récit expose les résultats de cette longue enquête et se présente comme une leçon d'histoire que les Péruviens doivent recueillir pour que, sur ce socle de vérité, la nation puisse commencer à construire le chemin d'une grande réconciliation, avec justice et conviction démocratique.

05/2015

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Histoire internationale

Le nom de la guerre. La Guerre du Roi Philip et les origines de l'identité américaine

Entre 1675 et 1676, les colonies britanniques de la côte est de l'Amérique furent la proie de l'une des guerres les plus impitoyables qui opposèrent Indiens et colons sur le continent nord-américain. Cette "Guerre du Roi Philip", baptisée d'après le nom que l'on prêtait au chef principal des Indiens Algonquins (en réalité Metacom), fut d'une invraisemblable violence. Massacres, tortures, destructions massives, réduction en esclavage des prisonniers se firent monnaie courante ; elle ne prit fin qu'avec l'assassinat du "Roi Philip", sur la victoire des "Puritains". Mobilisant une masse proprement ahurissante de documents d'archives, Jill Lepore conduit dans cet ouvrage une enquête qui excède de loin la seule reconstitution des faits - au demeurant remarquablement vivante. Grâce à un dispositif virtuose de la narration qui articule en jeux d'échelles la micro-histoire avec des cadrages en plan large, elle procède à une immersion du lecteur dans ce monde des origines des Etats-Unis, un monde en réalité interlope, où les sociétés des Indiens et des colons étaient, avant la guerre, en voie de se confondre - ou du moins jugées comme telles. C'est précisément à cause de cette situation incertaine que la guerre surgit, dont la violence extrême s'explique parce qu'elle avait pour enjeux des questions de survie identitaire. L'ensauvagement présumé des Anglais faisait ainsi pendant à la christianisation des Indiens, à leur apprentissage des us et coutumes des colons, et notamment de leur écriture. Et ce n'est pas un moindre mérite de ce livre que de s'interroger sur la place de l'écrit dans la fabrication de l'histoire : la capacité à la production de textes pour saisir les événements et leur donner sens a finalement conduit les Puritains à s'approprier les mots de la guerre, redoublant leur victoire sur le terrain de celle sur l'histoire.

10/2015

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Faits de société

Affaire Mis et Thiennot. La contre-enquête

Qui a assassiné le garde-chasse Louis Boistard, dont le corps criblé de quatre coups de fusil est retrouvé, le 31 décembre 1946, dans un étang de la Brenne, à l'ouest de l'Indre ? Selon la police, la culpabilité de Raymond Mis et Gabriel Thiennot, deux jeunes paysans chassant dans les environs au moment du crime, est une certitude. Après plusieurs jours de garde à vue, ces derniers confessent le meurtre, avant de se rétracter, alléguant des tortures policières. Dès lors, le doute plane, alimenté par les carences lourdes d'une enquête menée tambour battant. Les deux chasseurs auraient-ils été, comme le prétend le journal La Marseillaise, choisis comme boucs émissaires en raison de l'engagement communiste de l'un et des origines polonaises de l'autre ? Au terme de trois procès à couteaux tirés, sur fond de sombres tentatives d'intimidation de témoin et de rumeurs impliquant une conspiration ourdie par un riche propriétaire terrien de la région, Mis et Thiennot seront condamnés aux travaux forcés, avant d'être graciés en 1954. Tout au long de cette saga judiciaire, l'une des plus célèbres du XXe siècle, hommes politiques, avocats, membres de la société civile se déchirent autour de la culpabilité des deux hommes, dans une France rurale minée par les rancoeurs et les rivalités d'après-guerre. Aujourd'hui encore, soixante-quinze ans après les faits, la validité de leur condamnation reste un sujet de débat brûlant, et une énigme sur laquelle Jean-Louis Vincent, ancien commissaire, mène la contre-enquête. Jean-Louis Vincent, ancien commissaire de police, a consacré une part importante de son activité ces dernières années à reconstituer des affaires criminelles célèbres. Il est l'auteur d'Affaire Dominici. La contre enquête (Vendémiaire, 2016) et d'Affaire Ranucci, du doute à la vérité (François Bourin, 2018).

03/2022