Marine Guillaume

Souvenez-vous, il y a un an, Xavier Darcos lançait son concours du « cartable léger et solide »… Hier, au Salon de la maroquinerie à Paris, les résultats sont tombés. Ce concours avait été lancé par le ministre dans le but de faire réfléchir l’ensemble des intervenants autour de ce produit qui est trop souvent devenu un fardeau pour les élèves.

Xavier Darcos a déjà a déjà tenté de prendre des mesures pour faire baisser le poids des cartables avec la publication d’un guide mettant en évidence les bonnes pratiques, préconisations pour diminuer le poids du contenu, notamment en établissant une « liste des fournitures essentielles » et en incitant à l’usage de manuels scolaires numérisés ou numériques.

Le concours « Un cartable léger et solide » a choisi de mobiliser l’imagination, la créativité et la collaboration dans le travail des jeunes, dans une double démarche d’éducation et de santé publique, en les appelant à imaginer un cartable de moins d’un kilo adapté à l’âge, au poids et à la morphologie des écoliers et des collégiens. 100 projets ont été reçus au ministère de l’Education.

Le jury, présidé par Anne-Marie Sargueil, présidente de l’Institut français du design (et composé de représentants de fédérations de parents d’élèves, d’associations familiales, d’un médecin spécialiste, d’un inspecteur de l’Éducation nationale, d’un représentant d’OSEO, établissement soutenant l’innovation et la croissance des P.M.E., et du président de la Fédération française de maroquinerie), a décerné 3 prix et 5 mentions spéciales, au terme d’intenses délibérations compte tenu de la variété et de la qualité des projets proposés.

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• Prix Éducation nationale de 15 000 € pour la production la plus remarquable (prototype) :
Laurent Lescure, designer, Paris

• Prix Éducation nationale de 10 000 € pour l’innovation, la matière, le concept, les couleurs (prototype) :
Delphine Berthier et Camille Da Silva
Lycée Ernest Hemingway de Nîmes – académie de Montpellier

• Prix spécifique OSEO de 6 000 € pour le projet le plus innovant réalisé par un candidat scolaire (dossier) :
Alain Bellacicco, Luc Laurent, Paul Reveyron, Florent David
SUPMECA Paris de Saint Ouen – académie de Créteil

• Mention spéciale « numérique » (prototype) :
Laurent Chuillet, designer, Saint Priest

• Mention spéciale « originalité » (planche dessin) :
Odeline Mateu, Guillaume Gerin, Cécile Canel
Lycée Alain Colas de Nevers – académie de Dijon

• Mention spéciale « collège » (dossier) :
Collège Gaston Baty de Pélussin – académie de Lyon

• Mention spéciale « modularité » (prototype) :
Geoffrey Dromard, Célia Legrus, Perrine Leborgne, Cyrielle Coupard, Marichka Lopez-Ruiz
Lycée La Martinière Diderot de Lyon – académie de Lyon

Marc Levy ne s’écarte guère du droit chemin qui le mène à un succès toujours renouvelé avec son dernier roman Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites (éditions Robert Laffont). Dès sa sortie le livre se classe en tête des ventes de livres durant le mois de mai en France, devant deux autres auteurs français habitués des gros succès de librairie, selon le classement mensuel IPSOS/Livres Hebdo.

En deuxième position, vient donc Je reviens te chercher de Guillaume Musso (XO éditions) suivi par La consolante d’Anna Gavalda (publié chez Le Dilettante). Paru le 15 mai, le nouveau Mar Levy s'est déjà vendu, selon son éditeur, à 400.000 exemplaires.

1. Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites de Marc Levy (Robert Laffont)
2. Je reviens te chercher de Guillaume Musso (XO)
3. La consolante d'Anna Gavalda (Le Dilettante)
4. Où es-tu maintenant ? de Mary Higgins Clark (Albin Michel)
5. Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Millenium 1) de Stieg Larsson (Actes Sud)

- Meilleures ventes Essais/Documents :

1. Guerre et poids de Véronique Genest (Michel Laffont)
2. Médecin malgré moi de Patrick de Funès (Le Cherche Midi)
3. Eduquer ses enfants d'Aldo Naouri (Odile Jacob)
4. Je n'aurai pas le temps d'Hubert Reeves (Seuil)
5. Le monde selon Monsanto de Marie-Dominique Robin (La Découverte)

Les deux grandes catégories du Prix Renaudot ont enfin une liste officielle de livres. Suite à la réunion hier des membres du jury, nous connaissons donc désormais la liste des livres qu'il faudra avoir lus avant novembre, date à laquelle le prix sera remis.

Pour mémoire, on ne peut être éligible à la sélection si l'on a reçu l'un des prix suivants au cours des cinq dernières années : Prix Goncourt, Prix Renaudot, Prix Fémina, Prix Intérallié, Prix Médicis. Depuis les modifications du Goncourt, et le vote par téléphone, il est également stipulé que ce dernier « et non par correspondance, d'un membre absent est admis pour l'attribution du Prix ».

Mais sans attendre, la liste :

François-Marie Banier, Johnny Dasolo (Gallimard) Thierry Bizot, Catholique anonyme (Seuil) Jean Blot, Une vie à deux (Editions du Rocher) Jean-Marie Borzeix, Jeudi Saint (Stock) Antoni Casas Ros, Le théorème d'Almodovar (Gallimard) Jean-Luc Coatalem, Il faut se quitter déjà (Grasset) Philippe Delannoy, Las Palmeras (Fayard) Anne-Marie Garat, L'enfant des ténèbres (Actes Sud) Pascal Garnier, La théorie du panda (Zulma) Lyane Guillaume, Laveuse de chien (J.C Lattès) Cyril Montana, La faute à Mick Jagger (Le Dilettante) Tierno Monemembo, Le roi de Kahel (Seuil) Dominique Muller, Lire la notice et vivre ensuite (Stock) Scholastique Mukasonga, La femme aux pieds nus (Gallimard) Frédéric Roux, L'hiver indien (Grasset) Abdellah Taïa, Une mélancolie arabe (Seuil)

Sélection Essais

Célia Bertin, Portrait d'une femme romanesque, Jean Voilier (Editions de Fallois) Pierre-Frédéric Charpentier, La drôle de guerre des intellectuels français (Lavauzelle) Charles Dantzig, Remy de Gourmont, cher vieux daim (Grasset) Jérôme Garcin, Son excellence monsieur mon ami (Gallimard) Tidiane N'Diaye, Le génocide voilé (Gallimard)

L'an dernier, c'est ce brave Daniel Pennac qui l'avait obtenu avec Chagrin d'enfance.

Le député européen socialiste Benoît Hamon et le député Vert Noël Mamère sont les co-fondateurs de ce groupe constitué de plusieurs économistes et hommes politiques. On y retrouve Philippe Moati, professeur d'économie à l'université Paris 7, Jean-Marie Monnier, professeur d'économie à l'université de Paris 1, Liem Hoang Ngoc, maître de conférences à l'université de Paris 1, et de Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives économiques.

Pour La Forge, le rapport Attali est « un parti pris évident en faveur des recettes libérales classiques ». Selon Benoît Hamon, il est assez triste « qu'aujourd'hui sur un sujet aussi important on fasse du modèle social français le principal responsable de l'absence de croissance ». Surtout venant de Jacques Attali…

Dans l’avant-propos de la « contre-expertise » de 15 pages, on peut lire « Ce rapport [Attali] énumère sans hiérarchie véritable, souvent des poncifs, quelquefois de solides préjugés idéologiques mais parfois aussi des mesures utiles ». Mais encore : « Il doit être lu pour ce qu'il est : un rapport politique, un parti pris évident en faveur des recettes libérales classiques ». Plus loin, « Il s'inscrit pleinement dans la voie d'une individualisation croissante des rapports sociaux : du salarié à l'employeur, de l'étudiant au professeur, du citoyen à l'Etat »

Pour le groupe de réflexion La Forge, on se destine là à un « individualisme radical », laissant de côté les mécanismes collectifs. Les propositions retenues sont hors d’époque et sans moyens réels d’application. Selon ce groupe, on s'oriente ici vers la casse du modèle social hérité de l’après-guerre de manière irréversible. Les réformes entreprises par le gouvernement de Sarkozy se retrouvent légitimées par le rapport Attali d’un point de vue idéologique.

Les auteurs de cette « contre-expertise » sont d’accord pour envisager une adaptation de notre modèle social face à la mondialisation. Mais la direction prise dans ce rapport paraît peu juste socialement et pas forcément efficace économiquement.

Le rapport Attali n’envisage pas suffisamment les conséquences des actuelles réformes. La montée des inégalités n’est pas pressentie alors qu’à terme elle aura un effet négatif sur la consommation.

La Forge, groupe crée en été 2007 se veut un « think tank » indépendant qui recherche et analyse les questions actuelles qui se posent à notre société. Le but est touours de faire émerger des solutions politiques innovantes. Benoît Hamon revient sur les raisons qui l'ont poussé à la création de ce groupe dans une interview  reprise sur Dailymotion.