Depuis le Salon du livre de Turin, plus grande manifestation littéraire du pays, et certainement la plus importante pour le grand public d’Europe, les rendez-vous ont fusé. Au menu, des maisons à découvrir, dont les positionnements sont résolument tournés vers l’avenir et l’ouverture.
Mimesis, qui pratique avec délice la philosophie et les sciences humaines. Une dimension à rapprocher du mot de Deleuze, pour qui il fallait sortir la philo de l’université et l’apporter à tout un chacun.
Tamu, qui a sortir un mook baptisé Arabpop : une revue consacrée à la culture des pays arabes, loin des préjugés et des informations habituelles.
Et puis, un éditeur de bande dessinée qui a choisi de s’inscrire dans l’héritage historique avec pour nom Becco Giallo. Un nom emprunté à une revue du siècle dernier, qui passait notamment par l’image pour dénoncer le fascisme.
Enfin, plus tourné vers l’industrie du livre, un point sur le développement de l’export et de la traduction : si cette dernière est la langue de l’Europe, comme l’affirmait Umberto Eco, elle devient l’outil principal et le levier économique pour les éditeurs du Bel Paese.
Excellentes lectures.
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