En 1848, 250 000 esclaves sont libérés dans les colonies françaises. Malgré la déclaration des Droits de l'Homme, il aura fallu trois révolutions pour mettre fin au Code noir de 1685. Pendant cette longue période, de nombreux documents ont été produits, souvent au nom du maître, aujourd'hui conservés localement ou en métropole aux Archives nationales d'outremer. Des collections en double permettent de compenser des pertes dus aux aléas des régions tropicales. Les généalogies doivent être menées avec prudence, car les noms de famille sont inexistants pour les esclaves, très variables pour les affranchis et pour les Indiens, puis changeants avec les reconnaissances de paternité. Elles ne sont pas moins captivantes. Suit la période de l'engagisme, concernant surtout des Indiens, mais aussi des Africains. Plus récemment, la génétique offre de nouvelles possibilités de remonter aux racines plus lointaines.
Commenter ce livre