On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Je ne crois pas. Pas aujourd'hui. J'ai plutôt l'impression que son âme, si elle existe, est partout sous sa peau. Qu'elle glisse sans fin en lui, qu'elle l'enveloppe de l'intérieur avant de gagner l'infini du dehors. Tissé dans la matière sonore des mots qui résonnent à travers le corps. Le Frère de l'autre nous engage à être pleinement sensible au sensible en encrant le réel dans les trames de l'imaginaire.
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