#Roman francophone

Amilka aime Pessoa

Manuel Joseph

Amilka aime Pessoa. Il s'agit bien ici d'un récit qui s'évertue à ne pas s'agiter. 1. Idolâtrie de l'hétéronymie : peu de choses à en dire à l'heure où Brandt équivaut à Siemens qui équivaut à Hoechst qui possède Roussel-Uclaf (Fance/RU-486). 2. Banalité de la dépendance : nulle gloire à ti(t)rer de quelque «conduite addictive» que ce soit. Patauge en Weston ou Pataugas dans ton vomi, tu dépends. De ceux qui vendent (cf. supra). 3. Prosopopée de la psychiatrie : psittacisme suffira. Et / ou ataxie. Les psys, des tétraplégiques de la conscience. 4. Farewell, ma lovely : le roman est noir, par essence ; quand le sens est unique. 5. Arrêtons de noyer le poisson. Ce texte a été écrit sous la pulsion de l'ennui provoqué par un sevrage brutal quand (encore) les membres suivent : il est ici (encore) entendu la main droite. 6. Immunité de l'identité. La victime, Sophie, a coupé ses cils et, la coupable, a aéré la poiscaille. L'information ne se dilue pas, elle délite.

Par Manuel Joseph
Chez P.O.L

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Editeur

P.O.L

Genre

Littérature française

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29/10/2002 63 pages 10,15 €
Scannez le code barre 9782867449215
9782867449215
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