Rongée par une vie de dur travail, sans bruit, au milieu de la place, elle est partie la Remendaira à cause d’une poignée d’Arcèlis, pour le royaume des Artmanos… Un peu comme son mode de vie entre la mer et les étangs… C’était son heure, dit-on avec fatalisme… D’ailleurs aurait-elle pu continuer à vivre dans un monde totalement inconnu ? Un monde où les poissons n’ont plus d’écailles argentées, où les pêcheurs ne parlent plus Catalan, où l’on croise des gens qui n’ont pas de surnom… Adéu-siau !
Par
Jean-Paul Martin Chez
Edition Les Presses littéraires
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