#Essais

Sur la mort de Théodose

Ambroise de Milan

Lors de la liturgie des funérailles de Théodose, Ambroise est pleinement conscient de la gravité de la situation politique. Il invite les deux fils à continuer l'oeuvre de leur père ; dans un éloge des vertus chrétiennes, il prône la clémence et développe l'éloge de l'empereur défunt, avant d'évoquer les retrouvailles célestes. Le 17 janvier 395, Théodose Ier (le Grand), seul empereur régnant, meurt presque subitement à Milan, âgé d'à peine cinquante ans. Au mois de septembre précédent, il a triomphé à la bataille du Frigidus (la rivière Froide, en Slovénie actuelle) de l'usurpateur Eugène, artisan d'une " réaction païenne ". A cette date longtemps charnière entre l'Antiquité et le Moyen Age, le pouvoir impérial n'est pas pleinement assuré, d'autant que Théodose laisse deux fils, âgés seulement de dix-sept et dix ans : Arcadius et Honorius. Lors de la liturgie des funérailles célébrées quarante jours plus tard, Ambroise, qui s'était entretenu peu de temps auparavant avec l'empereur, est pleinement conscient de la gravité de la situation politique. Il invite les deux fils à continuer l'oeuvre de leur père ; dans un éloge des vertus chrétiennes, il prône la clémence, puis il met les paroles d'un psaume, le 114, dans la bouche de Théodose, pour développer ensuite l'éloge de l'empereur défunt, avant d'évoquer, pour finir, les retrouvailles célestes.

Par Ambroise de Milan
Chez Cerf

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Editeur

Cerf

Genre

Sources chrétiennes

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trad. Yves-Marie Duval, Benoît Gain
20/10/2022 329 pages 30,00 €
Scannez le code barre 9782204147514
9782204147514
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