Merci à tous les lecteurs du premier Tome,
pour avoir su apprécier Éthan et ses compagnons.
Calliope, merci pour ton souffle.
Ô Lune, nocturne phtisique,
Sur le noir oreiller des cieux,
Ton immense regard fiévreux
M’attire comme une musique !
…
Première strophe de « Lune Malade » d’Albert Giraud.
Remerciements
Un grand merci à tous ceux qui m’ont encouragé, soutenu et fait part de leurs critiques constructives durant l’écriture de ce second tome.
Une pensée particulière pour les fans de la première heure et qui attendaient avec impatience la suite : Sandrine, Sandra, Valérie, Yoann, Willy, Dominique, Yannick, Mathieu, Nathalie, Jérémy, Jacques, Patricia, Stéphanie, Cindy, Jean Michel, Sylvain, Didier, Christine… et tant d’autres.
Fred, pour ton aide et la relecture.
Danielle, Agnès, Olivier… pour les encouragements
Enfin, un grand merci à tous ceux qui prendront plaisir à découvrir ce second opus et sa suite…
Bon voyage sur les Deux Terres !
Prologue
Les Terres d’Avalyn – 1er jour de la Lune du réveil de l’An 1457 (An 9997 Post Eckmul).
La nuit avait enveloppé la plaine de sa sombre étreinte depuis de nombreuses heures. Insensible à l’étrangeté des lieux, la lune gironde éclairait le panorama désertique qui entourait le Sanctuaire, sa pâle lumière se réfléchissant sur les pierres oubliées de tous. Aucun être vivant, pas même un animal, ne s’aventurait jamais à proximité du site maudit. Son histoire était tombée depuis bien longtemps dans la désuétude, mais le mystère qui l’entourait décourageait, encore aujourd’hui, les plus aguerris : une Aura pernicieuse semblait l’imprégner et insufflait ainsi une peur sans nom à tous ceux qui s’en approchaient.
Cela remontait à presque vingt ans, la dernière fois qu’un individu avait trouvé assez de courage, voire de folie, pour s’y aventurer, et à plus de vingt-deux siècles la fois précédente. Un laps de temps considérable sans que personne ne vienne plus visiter l’ancien site, y laissant à l’abandon les murs ternes recouverts de mousses, mais également, selon quelques anciennes rumeurs… seul et dans l’oubli son mystérieux occupant.
La femme au teint indigo traversa le long corridor d’un pas souple et affirmé. Elle était pieds nus. La fraîcheur des dalles, polies par le temps et les milliers de passages d’antan, ne la gênait nullement. Elle connaissait chaque parcelle des murs, chaque recoin, chaque corridor au point de pouvoir s’y déplacer les yeux fermés. Elle les avait tant arpentés durant ces derniers siècles.
Sûre d’elle-même, elle avançait sans crainte de sa démarche chaloupée et voluptueuse. À chaque mouvement, ses hanches roulaient sensuellement sous le léger tissu transparent qui composait sa toilette. Cette dernière était fixée à sa taille par une fine chaîne de mitrium, un minerai aussi rare que somptueux. Malgré la fraîche température, deux simples étoffes noires, reliées par de fines cordelettes, protégeaient la vertu de sa généreuse poitrine et de son intimité. L’ensemble mettait en valeur la silhouette parfaite de la femme, dont la beauté naturelle n’avait de toute manière besoin d’aucun artifice pour capturer le regard. Pour peu qu’il n’y ait jamais un regard qui puisse s’y poser.
Extraits
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