Stevan Bellec, Geoffrey Boutard, Erik Thomas

Bobby, le narrateur, est un jeune délinquant irlandais. Pour l'éloigner de ses mauvaises fréquentations, sa mère quitte Dublin et s'installe à la campagne, dans un hameau isolé. Bobby n'a qu'une envie, repartir à Dublin pour voler des voitures et les brûler, saccager, boire, se droguer, s'amuser comme il dit. D'autant plus que la maison qu'ils louent a une histoire pour le moins inquiétante : le précédent locataire est parti sans laisser de trace, une petite fille étrange y a été assassinée. Une voisine leur explique qu'il est essentiel de laisser un bol de lait et des gâteaux, à l'extérieur. Pour ne pas susciter la colère des fées.

Et pourtant, malgré ce cadre propice au fantastique, ce n'est pas l'essentiel de l'histoire écrite par .

Créature de la nuit est totalement centré sur Bobby, sa colère permanente et sa violence, son mal être et son amertume.
J'ai beaucoup aimé ce portrait dur et sans concession de cet ado agressif et de sa mère complètement perdue, accablée de dettes, immature. Pas de sensiblerie, pas de résolution miraculeuse. Et pourtant, une rédemption est possible, on le sent. Bobby est infect, mais il est surtout très touchant.
Une belle lecture.

Black Saphir, c'est le nom qu'elle prend sur son blog. Saphir, c'est son prénom dans la vie de tous les jours. Depuis quelques temps, la jeune fille est angoissée et ne sait comment réagir. Pourtant, tout allait bien avec Quentin. Mais le garçon n'a pas réagi lorsque son père a traité son amie de «négresse». Face au racisme, l'adolescente ne sait comment réagir. Heureusement, son amie Charlène est auprès d'elle, prête à répondre à ses interrogations.

Tout en se posant des questions, Saphir se souvient de son passé: de sa naissance sur l'île de Mayotte, de l'amour qui a unit ses parents, des différences qui peuvent donner jour à une belle jeune fille... fait alterner le récit de Saphir et l'histoire de l'adolescence touche naturellement. L'auteur a su trouver les mots pour traduire les doutes et les peurs qui peuvent toucher chacun lorsqu'il devient un jour un «étranger». Dans Black Saphir, nous voyons Saphir évoluer, trouver des réponses et découvrons aussi la magie des pierres précieuses qui ont bercé l'enfance de l'héroïne. Voici un beau roman qui, espérons-le, fera enfin taire ceux qui ont souvent peur par ignorance...

L'éditeur Kodansha prépare une belle surprise aux amateurs du travail de Masayuki Ishikawa, connu pour sa série Moyashimon, un titre pour le moins original puisque le personnage principal a le pouvoir de communiquer avec les micro-organismes (non édité en France).

En effet, on pourra suivre en temps réel sur la chaîne YouTube de l'éditeur une série de vidéos montrant l'auteur en train de dessiner le 9e chapitre de sa nouvelle série Junketsu no Maria, Sorcière de gré, pucelle de force (les mots en français font partie du titre original). Ce chapitre devrait sortir le juillet dans 11e numéro du magazine good ! Afternoon.

En attendant, de suivre Masayuki Ishikawa on pourra se régaler d'une vidéo montrant le créateur de Konjiki no Gash !! ou Zatch Bell (pour le titre français, édition Kana), Makoto Raiku dessiner une page de sa nouvelle série de fantasy, Dôbutsu no Kuni (prépubliée dans le Bessatsu Shonen Magazine depuis le lancement de celui-ci en septembre).

Ou encore une vidéo de Yoshitoki Ōima qui dessine une page de son adaptation en manga du roman de science-fiction de Tow Ubukata, Mardock Scramble. En France, Tow Ubukata est notamment connut pour son manga Le chevalier d'Eon (Asuka).

Pour ceux qui n'ont pas encore plongé dans la splendeur du Seigneur des Anneaux, la cité de Minas Tirith n'évoquera pas grand-chose. Alors, plutôt que de raconter son historique - que vous pourrez d'ailleurs trouver complètement sur Wikipédia - peut-être est-il plus simple de vous couper le souffle avec une superbe réalisation de Rizo, un designer, qui en a réalisé une illustration.

C'est juste pour le plaisir des yeux, et ça fait un bien fou...

Accessoirement, cette splendeur à proximité du Mordor est l'un des points stratégiques dans la lutte contre Sauron.

« Tandis que Pippin regardait avec étonnement, les murs passèrent d'un gris estompé au blanc, légèrement rosissant avec l'aurore ; et soudain, le soleil grimpa au-dessus de l'ombre à l'est et lança un rayon qui frappa la face de la Cité. Pippin poussa alors un cri, car la Tour d'Ecthelion, haut dressée à l'intérieur du mur le plus élevé, se détachait, brillante, sur le ciel, comme une pointe de perle et d'argent, belle et élancée, et son pinacle étincelait comme s'il était fait de cristaux ; des bannières blanches flottaient aux créneaux dans la brise matinale, et il entendait, haute et lointaine, une claire sonnerie comme de trompettes d'argent. »

Tabernacle ! Oubliez les guides touristiques. Ils sont fous ces Québécois! vous présente une Belle Province qui a le toupet de ne coller à aucun cliché. Géraldine Wœssner, fraîchement arrivée à Montréal, relève sans tabou une foule de détails « embrouillants » : la capitale, Québec, n’est pas la ville principale ; dans cette société réputée harmonieuse, les anglophones se sentent opprimés ; les Québécois détestent les anglophones qui les ont brimés et les Français qui les ont trahis ; les immigrants déferlent par milliers et n’y comprennent rien, sinon qu’ils devront parler français dans la vie et anglais au travail, mais sans le dire !
Bouleversée par les flux migratoires, menacée par les changements climatiques, cernée par la culture américaine, la province se demande si elle doit interdire le port du voile islamique, les enfants avalent des antidépresseurs, ce sont les femmes qui décident de « faire du sexe » et les Indiens qui expulsent les Blancs de leur réserve…
Au fil de ces chroniques, on s’étonne, on s’attache, on rigole, et on découvre que les Québécois sont animés d’une énergie, d’une fraîcheur à faire passer le plus exalté des Européens pour un bonnet de nuit. Quelles que soient ses difficultés, le Québec se marre ! Parce que le meilleur est encore à venir.

La Bataille Hadopi, c'est ce livre qui réunit une quarantaine d'auteurs, politiques, artistes, juristes, journalistes et autres, tous regroupés autour d'une intention : montrer que cette loi est une aberration.

Ils ont donné rendez-vous à tous ceux qui partagent leur opinion au Fouquet's, pour annoncer avec l'éditeur In Libro Veritas, la sortie de ce livre le 29 octobre, un pied de nez suprême, deux ans après l'intervention de Nicolas Sarkozy, qui l'avait lancée.

« Pour reprendre la belle expression de Benjamin Bayart54 “L’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va lui permettre d’écrire”. Encore faut-il pour cela que le droit d’auteur s’adapte à l’ère numérique. S’il ne le fait pas de bon gré, il le fera de force ! »

Aujourd'hui, ActuaLitté vous propose de découvrir en exclusivité un extrait du livre, rédigé par Sébastien Canevet, maître de conférence en droit privé et Benjamin Jean, juriste spécialiste du droit d'auteur.

Ce texte [ou cet extrait] est mis à disposition sous la double licence Creative Commons BY-SA et Licence Art Libre. Source de l'œuvre

Nous y voilà... Les réponses ont été nombreuses, et vraiment départager les uns et les autres (et discriminer comme il se doit ceux qui n'ont pas envoyé un petit chèque d'encouragement à la rédaction) n'aura pas été facile. Mais nous y sommes. En tout cas pour les titres BD que nous faisions gagner. Pour la suite, faudra attendre que Nicolas Gary ait achevé sa petite sieste.

Allez, tout de suite les résultats

Attrape-moi : Si vous voulez gagnez cet album, envoyez-nous l'expression amoureuse qui vous semble, à vos yeux, la plus forte.