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Souvenirs & autres écrits

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Pédagogie

Souvenirs & autres écrits

Le 12 juin 2011, à l'initiative de certaines des Fédérations départementales de la Libre-Pensée, un rassemblement a été organisé autour de la tombe de Ferdinand Buisson, à Thieulloy-sur-Oise. S'y associèrent des représentants des radicaux de gauche, et bien entendu de Théolib, qui a déjà réédité plusieurs titres de Ferdinand Buisson. Chacun apportant sa pierre à sa façon, Théolib a alors préparé cet ouvrage, en souvenir de Ferdinand Buisson, mais où figurent aussi ses propres "souvenirs" - en hommage à Buisson, mais où l'on trouve également l'hommage que lui-même rendit à celui en qui il voyait le modèle de I"`initiateur moral", celui qui était "à la fois son père et son frère" : Félix Pécaut. A partie égale, les textes de Buisson - dont certains inédits - rencontrent ici des articles contemporains, constituant, outre les hommages, trois grands ensembles : l'école de la République, le combat de la Libre-Pensée, enfin "l'unité d'une vie". Pour ce dernier, nous avons fait appel à Martine Brunet. Dans les archives familiales de Ferdinand Buisson, mais aussi dans celles de l'Institut national de la recherche pédagogique, Martine Brunet redécouvrit de nombreux textes inédits, soulignant l'unité des engagements de Buisson. Elle attesta également l'étonnante proximité, chez lui, entre protestantisme libéral et socialisme libertaire, mais l'amitié à l'égard d'Elie et Elisée Reclus l'attestait bien suffisamment... De par sa diversité, ce livre est sans doute le livre à recommander à quiconque veut découvrir la pensée et l'action de Ferdinand Buisson.

11/2017

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Religion

Autres écrits

Ce quatrième et dernier tome de l'oeuvre complète de Marcel Van étonne par l'originalité et la diversité des écrits qui y sont proposés. "Autres Ecrits" ne peut laisser le lecteur indifférent. Ses poésies invitent à la méditation et à la prière. Sa dévotion à saint Alphonse et ses lettres à Jésus montrent l'exemple d'une intimité profonde avec les interlocuteurs célestes. Ses réponses spontanées aux questions posées par son père spirituel, le père Antonio Boucher, guident dans la foi et l'espérance. Le rassemblement de ces écrits épars, jusque là inédits, enrichit et finalise une oeuvre qualifiée de "trésor" par le père qui a accompagné cet "Apôtre caché de l'Amour" au cours de sa vie. "Une étoile s'est levée en Orient qui appartient à une constellation précise du firmament catholique et qui offre aux mages de l'Orient et de l'Occident une lumière qui conduit au Messie des Nations". Cette conclusion du Cardinal Marc Ouellet, à l'issue de la lecture des écrits authentiques de Marcel Van, illustre la profondeur et la pureté de l'héritage que Marcel Van nous a laissé à travers les pages qu'il a confiées à son père spirituel. Voici le quatrième volume des Oeuvres Complètes de Marcel Van (1928-1959) en réponse au voeu du pape Jean-Paul II de recueillir la mémoire des témoins et des martyrs de la foi du XX ème siècle. Il fait suite aux Correspondances (2001, 2006, 2014, 576p). Deux autres volumes, Autobiographie et Colloques, sont parus chez le même éditeur.

02/2014

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Psychologie, psychanalyse

Autres écrits

PAS-A-LIRE. Définition lacanienne de l'écrit. Quelque chose comme "Chien méchant", ou "Défense d'entrer ". Voire : " Lasciate ogni speranza ". Disons que c'est un défi, fait pour tenter le désir. Lacan résumait d'une phrase la leçon des Ecrits : " l'inconscient relève du logique pur, autrement dit du signifiant". Les Autres écrits enseignent de la jouissance qu'elle aussi relève du signifiant, mais à son joint avec le vivant ; qu'elle se produit de "manipulations" non pas génétiques mais langagières, affectant le vivant qui parle, celui que la langue traumatise. Il s'ensuit : que la jouissance, cynique comme telle, ne condescend au désir que par la voie de l'amour ; qu'elle fait obstacle à toute programmation du rapport sexuel ; que, féminine, elle répugne à l'universel et s'accorde à l'infini ; que, phallique, elle est "hors-corps" ; et autres théorèmes jusqu'alors inouïs dans la psychanalyse. On n'en trouvera pas le répondant dans le génome, dont le décryptage pourtant fait promesse, de noces nouvelles du signifiant et du vivant. On pressent l'avènement du self-made-man. Nous l'appellerons : LOM du XXIe siècle. Ce recueil pourrait être son viatique. A le déchiffrer, on saura mieux y faire avec les symptômes inconnus de demain.

04/2001

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Littérature étrangère

Le Lasso & autres écrits

"Les livres de Jaime de Angulo ont été admirés par un grand nombre d'écrivains au fil des ans, y compris Ezra Pound, William Carlos Williams, Marianne Moore, Robert Duncan, Allen Ginsberg et Gary Snyder. Leur valeur littéraire intrinsèque est, indubitablement, une des raisons de cette admiration. Mais c'est dans ce qu'ils reflètent de l'entrelacement de ses activités nombreuses — d'ethnologue et linguiste, de romancier, conteur, essayiste et poète — que nous discernons la véritable singularité de l'auteur".

09/2018

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Littérature française

MIStAKE & autres écrits français

Dans ce volume, nous avons rassemblé tous les textes écrits en français - sous le titre évocateur de l'un d'eux - tels qu'ils figurent dans l'édition allemande des Ouvres complètes d'Unica Zürn. Femme surréaliste - multiple, double, car elle est artiste et muse, actrice et modèle, figure emblématique de ce mouvement artistique et littéraire qui secoua la première moitié du XXe siècle et bien au-delà - Unica Zürn est une écrivaine et dessinatrice allemande qui épousa la ville lumière et sa vie de bohème. En 1953, elle rencontre Hans Bellmer à Berlin et le suit à Paris. Vite reconnue dans le milieu artistique parisien, elle écrit et dessine encouragée et admirée par Henri Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Max Ernst. Unica Zürn n'écrira que rarement en français mais ses principaux livres, Sombre printemps et L'Homme-Jasmin, paraissent en France, grâce à son amie et traductrice Ruth Henry, en même temps qu'en Allemagne. Ses écrits français, dispersés parmi plusieurs feuillets dactylographiés et divers carnets, sont recueillis ici pour la première fois. Celle qui aimait s'exprimer en anagrammes pratique le français comme une langue étrangère et poétique, ses fautes d'orthographe et sa grammaire incertaine font sens, sont singulières, intrigantes, esquissent le flux de sa pensée et représentent le monde onirique d'une fille du feu.

06/2022

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Musique, danse

Monsieur Croche. Et autres écrits

Indépendant et incisif, parfois sarcastique, toujours provocant, Debussy a exercé le métier de critique avec une grande liberté. En exprimant des jugements sur les compositeurs de son temps et sur ceux du passé, il révèle quelles sont les oeuvres qui ont nourri sa propre sensibilité.

07/1987

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Littérature française

SEMMELWEIS ET AUTRES ECRITS MEDICAUX

" Et c'est vers la fin de ces deux années passées dans la chirurgie qu'il écrivit, avec cette pointe de hargne par laquelle se caractérise déjà sa plume impatiente : " Tout ce qui se fait ici me paraît bien inutile, les décès se succèdent avec simplicité. On continue à opérer, cependant, sans chercher à savoir vraiment pourquoi tel malade succombe plutôt qu'un autre dans des cas identiques. " Et parcourant ces lignes on peut dire que c'est fait ! Que son panthéisme est enterré. Qu'il entre en révolte, qu'il est sur le chemin de la lumière ! Rien désormais ne l'arrêtera plus. Il ne sait pas encore par quel côté il va entreprendre une réforme grandiose de cette chirurgie maudite, mais il est l'homme de cette mission, il le sent, et le plus fort est qu'un peu plus, c'était vrai. Après un brillant concours, il est nommé maître de chirurgie le 26 novembre 1846. "

06/1995

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Critique littéraire

Souvenirs littéraires... et autres

De Willy, qui fut son mari, Colette dira : " Je le trouve d'une taille, et d'une essence, à inspirer et à supporter la curiosité. Ce qu'il faudrait écrire, c'est le roman de cet homme-là. " Les Souvenirs d'Henri Gauthier-Villars, dit Willy, dit aussi Henry Maugis, Robert Parville, l'Ex-ouvreuse du Cirque d'été, Jim Smiley, ou encore Boris Zichine sont un peu ce roman...

12/2011

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Thèmes photo

Les souvenirs des autres

Ce livre rassemble pour la première fois le travail en Irlande d'Akihiko Okamura à l'occasion de la numérisation de ce corpus quasi inédit, accompagné de textes qui contextualisent son travail dans l'histoire de l'époque et celle du médium photographique. Pendant les Troubles, la lutte pour l'indépendance qui dura de 1969 à 1998, l'Irlande du Nord a attiré un grand nombre de photojournalistes étrangers venu documenter les événements. Certains d'entre eux ont trouvé un sujet qui les touchait personnellement, les poussant à dépasser les codes du photojournalisme. C'est le cas du photographe japonais Akihiko Okamura qui a réalisé un travail unique et remarquable en couleur dans les premières années du conflit, et qui est curieusement encore méconnu aujourd'hui. Né à Tokyo en 1929, Akihiko Okamura s'est distingué comme l'un des grands photographes de guerre de sa génération, opérant notamment au Vietnam au début des années 1960. Il est toujours très respecté au Japon, mais son travail et son expérience en Irlande, essentiels à la fois dans son oeuvre et pour sa vie personnelle, ont été peu explorés. Okamura est arrivé sur l'île avec sa famille en 1969 et y a vécu jusqu'à sa mort en 1985. Il a photographié son quotidien et les alentours, mais a vite été pris d'intérêt pour le nord du pays et sa lutte pour l'indépendance. Son attachement à ce pays et à son histoire l'ont conduit à produire l'une des oeuvres photographiques les plus significatives réalisées par un photographe étranger, mêlant à la fois cette simplicité du cadrage et du sujet, très japonaise, à une force dans la composition pour des sujets plus violents. En Irlande, il s'est éloigné du photojournalisme pour développer un témoignage plus personnel. Le choix de travailler en couleur, alors que les reportages de l'époque sont en N&B pour la plupart, et de privilégier des tonalités douces, comme hors du temps, contrastent avec la violence de l'époque. Ses images semblent se détacher du réel. Il percevait la permanence du quotidien dans l'impermanence de la guerre.

03/2024

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Histoire de France

Souvenirs. Ecrit en 1838-1839

Les mémoires du général Béchet de Léocour commencent en 1791 pour s'achever en 1811. Il va d'abord servir le régime qui a guillotiné son père avant de s'embarquer pour Saint-Domingue avec la mission Hédouville. Son témoignage est sur ce point l'un des meilleurs qui nous soient parvenus. Il sera ensuite l'un des premiers décorés de la Légion d'honneur au camp de Boulogne et va participer à toutes les premières grandes batailles : Ulm, Iéna, Eylau. Après cela, il part pour l'Espagne et est au Portugal sous les ordres de Masséna. C'est avec cette campagne que s'achèvent ses mémoires, en 1811. Béchet de Léocour n'a pas laissé un nom illustre, mais il fait partie de ces généraux qui ont fait la gloire de l'Empire. Ayant rencontré l'Empereur, connu intimement Savary et Jomini, il est aussi curieux de tout ; décrivant, entre autres choses, la flore et les mœurs de Saint-Domingue, les Quakers de Philadelphie, l'inquisition en Espagne et la franc-maçonnerie dont il était membre. Ce manuscrit, jusqu'ici inédit, a été confié par les descendants du général à Christian Schneider qui en a fait le sujet d'une maîtrise puis d'un DEA.

01/2000

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Beaux arts

Traités et autres écrits d'architecture

Depuis deux millénaires, pour le moins, de nombreux textes : traités, livres, cours, leçons, manuels, manifestes, articles, ont été écrits sur l'architecture. Ils composent aujourd'hui le corpus de la théorie de l'architecture. L'usage scientifique actuel, qui dévalue toute production âgée de plus de cinq ans, condamne à l'obsolescence la majeure partie de ce corpus, promis à terme à ne satisfaire que les besoins de l'instruction ou les attentes de l'érudition. S'opposant à une science qui cultive ainsi l'amnésie, l'ouvrage Traités et autres écrits d'architecture a pour motif principal de rendre présent et actuel le corpus de la théorie de l'architecture, en montrant, par les contributions de divers spécialistes en histoire de l'architecture, ce qu'il contient comme ressources de pensée exploitables aujourd'hui en de nombreux champs de la connaissance et de l'action.

01/2021

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Poésie

Horizon galaxies. Poèmes et autres écrits

Il est grand temps maintenant d'aller plus loin, de sortir de France, d'Europe, de nos visions étroites d'un monde qui se meurt et de songer aux galaxies. Il est temps que ce soit autour de Padmasambhava que s'organise la prochaine élection présidentielle. On a assez vu à l'oeuvre capitalisme, théorie du complot, repli identitaire, recul des démocraties, populismes, tyrannies, Marx et Mao. Rien à tirer de bon de ce côté là. Donc un Padmasambhava président qui nous offrirait l'immensité de l'espace sur une ligne infinie de temps où nos consciences n'arrêteraient pas de progresser. Un beau projet, non ? Redescendons sur terre et souhaitons tout simplement que les poèmes et récits grinçants et drôles tout à la fois qui parsèment cet ouvrage puissent nous ouvrir un peu le coeur. Des avancées dans la direction de cet Inconnu qui nous oblige

07/2022

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Pléiades

Les Mots. Et autres écrits autobiographiques

Chez Sartre, l'écriture "personnelle" est longtemps restée souterraine. Héritage social ou familial ? "J'appartiens à une période où la littérature personnelle était peu estimée, du moins par les lecteurs bourgeois et petits-bourgeois dont étaient mon grand-père et les gens qui m'entouraient". Ou volonté, propre à l'écrivain engagé, d'écrire pour son époque plutôt que pour soi ? Les Mots est le seul livre publié du vivant de Sartre qui relève de l'autobiographie, et encore son appartenance au genre a-t-elle été discutée : les catégories sont toujours trop étroites pour les grands textes. En 1964, lors de sa sortie, on y voit évidemment un récit d'enfance (une enfance à laquelle "Poulou" "n'a rien compris", selon la mère de l'intéressé) et un splendide adieu à la littérature, mais on parle aussi d'un essai, d'un pamphlet, d'un livre de moraliste, d'une analyse critique ou philosophique. Une "espèce de roman", ajoutera Sartre, plus tard. Les Mots, à vrai dire, est sui generis. C'est un chef-d'oeuvre, peut-être le chef-d'oeuvre de l'autobiographie au XX ? siècle, et son auteur ne lui donnera jamais de suite. Ce sont des publications posthumes qui viendront révéler l'importance qu'eut pour lui l'écriture autobiographique et la diversité des formes qu'a prises sous sa plume cette veine longtemps réservée aux proches : des carnets de guerre qui sont comme le laboratoire de l'oeuvre à venir, des lettres en forme d'autoportrait, le journal d'un voyage en Italie, des notes prises dans les années 1950 à la relecture des carnets de guerre, les différentes versions et esquisse qui, composées de 1953 à 1963, aboutirent aux Mots de 1964, les textes brefs demeurés épars et ici publiés pour la première fois, sans oublier ces autoportraits partiels, obliques que sont les lumineux "tombeaux" écrits pour les amis, Merleau-Ponty, Paul Nizan. Oblicité : le mot définirait assez bien l'oeuvre autobiographique de Sartre. C'est évident à la lecture des portraits de Nizan et de Merleau-Ponty. Ce n'est pas moins clair dans Les Mots, où l'ironie autorise un jeu complexe entre l'enfant dont il est question et l'adulte qui parle et observe : "Je tiens mon passé à distance respectueuse". Les écrits autobiographiques dont ce volume met au jour la trajectoire secrète ne sont donc pas des écrits pour soi. Se peindre, très bien, mais pour se séparer de soi.

03/2010

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Littérature française

Cécile, mon amour. Et autres écrits

Cécile, c'était le phare de la vie de Jean. Cécile passionnée, avec ses "je t'aime d'amour" . Cécile militante, qui en remontrait à plus d'un. Cécile merveilleuse, dont le sourire lumineux réchauffait le coeur de Jean et de leurs enfants. Cécile n'est plus. Mais l'amour qu'elle a toujours porté aux autres demeure, guidant la plume de son cher Jean... Alternant poèmes adressés à sa bien-aimée, souvenirs de belles rencontres et pertinents articles sur la foi, Jean Dupont se livre dans cet ouvrage touchant, partageant avec simplicité l'amour et la bienveillance qu'il a eu la chance de trouver en profusion sur son chemin.

11/2020

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Pléiades

La condition humaine. Et autres écrits

Ce volume donne à voir toutes les facettes de l'oeuvre de Malraux. Le romancier y côtoie l'essayiste, le penseur de tous les arts - cinéma, peinture, sculpture, littérature - et du Musée imaginaire, l'(anti-)mémorialiste, et l'orateur dont la voix retentit dans "la nuit de décembre à Paris, avec des étoiles glacées au-dessus de la découpure des cheminées de Daumier", pour accompagner Jean Moulin au Panthéon. Cette voix en apparence officielle a parfois couvert celle de l'écrivain. L'une et l'autre sont pourtant au service d'une même réflexion sur la condition de l'homme. Le titre du roman de 1933, La Condition humaine, pourrait être celui de l'oeuvre tout entière. Au tragique de l'Histoire, qui fait la toile de fond des romans et, aussi bien, celle des écrits mémoriels, répondent toujours, chez Malraux, des scènes de fraternité, parmi les plus fortes que l'on ait jamais écrites. A la pensée de la mort succède la grâce fugitive d'un pur étonnement de vivre. Au monde tel qu'il est s'oppose la création artistique, qui ne transcrit pas le réel, mais rivalise avec lui. Partout, cette "avidité d'absolu" que Malraux avait perçue chez Goya. Partout aussi, cette touche de farfelu grâce à laquelle l'écrivain, sa vie durant, a entendu faire contrepoids à l'Histoire et saper l'illusion d'un monde en ordre. "Me croyez-vous mort ?" lui écrivait Picasso, que l'on avait oublié d'inviter à une exposition de ses propres oeuvres. "Me croyez-vous ministre ?" lui répondit Malraux. Malraux, le croyez-vous ministre ? Il l'a été, et non des moindres, dans une fidélité souvent mal comprise à ses engagements de toujours. Mais il fut avant tout un écrivain. Quarante ans après sa mort, où en sommes-nous avec Malraux écrivain ? Ce volume est l'une des réponses possibles à cette question. Il propose une traversée de tout l'univers des formes explorées par Malraux, la (re)découverte d'ouvrages et de textes majeurs, inégalement célèbres, et l'occasion de percevoir la profonde unité d'une oeuvre qui formulait, au siècle dernier, toutes les interrogations qui agitent notre temps et nos vies.

09/2016

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Critique

Le Vert Paradis. Et autres écrits

Féministe engagée, fondatrice de la revue littéraire la plus importante d'Amérique latine, traductrice de Virginia Woolf, amie de Jorge Luis Borges, Albert Camus et Rabindranath Tagore, qu'elle publia au sein de sa maison d'édition, Victoria Ocampo est une figure incontournable de la vie intellectuelle argentine du XXe siècle. Née dans une famille aristocratique, cette femme vivant pour et par les livres n'a cessé de se raconter à travers la littérature. Admiratrice de Proust, elle témoigne avec une rare finesse dans Le Vert Paradis de la façon dont les lectures de son enfance - Emily Brontë, Dickens, Verne, Racine, la comtesse de Ségur, Poe... - ont marqué sa sensibilité. Dans 338171 T. E. (Lawrence d'Arabie), elle partage sa lecture enflammée de T. E. Lawrence, auteur atypique éperdu d'absolu qui, comme elle, ne put jamais se résoudre à distinguer l'écriture de l'action. Introduits par Silvia Baron Supervielle, elle-même Argentine francophone, vivant à Paris, romancière, poète et traductrice, notamment de Borges et de Cortázar, la plupart des écrits de Victoria Ocampo rédigés directement en français, langue qu'elle maîtrisait à la perfection, sont ici pour la première fois réunis. Victoria Ocampo, écrivaine argentine, a fondé la revue Sur (Sud) en 1931 à Buenos Aires, puis une maison d'édition du même nom, publiant les plus grands auteurs du XXe siècle.

03/2023

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Littérature française

Mémoires et autres écrits 1574-1614

Les Mémoires ont fixé dans l'imaginaire de la postérité l'image d'une femme intelligente et intrépide, qui avait traversé la Saint-Barthélemy et bravé l'autorité royale durant des années. A ce texte sont joints le Mémoire justificatif, le Discours docte et subtil sur la Querelle des femmes et ses poésies.

04/2022

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Littérature française

Josse et autres souvenirs détournés

Dans ce recueil de nouvelles, l'auteure se promène du Katanga à la Birmanie, en passant par Cracovie et Copenhague, se perd au Népal, jusqu'à errer dans le futur. Les repères spatiaux et temporels de ces histoires pleines de vie sont respectés, mais la liberté donnée à l'écriture mélange les codes et livre des fins improbables, surprenantes ou tristement évidentes.

06/2016

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Poésie

Lieux, villégiatures, souvenirs & autres instantanés

Me voici arrivé à l’âge où, regardant des films vieux d’une vingtaine d’années, je me dis que les acteurs ont pris un coup de vieux. et je ne vois pas que le film a, lui aussi, vieilli… et quand je me regarde dans le miroir, je constate que mes cheveux s’en sont allés, que mes dents se déchaussent et que mes joues pendent (lamentablement ! comme si elles pouvaient pendre fièrement). et je me dis alors que tout est dans l’ordre des choses. et je me révolte.

02/2019

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Littérature anglo-saxonne

Elephant Man et autres souvenirs

Si on connait l'histoire du célèbre Homme Eléphant (Joseph Merrick) portée à l'écran par David Lynch en 1980, c'est en partie grâce aux notes prises par le docteur Frederick Treves, publiées pour la première fois en Angleterre en 1923. Dans ses mémoires, Treves retranscrit sa rencontre, puis son affection et son attachement envers "le monstre" ainsi que les événements qui ont marqué sa carrière au Royal London Hospital. Elephant Man et autres souvenirs est un témoignage précieux et fascinant sur les problèmes sociaux, les pratiques médicales et le rapport à l'humain propre à la société victorienne.

06/2021

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Littérature française (poches)

Souvenirs d'une cocodette. Ecrits par elle-même

En mettant une dernière main à son roman d'initiation libertin qu'il fait passer pour les mémoires véridiques d'une femme du monde, Ernest Feydeau (le père de Georges, futur auteur de comédies) réussit son coup. Sa peinture des mœurs sous le Second Empire fait rugir le maître en réalisme, Flaubert, qui y voit un roman " tellement lubrique et indécent qu'aucun éditeur n'a consenti à le prendre ". Après Emma Bovary, Aimée, l'héroïne, se laisse déniaiser et s'illusionne peu sur les perversités des hommes. Longtemps la critique littéraire s'indigna de ces Souvenirs d'une cocodette.

05/2007

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Cinéma

Mon obsession magnifique. Ecrits, souvenirs, interventions (1962-2010)

Pour la première fois réunis, les textes critiques et autobiographiques du cinéaste Bernardo Bertolucci. L'auteur du Dernier Tango à Paris s'attarde sur certains tournages, raconte ses passions au jour le jour, évoque sa vie et ses admirations. Parrainé par son père, le poète Attilio Bertolucci et par Pier Paolo Pasolini, il commence une carrière de poète, vite interrompue, en devenant l'assistant de Pasolini qui lui offre un scénario pour qu'il le tourne (La Commare secca). Ses très jeunes débuts le propulsent au devant de la scène. Et les films, tous très personnels, s'enchaînent pour ce réalisateur tourmenté, angoissé qui va prendre la tête de la génération postérieure à celle de Fellini, Visconti, Bolognini, Rossellini. Il s'exprime ici sur son esthétique et sa psychologie, dialoguant avec des journalistes, mais aussi avec sa femme Clare Peploe ou avec Wim Wenders, sans pour autant se priver de la parole directe. Il trace des portraits émouvants de Maria Schneider, de Laura Betti, de Marlon Brando, de Robert De Niro, de Godard, de Moravia, de Pasolini, de Kubrick, de Garrel. Il fournit une sorte d'anthologie personnelle de sa cinémathèque privée où Crash côtoie Blanche-Neige et Le Plaisir, et où Robert Bresson et Renoir prennent place près de Bergman et de Chaplin. Le plus littéraire des cinéastes italiens, et peut-être aussi le plus dérangeant, livre un autoportrait qui est presque une auto-analyse. Grand lecteur, Bertolucci est porté aussi bien à la méditation intime (Partner, La Stratégie de l'Araignée, La Luna) qu'à la fresque politique (Le Dernier Empereur, '900). Mais c'est probablement dans le film en huis clos psychologique qu'il manifeste sa plus grande originalité: outre Le Dernier Tango à Paris, Un thé au Sahara ou Prima della rivoluzione.

10/2014

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Psychologie, psychanalyse

Souvenirs d'un autre

L'auteur, ancien médecin militaire devenu psychanalyste, revisite des souvenirs, précis et énigmatiques, mène une enquête à la fois dans sa mémoire et sur les lieux qu'elle croit identifier. Ce camp, à Audierne, cette cave sinistre, à Lyon, cet officier du renseignement devenu fou dans une oasis de l'Algérie en guerre, sont-ce ses propres souvenirs ou ceux d'une époque révolue ? Doit-il leur faire une place dans son histoire, les reléguer dans le passé d'un autre ? Commencée discrètement, la réflexion s'incarne dans le vif de la narration quand le souvenir personnel rencontre les traces de l'Histoire, de son oubli collectif - et de la vérité trahie.

03/2014

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Philosophie

Eloge de la folie et autres écrits

Un rêve que l'on aimerait voir s'incarner : que, sous ces textes variés de l'humaniste hors pair que fut Erasme, précepteur de l'Europe de son temps, et comme surgissant d'eux, le lecteur d'aujourd'hui entende la voix même de l'homme, né Geert, " le Désiré ", fils de Marguerite et de Gérard, vers la fin d'octobre 1467. A la recherche de cette voix, dans ces chapitres placés sous le signe de la défense et de l'illustration des " bonnes lettres ", on a voulu montrer au sein même des discours théoriques les couleurs de l'affectivité. On verra ici Erasme apprécier les vins de Bourgogne et s'interroger sur l'éducation politique des princes, réfléchir sur la prononciation du latin et dénoncer les préjugés moralisateurs de l'enseignement médiéval, dans un dialogue constant avec autrui. Ainsi se précisent les différentes facettes d'un homme qui se révèle à la fois critique et éditeur, prosateur et poète, satiriste et théologien, voyageur et bon compagnon - prince des humanistes.

07/2010

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Sciences politiques

Contre la présidence et autres écrits pamphlétaires

Les écrits de Félix Pyat témoignent de sa persistance révolutionnaire. Dès 1848, à l'Assemblée nationale, il prend position clairement contre la présidence de la République. Il défendra le même point de vue en 1888 à la Chambre des députés. De manière constante et résolue, avec une verve de pamphlétaire qui jamais ne s'égare, il lutta contre toute expression d'un pouvoir personnel, qu'il fût héréditaire (de droit divin), constitutionnel (type Monarchie de juillet), élu (suffrage universel) ou issu d'un coup d'Etat (dictature bonapartiste). Selon lui, en République, le peuple, qui seul est souverain, ne doit pas déléguer son pouvoir à un président qui ne ferait qu'en abuser. Karl Marx rendit hommage à Pyat pour avoir dénoncé "avec férocité le manque de courage dont fait montre la classe littéraire". C'était en 1858. Cela semble plus que jamais d'actualité !

02/2022

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Littérature française

Le Blé en herbe et autres écrits

Claudine à l'école est le grand succès de mars 1900. Le livre est signé Willy. On sait généralement qu'il s'agit du pseudonyme d'Henry Gauthier-Villars, qui l'utilise pour signer les productions de l'atelier qui lui écrit ses ouvrages. Cette fois, pourtant, le texte sort du lot. Il ne ressemble à rien de connu, la langue est nouvelle, le ton insolent, le propos scandaleux. C'est qu'il n'est pas de la plume d'un des scribes habituels de Willy : il est de sa jeune femme, Sidonie-Gabrielle, née Colette. Colette : il faudra attendre 1923 et Le Blé en herbe pour que ce nom apparaisse seul sur la couverture d'un livre. Avant cela, il y aura eu d'autres "Willy" , des "Colette Willy" et même des "Colette (Colette Willy)" . Mais on a vite compris. Catulle Mendès écrit à Colette : "vous avez créé un type" . Claudine en effet est un type, et elle deviendra un mythe. Colette en créera d'autres : celui de Sido, sa mère, "le personnage principal de toute [s]a vie" ; celui de Gigi, jeune fille élevée pour devenir une femme entretenue et qui échappe à ce destin ; et celui de Colette elle-même, qui se construit au fil de plusieurs vies - elle fut danseuse, mime, actrice, journaliste, directrice d'un institut de beauté, publicitaire... comme si la littérature ne pouvait suffire à lui assurer l'indépendance et la liberté qui sont, avec l'aptitude au plaisir, ses valeurs les plus hautes. Des tenues succinctes portées sur la scène du Moulin Rouge à la croix de grand-officier de la Légion d'honneur reçue en 1953, la ligne droite n'est pas le chemin le plus court. Mais l'oeuvre de Colette s'est nourrie de ce sinueux parcours. Colette appelle "littérature" tout ce qu'elle n'ai me pas : l'emphase, la "ciselure" et les idées générales, qui lui vont aussi mal, dit-elle, que les chapeaux empanachés. L'année du Blé en herbe, elle déclare à Simenon : "Supprimez toute la littérature, et ça ira". "C'est le conseil qui m'a le plus servi dans ma vie" , dira le romancier. C'est aussi ce qui préserve l'oeuvre de Colette du vieillissement. L'ouverture de Chéri, en 1920, a époustouflé les lecteurs. Cent ans plus tard, on l'admire toujours. Mais le style ne serait rien s'il n'était au service d'un regard d'une extraordinaire sensibilité. Colette, nous dit Antoine Compagnon, rend présents "le monde de l'enfance, l'étoffe de la sensation, l'émotion de la mémoire" . On la crédite aussi d'avoir été "la première femme qui ait vraiment écrit en femme" (A. Maurois), la première à explorer ainsi les amours adolescentes (Le Blé en herbe), à entretenir une réelle connivence avec la nature et "les bêtes" , à poser ce qu'on appellera la question du "genre" (dans Le Pur et l'Impur, en 1941), etc. Mais ce sont ces trois domaines - l'enfance, la sensation, la mémoire - qu'il faut retenir si l'on veut lui rendre justice. Elle les partage avec Proust, dont elle admira

02/2023

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Philosophie

Construire l'ennemi et autres écrits occasionnels

Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd'hui, à l'opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d'identité nationale et leur pouvoir ? Puis, à l'occasion de conférences ou d'essais à thèmes qui divertissent autant celui qui parle que celui qui écoute, et qui sont, en somme, des exercices de rhétorique baroque, l'auteur aborde avec jubilation des sujets variés : l'idée de l'absolu, la tragédie d'Anna Karénine, la poétique de l'excès chez Victor Hugo, les divertissements inspirés par les almanachs, "Parlez- moi d'amour", etc. Le grand érudit qu'est Umberto Eco traite dans ces "écrits occasionnels" de questions qui l'intriguent et le passionnent, sans jamais oublier d'amuser son lecteur.

03/2014

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Récits de voyage

Voyage en Ethiopie. Et autres écrits africains

Voyage en Éthiopie et autres écrits africains est un récit de voyage d’une grande plume de la littérature italienne du XXe siècle. Il s’agit d’un recueil d’articles écrits en 1939 par Curzio Malaparte pour le grand quotidien italien Corriere della sera. L’écrivain entendait rendre compte de « l’italianisation » de l’Éthiopie après sa conquête par le régime fasciste. Le livre emmène le lecteur dans une Éthiopie imaginaire et réelle à la fois ; les paysages y sont abstraits et concrets ; les lieux y sont personnifiés et les hommes réduits parfois à de simples choses. Perdant ses repères, le lecteur n’a pas l’impression de lire un reportage mais de pénétrer dans un monde unique : celui d’un grand auteur. Les faits, pourtant, sont présents et tout à fait réels : combats avec les rebelles éthiopiens, vie des villages, rencontre de certaines autorités de l’administration coloniale… Malaparte nous étonne à chaque page par une accumulation d’images surprenantes, inoubliables. C’est bien plus qu’un récit journalistique, chaque scène devenant unique, épique. L’écriture procède par accumulation de visions ; le voyage devient hallucination. L’Éthiopie nous est livrée comme un immense théâtre aux décors changeants, qui décline ses couleurs au gré du parcours du soleil. À la lecture de certains passages plus idéologiques, impossible de faire la part de ce qui est dû au contexte fasciste, à l’expression d’une véritable pensée ou encore à une simple esbroufe, le doute étant toujours permis avec Malaparte. Il est certain, en tout cas, que ces discours sont prétextes à littérature. Jointe à ce récit, on lira la correspondance entre Malaparte et le Corriere della sera. Non seulement il ne donna de lui aucune nouvelle durant des mois, mais il remit ses articles longtemps après la date convenue. On ne peut qu’admirer l’incroyable liberté et l’audace de l’écrivain.

01/2012

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Pléiades

Au coeur des ténèbres et autres écrits

Octobre 1899. Joseph Conrad redoute la stérilité : "Il n'y a rien à montrer finalement. Rien ! Rien ! Rien !" Il se croit guetté par le néant, alors qu'il n'écrit que des chefs-d'oeuvre. Six mois plus tôt, Au coeur des ténèbres a commencé de paraître en revue ; la rédaction de Lord Jim sera achevée l'année suivante ; Typhon suit de près. De quoi Conrad se méfie-t-il donc ? Des "obscures impulsions" de l'imagination. "Je veux considérer la réalité comme une chose rude et rugueuse sur laquelle je promène mes doigts. Rien de plus". Il lutte pour rester à la surface, mais il a beau s'en défendre, les joyaux de son oeuvre viennent des profondeurs. Né en Ukraine polonaise, sous domination russe, puis "adopté par le génie de la langue" anglaise, Conrad sillonne les mers durant une vingtaine d'années. Il a trente-sept ans quand paraît son premier roman. Son oeuvre est impensable sans cette première vie passée à naviguer. Il s'est pourtant insurgé contre l'étiquette de "romancier de la mer" qu'on lui accolait. Ses navires sont surtout des dispositifs expérimentaux concentrant, dans un huis-clos en mouvement, les expériences humaines les plus aiguës. Fidèle au "plaisir de lire" , on objecterait à bon droit que Conrad est malgré tout un romancier d'aventures. Il est vrai que ses personnages sont tantôt confrontés à des tempêtes formidables, tantôt à une "immobilité mortelle" . ll leur arrive encore de trouver une mort brutale dans des contrées hostiles. Mais cela ne fait pas de l'oeuvre romanesque de Conrad un divertissement épique. Si l'héroïsme y est souvent introuvable, on y rencontre en revanche la trahison, l'enfer des âmes folles et l'impossible rachat. Sans oublier l'absurdité de la condition humaine. Au-delà de ses thèmes, la modernité de l'oeuvre de Conrad tient à l'extrême audace de la narration. Ses romans sont portés par des voix - celle de Marlow, bien sûr, mais ce n'est pas la seule -, et les récits sont savamment entrelacés, déjouant ainsi le piège des continuités arbitraires. Son oeuvre aussitôt traduite en France suscita l'engouement. Chose rare, La NRF lui consacre un numéro d'hommage quand, en 1924, il disparaît. L'année précédente, la même revue avait célébré Proust. Cest dire l'importance qu'avait déjà Conrad pour ses contemporains les plus avertis. Aujourd'hui plus que jamais, il est "l'un des nôtres" . Depuis Le Nègre du "Narcisse" (1897), manifeste artistique dont l'ambition est de pouvoir justifier son "existence à chaque ligne" , jusqu'au plus grand roman (ou "confession") de la dernière période, La Ligne d'ombre (1917), ce volume propose une traversée des trois décennies couvertes par son oeuvre. Chaque escale est indispensable. On regarde parfois vers la mer, parfois vers la terre, parfois dans les deux directions. L'intranquillité conradienne demeure inébranlable dans la tourmente. Bienheureux les lecteurs qui en feront leur boussole.

09/2017

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Beaux arts

Le Jardin d'Alioff et autres écrits

Farhad Ostovani écrit en persan, en anglais, en français (ces 3 langues pouvant être à l'oeuvre au sein d'un même texte), tout dépend de la disposition psychologique du moment, mais aussi du sujet évoqué. C'est que ces textes sont fortement autobiographiques : ils disent sa vie dans ses souvenirs, ses sentiments et ses impressions des moments les plus déterminants. Sont ainsi évoqués les jardins et les maisons de son enfance en Iran, paradis perdu, les magnolias du jardin de ses parents exilés aux Etats-Unis, les premières rencontres avec Yves Bonnefoy et quelques des livres réalisés avec lui, les auditions de diverses interprétations des Variations Goldberg, une sculpture de Bacchus admirée à Nervi, etc. En cela ils parlent de son oeuvre peinte — le choix des sujets de son art n'est jamais anodin mais relève toujours d'un moment de vie essentielle ; c'est bien de là que ces dessins et peintures tirent leur densité. Ne se limitant pas à l'aspect extérieur des choses, l'artiste cherche bien à signifier leur présence.

09/2018