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Silvia Baron Supervielle ou le voyage d’écrire

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Critique

Silvia Baron Supervielle ou le voyage d’écrire

Née a? Buenos Aires, de me?re uruguayenne d'ascendance espagnole, disparue alors qu'elle avait deux ans, et de pe?re argentin d'origine be?arnaise, Silvia Baron Supervielle a publié en français une trentaine d'ouvrages (poe?mes, romans, re?cits, essais) dont le titre emble?matique pourrait e?tre Le Pays de l'e?criture (2002). Parmi les derniers : La Douceur du miel (2015), Chant d'amour et de se?paration (2017), Un autre loin (2018), En marge (2020), Le Regard inconnu (2020). Elle a aussi traduit en franc?ais plusieurs e?crivains argentins dont Borges et en espagnol le théâtre de Marguerite Yourcenar. Ce livre, né d'un colloque international qui a eu lieu en présence de l'auteure, à l'université de Toulon, les 19 et 20 octobre 2020, propose l'exploration d'une oeuvre mystérieuse aux horizons illimités.

11/2022

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Critique littéraire

Silvia Baron Supervielle. Une écriture en exil

Textes réunis par Jacqueline Michel avec la collaboration de Ruth Amar, Jeannine Horowitz et Annette Shahar. Cet essai a été composé à la suite de deux Journées de Rencontre avec l'écrivain Silvia Baron Supervielle et son oeuvre, organisées en mai 2011, par le Groupe d'Etudes Francophones de la Faculté des Lettres de l'Université de Haïfa. Le livre regroupe des inédits de Silvia Baron Supervieille, des textes critiques sur son oeuvre et un florilège d'extraits de l'oeuvre en version bilingue (français-hébreu).

06/2012

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Littérature française

Le regard inconnu

Une femme debout à sa fenêtre regarde la ville entrer dans la nuit, et son regard se perd peu à peu dans les reflets de la vitre. Dédoublée, elle s'invente des personnages qui la promènent dans les lieux-souvenirs de sa vie : la Seine devient le Río de la Plata et Paris, Montevideo. Se disant "en proie aux transformations et sur le point de disparaître", elle a des visions, des révélations qui la font revenir sur les thèmes de ses précédents livres : l'exil, la langue, la peinture, l'oubli, l'amour. On se laisse emporter par ce voyage, entraîner au fil de ce fleuve de mots aux mille accents lyriques.

10/2020

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Littérature française

La forme intermédiaire

Un amour malheureux amène l'éditeur et biologiste Manuel Marino à enquêter sur l'origine de l'homme et du sentiment, ainsi que sur l'histoire des chevaux. Dans ce récit, écrit par une voix double, lui et moi, on retrouve l'univers singulier de l'auteur, qui s'interroge sur l'amour et l'écriture, l'exil et le paysage du souvenir, la forme intermédiaire des êtres et des choses. " Je me tiens derrière l'épaule de Manuel, dans son ombre. Un faible écart entre lui et moi me permet d'écrire. C'est une marge entre moi et moi, lui et lui, l'œil et ce qu'il voit, le temps et ses intervalles, qui dirige mon bras sur les papiers. Devant nous, dans le bureau où travaille Manuel, la fenêtre, qui exhibe un grand platane, nous renvoie des reflets sur un vantail lui, sur l'autre moi. Partout autour de nous le regard d'un livre ".

03/2006

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Littérature française

Lettres à des photographies

Quelques photos sauvées de l'oubli, disposées près de la table de travail de Silvia Baron Supervielle, sont le point de départ de ces lettres bouleversantes, adressées à une mère disparue très tôt. Ces missives tentent d'imaginer la vie trop brève de la mère de l'écrivain. Son physique, ses origines, son mariage sont évoqués, conjurés même par Silvia Baron Supervielle afin de mieux la comprendre, et de lui rendre justice. Car après le remarriage du père, l'évocation de sa mémoire est interrompue. La jeune Silvia quitte l'Argentine - où, peut-être une douleur trop forte l'empêche de vivre pleinement - pour devenir écrivain et poursuivre ce dialogue jamais suspendu avec sa mère. Les cent soixante lettres rassemblées ici sont l'aboutissement poétique et biographie de ce cheminement, comme une façon de racheter un silence imposé autour d'une blessure existentielle trop vive.

05/2013

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Littérature française

Le pont international

"Antonio Haedo est un vieux monsieur maintenant. C'est pourquoi il est temps qu'il en témoigne, qu'il dise les choses telles qu'il les voit. Qu'il parle de ce qu'il porte comme un souffle. Il ne saurait pas le dire au juste; ça tourne autour de l'Uruguay de sa jeunesse et spécialement de Fray tientos où il passait ses étés avec sa famille. Etant dotée d'un port, la ville accueillait de larges bateaux sur la rive gauche du fleuve Uruguay qui sépare l'Uruguay de l'Argentine. Plus qu'un souvenir, c'est un sentiment qu'il éprouve; il se précise lorsqu'il parcourt des photographies, relit des livres, voit des cours d'eau s'enfuir à travers la vitre d'un train. Il aperçoit alors d'autres paysages, des scènes, des visages. Antonio n'est pas certain de vouloir y revenir, nais le sentiment est près de lui, même quand il ne lui montre rien. Depuis longtemps, il attend un son, une lumière qui surgirait des photographies, des objets, des livres. Mais ce qu'il attend, il le sait, est déjà arrivé. Il est en vie grâce à ce sentiment qui l'habite et l'exonère du temps. Lorsqu'il croit qu'il s'est dissipé, il le retrouve en effleurant des yeux le mystère des choses. "

11/2011

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Poésie

Un autre loin

Ce recueil est une manière de récitatif en vers libre, fruit d'une expérience singulière et d'une belle sensibilité poétique, comme une façon de penser/lorsque l'attente a rejoint l'infini/et que l'été n'est plus. Cest à l'heure où les ombres s'accumulent que Silvia Baron Supervielle, plutôt que de dresser un bilan de sa vie, interroge ce que l'avenir lui propose : un autre Loin, un autre Seuil, un autre Vide, un autre Verbe. Elle en a tiré quatre chants qui témoignent de toutes les attentes d'un poète en proie à l'exil, à l'amour et à la séparation : partir, oser l'inconnu, inventer une langue. Et c'est, dit-elle, comme une façon de partir avant le départ/de renaître sans bouger. Porté par un souffle vif, une langue charnue, imagée, cette coulée verbale nous emmène loin et profond.

03/2018

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Littérature française

La ligne et l'ombre

" Et la fenêtre près de la Seine, dont les eaux se jettent dans l'Atlantique et dans un autre fleuve, le Rio de la Plata, au bord duquel je suis née. Sur l'une de ses rives, Buenos Aires, ma ville, sur l'autre, Montevideo, la ville de ma mère : deux villes en une au bord d'un fleuve aussi vaste que la mer, dont les teintes brunes, roses, mauves, bleues, changent selon la lumière. " Une femme se souvient de sa jeunesse et, contemplant le paysage tantôt urbain, tantôt marin, médite sur le destin des souvenirs, sur le sacré, sur Dieu, sur les anges, sur l'écriture, sur l'enfance. Mais aussi sur des rencontres et des œuvres. Marguerite Yourcenar à qui elle rendit visite à Mount Desert et l'ombre de Borges. Et toute la littérature argentine, depuis les épopées gauchesques jusqu'au tango. Et la peinture, miroir de la poésie.

12/1998

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Littérature française

Notes sur thème

Clandestinement, Thème prend des photos. Lorsque j'écris sur lui, il me photographie. Même s'il me tourne le dos ou regarde ailleurs, il me photographie, et je le sais. Je crois que, pour lui, se rendre visible partiellement, de manière irrégulière, signifie dérober des images pour ses archives. Chimère, saison du ciel, âme errante. Thème devient celui ou celle qu'il photographie, il vole des images par le seul fait d'être là quand il faut et de les provoquer. Il photographie des tableaux. Et il me photographie pour que je parle de lui.

05/2014

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Littérature française

Journal d'une saison sans mémoire

Ce nouveau livre de Silvia Baron Supervielle est à la fois un prolongement de son dernier ouvrage et un départ vers d'autres territoires. Le passage d'une langue à une autre, l'Argentine, la figure maternelle e la religion sont quelques-uns des thèmes creusés et approfondis par l'auteur de livre en livre. Mais ici, la poétesse et essayiste s'astreint à une contrainte formelle très forte, celle du journal, et surtout elle s'oblige à exclure de son champ d'écriture tout ce qui relève du passé. Cette contrainte de l'écriture au présent est bien plus qu'un jeu intellectuel ou un exercice de style, car elle pousse Silvia Baron Supervielle à s'interroger sur le rôle que joue le passé dans notre quotidien - donc dans notre présent - et dans toutes nos constructions mentales. Bannir le passé de toutes ses réflexions, observations et émotions permet à l'auteur d'avancer dans une sorte d'urgence du " maintenant " qui produit de très beaux moments d'écriture. Son travail littéraire, ses traductions, ses lectures de Gracq, Barthes, Borges (entre autres), ses voyages en Bretagne ou encore ses promenades dans Paris forment la grille de ce présent que l'auteur s'impose. La nature de Dieu, la volonté de se perdre pour vivre autrement et les blessures de l'amour sont d'autres questions abordées dans un texte souvent méditatif, toujours cohérent, sensible et émouvant. Journal d'une saison sans mémoire est un texte riche et dense, d'une grande poésie. Silvia Baron Supervielle poursuit ici son oeuvre avec beaucoup de bonheur.

10/2009

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Littérature française

Une simple possibilité

Dans les vingt-cinq nouvelles qui composent ce recueil, Silvia Baron Supervielle met en situation des hommes et des femmes qui se cherchent, de l'enfance à la vieillesse, en une quête infinie de l'amour et de la vérité. Situées le plus souvent dans son Argentine natale (à Buenos Aires ou dans la campagne), elles souvent avec une mélancolie typique de son pays, des destins solitaires, célébrant la passion de la littérature, de la poésie, de la spiritualité. La longue " novella " qui donne son titre au livre raconte un étrange processus d'identification entre une mère et sa fille. Toutes les histoires posent le problème de l'écriture et de l'amour, sous toutes leurs formes : l'apprentissage de la langue et du sentiment amoureux. Comme dans ses précédents ouvrages, Silvia Baron Supervielle met en scène l'acte même d'écrire et la vision poétique.

03/2004

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Littérature française

La rive orientale

La rive orientale, c'est l'autre côté du Rio de la Plata. A Buenos Aires, on appelle ainsi l'Uruguay. Un inspecteur des douanes, qui n'est pas nommé. ira un jour là-bas trouver le mystère de sa naissance et découvrira en lui-même la capacité d'écrire. Profonde méditation sur l'écriture et l'identité, ce livre s'inscrit dans une entreprise poétique de réflexion sur la langue, la perception du monde, la filiation, l'origine. Autour du personnage énigmatique qui est au centre de l'histoire, sa femme Clara, sa belle-mère Clarita et deux frères, Fabain et Alvaro, tous deux frappés par des destins tragiques. L'enquête mystérieuse au terme de laquelle le douanier se trouve dans un Montevideo intemporel est accompagnée du texte qu'il écrit : chronique imaginaire des pionniers du XVIe siècle.

02/2001

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Critique littéraire

L'alphabet du feu. Petites études sur la langue

Ce nouvel essai de Silvia Baron Supervielle nous plonge au coeur même de la création littéraire. Tout en poursuivant la réflexion esquissée dans ses précédents livres, notamment La ligne et l'ombre ou Le pays de l'écriture, l'auteur nous offre ici des pages magnifiques sur son cheminement intérieur, et sur ce que représente l'expérience de la création pour elle. Nourri de son parcours personnel - évoqué avec beaucoup de pudeur -, enrichi de réflexions sur la question de l'appartenance - à une terre, à un fleuve, à une langue ? - et ponctué de digressions sur d'autres écrivains, tels que Borges, Beckett ou Nabokov, son essai développe une poétique très personnelle, empreinte de mysticisme. Mais c'est bien la question de la langue qui est au centre de L'alphabet du feu. Pour Silvia Baron Supervielle, poète et essayiste d'expression française, née en Argentine dans une famille apparentée à Jules Supervielle, la quête d'une langue est aussi, toujours, la tentative de saisir son moi le plus secret. En déroulant ce fil rouge très personnel, elle propose une méditation passionnante et renvoie chacun à la question de son propre rapport à la littérature et à la poésie.

01/2007

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Poésie

Chant d'amour et de séparation

A partir de son expérience personnelle (la décision, prise dans sa jeunesse, de quitter son Argentine natale pour s'établir en France et y écrire une grande partie de son oeuvre en français), l'auteur nous engage dans une méditation sur le thème de la séparation et de l'éloignement. Nombreux sont les sujets abordés (la poésie, la traduction, le visible et l'invisible, le temps, la foi en Dieu, l'amitié et l'admiration que l'auteur porte à Jacqueline Risset), divers les angles et les points de vue, mais unique et vibrante la "voix" de l'auteur qui nous invite à partager le coeur de ses pensées et de ses réflexions. Un livre tout d'intelligence et de sensibilité.

04/2017

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Littérature française

La douceur du miel

Jusqu'au jour, elle ne saurait pas dire pourquoi, où Stella leva son regard sur un homme, Loïc, qui tenait le café à côté de l'école. Depuis ce jour, lorsqu'elle achève ses cours et sort de l'école, elle entre dans le café pour boire un verre de blanc avant de repartir à vélo chez elle. Loïc Le Guen est grand et souple, il a des yeux clairs, des gestes lents et cléments. Il ne parle presque pas. Son silence, ses manières, ses yeux expriment quelque chose qui attire la jeune femme. Peu après, un soir, Loïc vit Stella entrer dans le café, qui se trouvait exceptionnellement vide, il vint à sa rencontre et ferma la porte à clef. Et, main dans la main, ils se dirigèrent vers l'escalier du fond.

05/2015

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Littérature française

La langue de là-bas

"En vérité, dès ma naissance j'ai attrapé l'exil. En premier du pays de ma mère Raquel, l'Uruguay, mais aussi de l'Espagne et de la France, hérités de mes grands-parents. En me remémorant les promenades sur le quai argentin, je ressens la rive de ma mère, et des siens. Les exils là-bas se multipliaient, je ne saurais pas donner un nom à ces sensations qui me retrouvent, non sans mélancolie, et que je reconnais parfaitement. Aujourd'hui, je contemple la Seine. Je n'aperçois aucun bateau, seulement les sillages des courants qui, après la traversée de l'Atlantique, pénètrent dans l'autre fleuve et entourent les ports de Montevideo et de Buenos Aires. Je ne vois pas d'île dans mon souvenir, rien que le ciel et l'eau". Née en 1934, Silvia Baron Supervielle vit depuis 1961 en France dont elle a adopté la langue. Grande traductrice d'espagnol, elle a fait connaître de très nombreux poètes argentins et uruguayens, elle a également traduit en espagnol Marguerite Yourcenar et a publié leur correspondance. Au Seuil ont paru : La Rive orientale, La Ligne et l'Ombre, Le Pays de l'écriture, Une simple possibilité, La Forme intermédiaire et son oeuvre poétique : En marge. Elle a publié par ailleurs chez Corti, Arfuyen et Gallimard.

04/2023

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Poésie

Ni plus ni moins. Edition bilingue français-espagnol

Ida Vitale est une femme poète uruguayenne, dont l'oeuvre est très importante en quantité et en qualité, et d'une originalité absolue. L'Uruguay étant le pays des femmes poètes telles que Delmira Agostini, Maria Eugenia Vaz Ferreira ou Idea Villarino, Ida Vitale poursuit et réinvente ces voix humaines et subtiles. Dans ses poèmes, elle emploie des mots qui appartiennent à son pays. Des mots superbes, oubliés que, de manière naturelle, elle ramène à la surface de sa langue à la fois simple et surprenante, comme sortie de la mémoire de la nature dont elle est très proche. Ces poèmes, inédits en français, ont été choisis par Silvia Baron Supervielle et traduits par Silvia Baron Supervielle et François Maspero.

05/2016

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Critique littéraire

Une reconstitution passionnelle. Correspondance 1980-1987

Le présent volume de correspondance nous révèle l'existence d'une amitié littéraire et humaine entre Marguerite Yourcenar et Silvia Baron Supervielle, peu ou pas connue du grand public. Leur échange épistolaire - que nous présentons ici dans l'édition d'Achmy Halley, spécialiste de l'oeuvre yourcenarienne - témoigne d'une belle complicité entre les deux femmes. Cette connivence s'articule notamment autour des préoccupations communes que sont la langue, la traduction, et bien sûr l'écriture. Entamé au début des années quatre-vingt lorsque Silvia Baron Supervielle écrit à Petite Plaisance pour évoquer ses traductions des poèmes de Marguerite Yourcenar vers l'espagnol, l'échange s'interrompt en juillet 1987, peu de temps avant la mort de la romancière française. Ces missives ouvrent une fenêtre sur la vie quotidienne des deux épistolières, mais elles nous font surtout pénétrer dans les arcanes de la création, aussi bien chez l'académicienne déjà couverte de gloire que chez la jeune poétesse et essayiste à la fois française et argentine encore relativement méconnue à l'époque. Rehaussé d'une introduction émouvante de Silvia Baron Supervielle, qui revient sur son séjour à Petite Plaisance, ainsi que d'une postface d'Achmy Halley, l'ouvrage éclaire d'un jour singulier deux oeuvres littéraires radicalement différentes, mais écrites par deux femmes qui ont su établir entre elles un vrai partage artistique et humain.

10/2009

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Sports

Eric Barone. L'histoire du Baron rouge

Qu'est-ce qui poussa Eric Barone à devenir l'homme le plus rapide de la planète sur un vélo ? Celui que l'on surnommera plus tard le Baron Rouge y puisa la source de son épanouissement personnel. Son mental hors-norme lui permit de surmonter bien des obstacles. Rien ne l'empêcha de suivre le chemin qu'il se traçait et de concrétiser ses envies et ses passions au cours d'une existence si riche que l'on serait tenté de lui en attribuer plusieurs. Parmi celles-ci, on compte une vie de cascadeur dans l'équipe de Rémy Julienne avec de nombreuses apparitions au cinéma, notamment dans les films Taxi, une vie de champion du monde et d'europe de VTT, de recordman de vitesse à vélo sur terre et sur neige à douze reprises, mais aussi une vie de conférencier, d'entrepreneur ou de coach sportif. Ce livre dévoile sans pudeur l'homme incroyablement attachant qui se cache sous cette combinaison rouge. Un champion hors norme qui captive par son authenticité et son humilité.

03/2019

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Récits de voyage

Le goût de Buenos Aires

Buenos Aires rayonne bien au-delà de son centre historique et de son emblématique place de Mai - la Plaza de Mayo. Troisième ville la plus peuplée du continent américain, la capitale de l'Argentine est l'une des plus étendues du monde : ses avenues se prolongent vers les différents faubourgs, des Mataderos à Saavedra, de Parque Chas au Riachuelo, et se perdent jusque dans l'immense pampa. Les Portenos - les habitants de Buenos Aires - forment un peuple étonnant : quelles que soient les péripéties, il renaît, chante et danse la vie avec une ferveur renouvelée et une énergie insatiable. Dictature après dictature, stigmates après stigmates, de l'extermination des Indiens jusqu'aux années noires du Procès... Dans une milonga, au son d'un tango de Carlos Gardel, ou en sirotant le mythique maté, balade dans ce " Paris austral " en compagnie de Silvia Baron Supervielle, Marguerite Moreno, Paul Morand, Silvina Ocampo, Ernesto Sàbato, Albert Camus, Pablo Neruda, Julio Cortâzar, Witold Gombrowicz et bien d'autres...

01/2009

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Jules Supervielle

Marquée par le temps de l'enfance et un sentiment d'étrangeté, la poésie de Supervielle aborde des secrets essentiels. Entre tradition et modernité, subtile et musicale, elle nous touche au plus intime.

02/2013

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Critique littéraire

ECRIRE DES SOUVENIRS DE VOYAGES OU DE VIE

Vous avez fait un beau voyage seul, en couple ou en groupe, et vous voulez en conserver une trace vivante. Pour qui ? Pour vous, bien sûr, mais aussi sans doute pour les autres participants à ce voyage, pour votre famille, vos amis, vos relations… Et, pourquoi pas, pour vos enfants et petits-enfants, maintenant ou pour plus tard. Vous avez sans doute aussi pris des photos en nombre, à garder en pochettes ou, mieux, à coller dans des albums avec des légendes explicatives. A mon avis, il y a mieux à faire : les accompagner de vrais textes dans lesquels vous relaterez vos émotions, vos impressions vécues… Je vous propose ma méthode : n’écrivez que des fragments des instants marquants, bien choisis et bien travaillés, que vous serez ensuite fiers de pouvoir faire circuler, accompagnés ou pas de vos photos. Voulez-vous, enfin, écrire un roman géographique ou historique ? Un tel travail sera pour vous une base de départ appréciable, pour situer votre décor, votre action et vos personnages. C’est ainsi qu’a procédé Claude Michelet quand il a écrit ses fameux romans à partir de l’histoire de sa propre famille.

04/2013

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Poésie

Poèmes d'amour. Edition bilingue français-espagnol

"Presque tous les recueils de Borges contiennent au moins un poème d'amour. Cette flamme - obscure merveille -, qui n'allume en général que quelques lignes à la fin du poème peut passer inaperçue. Après le recensement de thèmes qui lui sont chers, il lève la voix brièvement comme s'il proférait une sentence. Le lecteur fait halte sur ces mots qui s'écrivent simplement, de manière douloureuse et à la fois heureuse. Le bonheur est-il douloureux ? Borges nous donne à comprendre que, déchiré et heureux, il souffre d'amour comme tous les hommes" Silvia Baron Supervielle.

03/2014

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Poésie

Lire / Rêver / Voyager / Ecrire

Poèmes, textes et collages sur les routes de Nicolas Bouvier.

02/2024

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Littérature française

Le triste cas de Monsieur Silva da Silva e Silva

Dans cette nouvelle inédite de l'auteur de Nocturne indien, on fait la connaissance, entre autres personnages, de la famille Fonseca da Fonseca e Fonseca, du Père Piedoso del Montequoso Mantecoso, du professeur Smith of Smith and Smith... dont Jean Cortot dresse, de son pinceau, les portraits. "J'aime les histoires" , dit Antonio Tabucchi. "Je suis d'ailleurs un excellent écouteur d'histoires. Je sais toujours, même si c'est parfois vague, quand une âme ou un personnage est en train de voyager dans l'air et a besoin de moi pour se raconter. Ecouter et raconter, c'est un peu la même chose. Il faut apprendre à être disponible, à laisser en permanence la porte de son imagination ouverte". Et l'imagination est débordante chez ce conteur hors-pair.

05/2014

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Beaux arts

Voyage Voyages

Catalogue officiel de l'exposition Voyages, voyage au Mucem (Marseille) du 21 janvier au 4 mai 2020. Début du XXe siècle : Matisse a traversé le Pacifique. Klee, Kandinsky ou Marquet arpentent les rues de Tunis et le port d'Alger... En voyage, ce qui se joue alors pour ces artistes se trouve dans les aplats de couleur, les lignes et la lumière : les voies de l'abstraction se profilent. La modernité est en train de s'inventer. Au gré d'autres déplacements parfois dictés par l'histoire, le siècle verra évoluer cette modernité. En exil, Masson ou Brauner fuient l'Europe meurtrie par la Seconde Guerre mondiale : que se passe-t-il lorsque les surréalistes rencontrent les expressionnistes abstraits américains ? Quand Duchamp met son oeuvre "en valise" ? Et quand, dans le sillage des beatnik, César, Warhol ou Baquié questionnent la route et les moyens de transport eux-mêmes, tandis que le voyage comme loisir, le territoire comme objet de consommation, de spéculation deviennent sujets d'observations implacables, sous l'oeil de Martin Parr, de Camille Henrot ou d'Andreas Gursky ? Nous n'avons pas fini de voir les frontières brûler, les peuples migrer. Aujourd'hui plus que jamais, le geste artistique épouse et interroge les mouvements migratoires et fait sienne la posture d'exilé. Coédition Mucem. /Editions Hazan

01/2020

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Littérature étrangère

Sylvia

Leonard Michaels rencontre Sylvia Bloch en 1960 et l'épouse deux ans après. Leur relation passionnelle se termine tragiquement un soir de 1964. Ce n'est que trente ans plus tard qu'il décide de faire le récit quasi clinique de ce premier mariage. Dans Manhattan alors en plein bouleversement, le couple croise et se mêle à des cohortes de marginaux et d'intellectuels - de Miles Davis à Jack Kerouac, en passant par Lenny Bruce.

01/2010

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Poésie

Sylvia

"Maintenir vos yeux, comme clarté pure ou diffuse joie, je dois." C'est de ses grands-pères, décédés quasi simultanément, que parle ainsi Antoine Wauters et le devoir qu'il s'impose d'en garder la mémoire éclairée malgré la maladie et la mort est, autant que dette ordinaire de l'amour, effort de la conscience pour ne pas se laisser submerger par le désaveu et la perte. Car la vie est l'expérience crue des contraires : au moment où meurent les deux grands-pères, un enfant vient au monde. De cette expérience à vif, la poésie est la mesure exacte. Celle, ici, de Sylvia Plath dont l'écriture extrême et sans compromis accompagne l'auteur dans ces heures critiques où l'existence douloureusement se tend entre perte et joie. Lire Sylvia, sa soeur dans l'âme, aide alors Wauters à saisir au coeur des circonstances ces vérités intenses que promet à tous la poésie qui ne ment pas : la vie tombe dans sa nuit et la joie demeure.

02/2014

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BD tout public

Le Baron

A l'automne de sa vie, le Baron de Münchhausen se retrouve confronté au livre fraîchement publié qui raconte ses aventures. Un livre qui, certes, lui amène une popularité et une certaine notoriété bien au-delà de la région où il réside mais qui le confronte à la mort en faisant de lui un héros de papier et non plus un conteur ! Notre baron se décide à rétablir la vérité, et quelle vérité !

10/2020

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Théâtre

Le Baron

"Mes plus sincères salutations ! Je suis le Baron. Vous êtes conviés à mon dîner. J'ai entendu parler de votre flatteuse réputation et j'aimerais faire connaissance avec vous. Six autres invités seront présents. Toutes les coordonnées vous seront données avec ce carton. Je vous souhaite une radieuse journée. Puisse votre esprit s'affranchir des lèvres du Diable".

05/2019