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Ode au vent d'Ouest. suivi de Adonaïs et autres poèmes (Réédition)

Extraits

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Poésie

Ode au vent d'Ouest. suivi de Adonaïs et autres poèmes (Réédition)

Virtuosité du rythme et de la syncope, richesse du langage : la voix singulière de Percy Bysshe Shelley demeure l'une des plus belles et des plus fascinantes de la poésie anglaise. Ode au vent d'Ouest et le long poème visionnaire à la mémoire de John Keats, Adonaïs, comptent parmi les oeuvres les plus importantes du romantisme anglais. Percy Bysshe Shelley est né en Angleterre en 1792. Suite à la publication d'écrits révolutionnaires, il fuit son pays en 1818. Il s'installe alors en Italie d'où il écrira ses plus belles oeuvres. Il meurt en 1822 dans le naufrage de son voilier. Traduit de l'anglais et présenté par Robert Davreu Edition bilingue

06/2022

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Poésie

Cent poèmes avant l'aube. Suivi d'autres poèmes

Adjmaël Halidi publie un nouveau livre, un second recueil de poèmes, intitulé Cent poèmes avant l'aube. Après Oraisons vespérales, avec ses versets sacrés, la vesprée est remplacée par l'aube dans ce nouvel opuscule. Cent poèmes avant l'aube se compose de quatre pièces poétiques longues, "La nuit j'ai peur", "Le chant des belles-de-nuit" et "De pétales et d'épines" qui succèdent la section éponyme "Cent poèmes avant l'aube". Dans la deuxième section, le sujet lyrique met en scène son geste littéraire, ses craintes et ses doutes. La troisième section emprunte son nom à celui d'une fleur élégante. La quatrième et dernière section reprend l'image rhétorique végétale qui associe les bonheurs de la vie aux pétales d'une rose, et les malheurs aux épines. Après la prose poétique viennent des poèmes plus brefs, en vers libres, qui, bien qu'ils évoquent un certain marasme, laissent espérer un lendemain qui chante. L'ensemble de ces textes, qui méritent d'être découverts par le lecteur, ont pour but de lui procurer ce que l'auteur nomme, expressis verbis, un "orgasme textuel".

01/2021

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Poésie

Du vent. Et autres poèmes

Editions du Rocher, 1914 cm, 186 pages

11/1998

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Poches Littérature internation

Vent d'Est, vent d'Ouest

Kwei-Lan " vient d'être mariée ", sans le connaître, à un jeune homme de sa race mais qui revient d'Europe. Ce Chinois n'est plus un Chinois, il a oublié la loi des ancêtres, il ne reconnaît, ne respecte ni les coutumes ni les rites... Le frère de Kwei-Lan, qui vient de passer trois ans en Amérique, l'héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle... A travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père et de la mère n'avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.

01/1972

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Science-fiction

Vent d'est, vent d'ouest

En 1972, Franck M Robinson imagine un monde où la passion automobile l'emporte sur le besoin de respirer.

03/2014

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Poésie

Vergers suivi d'autres poèmes français

Ce soir mon coeur fait chanterdes anges qui se souviennent... Une voix, presque mienne, par trop de silence tentée, monte et se décideà ne plus revenir ; tendre et intrépide, à quoi va-t-elle s'unir ? "C'est le premier poème de Vergers, écrit autour du 1 ?? février 1924 ; il dit, avec une espèce de joie étonnée et reconnaissante, que la poésie recommence, que l'excès du silence est rompu ; en fait, pour Rilke comme pour beaucoup d'autres poètes, que le souffle, que la vie vous sont rendus. Parce que l'on a cessé d'être enfermé en soi-même. [... ]"Philippe Jaccottet.

02/1978

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Critique littéraire

Théogonie et autres poèmes suivi des Hymnes homériques

" Homère et Hésiode ont donné aux dieux leurs noms. " Voilà ce que pensait Hérodote, quelques siècles après la mort des deux poètes. De fait, c'est dans la Théogonie, dans les hymnes homériques que les petits Grecs, pendant des siècles, ont appris ce qu'il fallait savoir des Immortels. Cette poésie religieuse n'est pas une poésie sacrée. Pas de vérité révélée. Pas de dogmes. Des récits qui se développent librement. Les divinités sont d'abord des figures lumineuses qui, soudain, apparaissent. Elles ne sont pas encore entravées par des allégories. Hésiode a rencontré les Muses. Il a vu les dieux. Il sait que son art, comme le leur, contribue à l'ordre du monde. " Cosmos " veut dire à la fois " monde " et " ordre ". Ordre fragile. Le poète, comme les Olympiens, résiste au chaos qui toujours menace. Il a soin de la justice. Il a soin de la musique.

02/2001

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Poésie

Jonas suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes

Présenté par Henri Thomas et Denis de Rougemont. Edition des Ponts de Budapest et autres poèmes par Baptiste-Marrey

09/2005

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Poésie

Requiem. Poème sans héros et autres poèmes

Anna Akhmatova publie son premier recueil en 1912 et s'impose très tôt comme une virtuose de la petite forme lyrique. Classée comme "acméiste" ou "intimiste", elle est plus authentiquement quelqu'un qui cultive un style simple, rigoureux, d'un classicisme qui l'apparente à Pouchkine, même si chez elle toute idée d'imitation est exclue. Après la révolution d'Octobre, elle refuse d'émigrer, quoique suspecte aux autorités nouvelles qui vont, peu à peu, l'interdire de publication. En 1940, cette interdiction est momentanément levée et Anna Akhmatova publie plusieurs poèmes sur la guerre, mais non les textes qui lui tiennent le plus à coeur, comme Requiem ou les suites de poèmes brefs qui évoquent les arrestations massives et le goulag. A nouveau condamnée au silence dès la fin de la guerre, elle continue de composer pour elle-même des textes plus amples comme les "Elégies du Nord", et toujours des suites de textes brefs. Elle n'obtiendra jamais l'autorisation de donner au public un "septième livre" qui réunirait ses écrits récents et prendrait la suite des six recueils publiés dans sa jeunesse. Cette anthologie aborde l'oeuvre dans son entier. Elle puise dans les premiers livres, donne in extenso Requiem et le Poème sans héros, puis reprend à son compte un plan ébauché par la poétesse pour son fantomatique "Septième livre". C'est tout le parcours d'Anna Akhmatova qui est ici restitué, c'est un demi-siècle de combat solitaire, acharné, douloureux, mais au final sans faiblesse, qui se révèle page à page. Une poésie fragile et souveraine qui, confrontée aux risques les plus grands, ne renonce jamais, et célèbre avec une rare intensité les pouvoirs d'une parole irréductible.

01/2007

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Poésie

Elles, parfois "Nous". Suivi d'autres poèmes

Recueil de 30 poèmes, cet ouvrage se compose de deux parties distinctes : la première comprend treize poèmes dédiés à "Elles" , dépeignant des portraits de femmes, et parfois associés à "Nous" . La seconde partie, quant à elle, est plus personnelle, explorant les thèmes de la nuit et de la vie. Chaque vers qui se déploie crée une ambiance unique, évoquant des échos de pas dans la quiétude de la nuit.

10/2023

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Poésie

Où vont nos nuits et autres poèmes

Le choix d'entrer en poésie découle d'une étreinte conflictuelle ou inapaisée avec le monde. Il prend sa source dans une affliction, un manque ou une inquiétude. Tout poète perçoit la vie comme livrée à l'énigme, exposée à d'imprévisibles assauts ou à d'absurdes turbulences. Sa mission relève du "qui vive ?". Factionnaire inassouvi, incrédule et insoumis, il ne se résout pourtant pas à jouer à la sentinelle immobile, au veilleur d'ombres hébété. L'auteur s'extrait de ses guérites pour explorer les chemins de crête, les venelles sans âge et les sentiers jusque-là esquivés, entre le désir d'épouser les beautés du réel et l'amertume de ne glisser que sur ses éphémères surfaces. D'où un déchirement, celui d'une perplexité anxieuse qui se force à la ferveur, celui d'une chasse à "ce qui reste après l'oubli", quand la mémoire a consumé tous les grimoires et toutes les vieilleries mentales. "Non rien ne naît si fort que du mot qui l'invente et choisit/L'aube ou la nuit tout lui appartient tout est permis l'eau/Rouge l'aveu le sable mauve ou le rêve fou de deux reines". Telle est la dualité que psalmodient les recueils d'Alain Duault. Le coeur blessé est aux aguets, pour résister au vertige ou à la dépression, pour déchiffrer les arcanes d'une incohérence obsédante et pour y capter, vaille que vaille, des lumières d'espérance, trouant les ombres, irradiant semences et promesses. Sa parole est ardente, animée, pleine de sève, car qui chante son mal l'enchante. On a parfois l'impression qu'elle joue un rôle d'autopersuasion, comme si elle voulait, coûte que coûte, entre épicurisme frugal et total enivrement, transcender un désarroi et narguer de stériles récriminations. Elle est cette "folie qui fait écrire comme/Ces papillons qui vibraient dans la tête de Schumann". Elle commence donc par se défier de toute ratiocination et d'un intellectualisme asséchant, pour exalter les sensualités que nous pouvons fugacement posséder. Elle largue les amarres, en bateau ivre. Le tragique affleure partout mais sa componction est ici refoulée : la méditation sur la perte et sur la mort, lancinante comme une basse obstinée, se métamorphose en parole de revanche et de célébration.

11/2015

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Poésie

Les Châteaux de millions d'années. (suivi de) Icare. Et autres poèmes

"Le monologue est exclu du poème, cette langue déterminée à l'intérieur d'une langue, et qui est dialogue - tout au moins espéré -, parole rassemblée des oppositions internes et de la dualité bouche-oreille. Le poème irradie des relations multiples, des fulgurances infinies. La méditation ouvre un champ de force où la surprise joue, où le mot, par le bain de l'image, redevient naissance et protection. Se laisser saisir, envahir, par-delà les sens possibles d'un titre, pour rejoindre l'analyse chantante des sensations (celles du sens et des sens). Parfois je, parfois jeu, toujours nous. Détruire la muraille-moi. Vénérer la chair et l'os. Ne pas oublier la splendeur du matin neuf et la somptuosité du simple naturel. S'incorporer, si possible, à l'histoire d'un art, en passé, en présent, en avenir. Si la solitude murmure, que l'île soit, mais au cour d'un archipel : on veut aimer. Pourquoi Icare ? Elévation et chute ? ou : élévation parce que chute ? Ou encore : trois voyelles, i, a, e, cernant deux consonnes, c, r ? Ou les anagrammes possibles : Caire, Erica, Acier, Carie, Racie, Acrie, ou les divinités Acire et Ecira ? Par Icare et Dédale, l'horizontalité spatiale s'accompagne de la verticalité temporelle. Titre : épi de faîtage. Et s'il s'agissait simplement de boire à la coupe du poème une rasade de mots ? Poésie : diseuse de bonne aventure. La recherche de la vérité d'aujourd'hui passe par le labyrinthe et la croix avec son point de mire au centre de la cible cour. Si la vérité nouvelle de l'être chante, de l'ardeur du feu au blanc apaisement des neiges, avec le poème, pourra-t-on, au seuil du nouvel avenir, jamais seuls, parler d'un nouveau sacre ?" Robert Sabatier.

04/1990

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Poésie

Poèmes de l'infortune et autres poèmes

"La poésie de Rutebeuf - clerc par le savoir et jongleur par le métier - cultive tous les tons, tous les genres : il a poursuivi de ses critiques les moines mendiants, ses bêtes noires, et leurs protecteurs, pour défendre l'université ; il a prêché la croisade que tous les ordres de la société tendaient à négliger ; il a montré, dans ses Poèmes de l'infortune, au-delà de l'image traditionnelle du pauvre jongleur, le drame et la poésie de la pauvreté, principe unifiant de l'oeuvre, en une vertigineuse litanie, toujours recommencée ; il n'a pas négligé les plaisanteries et l'humour des fabliaux dont le Testament de l'âne est un très bel exemple ; il a écrit les vies de sainte Marie l'Egyptienne, la courtisane repentie, et de sainte Elisabeth de Hongrie, des poèmes à la Vierge, et une pièce de théâtre sur la déchéance et la rédemption du clerc Théophile, double du poète - miracle au demeurant difficile à interpréter : retrace-t-il, à grands traits de manière symbolique, l'itinéraire réel du poète, ou exprime-t-il ses tentations, ses rêves, ses espoirs, ou bien présente-t-il un cas extrême qui atténue les propres fautes de Rutebeuf ? "Jean Dufournet.

12/2010

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Lecture 6-9 ans

Au hasard des oiseaux et autres poèmes

- Au hasard des oiseaux - La Seine a rencontré Paris (Extrait) - Etre ange... - Refrains enfantins - L'école des beaux-arts - Soyez polis (Extrait) - Vous allez voir ce que vous allez voir - Immense et rouge - Chanson - Les animaux ont des ennuis (Extrait) - Drôle d'immeuble (Extrait) - Quartier libre.

03/2016

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Poésie

Le condamné à mort et autres poèmes. Suivi de Le funambule

Si toute l'oeuvre de Jean Genet peut être qualifiée de "poétique" , l'auteur de Notre-Dame-des-Fleurs et des Paravents n'a composé que quelques poèmes, tous écrits dans la première période créatrice de sa vie, entre 1942 et 1947. C'est en prison, provoqué par des camarades de cellule qui s'essayaient à imaginer de médiocres pièces sentimentales, que Genet rédigea les strophes du Condamné à mort et la dédicace en prose à Maurice Pilorge. En prison aussi qu'il écrit Marche funèbre, La galère, La parade. Ces poèmes s'apparentent d'ailleurs à des chefs-d'oeuvre de prisonniers, dont la seule possibilité est de fabriquer des ex-votos ou de construire un bateau toutes voiles dehors dans une bouteille. Une différence majeure s'impose pourtant, qui tient à l'époustouflante maîtrise de Genet quant au maniement de la langue et à la faculté qu'il semble avoir de versifier comme en se jouant. Le voyou entend, et il l'a souvent proclamé, user de tout l'attirail classique et de toutes les séductions afférentes, afin d'en pervertir plus radicalement les valeurs et les pompes. La grâce qui hante les poèmes de Genet est celle d'un ange qui s'est volontairement dévoyé. D'où le charme trouble et violent, la fascination séditieuse et irrécupérable qui émanent de ces pages. Cette édition des poèmes de Jean Genet inclut Le funambule, magnifique texte, véritable poème en prose, qui trouve ici sa place, comme en point d'orgue de l'oeuvre poétique donnée dans son entier.

03/1999

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Poésie

Pages d'ombre. suivi de Un besoin d'azur. et de Haïku. Et autres poèmes

" Avec les mots tu as construit. Une maison mentale la maison du temps masse de nuit qui pense à voix haute et que traversent des regards jadis aimés. Avec les mots tu as bâti des ponts entre l'ici et l'ailleurs tu entendais quelquefois la houle sonore des forêts comme une réponse et un salut au bord du froid. Et tu devins pêcheur d'ombres... " Cet ensemble de poèmes révèle un art subtil, d'une aérienne évidence, pour dire le temps qui perd mesure, l'amour et l'inquiétude, la beauté des ombres.

02/2000

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Poésie

Le discours du chameau. Suivi de Jenine et autre poèmes

Dans l'oeuvre de Tahar Ben Jelloun, désormais célèbre pour ses romans, la poésie a toujours été une compagne fidèle, exigeante ; c'est avec elle qu'il est venu à l'écriture, c'est avec elle qu'il réagit encore aux agressions ou aux enchantements du monde. Comme le souligne François Bott dans sa préface : "Chez Tahar Ben Jelloun, le romancier n'a jamais éclipsé le poète. Il a continué de griffonner des poèmes à ses heures perdues, ses heures volées, dans les taxis, les trains, les avions, les gares ou les salles d'embarquement des aéroports. C'était une sorte de rendez-vous avec soi-même, malgré l'agitation et le tohu-bohu des voyages. Voici donc rassemblées quarante années de poèmes, depuis les illusions lyriques de la jeunesse jusqu'à ces regards que l'on porte, un jour, sur le temps qui a passé trop vite". Un rendez-vous avec soi-même, sans cesse réinventé, sans cesse revivifié au gré des rencontres, des coups de colère ou des déambulations plus méditatives, tel apparaît en effet ce livre. Ici, qu'il se prenne ou non pour un chameau, Tahar Ben Jelloun parle à la première personne. Il y a là tout le cheminement d'un homme qui a su rester à l'écoute, qui a su garder un regard lucide sans avoir à renier les élans de son coeur.

03/2007

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Biographies

Au jardin de l'infante, suivi de plusieurs poèmes

Au jardin de l'infante : suivi de plusieurs poèmes / Albert Samain ; [illustrations d'Adolphe Giraldon] Date de l'édition originale : 1920 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Poésie

Croix et délice & autres poèmes. Suivi de Le monde poétique de Sandro Penna

Croix et délice paraît en mai 1958, non sans difficultés et désirs contrastés. Car c'est un livre de poèmes d'amour donc un livre dangereux... En effet, à cause du choix des poèmes et du titre à donner au recueil - qui aurait pu être Amour et déshonneur - l'éditeur et l'auteur ne s'entendent guère : Nico Naldini - "A toi de faire le choix le plus averti, sans te laisser impressionner par la crainte d'accusation pour obscénité parce qu'à l'exception de deux ou trois [poèmes] tous les autres sont absolument innocents." Sandro Penna - "Je n'exclus pas, épreuves en main, de pouvoir sauver quelqu'uns de ces pauvres poèmes "justiciables", et notamment, si jamais, les plus beaux parce que, comme il est juste, ce sont les plus pardonnables." Enfin, ces poèmes ont un seul sujet, comme Amélia Rosselli le dit bien : "aimer, être aimé en retour, ne pas l'être, se retrouver à cause de cette dynamique vaine mais intense - seul comme toujours mais avec une richesse d'impressions et de vérité en plus".

05/2018

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Critique Poésie

De main en main. Poètes, poèmes et lecteurs au XVIIe siècle

Entre la fin du XVIe siècle et la fin du XVIIe siècle, les poèmes appartiennent à ceux qui les lisent : manuscrits ou imprimés, passant de main en main, ils sont objets d'appropriations de formes et d'ampleurs variées, autoritaires, qui entraînent une variabilité insoupçonnée. Celui que l'on désigne comme l'auteur recouvre une réalité plus complexe qu'un nom écrit sur une page de titre. Cet ouvrage pose de nouveaux cadres d'analyse de la poésie classique, qui renouvellent en profondeur la compréhension de ses enjeux esthétiques et des pratiques sociales auxquelles elle donne lieu. Il met en évidence un phénomène massif, mais jusque-là peu pris en compte : les innombrables commentaires et réécritures auxquels sont soumis les poèmes à l'époque, de la part de multiples sources et acteurs — correspondants des auteurs, experts sollicités ou non, copistes ou lecteurs. Ces gestes constituent autant d'appropriations par lesquelles on s'empare des poèmes en vue de nouvelles utilisations : on en prend possession, pour affirmer son savoir, tisser des liens, les rendre conformes à sa propre définition de l'usage linguistique, ou tout simplement pour s'exprimer. Ainsi ce livre bouleverse-t-il les notions de poème, entendu comme un objet stable et fini, mais aussi d'auteur, compris comme responsable unique des oeuvres, et propose une vision nouvelle de l'idée de poésie classique : enjeu de rapports de force et de conflits de normes, elle s'élabore dans la durée et collectivement, et ne connaît aucune stabilité.

04/2021

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Poésie

Derniers poèmes. (suivi de) L'Amateur de poèmes

Ce que les éditeurs ici ont intitulé par une commodité qui est aussi exactitude "Derniers poèmes" , ce sont des textes qui marquent à la fois un début véritable et dont le destin qu'a choisi l'auteur fera une fin. Ces "derniers" poèmes sont, du moins à l'âge d'homme, les premiers de Prévost. Il n'écrit pas à sa table, dans le calme. La France est bourrasquée par la défaite. Prévost a été évacué de Cherbourg vers Casablanca. "Je me suis refusé à trop penser, écrit-il, je n'ai rien voulu ajouter à ma peine. Aucun raisonnement de sagesse, malgré mon Epictète et mon Marc Aurèle, rien ne me servait que cette pauvre ruse aveugle qui m'écarte de ma douleur". Eh bien si, quelque chose va le servir, pour l'écarter de la douleur. Ce qu'il a besoin de faire passer, le message dont il veut se délivrer, cet appel, dans la détresse qui monte en lui, va spontanément prendre la forme du poème : Claude, si la guerre incertaine Un de ces beaux matins m'emmène Les pieds devant, N'écris pas mon nom sur la terre Je souhaite que ma poussière S'envole au vent. Encerclé dans la grotte du Vercors, au sortir de laquelle il sera abattu, il a consacré ces derniers jours, entre deux actes de guerre, à son essai sur Baudelaire et ses derniers "messages personnels" .

03/1990

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Critique littéraire

Pain et matza, Souvenirs, suivi de Poèmes au fil des ans

Fille de l'historien du judaïsme Simon Doubnov, Sofia Doubnova-Erlich (1885-1986) est née à Mstislval en Biélorussie. Epouse de Henryk Erlich, l'un des responsables du Bund, mouvement socialiste juif, elle milita elle-même activement pour le droit des femmes au sein de ce parti. Elle finit sa longue vit à New York où elle fut contrainte de s'exiler pour fuir la Pologne occupée. Dans son autobiographie, elle raconte son enfance à Odessa dont elle restitue l'ambiance cosmopolite, évoquant les soirée où se retrouvaient les grandes figures de l'intelligentsia judéo-russe comme Mendele, Shalom Aleikhem ou Bialik. Elle parle de sa jeunesse à Saint-Pétersbourg, ville tant aimée où débuta sa carrière littéraire et où elle fréquenta les poètes les plus illustres, puis de sa vie de femme et de mère marquée par les événement politiques de la première moitié du XXe siècle. La poésie, dont son père lui donna le goût, joua un rôle central dans son histoire personnelle. C'est ainsi que les vers, qu'elle ne cessera jamais d'écrire, ponctuent une prose nerveuse et vivante. Pain et matza, souvenirs d'une vie riche mais difficile, nous monter le combat d'une femme contre l'arbitraire et l'injustice. Malgré l'exil et les malheurs, Sofia Doubnova-Erlich resta toujours fidèle à la double culture dont elle a été nourrie : le pain russe et la matza juive.

04/2010

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Poésie

Ecueil de poèmes. Et autres récifs

La poésie est l'oeuvre d'un artisan autant que d'un artiste. Elle creuse et puise aux tréfonds des émotions. Elle s'élance et flotte dans les éthers de l'esprit. Elle sert d'asile aux pensées égarées ; de passeport aux consciences étouffées ; d'observatoire du monde et des humains qui le malmènent, se malmènent ; de miroir à quiconque examine ses états d'âme. Elle ne sert à rien que nous dire vivants, provisoirement, et c'est ce qui l'érige au rang d'art. Mais elle ne serait que jérémiades et roucoulades si elle n'était pas le fruit, parfois besogneux, d'un labeur d'artisan. Celui de l'introspection et de l'interrogation qui président longuement à la création. Celui du combat que livre le poète contre sa pudeur et ses doutes, loin de tout orgueil de la renommée. Celui surtout par lequel il se contraint, tels un joaillier, un potier, un menuisier, à manier avec révérence les techniques et conventions séculaires de la prosodie et des rimes. Ou à s'en affranchir à dessein, pour y revenir à son gré, réinventant sans cesse la modernité esthétique. A tailler, modeler, ciseler ses vers jusqu'à la plus frêle perfection. A sertir, décorer, vernir ses compositions pour que les mots se muent miraculeusement en chant. La poésie est un prodigieux outil prodigieusement inutile.

11/2021

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Littérature française

VERSANT EST ET AUTRES POEMES

Versant est est une sélection des poèmes écrits par Octavio Paz entre 1957 et 1968, auxquels s'ajoutent quelques textes inédits. Ce recueil est l'aboutissement d'une métamorphose poétique qui a commencé avec Pierre de soleil (Gallimard, 1962) et qui, neuf ans après, conduit à Blanc. Versant est dessine la forme d'une spirale : chaque poème est un retour au point de départ et un pas vers l'inconnu.

01/1971

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Poésie

Vertumne et autres poèmes

Dans ce nouveau recueil du grand poète russe devenu américain, Baltique et Adriatique, East River et Tibre entremêlent leurs eaux fuyantes. Le temps délave les reflets. Parents, amis, amours s'y engloutissent et le froid envahit tout, communiquant au regard l'acuité souveraine du givre. Mais sous cette voix blanche, appliquée à garder la distance de la réflexion, affleure une sensibilité à vif. Marmoréenne et chaleureuse, lucide et passionnée, infiniment proche, la poésie de Brodsky est de celles qui aident à vivre. Elle est ce "miroir brûlant dont le doigt chercherait en vain à écailler la tendresse".

01/1993

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Poésie

Patmos et autres poèmes

Qu'il s'agisse de la Grèce, de la Tunisie, du Sahara central, de la Judée, de la mer Rouge ou de la neige dans la nuit qui réunit des amis autour d'un feu à Saint-Rémy-du-Val, c'est la même grâce de la parole et la même profondeur de la pensée qui s'unissent à la sensibilité du poète pour chanter la beauté innombrable du monde et le bonheur inouï d'être vivant une poignée d'ombre seulement te sépare de la lumière -écriture de chaux dont on peint dans les îles les dalles de la nuit.

03/2004

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Poésie

Icare. Et autres poèmes

"Ce qu'il y a de particulier dans la poésie de Robert Sabatier, c'est qu'à la fois elle conte et elle chante. Elle conte comme elle respire le réel devenu légende, la légende qui devient réalité par la grâce du langage. Et si elle chante, ce n'est pas pour nous bercer ou nous verser dans l'artifice d'un rêve, c'est parce que ce chant possède l'art d'enchanter, enchanter comme on enfante, comme on invente un univers plus vrai que nature, parce que celui que l'on porte en soi contient une vérité pour les autres et pour tous". Charles Dobzynski

10/1976

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Poésie

Traverse. Et autres poèmes

La poésie est libre. Elle se révèle quand elle veut bien, accepte cependant les empreintes de ses poètes. Depuis plusieurs années, elle visite Francine Bouchet, coule en elle principalement sous la forme d'hexamètres. Aussitôt mise en place, elle reprend sa liberté. Au fil des poèmes, un chemin transparaît parfois. Traverse en est un, comme un passage discret d'un état à un autre. Passage du réel au spirituel, de la contingence à l'absolu, de l'immanence à la transcendance, de l'autre à l'Autre. " Un lieu est advenu / Qui me connaît par coeur Je sais la rivière / Qui lavera mes pierres Il est temps d'accrocher / Mon petit sac de toile A la croix plantée là "

08/2022

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Poésie

Ferrements et autres poèmes

Ce volume se compose du recueil Ferrements (1960) et d'un ensemble parcourant un demi-siècle de poésie. On y retrouve toute la force de la "parole essentielle" de Césaire : une poésie où le lyrisme vient conjurer l'informe, où l'imaginaire des Antilles, la sensualité des images, la flambée des mots rebelles éclairent les rêves et les angoisses d'un nouveau monde à forger. Né en 1913 et mort en 2008 en Martinique, Aimé Césaire fut poète, dramaturge et homme politique. Anticolonialiste résolu, fi a élaboré, avec Léopold Sédar Senghor, la notion de "négritude". Nombre de ses ouvrages, dont Cadastre, Moi, laminaire... et Une saison au Congo, sont disponibles chez Points.

02/2021

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Poésie

Insomnie et autres poèmes

Marina Tsvétaïéva (1892-1941) est aujourd'hui reconnue comme l'un des grands poètes du XXe siècle. Femme de tous les paradoxes, à la fois russe et universelle, prosaïque et sublime, elle commence très jeune à écrire et à publier. Prise dans la tourmente révolutionnaire après l'écrasement de l'Armée blanche dans laquelle son mari s'est engagé comme officier, elle vit un douloureux exil de dix-sept ans à Berlin, à Prague, puis à Paris. De retour dans son pays natal en 1939, elle se suicide deux ans plus tard. Il est des talents si impétueux que les évènements les plus dévastateurs de l'histoire ne sauraient les étouffer. Réduite à néant par la terreur stalinienne, Marina Tsvétaïéva ne cesse aujourd'hui de revivre et de rayonner. Cette "Danseuse de l'âme", ainsi qu'elle se nommait, traverse, subit et transcende les malédictions de l'Histoire comme une comète fracassée. Par sa poésie, fulgurante, rétive et exaltée, elle fraternise d'emblée avec toutes les victimes. La singularité tragique de son itinéraire, d'une indestructible intégrité, garde aujourd'hui toute sa charge libératrice. L'ensemble présenté ici est l'indispensable complément du précédent volume publié en Poésie/Gallimard : Le ciel brûle. Du cycle de l'Amie, commencé en octobre 1914, et à la fougue ouvertement homosexuelle, jusqu'aux terribles poèmes de la fin ("il est temps d'éteindre/la lanterne au-dessus de la porte"), Insomnie et autres poèmes restitue toutes les facettes, tendres et poignantes, de celle qui ne prêcha qu'un seul credo : "l'amour fou de la vie".

05/2011