Recherche

Jean Vilar festival Avignon

Extraits

ActuaLitté

Correspondance

Jean Vilar, une biographie épistolaire. 260 lettres de et à Jean Vilar

Retraçant son parcours du théâtre de Poche au Théâtral National Populaire, en passant par la création du Festival d'Avignon, cette correspondance de Jean Vilar avec tous les grands artistes de son époque donne à voir l'homme de lettres qu'il était et l'importance de son travail dans l'histoire du théâtre contemporain.

06/2023

ActuaLitté

Théâtre

Histoire du festival d'Avignon

De la "Semaine d'art" fondée par Jean Vilar en 1947 au plus grand rendez-vous théâtral du monde, le Festival d'Avignon est devenu une légende. Le théâtre s'y est comme forgé et refondé dans la nuit, dans les pierres, dans la ville, soudain partagé par un public qui sortait enfin des salles fermées. En soixante ans, tous les grands noms du spectacle vivant y ont défilé, et Avignon est devenu le témoin de questions essentielles. Fer de lance de l'idée du théâtre populaire, moteur de la décentralisation, laboratoire des politiques culturelles, espace d'invention d'un public, scène miroir du monde et de ses crises, le Festival reste une manifestation éminemment contemporaine dans ses implications politiques et esthétiques. L'ouverture d'archives inédites permet d'en écrire une histoire nouvelle, polyphonique, dont les enjeux et les conséquences font de la cité des Papes une capitale de notre histoire culturelle. A l'occasion de la soixante-dixième édition du Festival, Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque réactualisent cet ouvrage de référence, avec le récit des dix dernières années, notamment l'arrivée d'un nouveau directeur, Olivier Py.

07/2016

ActuaLitté

Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1425, 15 juin 2017 : Ramona. Suivi de Stalingrad et de Le Diamant du maréchal de Fantie

Dans une gare d'URSS naît une histoire d'amour impossible entre une pimpante locomotive au coeur tendre, Ramona, et une solide locomotive, Ermon, que les caprices des aiguillages semblent séparer. La pièce est créée au Festival d'Avignon du 11 au 17 juillet 2017 à la Maison Jean Vilar dans une mise en scène de Rezo Gabriadze.

07/2017

ActuaLitté

Littérature française

Avignon-sur-Festival. Scènes de la vie quotidienne en juillet

Au fil de l'été avignonnais, Eloïse et Kléber-Henri se retrouvent sur une terrasse de café ou une autre, pour ferrailler, improviser des joutes verbales, interpréter de dangereuses partitions aux limites de l'élégance et de l'excès... délicieux moments où la taquinerie amoureuse tend la corde sans risquer de la rompre.

12/2009

ActuaLitté

Théâtre

Notes de service. Lettres aux acteurs et autres textes

Dès le début du festival d'Avignon en 1947, et plus tard au Théâtre National Populaire, Jean Vilar lui-même utilise le tableau de service comme un instrument de liaison, véritable moteur de l'entreprise. Ces feuillets, percés de trous d'épingles ou de punaises aux quatre coins, portent toute l'émotion, les joies, les colères, les lassitudes et les enthousiasmes d'une équipe d'hommes et de femmes partageant une aventure exceptionnelle.

06/2014

ActuaLitté

Théâtre

Shakespeare au festival d'Avignon. Configurations textuelles et scéniques, 2004-2010

Shakespeare est étroitement associé à la création et à l'histoire du Festival d'Avignon. À l'occasion de la Semaine d'Art en Avignon en 1947, première édition de ce qui allait devenir le Festival, Jean Vilar monte La Tragédie de Richard II dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Depuis ce geste fondateur, le dramaturge élisabéthain est l'auteur le plus fréquemment convoqué au Festival. Comment se manifestent les métamorphoses contemporaines du théâtre shakespearien dans la Cité des Papes ? À la croisée des études anglicistes et théâtrales, cet ouvrage analyse les configurations textuelles et scéniques de Shakespeare au Festival entre 2004 et 2010, sous la direction conjointe d'Hortense Archambault et Vincent Baudriller. Traduction, adaptation, réécriture ? Autant de questions terminologiques appliquées au théâtre dont il s'agit d'examiner les enjeux théoriques et pratiques, en les mettant à l'épreuve du carrefour mythologique où se rencontrent Shakespeare et le Festival d'Avignon. Ce livre invite à explorer ce que les artistes contemporains signifient à travers Shakespeare, et la manière dont les spectateurs d'aujourd'hui participent à l'acte de reconfiguration de la forme et du sens.

08/2012

ActuaLitté

Sociologie

Faire le Off. Sociologie des publics du festival off d'Avignon

Voilà plus de cinquante ans que le Festival OFF d'Avignon se déroule en juillet, simultanément au Festival d'Avignon, son aîné de 19 ans. Revendiquant aujourd'hui aux alentours d'un million de spectateurs il forme un des plus grands festivals de théâtre du monde en termes de fréquentation. Derrière ce nombre considérable se cache une pluralité des modalités de fréquentation du festival. S'appuyant sur de nombreuses enquêtes menées auprès des publics, les deux sociologues étudient les différentes façons qu'ont les festivaliers d'entrer dans le festival.

06/2019

ActuaLitté

Romans policiers

Vidar

Moqueries, harcèlement, négligence, violence et abandon ; tous les ingrédients sont réunis dans cette longue descente aux enfers qui a donné naissance à Vidar. Lorsque l'on parle d'un serial killer, on s'intéresse davantage à la façon dont il a endeuillé des familles qu'aux raisons qui l'ont poussé sur la voie du crime à répétition. D'ailleurs, dans le prétoire, personne ne veut connaître l'histoire de ce voisin poli qui porte les sacs de sa voisine à chaque fois qu'il la croise, ni celle de ce collègue cultivé et consciencieux. A quel moment de sa vie Pierre Baumel s'est-il perdu dans les limbes de la déraison?? A partir de quand a-t-il laissé Vidar prendre le contrôle de sa personne pour se venger de celles qui l'ont tant tourmenté ?

05/2022

ActuaLitté

Théâtre

Bâtisseurs & artisans. Jean Vilar et Antoine Vitez, Jack Ralite et Robin Renucci

Deux figures pionnières du théâtre public, Jean Vilar et Antoine Vitez, un héritier, Robin Renucci, un homme politique complice, Jack Halite. Quatre hommes des XXe et XXIe siècles, un engagement commun : celui du théâtre public, d'un théâtre populaire et exigeant. Bâtisseurs et artisans, chacun à leur époque, chacun à leur manière. Partant de son adaptation théâtrale pour Robin Renucci de l'ouvrage écrit par Jack Halite (Complicités avec Jean Vilar et Antoine Vitez) et de conversations menées en 2013 avec Jack Halite et Robin Renucci, Evelyne Loew livre un texte alliant théâtre et récit, témoignage et analyse. Viennent s'entrecroiser des moments de l'histoire du Théâtre National Populaire, de la Comédie-Française, du Théâtre de la Commune d'Aubervilliers, des états généraux de la culture, de l'ARIA en Corse, des Tréteaux de France. Aventures nourricières dans lesquelles se dessinent le rôle du théâtre dans la société, l'implication des artistes, la place de l'imaginaire dans nos vies. Une touche d'impossible, selon la belle expression de Jack Halite.

07/2013

ActuaLitté

Littérature française

Festival

Maeva, sexagénaire franco-polonaise, passe une retraite paisible à Essaouira au Maroc lorsqu'elle est frappée par un coup de foudre qui fragilise son équilibre déjà menacé par ses expériences paranormales. L'acceptation de ses perceptions extrasensorielles la met sur la voie d'un crime resté non élucidé au sein de sa famille. Parviendra-t-elle à mener l'enquête ? Une vie brisée à Auschwitz, une autre agonisante à Essaouira, deux destins vont en frapper un troisième, celui de Maeva, dont l'histoire familiale porte un lourd traumatisme. Va-t-elle en réchapper ? "En juillet 42, Agathe et son fils Samuel âgé de trois ans, ont été conduits en Pologne. Ce train que tu as vu, c'était leur train. Il faut croire en tes rêves et en tes visions Maeva. Ce sont les messages de ton âme, comme si le ciel te portait pour te guider vers l'essentiel". Cet extrait reflète la complexité de l'intrigue qui tente de soulever les voiles du temps, dans un roman multiculturel qui allie voyage, aventure, drame, action, histoire et ésotérisme et où foisonnent les rebondissements.

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Festival

"On s'en fout d'être pauvre. On a beau patauger au camping de la Mouette, sortir encore de taule, quand on a le panache d'un Flink et le coup du siècle en vue, on fonce. A Cannes, au festival, on va crever l'écran, s'en mettre plein les poches. Fini la caravane, la gadoue et l'eau froide, demain ça sera l'aisance : pour la mère une baignoire et une télé toute neuve ; pour Meert un endroit où dormir. Ensuite on s'offrira une virée italienne, en Triumph par exemple, avec Hélène chérie. Et tant pis si ça foire, au cimetière c'est pas la place qui manque". Sous son masque ironique, Stéphane Velut sait trouver la juste distance avec le grotesque de ses personnages - dignes cousins des affreux, sales et méchants de la comédie dramatique à l'italienne -, non pour les sauver ou les juger, mais pour s'inspirer à leur contact d'un vitalisme désespéré.

03/2014

ActuaLitté

Théâtre

Avignon 1968 et le Living Theatre. Mémoires d'une révolution

Si l'Histoire a accueilli dans son rang la révolution de Mai 68, celle du mois de juillet qui traversa le Festival d'Avignon semble avoir été reléguée à sa marge. Pourtant, la XIIe édition du festival, sous la direction de Jean Vilar ; déchaîna les passions avec la même intensité que celles qui habitaient et agitaient les acteurs des contestations printanières ayant ébranlé le pays jusqu'à la dissolution de l'Assemblée. Se rejouait à Avignon la révolution alors étouffée par Charles de Gaulle, et le festival devint ainsi le théâtre de tensions entre les ennemis du " supermarché de la culture " et les défenseurs d'une conception vilarienne du théâtre populaire. Le LivingTheatre, invité à présenter trois pièces - dont la création Paradise Now - cristallisa beaucoup de ces tensions de par ses prises de position. Avignon 1968 et le Living Theatre est une immersion dans ce mois d'été 1968 avignonnais : un voyage dans le temps pris en charge par des témoins ayant vécu les évènements de juillet et dont les entretiens sont retranscrits dans ce volume, mais aussi par ceux qui sont revenus sur cette période passionnée par le biais de la fictionnalisation. La réactualisation de ces souvenirs rend compte de crises continuant à secouer un monde de la culture qui n'a de cesse d'interroger les rapports entre l'art et le politique (l'institution, la révolution) mais aussi entre l'art et le poétique (le beau, le transcendant).

05/2018

ActuaLitté

Théâtre

Le théâtre, service public et autres textes

"Ce théâtre que je fais, il cherche à s'inscrire dans l'histoire sociale, tout simplement. Et si sur cet immense terrain où se déroulent les querelles du monde ma place est misérable, c'est à cette place et à cette place seule que je tiens". Cette réplique de Jean Vilar à un critique résume bien le thème central de ce livre où sont rassemblés quatre-vingts textes - dont cinquante inédits - écrits entre 1988 et 1971. Armand Delcampe a choisi et établi ces textes en suivant les indications laissées par Vilar lui-même. Maints sujets importants, qui restent pour la plupart au coeur même des préoccupations vitales du théâtre d'aujourd'hui, y sont traités en termes d'action : le théâtre dramatique et le théâtre lyrique ; le comédien (formation, jeu, fonction sociale...) ; le "régisseur" (animateur et chef de troupe) ; l'auteur, le répertoire, l'Etat ; la gestion théâtrale ; l'action culturelle ; les problèmes de la liberté de création et du rayonnement d'une culture réellement populaire. Cet ouvrage est le combat "écrit" par Vilar lui-même de cette double expérience capitale pour le théâtre contemporain : le Festival d'Avignon et le Théâtre National Populaire.

02/2013

ActuaLitté

Théâtre

Les voix d'Avignon. (1947-2007) Soixante ans d'archives, lettres, documents et inédits, avec 1 CD audio

Pour célébrer les soixante ans du Festival d'Avignon, Bruno Tackels nous offre un concert de voix inédit, les plus grandes voix d'Avignon. Parmi celles-ci, les voix historiques, celles qui ont rendu possible la création de cette scène théâtrale, et les voix contemporaines, celles qui en perpétuent la tradition tout en la rénovant. De Jean Vilar à Olivier Py, en passant par René Char, Alain Crombecque, Bernard Dort ou Antoine Vitez, les vingt chapitres de ce feuilleton retracent l'histoire de la nuit avignonnaise, en donnant à entendre ses clameurs d'enthousiasme, ses invectives, ses défis esthétiques et ses enjeux politiques, tout ce qui fait la vigueur de ce rendez-vous mondial. Metteurs en scènes, comédiens, auteurs, critiques, directeurs du festival et spectateurs se répondent à travers des lettres, des entretiens et des textes que Bruno Tackels a orchestrés avec l'art d'un librettiste. Toutes ces voix, retrouvées en partie dans les trésors de l'INA, ont été entendues dans Le Feuilleton d'Avignon, une série produite par France Culture et diffusée en juillet 2006. Plus de sept heures d'émissions mêlant documents d'archives et lectures de textes dites par des comédiens comme Denis Podalydès, Anne Alvaro, Michel Galabru, Geneviève Page, Dominique Reymond... et que l'on pourra réécouter sur le CD joint à la présente édition.

06/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vila Real

Un récit de veille d'armes, figé dans une étrange attente. La naissance de l'Iliade sur les terres de la misère brésilienne, quand les combattants ne sont pas des héros, mais des miséreux en marge de l'Histoire. Une épopée des hommes du «sertão» qui va mettre face à face deux troupes inégales : les errants dépossédés de leur sol, de leurs moyens d'existence, de leur vie, par le Droit de Propriété, et la phalange des représentants de ce droit. Vila Real, une étape royale, une bourgade fantomatique sur les terres du Nordeste, est soudain devenue le centre d'un de ces combats de survie. Les lieux, les gens sont bien réels : des paysans démunis devenus la proie des hommes d'une société minière dont le seul but est de faire place nette. Pour les victimes, c'est «la Caravane Mystérieuse» qui arrive - et dans ce nom, dans cette rumeur, entrent les dangers de l'histoire quotidienne du Brésil et la menace qui pèse, avec une force mythologique, sur cette région du précaire. Tout ce récit, comme ceux du cinéaste Glauber Rocha, se passe dans une zone immobile, comme restée en suspens. Le soleil y engendre des mirages, la faim des hallucinations, les mots des déshérités jamais ne s'ajustent à la rhétorique des spoliateurs. Le peuple, éternel et désorienté, s'en remet, comme dans toutes les légendes du sertão, à une grande figure, valeureuse et voyante : c'est, ici, Argemiro, l'incarnation de la Résistance. On ne connaîtra pas l'issue de l'affrontement. La légende, telle qu'on la rapporte aujourd'hui, a retenu seulement l'essentiel : les scènes esquissées, les vues parcellaires, les mots qui achoppent sur des liaisons difficiles à qui n'a pas la maîtrise du monde, les combats incertains de leur cible, l'obscure germination séculaire de la révolte, l'attente d'un peuple prêt à livrer sa bataille - et que guette la mort, peut-être une gloire lointaine.

02/1986

ActuaLitté

Littérature française

Il faut laisser maisons et jardins

A lire la dernière strophe du poème de Ronsard, dont Marcel Schneider s'est ici inspiré, " Adieu chers compagnons, adieu mes chers amis, Je m'en vais le premier vous préparer la place ", on devine avec mélancolie que ce livre est aussi un Adieu. Dans la lignée de L'Eternité fragile, cette architecture du temps recomposé qui forme ses Mémoires, Marcel Schneider se souvient. Les figures amies ou admirées sont évoquées ici avec précision : Lise Deharme et André Breton, un Julien Gracq muet qui aime les mondanités, Jean Vilar avant le Festival d'Avignon, un Lord Byron musical, un Nijinski érotico-mystique, une Denise Bourdet en Panthéon des gloires défuntes, un portrait de Robert de Montesquiou, ainsi qu'un long essai sur Proust et le faubourg Saint-Germain.

02/2009

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Pour un théâtre contemporain

Au centre d'une vie : la fondation de Théâtre Ouvert, à la demande de Jean Vilar, lors du Festival d'Avignon 1971. Militant, découvreur, mais aussi passeur, Lucien Attoun a édité de nombreux textes dramatiques, les a fait entendre grâce à des émissions de radio et comprendre par la mise en espace - une pratique scénique qu'il a inventée, avec chaque fois le souci du public. Théâtre Ouvert, Centre national des dramaturgies contemporaines, qu'il a dirigé avec sa femme Micheline Attoun, y a répondu quotidiennement, de 1971 à 2014. Devenu un repère, le lieu vit aujourd'hui sous une nouvelle direction. A partir d'entretiens menés en collaboration avec Antoine de Baecque, Lucien Attoun revisite sa vie, raconte Théâtre Ouvert, et propose un manifeste éclairé, lucide, enthousiaste, pour le texte de théâtre.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le Cercle Vidar

Depuis qu'Anna est partie, le quotidien de Samy est rythmé par une routine des plus communes réglée sur les horaires de trains. Mais un jour un message, une invitation inattendue... Après quelques hésitations, il va rejoindre le mystérieux "Cercle Vidar" et sa vie tranquille et bien rangée en sera radicalement bouleversée. Samy s'engage alors à corps perdu dans un nouveau combat contre un ennemi immatériel silencieux et omniprésent. Il se prend à rêver d'un immense destin, mais les choses ne se déroulent pas tout à fait comme il les avait imaginées... Un manuscrit qui retentit comme une sonnette d'alarme, une mise en garde contre les dangers qui nous guettent...

05/2020

ActuaLitté

Littérature française

Cahiers Suzanne Lilar

En 1983, s'est déroulé à Bruxelles un colloque sur Suzanne Lilar. Ce livre rassemble les communications de Jean Tordeur, Jacques de Decker, Annie Cohen-SolaI, Françoise MalIet-Joris, Elisabeth Badinter, Hector Bianciotti, André Delvaux et un texte d'Alain Bosquet. Jacques de Decker parle de La Confession anonyme. Il fait l'histoire de la genèse de ce livre et l'analyse. Jean Tordeur parle d'Une enfance gantoise et y voit la source des Moments merveilleux. Il montre comment l'auteur découvre le monde de l'être derrière les apparences. Annie Cohen-SolaI étudie A propos de Sartre et de l'amour. Dans cet essai, Suzanne Lilar a montré les contradictions de Sartre sur le problème de l'amour et de la chair, a cherché les raisons de son puritanisme, a trouvé dans l'ensemble de ses écrits un plaidoyer contre l'amour qui est peut-être une nostalgie de l'amour. Elle fait apparaître un Sartre platonicien (comme elle-même). Elisabeth Badinter, partagée entre son admiration pour Simone de Beauvoir et celle pour Suzanne Lilar, dit dans quel embarras l'a plongée le livre très critique de Suzanne Lilar Le Malentendu du Deuxième Sexe. Elle essaie de concilier ces deux points de vue si opposés. Hector Bianciotti dit qu'un de ses livres préférés est le Journal de l'analogiste. Son intervention, très personnelle, où il n'hésite pas à parler de lui-même et à évoquer des souvenirs d'enfance, montre la cosmologie de Suzanne Lilar et sa "mythologie paisible". Ces textes sont suivis de deux inédits de Suzanne Lilar, Journal en partie double et Les Moments merveilleux. Le Journal en partie double confronte, sur deux colonnes, ce qu'écrivait Suzanne Lilar en 1927 et ce qu'elle en pense en 1979. En 1927, elle a vingt-six ans, et c'est, essentiellement, le journal de son amour pour Albert. C'est une réflexion vécue sur l'amour, et Suzanne Lilar y apparaît comme une moraliste du couple. Les Moments merveilleux fait le recensement de la description des moments d'extase qui ouvrent le monde de l'essence ; ce peut être la vision de la mort, à Lourdes, ou une volupté de l'âme semblable à un orgasme, ou une expérience théâtrale, ou l'état poétique, ou la religion et ses moments mystiques.

05/1986

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Maria del Pilar

"Maria del Pilar. C'est le prénom de ma mère. C'est son histoire. C'est aussi un véritable roman. D'août 1944 à mai 1945, elle attend le retour de l'homme qu'elle aime, arrête par les nazis. En 1972, elle écrit ses souvenirs de guerre dans un grand cahier. Et puis le cahier est oublié. Trente-cinq ans plus tard, je l'ouvre. Je découvre l'engagement, la jeunesse, la liberté, l'insouciance, la violence, la passion de Pilar. Pilar, ma mère. Une jeune femme dans les années de la guerre. Je suis partie à sa recherche. Je le lui devais. Je voulais la retrouver, la rencontrer. Et c'est ce qui s'est passé. Ce livre est une histoire d'amour pendant la guerre. Une histoire où l'amour se révèle. Entre elle et moi. Entre elle et nous. Entre elle et lui".

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

Acné festival

««Art est puissance»«qu'elle disait la diablesse, «art est magie», et moi j'ouvrais les oreilles en tunnel, j'avalais. Pourtant mon métier de galeriste aurait dû m'immuniser, depuis quarante ans que j'en vendais de l'art, des discours j'avais soupé. L'amour m'a mis les oeillères, tout transi je me sentais devant ses charmes bien cuits, amoureux luisant, et même mon âge putride de soixante ne parvenait pas à me dessoûler. Faut dire que je vivais une deuxième puberté, ma jeunesse revenait n'en déplaise à mes enfants, à l'approche de la maison de retraite mon corps avait des poussées de vigueur, érections en tour de Babel, la folie du sang fermenté. Et l'acné qui vint par dessus, la cerise ! Le jour où j'ai décidé d'exposer l'acné dans ma galerie, les copains m'ont regardé comme si j'avais la démence. Conformistes ringards ! Attendez voir de quoi est capable Guinness le galeriste !»

03/1999

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Fragments d'histoires. Récits coordonnés d'éducation populaire

En parcourant les nombreuses publications traitant du festival d'Avignon il est probable qu'au détour d'un paragraphe apparaisse un acronyme dont Jean Vilar prétendait qu'il était imprononçable. Un sigle bien austère écrivait Paul Puaux (collaborateur de Jean Vilar puis administrateur du festival entre 1971 et 1979) dans un témoignage sollicité en 1976 par Denis Bordat délégué général des Ceméa. Cette association prend place dans une histoire collective qui rassemble le monde de l'éducation, celui de la culture, de l'éducation artistique et de l'éducation populaire. Les militants des Ceméa, à l'origine principalement issus de l'éducation nationale, vont pendant plusieurs décennies permettre à des milliers de jeunes et d'adultes de vivre des expériences singulières et collectives qui s'inscriront dans leurs histoires personnelles. Se forgèrent ainsi de fortes amitiés, des histoires de vie et un rapport aux arts de la scène qui feront de chacun d'entre eux des passeurs infatigables. Les équipes des Ceméa aujourd'hui constituées de professionnels du monde de l'éducation, de travailleurs sociaux, de comédiens, de techniciens et autres métiers poursuivent inlassablement ce travail. S'ils méconnaissent parfois leur propre histoire, ils en conservent et cultivent l'essentiel ; la passion de l'autre, le goût de l'altérité, le plaisir du spectacle vivant et, encourageons-le, une réflexion politique sur le sens de leur action. Ce travail qui se poursuit est à consolider et renouveler chaque année. Nous devons nous en réjouir. C'est une ambition jamais atteinte qui nous oblige. Le chantier est permanent et nous reconstruisons souvent ce que nous avons déjà expérimenté pour s'apercevoir parfois que refaire est inévitable et enthousiasmant.

06/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Etre entrepreneur au Moyen Age. Jean Teisseire, artisan cordier d'Avignon

Qui les entrepreneurs du Moyen Age étaient-ils et comment géraient-ils leurs affaires ? Ce sont les questions qu'éclaire le livre de raison de Jean Teisseire : cette source inédite du XIVe siècle nous plonge dans la ville d'Avignon au temps des papes et offre une perspective nouvelle dans l'histoire de l'univers mental d'un chef de famille et d'entreprise. Ce document, complété de plusieurs centaines d'actes notariés conservés avec minutie par cet homme, nous entraîne dans la maisonnée et l'ouvroir d'un artisan. L'intimité du quotidien d'une boutique se donne à voir et nous permet de dévoiler ce que les sources médiévales n'offrent que rarement : un homme au travail, construisant son activité et sa fama par l'écrit. Mêlant anthropologie historique et histoire des techniques, cet ouvrage invite ainsi à suivre la carrière et la culture gestionnaire d'un entrepreneur, révélateur de réseaux professionnels et amicaux, à l'échelle d'un quartier, d'une ville, d'une région et même de l'Europe méditerranéenne.

04/2022

ActuaLitté

Cinéma

Eclipses N° 66 : Agnès Varda. Le bonheur cinéma

En signant à 27 ans La Pointe-Courte (1955), Agnès VARDA s'impose comme une jeune réalisatrice soucieuse d'innovation esthétique comme d'indépendance économique. Avec ses amis de la Rive gauche (Alain Resnais, Chris. Marker, Jacques Demy) elle impose au cinéma français son tournant moderne, synchrone avec la Nouvelle Vague, quand Georges de Beauregard qui a produit Godard finance Cléo de 5 à 7 (1962). Basée dans la rue Daguerre, vagabondant entre les formes, les genres et les économies, Agnès Varda n'a jamais oublié qu'elle a été photographe du Festival d'Avignon et du TNP de Jean Vilar, tout en amorçant avec le tournant des années 2000, une carrière parallèle d'artiste visuelle. Elle alterne avec aisance courts (Salut les Cubains, 1963 ; Black Panthers, 1968) et longs (Le Bonheur, 1965 ; Sans toit ni loi, 1985), documentaires (Daguerréotypes, 1975 ; Mur Murs, 1982) et fictions (L'Une chante, l'autre pas, 1977 ; Documenteur, 1981), qui témoignent autant de ses engagements que des passi

06/2020

ActuaLitté

Biographies

Gérard Philipe

"Il n'y a pas de différence entre moi et les personnages que j'incarne, si ce n'est le travail à faire et le trajet à accomplir pour rejoindre chacun d'eux". Gérard Philipe (1922-1959), figure majeure du théâtre et du cinéma des années 1950, connaît tôt des succès fulgurants sur scène. A l'écran, son incarnation de Fanfan la Tulipe en héros populaire français lui vaut une gloire internationale. Du Festival d'Avignon où il rejoint Jean Vilar au Théâtre national populaire, il transmet sa vision d'un théâtre accessible à tous. Son interprétation inoubliable des grands rôles du répertoire, le Cid, le prince de Hombourg, reste figée dans nos mémoires. L'acteur, adulé par le public, facétieux sur les tournages et en tournées internationales, défend les intérêts de ses pairs, conquis par sa générosité et son travail. Foudroyé à trente-six ans par un cancer, le Cid a désormais rejoint son mythe.

11/2022

ActuaLitté

Théâtre

Claude Nicot, comédien

La carrière de Claude Nicot (1925-2003) est un long parcours artistique : théâtre, cinéma, télévision, radio, doublage voix... Ce livre rend un juste hommage à ce comédien attachant, discret, généreux, doté d'un léger zézaiement, tombé dans les oubliettes. Il débute en 1942, interprète les auteurs les plus prestigieux (Marcel Achard, Michel Duran, Roussin, Ionesco, Anouilh...). En 1959, il rejoint la troupe du TNP de Jean Vilar, joue au Festival d'Avignon ; puis part en tournée, en URSS. Ses partenaires de scène sont Christiane Minazzoli, Danielle Darrieux, Tsilla Chelton, Robert Lamoureux, Jean-Claude Brialy, Francis Perrin... Au cinéma, "le petit Nicot" tourne avec André Cayatte (Les Amants de Vérone avec Pierre Brasseur, Martine Carol), Gilles Grangier (Le Rouge est mis avec Jean Gabin), Yves Ciampi (Un Grand patron avec Pierre Fresnay), Christian-Jacque (Le Repas des Fauves avec Claude Rich, Francis Blanche) pour ne citer que quelques films. Sa voix est reconnaissable dans les nombreux doublages de séries-TV (Starsky et Hutch, Shérif, fais-moi peur) et bien sûr, l'inoubliable Signé Furax à la radio, sans omettre les belles heures d'Au théâtre ce soir.

02/2020

ActuaLitté

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Avignon d'Antan

Nouvelle édition. Regroupant plus de 400 cartes postales du début du siècle, cet ouvrage s'articule autour de 6 chapitres géographiques : Le coeur de la ville ; Autour du Palais des Papes ; Les vieux quartiers commerçants ; Autour des remparts ; Les faubourgs et la couronne avignonaise. Un dernier chapitre est consacré à la vie quotidienne des Avignonais et à l'art de vivre au début du siècle. L'iconographie provient de collectionneurs privés, mais également des archives municipales d'Avignon.

05/2021

ActuaLitté

Loisirs et jeux

Super coloring festival

Super Coloring Festival

08/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Festival de crêpe

Au sein d'une troupe de jeunes comédiens rassemblés pour un festival, dans une petite station climatique, les meurtres se succèdent, tous plus terrifiants les uns que les autres. La police locale enquête : le coupable ne peut être qu'un membre de la troupe et un dément. Or, dans ce cercle restreint, tout le monde paraît parfaitement sain d'esprit. Le capitaine Sondgard s'arrache les cheveux ; puis, de guerre lasse, se risque à tenter un bluff monumental...

10/1987

ActuaLitté

Provence, Alpes, Côte d'Azur

La Pissarote

J'ai connu la Provence, le ciel bleu azur, le soleil brûlant, le mistral balayant tout sur son passage, et il fallait bien s'agripper aux rambardes du pont suspendu en bois qui enjambait le Rhône et qui tanguait en ondulant les jours venteux en soulevant les jupes des filles. Les gens chaleureux et joviaux, les joueurs de pétanque de la place Saint-Lazare, le festival créé par Jean Vilar ; le majestueux et grandiose Palais des Papes attenant au rocher des Doms… Ce roman se situe dans les années 50, entre Avignon, Marseille et la Camargue. On y découvre le charme de la "Pissarote", station de pompage qui desservait la ville de Port-Saint-Louis-du-Rhône. On y trouve des anecdotes croustillantes au milieu des taureaux et des chevaux sauvages avec l'accent à la Marcel Pagnol et les odeurs du sud de la France. Ce mélange de fiction et de récit de vie combine habilement drames, rires et érotisme, avec des personnages truculents, promesse de bons moments de lecture.

04/2018