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Ecrire la guerre

Extraits

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Histoire de France

Ecrire la guerre

Laissant une famille nombreuse et pauvre, ce grand-père, le mien, que je n'ai jamais connu, et pour cause, il n'est pas revenu, décédé en camp de prisonniers dans ces lieux qui seront les modèles fort " améliorés " pour l'Allemagne de la Seconde Guerre mondiale. Ce grand-père déclaré " mort subitement ", ce qu'il faut traduire très probablement par " fusillé "... Ce grand-père qui a tant manqué à mon enfance, est le soldat à qui je dédie symboliquement ce livre, car il est grand temps de prendre en compte ce que ces millions d'hommes, d'un camp ou de l'autre, ont subi pour ramener la paix.
Nous ne les avons pas suffisamment interrogés pendant qu'il en était encore temps... !!

11/2018

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Histoire internationale

Yémen, écrire la guerre

Dans leur tentative de donner du sens à une situation de guerre qui met en cause l'intégrité du pays, les auteurs yéménites, publiés dans ce recueil, partagent un même regard critique. Les textes réunis dans ce recueil nous font découvrir des visions de l'intérieur sur la guerre du Yémen.

09/2018

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Histoire internationale

Yémen. Ecrire la guerre

Dans leur tentative de donner du sens à une situation de guerre qui met en cause l'intégrité du pays, les auteurs yéménites, publiés dans ce recueil, partagent un même regard critique. Les textes réunis dans ce recueil nous font découvrir des visions de l'intérieur sur la guerre du Yémen.

09/2018

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Biographies

Virginia Woolf, écrire dans la guerre

Un essai sur V. Woolf et son engagement pour les causes féministe et pacifiste au XXe siècle. Ses textes et sa riche correspondance sont un témoignage de sa lutte contre les préjugés du milieu bourgeois dont elle est issue.

03/2023

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Techniques d'écriture

Ecrire, écrire, écrire

Je me retourne et parcours la distance qui me sépare de cette enfant à la frange blonde. Je la vois qui écrit. Elle forme des lettres. Sa chaise est serrée contre la table ronde de la salle de classe, non loin de la fenêtre qui donne sur la cour de l'école entourée d'une haie et d'une grille et remplie d'enfants qui jouent. Elle est seule assise dans la salle commune, elle se rapproche encore de la table en tirant sa chaise. Les avant-bras posés. Le corps penché, le dos rond. Elle forme des lettres, lentement. Où commence l'écriture ? Dans quel endroit de l'enfance, dans quelle partie du corps (est-ce la main crispée sur le stylo ou le cou penché sur le cahier ? ) ou de l'espace (contre la table ? dans la lumière ? dans la pénombre ? ), dans quel lieu de l'imaginaire, dans quelles histoires, quels personnages ? Et de quoi se nourrit-elle ? de souvenirs, de mémoire, de rencontres, des autres, des oeuvres anciennes ou contemporaines, des livres ? L'écriture est d'abord un geste par lequel on tente de saisir le réel qui parfois se dérobe ou se brouille ? Ou bien tente-t-on de le fuir ? C'est un souffle qui emporte, un élan ? ou le retrait en soi le plus profond ? En une série de courts chapitres, Sally Bonn décrit des pratiques concrètes et les objets de l'écriture, visite des musées ou des pièces d'écrivains (Proust, Walser, Mallarmé) et regarde des images ou des graffs à la recherche de ce qu'elle pense être le secret de l'écrit. Et ainsi nous donne-t-elle à son tour la trace la plus fragile et la plus sensible qui soit : le livre.

02/2022

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Sciences historiques

Ecrire la guerre. De l'Antiquité à nos jours

"Les périodes de paix sont les pages blanches de l'histoire" : la formule du philosophe allemand Hegel est certes très contestable. Elle n'en renferme pas moins une vérité : depuis la plus haute Antiquité, l'activité guerrière de l'humanité a fourni la matière d'innombrables récits, depuis la Bible et Homère jusqu'aux témoignages contemporains. Sans doute n'a-t-on pas toujours parlé de la même chose. Les pratiques et les représentations de la guerre ont tellement changé au cours des siècles. Et cependant les écrivains ont bien prétendu parler de "la" guerre, comme si, par-delà l'infinie variété de circonstances, demeurait une essence du conflit, cette essence qui s'est incarnée dans un petit nombre de divinités dédiées, tels Arès ou Mars. Bien sûr, cette histoire est aussi celle de la littérature. Epopées, récits, romans, récits, essais, traités, histoires, poèmes, pièces de théâtre, témoignages, reportages ont mis la guerre en scène, la décrivant, la codifiant, l'analysant, l'interprétant, la dépassant souvent, la conduisant ailleurs que sur les champs de bataille. L'encre des écrivains a tenté de restituer quelque chose du sang et des larmes que la guerre a fait couler, que ces auteurs aient fait l'expérience de la guerre ou qu'ils l'aient seulement imaginée. Les lire aujourd'hui, c'est retracer l'histoire, sur le temps long, d'une des sensibilités les plus intenses qui ait jamais agité les sociétés humaines.

10/2018

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Histoire militaire

Penser et écrire la guerre. Contre Clausewitz. 1780-1837

Faire l'histoire de la pensée de la guerre de 1780, date de la naissance de Clausewitz, à 1837, année de publication du dernier volume de ses oeuvres complètes par sa veuve, tel est le pari d'Hervé Drévillon dans ce livre remarquable d'intelligence et d'originalité. Car au-delà du parcours du plus célèbre théoricien de la guerre, la période 1780-1837 se caractérise par l'émergence de la théorie militaire comme un véritable champ littéraire. Considéré, à cette époque, comme l'auteur de référence de ce domaine, Antoine de Jomini attaqua la théorie de Clausewitz et sa mise en oeuvre qui s'appuyait sur une "plume facile" mais "parfois un peu vagabonde" et "surtout trop prétentieuse". L'inconstance de la plume de Clausewitz reposa sur sa conscience aiguë des problématiques de la théorie militaire. Il est donc utile de s'appuyer dessus pour étudier la construction de la pensée militaire par de nombreux auteurs qui pensèrent et écrivirent la guerre. Contrairement à la vision idéaliste de Clausewitz, la plupart se référèrent à la réalité des conflits armés pour tenter d'offrir des principes répondant à des questions essentielles : que faire en guerre et quel est le lien entre guerre et politique ?

10/2021

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Pédagogie

La guerre d'Espagne : l'écrire et l'enseigner

Evénement historique majeur du XXe siècle, la guerre d'Espagne fait l'objet d'un sensible retour de mémoire. Quels en sont les enjeux ? Quels rapports étroits l'histoire entretient-elle avec la mémoire ? Quelle place accorde-t-on à la guerre civile espagnole à l'école ? En confrontant plusieurs vecteurs de transmission (cinéma, école, littérature, musique, etc.) à des éclairages historiques et historiographiques, cet ouvrage entend explorer, à travers ce qui constitue presque un cas d'école, le lien entre les mémoires vives et la résonance scolaire d'un événement encore controversé aujourd'hui. Issues des rencontres internationales organisées à Lyon en décembre 2007, les contributions réunies ici alimentent la réflexion sur les événements historiques eux-mêmes, mais également sur les moyens de transmettre cette histoire, encore vécue douloureusement. Car il s'agit bien d'une histoire européenne imbriquée, et pas seulement strictement espagnole. Où la seconde guerre mondiale reste l'horizon indépassable, où les conflits idéologiques sont sans cesse présents et où la question de la gestion mémorielle, dans l'univers scolaire, constitue un paradigme pour celles et ceux que la question de l'enseignement des sujets controversés intéresse.

11/2010

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Critique

Ecrire le traumatisme. Mémoire féminine de la guerre d'Espagne

Femmes tondues et violées, mères en deuil, miliciennes, veuves ou détenues... La mémoire des vaincues de la Guerre civile espagnole et du franquisme a longtemps été réduite à la clandestinité. Pendant la démocratie, elle a progressivement trouvé dans la littérature un lieu d'expression de sa diversité. Ce livre fournit une vue globale de la construction mémorielle dans l'espace fictionnel, en analysant des oeuvres publiées entre 1915 et 2010, en français (Agustin Gomez-Arcos et Mercedes Deambrosis) et en espagnol (Dulce Chacon, Carme Riera, Josefina Aldecoa, Jesús Ferrero, Marifé Santiago Bolanos et Angeles Caso). En menant l'enquête au coeur même des formes poétiques, cet ouvrage montre comment la fiction dit la violence de l'histoire et en quoi elle est une pièce cruciale de l'économie mémorielle. L'analyse embrasse tant les phénomènes stylistiques et narratologiques que les représentations, et met ainsi au jour une véritable poétique du traumatisme, dont la figure centrale est celle de la victime. Dans un dialogue au long cours avec les sciences sociales, l'analyse littéraire enrichit la compréhension des enjeux éthiques et politiques d'un discours faisant de la guerre et de la dictature un "passé qui ne passe pas".

05/2021

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Littérature française

Ecrire la vie

Ce volume est organisé en miroir : à la place du traditionnel " Vie et oeuvre " ou de la Préface, il s'ouvre sur des séquences de photos organisées chronologiquement. Le commentaire de ces photos est composé d'extraits du Journal secret inédit d'Annie Ernaux (elle en a interdit la publication de son vivant). Les photos sont toutes des photos personnelles des proches, des lieux. Photos sans ambition esthétique, mais qui rendent parfaitement compte du projet immense de ce Quarto : Ecrire la vie. Cette première écriture, celle de l'instant devenu souvenir, n'a rien de spontané. L'état des photos en témoigne. Elles ont souffert, la surface a perdu son aspect lisse, elles ont reçu quelques coups malgré tout le soin dont on sent qu'elles ont été entourées. Elles sont précieuses malgré leur modestie, et l'émotion nous étreint, sans que l'on sache pourquoi, à les regarder ainsi rassemblées. Sans doute parce que l'on pressent ce qu'elles cachent derrière ce qu'elles disent. Elles sont la mémoire vive des drames qui constituent la trame de l'écriture des textes, mais sans l'action. Elles en sont plutôt le décor, les acteurs figurent paisiblement, le café épicerie est là en arrière-fond, la Normandie, Yvetot, les promenades du dimanche, le quai de la gare, un décor et des gens si banals ! Les onze ouvrages sélectionnés pour ce volume, précédemment parus dans la " collection blanche ", répondent à ce premier corpus dans un autre registre : le drame assumé, sinon exorcisé. " Ecrire la vie " prend alors un autre sens : sans l'écriture qui livre le chemin d'une vie libre, il n'y aurait que souffrance, remords, accablement et refoulement. La passion de l'écriture se confond avec la passion de la vie, après l'avoir engendrée. Vivre et écrire ne font plus qu'un. Rien n'est banal, rien n'est dérisoire. A ces onze titres s'ajoutent dix textes brefs : tous sont de courts récits, des observations, des réflexions sur l'écriture ou la lecture (à l'exception d'une fiction, " Hôtel Casanova ").

10/2011

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Critique

Ecrire la lumière

Avec cet opus, l'auteur s'est mis en quête et en enquête de la lumière naturelle, picturale, philosophique, et aussi du sens politique et social. "La lumière est liée à l'âme comme la chair est tissée avec l'âme" , écrit-il. Le texte est vif, prenant, précis. Tout regarde, écoute, réfléchit, propose. La vie quotidienne, champêtre, sylvestre, la ville et le littoral, les quatre éléments, tout se rencontre et dialogue.

03/2021

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Littérature française

Ecrire la révolution

Un temps oubliée, décriée, ridiculisée, la révolution est aujourd'hui à nouveau un problème politique clé. Outre le printemps arabe, Occupy Wall Street, Nuit debout, ainsi que les commémorations d'Octobre 17 et de mai 68 qui en ont réactivé l'imaginaire (voire le désir), un nombre croissant de romans, de récits, de pièces de théâtre et de recueils de poésie contemporains ont pour thème l'insurrection, le soulèvement et la révolte. Une bibliographie comprenant une cinquantaine de titres permet d'en mesurer l'importance. Cette présence de la révolution dans le champ culturel contemporain nous enjoint à reprendre une question posée il y a près d'un siècle par Léon Trotsky, à savoir : comment penser les rapports entre Littérature et Révolution ? De Jack London au Comité invisible, en passant entre autres par Alfred Döblin, Louis Aragon, Jean Genet et Pierre Michon, cet ouvrage interroge la manière dont les révolutions politiques (réelles ou imaginées, passées ou projetées) ont suscité des configurations et des questionnements esthétiques depuis le début du XXe siècle. Quelles relations entretiennent, dans ces textes, le poétique et le politique ? L'écrivain et le révolutionnaire ? La fiction et l'action ? Aux différentes contributions qui esquissent des réponses à ces interrogations s'ajoutent trois entretiens avec des écrivains (Arno Bertina, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane) dont l'oeuvre littéraire trame à nouveaux frais la question politique.

11/2018

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Histoire de France

S'écrire pendant la Grande Guerre. Lettres et colis des tranchées

Ce sont de six à sept milliards de cartes ou de lettres que les soldats et leurs proches ont échangées pendant la première guerre mondiale, soit une moyenne de près de mille lettres par soldat. Ces échanges entre le front, les camps de prisonniers et l'arrière ont été un élément prépondérant pour supporter les horreurs de la guerre. Les soldats s'échappaient de l'enfer pendant un court moment. Pour les civils, le courrier était une « preuve » que les hommes de la famille étaient toujours vivants et il permettait de partager à distance leur quotidien. Cette correspondance constituait donc un lien vital. La carte postale était alors un moyen simple et populaire de s'écrire, gratuit pour les soldats. Plus de 10?000 modèles de cartes furent créés lors du conflit. L'auteur en a réuni ici plus de 300, essentiellement françaises, avec quelques exemples de cartes allemandes ou anglaises. Editées par des organismes officiels, véhicules de propagande, messages d'amour, rappels d'un événement festif ou du sentiment patriotique, ces cartes postales nous renseignent sur l'état d'esprit des belligérants, les conditions de vie des soldats ou des prisonniers. Des extraits de lettres, d'ouvrages, d'articles de journaux de tranchées nous montrent combien ces échanges étaient cruciaux. Très illustré et documenté, cet ouvrage livre une approche originale de la première guerre mondiale.

04/2013

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Critique littéraire

Ecrire

Amoureux de l'écriture jusqu'au bout de la plume, Daniel Pennac, à travers une cinquantaine de dessins inédits remplis de poésie et d'humour tendre, parle, encore et toujours, d'écrire, d'écriture et d'écrivains. Le personnage principal et quasi unique est comme il se doit un éternel et beau stylo-plume noir, mis en scène à travers diverses situations le présentant comme l'instrument de création, de pouvoir, de libération, de torture et de convoitise qu'il représente pour celui qui le tient. Les titres des parties qui scandent comme autant de saisons cet hymne à l'écriture portent en elles les traces de la douleur qui l'accompagne : "Rêve d'écrire" , "Ecrire" , "Avoir écrit" , "Mourir d'écrire" . Une nouvelle fenêtre s'ouvre sur l'univers de celui que le grand public connaissait déjà comme grand romancier et essayiste brillant, et découvre aujourd'hui comme dessinateur délicat, imaginatif et habité encore et toujours par l'amour du verbe. Point de mots pourtant ici, mais l'omniprésence du stylographe qui les trace, les accompagne, les bride ou les porte, et semble sous le propre crayon de Pennac accéder à une vie propre.

10/2007

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Littérature française

Ecrire

"A l'origine de l'écriture, il y a tout ce de quoi nous sommes faits, nos années d'enfance, ceux qui nous ont aimés et ceux qui nous ont haïs. Cet héritage marque profondément le regard que nous portons sur la vie - il a profondément influencé tous mes livres, aussi bien les romans que les documents. Et brusquement, j'ai cessé d'écrire, je me suis interrompu, et même immobilisé, comme pour essayer de comprendre ce qui me pousse depuis tant d'années à écrire. A écrire toujours le même livre, comme si je n'en finissais pas de régler mes comptes. Ecrire est le résultat de cette réflexion. "

03/2005

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Littérature française (poches)

Écrire

" Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres. C'est une solitude essentielle. C'est la solitude de l'auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c'était ce silence autour de soi. Et pratiquement à chaque pas que l'on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu'elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l'écrit. Je ne parlais de ça à personne. Dans cette période-là de ma première solitude j'avais déjà découvert que c'était écrire qu'il fallait que je fasse. J'en avais déjà été confirmée par Raymond Queneau. Le seul jugement de Raymond Queneau. Cette phrase : "Ne faites rien d'autre dans la vie que ça, écrire." écrire, c'était ça la seule chose qui peuplait ma vie et qui l'enchantait. Je l'ai fait. L'écriture ne m'a jamais quittée. "

06/2007

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Histoire de France

Ecrire et publier la guerre d'Algérie. De l'urgence aux résurgences

Guerre " sans nom ", la guerre d'Algérie ne fut pourtant pas, malgré la surdité ambiante, une guerre sans mots. Depuis plus d'un demi-siècle, l'innommable et la honte ont soulevé des voix, dans la génération des pères comme dans celle des fils et des filles, ce livre se propose d'en révéler l'abondance et la diversité, comme de retracer les multiples chemins par lesquels cette guerre avec insistance nous concerne. Écrire et publier la guerre d'Algérie. De l'urgence aux résurgences. Le titre dit la volonté d'embrasser tout à la fois le temps, du second XXe siècle au XXIe siècle, et les mémoires, celle des appelés comme celle des harkis, celle des combattants de l'indépendance, algériens ou français, celles encore de leurs enfants. Le volume se compose de deux parties, l'une contemporaine de la guerre et l'autre postérieure. La première s'ouvre sur l'engagement des éditeurs - Maspero, Le Seuil, Julliard - et sur l'invention de collections où s'expérimente une écriture de l'histoire immédiate. Rarement les éditeurs auront joué un tel rôle, dans la naissance et la promotion, d'une nouvelle littérature : au Nouveau Roman promu par Jérôme Lindon succède et peut-être s'oppose la nouvelle esthétique, imaginée par Maspero et bientôt incarnée par Perec. Dans l'urgence, durant la guerre elle-même, nombre d'intellectuels et d'écrivains interviennent par la presse et dans le livre. Chacune des études proposées ici examine la manière dont se noue ou se renoue le lien entre poétique et politique : les uns, tel Mauriac, inventent, d'autres, tel Sénac, cherchent à se réapproprier un héritage de la guerre précédente. Bien des questions (celle de la langue de nouveau confrontée à l'horreur, celle de la honte et du silence des pères) lient une guerre et une littérature à l'autre. On les retrouve dans la seconde partie de l'ouvrage, consacrée aux résurgences de la guerre d'Algérie dans la littérature " d'après ", spécialement celle des années 80 à nos jours. Une guerre hante l'autre, sans que cela autorise à parler, au singulier, d'une littérature de la guerre d'Algérie. Chercheurs et écrivains tentent de définir ces littératures d'une guerre qui fut au moins deux fois civile.

01/2011

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Chanson française

Serge Gainsbourg. Écrire, s'écrire

Ce livre propose un portrait de Serge Gainsbourg - et non un commentaire de textes - à travers l'analyse de l'écriture de Lucien Ginsburg, son "inventeur" . Celui-ci a en effet réussi à créer une oeuvre qui ne fait littéralement qu'un avec son personnage puisqu'elle reprend et développe les trois principaux motifs observés dans la transformation "graphique" et identitaire de Lucien Ginsburg en Serge Gainsbourg : obsession pour les (pré)noms, jeux sur les lettres et variations sur la question du double. Ainsi, identité et écriture se confondent et mieux encore : l'auteur Serge Gainsbourg n'est "lui-même" que dans ses oeuvres, et en premier lieu dans ses paroles de chansons. Au-delà de toute considération biographique, l'écriture gainsbourienne est donc fondamentalement une écriture de soi : elle ne s'arrête pas à l'oeuvre et "contamine" la vie pour mieux la réécrire. Avec Gainsbarre, la créature Gainsbourg enfante même son propre double dans une nouvelle transformation qui, elle aussi, transparaît dans l'écriture, parfois même jusque dans les lettres. L'auteur-personnage se perd alors définitivement dans ses jeux de masque mais n'en reste pas moins lui-même : l'inventeur d'une langue qui lui ressemble idéalement.

01/2023

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Comics

Les guerres secrètes. C'est la guerre !

Le sort de l'univers Marvel se joue sur la mystérieuse planète de Battleworld, àù les plus grands super- héros de la Terre affrontent leurs plus féroces ennemis. Premier méga- crossover du genre, Les Guerres Secrètes reste un monument de l'histoire de la bande dessinée américaine. Ce volume rassemble les douze épisodes de la célèbre série limitée écrite par Jim Shooter et illustrée par Mike Zeck et Bob Layton.

11/2008

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Beaux arts

Ecrire sur la peinture

Anthologie, dossier et notes réalisés par Charlotte Maurisson. Lecture d'image par Agnès Verlet

06/2006

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Littérature française

La machine à écrire

On admirera Bruno Tessarech d'avoir écrit, à 47 ans, son premier roman (une sotie, plutôt) pour parvenir à cette conclusion désabusée, et d'avoir usé, avec une prometteuse perversité, d'une prose sobre, efficace, impersonnelle, une prose de nègre, en somme, qu'il a su mettre, pour une fois et notre bonheur, à son service.

01/1996

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Beaux arts

(D)écrire la beauté

En cinq parties comprenant chacune une dizaine de thèmesd, Sophie Chauveau nous invite à un parcours singulier qui éveille notre curiosité, stimule notre réflexion, nous fait magnifiquement voyager dans les temps et dans les arts. A sa voix répond celle des écrivains, poètes, penseurs, artistes qu'elle convoque, dans son oeil se reflètent tableaux, photos, sculptures qu'elle offre à notre regard. Une centaine d'extraits d'oeuvres littéraires et autant d'illustrations, choisis par elle, composent cette anthologie. Comment fixer la beauté en une anthologie ? Comme on épingle des papillons ? Oh non ! Et d'abord, pourquoi s'enfermer dans le singulier puisque par essence la beauté est toujours plurielle ?

10/2016

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Revues

Ecrire à la chaîne

Concevoir une oeuvre littéraire s'inscrivant dans une série engage des modes de création spécifiques et suppose l'intervention de nouveaux acteurs. C'est cette genèse des productions littéraires sérielles que ce numéro se propose d'explorer. Séries télévisées, grands héros populaires, littérature et cinéma de genre, franchises déclinées en romans, films et jeux vidéo... , la culture contemporaine obéit de plus en plus à des logiques sérielles. Or, concevoir une oeuvre littéraire s'inscrivant dans une série engage des modes de création spécifiques et suppose l'intervention de nouveaux acteurs. C'est cette genèse des productions littéraires sérielles que ce numéro se propose d'explorer à travers une série d'études portant sur des sujets aussi variés que l'écriture en collaboration (Dumas et ses " nègres "), les traductions sérielles (la " Série Noire "), le rôle de l'éditeur populaire dans la création (Fleuve Noir, Harlequin), les stratégies d'écriture des auteurs (Frédéric Dard, Gérard de Villiers, Michel Bussi, Nine Gorman), les techniques employés par les romanciers (Marcel Allain et ses rouleaux de cire), enfin les stratégies déployées par les industries culturelles autour des grandes marques transmédia (la franchise Harry Potter). A travers ces différents objets, c'est aussi une plongée dans la fabrique de la culture populaire qui est proposée.

11/2022

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Critique littéraire

Ecrire en temps de guerre. Correspondances d'écrivains (1914-1949)

Anthologie, dossier et notes réalisés par Geneviève Winter. Lecture d'image par Bertrand Leclair

03/2014

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Critique

Ecrire pour gouverner, écrire pour contester

Les rapports entre politique et littérature dans le contexte de l'Amérique du Nord francophone sont riches et féconds. Autour de la question "Ecrire pour gouverner, écrire pour contester", ce recueil réunit des praticiens, des artistes et des médiateurs culturels, jumelés à des universitaires et des spécialistes de la culture. Ensemble, ils partagent leurs expériences et leurs analyses. Plusieurs collaborateurs proposent des études qui prolongent leurs réflexions respectives. Celles-ci donneront au lectorat un regard neuf sur les formes d'engagement littéraire et politique, les usages de la littérature à des fins politiques et identitaires, l'écriture de mémoires et de biographies politiques. L'aire géographique est large, de la Louisiane au Manitoba, en passant par le Québec et le Nouveau-Brunswick.

11/2021

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Sciences politiques

Nouvelles guerres et théorie de la guerre juste

Au début des années 1990, plusieurs auteurs proposent une nouvelle thèse sur la guerre : les guérillas, le terrorisme, les conflits régionaux de toute ampleur auraient transformé sa nature. Les Etats seraient en train d'en perdre le monopole. Du coup, les instruments d'évaluation morale de la guerre, qui se basent sur les conflits entre Etats, seraient mis en cause. Est-ce vraiment le cas ? La théorie classique de la guerre est-elle impuissante à rendre compte de ses formes nouvelles ? Ce livre tente de répondre à ces questions à la lumière de l'actualité géo-stratégique.

05/2011

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Critique littéraire

Oser écrire

Oser écrire : un récit autobiographique sur l'accès à l'écriture. Madeleine Chapsal raconte à ceux qui souhaitent écrire comment on devient écrivain au cours d'une longue et laborieuse aventure individuelle. Ecrire "rien que pour soi" aide à se connaître, et, s'il le faut, à surmonter des expériences douloureuses. "Chaque fois qu'on se retrouve devant la page blanche, on a un rendez-vous avec soi-même", affirme l'auteur. Cette aventure intérieure est passionnante. Peu importe le résultat : l'important, pour chacun, c'est d'écrire.

10/1993

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Théâtre

Ecrire Carmen

Ecrire Carmen est une libre adaptation théâtrale de la nouvelle de Mérimée, écrite trente ans avant l'opéra de Bizet. Eclipsée par le succès de l'oeuvre lyrique, cette nouvelle, plus complexe, plus déroutante que l'opéra, met en jeu un autre personnage ? : le narrateur du récit. Amateur de bibliothèques, féru d'archéologie, cette figure mystérieuse rencontre Don José, rencontre Carmen, et sa vie s'en trouve bouleversée. Se dessine alors un triangle amoureux, où rivalités masculines, fascination et jalousie, désir et recherche d'éternité s'entremêlent. Dans cette histoire, il est moins question d'amour que de soif d'absolu. Les trois personnages sont en quête d'infini ? : dans la liberté pour Carmen, dans la passion amoureuse pour José ou bien, pour le Narrateur, dans les mots, la langue, et l'écriture. Magicienne bien plus que diablesse, essentiellement insaisissable, Carmen est avant tout une initiatrice, qui renvoie l'autre à son propre désir, à son propre destin, à l'écriture de sa vie.

07/2020

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Critique

Agir, écrire

"Le passage de l'initiative aux mains de la classe ouvrière", les années trente, sont un pivot capital des visions historiques de Pierre Bergounioux. William Faulkner en est l'incarnation, il marque la rupture : désormais l'écrivain sera immergé dans le monde. D'une prose sans graisse, Pierre Bergounioux articule autour de cette idée un monde cohérent aux perspectives surprenantes sur l'acte d'écriture. On peut ne pas adhérer à ces partis pris, l'essentiel est ailleurs : il s'agit pour lui, à propos de Faulkner qu'il revendique comme une figure tutélaire, de montrer comment la parole s'enlève sur un fond de silence millénaire. Ce livre n'était plus disponible depuis près de dix ans.

02/2022

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Critique littéraire

Voir Ecrire

L'aventure de ce livre a commencé un soir par l'une des rencontres entre écrivains et architectes, organisées par Hélène Bleskine à l'École d'architecture de La Villette-UP6. Mais il vient aussi d'une amitié ancienne, née sous le signe de la musique, bien avant la construction par Christian de Portzamparc de la cité de la Musique à Paris. " Il faut faire une architecture pour le son ", lui avait dit Philippe Sollers lors de leur première rencontre. Et c'est bien une sorte de musique que l'on entend ici, avec des fulgurances, des ruptures de rythme, des actes poétiques et la convocation de l'espace, de la lumière, de l'œil, du rêve, c'est-à-dire du " voir " et de l' " écrire " dans leur perspective ascendante.

11/2005