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Collectif, Charif Majdalani, Camille Ammoun, Michaël Ferrier, Makenzy Orcel, Ersi Sotiropoulos, Fawzi Zebian

Extraits

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Littérature arabe

Ce qui nous arrive

Une catastrophe, un séisme, un tsunami, une explosion ne déchirent pas seulement l'air, la terre et la mer et toutes les dimensions de l'atmosphère : ils ouvrent surtout en nous une fêlure immense.

10/2022

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Littérature étrangère

Ce qui reste de la nuit

Paris - juin 1897. Trois jours dans la vie du jeune Constantin Cavafy. En son fort intérieur, il mûrit une oeuvre poétique mais les entraves personnelles sont nombreuses : sa poésie est encore incertaine, le carcan de la rime le corsète, son homosexualité le tourmente, et la tyrannique affection que lui témoigne sa mère l'empêche de se réaliser. Sans compter la faillite familiale qui l'humilie depuis son enfance. Ces trois jours à Paris seront la pierre de touche, le catalyseur décisif pour la vie et l'oeuvre du grand poète alexandrin.

08/2016

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Littérature étrangère

Je crois que tu me plais

""Re : poèmes, etc. - De : lafarce@hotmail.com - Envoyé : 14.09.2013 - A : moineau@gmail.com" Penchée sur mon texte depuis 5 heures du matin. Mais toute la nuit je te serrais contre moi. Elle n'est pas faite pour les corps timides la volupté de cette chaleur-là. Et ta fougue pour la tequila, que devient-elle ? " De juillet 2013 à octobre 2016, une femme et son amant échangent des mails et des textos. Tous deux sont mariés, mais pas ensemble. Elle est écrivaine, il est maître vigneron. Voyages, lectures, crise grecque, déchirures familiales, nouvelles rencontres, rêves, fantasmes sexuels : aucun sujet n'est tabou et tous sont prétexte à nourrir cette incroyable correspondance. Dans ce roman unique en son genre, Ersi Sotiropoulos provoque son lecteur : saura-t-il devenir complice, imaginer les secrets que cachent les points de suspension ?

09/2019

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Littérature étrangère

Eva

Eva et son époux se rendent à une fête de réveillon dans un quartier huppé d'Athènes. Mais Eva n'a pas l'esprit à la fête. Au milieu d'inconnus, elle écoute, observe les tentatives de séduction ratée, la solitude de ces personnages piégés dans leurs vies minuscules... Prise de vertige, elle s'enfuit seule dans la nuit d'Athènes... Aux détours de ce roman l'auteur nous révèle les recoins et les ombres de la réalité sociale d'un pays en crise...

01/2015

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Littérature française

L'ombre animale

"Je suis le rare cadavre ici qui n'ait pas été tué par un coup de magie, un coup de machette dans la nuque ou une expédition vaudou, il n'y aura pas d'enquête, de prestidigitation policière, de suspens à couper le souffle comme dans les films et les romans, et je te le dis tout de suite, ce n'est pas une histoire, je suis morte de ma belle mort, c'était l'heure de m'en aller, c'est tout". La voix qui parle, une voix de femme, monte du fond de l'abîme ou du tréfonds du ventre. Et la voix s'incarne, libre, puissante, en héroïne de sa vie de rien, celle d'avant la mort, d'avant que les siens ne l'abandonnent dans ce village perdu pour tenter leur chance à la ville. Il y a Toi, la mère, machine à tout subir et à tout faire, Makenzy, en père pire que maudit, Orcel, le frère mutique qui attend devant la mer pour oublier l'homme à la tête coupée, l'Envoyé de Dieu et ses bacchanales infernales, et puis les Loups qui rôdent en mauvais anges expropriateurs. Un roman âpre et fulgurant, tout entier porté par le souffle d'un verbe incandescent.

01/2016

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Poésie

Pur sang

Makenzy Orcel retrace en un long poème continu et narratif son itinéraire individuel, de l'?enfance à la naissance de l'?écrivain. Nourrie de l'?histoire contemporaine d'?Haïti, c'?est une voix qui émerge, se cherche et trouve ses mots. "Je ne veux pas écrire sur ce que tout le monde voit, et ce que tout le monde aime, ça ne m'??intéresse pas. Je veux être dans le sous-bassement des choses. Des lettres, de la société, de tout. Haïti, c'?est un pays d'?ombre, et je puise dans l'?ombre", M. O.

02/2021

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Littérature française (poches)

Les immortelles

Elle est prostituée, il est écrivain de passage. En échange de son corps, elle lui propose un marché : écrire l'histoire d'une jeune consoeur, la petite Shakira, morte après douze jours d'agonie dans les décombres du tremblement de terre de Port au Prince en 2010. La travailleuse de la Grand Rue souhaite faire de sa protégée, ainsi que de ses soeurs de métier que personne ne pleure, des Immortelles.

11/2014

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Poésie

Mûres métamorphoses

"Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos". Un nouveau recueil de poèmes qui nous donne une fois de plus la mesure du talent de Makenzy Orcel.

05/2023

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Littérature française

Les latrines

"Les latrines", vaste plongée dans les bas-fonds de Port-au-Prince, est une grande aventure. De celles qui n'arrivent qu'une fois tous les dix ans chez un éditeur. Le talent est bouleversant. Comment écrire absolument quand on ne sait qu'écrire ? S'inventer alors sa propre mythologie, en faisant de la vie un acte de parole. Makenzy Orcel a compris qu'il ne faut pas y aller par quatre chemins. Il dessine ses fantômes. Le reste, ce sont des phases qui vont et reviennent comme une toupie. Ce roman est une fête du langage. Un parti pris de la jouissance alors que manque terriblement la jouissance. Des radoteurs sur la Place d'armes délient leur langue. Sous l'arbre à palabres, tout se raconte. La parole naît des latrines, se propage à la vitesse de la lumière et tourne dans la spirale du quotidien. Des dizaines de voix se lèvent, se racontent dans le vent. Dans ces lieux délabrés où la misère fait rage, les humbles partagent leur folie, leurs désirs et leurs secrets. Histoire d'un lieu et de ses ailleurs, mais aussi histoire des gens simples, dans l'urgence des gestes. "Les latrines" a été un pari audacieux pour Makenzy Orcel : "J'ai toujours rêvé d'écrire sur l'endroit où je suis né, alors j'ai décidé d'écrire sur les latrines, c'était difficile au début, je me demandais comment écrire sur les latrines sans se jeter soi-même dans la merde". Célébration de la vie. Célébration de la parole. Et on reste médusé devant l'exigence d'un regard qui sait aller au fond de la plaie. Makenzy Orcel nous rappelle que l'écriture est d'abord magie.

03/2012

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Littérature française

Maître-Minuit

On pourrait dire que Poto est né sous les tristes tropiques d'une dictature sanguinaire – terre d'apocalypse où la violence est partout – de père inconnu et de Marie Élitha Demosthène Laguerre, sa mère présumée qui erre chaque nuit dans les vapeurs de colle. On pourrait dire aussi que Poto a un vrai don pour se percher au niveau des étoiles, rêver sa vie, lui qui joue aux petits soldats avec des cafards dans ce qui lui sert de chambre et se raconte le monde, et tous les mondes possibles, à coups de crayon. Et puis Poto se met en chemin. Ses dessins dans un sac à dos, il mime le fou pour que la faune de la cité le laisse en paix, vivant de larcins et de jongleries, avec pour seule ambition de continuer à vivre et d'être un artiste… Jusqu'au jour où il se place sous l'étrange protection d'un tueur à gages à la solde du président-à-vie, le boss de la cité, qui tire les ficelles dans ces bas-fonds où tout un peuple joue chaque jour sa survie. Voici donc l'histoire d'un funambule, d'un arpenteur qui apprend tout de la vie en marchant, incarnation nouvelle de Maître-Minuit, géant haïtien légendaire, « un homme qui reste debout, avance toujours, quoi qu'il arrive ».

10/2018

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Littérature française

L'empereur

Ayant commis l'irréparable, un homme attend dans sa chambre qu'on vienne le chercher. Son passé résonne en lui comme un tambour. Cette jeunesse de zombie, sous l'effroyable emprise d'un maître vaudou. Ces aubes aliénantes employées à livrer des journaux jusque dans les coupe-gorges de Port-au-Prince. C'est pour elle, la femme du bus, qu'il a du sang sur les mains, pour celle qu'il a aimée. Un espoir comme un rêve trop vite dissipé. Mêlant savamment la magie du conte au réalisme le plus cru, Makenzy Orcel nous fait partager les tourments d'un esprit blessé en lutte contre toutes les formes d'oppression.

03/2021

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Littérature française

Une somme humaine

La voix de l'héroïne nous parvient depuis l'outre-tombe. A la fois anonyme et incarnée, c'est la voix d'une seule femme et de toutes les femmes. Elle nous raconte dans des carnets dérobés au temps et à la mort une enfance volée, une adolescence déchirée, une vie et un destin brisés. Ayant grandi dans un village de province où règnent la rumeur et la médisance, négligée par ses parents, surtout par sa mère qui lui préfère les roses de son jardin, c'est à peine si elle trouve quelque réconfort auprès de sa grand-mère plus aimante. Elle s'échappe à Paris dans l'espoir de mener une vie à l'abri des fantômes du passé. Elle y poursuit des études de lettres à la Sorbonne, rencontre l'amour avec un homme ayant fui la guerre au Mali, fait l'expérience du monde du travail, avant de subir finalement l'épreuve de l'abandon et de sombrer dans l'irréversible errance. En nous livrant l'autobiographie d'une morte dans une langue fulgurante, Makenzy Orcel nous fait pénétrer, à travers cette Somme humaine, deuxième volet d'une trilogie initiée par L'Ombre animale, dans le ventre poétique du monde.

08/2022

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Poésie

La nuit des terrasses & Caverne. Suivi de Cadavres

Préface de Gisèle Sapiro "J'ai commence ? a` fre ? quenter les bars, donc boire, tre`s tard dans ma vie. Pour une raison tre`s simple, il faut payer apre`s avoir consomme ? ... Aujourd'hui, de`s que j'arrive dans une ville, la premie`re chose qui me vient a` l'esprit, c'est d'aller faire la tourne ? e des bars. Tous les poe`mes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plonge ? e a` travers ces espaces re ? els ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantane ? s, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l'autre a` sortir sa te^te de son verre, a` la convivialite ? . Le verbe "boire" ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses ce ? le`bre l'instant, la rencontre des corps et l'amitie ? ". Makenzy Orcel " Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime. Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l'intime. J'ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent, à Martissant, où j'ai grandi avec ma mère. Des cadavres d'amis, d'inconnus, de femmes, d'hommes et d'enfants. Des gens que je n'ai pas eu le temps d'aimer, de connaître, avec qui je n'ai pas eu le temps de discuter. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu'ils soient partis si tôt, avant d'avoir vécu, aimé. S'il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi : à donner vie aux morts. Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. " Makenzy Orcel

11/2023

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Littérature française

Nos si brèves années de gloire

Les "si brèves années de gloire" sont celles de la décennie qui précède le début de la guerre civile libanaise, en 1975. Fils de filateurs ruinés, l'aventureux Ghaleb Cassab n'a de cesse qu'il n'ait relevé la fortune de sa famille et conquis, ce faisant, la femme aimée que sa pauvreté lui interdit d'épouser. II y parviendra de la plus rocambolesque façon, en allant enlever les machines d'une usine sous séquestre à Alep, en Syrie. Remontées à Beyrouth dans la filature familiale à l'abandon, elles feront bientôt de lui un homme riche et courtisé. Mais déjà la guerre est là, qui fracasse les rêves de bonheur. Qu'importe, au milieu des combats les machines seront, une fois encore, déménagées et emportées dans la montagne, dans l'espoir que le temps reviendra où l'on pourra imaginer "l'avenir et une descendance heureuse".

01/2012

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Littérature française

L'empereur à pied

Au milieu du XIXe siècle, un homme apparaît avec ses fils dans les montagnes du Liban. Il s'appelle Khanjar Jbeili, mais on le surnommera vite l'empereur à pied. Il est venu pour fonder un domaine et forger sa propre légende. Sa filiation ne tarde pas à devenir l'une des plus illustres de la région. Mais cette prospérité a un prix : l'empereur a, de son vivant, imposé une règle à tous ses descendants : un seul par génération sera autorisé à se marier et à avoir des enfants ; ses frères et sœurs, s'il en a, seront simplement appelés à l'assister dans la gestion des biens incalculables et sacrés du clan Jbeili. Serment, ou malédiction ? Du début du XXe siècle à nos jours, les descendants successifs auront à choisir entre libre-arbitre et respect de l'interdit. Ouverts au monde, ils voyageront, du Mexique à la Chine en passant par Naples et Rome, de la France de la Libération aux Balkans de la Guerre froide en passant par Venise et la Grèce, pourchassant des chimères, guettés sans cesse par l'ombre de la malédiction ancestrale. Jusqu'à ce que, revenu sur le sol natal, le dernier de la lignée des Jbeili rompe avec le passé et ses interdits, à l'aube du XXIe siècle. Mais à quel prix ?

08/2017

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Littérature française

Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique et l'inflation, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entame la rédaction d'un journal. Il entend témoigner de cette période terrible et déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions — peut-être aussi espère-t-il la supporter grâce à l'écriture. Cette chronique de l'étouffement et de l'effondrement, non dénuée d'une paradoxale légèreté, se trouve percutée le 4 août par l'explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Devenu témoignage du cataclysme, ce récit très sensible aux détails du quotidien dresse le portrait d'une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, dont les habitants chancellent puis se redressent, jouets d'un destin aussi hasardeux que cruel.

09/2020

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Littérature française

Le dernier seigneur de Marsad

Beyrouth, quartier de Marsad, 1964. Simone, la fille cadette de Chakib Khattar, un notable chrétien qui a fait fortune dans le négoce du marbre, est enlevée par Hamid Chahine, bras droit de Chakib à l’usine de celui-ci. Hamid est le fils d’Abdallah Chahine, régisseur des biens des Khattar, mais d’extraction plus modeste qu’eux. Abdallah et Chakib, amis de longue date, ont eu autrefois une maîtresse commune, Lamia, qui a fini par épouser Abdallah. Ce rapt amoureux tombe au plus mal pour Chakib Khattar, obsédé par la transmission de son patrimoine et qui, se heurtant à l’incapacité ou à l’indifférence de ses héritiers légitimes, a fait de Hamid plus que son homme de confiance, une sorte de fils spirituel. A Marsad, l’affaire fait grand bruit, mais l’enlèvement tourne court, après que les deux amants ont tenté de se marier clandestinement. Khattar retrouve sa fille, il la met sous clé, et Hamid prend le large. Simone, elle, se libérera comme elle le peut dans les bras d’amants de passage. Les années suivantes voient le Liban s’enfoncer dans la guerre, entre 1975 et le milieu des années 1980. Chakib devient alors le témoin impuissant de ces convulsions qui affecteront durement son négoce et compromettront son statut de notable chrétien, dans un pays livré aux milices et au chaos.

08/2013

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Littérature française

Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement, suivi de Cette routine du désastre, Beyrouth 2021

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entreprend l'écriture d'un journal. Cette chronique de l'effondrement se trouve percutée le 4 août par l'explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Dès lors, elle devient le témoignage de la catastrophe et du sursaut, le portrait d'une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, le récit de "destins jetés aux vents". Suivi ici d'un "Journal intermittent", "Cette routine du désastre", écrit lorsque Charif Majdalani tente de reprendre le cours de ce témoignage en 2021, alors que le Liban s'enfonce inexorablement dans un quotidien sacrifié.

04/2022

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Romans historiques

Caravansérail

Au début du XXe siècle, la rencontre d'un colonel anglais excentrique transforme Samuel Ayyad, un jeune Libanais aventureux, en une sorte de condottiere guerroyant au Darfour et au Kordofan, aux confins du Soudan et du Tchad. Un jour, sa route croise celle d'un compatriote qui transporte à travers déserts et savanes, démonté et chargé à dos de chameau, un petit palais arabe qu'il espère vendre à quelque roitelet africain épris de faste. Samuel lui achète son encombrant bagage, avec l'idée de le ramener à Beyrouth. Mais entre-temps, la Première Guerre mondiale a éclaté, et avant de revoir son Ithaque, notre moderne Ulysse vivra une odyssée qui le mènera, à la tête de la caravane portant son palais en pièces détachées, entre pillards et patrouilles ottomanes, le long du Nil puis à travers l'Arabie et la Syrie soulevées par Fayçal et Lawrence, jusqu'aux neiges du Mont-Liban.

08/2007

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Littérature française

Histoire de la grande maison

Dans le Liban de la fin du XIXe siècle, un homme doit fuir son village à la suite d'une obscure querelle. Repartant de rien, Wakim Nassar, le proscrit, va créer dans les environs de Beyrouth, à force d'audace et de volonté, des plantations d'orangers, fonder une nombreuse famille, devenir un chef de clan, un " zaïm " craint et respecté. La Grande Maison qu'il fait construire au centre des vergers, que les gens admirent de loin, à Ayn Chir, est le symbole de sa gloire. Puis la Première Guerre mondiale, la maladie, les frasques d'un de ses fils auront raison de son éphémère empire. Mes descendants de Wakim devront quitter, un à un, la Grande Maison qui menace ruine, et prendre les chemins de l'exil. C'est l'ascension, la grandeur puis la décadence du clan Nassar que conte ce roman haut en couleur, fertile en rebondissements, traversé de caractères hors du commun. En toile de fond défile une partie de l'histoire du pays, de l'Empire ottoman au mandat français. Un destin libanais.

08/2005

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Littérature française

Des vies possibles

Début du XVIIe siècle. Un jeune homme originaire de la Montagne libanaise est envoyé à Rome pour étudier et entrer au service de la papauté. Avide d'atlas et des découvertes scientifiques d'un temps dominé par Galilée, Raphaël Arbensis ne tarde pas à se détourner de la carrière qui s'imposait à lui, rêvant d'autres vies possibles. De Rome à la république de Venise, puis à Istanbul et Ispahan, de Vicence à Paris et Amsterdam, le voici tour à tour aventurier, diplomate, marchand, côtoyant la famille Barberini et ses papes, Fabri de Peiresc, Borromini, Corneille ou Rembrandt. Ami des peintres, il se mêlera aussi d'astronomie, tâtera de la politique auprès de Mazarin à l'heure de la Fronde, connaîtra la disgrâce et les déceptions amoureuses... En une succession de brefs chapitres qui sont autant de miniatures d'une époque tumultueuse et foisonnante, Charif Majdalani conte le roman d'un homme né ailleurs mais fasciné par l'humanisme européen, en quête d'une place dans le monde et d'un bonheur pour lesquels il devra s'affranchir des lois et des savoirs anciens.

01/2019

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Sociologie

Mille origines

Charif Majdalani est passionné par les mélanges culturels et les identités plurielles, dans toute leur richesse, drôlerie et complexité. Il nous fait part de ses réflexions sur ces sujets alors qu'il revient d'un voyage lointain et qu'il survole de nombreux lieux qui le font rêver, avant d'atterrir à Beyrouth, sa ville, son lieu de vie, si emblématique de ces carrefours de populations. Il part alors à la rencontre d'une vingtaine de personnes qui lui confient leur parcours et leur histoire familiale. Charif Majdalani les retranscrit dans un style littéraire à la façon de Svetlana Alexievitch dans "La fin de l'homme rouge". Racontés à la première personne du singulier, ces récits incarnent des vies faites d'exil, d'émigration, de guerres, d'identités religieuses multiples ou d'amours contrariés. Comme Rawwad, chrétien et premier de sa classe en cathéchisme qui apprend de la bouche du directeur de son école qu'il est musulman par son père et juif par sa grand-mère. Ou Jenny, philippine, femme de ménage devenue esthéticienne, qui se désole de comprendre trop tard que rien n'a remplacé sa présence auprès de ses filles restées au pays. Ou encore Marylin, qui doit attendre de tomber sur son ancien amoureux par hasard dans les rues de Singapour, loin de sa famille libanaise désapprobatrice de cette union, pour oser se mettre en couple avec lui et avoir un enfant. A travers ces monologues, Charif Majdalani dresse un portrait en kaleidoscope de Beyrouth, du Liban et de sa région, à l'image des croisements infinis qui se rencontrent partout dans le monde. Et offre un livre à la fois érudit et vibrant.

04/2023

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Littérature francophone

Dernière oasis

Un spécialiste libanais de l'archéologie orientale est invité par le mystérieux général Ghadban à venir expertiser des pièces antiques dans le nord de l'Irak. Le voici reçu dans une oasis au milieu du désert, un îlot comme hors du monde et du temps. Mais nous sommes à l'été 2014 et le lieu, occupé par des militaires, entouré à l'est par les forces kurdes, au nord et à l'ouest par les djihadistes de Daesh, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements - autant dire que la sereine beauté de ses paysages est digne du calme qui précède la tempête. Sur les trésors à jamais perdus et sur les inéluctables transformations du monde, Charif Majdalani signe un roman d'aventures aussi contemplatif que captivant.

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Littérature française

Dernière oasis

Un spécialiste libanais de l'archéologie orientale est invité par le mystérieux général Ghadban à venir expertiser des pièces antiques dans le nord de l'Irak. Le voici reçu dans une oasis au milieu du désert, un îlot comme hors du monde et du temps. Mais nous sommes à l'été 2014 et le lieu, occupé par des militaires, entouré à l'est par les forces kurdes, au nord et à l'ouest par les djihadistes de Daesh, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements - autant dire que la sereine beauté de ses paysages est digne du calme qui précède la tempête. Sur les trésors à jamais perdus et sur les inéluctables transformations du monde, Charif Majdalani signe un roman d'aventures aussi contemplatif que captivant.

10/2023

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Littérature française

Villa des femmes

Tout sourit à Skandar Hayek, homme d'affaires libanais prospère et respecté. A la tête d'un négoce de tissus, il règne d'une main de fer sur son usine et sur son clan, malgré les nuages qui s'amoncellent sur le pays en ce début des années 1960 ou encore, de manière plus prosaïque, les disputes incessantes entre Marie, son épouse, et Mado, son acariâtre de soeur. Qu'importe, au fond, quand on se croit éternel, que rien ne dure : il sera bien temps, le moment venu, de se choisir un successeur, entre Noula, ce fils aîné qui ne doute de rien et surtout pas de lui-même, ou Hareth, le cadet, rêveur, épris de livres et de voyages. Depuis la terrasse ensoleillée de la villa familiale où il passe le plus clair de son temps, le narrateur, qui est aussi le chauffeur et le confident du vieux Skandar, observe et raconte cet âge d'or que rien ne semble jamais devoir vraiment ternir, à l'image de la belle Karine, fille chérie du patron. Jusqu'à ce que l'impensable se produise : un matin, le patriarche s'effondre au beau milieu de son usine, devant ses ouvriers médusés. Dans la querelle de succession qui s'ouvre alors, Noula semble tenir la corde, mais à quel prix ? Les femmes, elles, s'entre-déchirent, tandis que Hareth, impavide, est parti au loin, dans une errance qui le mènera jusqu'aux confins d'un orient magnifique et méconnu. Mais les femmes de la villa devront faire taire leurs disputes, déposer Noula, affronter la guerre civile qui éclate, les milices et leurs chefs prédateurs : prendre le pouvoir, en somme.

08/2015

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Critique

Michaël Ferrier, un écrivain du corail

Cet ouvrage est le premier recueil critique entièrement consacré à l'oeuvre de Michaël Ferrier, écrivain et professeur de littérature résidant à Tokyo depuis près de trente ans, et auteur de romans et d'essais affrontant certaines des problématiques les plus pressantes de notre temps : migrations et exil, échanges interculturels et linguistiques, enjeux environnementaux et dangers du nucléaire... La métaphore du corail reflète donc bien le caractère protéiforme et foisonnant de ce travail, émanant d'une conception de la littérature comme un espace insulaire pluriel, nourri de phénomènes d'hybridité et de métissage, entre considérations politiques, historiques et mémorielles.

09/2021

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Littérature française

Ougarit

Ougarit Jérusalem, urbanologue de renom, est appelé à Dubai pour insuffler une âme urbaine à cette cité du désert perçue comme une juxtaposition de tours ultramodernes et d'autoroutes tentaculaires. Originaire d'Alep, ville plusieurs fois millénaire aujourd'hui ravagée par la guerre, il est convaincu de trouver en Dubaï une ville facile à lire et dans ce projet un moyen de découvrir un aleph. Cet objet mythique décrit par Borges et qui permettrait de voir simultanément tous les points d'une ville taraude Ougarit depuis qu'il a fui la Syrie pour échapper à son enrôlement dans l'armée. A Dubaï, il croise un vieil ami, ancien libraire, capitaine au long cours, coincé avec son navire chargé de tours Eiffel miniatures contrefaites, une étrange galeriste iranienne avec qui il noue une amitié amoureuse, un investisseur immobilier russe reconverti en collectionneur d'art, un jeune Emirati qui ne lit pas de romans, un vieil Emirati qui pourrait en âtre un... Sur fond de quête mystique de l'aleph, Ougarit devient l'enjeu d'une lutte de pouvoir entre deux visions opposées de la ville... donc du monde. Se noue alors une intrigue impliquant les pouvoirs politiques locaux, les mafias indienne et chinoise et l'ensemble des personnages croisés au cours de ce livre, tour à tour roman d'aventures, roman politique, roman urbain.

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Uurbanisme

Subsidence

A travers une courte fiction, Camille Ammoun plonge le lecteur au coeur de la subsidence urbaine et plus particulièrement celle de Beyrouth, au Liban. Il révèle le contraire de la résilience et l'incapacité d'une ville à surmonter une altération brutale ou progressive de son environnement.

09/2023

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Littérature française

Ougarit

Ougarit Jérusalem, urbanologue de renom, est appelé à Dubaï pour insuffler une âme urbaine à cette cité du désert perçue comme une juxtaposition de tours ultramodernes et d'autoroutes tentaculaires. Originaire d'Alep, ville plusieurs fois millénaire aujourd'hui ravagée par la guerre, il est convaincu de trouver en Dubaï une ville facile à lire et dans ce projet un moyen de découvrir un aleph. Cet objet mythique décrit par Borges et qui permettrait de voir simultanément tous les points d'une ville taraude Ougarit depuis qu'il a fui la Syrie pour échapper à son enrôlement dans l'armée.

06/2022

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Littérature française

Charf

A la fin des années 80, Alice, journaliste indépendante à Genève, tente de s'éloigner de son sombre passé à La Scheulte. En janvier 1989, elle est rappelée par sa tante suite à la prétendue mort de sa mère, déclenchant une série de mystères et de découvertes choquantes qui la plongent dans l'horreur. Les choix qu'elle fera lors de cette quête auront des répercussions permanentes sur sa vie, soulevant la question de la survie personnelle face à l'impensable.

09/2023