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Littérature arabe

Les carnets d'El-Razi

Le quotidien loufoque et sombre d'un clinicien dans un hôpital psychiatrique en Tunisie, sous la plume irrévérencieuse d'un écrivain tunisien. " "J'ai assez travaillé à El Razi comme ça. Cette fois je me casse, définitivement. ' Combien de fois je l'ai dit ? Je suis toujours revenu sur ma décision. Mon intuition me dit, chaque fois, que les choses sont peut-être pires dehors. " Le quotidien du narrateur des Carnets d'El Razi est fait d'une suite de notes, des " rognures " consignées, sans but apparent, au fil des consultations qu'il donne à ses patients. Car il est psychologue clinicien, et passe ses journées à l'hôpital psychiatrique El Razi, dans la banlieue de Tunis. Ses patients portent tous des noms de personnalités célèbres - de Dostoïevski à Mademoiselle Cioran, en passant par Mohammed Ali... Des hommes et des femmes en apparence drolatiques, que le narrateur dépeint d'une plume alerte en de courts chapitres. Mais ce quotidien bien rodé cède bientôt la place à une farce dramatique : la réalité tangue. Et c'est au tour du narrateur-psychologue de dévier et dériver dans des obsessions et dimensions hallucinatoires. De soignant à soigné, il se voit assigner un certain Lazer, un " psychanalyste lacanien ", qui se perd en considérations oiseuses. Il va même côtoyer le fantôme de son illustre prédécesseur, Frantz Fanon, qui oeuvra durant cinq ans à l'hôpital El Razi et qui propose à son étonnant patient une nouvelle thérapie... D'une mécanique bien huilée à simple zizanie en un final apocalyptique délirant, Aymen Daboussi signe un récit original et détonnant. Les dépressifs ou les schizophrènes que le narrateur soigne et accompagne, ainsi que ses propres égarements et récits chimériques sont ici autant de symptômes d'une société gangrenée par l'hypocrisie sociale, les superstitions, une religiosité maladive, ou la bureaucratie aveugle. Par son écriture libre et subversive, s'inscrivant résolument dans les pas d'Al Maâri et de Charles Bukowski, Aymen Daboussi fait de l'hôpital El Razi le miroir déformé et criard d'un pays à la dérive.

10/2023

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Ethique

Le serment de Berne. De la mort solitaire à la mort solidaire

D'après tous les sondages, neuf Français sur dix seraient favorables à une loi " d'ultime liberté " sur la fin de vie. Jean-Luc Romero, président d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, adjoint à la maire de Paris, livre son analyse de la législation et ses préconisations sur ce sujet en pleine actualité. Pour une fin de vie digne et choisie La nuit du lundi 14 juin 2021 à Berne, en Suisse, a été difficile. Très difficile. Le lendemain, avec son fidèle aide-soignant Cyril, l'auteur accompagnait Alain Cocq pour son ultime voyage. Alain Cocq, chacun l'avait découvert dans les médias, à la télévision, sur les radios, quand il réclamait à cor et à cri le droit de mourir, tant ses souffrances étaient devenues intolérables. Jean-Luc Romero l'avait rencontré en juillet 2020, quand il demandait au président français, dans une ultime supplique, le droit de mourir. Son droit, son choix. En vain. En quittant Berne, l'auteur et Cyril se sont dit qu'ils voulaient mourir comme lui. Dans la sérénité, la dignité et l'amour de leurs proches. A la mort d'Alain, Jean-Luc Romero-Michel lui a promis de poursuivre son combat, afin que personne ne soit plus jamais contraint de fuir son pays, tel un paria, pour mettre fin à ses jours. Son " serment de Berne ". C'est pour honorer sa parole qu'il livre aujourd'hui ce texte engagé sur la fin de vie, débat qu'une " convention citoyenne " a placé sous les feux de l'actualité. Il rappelle les étapes historiques et présente un état des lieux de ce débat dans le monde, pour enfin dessiner les contours d'une loi " idéale " selon ses voeux et pour laquelle il se bat depuis des décennies. Une loi qui élèverait notre pays au nombre de ceux qui respectent les droits élémentaires et humains de leurs concitoyens.

10/2023

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Illustration

Hs les arts dessines n°3 - ugo bienvenu - broche. Les grands entretiens

Ugo Bienvenu est né le 10 mai 1987. Ce nouvel Hors-série des Arts Dessinés après ceux consacré à Catherine Meurisse et Laurent Durieux, revient sur le parcours pluridisciplinaire de ce réalisateur et un dessinateur français via une longue interview séparée en quatre chapitres : les influences, la bande dessinée, l'animation et l'illustration. Il sera enrichi d'entretiens avec des proches et des membres de sa famille, histoire d'offrir un regard inédit sur cet immense auteur. Sortie prévue le 17 juin 2022 en version broché (100 pages, 15 ? ) et cartonné (128 pages, 25 ? ) Biographie express Après un diplôme de métier d'art en illustration à l'école Estienne, il intègre la section cinéma d'animation des Gobelins1. En 2010, à la suite de son séjour au California Institute of the Arts de Los Angeles, il s'oriente vers l'animation expérimentale. Depuis 2010, il écrit et réalise des clips et des courts-métrages, seul ou accompagné (de Kevin Manach, Benjamin Charbit ou Félix de Givry). Ses films sont diffusés sur Arte et Canal+. En 2014, il signe sa première BD sur papier, Sukkwan Island, adaptation du roman éponyme de David Vann. En 2016, il dessine pour la presse et développe la mini-série Antman, à nouveau avec Kevin Manach. En 2017, il publie un deuxième album BD, Paiement accepté, où il imagine la vie d'un fils de Donald Trump, exilé en France après une guerre civile aux Etats-Unis. En 2018, il crée la société de production, Remembers, avec Félix de Givry ainsi que la maison d'édition Réalistes avec Charles Ameline et Cedric Kpannou. En 2019, il dirige à nouveau des films publicitaires pour Hermès, mais aussi pour la marque de lunettes Coréenne Gentle Monster. La même année, il publie deux nouvelles BD, toutes deux remarquées. La première, Premium +, est sur le destin d'un homme, pétri de certitudes, un financier au parcours brillant qui chute finalement. Son autre BD de 2019, Préférence système, reçoit le grand prix de la critique6, fait partie de la sélection officielle au Festival d'Angoulême 2020 En 2020, il sort sa cinquième bande dessinée B. 0, comme un Dieu, chez les requins marteaux. Il réalise, dans la foulée, une campagne publicitaire Hermès pour la Chine mettant en scène son propre carré. En 2021 toujours sortent aux éditions Réalistes, Développement durable, la suite de Premium+ ainsi que Malavalle, premier livre en tant que scénariste dessiné par Josselin Facon. Il commence le développement de son premier long métrage Arco au sein de son studio. Bande dessinée -Sukkwan Island, d'après David Vann, préf. Fabrice Colin, Denoël Graphic 2014. Sélection officielle au Festival d'Angoulême 2015. -Paiement accepté, Denoël Graphic, mai 2017 - Premium +, éditions Réalistes, juin 2019 - Préférence système, Denoël Graphic, octobre 2019. Grand prix de la critique 2020 - Sélection officielle au Festival d'Angoulême 2020. - B. 0, comme un Dieu, Les Requins Marteaux, septembre 2020 - Développement durable, éditions Réalistes, juin 2021 -Malavalle, scénario, dessin de Josselin Facon, éditions Réalistes, juin 2021 -Total, éditions Denoël Graphic, octobre 2021. Filmographie Réalisation -2010 : Fragment clip pour Chris Adams -2010 : Voyage chromatique, avec Kevin Manach clip pour Renart -2011 : Singing clip pour Agoria -2012 : La Fin du monde, avec Benjamin Charbit et Kevin Manach court métrage -2013 : Maman, avec Kevin Manach court métrage -2015 : FOG, avec Kevin Manach clip pour Jabberwocky -2015 : Holding up clip pour Jabberwocky -2017 : Antman mini-série pour Marvel/Disney -2017 : Dolly. zero clip pour Antoine Debarge -2018 : Sphere of existence clip pour Antoine Kogut -2018 : L'Entretien co-réalisé avec Félix de Givry court-métrage - Pochettes d'albums -Lunar Lane de Jabberwocky Polidor Universal 2015 -Dolly. zéro d'Antoine Debarge Single10 -Sphere of existence d'Antoine Kogut chez Antinote -Love de JeSunde chez Vietnam -Tako Tsubo de L'Impératrice chez Miqroclima Récompenses -2019 : grand prix de la critique : Préférence système6

07/2022

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Sciences historiques

Hommage à Théophile Obenga. Afrique Centrale et Égypte pharaonique

Ce livre rassemble une quinzaine de contributions en hommage à Théophile Obenga, historien, égyptologue, linguiste, qui a eu le grand mérite de mettre en oeuvre la précieuse recommandation de son maître, le célèbre égyptologue senégalais, Cheikh Anta Diop : "Le chercheur africain n'a pas le droit de faire l'économie d'une formation technique suffisante qui lui donne l'accès aux débats scientifiques les plus élevés de notre temps, où se scelle l'avenir culturel de son pays. " De nos jours, affirme Mgr. Tshibangu, plancher sur l'histoire, les langues et les cultures en établissant un lien avec le travail brillamment accompli par Théophile Obenga autour de la continuité du lien entre l'Afrique Centrale et l'Egypte pharaonique, constitue un réel projet scientifique et académique. Au-delà de s'imposer désormais aussi comme un projet politique, à l'instar de celui qui porta l'éveil des consciences pour exiger la libération du colonialisme et la proclamation des indépendances, il doit à présent, être renouvelé dans la perspective d'assurer la renaissance de l'Afrique au XXIe siècle, l'affirmation des acteurs africains en tant que producteurs de leur histoire et contributeurs actifs à l'histoire universelle. On trouvera donc, dans cet ouvrage, les textes de Bope Nyim-a-Nkwem Matthieu, Kabongo Malu Emmanuel, Kalulambi Pongo Martin, Kaumba Lufunda, Mabiala Mantuba-Ngoma Pamphile, Mbemba-Mpandzou Anselme, Medjo Mvé Pither, Mimbu Kilol Hippolyte, Mpay Kemboly, Mumbanza mwa Bawele Jérôme-Emilien, Ndaywel è Nziem Isidore, Ndinga Mbo Abraham Constant, Nenkam Chamberlain et Tague Kakeu Alexis.

09/2020

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Histoire internationale

Les légitimations de l'esclavage et de la colonisation des Nègres

Pourquoi et comment les crimes des déportations esclavagistes massives et des colonisations commis à l'encontre des Nègres, qui durent depuis le VIIe siècle et se poursuivent encore, ont-ils pu être si facilement occultés et oubliés en Afrique, en Orient et en Amérique, tant par les victimes que par les agresseurs ? Au non-initié, cet ouvrage propose quelques repères essentiels à la compréhension des processus de légitimation de cette mise en esclavage et de cette colonisation des Africains au sud du Sahara et ailleurs. Il questionne le spécialiste sur la pertinence de ses problématiques théoriques, de certains de ses choix stratégiques et épistémologiques, sur sa liberté de chercheur et son " idéologie spontanée " de savant. Il explicite la généalogie et l'enracinement idéologique de l'essentiel de ces légitimations. Dès lors, il devient urgent de démanteler les avatars de ces édifices idéologiques qui aveuglent les consciences et mettent les Nègres en dehors de l'humanité. L'Occident chrétien doit s'extirper de sa " culpabilité rétrospective " et le monde arabo-musulman de son autisme légendaire à propos de leurs dominations impérialistes et esclavagistes sur les Nègres. Tout en reliant le passé et le présent de nos imaginaires, il nous faut pourtant échapper aux pesanteurs de certaines idées du passé, revisiter certains termes comme nigger (Nègre en anglais), abid (esclave en arabe), kuffar (idolâtre), racaille, inassimilables, sauvageons, etc. Une condition sine qua non de la liberté exigée par l'abbé Grégoire, Wilberforce, Césaire, Mandela, Fanon, Cheikh Anta Diop, Sartre, et maintenant Barack Obama...

01/2010

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Histoire internationale

Les désillusions d'un jeune étudiant

"L'ouvrage présenté par Cheikh Ibrahima Daffé décrit l'évolution de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et met à nu les difficultés grandissantes auxquelles cette institution est aujourd'hui confrontée. La vie de CI Daffé se confond en partie avec celle des trente dernières années de l'UCAD où, enfant il jouait, faisait du sport, chassait des oiseaux et cueillait des fruits. Il a fréquenté l'école maternelle du COUD, et il y est revenu des années plus tard, comme étudiant. Même si cette institution n'est plus celle de ses rêves d'enfant, on sent, à travers sa prose, l'amour et le respect qu'il lui porte et toute sa gratitude envers celle-ci, pour lui avoir beaucoup donné. Cependant, cet ouvrage n'est pas seulement un témoignage sur son vécu à l'UCAD. C'est également un regard lucide et scrutateur, qui met à nu les faiblesses de cette université. On comprend en effet, au fil des pages, que c'est la mal gouvernante qui est à l'origine de la dégradation des conditions d'enseignement, avec une inorganisation telle que de nombreux étudiants ne pouvant pas accéder aux amphithéâtres, suivent les cours à travers les fenêtres. On y constate toute l'opacité qui entoure la gestion des bourses sociales et l'attribution des chambres. On y découvre que les chambres sont surchargées et que certains étudiants dorment à même le sol, dans les couloirs, sur des nattes. Une situation que semblent ignorer les gouvernants, qui ont leurs enfants dans les universités occidentales".

01/2014

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Critique littéraire

Aimé Césaire et le monde noir. Actes du colloque international de Yaoundé du 08 au 10 juin 2010, Université de Yaoundé-I, Cameroun

Quel intérêt y aurait-il, pour des Africains, à célébrer la mémoire d'Aimé Césaire, l'Antillais, le député français d'outre-mer ? Autant ils étaient subjugués par la poésie révolutionnaire de l'auteur de Cahier d'un retour au pays natal, autant ils semblaient déçus par l'homme politique qui n'a pas su réaliser dans la pratique la prophétie inscrite dans ses écrits. Ce malentendu entre le culte que l'on voue à Aimé Césaire en Afrique pour ses idées et le dépit qu'il inspire pour ses actions ne pouvait nous laisser indifférent alors que l'heure était venue de faire le point sur la contribution de cet écrivain à la construction de la société de notre temps. Nous avons voulu le dissiper en réunissant les spécialistes et les amateurs de son oeuvre, d'où l'idée d'organiser le colloque international qui s'est tenu à l'université de Yaoundé-I du 8 au 10 juin 2010. A la faveur des échanges, il est apparu clairement qu'aucun Africain, à l'exception peut-être de Cheikh Anta Diop, n'a autant fait pour l'Afrique au plan des idées que le poète Aimé Césaire. L'Afrique, c'est la métaphore obsédante de la création littéraire de Césaire ; c'est le fantasme persistant à la lumière duquel il faut interpréter le reste. Quand Césaire parle des Nègres des Antilles, il entrevoit ceux de l'Afrique ; quand il évoque ceux de l'Amérique, il a en esprit ceux de l'Afrique.

10/2012

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Religion

Baptême et résurrection. Le témoignage de Josèphe

Flavius Josèphe, l'historien juif du Ier siècle (37-100) n'a pas fini de nous renseigner sur le milieu des premiers chrétiens et du Nouveau Testament. Examinant son idéologie et ses méthodes de travail, cette étude se développe selon deux axes : l'écrivain et ses sources. Josèphe se veut un historien objectif, mais sa perspective est celle d'un défenseur du judaïsme devant Rome - d'où certaines réinterprétations un peu malaisées. D'autre part il s'attache à ne rien perdre de la documentation disparate qu'il a rassemblée. Il en résulte à l'occasion des doublets ou des incohérences que l'analyse peut parfois rectifier. Les notices sur Jésus, Jean Baptiste et Jacques sont bien de Josèphe, mais elles n'ont pas toutes la même origine. Celle sur Jacques provient de Jérusalem. Il fut lapidé en 62 pour blasphème, au terme d'un procès suscité par Anân, l'unique grand-prêtre sadducéen connu ; ce fut une affaire purement juive, sans interférence romaine. Jacques, grandi par le martyre, devint un modèle du Serviteur souffrant, dont on trouve des traces dans le Nouveau Testament. Celles sur Jean Baptiste et Jésus proviennent d'une confession de foi baptismale des chrétiens de Rome, recueillie par Josèphe vers 90. Centrée sur le kérygme paulinien et sans lien littéraire avec les évangiles, elle établit un contraste entre le baptême de repentance de Jean et le baptême au nom de Jésus ressuscité. Quant à la Résurrection, elle est étudiée à partir de ceux qui la nient, les Sadducéens, qui, en " réformateurs ", prônent un retour à l'Ecriture stricte.

01/1999

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Histoire internationale

Africa Unite ! Une histoire du panafricanisme

Sommes-nous africains ? Qu'est-ce que l'Afrique ? De cette double interrogation, née au XVIIIe siècle dans la diaspora africaine déportée aux Amériques, a émergé un vaste mouvement intellectuel, politique et culturel qui a pris le nom de panafricanisme au tournant du XXe siècle. Ce mouvement a constitué, pour les Africains des deux rives de l'Atlantique, un espace privilégié de rencontres et de mobilisations. De la révolution haïtienne de 1791 à l'élection du premier président noir des Etats-Unis en 2008 en passant par les indépendances des Etats africains, Amzat Boukari-Yabara retrace, dans cette ambitieuse fresque historique, l'itinéraire singulier de ces personnalités qui, à l'image de W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, George Padmore, C.L.R. James, Kwame Nkrumah ou Cheikh Anta Diop, ont mis leur vie au service de la libération de l'Afrique et de l'émancipation des Noirs à travers le monde. Mêlant les voix de ces acteurs de premier plan, bientôt rejoints par quantité d'artistes, d'écrivains et de musiciens, comme Bob Marley ou Miriam Makeba, la polyphonie panafricaine s'est mise à résonner aux quatre coins du " monde noir ", de New York à Monrovia, de Londres à Accra, de Kingston à Addis-Abeba. Les mots d'ordre popularisés par les militants panafricains n'ont pas tous porté les fruits espérés. Mais, à l'heure où l'Afrique est confrontée à de nouveaux défis, le panafricanisme reste un chantier d'avenir. Tôt ou tard, les Africains briseront les frontières géographiques et mentales qui brident encore leur liberté.

06/2017

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Sciences de la terre et de la

Comprendre les mécanismes de la météorologie

Peut-on toucher un arc-en-ciel ? Pourquoi le cyclone a-t-il un oeil et porte-t-il un nom ? Que signifie un ciel rouge à l'aube ou au crépuscule ? Qu'est-ce qu'une aurore boréale ? Qui a inventé la rose des vents ? A quoi servent les girouettes ? Qu'est-ce que le Gulf Stream ? Comment se forment les orages ? Pourquoi la mousson est-elle localisée ? Que sont les anticyclones et les dépressions ? Pourquoi la vague scélérate brise-t-elle les paquebots ? Est-il vrai que le vent d'autan rend fou ? Depuis toujours, l'être humain est fasciné par ce ciel qui le domine. Les Gaulois le craignaient, pensant qu'il leur tomberait sur la tête ; les Egyptiens vénéraient le soleil ; les anciens religieux invoquaient la colère de Dieu lors de manifestations orageuses. Au fil de son histoire, l'homme considéra peu à peu le ciel non plus d'un point de vue mystique, mais plutôt de manière rationnelle, en essayant de comprendre quelle réalité il représentait. Des simples signes aux techniques modernes, nous avons ainsi appris à déceler les mécanismes qui régissent l'ensemble de l'atmosphère. Aujourd'hui, notre intérêt pour la météo n'a pas changé. Nous en sommes autant dépendants que nos ancêtres. Nous avons hérité des connaissances des premiers météorologues du XIXe siècle, et les moyens technologiques devenant plus performants, il nous est possible à présent de mieux comprendre comment fonctionne la météorologie et d'en appréhender les manifestations, même s'il nous reste encore beaucoup à découvrir. Toutes les questions que vous vous posez sur la météo ont leur réponse ici. A la fois historique, informatif, pédagogique, technique et enrichi d'anecdotes, cet ouvrage vous révèle tout ce que vous voulez savoir sur la météorologie en vous ouvrant les portes du ciel.

03/2013

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Religion

L'islam et la croisade. Idéologie et propagande dans les réactions musulmanes aux croisades

Introduction. La Syrie et le Gihâd avant les croisades : De "la terre du gihâd" au gihâd sous-jacent - Le réveil hamdanide - La propagande fâtimide - L'invasion selgûqide. Chap. 1. Premiers tâtonnements (1097-1118) : Le problème et ses difficultés - La peur et la recherche d'un modus vivendi - La réaction piétiste. Chap. 2. L'entrée en scène des souverains (1118-1146) : Traits généraux - Alep : Les années de crise (1118-1125) - Zenki - Les Bürides - Les Fâtimides.
Chap. 3. La Plaque tournante, Nur al-Din (1146-1176) : La signification du changement - Les thèmes : Les thèmes classiques - Thèmes nouveaux : la reconquête et l'unité. - Les moyens et les hommes - Gihâd et orthodoxie - La "propagande extérieure" : Damas - Egypte - Jéziré - Lutte finale et initiatives nouvelles. Chap. 4. L'Apogée, Saladin (1174-1193) : La continuité de l'oeuvre - La campagne pour la réunification : Gihâd - Orthodoxie - La caution du calife - Les répercussions - Propagande des guerres du Sâhil : La fermentation - Les moyens de transmission - Le cadre traditionnel - Controverse théologique et signification de la Croisade.
- Jérusalem et la Terre sainte - Echecs et déceptions. Chap. 5. Détente et opposition (1193-1260) : Coexistence et gihâd - La propagande officielle, prestige et dissimulation : Fidélité à la tradition - Empreinte de la détente - Auto-critique de la dynastie - L'opposition piétiste : Alliance et discorde - L'agitation larvée - Les crises de Jérusalem - Les crises de 1240-1244 - Bilan de l'opposition - La menace mongole.
Chap. 6. Le nouveau Mamlûk (1260-1291) : Les Mamlûks vus par eux-mêmes - 'Ayn Galüt et le gihâd anti-mongol - Liquidation du Sahil - Guerre sainte multiple - Tradition de dynastie et de caste - L'appui religieux - Persécution des minorités - Acre, épilogue ou épisode ? Esquisses pour des recherches futures : La littérature juridique - La littérature épique : "Sirat Delhemma" - "Sirat 'Antar" - "Futuh al-Sâm.

02/1968

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Histoire internationale

Le mystère Olga Tchekhova

Jeune et belle comédienne de théâtre, Olga Tchekhova, la nièce d'Anton Tchekhov, eut un destin aussi énigmatique qu'exceptionnel. En 1920, fuyant la misère et les persécutions communistes avec pour tout bagage une bague en diamant, elle quitte la Russie et se réfugie en Allemagne, où le prestige de son nom lui ouvre bien des portes. Un rôle de figurante dans un film muet aux studios de Babelsberg, puis un autre, et la voilà lancée. Actrice de talent, belle, distinguée, elle ne tarde pas à devenir une star du cinéma allemand des années trente, l'actrice préférée de Hitler. Elle est aussi pragmatique, et ce pragmatisme l'amène très vite à fréquenter les plus hauts dirigeants nazis, fascinés par le cinéma et les arts du spectacle en général. Son frère Lev Knipper, un ancien officier russe blanc, l'a accompagnée en Allemagne, mais lors d'un séjour en URSS en 1921, le piège s'est refermé sur lui. Forcé de devenir un informateur de la Guépéou, il a été renvoyé en Allemagne par ses agents traitants avec pour mission d'être l'œil de Moscou auprès de la communauté russe émigrée de Berlin. Quant à sa sœur, la belle Olga, ses hautes relations en feront plus tard une recrue de choix... En pleine Seconde Guerre mondiale, les services secrets russes échafaudent même des plans pour faire de la sœur et du frère des kamikazes au cœur du régime nazi. Le Mystère Olga Tchekhova est la saga dramatique d'une famille prise entre les deux feux totalitaires du XXe siècle, pour qui jouer la comédie n'est pas seulement une activité professionnelle, mais aussi une question de survie. Courage et lâcheté, idéalisme et opportunisme s'affrontent constamment dans ce récit, souvent dans le cœur même des protagonistes.

10/2005

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Littérature française

Coeurs vaillants

Au début du XIXe siècle, la Gascogne est une région déshéritée. N'y pousse que la lande à perte de vue, battue par les vents et marécageuse. La vie y est dure pour les bergers, confrontés au très redoutable vent d'autan et à une infinie solitude. Elle est sans doute plus dure encore pour les pêcheurs de sardines devant franchir la passe mangeuse d'hommes par gros temps. Mais le pire de tout est très certainement le sort réservé aux femmes dans la conserverie de sardines. Se basant sur des faits réels, l'auteur imagine une amitié très forte entre Marie, Jean, César et Emile, désireux de changer la société. Leur route sera parsemée d'embûches et il faudra à ces jeunes beaucoup de courage, d'où le titre du roman Coeurs vaillants. Emile est d'une intelligence exceptionnelle. Dans une France qui amorce sa révolution industrielle, il sera opportuniste et visionnaire. Son maître à penser est Saint-Simon. Lui et son frère cadet Isaac seront appelés à un destin hors du commun. Devenus banquiers, ils révolutionneront le système traditionnel de l'épargne. Aux côtés du préfet Haussmann, ils financeront des projets immobiliers et d'urbanisation de grande ampleur dans la capitale. Ils financeront également le développement du rail, notamment dans le sud-ouest de la France, dynamisant l'essor économique des villes de Bordeaux, Toulouse, Narbonne, Bayonne et Perpignan. Les frères Péreire sont alors les deux personnes les plus fortunées de l'Hexagone, mais comme Icare, ils se feront brûler les ailes par James de Rothschild, jaloux de leur réussite. Emile a fait une promesse totalement utopique à Marie. Il n'aura de cesse de tout mettre en oeuvre pour tenir son engagement. Y parviendra-t-il ?

09/2020

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Littérature anglo-saxonne

Le nid de colombes. Suivi de Pension allemande

Pension allemande, le premier recueil de Katherine Mansfield, et Le Nid de colombes, le testament littéraire de l'une des plus grandes nouvellistes du XXe siècle sont rassemblés dans ce volume. Les débuts et le testament littéraire de Katherine Mansfield Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande , une série de courtes nouvelles inspirées par un séjour en Allemagne, tableautins sans intrigue où se devinait l'influence d'Anton Tchekhov. La critique salua son esprit d'observation et son talent satirique. Eternelle insatisfaite, elle ne le laissa pourtant jamais reparaître, portant un regard sans indulgence sur une oeuvre qu'elle jugeait, à tort, immature. Inclut les nouvelles : Allemands à table - Le baron - La soeur de la baronne - Frau Fischer - Frau Brechenmacher assiste à un mariage - L'âme moderne - Chez Lehmann - Luft Bad - Un jour de naissance - L'enfant-qui-était-fatiguée - La dame avancée - L'oscillation du pendule - La flambée. Recueil posthume de nouvelles composées en même temps que celles de La Garden-Party, rassemblées et présentées en 1923 par son mari et collaborateur John M. Murry, Le Nid de colombes contient notamment Le Canari, dernier texte qu'elle ait eu le temps d'achever en juillet 1922, très affaiblie par la pleurésie qui s'était déclarée en décembre 1917, alors qu'elle venait de mettre la dernière main à Prélude. Inclut les nouvelles : La maison de poupées - Voyage de noces - Une tasse de thé - La mouche - Le canari - Histoire d'un homme marié - Ciel serein - Une mauvaise idée - Veuve - Le nid de colombes.

01/2023

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Musique, danse

Arnold Schoenberg. Suivi de Analyse de l'oeuvre

Plus encore qu'un compositeur majeur, Schoenberg représente une réalité capitale pour la musique du XXe siècle : par la révolution qu'il a apportée au langage musical en s'affranchissant de l'harmonie tonale, il consacre une fracture essentielle dans l'histoire de la musique. Schoenberg incarne parfaitement le mythe du génie solitaire, investi d'une mission historique et sacrée, assumée avec la plus extrême rigueur et dans la plus totale incompréhension, soutenu moralement et matériellement dans ses audaces par la seule dévotion d'un petit cercle de disciples parmi lesquels se détachent Alban Berg et Anton Webern, appelés à former avec lui la fameuse "trinité viennoise". La biographie de Stuckenschmidt, écrite à partir de multiples témoignages de contemporains, révèle un Schoenberg au jour le jour, dans l'intimité de son foyer, de ses relations et de son travail créateur. Loin du sévère doctrinaire et du révolutionnaire iconoclaste trop souvent présentés, apparaît ici un être nourri de la grande tradition classique et romantique, et s'en considérant comme l'héritier authentique, admiratif de Mahler, marqué par l'univers de l'opérette viennoise et du cabaret berlinois. Plus encore, ce qui frappe, c'est la multiplicité de ses activités, de ses centres d'intérêt, reflets de prodigieux dons artistiques et intellectuels ; le compositeur, le violoncelliste, le pédagogue, l'essayiste côtoient ici le peintre expressionniste, le bricoleur, l'inventeur, le visionnaire politique tout autant que le juif profondément religieux. Une vie traversée par les tourmentes du siècle, riche de rencontres et d'amitiés les plus diverses (de Franz Lehàr à Gershwin, de Kandinsky à Thomas Mann) qui s'accompagne d'une oeuvre musicale dont Alain Poirier analyse en détail l'évolution, le contenu et la portée.

02/1994

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Sculpteurs

Alicia Penalba. Vers l'envol

Suite à sa disparition en 82, l'oeuvre d'Alicia Penalba, sculptrice de renommée internationale, s'était retrouvé dans l'ombre. Née en Argentine, elle arrive à Paris, elle fréquentera la Grande Chaumière, l'atelier de Zadkine auprès duquel elle se forme. Ce livre a pour objet de remettre en lumière une grande artiste dont les oeuvres se trouvent dans les plus grands musées. Suite à sa disparition accidentelle en 1982, l'oeuvre d'Alicia Penalba, sculptrice de renommée internationale, s'était retrouvé abruptement dans l'ombre. Née en Argentine, ce n'est qu'en 1948, âgée de 35 ans, qu'Alicia Penalba arrive en France, à son arrivée à Paris, diverses rencontres vont la conduire à la Grande Chaumière dans l'atelier d'Ossip Zadkine auprès duquel elle se forme et où, très rapidement, elle fait montre d'un talent certain. Elle y travaillera trois ans tout en étudiant ses aînés, Anton Pevsner, mais surtout Constantin Brancusi, qu'elle rencontrera à plusieurs reprises. A partir de 1951, elle se consacre exclusivement à la sculpture non figurative. A partir des années 60, son évolution artistique l'amène à réaliser des sculptures monumentales pour des projets architecturaux qui la conduisent à simplifier les volumes pour obtenir des formes épurées. L'air et la lumière vont alors devenir les fils conducteurs de sa quête artistique. Cette monographie de référence rend hommage à cette grande artiste dont les oeuvres sont présentées dans la plupart des grands musées internationaux : le Centre Pompidou, la Fondation Pierre Gianadda, le musée Kröller-Müller, The Cleveland Museum of Art, le Hakone Open-Air Museum... Cet ouvrage dont les texte est écrit par Frédérick Aubourg sera préfacé par Pierre Wat (professeur d'histoire de l'art à l'université de Paris-I, historien d'art connu et reconnu).

09/2021

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Littérature française

Namtar, histoire de vies qui libère

"Il ne restait plus qu'une rue à prendre pour se retrouver chez lui quand soudain un sifflement intense pénétra son corps entier et d'instinct ils se jetèrent à terre, les mains sur la tête. Puis ce fut un bruit d'explosion assourdissant, où ses tympans étaient comme pris d'assaut, bouchés à tous les sons, si ce n'est le battement frénétique, de son coeur apeuré au-dedans. Une minute à peine suffit pour que des hurlements déchirants atteignent ses oreilles et que sous l'effet d'un pressentiment néfaste, il se relève d'un bon, pour courir rejoindre sa maison, dans la rue, juste à côté. Juste à côté, il n'y avait plus rien qui ressemble à des maisons, un nuage de poussière s'élevait de la terre qui n'était plus qu'un amas de pierres, de tôles et de vitres, entassées pêle-mêle. Il n'y avait même plus de rue reconnaissable sous ce mot, tout avait été dévasté." Namtar, c'est l'histoire entrelacée, de Ahmed, Aya, Arno, Aminata et Anton. Cinq destins qui vont se croiser, s'influencer les uns les autres. Qu'est-ce qui peut bien relier le Palestinien insoumis, la craintive Japonaise, le franco-belge en quête de sens, la Camerounaise déterminée et le doux rêveur américain ? Rien, a priori, sauf cette pointe d'humanité en travers coeur et ce souffle puissant qui secouant leurs pensées, va les pousser à sortir de leurs destins tout tracés, pour suivre un rêve, l'espoir d'une vie meilleure. Namtar, ou comment à une minute près, le hasard, que certains appellent Dieu, peut tout transformer, nous faire ou nous défaire, suivant les choix qui nous sont donnés et ceux que l'on prend. Namtar, une Histoire de vies qui libère.

11/2021

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Aventure

Far Cry. Les Larmes d'Esperanza

Pour Juan Cortez, la guérilla est un métier. La mort, un hobby. Ils sont nombreux, les humains rongés par les addictions. Certains ne vivent que de sensations extrêmes, d'autres ne peuvent se passer de substances euphorisantes. Juan Cortez, lui, est accro à la guérilla. Depuis des années, il voyage de pays en guerre en zones de conflit, mettant son expérience et sa formation au service du plus offrant. Cette fois-ci, le destin l'a mené jusqu'au Santa Costa, un pays d'Amérique du Sud qui lui rappelle curieusement Yara, sa terre natale. Car ici, comme sur l'île d'Anton Castillo, la découverte récente d'une ressource rare, un minerai appelé " Tantale " , a bouleversé l'économie d'une petite nation auparavant ignorée. Trois camps se font maintenant face : la junte militaire récemment établie au pouvoir par Di Stefano, le parti bourgeois mené par la fille de l'ancien dirigeant assassiné et un groupe révolutionnaire, défenseurs des droits ouvriers et des populations d'indigènes. Ce sont ces derniers, guidés par leur leader Max Purillo, qui ont fait appel aux talents de Juan. Et pour lui, c'est du pain béni : une guérilla naissante, une période trouble sur le plan politique et surtout : de l'argent. Beaucoup d'argent. Pour soulever le pays, on lui demande de frapper un grand coup en assassinant le général Di Stefano. Mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu... Préquel aux événements de Far Cry 6, ce one-shot boosté aux amphétamines introduit l'un des personnages centraux du nouvel opus du jeu vidéo star d'Ubisoft : Juan Cortez. Quatre-vingts pages qui revisitent l'univers cinématographique et l'exotisme de cette licence de fantaisie contemporaine pour un récit d'action sauvage peuplé de personnages sombres et fascinants.

12/2021

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Musique, danse

Chronique de ma vie musicale

Dans sa Chronique de ma vie musicale, Rimski-Korsakov relate tout son parcours : de ses premiers souvenirs d'enfance jusqu'à deux ans avant sa mort. Cet officier de marine devenu compositeur se met constamment en regard avec tout ce qui se fait en même temps dans le monde musical russe, et livre ainsi une somme d'informations de première main. Cette traduction française, la première intégrale, paraît à l'occasion du centenaire de la mort du compositeur. Sans artifices, sans " littérature " superflue, toute la galerie de portraits de ceux qui ont fait exister la musique russe défile devant le lecteur, conférant une proximité humaine inattendue au fascinant et dictatorial Balakirev et à son " groupe des Cinq " dont Rimski-Korsakov a fait partie avec Cui, Moussorgski et Borodine, au critique et polémiste Stassov, au chef d'orchestre Napravnik, aux frères Anton et Nikolaï Rubinstein, à l'éditeur Belaiev, à Tchaikovski, Liadov, Glazounov, et tant d'autres. On pénètre aussi dans les coulisses des théâtres impériaux, observées avec une objectivité sans complaisance. Les œuvres mêmes de Rimski-Korsakov s'éclairent d'une abondance de détails qui en enrichit la compréhension. Et l'homme perfectionniste, critique envers soi-même comme envers les autres, " réviseur" parfois excessif de ses confrères (Moussorgski), révèle derrière son apparente austérité sa face sensible, son attachement aux traditions slaves ancrées dans le peuple et son émerveillement devant les beautés de la nature. Pédagogue au charisme généreux, il n'hésitera pas à payer de sa personne lors des événements de 1905 en soutenant les étudiants en lutte contre la direction du Conservatoire. Derrière la haute et raide silhouette du magister intransigeant, c'est une belle personne qui se dessine à travers la sincérité et la probité de sa narration.

05/2008

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Livres-jeux

Mon cahier d'activites. +50 jeux pour les timoun et les timanmay

Mi on liv épi plis ki 50 jé maké an kréyòl pou timoun é timanmay... Koloryaj, touvé chimen, cach-cach, ki lonbraj, désiné, Ti diférans é onpil dòt tou sa avè ti koko... Un magazine Jeu 100 % en créole pour nos enfants. Nou adan !!! Coloriages, 7 différences, labyrinthes, objets cachés, La bonne ombre, Dessiner, Intrus, tout cela accompagné au fil des pages par l'ami Ti koko. Le cahier d'activité vous propose des classiques et des jeux originaux avec une seule particularité : le créole. Fait pour les efants pour les débutants et les initiés au créole avec le cahier d'activités il s'agit d'initier et de faire vivre la langue et mieux connaitre la culture dès le plus jeune âge. Mi on zouti filé pou voyé Kréyòl annou pli lwen... Nou adan !!! On magazin a jé kréyòl. Ti moun ki ka palé kréyòl, ki ka ésayé aprann li é maké kréyòl, timoun lékòl kréyòl, tout timoun ki ka santi yo byen avè kilti kréyòl dwèt aprann jouwé avè lang a yo ! Cahier d'activités sé on chans pou jouwé an fanmi, piti kon gran, matrité kon avòté, ké touvé on biten pou yo, avè mo annou ou kilti annou, gran anman é gran apa ké kontan bay on koudmen. Liv la sa sé osi on siman pou nou alantou on biten nou tout ka palé ki sé kréyòl. Ou ni pou ri, pou kabéché, pou chèché, pou aprann. Sé on prèmyé dékatman pou sé ti moun-la, sé ti anmay-la, pli nou ké fè, pli sa ké fasil pou nou, pou yo. Woulo pou zòt ki ja konprann, Woulo pou sa ki ka chaché konprann. Sé grenn diri ka fè sak diri.

04/2021

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Critique littéraire

Grey Owl, l'homme qui voulait être indien

Les héros ne sont jamais parfaits. Grey Owl, un Anglais né Archie Belaney, précurseur de l’écologie, le plus célèbre des Canadiens des années 1930, héros romantique, était aussi un imposteur merveilleux. Un romantique. Son enfance malheureuse, abandonné de ses parents, il est élevé par deux tantes sévères, le pousse à se réfugier dans la lecture et un univers peuplé d’images romantiques des Indiens d’Amérique du Nord. Emigré au Canada en 1906, Belaney se dirige vers le nord sauvage à la frontière du Québec et de l’Ontario. Il s’invente des origines apaches, se teint les cheveux en noir, assombrit sa peau avec du henné et passe des heures devant un miroir à s’exercer au stoïcisme « indien ». Chasseur, trappeur, guide, mauvais garnement, c’est une jeune iroquoise, Anahareo, à qui il ne révélera jamais la vérité sur ses véritables origines, qui l’amènera à se transformer en protecteur des animaux, en véritable écologiste avant l’heure. Déjà, au retour de la Grande guerre, il se rend compte que la dévastation des forêts par le développement économique en fait rapidement un véritable désert biologique. Les forêts d’antan succombent, les animaux disparaissent. Un jour qu’il attrape et tue une mère castor, il entend les cris de ses petits et s’apprête à leur donner le même sort, Anahareo le supplie de les épargner. Au fil de l’hiver et de l’été 1929, les deux castors font sa conquête. Ils réveillent en lui « la tendresse qui dort dans le coeur de l’être humain ». Il ne pourra plus tuer. Pour assurer sa subsistance, Archie s’essaie à l’écriture. Dans son premier article, destiné à la revue anglaise Country Life, il se présente comme un « écrivain indien » et, pour la première fois, signe « Grey Owl ». Il se lance avec acharnement dans un manuscrit qui paraîtra en 1931 sous le titre de La Dernière Frontière. Le livre de Grey Owl révèle son merveilleux talent de conteur, sa « conversion » et l’urgence de protéger la nature. Le livre connaît un grand succès, et l’auteur devient l’enfant chéri de la presse. En 1936, Grey Owl fait un retour triomphant en Angleterre sous le nom de Hiawatha. Partout, il fait salle comble et répète le même message : « La nature ne nous appartient pas, nous lui appartenons ». Son succès atteint un summum en 1937 lorsqu’il rencontre le roi et la reine. Il effectue ensuite une frénétique tournée de conférences au Canada et aux Etats-Unis. Il meurt le 7 avril 1938, des suites de l’abus d’alcool et d’épuisement.

02/2011

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Généralités

Les guerriers de Dieu - La violence au temps des troubles de. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525- vers 1610)

C'est en se focalisant sur une violence jugée " inouïe " par les contemporains que ce livre entend proposer une explication de la grande cassure religieuse du XVIe siècle français. Tout aurait commencé vers 1525, quand monte dans le royaume de François Ier une grande angoisse du châtiment divin. Le monde se surenchante prodigieusement : sur terre et au ciel apparaissent des signes prophétiques qui proclament l'imminence de la fin des Temps et la faute d'une humanité qui a oublié Dieu. Survient le temps des guerriers de Dieu, le temps d'un " Triomphe de la guerre ". Deux imaginaires s'opposent aux lendemains de la mort du roi Henri II. Les huguenots, recourant à une violence désacralisatrice, s'efforcent d'éradiquer les " pollutions " d'une Eglise romaine ennemie du Christ : images et reliques saintes, prêtres... Les violences des papistes sont des violences mystiques qui visent le châtiment de tous ceux qui ont rompu avec Dieu : elles marquent sur les corps des hérétiques les signes effroyables de la colère du Christ accomplissant l'ordre des Temps. Cette histoire, qui, de part et d'autre, est celle d'une quête du pardon divin, culmine en intensité lors de la tragédie de la Saint-Barthélemy. Pour les guerriers de Dieu, après 1572, s'ouvre le temps du " repli " de la violence. Aux protestants survivants, le massacre révèle une situation d'impureté culpabilisante ; aux catholiques, parce que se défait l'illusion d'une alliance retrouvée avec Dieu, il suggère que la France demeure infidèle et corrompue. La faute n'est plus celle des seuls hérétiques, elle est désormais celle de tous. Et l'angoisse prophétique revient en force avec le temps de la Ligue, " sainte union " mystique de préparation pénitentielle à la venue de Dieu et d'intériorisation de la tension d'agression. La violence de sang devient alors comme impossible, surtout après qu'elle semble s'être accomplie, lors du régicide d'août 1589, dans la " force " de Dieu venue en un seul fidèle, le dominicain Jacques Clément. Au terme de cette dynamique d'expansion et de réduction du désir de violence, s'impose l'ordre d'un roi de la raison : Henri IV se veut le roi pacificateur du royaume parce que son règne va inaugurer la fin du temps des angoisses, le monarque providentiel de toute éternité appelé à agencer sur terre un " bonheur " humain. La véritable " modernité " du XVIe siècle ne serait-elle pas là ? " Tout dans ce livre étrange, fascinant, dérange, bouscule, piétine les certitudes d antan. Rien ne se comprend plus après comme avant, ou plus exactement, tout commence à se comprendre " Pierre Chaunu.

02/2022

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Littérature française

Fragments de vie ordinaire

Ce livre aurait pu commencer par il était une fois... Il s'offre à nous tel un conte merveilleux... Une succession de petites histoires aussi saisissantes les unes que les autres... Elles prennent racine dans la terre, mère nourricière de la France d'antan... Alors, on part à la reconquête du monde paysan... On patauge dans la boue, on chasse, on escalade des montagnes, on nourrit les cochons, on feuillette volontiers les carnets de l'instituteur du village, on découvre les prouesses du seul médecin des lieux et on s'enivre comme emportés par les effluves des fleurs rebelles et sauvages du Périgord, ancien comté devenu patrimoine culturel, archéologique et historique de la France profonde... Dame nature nous déroule alors son tapis et on court à travers champs, l'herbe sous le pied, aussi loin que la vue peut porter... Mais dans ce monde merveilleux, la vie est parfois dure, et la misère plane... Elle nous montre son vrai visage, son austérité propre... Elle tient à la force des bras et à la bravoure de ses habitants... Certes, la vie paysanne est laborieuse, mais elle est authentique et forte de ses traditions héritées fièrement, bon gré mal gré, de génération en génération... Cette vie, Christine Deviers-Joncour la ressent jusqu'au tréfonds de son être pour l'avoir vécue pleinement... Elle la connaît sur les bouts des doigts et nous livre, non sans passéisme revendiqué, tous ses secrets et mystères, qu'ils soient séduisants ou déplaisants, pour nous replonger dans ce passé aujourd'hui négligé, oublié... Alors, on finit, au fil de la lecture, par aimer cette vie bohémienne, la regretter même, pour s'y attacher obstinément. L'auteure, par ce retour aux sources habilement relaté, nous surprend, déroute, ravive nos pensées nostalgiques et nous fait voyager dans le temps, grâce à toutes ces histoires saisissantes vécues ou puisées dans les souvenances de ses grands-parents, des villageois et des villageoises de l'époque... Maintenant, hélas, ces valeurs d'autrefois, faites d'entraide, de compassion et de l'amour du prochain, sont dévastées par un modernisme vorace qui, tel un abominable rouleau compresseur, continue à broyer sans vergogne le fondement des traditions avec tout ce qu'elles comportent comme ancrage identitaire, censé être inaliénable, inviolable... Ces fragments de vie (extra)ordinaire, tels que rapportés par l'auteure, sont à dévorer savoureusement et sans modération dans l'espoir que ce passé proche ou lointain renaisse un jour de ses cendres au grand dam de ses bourreaux et de ses détracteurs invétérés...

03/2023

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Littérature indienne

Ret Samadhi. Au-delà de la frontière

"Ret Samadhi" est l'histoire de Dadi, grand-mère et veuve de 80 ans, qui abandonne un beau jour, sans un mot, la maisonnée de son fils aîné chez qui elle vit comme le veut la tradition. Retrouvée par la police, elle sera ensuite hébergée par sa fille célibataire et artiste, qui lui offre une toute nouvelle forme de liberté et d'amour. Elle s'ouvre alors au monde, aidée dans sa métamorphose par une curieuse aide-soignante, Rosy, qui s'avère être une transgenre issue de la communauté des Hijras. Une amitié intense naît de cette rencontre, brutalement interrompue par l'assassinat de Rosy. Cette disparition marque un nouveau tournant dans la vie de Dadi, qui décide alors de partir pour le Pakistan retrouver la maison natale de son amie, entraînant sa fille dans cette aventure. Elles seront arrêtées par la police qui les soupçonne d'être liées à leur insu à un réseau politique subversif. Lors des interrogatoires, Dadi étourdira les policiers par son attitude farfelue et ses récits apparemment incohérents, mais qui sont en réalité porteurs de sens, de spiritualité et de subversion. Ils seront eux aussi pris dans les mailles de ce filet mystérieux, conquis par cette vieille dame qui en impose par sa ténacité. "Ret Samadhi" est un roman qui fait vaciller les frontières : celle du familier et de l'étrange dans une temporalité où l'instant ramasse tout le passé et la mémoire des siècles, les frontières de genre, celles de l'âge aussi, du corps et de l'esprit, de l'amour et de la haine, des modèles de famille, de la dépendance et de la liberté, des nations " ennemies ", de l'humain et du non humain. Histoire de famille, du quatrième âge et de la dépendance, des confins surtout. L'écriture traduit puissamment ce thème de la perception par un style où monologue intérieur, dialogue, bribes de conversation scénographiées à la manière de Nathalie Sarraute et narration s'entremêlent sans couture apparente, et où familiarité et poésie se superposent, jouant en particulier sur les sonorités et les rythmes d'une façon parfois vertigineuse que la remarquable traduction d'Annie Montaut a su restituer.

03/2020

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Non classé

Heros de carentan

Mal connue, la libération de Carentan n'est pas une simple anecdote de la bataille de Normandie. Elle a fait l'objet, du 9 au 13 juin 1944, de combats d'une rare férocité, deux formations d'élite s'y opposant : les Paratroopers américains de la 101st Airborne, et les Fallschirmjäger du FJR 6. Le général Maxwell Taylor, commandant la 101st Airborne, va employer l'intégralité de sa division, avec ses quatre régiments aérotransportés, mais aussi toutes ses unités de soutien, ses quatre batteries d'artillerie aéroportée, ses unités médicalisées, sa logistique... pour encercler la ville et en chasser les parachutistes allemands du Major Fhr. von der Heydte, qui l'évacuent après de furieux affrontements dans la nuit du 11 au 12 juin, mais pour y revenir dès le lendemain avec la 17. SS-Pz-Gren-Div. "Goetz von Berlichingen" ... Les pertes militaires, tant allemandes qu'américaines, seront considérables, celles des civils aussi (le centre-ville en porte encore les traces). Cet ouvrage offre un examen détaillé de cette bataille de Carentan ? Pas uniquement chronologique, les témoignages des acteurs de la bataille permettent d'y ancrer les nombreux faits d'armes, constamment poignants, voire émouvants. Chaque histoire personnelle est une épopée en soi. Ce livre rassemble modestement certaines de ces aventures individuelles, jetant un éclairage profondément humain sur ce qu'a été la complexité et la violence des combats pour la libération de cette région du Cotentin. A titre d'exemple, Edward David Shames, l'un des derniers "héros de Carentan" encore en vie. Né un 13 juin, il a bien cru sa dernière heure arrivée... un 13 juin 1944. Pour toutes ces raisons, Carentan tient une place particulière dans ses souvenirs. C'est aussi l'endroit où il atterrit vers 1 heure 40 le D-Day. Egalement Don Rich, qui sera blessé aux jambes par un tir de MG lors de la charge de la G-Company, durant l'attaque de la ville. Citons encore le Staff Sergeant californien Thomas M. Rice (C/501st), qui vit une épopée dantesque dans le secteur des écluses de la Barquette, l'objectif de son bataillon...

04/2019

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Revues de droit

Délibérée N° 17

Délibérée a choisi de se pencher, par-delà l'histoire des très diverses discriminations à l'oeuvre à raison de l'âge, sur les possibilités d'avènement d'un " vieillir acteur ". Si la préservation de l'autonomie figure d'ores et déjà parmi les principes directeurs des dispositions qui régissent cette période de la vie dans divers domaines, la réalité est bien plus sombre et de nombreuses composantes individuelles comme citoyennes de la vie quotidienne de nos aînées se trouvent désinvesties par la société elle-même. La vieillesse, lorsqu'elle est directement saisie par un processus judiciaire, se trouve aux premières loges de discriminations générées par les dispositifs en vigueur : ainsi, en matière civile, comment les situations patrimoniales des vieux et vieilles appartenant à des catégories encore récemment lésées par la loi à raison de leur orientation sexuelle, se trouvent-elles durablement fragilisées économiquement ? En matière pénale, quel sens la société est-elle en mesure de donner à une peine d'emprisonnement lorsque la majeure partie de la vie de la personne détenue est derrière elle ? Mais les conditions d'existence des vieux et des vieilles sont aussi, plus largement, modelées par des édifices juridiques dont la mise en application se heurte à des questions éthiques éminemment complexes. Comment articuler le développement d'habitats alternatifs, collectifs, partagés ou autogérés permet-tant de faire reculer le moment de la grande dépendance ? Quelles sont les potentialités de l'office du juge des tutelles en matière de choix du lieu de vie, à l'heure où les tentations d'" institutionnalisation " en EHPAD sont croissantes, faute de prise en charge adaptée à domicile ? Et lorsqu'aucune autre alternative que l'EHPAD n'est plus envisageable, comment fonder une éthique des pratiques soignantes qui permette de conjuguer la protection de la vulnérabilité aux droits fondamentaux, telle que le respect de la vie privée, et à travers elle, celui de la liberté affective et sexuelle ? Sans doute la vieillesse demeurera-t-elle encore longtemps le " secret honteux " de la société, pour reprendre les termes de Beauvoir. Regardons ce qu'à bas bruit le droit lui fait et ce que, sans conteste, il peut pour elle.

12/2022

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Littérature française

Et soudain tout s'éteint

"Pourtant, tu savais à quel point il m'avait été difficile de devenir candidat à la Mairie de Paris. Etait-ce d'ailleurs bien l'ordre des choses, quand on est enfant de femme de ménage, enfant de rien, sans héritage, homosexuel de surcroît ? Tout cela, oui, tu le savais. Tu en avais même durant toutes ces années façonné le désir, celui de la fuite et du rêve d'un autre monde. Ce que je réalisais alors, c'était aussi un peu de toi. Et pourtant, c'est ce moment que tu as choisi pour me dire que tu allais mourir. Alors oui, quand j'ai appris en ce début de campagne électorale que tu avais une tumeur au cerveau et qu'il ne te restait qu'une poignée de mois à vivre, durant quelques instants, je n'ai pu étouffer ma colère à ton encontre. Rends-toi compte ! Au moment où je croyais me libérer des chaînes de notre milieu, tu cherchais à m'y ramener avec la tragédie de ta mort certaine. Durant chaque meeting, tu étais dans un coin de ma tête, ton visage, les bribes de l'enfance, et cette peur panique, maman va mourir, et je ne suis pas là. Dans les trains qui me faisaient osciller entre Paris et Vesoul, dans le fatras de la vie publique, dans le silence de l'attente assis sur le bord de ton lit, à te donner à manger, à te regarder partir. Maman va mourir, et je ne suis pas vraiment là, je me répétais dans ce tourbillon qui n'en finissait pas. Puis Maman est morte, et plus rien, ou si peu. Alors, je t'ai écrit, pour retrouver ces souvenirs que j'ai voulu oublier, cette famille que j'ai voulu fuir, le désir de tout effacer et celui de ne pas vous perdre, pour te retrouver, toi". Cette lettre que David Belliard nous donne à lire, c'est l'espace-temps entre l'enfant et l'adulte, le trajet entre la Haute-Saône et Paris, le tiraillement entre deux mondes. C'est l'espace que laisse la maladie pour les souvenirs doux et abrupts parfois, et les derniers mots, sans fard, poignants. Une magnifique déclaration.

03/2022

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Littérature anglo-saxonne

Cycle de Tarzan Tome 20 : Tarzan et la cité interdite

"Paru sous forme de feuilleton en 1938 et en livre la même année, Tarzan and the forbidden City est le vingtième tome du monumental Cycle de Tarzan qui n'en comprend pas moins de 26 ! Sa première publication en français date de 1948. Paul d'Arnot et Tarzan participe à l'expédition de Gregory et de sa fille Hélène vers Ashair, la Cité Interdite où a disparu Brian, le frère d'Hélène. Simultanément Atan Thome et son complice, Lal Taask, veulent s'emparer du fabuleux Père des Diamants qui se trouve à Ashair. A l'issue d'un long trajet, les deux groupes arrivent en vue du volcan éteint où se trouve le lac sacré d'Horus et près duquel se dressent deux cités ennemies : Ashair et Thobos. Atlan Thome et Lal Taask sont capturés par des guerriers d'Ashair ainsi que Paul d'Arnot et Hélène. Ils sont conduits au temple de Brulor, situé au fond du lac sacré d'Horus d'où ils s'évadent grâce à un ancien prêtre, Herkuf, en compagnie de Brian Gregory et d'autres prisonniers. Mais bien des épreuves attendent encore Tarzan, entre les cités de Thobos et d'Ashair, dont celui de libérer Hélène qui se retrouve emprisonnée dans un pavillon situé au fond du lac sacré qui, inexorablement, se remplit d'eau. Pour ce faire, des équipements de plongée seraient nécessaires... Tandis que d'autres aventuriers n'ont, eux, qu'une idée : mettre la main sur le Père des Diamants... Et pendant ce temps, la flotte de Thobos s'est lancée à l'assaut de sa rivale, Ashair..."

10/2021

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Généralités médicales

La médecine, autrement ! Pour une éthique de la subjectivité médicale

La médecine et la subjectivité - celle du malade, mais aussi celle du soignant - ne forment pas le couple parfait dont on pourrait rêver. On se dispute, on se chamaille, on tempête, on s'accuse. Parfois même, on refuse le dialogue. Alors évidemment, entre ces deux là, le fossé se creuse. La médecine flirte avec l'objectivité des sciences dures à l'allure sérieuse et rassurante, et par vengeance ou par dépit, la subjectivité se console en se tournant vers des thérapies parallèles. Mais alors que cette guerre froide fait rage, il faut tout de même continuer à soigner des patients impatients, réclamant à la fois une attention sans faille pour leurs souffrances, mais aussi le secours efficace d'une médecine de pointe. Au-delà de courtes analyses théoriques qui visent d'abord à préciser les termes en présence, médecine et subjectivité, nous avons fait le choix de privilégier l'examen de pratiques professionnelles et de recherches de terrain. A chaque auteur contribuant à cet ouvrage, nous avons posé la même question : "Pouvez-vous nous montrer en quoi votre pratique ou votre recherche vous autorise à défendre la thèse qu'une "bonne médecine" est amenée à réintégrer dans son approche la subjectivité, du patient comme du professionnel de santé?" . Le titre que nous avons choisi : "La médecine, autrement ! Pour une éthique de la subjectivité médicale" tente de rendre compte de ce contexte relationnel entre la médecine et la subjectivité. Le clinicien sait bien que sa pratique est essentiellement singulière, chaque patient étant particulier, unique en son genre et qu'il s'agit là précisément de l'essence même de l'éthique médicale. Doit-on pour autant basculer dans une médecine à la carte où chaque patient pourrait revendiquer sa différence et son droit à un traitement particulier ? Qu'adviendrait-il alors de la prétention scientifique de la médecine ? Construire une éthique de la subjectivité médicale consistera précisément à affronter ces questions en analysant les différentes facettes qui les constituent, en en montrant la complexité et les valeurs en jeu, et en suggérant quelques pistes possibles.

01/2011

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Littérature française

A coeur ouvert

Un petit soleil tournoie comme une menace vers le joueur : concentré sur le terrain de tennis, cet homme risque de mourir mais ne le sait pas. Encore une révolution, une approche jaune presque rieuse, une courbe astrophysique, et l'aorte explosera. Ainsi s'ouvre Peines de coeur : par un ralenti sublime, solaire et saudade - que nous conte, avec talent, un narrateur désormais allongé à l'hôpital. Partie remise... Sauvé à temps, ce coeur solide et passionné vivra longtemps. Mais il a fallu à Jean-Paul Enthoven passer par une expérience douloureuse et métaphysique. Huit heures d'opérations. Un coeur extrait du corps humain pendant 155 minutes, avant d'être réintégré, nettoyé, prêt à reprendre vie, amours, amitiés, livres et parties de tennis. C'est cette traversée du miroir que l'écrivain nous conte aujourd'hui avec talent. Ici tout est vrai : la nuit opératoire, la souffrance. Tout est énigmatique, à commencer par ce coeur, fragilisé par le temps et blessé par la trahison d'un fils adoré. Par quelle mystérieuse alchimie passe-t-on d'une peine de coeur à une maladie du coeur, d'un coeur blessé à un coeur opéré ? De page en page, de nuit en nuit, le narrateur est visité : par les souvenirs de l'enfance outre-mer, par un père merveilleux, prince du passé ; par un soignant silencieux ; par un grand Ponte fou de vie et de femmes ; par un amour mauvais et une compagne merveilleuse ; par des amis disparus - Michel Berger tué par son coeur en fin de partie, Françoise Sagan, éternellement facétieuse ; par un sage inconnu et un acteur gueulard dans la chambre d'à côté... . C'est le peuple de la nuit et des songes, qui frôle, touche et fait vivre et fait rire. Nulle saison en enfer, mais un moment douloureux traité avec distance et drôlerie, tant la vie prend un autre relief lorsqu'elle menace de s'éteindre . Peines de coeur est le roman vrai d'un homme dépouillé de ses masques : un rivage tendre d'où l'écrivain nous revient allégé, épuré, libre, délicieusement abandonné à la vie et à la littérature.