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William Thorndike

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XIXe siècle

Louis Janmot. Le poème de l'âme

Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu'en 1881, Le Poème de l'âme est le grand oeuvre de l'artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d'un long poème le parcours initiatique d'une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, "d'ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique" . Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d'une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon et accompagnée d'une jeune fille. On suit les étapes et les vicissitudes de leur parcours, de la naissance du garçon jusqu'à la mort prématurée de la jeune femme. Théophile Gautier et Baudelaire furent attirés par ces toiles exposées à l'Exposition Universelle de 1855, grâce à l'intervention de Delacroix. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l'âme humaine. Un poème de 2814 vers, écrit par Janmot et intitulé L'Ame, accompagne les oeuvres. Il renforce leur signification et leur est indissociable. L'ensemble compose une oeuvre hybride, littéraire et picturale, qui invite à la contemplation, à l'écoute, à la déambulation. Janmot, peintre de l'âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son oeuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L'ouvrage replace Le Poème de l'âme et son auteur à la croisée de références, d'influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu'artistiques.

09/2023

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Romans policiers

Du noir à Toulouse

Serge NICOLO : Le musée Paul-Dupuy et le musée des Augustins n'échappent pas aux turpitudes de notre monde. Les meurtres s'y perpètrent artistiquement avec une perceuse ou un pistolet cloueur. Patrick NIETO : On ne ramasse pas que des champignons dans la forêt de Bouconne. Une main d'abord, une autre ensuite... Quand s'arrêtera la cueillette ? Pierre WILLI : Dylie et Lidy sont jumeaux. Les enfants des époux Tarmin, une famille où on ne choisit pas son destin, on le subit. Pas pour longtemps. Patrick CAUJOLLE : "Tout cela pour y installer une station Vélib et une pataugeoire" , s'insurge Monsieur Dedieu responsable des Espaces Verts désormais à la retraite. Entêté le vieux jardinier. Allez savoir pourquoi ? Régis TOMAS : 1944. Libération de Toulouse, le commandant milicien Perget retient Josiane et Albert. Lequel des deux a tué pour dérober un fichier d'agents infiltrés dans la Résistance ? Dans quel but ? Daniel CONTEL : A Terre Cabade, personne n'a remarqué quoi que ce soit jusqu'au déclenchement des sonneries : six réveils à cloches fabriqués en Chine. Anne WADDINGTON : Trois morts : une tête arrachée, des dents de crocodiles, un corps vidé de son sang au coeur d'une toile d'araignée géante... Cécile DOUELLE : Mais que peut-il se passer quand on n'apprend rien des leçons de la vie ? Au coeur des cités, il ne fait pas bon se tromper. Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse GD NOGUES : Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse des traces et un sentiment d'inachevé. Un colosse de deux mètres à la mandale facile, un rondouillard frisant le quintal et fumeur de havane... Jacques LAVERGNE : "Le passé n'est pas mort, il n'est même pas encore passé" . William Faulkner l'avait écrit. Pierre-Paul Riquet, le génial inventeur du canal des Deux Mers nous le prouve une fois encore. Et de quelle manière... !

07/2023

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Historique

Les Piliers de la Terre Tome 1 : Le rêveur de cathédrales. Edition spéciale en noir & blanc

Découvrez aussi Les Piliers de la Terre dans une somptueuse édition Noir & Blanc en grand format, agrémentée d'une nouvelle couverture originale et d'un cahier graphique inédit incluant une sélection des recherches et croquis préparatoires des auteurs. Angleterre, XIIe siècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire un jour la plus grandiose des cathédrales... Après avoir perdu son épouse et son nouveau-né durant un hiver des plus rudes, il échappe de peu à une mort certaine grâce à la troublante Ellen. Cette jeune femme rebelle et solitaire, vivant repliée dans la forêt avec son fils Jack, deviendra sa compagne. Ensemble, ils prendront la route, bravant le froid et la misère. Pendant ce temps, le nourrisson abandonné est recueilli par une communauté de moines en proie à une véritable crise religieuse... Didier Alcante (La Bombe, XIII Mystery) et Steven Dupré (Kaamelott, aux éditions Casterman) inaugurent avec ce premier album une adaptation magistrale du célébrissime roman historique de Ken Follett, prévue pour se décliner en une série ambitieuse de six volumes ! Il n'en faudra pas moins pour se (re)plonger dans l'univers de cette saga médiévale épique consacrée aux premiers bâtisseurs de cathédrales. Une histoire aux multiples rebondissements déjà déclinée en série télévisée sous la houlette de Ridley Scott, en jeu vidéo, et même en comédie musicale ! Il ne manquait qu'au neuvième art de s'emparer de la destinée de ces personnages tant aimés du grand public : le prieur Philip, la jeune châtelaine Aliena, l'archidiacre Waleran ou encore l'infâme William... Admirateur inconditionnel de Ken Follett, Didier Alcante adapte avec passion et une redoutable efficacité cette épopée monumentale au langage de la bande dessinée, que Steven Dupré enrichit grâce à sa science de la mise en scène et sa générosité dans les détails. L'album se fonde aussi sur un travail documentaire extrêmement précis et rigoureux supervisé par le docteur en Histoire de l'Université de Namur Nicolas Ruffini-Ronzani.

10/2023

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Théâtre

Yeats dramaturge. La voix et ses masques

William Butler Yeats n'a cessé d'affirmer, dans toute son oeuvre théâtrale, la centralité de la question de la parole et de la voix. Inspiré par la matière légendaire de l'Irlande, il souscrit au mythe d'une oralité populaire dont le théâtre se doit d'être le porte-parole, avant de s'en écarter au profit de sa propre "parole écrite" de poète dramatique. Dans le contexte des mutations du drame au tournant des XIXe et XXe siècles, il défend une nouvelle dramaturgie tragique mêlant à un orchestre de voix réelles ou imaginaires la voix perturbatrice d'une figure héroïque. Plus tard, dans les Pièces pour danseurs, un choeur de musiciens est l'ordonnateur d'un teatrum mentis, du jeu de fantômes et de masques d'une psyché en quête de métamorphose. Sur cette scène de mots et de visions, lorsque du rythme des mots et de la danse surgit un instant d'épiphanie et de grâce, la question centrale que pose l'oeuvre n'est alors pas : qu'est-ce qui se passe ? Mais : qui (ou quoi) passe ? Pierre Longuenesse, chercheur passionné, traducteur subtil, mais aussi lui-même metteur en scène, maintient de bout en bout la force de cette interrogation en entrecroisant quelques éléments très simples, qui témoignent d'une connaissance intime de l'écriture et de la pratique théâtrale : l'espace scénique, la position des corps, les jeux d'ombre et de lumière, la netteté des mots ou des silences, et plus encore les incarnations de la voix. Toute la force de conviction de l'ouvrage qui nous est ici donné à lire tient à cette capacité de questionnement sur les métamorphoses du corps au regard de la présence de la voix, dans des pièces scandées, avec toujours plus d'insistance au fur et à mesure que se déploie l'oeuvre, par ce qu'il nomme lui-même des "événements-paroles".

06/2012

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Beaux arts

La peinture des Lumières. De Watteau à Goya

La peinture ne naît jamais dans un monde isolé, elle entre en résonance avec les mouvements sociaux et intellectuels de son époque, et participe elle-même de la pensée. Il s'agit là d'un échange à double sens : les artistes sont imprégnés de l'esprit de leur temps, que pourtant ils transforment et enrichissent. Au XVIIIe siècle, le mouvement des Lumières bouleversera l'ordre de la société ; notre modernité en est issue. La peinture des Lumières place l'être humain comme objet central de la représentation. Elle renonce à figurer les surhommes (dieux, personnages mythologiques, héros légendaires), pour se tourner vers des personnes ordinaires, engagées dans leurs activités quotidiennes. Elle met en scène leur variété, montrant hommes et femmes, enfants et vieillards, riches et pauvres, de toutes professions, y compris ceux qui se trouvent en marge de la société, fous, criminels et prostituées. Elle exprime les facettes multiples de la nature humaine : l'amour sous toutes ses formes, mais aussi la violence, les réjouissances et les désespoirs, les activités religieuses et politiques. Parallèlement, les règles de la représentation se transforment. En rupture avec les écoles du passé, cette peinture abandonne les sens symboliques traditionnellement attachés aux objets et aux actions, et les montre pour ce qu'ils sont. La peinture des Lumières propose une interprétation du monde, favorisant l'invention, la fantaisie, le " caprice ". Cet ouvrage, illustré par une centaine de tableaux, dessins et gravures en couleurs, analyse la peinture des Lumières dans deux séries de chapitres. Les uns sont consacrés à la figure de quatre grands peintres européens : Antoine Watteau, Alessandro Magnasco, William Hogarth, Francisco Goya. Les autres chapitres examinent quelques sujets révélateurs : les personnages situés aux marges de la vie sociale (enfants, gueux, étrangers), les activités illustrant les marges de l'esprit (fantasmes, érotisme, travestissements), ou encore certains sous-genres picturaux, comme les portraits, les paysages, ou les natures mortes.

10/2014

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Histoire de France

Justice à Dachau

Le monde garde en mémoire le procès de Nuremberg, où furent jugés une poignée de dignitaires nazis responsables de la politique de conquête, d'asservissement et d'extermination menée par le IIIe Reich pendant douze ans. Mais qui se souvient du procès concomitant de Dachau, où des centaines d'officiers, de gardiens et de médecins durent répondre de la mise en œuvre de cette politique " sur le terrain ", dans les camps de concentration de Dachau, Mauthausen, Flossenburg et Buchenwald ? Joshua M. Greene reconstitue pour nous ces procès et nous révèle le rôle essentiel de William Denson, professeur de droit de trente-deux ans que l'armée américaine nomma procureur militaire, chargé de réunir une équipe de juristes pour constituer le dossier d'accusation et de recruter des avocats pour la défense. Dans un tribunal improvisé à l'intérieur même du camp de Dachau libéré, Denson dut requérir contre des accusés comme le Dr Klaus Carl Schilling, responsable de la mort de milliers de cobayes humains victimes de ses " recherches " sur la malaria, ou Edwin Katzen-Ellenbogen, un psychologue formé à Harvard devenu un indicateur de la Gestapo, ou encore Ilse Koch, la " chienne de Buchenwald ", à qui son goût pour les abat-jour en peau humaine valut une douteuse célébrité. Malgré son inexpérience, Denson plaida avec vigueur, efficacité, et surtout un profond respect des droits de la défense, car il lui importait avant tout que les condamnations obtenues à Dachau ne soient pas considérées par les générations futures comme une justice de vainqueurs, mais comme la justice tout court. De fait, le procès de Dachau, au même titre que celui de Nuremberg, a prouvé qu'un procès pour crimes de guerre, et a fortiori pour crimes contre l'humanité, n'était pas nécessairement une variante juridique du fameux " malheur aux vaincus ", et qu'il pouvait faire jurisprudence pour peu qu'il s'appuie sur une grande rigueur procédurière et surtout morale.

02/2005

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Histoire internationale

Nouvelles d'Ecosse suivies de Démonologie

Vers la fin des grandes tourmentes qui plongent l'Europe dans les querelles et guerres de religion, au moment où William Shakespeare crée un monde à son image, Jacques Stuart, sixième du nom, règne sur l'Écosse (à la mort d'Elisabeth en 1603, il devient Jacques Ier d'Angleterre et unit les deux couronnes). Ce jeune roi laisse dans la langue et la civilisation du monde anglophone une trace au moins aussi forte et qui n'a pas fini de marquer styles et esprits : il commandite une nouvelle traduction de la Bible (King James Bible) qui fait autorité pendant quatre siècles et façonne encore l'écriture et la pensée de tous ceux qui écrivent en anglais de par le monde, quelles que soient leur religion ou leur origine. Sous sa signature, le Roi laisse quelques textes, dont deux traités politiques : The Trew Law of Free Monarchies et Basilikon Doron, ce dernier écrit pour l'édification de son jeune fils Henri. Une affaire de sorcellerie ayant trait aux péripéties de son mariage, et mêlée aux sombres intrigues entourant le trône d'Ecosse comme il était de coutume, lui donne l'occasion de rédiger un traité de démonologie, dans lequel il appelle à la plus grande sévérité à l'égard du crime de sorcellerie. Ni ce traité, Da monologie, publié pour la première fois en 1597, ni le récit des faits relatifs à cette affaire ainsi qu'à sa conclusion tragique (Newes from Scotland), paru en 1591, n'avaient, à ce jour été traduits en français. C'est maintenant chose faite grâce à Jean Migrenne. Traduction et faits sont éclairés par des notes d'humeur ainsi que par leur mise en perspective dans la sphère britannique. Le tout s'appuie sur les toutes récentes études et exploitations d'archives parues en Grande-Bretagne. Un avant-propos de Pierre Kapitaniak replace les faits dans le contexte spécifique des relations entre pouvoir et sorcellerie ainsi que celui des chasses aux sorcières qui embrasent l'Europe à fin du XVIe siècle.

11/2010

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Critique littéraire

Pauca intelligenti. Stendhal blanc sur noir, 2e Edition revue et corrigée

Au moment où Julien Sorel fait face à ses accusateurs, il déclare : "Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune." Le Rouge et le Noir. Et si, à partir de cette citation, on se posait les questions suivantes : - Quel est ce "Noir" ? Quel est ce "Rouge" ? A la veille de la rédaction du roman, deux problèmes fondamentaux concernant les Noirs en France ne sont toujours pas réglés, la traite négrière et l'abolition de l'esclavage. Qu'en savait Stendhal ? D'après Anna Jasinski, "Difficile à dire - mais on devine, sans risque d'une erreur majeure, qu'il devait en savoir quelque chose". Autrement dit : il y aurait dans le "Noir" stendhalien du Nègre, et de son sang, dans le "Rouge". C'est ainsi, à partir d'une étude détaillée et complexe des textes de Stendhal, que l'auteur formule des interrogations, émet des hypothèses et ouvre des pistes sur les opinions de l'écrivain face à ses contemporains sur l'Afrique et ses habitants. Pourquoi en effet Stendhal associe-t-il, à plusieurs reprises dans ses textes, les Africains avec les Italiens (ce "peuple sublime") ? D'où venait cette idée et que pouvait savoir Stendhal des Africains pour les évoquer ainsi ? Autant de questions que l'auteur nous propose d'étudier en alliant recherche et suppositions pertinentes. Il s'agit ici d'un ouvrage qui fait preuve d'un grand souci d'honnêteté dans la recherche historique, alliant une érudition solide à un grand sens de la littérature. A titre d'exemples le Discours à la Chambre de Benjamin Constant à propos de la traite des Noirs (séance du 27 juin 1821) et le magnifique sonnet de William Wordsworth en hommage à Toussaint Louverture : "Toussaint, toi le premier élu par le malheur !" (Sonnet publié dans le Morning Post, le 2 février 1803).

01/2014

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Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

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Histoire internationale

El Hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l'Assemblée nationale multipartite de la République de Guinée (1995-2002)

Avec l'adoption de la Loi fondamentale en 1990, la Guinée renoue avec une vie politique normale. Les partis politiques créés par la suite entrent en compétition pour les élections présidentielles de 1993 et, deux ans après, pour les élections législatives. C'est à l'issue de ces dernières que la première Assemblée nationale multipartite a vu le jour le 30 août 1995 et a vécu jusqu'en 2002, avec comme président El Hadj Boubacar Biro Diallo. El Hadj B. Biro Diallo est né à Kourou Djalloyabhè dans Mamou, en 1925, dans une famille féodale, en pleine période coloniale marquée par les abus, les brimades, et les exactions quotidiennes infligés par les chefs et leurs courtisans. Avant son entrée à l'école des Blancs, en octobre 1932, le jeune Biro s'était entièrement consacré à l'école coranique. Cannée 1942 a été la première grande épreuve de sa vie avec le décès de sa mère, dont il parle encore et toujours avec beaucoup d'émotion et de chagrin. De 1942 à 1945, il est à l'école primaire supérieure (EPS) Camille-Guy de Conakry aux côtés de Mbaye Seck, Hadiatou Sylla, Mamadou Kaba Bah, Alpha Sow, Oumar Konkowoulen, et bien d'autres condisciples. Il est ensuite reçu à la célèbre école fédérale William-Ponty, au Sénégal. Après sa formation d'instituteur à Sebikotane, au Sénégal, il revient dans son pays natal pour servir dans l'enseignement. Mais le jeune instituteur, opposé aux brimades et aux injustices tout au long de sa carrière, est l'objet d'affectations intempestives. Militant de la première heure pour l'indépendance de son pays, il est très actif dans le combat politique et, tout naturellement, en 1990, après l'insistance du président Lansana Conté, il participe en première ligne à la création du Parti de l'unité et du progrès (PUP), dont il devient le secrétaire général. En 1995, il est élu député et président de l'Assemblée nationale.

04/2015

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Littérature française

Revue singulière

Cette revue, dont c'est le premier numéro, se veut singulière à plus d'un titre : par son rythme de parution (elle est annuelle) et son format (13x18 cm, poche). Par son contenu, aussi, qui n'a d'autre unité que les admirations, goûts et trouvailles de son éditeur. Pas de thématique donc... Au sommaire de ce premier numéro : - Un texte hommage de Jean Touitou (créateur de la marque A. P. C.) sur son cousin William Baranès, alias Guillaume Dustan. - Une série de sept photographies d'Eva Truffaut extraites de sa série Fiction (roman familial). - Un extrait des Chérubins électriques, roman publié en 1983, unique livre de son auteur, Guillaume Serp (de son vrai nom Guillaume Israël), qui fut leader du groupe Modern Guy, un groupe post-punk-new wave de la fin des années 1970. L'ouvrage sera réédité en octobre 2013 par L'éditeur singulier, avec une importante préface d'Alexandre Fillon. - un Portrait de l'ennuyé, chapitre extrait d'un étonnant essai d'Emile Tardieu (un médecin) publié en 1913 et consacré à l'ennui. - Un florilège commenté de citations misogynes d'auteurs de la fin du XIXe collectées et commentées par Louise Ebel, dont le blog Pandora est lu par des milliers d'internautes du monde entier. - Un texte de François Appas, auteur singulier qui a autoédité trois romans dont Considérations, non dénuées d'intérêt, selon moi, concernant, spécifiquement, le mouton tarbais. Ce texte brosse le portrait d'une espèce de Des Esseintes d'aujourd'hui. - Un article de Joseph Ghosn, rédacteur en chef d'Obsession et animateur d'un blog musical très suivi. Son article sera consacré à groupe de rock libanais imaginaire des années 1970. - Une étonnante réflexion d'Olivier Benyahya sur les possibles raisons de l'échec commercial et critique de son deuxième roman, Dexies & Dolly. - Des dessins (publiés à l'origine dans Gringoire) de Pierre de Régnier, fils de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs.

06/2013

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Histoire du sport

L'étiquette olympique. Précieux conseils pour entrer dans la légende du sport

Quand l'important n'était pas (toujours) de gagner. Savez-vous que les Jeux olympiques modernes ne furent pas créés par Pierre de Coubertin, mais initiés par un docteur anglais, William Penny Brookes, en 1850 ? Que le bois de Boulogne, lors des JO de 1900 à Paris, fut jonché de cadavres sanglants de volatiles, à cause de l'épreuve de tir aux pigeons vivants ? Connaissez-vous George Eyser, vieillard de trente-trois ans qui décrocha six médailles en gymnastique en 1904, malgré son très léger handicap : une jambe de bois ? Ou encore Shizo Kanaguri, coureur japonais qui prit le départ du marathon aux JO de Stockholm en 1912, ne franchit jamais la ligne d'arrivée et s'évanouit dans la nature... avant de revenir finir sa course en 1966 (gagnant ainsi le titre de plus lent coureur de l'histoire du marathon aux JO) ? Enfin pourquoi le rugby, après la désastreuse expérience de 1924, ne figure plus dans la liste des sports olympiques ? Cette trentaine d'histoires authentiques, savoureuses, étonnantes, cocasses, couvrant plus d'un siècle de Jeux olympiques, révèlent l'essence même du sport, dans sa dimension réellement humaine, vue plus souvent du côté des "losers" que des "winners" (même si l'on y croise, entre autres champions excentriques, Johnny Weissmuller ou Cassius Clay). Elles sont ici narrées avec passion, humour et esprit par le sportif et érudit Thierry Beauchamp. Né à Paris en 1969, Thierry Beauchamp est un parfait inconnu pour la plupart de ses contemporains. Il a fait ses humanités dans le surréalisme et ne l'a jamais regretté. Collaborateur de France Culture, il s'y efforce de faire partager son goût pour la poésie vagabonde et les histoires ineptes. Amateur de sports oubliés, il est aussi le théoricien incompris de la course de désorientation, qui consiste à partir d'un point A pour atteindre un point C sans jamais passer par le point B que l'on s'était fixé comme destination. Il revendique également le droit pour les animaux de participer aux Jeux olympiques.

05/2021

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Monographies

Pleased to meet you N° 10, avril 2021 : Pleased to meet you Marie Losier

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine reproduisant des vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une traversée de l'oeuvre. La collection dresse au fil de ses numéros une généalogie d'artistes dont l'oeuvre s'est construite à la marge, figures rares et célébrées par des cercles restreints, parfois qualifiées d'artistes d'artistes : William S. Burroughs, Dorothy Iannone, Richard Jackson, Steve Gianakos ou André Cadere... Le dixième numéro est consacré à Marie Losier, dont l'oeuvre innervée par sa vie privée mêle dessins et films, installations et décors, en une autofiction euphorique et généreuse. Internationalement reconnue, Marie Losier est très régulièrement invitée dans des festivals, son oeuvre filmée fait l'objet de rétrospectives, son oeuvre dessinée est montrée en expositions. D'une carrière longue de plus de 20 ans, pourtant, aucun ouvrage ne vient retracer l'épopée. Cette publication viendra donc combler une lacune éditoriale et contenter à n'en pas douter le public nombreux et fervent de Marie Losier. Cet ouvrage projette de donner accès à la fois à sa filmographie grâce à des photographies de plateau, à son oeuvre plastique via des reproductions de ses dessins et vues de ses installations, mais aussi à un trésor d'archives que l'artiste a précieusement établi et conservé. Elaborée en étroite concertation avec Marie Losier, cette publication sera un reflet le plus fidèle possible de sa pensée et de son univers esthétique.

04/2021

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Romance historique

Black Lady

Dans l'Angleterre de cette fin du XVIIIe siècle, Dido Belle cherche sa place en tant que femme et future prétendante à un mari, mais elle n'est pas tout à fait comme les autres jeunes filles de son rang : elle est métisse. " Il est grand temps de vous marier. Toutes les deux. Si cette affaire pouvait être réglée cette année, ce serait parfait". Dido (Belle) a été élevée comme sa fille par Lord William Murray, humaniste et progressiste, et a partagé la même éducation que sa cousine Elizabeth, même si sa couleur de peau gêne les aristocrates de l'époque. Les deux jeunes femmes sont en âge de se marier, et voilà qu'Edward Talbot, riche, célibataire et de bonne famille, arrive sur la scène et met en émoi les mères de jeunes filles à marier. Invitée au bal par le futur Lord, Elizabeth tente le tout pour le tout pour séduire ce coeur à prendre, mais quelle n'est pas la surprise de Dido, qui jouait alors le simple rôle de chaperonne, quand le jeune homme lui fait une déclaration et essaie de l'embrasser. En effet, sa couleur de peau choque plus d'un noble et la riche famille Connel la verrait plutôt au sous-sol avec les domestiques. Dido se retrouve totalement perdue, d'autant plus qu'au domaine de son oncle, a fraîchement débarqué John Davinier, le nouveau régisseur des lieux, qui non seulement partage avec elle ses préoccupations politiques, mais dont la seule présence suffit à lui faire perdre contenance et déclenche des envies coupables. Coincée entre un futur mariage dont elle ne veut pas et une relation amoureuse qui ne semble pas pouvoir se réaliser, Dido saura-t-elle choisir le meilleur pour son avenir ? Black Lady est le premier tome de cette série de romances historiques. Chaque tome peut se lire de façon autonome. Lova Lloyd est à l'origine spécialiste du roman historique au XVIIIe siècle. Black Lady est sa première romance régence publiée.

03/2023

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Science-fiction

Mars Express. Tem

Quelques années avant les événements du film Mars Express, les détectives Aline et Carlos se lancent dans une enquête qui va les mener des élites financières de Mars aux bas-fonds terrestres. Une enquête cyber sur Mars Amis depuis leurs années de formation à l'école de police, Aline Ruby et Carlos Rivera se voient confier une enquête particulièrement sensible : Tem, la benjamine d'une famille richissime de Mars, est une enfant handicapée doublée d'une artiste surmédiatisée de renommée planétaire. Mais atteinte depuis peu d'une maladie génétique agressive et pourtant soignée par une nuée de nanomachines, Tem a perdu toute capacité à créer. Les responsables de la famille Edo-Jendal apprennent à Aline et Carlos que Tem est née sans capacité à communiquer, et qu'elle ne doit son génie artistique qu'à la personnalité d'une jeune artiste greffée sur une puce dans le cerveau de Tem. Problème : la nuée expérimentale de nanomachines, agressive au-delà de l'anticipé, a détérioré cette puce de personnalité. La famille souhaite donc qu'Aline et Carlos retrouvent la jeune artiste, disparue dans les bas-fonds de l'enfer terrestre... Un préquel spectaculaire au film événement Reprenant les héros du film d'animation et de science-fiction Mars Express (Sélection Officielle au Festival de Cannes 2023), réalisé par Jérémie Perrin (Lastman), le roman Mars Express - TEM les plonge quelques années plus tôt dans une enquête tout aussi retorse. Dans cette intrigue dans la droite lignée des romans cyberpunk initiés par William Gibson et de Blade Runner, Mars Express - TEM explore les thématiques exposées dans le film d'origine et ses personnages charismatiques, Aline et Carlos. Androïde dans le film, Carlos est ici encore un humain et l'on apprend notamment comment il a été tué lors des affrontements de Novigrad. Un roman et une intrigue supervisés par les scénaristes du film d'animation Mars Express.

11/2023

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Communication - Médias

Infernet. Suivi de : Internet et moi (une confession)

Infernet Comment les réseaux sociaux nous rendent fous : Arnaques, manipulations, perversité, meurtres ... Préface Denis Robert "Les nouvelles technologies peuvent être aussi de formidables terrains de jeu pour escrocs et pervers en tout genre". La Dépêche Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes grossissantes pour comprendre ce qu'Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C'est Marina Joyce, la " kidnappée " du réseau social ; Gabby Petito, l'influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te'o, la star du football victime d'un catfish sur Twitter ; Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits... Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l'avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l'attention que nous réussissons à obtenir sur la toile. Cette série d'articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le 1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du phénomène des quinzes dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés. Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l'auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu'en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort.

05/2023

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Sciences politiques

Démocratie, une anthologie

La démocratie est aussi vieille que la critique de la démocratie... mais, maintenant que la sacro-sainte démocratie s'est muée en religion (avec ses grands prêtres, ses dévots -? souvent bigots ? - et ses missionnaires, voire ses croisés, avec ses dogmes, ses superstitions et son catéchisme, avec ses rituels, ses prêches et ses excommunications), et donc en une redoutable "? machine de guerre ? " mentale à arrêter de penser (résister / rêver / inventer) (pour mieux continuer par ailleurs ses petites affaires sonnantes, trébuchantes et assujettissantes), il est urgent tout d'un coup de rappeler tout ce qui en fait un système politique consternant et une hallucination collective. Car le pire, en effet, serait de laisser le monopole de la critique de la démocratie aux activistes de la bêtise et du ressentiment, aux victimes de la haine de soi et de la peur de l'autre, aux amoureux de la mort et de la laideur volontaire. Car un démocrate qui n'ose pas s'ausculter dans le miroir est un allié objectif des ennemis déclarés de la démocratie. On retrouvera souvent le même type d'arguments, au long de cette petite anthologie. C'est que les défauts, les limites ou les contradictions de la démocratie sont constants, à travers l'Histoire et les continents, des présocratiques à Agamben, de Socrate au Comité invisible, d'Epicure à Sloterdijk, de la Terre de Feu à l'Alaska, du Kamtchatka au Pays de Galle. On lui reprochera toujours de préférer la stupidité des foules à la sagesse des élites, ou l'inverse. On pointera toujours sa corruption, soit par les élites, arrogantes et orgueilleuses, soit par la plèbe ignorante et cupide, guidée par les passions les plus viles, égoïsme, ressentiment, haine ou cupidité. On reprochera toujours aux premières de s'accaparer les richesses, comme l'instruction et la culture, ou de s'arroger l'apanage du savoir et du sensible, qui se partagent pourtant. On se plaindra toujours de l'ignorance et des bas instincts du peuple jaloux, envieux et violent, ou de sa complaisance obséquieuse envers ses propres oppresseurs. Les gens qui ne votent pas comme nous se trompent. Ils sont cons comme un ennemi qui croit que l'ennemi, c'est nous. Ca n'a pas d'importance ? : si la démocratie pouvait changer quelque chose, ça fait longtemps qu'on aurait supprimé les élections. Quand les détenteurs du pouvoir sont mécontents du peuple et de ses choix, il faut changer le peuple. Comme il est d'autant plus crédule et influençable qu'on le maintient dans l'ignorance et qu'on l'abrutit de travail, d'angoisses et de divertissements, c'est parfaitement possible. On aurait pu regrouper les citations par thèmes. On ne l'a pas fait. Dans nombre de ces extraits, on aurait tout aussi bien pu remplacer l'un par l'autre les termes "? peuple ? " et "? élites ? ", "? démocratie ? " et "? dictature ? ", ou n'importe quelle autre forme de gouvernement. On l'a fait, quelquefois, pour le plaisir de la démonstration. S'il est une chose qui nous est apparue nettement, au cours de ce long exercice de lecture et de copiste, c'est que ce qui triomphe sûrement, plèbe, peuple, élites ou bien despotes, intérêt collectif ou individuel, raison ou émotion, c'est la mauvaise foi. Il n'y en a pas moins chez les thuriféraires de la démocratie fétichisée que chez les zélateurs de l'élitisme despotique. Dans un tel contexte, la république et son président souverain apparaît, au mieux, comme un comble d'hypocrisie ? ; au pire, comme un compromis fangeux. Une politique trouve pourtant grâce à nos yeux, qui sait éviter les écueils de tous les systèmes et en conjuguer les vertus ? : la protodémocratie, politique du vide et de l'interruption, qu'on trouvera décrite dans "? Le Manifeste du Dégagisme ? " et "? Le Dégagisme du Manifeste ? ", des mêmes auteurs, aux éditions Maelström.

03/2024

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Chimie générale et organique

Principes de chimie

Le manuel de référence qui permet aux étudiants de premier cycle universitaire d'acquérir les bases de la chimie. L'objectif principal de ce livre est d'apporter aux étudiants de premier cycle toutes les bases de la chimie. Les auteurs montrent comment construire des modèles, les affiner systématiquement à la lumière des apports expérimentaux, les exprimer qualitativement et quantitativement. A partir de la structure de l'atome, les auteurs développent un cheminement logique vers les propriétés des molécules les plus complexes et leurs propriétés. La nouvelle organisation de l'ouvrage en 10 focus (chapitres) regroupant les thèmes principaux permet une grande souplesse dans la lecture et dans l'assimilation des connaissances. L'ouvrage est illustré de plus de 1 500 schémas et photos. De nombreuses aides pédagogiques sont proposées : - plus de 600 Auto-tests, - environ 250 Boîtes à outils - plus de 2 000 exercices et problèmes résolus guident l'étudiant dans l'acquisition des connaissances. Compléments en ligne : Corrections détaillées des exercices Solutions aux exemples proposés Les principales techniques utilisées en chimie

05/2024

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Philosophie

Cent millions d'orgasmes. Essai sur la pornographie

La pornographie constituera l'un des objets les plus invasifs des réglementations morales du futur. C'est un objet anomique. Aux positions naïves (Michela Marzano) et aux reconstructions puristes (Rae Langton, Catharine MacKinnon) et relativistes (Marcha C. Nusshaum, Ruwen Ogien, Linda Williams), il faut donc opposer le sens le plus authentique de la relation pornographique, à savoir : le sens d'un corps opprimé qui, pourtant, écrit (Alessia J. Magliacane) et, de quelque façon, se resymbolise dans un cri (Patrick Pat" Califia) ou se desymbolise dans un fantasme (Eugénie Lcmoine-Luccioni). Le corps opprimé, donc, pornographiquement écrit, et crie. Le corps, il écrit son nom sur le Moi-peau, en condensant les relations techniques de savoir qui relient les déterminations du Dasein dans le-monde-de-la-vie. La pornographie est donc la technique herméneutique du corps... à l'âge de sa reproductibilité technique. A savoir : à l'époque de la génitalité. Le rapport sexuel n'est pas forcement pornographique. (orgasme n'est pas pornographique. La jouissance n'est certainement pas pornographique. (érotisme est la maladie infantile de la pornographie, alors que la sociologie de la vie sexuelle en est la religion (un panthéon portatif, dirons-nous). L'acte (déontologique, éthique) de/du baiser, pour être ou devenir pornographique, doit révéler une dimension pratique, un faire de l'amour, à l'amour, et avec. Au statut scientifique-éthique de la psychanalyse la pornographie ajoute une dimension essentiellement pratique, un savoir-faire, une déontologie : il faut faire l'amour, il faut le faire bien !

12/2014

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Critique littéraire

Les Métamorphoses du Graal

Au même titre que la légende de Tristan et Iseut, le mythe du Graal - mystérieux récipient pourvoyeur de puissance et d'immortalité - a irrigué l'imaginaire des auteurs médiévaux. Cette anthologie fait la lumière sur un objet dont la quête a lancé les chevaliers arthuriens sur les routes et nourri les plus fabuleux récits. Elle retrace l'histoire du Graal dans la littérature du Moyen Age, depuis sa première apparition sous les yeux éblouis de Perceval dans Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes jusqu'à sa montée aux cieux dans Lo Queste del Saint Graal. Du XIIe au XVe siècle, le Graal se perd, se retrouve, se transforme, se christianise - de simple écuelle il devient vase, puis adopte sa forme définitive, celle d'un calice ayant servi, peut-être, à recueillir le sang du Christ en croix. Symbole de la recherche de l'idéal et de l'élan vers le sublime, la quête du Graal incarne le voyage de l'âme désireuse d'abreuver sa soif de sens, de beauté, et de spiritualité. La fascination exercée par le Graal au Moyen Age, l'engouement qu'il suscite de nos jours encore - que l'on songe par exemple au Da Vinci Code de Dan Brown, ou aux films de Terry Gilliam (Sacré Graal ; Fisher King) - témoignent de la force de son symbolisme. Tout à la fois "lumière, musique, parfum et nourriture" comme l'écrit Julien Gracq, le Graal apparaît, à travers la quarantaine d'extraits d'oeuvres médiévales en prose en vers rassemblées dans cette anthologie, comme une source inépuisable d'émerveillement.

11/2012

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Philosophie

La philosophie morale britannique

La philosophie morale est aujourd'hui l'objet en France d'un regain d'attention. Or la Grande-Bretagne donne l'exemple d'une tradition de recherches ininterrompues en ce domaine. Pour qui s'intéresse à la philosophie morale, il est impossible de ne pas étudier le remarquable développement qu'a connu au cours de ces deux derniers siècles la philosophie morale britannique. On trouvera dans LA PHILOSOPHIE MORALE BRITANNIQUE à la fois une défense et une illustration. Cet ouvrage consiste d'abord en une étude historique et critique des principaux courants qui témoignent de la réflexion morale outre-Manche : l'intuitionnisme, l'utilitarisme et l'idéalisme au XIXe siècle ; les conceptions métaéthiques issues de la philosophie analytique, le réalisme morale et les théories de la vertu au XXe siècle. Une telle étude souligne l'identité des questions et la persistance du style philosophique qui permettent de parler d'une tradition propre à la philosophie morale britannique ; elle nuance aussi le caractère radical de la révolution analytique et plaide pour une lecture moins discontinue de l'histoire de la philosophie morale de langue anglaise. Dans la seconde partie de cet ouvrage, sont publiés les essais de six philosophes britanniques, Philippa Foot, Jonathan Glover, James Griffin, Richard Sorabji, David Wiggins et Bernard Williams, dont les travaux, qui ont marqué la réflexion philosophique récente, témoignent de la richesse des réflexions menées aujourd'hui sur la critique des théories morales et l'éthique de la vertu, sur le cognitivisme moral et la pensée utilitariste, comme sur les questions nouvelles que pose aux philosophes l'éthique appliquée.

05/1994

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.2)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. Notices du volume 2 : George Orwell & Terry Gilliam Pierre Fournier & Gébé Karel Capek & Saint Exupéry Günther Anders & Hannah Arendt Walt Whitman & les Amérindiens Alexandre Grothendieck & Survivre et vivre Maurice Genevoix & René Barjavel François d'Assise & les poètes de la reverdie

02/2022

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Rock

AC/DC. Le groupe, les albums, la musique

Good Time Music et décibels... Que ce soit sur disque ou sur scène, AC/DC crée l'événement depuis 50 ans. Menée par un éternel collégien en culotte courte, un surdoué à la guitare doublé d'une spectaculaire bête de scène, la formation australienne joue une musique qui donne envie de se déchaîner. Ce n'est plus vraiment du blues rock, ce n'est pas non plus du heavy metal, c'est tout simplement du AC/DC - et c'est énorme. Ce livre célèbre un demi-siècle de AC/DC. Il revient sur un formidable parcours qui a commencé en 1973 et qui se poursuit aujourd'hui : les premiers pas dans les clubs de Sydney avec le chanteur Dave Evans, la création du style AC/DC avec Bon Scott au chant, Angus et Malcolm Young aux guitares, Mark Evans puis Cliff Williams à la basse et Phil Rudd à la batterie, enfin, la consécration planétaire avec Brian Johnson et avec Back In Black, l'un des albums les plus vendus de toute l'histoire de l'industrie du disque. Récit biographique, focus sur les concerts, immersion dans les albums et les titres majeurs, anecdotes et moments incontournables, AC/DC, le groupe, les albums, la musique nous plonge au coeur d'une exaltante aventure, illustrée de documents saisissants, cultes, rares ou inédits. C'est un hommage en 288 pages qui s'adresse aux fans comme à ceux qui veulent découvrir l'un des groupes les plus singuliers du rock. Un groupe qui se situe quelque part entre les Rolling Stones et Metallica !

11/2022

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Ecologie

Terre et capital. Pour un communisme du vivant

Face au changement climatique, trois grands scénarios se dessinent : le premier fonde ses espérances sur les innovations techniques ; le second projette une régulation étatique des pratiques déprédatrices et polluantes ; le troisième, tragique, attend que la catastrophe nous ramène aux conditions éthiques d'une vie sobre. Tous passent à côté du problème central : les causes de la catastrophe environnementale sont inscrites dans la structure du capitalisme. Alors quelle serait la politique la plus adaptée à l'Anthropocène ? Le communisme ! Le capital étant un système d'appropriation généralisée des conditions naturelles de la subsistance, humains comme non-humains sont dépossédés de l'accès à leurs conditions de reproduction. Le mot d'ordre historique du communisme, l'abolition de la propriété privée, n'en est donc que plus actuel. Mais il doit être repensé à partir de la condition écologique. En confrontant les débats anthropologiques contemporains (Descola, Tsing, Latour, Viveiros de Castro, Haraway) au marxisme (Marx, Williams, Mariàtegui), Terre et capital pose les bases d'un naturalisme historique : si les milieux sont toujours produits par l'action conjointe d'espèces différentes, les formes dans lesquelles la nature nous apparaît ont une histoire culturelle et politique. Le communisme du vivant a commencé à s'inventer chez des penseurs marxistes qui cherchaient à penser l'exploitation conjointe de la terre et des travailleur·se·s. Ils ont fondé les luttes pour la reproduction sociale et écologique sur la puissance révolutionnaire de la paysannerie. Le naturalisme historique inaugure une histoire écologique des sociétés et annonce un avenir communiste pour la Terre.

11/2021

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Critique littéraire

La continuation de Perceval. Quatrième continuation - Edition en ancien français

En 1925, paraissait le premier volume de la Continuation de Perceval de Gerbert de Montreuil par Mary Williams, mais c'est Marguerite Oswald qui, en 1975, en acheva l'édition intégrale à partir de deux manuscrits français de la BnF L'ouvrage parut en trois volumes et demeura la seule édition disponible durant de nombreuses décennies. Il lui manquait cependant une introduction scientifique, une cohérence affirmée dans la lecture des variantes, ainsi que dans l'établissement du texte et des notes. L'oeuvre d'origine picarde, datée du premier tiers du XIIIe siècle, propose le récit de nouvelles pérégrinations de Perceval, qui a pour ambition de faire réparer une petite brisure dans la lame de l'épée magique que lui avait présentée le Roi Pêcheur au château du Graal. II n'y parviendra que 17 000 vers plus tard après maintes aventures "felenesses et dures", un mariage avec Blanchefleur, de chaleureuses retrouvailles avec Tristan, Gauvain, le vieux Roi Ermite qui veille sur le tombeau de sa mère et même avec Gornumant de Grohaut, son maître ès armes. Cette nouvelle édition critique de la Continuation de Perceval est précédée d'une introduction qui examine la tradition manuscrite et l'attribution - souvent débattue - de l'oeuvre à Gerbert de Montreuil ; et qui étudie de manière approfondie la langue franco-picarde, celle du copiste et de l'auteur. Frédérique Le Nan y souligne également la grande qualité du récit, souvent méconnu ou mal jugé. L'ouvrage propose enfin un recueil des sources iconographiques du ms. fr. 12576, des notes et un important glossaire.

02/2014

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Policiers

Les spectres de Chicago

Chicago, 1929. Par une nuit d'hiver glaciale, une bombe explose dans le sous-sol du Comedia, détruisant en quelques minutes le célèbre jazz-club. Deux hommes sortent miraculeusement indemnes des décombres après l'attentat : Gerry, l'un des trompettistes du Comedia, et un deuxième homme frappé d'amnésie. Gerry recueille chez lui son compagnon d'infortune, qui part en quête de son identité et de la vérité sur l'attentat. Entre un passé qui lui échappe et un présent hostile, ses questions se font de plus en plus nombreuses. La peur s'immisce en lui : quelqu'un, quelque chose le traque... Dans un univers étrange et baroque, où rêve et réalité se confondent parfois, on croise Eliot Ness, Sherlock Holmes, un bibliothécaire illuminé, une vieille dame qui vend des jouets extraordinaires, des clochards presque célestes, des méchants bien retors... mais surtout la belle Wendy et ses enfants perdus. En revisitant le mythe de Peter Pan sur fond de guerre des gangs, de misère et de corruption, Bob Garcia signe ici un thriller crépusculaire et angoissant, mené de main de maître jusqu'aux toutes dernières lignes. Passionné de littérature populaire, de musique et de bandes dessinées, mais aussi du cinéma de Fritz Lang, Hitchcock, Tim Burton, Terry Gilliam ou encore de Jeunet/Caro, Bob Garcia a publié une dizaine de romans et nouvelles policières, des études tintinophiles, et des essais et articles sur le monde du jazz. Il tient en outre des chroniques littéraires et musicales régulières sur plusieurs médias radios et TV.

05/2016

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 795, février 2023

Qu'un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l'accompagnent, est un véritable événement. Parce qu'il est sans doute le cinéaste américain pour qui l'enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu'à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l'idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l'oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l'actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l'autre événement de février : il rappelle l'importance historique de ce film mais aussi la singularité d'une figure essentielle, Seyrig, sans doute l'une des plus aimées de l'histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un "Cinéma retrouvé" diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d'autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d'Ingmar Bergman, complètent ce numéro.

01/2023

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Pays-Bas

Pays-Bas. 4e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir les Pays-Bas Un guide tout en couleurs pour apprécier la beauté d'un pays hors norme. Un aperçu des sites incontournables et des meilleures expériences sur place : les canaux d'Amsterdam, les chefs-d'oeuvre néerlandais, le parc national de la Haute-Veluwe, Delft, Maastricht, Rotterdam, Texel, les fromages... Des suggestions d'itinéraires et une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies : architecture, marchés, cyclotourisme, moulins à vent... Un chapitre consacré aux voyages en famille. Un chapitre spécifique pour découvrir les Pays-Bas à vélo (renseignements, principales routes, des itinéraires décrits dans le détail, organisation, équipement, sécurité, hébergement...). De nombreuses cartes ainsi qu'une couverture approfondie des moyens de transport pour être autonome dans ses déplacements. Des focus sur l'histoire et la société néerlandaise, arts et architecture, environnement, cuisine locale...

06/2022

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Sports

Sport et neurosciences

Pourquoi Michael Jordan, brillant athlète, était-il un si mauvais batteur en baseball ? Pourquoi la technologie moderne peine-t-elle encore à fabriquer un robot qui aurait la dextérité d'un enfant de 5 ans ? Pourquoi les quarterbacks de talent semblent toujours savoir où se trouvent leurs receveurs ? Soucieux de découvrir ce qui régit vraiment le mouvement humain et son extraordinaire potentiel, le journaliste, reporter sportif et supporter Zach Schonbrun a interviewé des spécialistes du contrôle moteur dans le monde entier. Son investigation commence par les travaux extrêmement novateurs que deux neuroscientifiques ont menés au sein de la Ligue majeure de baseball et qui bouleversent totalement la manière dont les découvreurs de talents évaluent habituellement la vitesse à laquelle les meilleurs joueurs interprètent un lancer. Tous sports confondus, de nouvelles théories et une technologie révolutionnaire révèlent comment fonctionne le système de contrôle moteur du cerveau chez des athlètes prodigieux, tels que Stephen Curry, Tom Brady, Serena Williams et Lionel Messi ; mais également chez des musiciens brillants, des danseurs, des grimpeurs, des pilotes automobiles, et tant d'autres. Qu'il s'agisse de prévoir une balle rapide à 153 km/h ou de saisir une tasse de café, le mouvement requiert une suite complexe de calculs que beaucoup de gens considèrent comme acquis... jusqu'à ce qu'ils aient lu Sport et neurosciences. Zach Schonbrun nous invite à envisager sous un nouvel angle les talents sportifs que nous admirons et cherchons à développer dans notre propre vie. L'heure n'est plus au bras à un million de dollars : c'est maintenant le cerveau à un million de dollars qui importe.

07/2019

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Policiers

La lame

Le thriller choc sur le boom démographique prévu par le renseignement français. Dans une France proche et obscure à la cité de La Solidarité, quartiers nord de Marseille : l'officier de PJ Simon Mardikian découvre le cadavre ravagé d'une jeune prostituée noire, Joy, alias Queen, sans identité définie. Son enquête sur les réseaux mêlant drogues, migrants et traite d'êtres humains ne fait que commencer. Le lendemain, à Lagos, capitale du Nigéria, dans le bidonville flottant de Makoko, l'instituteur Sékou Williams tient tête au dealer Kaza qui cherche à recruter des revendeurs parmi ses élèves. Mais soudain s'abat une immense vague-submersion, dispersant des milliers de réfugiés à travers le continent africain. Au même moment, à l'Elysée, le président de la République Bako Jackson annonce sa candidature à sa propre réélection. Il en profite pour dévoiler le renforcement du dispositif Frontex. C'est sa fermeté sur les questions migratoires qui a valu à ce fils de pasteur nigérian de ravir le pouvoir à l'extrême droite en 2027. A peine a-t-il achevé son allocution qu'on lui annonce la catastrophe climatique de Lagos. Ces trois histoires ne vont pas tarder à se rencontrer, d'une manière qui pourrait bien changer le monde. Ce qui va les réunir ? Une lame, rien qu'une lame, qui déjà déferle et emporte tout sur son passage. Basé sur les prospectives des plus éminents spécialistes des mouvements migratoires, La Lame vous propulse dans un thriller politique haletant où les lignes entre le réel et la fiction se brouillent jusqu'à devenir une seule et même piste.

05/2019