Recherche

Graeme Villeret

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Au plus cher de nos vies

1939. Alors que la menace allemande ne cesse de grandir, Irène et Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de chimie pour la découverte de la radioactivité artificielle, décident de mettre leurs enfants à l'abri en Bretagne. Loin de la capitale menacée de bombardements et de leurs laboratoires où ils poursuivent des expériences intéressant au plus haut point le ministère de l'Armement. C'est que la recherche sur la réaction en chaîne et la course à la bombe atomique mobilisent tous les états-majors. Tandis que les services français réussissent à exfiltrer de Norvège un stock d'eau lourde convoité par le régime d'Hitler, le couple de chercheurs se voit bientôt dépositaire des matériaux les plus sensibles de l'époque. Aussi, lorsque vient le moment de la débâcle, c'est sans leurs enfants mais avec un précieux chargement qu'ils quittent Paris. Irène, surtout, ne se sépare pas du fameux gramme de radium de sa mère. Celui que Marie Curie gardait la nuit au pied de son lit. Au mépris des radiations, tant elle aimait en admirer la splendide lueur avant de s'endormir. Dans ce périlleux périple, la santé défaillante d'Irène la contraint à se réfugier à Clairvivre, cité utopique édifiée au coeur du Périgord. Dans un roman qui doit beaucoup à l'Histoire, Hervé Brunaux brosse la trajectoire d'un couple de légende, gardien de secrets stratégiques, cherchant dans l'étouffant été de la défaite un havre où protéger quelques-uns des plus dangereux trésors de la République. Mais dans cette curieuse parenthèse, ce sont aussi deux amants qui se retrouvent, loin de tout ce qui faisait leurs vies.

03/2018

ActuaLitté

Guides étrangers

Afrique du sud

Liste des artistes : Jane Alexander, David Goldblatt, Nicholas Hlobo, William Kentridge, David Koloane, Moshekwa Langa, Zanele Muholi, Sue Williamson, Jody Brand, Kudzanai Chiurai, Lawrence Lemaoana, Thenjiwe Niki Nkosi, Athi-Patra Ruga, Bogosi Sekhukhuni, Buhlebezwe Siwani, Kemang Wa Lehulere. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud représente l'une des scène les plus dynamiques du continent africain. Révélée au monde dans les années 1990, la force de cette scène est notamment due à l'émergence d'un nouvel écosystème : institutions et galeries particulièrement impliquées, universités très engagées... Pour cette exposition et son catalogue, le choix s'étaye surtout sur les artistes eux-mêmes et leur positionnement dans la prise en charge d'une situation - économique et sociale - sur laquelle ils ont la conscience et la conviction de pouvoir intervenir et de jouer un rôle - ETRE LA. Porteuses d'un grand espoir, les années post-apartheid ont suscité un élan qui, rétrospectivement, tarde à tenir les promesses escomptées. Malgré la fin de l'apartheid, la réalité témoigne aujourd'hui d'une autre ségrégation économique et sociale à laquelle les artistes sont particulièrement sensibles. C'est dans ce contexte que les jeunes créateurs, contraints à la lucidité, trouvent leur raison d'être et transforment, à travers leurs oeuvres, un certain désenchantement en potentiel rebond. Cette sélection s'étaye sur le positionnement des artistes dans la prise en charge d'une situation -économique et sociale - sur laquelle ils ont la conscience et la conviction de pouvoir intervenir et jouer un rôle - ETRE LA. A travers leurs installations, photographies, peintures, oeuvres textiles, vidéos (entre autres médiums), ces artistes revisitent l'histoire et affirment une subjectivité propre. Participant d'un activisme social, la génération la plus récente tire bénéfice d'une ouverture internationale pour affirmer et revendiquer une identité sud-africaine qu'elle contribue à redéfinir. Prolongeant l'exposition, l'espace "A propos d'une génération" présente le travail des photographes Graeme Williams, Kristin-Lee Moolman et Musa Nxumalo et dévoile les portraits contrastés d'une certaine jeunesse sud-africaine, notamment celle des born-frees. Au fil des textes, les auteurs viennent éclairer le lecteur sur la situation historique, politique, sociale et culturelle de l'Afrique du Sud, et révèlent ainsi toute la portée symbolique, historique mais aussi actuelle du travail des artistes.

05/2017

ActuaLitté

Religion

La religion du doute et du savoir

Il existerait un lien existentiel entre le Verbe et le cosmos des astrophysiciens, à l'instar de l'émergence et l'anéantissement. Dans le premier binôme, les scientifiques postulent pour le principe d'unification où l'infiniment petit est indissociable de l'infiniment grand, et où une seule règle mathématique suffit à expliquer l'émergence de tout ce monde. L'auteur suppose que le bulk (conglomérat d'univers) pourrait ressembler à un millefeuille constitué de branes (théorie des supercordes), lequel, dans un mouvement de respiration, partirait en expansion puis se rétracterait à l'infini. Mais il se peut aussi qu'un disque d'accrétion (trou noir) soit à l'origine de cette magie où des étoiles avalées, broyées et comprimées dans cet entonnoir d'une densité inimaginable, régurgite l'Univers dans un processus de régénération appelé Big Bang ; une matrice divine en quelque sorte ! Dans le second binôme, l'humanité a toujours été effrayée par la mort. Toujours selon l'auteur, la mort n'existerait pas car elle serait directement liée à une notion fractale du temps. Or, le temps n'étant qu'une chimère isentropique, l'éternité, ou l'immortalité biblique, serait contenue dans la portion infinitésimale de la dernière seconde de la vie que matérialise la perte d'un gramme du mourant (poids supposé de l'aura). La religion ne serait qu'un concept suranné et tellement controversé, quant à la possession de sa vérité et de son dieu, qu'elle a, durant son histoire, davantage incarné la mort que la vie en termes d'amour, de savoir et de concorde. Cette dernière réflexion appelle les deux autres volumes de la trilogie sur les problèmes cultuels : l'intolérance, le terrorisme et les frictions intercommunautaires autour des cultes monothéistes.

11/2006

ActuaLitté

Littérature française

Tout est chimique dans les produits naturels

" Avez-vous découvert nos nouveaux produits, 100 ? % naturels ? " Voilà un exemple type de slogan publicitaire axé sur l'origine naturelle d'un produit. Pourtant, les bienfaits ou la toxicité d'un produit sont liés à la ou les molécules qui le composent et à la dose utilisée, et non à leur origine, qu'elle soit naturelle, chimique ou biotechnologique. Il est incohérent d'opposer le naturel au chimique puisque tout est chimique dans la nature. Si la nature est un réservoir de produits naturels bénéfiques pour l'Homme, c'est aussi un réservoir de poisons naturels. Ainsi, la toxine botulique, produite par une bactérie est une des substances les plus toxiques connues. Un seul gramme pourrait tuer plusieurs millions de personnes. Les produits naturels sont jugés de façon positive essentiellement par opposition aux produits chimiques qui ont été utilisés de façon excessive. Pourtant, les plantes contiennent une quantité très importante de molécules chimiques. L'essence extraite des plantes aromatiques et son distillat, l'huile essentielle, peuvent contenir plus de deux cents molécules chimiques actives. Les huiles essentielles étant perçues comme naturelles, elles sont réputées inoffensives, ce qui n'est pas toujours le cas. Quant aux médicaments homéopathiques, leur efficacité est contestée du fait de l'absence de preuve clinique selon les standards reconnus pour l'évaluation des médicaments classiques (allopathiques). Le xxie siècle sera celui des biotechnologies où des innovations majeures sont attendues. Les médicaments biologiques et notamment les vaccins à ARN messager ont déjà apporté les preuves de leur intérêt. Une nouvelle technique pourrait permettre de réhabiliter les OGM. Nous aurions tort d'être frileux par rapport à toutes ces innovations. Il ne faut pas qu'une application trop stricte et non raisonnée du principe de précaution nous prive de progrès majeurs dont les apports sont considérables alors que nous aurons à faire face aux conséquences du dérèglement climatique, notamment sur l'agriculture et sur la santé avec l'émergence des nouveaux virus.

10/2022

ActuaLitté

Architecture régionale

La Cité des Electriciens

La Cité des Electriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France. Ce " Regards... " revient sur la réhabilitation de ce coron, laissé à l'abandon plusieurs années et devenu aujourd'hui un véritable lieu culturel dynamique, marqué par une directive sociale, architecturale, économique et touristique. Présentation du site La Cité des Electriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France. Inscrite aux Monuments historiques depuis 2009, elle est située à Bruay-la-Buissière. La cité devient en 2012 l'un des cinq grands sites miniers dans le cadre de l'inscription du Bassin Minier sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de Paysage culturel, évolutif et vivant. Construite entre 1856 et 1861, elle a pour vocation de loger les familles de mineurs. De grands scientifiques, notamment dans le domaine de l'électricité ont donné leurs noms aux rues (Ampère, Marconi, Volta, Edison, Coulomb, Franklin, Laplace, Faraday, Branly et Gramme) d'où le nom, la Cité des Electriciens. En 2008, les habitants abandonnent peu à peu le coron, laissé à l'abandon depuis l'arrêt de l'activité minière en 1979. Il accueille alors une première intervention de la compagnie artistique Les Pas Perdus qui donna l'élan pour les travaux de réhabilitation qui commencèrent en 2013. La Communauté d'agglomération a fait le choix de proposer un nouvel usage d'équipement culturel et touristique. La cité a ouvert ses portes au public en mai 2019. La configuration du quartier a été conservée : sur une superficie totale de trois hectares, six des neufs " barreaux " ont été réhabilités (trois ont conservé leur usage d'habitation), de même que les " carins ", petites dépendances annexées aux logements et qui servaient de poulailler, de latrines ou de buanderie. Les jardins ont également fait l'objet d'une rénovation paysagère. La cité révèle la progressive évolution de l'habitat ouvrier au XIXe siècle et de l'architecture des premiers corons. Conçu par l'agence d'architecture Philippe Prost, avec l'agence Du&Ma pour la muséographie et la scénographie, un centre d'interprétation du paysage, de l'urbanisme et de l'habitat miniers accueille le public dans deux bâtiments : le premier, contemporain, repérable à sa magnifique carapace de tuiles rouges émaillées, présente le bassin minier à travers les terrils, fosses et cités, des origines de la révolution industrielle à la fermeture de la dernière fosse. Le second est un " barreau " qui offre un habitat minier réhabilité. Aujourd'hui la cité accueille des expositions, propose des résidences d'artistes, des ateliers nature, arts plastiques, des visites guidées, des espaces de restauration, des gîtes... L'ouvrage En première partie, l'ouvrage présente, par le biais d'un entretien avec Philippe Prost et Isabelle Mauchin, le projet de réhabilitation de la Cité. La deuxième partie de l'ouvrage, le " portolio ", expose le projet en images. On pourra suivre le processus de réhabilitation grâce à des photographies avant restauration, des images du chantier et des documents graphiques tels que plans, coupes... , et de nombreuses photographies du projet achevé. La troisième partie évoque la vie dans la Cité des Electriciens lorsqu'elle était encore habitée par les mineurs et leurs familles, ainsi que l'importance des jardins ouvriers et le projet qui a permis leur réhabilitation.

10/2021