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Ludovic Bernhardt

Extraits

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Romans policiers

La Vie Secrète de Sarah Bernhardt - Épisode 1. L'appel de la nuit

Episode 1 - L'appel de la Nuit. Où Sarah entre à la Comédie Française et s'en fait virer, comme elle a été chassée du couvent quelques années plus tôt. Mais elle rencontre un homme mystérieux qui promet de l'emmener là où elle voudra aller. Elle est alors transportée dans un autre monde... Jeune femme rebelle et hypersensible, Sarah Bernhardt se jure de devenir la plus grande comédienne de tous les temps. Le défi est immense car elle cumule les handicaps : origine modeste, physique banal, talent incertain, mauvais caractère et sale réputation. Pour atteindre son but, elle accepte de conclure un pacte avec un homme mystérieux, le Messager. Elle devra le suivre dans le monde de la Nuit pour affronter des personnages maléfiques et surnaturels. Ces combats nocturnes reflètent, de façon cauchemardesque, les fléaux réels de sa vie, de son enfance et de son époque. C'est en surmontant ces épreuves que Sarah deviendra une légende. Mais le Messager, lui aussi, poursuit une quête...

10/2023

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Théâtre - Essais

Sarah Bernhardt. L'influenceuse de la Belle Epoque ou l'imaginaire du mensonge

L'influenceuse de la Belle Epoque ou l'imaginaire du mensonge. Sarah Bernhardt... "la" grande tragédienne française ! Mais aussi une femme. Et quelle femme, tout à la fois actrice, très grande patriote, femme d'affaire, influenceuse, brillante amoureuse, agent d'artistes, décoratrice, peintre, sculpteur, mannequin, globe-trotter, muse inspiratrice... Son exceptionnel talent, sa voix d'or, son intraitable caractère, son inébranlable volonté, son charme irrésistible, son charisme débordant, sa notoriété unique, sa renommée mondiale, son sens de la perfection extrême, sa ténacité sans limite, son courage sans borne, ses amours multiples, ses amis sans nombre, ses admirateurs en délire... et même, ses détracteurs acharnés, tout contribue à rendre Sarah Bernhardt aussi iconique qu'unique. Car ne nous y trompons pas si Sarah Bernhardt eut été de notre époque, elle serait sans aucun doute une grande influenceuse, elle, qui fut l'une des premières à maîtriser sublimement le pouvoir de l'image et des médias

11/2023

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Littérature érotique et sentim

Les homosexualités d'un prince. Messes antiques-flagellations suggestives. Suivies de Ludovic ou le prédestiné à la pédérastie

Cette réédition des Homosexualités d'un prince par Aimecoups (1907-1911) est importante pour l'histoire de la très rare littérature érotique homosexuelle du tournant du XIXe au XXe siècle. Elle complète les deux précédentes : Pédérastie passive par L-B (fin 1890) et Pédérastie active par P-D Rast (1907). Ces trois ouvrages ont en commun deux objectifs liés : l'initiation sexuelle et l'éducation à la liberté. Alors que le premier se déroule dans une école religieuse et le second à la campagne, celui-ci se passe entre gens du monde...

04/2012

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Policiers

Des bleus à la mémoire

12 juillet 1998, un jeune couple se dispute. Ludovic tue accidentellement son épouse Magali. La peur de la prison, les conseils et l'aide de son meilleur ami et Ludovic prend la fuite. 15 juillet 2018, cela fait vingt ans que Ludovic se terre en forêt cévenole. Dépressif, rongé par les remords, mari assassin et père indigne, il n'attend plus rien de la vie, si ce n'est la mort. Aujourd'hui, comme chaque semaine, Ludovic se rend à la rivière, un endroit isolé, connu de lui seul. Mais une surprise l'attend. Une surprise sous les traits de son épouse défunte Magali. Ludovic n'a pas le temps de lui parler, elle disparait à nouveau. Vivante ?

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Romans policiers

Des bleus à la mémoire

12 juillet 1998, un jeune couple se dispute. Ludovic tue accidentellement son épouse Magali. La peur de la prison, les conseils et l'aide de son meilleur ami et Ludovic prend la fuite. 15 juillet 2018, cela fait vingt ans que Ludovic se terre en forêt cévenole. Dépressif, rongé par les remords, mari assassin et père indigne, il n'attend plus rien de la vie, si ce n'est la mort. Aujourd'hui, comme chaque semaine, Ludovic se rend à la rivière, un endroit isolé, connu de lui seul. Mais une surprise l'attend. Une surprise sous les traits de son épouse défunte Magali. Ludovic n'a pas le temps de lui parler, elle disparait à nouveau. Vivante ?

01/2022

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Beaux arts

Découper le temps en son lieu. Parcours expérimental, Edition bilingue français-anglais

Découper le temps en son lieu est un parcours expérimental mis en oeuvre entre 2015 et 2017 par les artistes et théoriciens de l'unité de recherche Art Contemporain et Temps de l'Histoire. Cette édition retrace le travail d'interlocution entre chercheurs à partir d'oeuvres d'art entretenant un lien particulier au lieu. Les oeuvres qui reviennent avec insistance dans les discussions des artistes forment l'axe central d'une forme d'exposition inédite avec Roof Garden Commission de Pierre Huyghe de 2015 sur le toit du Metropolitan Museum de New York et son lien à Central Park et au Musée d'Histoire naturelle, Conical Intersect de Gordon Matta-Clark, réalisé dans le cadre la Biennale de Paris de 1975 dans les anciennes bâtisses en bois et plâtre qu'on détruisait dans le quartier de Beaubourg à cette époque, ou encore la rétrospective de Gerhard Richter à l'Albertinum de Dresde dans sa ville natale de l'Allemagne de l'Est totalement détruite en février 1945. A deux occasions, dans le cadre de Vision au Palais de Tokyo en avril 2016 et puis au Réfectoire des nonnes à l'ENSBA de Lyon au mois de décembre, les artistes et théoriciens ont développé des objets rappelant la forme singulière de la maquette. Il s'agissait ainsi de construire dans l'espace de la galerie, par le dialogue collectif et par le geste, un atlas qui retrace la cartographie d'une pensée en acte. Depuis une première exposition expérimentale au Réfectoire des nonnes en 2011, l'unité de recherche travaille à l'élaboration de tables, outils visuels qui permettent de dégager une discussion d'ordre théorique. Cette édition raconte l'écart décisif qui a été élaboré en transformant l'image qui reproduit une oeuvre, outil habituel et nécessaire à la construction d'un atlas, en un objet réalisé au fur et à mesure de la discussion par des procédés et des gestes. La conversation qui les accompagne, enregistrée en deux jours à Aisey-sur-Seine les 16 et 17 septembre 2017 par Yann Annicchiarico, Axelle Bonnard, Jenny Lauro-Mariani et Bernhard Rüdiger, puis transcrite et éditée avec la contribution de Vincent Ceraudo, Maïté Marra et Philippe Rousseau, n'est plus une pensée verbale aux prises avec des arguments visuels, mais la mise en pratique orale et manuelle de leur réification. Ce n'est pas à partir d'images que se construit la discussion, mais à partir de gestes qui transforment l'évocation d'un référent en une action. La pensée, ou plutôt l'oralité de la conversation collective, se fait ici praxis gestuelle, elle devient un outil heuristique qui détermine les arguments et les expose à l'espace concret de leur mise en forme visuelle et verbale.

09/2019

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Littérature étrangère

Gel

Un étudiant en médecine est chargé par un de ses "patrons" de faire une enquête sur le frère de celui-ci, le peintre Strauch qui, depuis la guerre, s'est détaché du monde et vit retiré dans une auberge d'un village de la haute montagne autrichienne. Le roman est le rapport quotidien de cette enquête. Vingt-sept jours d'observation, vécus au coeur du gel hivernal et du gel psychologique, rencontre du jeune homme et du vieillard, progressive découverte de l'Univers que s'est choisi le misanthrope : paysans dégénérés, forains batailleurs, voleurs de bestiaux... Incendies, accidents mortels, bagarres, abattages clandestins de bêtes... Se prenant d'amitié pour le jeune narrateur dont il ignore l'identité, Strauch lui expose en de longs monologues décousus, hallucinatoires, fulgurants, ses conceptions du tragique et de l'absurde, du mystère de vivre. D'abord déconcerté, le jeune rapporteur se laisse peu à peu envoûter par la séduction mortelle du gel de la nature, et du nihilisme définitif du peintre. Il n'en sera libéré que par la disparition du vieil homme dans la montagne.

05/2000

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Littérature étrangère

La plâtrière

Cinq ans avant le moment où commence ce récit, Konrad, homme mûr qui prépare depuis vingt ans une étude sur l'ouïe à laquelle il ne cesse de penser, mais dont il n'a pas encore écrit la première ligne, s'est installé avec sa femme infirme dans une usine à chaux abandonnée, qu'il a peu à peu transformée en une véritable prison, munie de grilles, entourée de haies impénétrables, où il vit en reclus auprès de la paralytique, dans une relation réciproque de maître et d'esclave, sorte de long suicide à deux, où l'on ne sait plus qui torture l'autre. Cette atmosphère nous est communiquée peu à peu par un narrateur dont nous ignorerons tout et qui se borne à rapporter les dires, impressions ou hypothèses de deux personnages, Wieser et Fro, qui font office de témoins. Témoins, car le récit commence avec le meurtre de la femme de Konrad et l'arrestation de celui-ci, et se développe tout entier, en un seul alinéa, à l'aide de la relation de ces témoignages alternés, parfois contradictoires entre eux, pleins de questions qui restent en suspens, de retours, de redites qui s'éclairent les unes les autres, comme un thème musical s'affirme à travers les modulations qu'il subit. Oeuvre fascinante, qui finit par enfermer le lecteur avec ses deux prisonniers volontaires dans le monde clos d'une inquiétude sans nom.

02/1974

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Policiers

Vengeances

Brünhilde Blum déteste son prénom. Elle déteste encore plus ses parents adoptifs, qui dirigent une entreprise de pompes funèbres. C'est pour cela que, à 24 ans, elle décide qu'il est temps pour eux de mourir... Huit ans plus tard, elle a tout pour être heureuse : un époux aimant, deux adorables fillettes, et l'entreprise familiale qu'elle a modernisée. Jusqu'au jour où son époux Mark, policier, passe sous les roues d'un chauffard. L'enquête qu'il menait autour d'une sans-papiers Moldave, séquestrée durant cinq ans, serait-elle à l'origine de cet "accident" ? Blum décide alors de venger Mark. Or, quand il s'agit de tuer - on l'a vu -, Blum n'a aucun scrupule. Encore moins de remords...

02/2017

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Critique littéraire

Sur les traces de la vérité. Discours, lettres, entretiens, articles

La relation du grand écrivain autrichien Thomas Bernhard avec les médias et le grand public était souvent placée sous le signe de la méfiance, voire du scandale. Les témoignages écrits de ce rapport complexe constituent par conséquent une mine inépuisable pour l'amateur de l'oeuvre bernhardienne, en éclairant non seulement l'homme et son parcours mais aussi son travail d'écrivain. Le présent recueil rassemble un grand nombre de textes - plus d'une cinquantaine d'articles, une quinzaine d'entretiens, des lettres et des discours - qui permettent au lecteur d'affiner sa connaissance de l'univers de Bernhard, ses préoccupations et ses ambitions. Sous sa plume, le monde devient une pièce de théâtre absurde ou un roman d'aventures, un univers peuplé de dilettantes malfaisants et bornés. Quel que soit le thème abordé - la mort, l'Autriche, le théâtre, la poésie - son analyse et son ironie mordante font mouche.

10/2013

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Littérature étrangère

Goethe se mheurt

"J'ai écrit ce qu'il y a de plus grand, cela ne fait aucun doute, mais c'est aussi de cette façon que j'ai tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J'aurai été, mon cher, avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust". La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon le souhait de l'auteur. Qu'il s'agisse de Goethe mourant, de la haine de l'Autriche ou la détestation de la famille, l'humour et l'ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l'univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son oeuvre.

10/2013

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Littérature étrangère

Olga

L'est de l'empire allemand à la fin du XIXe siècle. Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d'un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu'elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d'aventures et d'exploits pour la patrie. Amis d'enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l'opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles. La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. A la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n'est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d'apparence si modeste. Bernhard Schlink nous livre le récit tout en sensibilité d'un destin féminin marqué par son temps. A travers les décennies et les continents, il nous entraîne dans les péripéties d'un amour confronté aux rêves de grandeur d'une nation.

01/2019

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Littérature étrangère

L'imitateur

Tel un des personnages de cette série de courts récits, Thomas Bernhard voit chaque jour défiler devant lui "le vraisemblable, l'invraisemblable et même l'à peine croyable et l'absolument incroyable" . Il ne s'agit pas, on le voit, de démêler la réalité et la fiction, la vérité et le mensonge, qui se trouvent, au contraire, étroitement liés. Qu'il s'agisse de faits divers, d'histoires entendues ou vécues, le comportement et, parfois, les déclarations de leurs héros n'obéissent pas aux mêmes lois que la société qui les pourchasse, les accuse ou les rejette. Chacune de ces histoires, même celles qui font rire, crée un choc, un malaise, une angoisse. Notre petit monde de préjugés et d'idées reçues s'effondre.

01/1982

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Littérature étrangère

Corrections

Roithamer, Autrichien, quarante-deux ans, biologiste, professeur à Cambridge, vient de se pendre à un arbre de la forêt de Kobernauss, au centre de laquelle se trouve le "Cône d'habitation", édifice parfait qu'il construisit, après des années d'étude, pour sa soeur bien-aimée, et qui devait lui apporter le bonheur suprême, mais dont elle ne put supporter la vue sans en mourir. Le narrateur, ami de Roithamer et exécuteur testamentaire, est chargé de mettre en ordre et de trier les manuscrits illisibles du professeur. Une tâche ardue qui dévoile au fil du livre une figure de savant non pas fou, mais génial, proche par certains traits de Wittgenstein. Un personnage dévoré d'exigences, amené à rejeter avec haine et dégoût la famille, les parents (la mère surtout), l'Autriche et les études, à détruire, dans le monde que nous tentons de faire, tout ce qui n'est pas perfection. Corriger, c'est là le devoir absolu, jusqu'à l'autodestruction.

01/1978

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Littérature étrangère

Le neveu de Wittgenstein

Comme celui de Rameau, le neveau de Wittgenstein, que nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman. Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits "autobiographiques" (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur, et le "je" fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, "c'est-à-dire avec lui-même", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret. Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.

02/1985

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Littérature étrangère

Dans les hauteurs

"Juste avant de trouver le seul repos véritable, d'entrer dans les ténèbres définitives qui passaient chez lui pour une coquetterie mais qui l'ont englouti à cinquante-sept ans, Bernhard a préparé l'édition de ce texte, qui est donc sa dernière publication. Mais c'est une publication différée, puisqu'il s'agit là d'une oeuvre de 1959, antérieure au théâtre et aux romans initiés par Gel (1963). Et en effet, Dans les hauteurs nous procure enfin le maillon manquant entre la poésie mystique des débuts et l'imprécation cynique qui a rendu Bernhard célèbre, entre le lyrisme sentimental et le constructivisme à outrance. Tout est déjà là : ces hauteurs, ce sont aussi celles que le latin d'Eglise appelait in excelsis. Mais Dieu a abandonné le monde de Bernhard, et sa quête se retourne déjà, progressivement, en une recherche éperdue du sens par la négation même de tout sens." Claude Porcell.

06/1991

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Littérature étrangère

Les mange-pas-cher

«Voici l'un des plus beaux textes de Thomas Bernhard. Il date apparemment de la fin des années soixante-dix, et l'on y retrouve bien sûr les thèmes habituels : l'existence «au degré de difficulté le plus haut» d'un «être de l'esprit» engagé dans une recherche totale et mortelle. Ici, c'est la physiognomonie appliquée à quatre personnages ordinaires rencontrés à la cantine populaire (à ce qu'il y a de plus quotidien donc), dans le discours bernhardien en abyme, et en écho aux périodes difficiles dont parlent les romans autobiographiques. Mais au-delà de la thématique, ce texte est peut-être surtout, lui aussi, une composition grandiose, une magnifique dentelle, une partition magistrale dont les amateurs auront le plus grand plaisir à découvrir une variation supplémentaire.» Claude Porcell.

06/2005

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Littérature française

L'enfer me ment

"Cher Bernhard, j'ai lu votre manuscrit avec toute mon estime pour votre manière d'être et votre courage. Vous êtes resté vous-même pendant tout cet enfermement et c'est votre force. Votre expérience montre aussi ce qui aide à garder la tête hors de l'eau : l'exercice physique régulier, les douches, la prière et surtout le souci de l'autre". Marie de Hennezel

08/2015

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Littérature étrangère

Le week-end

Après plus de vingt ans passés derrière les barreaux, Jörg est gracié par le président de la République allemande. Pour ses premières heures en liberté, sa soeur Christiane a organisé des retrouvailles avec de vieux amis dans une grande demeure à la campagne, près de Berlin. Mais ce week-end, qu'elle avait souhaité paisible, est difficile à vivre pour tout le monde, tant les questions de responsabilité, de culpabilité et de pardon sont dans toutes les têtes. Car Jörg est un ancien terroriste de la Fraction Armée Rouge. Pendant trois jours, les coups de théâtre et de bluff des uns et des autres vont se succéder. Chacun cherche sa place, et le choc des biographies, des rêves et parfois des mensonges produit plus de questions que de réponses. L'amitié passe-t-elle avant tout jugement moral ? Le regret et le pardon sont-ils souhaitables, possibles, suffisants ? Le week-end renoue avec la force et la concision du premier grand succès de Schlink, Le liseur, et prolonge avec beaucoup de talent les interrogations qui hantent son oeuvre.

10/2008

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Poches Littérature internation

La cave

" Partir dans la direction opposée " à celle qu'il a prise, comme chaque jour pour se rendre au lycée, voilà ce que décide soudain Thomas Bernhard à quinze ans. Ce demi-tour décidera de toute sa vie. Il ne le regrettera jamais. Pourtant les conditions sont dures dans la cave de M. Podlaha, le magasin d'alimentation où il a trouvé une place d'apprenti. Aucun travail ne le rebute. Et quelle clientèle ! Dans ce quartier que la ville tient à l'écart, c'est la misère, l'ivrognerie, le crime, le suicide. Dans ce style bien particulier où la répétition de mots, de groupes de mots, développe comme un thème musical une pensée à la fois obsédée et obsédante, Thomas Bernhard raconte son adolescence, les siens, entassés à neuf dans trois pièces, et son goût pour la musique.

01/2003

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Science-fiction

Les Elfes : L'intégrale

Les humains redoutent leur froideur apparente. Les nains craignent leur arrogance et les fuient comme la peste. Les orcs et les trolls ne voient en eux que du gibier... Mais qui sont vraiment les elfes ? Quel est le destin de ces êtres de légende ? Puissants guerriers elfes, Farodin et Nuramon sont envoyés en mission chez les humains afin de terrasser un démon, fléau ancestral de leur race. Leur amitié et leur loyauté sont mises à rude épreuve dans cette quête, car tous deux aiment la même femme, qu'ils ont laissée derrière eux et qui devra affronter seule un funeste destin. Lorsque la reine des elfes ferme toutes les Portes menant à l'Autre Monde, pour retrouver leur bien-aimée les deux alliés font appel aux Etiolés d'Albes, qui créeront de nouveaux portails. Un long et périlleux voyage les attend...

12/2013

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Poésie

Sur la terre comme en enfer. Edition bilingue français-allemand

Le titre de cette anthologie de Thomas Bernhard pourrait être le sceau apposé sur l'ouvre entier du célèbre romancier et dramaturge (1931-1989). Pourtant, si l'écrivain se consacra tout d'abord dix ans à l'écriture poétique, cette part de l'ouvre n'est guère connue en France que des spécialistes. Qu'il ait fallu attendre si longtemps avant d'entendre cette voix âpre aux modulations déconcertantes est inexplicable tant elle est proche, et son insistance prégnante : voix de la perte, de l'absence, du tragique innommable, de la présence du silence, elle émane de la terre, du quotidien affouillé, de la pauvreté du monde, des "filles à l'odeur de pommes" et de la boue des sentiers obscurs. Inscrite dans un continuum de l'âme germanique et de sa déraison, de Kleist à Trakl et lise Aichinger, elle nous parle de l'enfance, de la solitude, de l'appel du néant et des ombres.

05/2012

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Histoire de France

Ravensbrück. Un complexe concentrationnaire

Près de 145 000 êtres humains ont été déportés dans le camp (ou, plus exactement, dans le complexe de 42 camps) de Ravensbrück de mai 1939 à avril 1945 et environ 28 000 ne sont pas revenus. Instrument de terreur politique, d'exploitation économique et d'extermination par le travail, par les mauvais traitements, les exécutions sommaires et le gazage, ce centre, qui a durant trois mois (en 1942) coiffé aussi l'administration du camp féminin d'Auschwitz, a la particularité d'avoir détenu principalement des femmes : prisonnières politiques, Témoins de Jéhovah, prisonnières raciales (Juives, Tziganes...), prisonnières " sociales ", captives de guerre (notamment de l'Armée rouge), résistantes des pays occupés (Geneviève Anthonioz-de Gaulle et Germaine Tillion, entre autres, parmi les Françaises). Celles qui étaient mères virent leurs enfants massacrés dans d'atroces souffrances, celles qui étaient enceintes furent contraintes à l'avortement, de jeunes Polonaises (les " Lapins ") servirent de cobayes à d'abominables " expériences " médicales. A peine nourries et vêtues, perpétuellement exténuées de labeur et d'insultes, battues, les survivantes ont été marquées à jamais. Comme ailleurs, les SS ont détruit les archives de l'horreur mais ils ont particulièrement bien réussi à Ravensbrück : jusqu'au travail de Bernhard Strebel, chercheur et enseignant à Hanovre, le sort de dizaines de milliers de victimes était presque totalement ignoré (Allemandes " pollueuses de la race ", Juives hongroises, sans oublier quelque 20 000 détenus hommes d'un camp annexe, etc.). Il a fallu des années d'acharnement et d'ingéniosité à l'historien pour reconstituer, au moyen de documents indirects (par exemple ceux de l'entreprise Siemens), l'histoire de Ravensbrück : organisation, encadrement, conditions d'enfermement et de travail, qui ne furent pas uniformes selon les époques et les parties du camp, etc. Jamais un travail équivalent n'a été mené sur un camp de concentration. Et pourtant les épouvantables faits qu'il relate ne s'estompent pas derrière l'érudition : l'histoire fait ici la preuve qu'elle est le meilleur auxiliaire de la mémoire.

06/2005

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Poches Littérature internation

Amours en fuite

Comment les amours naissent et finissent, quels détours elles empruntent pour s'abuser et se désabuser, se tromper et se détromper, voilà ce qu'éprouvent les sept protagonistes masculins de ces récits, souvent face à des femmes plus lucides et plus courageuses. Ces sept histoires sont de véritables romans, dont chacun met en jeu une vie entière.

10/2002

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Théâtre

Les apparences sont trompeuses

Deux frères septuagénaires se rendent visite une fois par semaine. Robert vient chez Karl le mardi, c'est le premier acte. Karl vient chez Robert le jeudi, c'est le deuxième acte. Chacun monologue sur l'autre et ensemble on dialogue sur Mathilde, la femme de Karl qui vient de mourir. Rarement Thomas Bernhard a été si ouvertement comique.

05/1994

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Littérature étrangère

Couleurs de l'adieu

Les couleurs de l'adieu, ce sont ces teintes que prennent certains instants habités par un remords, un souvenir émouvant ou une évocation douloureuse. A l'image d'un homme âgé qui tente de retrouver son ancienne maîtresse et de raviver l'éclat d'un lointain passé, les personnages qui habitent ce recueil ont en commun de revenir sur un moment charnière de leur existence : quand un choix a été subi plutôt qu'assumé, quand un regret a laissé une béance dans une histoire personnelle, quand un geste a scellé un destin... Au fil de neuf nouvelles, Bernhard Schlink nous entraîne dans un scintillant kaléidoscope d'intériorités et nous interroge sur le sens de ces moments où nous congédions une époque, un rêve irréalisable ou un être aimé.

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Science-fiction

Le tunnel Tome 2

Le Tunnel est un des grands romans d'anticipation allemand du XX e siècle. Immense succès éditorial dès avant-guerre qui lui vaudra d'être traduit en vingt-cinq langues. Par deux fois il fut porté à l'écran, en 1915 et en 1933. L'ingénieur américain Mac Allan, inventeur de l'allanite, un métal dur et résistant comme le diamant, cherche à financer un gigantesque projet technique : creuser un tunnel ferroviaire qui relierait l'Europe aux Etats-Unis. Le roman relate les différentes étapes de la construction de ce tunnel ferroviaire transatlantique qui doit relier les continents européen et américain, les travaux gigantesques et leurs conséquences humaines, psychologiques, économiques et sociales. Malgré ses nombreuses pertes humaines, ses grèves massives, les crises boursières mondialisées qui l'affectent et les procès retentissants qui le menacent, le projet s'achève enfin, vingt-cinq ans plus tard...

02/2018

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Poches Littérature internation

Le souffle. Une décision

C'est le lendemain du jour où il a vu, par la fenêtre, son grand-père se rendre à pied à l'hôpital pour y subir des examens que Thomas Bernhard, à dix-huit ans, tombe gravement malade. Une pleurésie purulente le fera transporter d'urgence dans ce même hôpital, où il connaîtra l'enfer : la salle commune surpeuplée de vieillards agonisants qui se succèdent dans les lits à un rythme accéléré, l'indifférence des médecins et des infirmières, la mort devenue une banalité quotidienne... Cette maladie n'est pas un hasard. De fait, Thomas Bernhard était malade depuis des mois, et c'est l'abandon involontaire de l'être qu'il aime le plus au monde qui a brisé ses défenses. Toutefois, le grand-père viendra lui rendre visite et l'encourager, avant de mourir dans un autre service de l'hôpital. Après L'origine et La cave. ce troisième volet de l'autobiographie du grand écrivain marque une étape décisive : la maladie l'ayant obligé à renoncer à sa carrière de chanteur. il se tournera désormais vers la littérature. avec cette passion qu'il met à devenir, envers et contre tout, lui-même.

06/2007

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Poches Littérature internation

La circoncision

Cinquante ans après la Seconde Guerre mondiale, Andi, un jeune Allemand, et Sarah, une Juive dont la famille est rescapée d'Auschwitz, tentent de vivre leur amour malgré le poids du passé. Après le succès mondial du Liseur, Bernhard Schlink nous offre un texte lucide et désenchanté sur l'amour et la mémoire.

05/2003

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Linguistique

Francophonies périphériques. Histoire, statut et profil des principales variétés du français hors de France, 2e édition revue et augmentée

Répandu sur les cinq continents par suite de l'expansion coloniale, d'usage réel dans une trentaine de pays de par le monde, le français n'échappe pas au sort de toutes les langues de grande extension : la variation. Si la description du français, de ses structures et de son évolution s'est confondue longtemps avec celle du français de l'Hexagone, le présent ouvrage place en revanche au centre de ses préoccupations les français hors de France, tout aussi dignes d'intérêt que le premier. Après une introduction aux théories et concepts nécessaires pour la description de la variation géographique, l'ouvrage brosse le portrait linguistique et sociolinguistique des principales variétés francophones d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Afrique.

06/2022