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Poupée blonde. De Pierre-Michel Wals

Extraits

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Littérature française

La messe des chiens

" Il faut bien que je le dise à un moment ou à un autre : la messe des chiens est un symbole de la vie sociale. On rassemble dans une église des bêtes muselées, on leur donne de la musique et de l'encens. Tout en respectant les intouchables hiérarchies, on veut faire croire à une égalité. On déverse des paroles suaves, on fabrique de l'émotion, de l'effusion, de la fusion, de l'oubli. Le progrès de l'art de gouverner serait d'inventer d'autres fêtes, aussi sublimes et grotesques, de vivre une messe des chiens permanente. "

02/2000

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Musique, danse

La note bleue. Une vie pour la musique

La " note bleue ", c'est le moment musical magique, l'harmonie parfaite, l'état de grâce qui transcende un interprète. La vie de Michel Glotz est une quête permanente de ces instants précieux. Elève de Marguerite Long, complice de Francis Poulenc - avec lequel il a entretenu une correspondance pleine d'humour -, directeur artistique de grandes maisons de disques, Michel Glotz a dédié son existence à la musique et à ses plus grands génies. A la tête de son agence Musicaglotz, il devient le producteur, l'intime de Maria Callas qu'il admira sans réserve, s'insurgeant en permanence contre les légendes qui coururent à son sujet, de Herbert von Karajan dont l'extraordinaire énergie et l'exigence impitoyable le subjuguèrent à tout instant, d'Alexis Weissenberg, l'ami, le pianiste merveilleux au destin contrasté... et de dizaines d'artistes qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes dans les salles de concerts et sur les scènes d'opéras du monde entier. D'anecdotes en anecdotes, amusantes, passionnantes, émouvantes, qui révèlent la vraie personnalité de ces " géants " derrière leurs mythes, Michel Glotz nous raconte avec indignation, enthousiasme et émerveillement un demi-siècle de passion, de musique et de musiciens.

09/2002

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Romans historiques (poches)

Même le mal se fait bien

Appartenir à la folle lignée des Tricotins qui compta dans ses rangs le fameux Charlemagne, révolutionnaire et tête brûlée, est un honneur dont Marcello se serait bien passé. Pourquoi arpenter terres et mers quand on pourrait rester tranquillement à végéter parmi les araignées ? Mais la dernière volonté du paternel de Marcello l'oblige à renouer avec le gène familial de la bougeotte...

02/2009

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Littérature française

La cata

Thomas était quelqu'un comme vous et moi. Une vie tranquille. Sa belle amie. Ses élèves. Les copains. Et puis c'est la cata ! Pan dans l'œil. D'insupportables angoisses se cristallisent soudain autour de ses cristallins défectueux. L'opération va jouer le rôle de révélateur. Elle lui ouvre les yeux : ce sont les vieilles personnes qui se font opérer de la cataracte. Thomas était, certes, entre deux âges, mais il ne savait pas bien lesquels. Il avait celui qu'on a dans les rêves... Après Matantemma, La Cata est un roman léger et plein d'humour. Ou l'histoire de Thomas, qui se croyait " encore jeune " et s'est pris dans les mirettes un méchant coup de vieux !

02/2009

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Romans historiques

Les grandes libertines. Le roman de Sophie Arnould et Françoise Raucourt

Sous le règne des derniers Bourbons, l'Opéra est le temple de la cantatrice Sophie Arnould, la Comédie-Française le royaume de la tragédienne Françoise Raucourt. Le Tout-Paris se presse en ces lieux pour célébrer les deux jeunes femmes. Leur beauté et leur intelligence remarquables leur valent renommée, fortune et gloire. Un parfum de scandale et une odeur de soufre flottent sur la vie de Sophie et Françoise, grandes libertines à l'homosexualité fièrement revendiquée ; leurs frasques et leurs excès font régulièrement le bonheur des gazettes. Bientôt, les orages de la Révolution viendront assombrir leur éclatante destinée. "Vivantes, ces médailles de la grâce ont été le scandale d'un siècle, et mortes, son sourire ", ont écrit d'elles les frères Goncourt. Après La Reine de Paris, le roman de Madame Tallien et L'Ange de la paix, le roman d'Olympe de Gouges, Michel Peyramaure achève sa trilogie consacrée aux héroïnes de la Révolution en ressuscitant les figures de deux femmes d'exception injustement tombées dans l'oubli.

02/2009

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Littérature française

Fruits rouges. Contes inspirés des traditions amérindiennes d'Amérique du Nord, avec 1 CD audio

" De tes pieds nus sur cette terre que mes frères ont appelé leur Nouveau Monde, c’est toi qui autrefois a ouvert les premiers chemins. Homme à la peau de cuivre, dont le visage est à lui seul un hommage au soleil couchant, je te salue, Homme Rouge ! " J’ai choisi de rendre aux Amérindiens du Nord un peu de ce que je leur dois. A la manière du conteur que je suis : en tressant quelques unes de histoires qu’ils se racontaient, comme on partage en secret une poignée de fraises des bois. A partir de 7 ans

01/2009

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Philosophie

Le gouvernement de soi et des autres. Cours au Collège de France (1982-1983)

Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. A travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement. Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît: en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

01/2008

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Littérature française

Leçon d'abîme. Une enquête de Francis Malone

" L'histoire glu corps de Judith, tour à tour reposé, gracieux, obscène, manipulé, battu et violé. L'histoire de son visage où on voyait la peur, la souffrance, le dégoût, la révolte et la soumission, l'indifférence, le plaisir aussi, parfois même une sorte de paix. L'histoire de son âme qui culminait dans une image où le corps et le visage prenaient un poids de sens inouï, une densité effrayante, corps nu, souillé, marqué, assis au piano, visage d'une splendeur et d'une hauteur déchirantes, habité par la musique. "

09/2003

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Philosophie

Le pouvoir psychiatrique. Cours au collège de France (1973-1974)

L'Histoire de la folie à l'âge classique faisait l'archéologie du partage selon lequel, dans nos sociétés, le fou se trouve séparé du non-fou. Le récit s'achève sur la médicalisation de la folie au début du XIXe siècle. Le cours que Michel Foucault consacre à la fin de 1973 et au début de 1974 au " Pouvoir psychiatrique " poursuit cette histoire tout en infléchissant le projet : il s'agit ici de dresser la généalogie de la psychiatrie, de la forme propre de " pouvoir-savoir " qu'elle constitue. Pour cela impossible de partir de ce que serait un savoir médical sur la folie, inopérant dans la pratique. On ne peut rendre compte de la véridiction psychiatrique sur la folie qu'à partir des dispositifs et des techniques de pouvoir qui organisent le traitement des fous dans cette période qui va de Pinel à Charcot. La psychiatrie ne naît pas comme conséquence d'un nouveau progrès dans la connaissance sur la folie mais des dispositifs disciplinaires dans lesquels s'organise pour lors le régime imposé à la folie. Michel Foucault s'est souvent interrogé sur la vanité du discours des psychiatres, que l'on retrouve dans la pratique toujours contemporaine de l'expertise judiciaire. De ce point de vue, Le Pouvoir psychiatrique poursuit le projet d'une histoire des " sciences " humaines. Le cours s'achève à la fin du XIXe siècle au moment de la double " dépsychiatrisation " de la folie, dispersée entre neurologue et psychanalyste. Mais on trouvera dans le résumé du cours que Michel Foucault devait préparer pour l'Annuaire du Collège de France l'essentiel de ce qu'il n'avait peut-être pas eu le temps d'exposer dans ce cours. Si bien que Le Pouvoir psychiatrique va jusqu'à proposer une généalogie des mouvements anti-psychiatriques qui ont tant marqué les " sixties " du siècle précédent.

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Psychologie, psychanalyse

Les séparations imparfaites

La personne aimée qui s'en va ou que l'on quitte, un ami qui s'éloigne, le roman que l'on termine à regret : en écho aux séparations ordinaires de la vie, on envisage ici les séparations intérieures que la cure analytique exige du patient et du psychanalyste. Us doivent se séparer de ce à quoi ils tiennent et qui les tient : le patient - qui est plus attaché à ses liens qu'à lui-même - pour ne pas couler, comme le capitaine Achab, avec ce qui le détruit ; le psychanalyste, qui dépend de ses systèmes familiers de pensée et doit rompre avec eux pour inventer du nouveau, des mots vivants, de la vie. C'est ainsi, en se séparant d'eux-mêmes, que tous deux se rencontreront et que plus tard ils pourront se séparer l'un de l'autre, cette fois. Dans ces pages, l'auteur, psychanalyste, essaie de voir ce qui se passe en lui dans le temps des séances, et par là même d'en rendre sensible l'étrangeté jamais apprivoisée. Les situations cliniques sont toujours présentes, et elles mettent en évidence une clinique de l'analyste que l'on n'a guère l'habitude d'évoquer et qui est infiniment plus complexe et riche que le classique " contre-transfert ", si souvent réducteur. Pas plus que celles du monde extérieur, les séparations intérieures ne sont parfaites. Heureusement, pense l'auteur qui les déteste.

04/2002

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Littérature française

Mélancolie Nord

L'Atlantique Nord. Dans le creux de sa longue houle, un cotre s'enfonce, attiré par l'abîme, centimètre après centimètre. Sur ce navire, un homme lutte et songe : précision des gestes qui, peut-être, sauveront sa vie ; égarement d'une pensée qui tour à tour se révolte et s'apaise ; imbrication de l'ingéniosité et du rêve, de la mécanique et de la poésie ; mélancolie d'une imagination qui invente inlassablement sa propre fin, en regardant le ciel et la mer ; mélancolie des jours bleus et des nuit calmes, rythmés par le passage des lames qui, sur leur chemin vers la Norvège, jouent un instant avec la coque à la dérive.

05/1997

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Littérature française

La statue de la liberté. Roman noir

Francis Malone est un policier français un peu particulier. Né d'un poète irlandais et d'une historienne bretonne suprêmement belle et cultivée, il est parfaitement bilingue, a même une double culture, est bâti intellectuellement et physiquement comme une tour, et il est connu pour ses méthodes non conventionnelles et ses résultats hors du commun. Il suspecte tout le monde, ne croit en personne, mais pas en rien. Il est dévoué au service public hérité d'une Révolution française qu'il admire pour avoir créé trois choses: la République, la Déclaration des droits de l'homme et, ajoute-t-il, la guillotine pour garantir les deux premières. Il est choisi pour mener une enquête de coordination franco-américaine sur la corruption liée à la drogue et au blanchiment de ses revenus. C'est donc le récit des aventures de Malone à New York, entre pègre et bourgeoisie, hommes de puissance et hommes de paille, corrompus, idéalistes et ambigus, drogues chimiques et culturelles, dictature de l'argent et des médias, choc du service public et de la jungle ultra-libérale, conflits politiques du droit théorique et du pouvoir réel. Une image de notre monde, noire et fascinante, un thriller plein de mécaniques amorales et tueuses, mais aussi d'idées et d'humour, où le plus infime acteur est fortement caractérisé. Très tôt, Malone sent qu'il est le jouet d'une gigantesque manipulation...

03/1997

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Romans historiques

Henri IV Tome 1 : L'enfant roi de Navarre

Le 13 décembre 1553, au château de Pau, naissait Henri, petit-fils du roi de Navarre. Béarnais, il ne devait jamais cessé de l'être. Il devait devenir aussi le plus français des rois de France, parce que ses qualités et ses faiblesses étaient telles que tous les Français, un jour, se reconnurent en lui. Il n'a pas cinq ans quand son père, Antoine de Bourbon, prince du sang, et sa mère Jeanne d'Albret, reine de Navarre, le présentent à la Cour : au roi Henri II et à la reine Catherine de Médicis. Gamin batailleur et rebelle, il parle à peine français, et la petite Marguerite, la future reine Margot, à qui d'emblée on le fiance, le repousse : il sent l'ail et le fromage. Mais déjà sa mère lui dit : " Comportez-vous en véritable souverain ". Des modestes châteaux du Béarn au Louvre prestigieux, il se formera, entre deux femmes remarquables : Jeanne d'Albret la protestante et Catherine de Médicis la catholique, qui règne. Et dans un royaume que ravagent, horriblement, les guerres de religion. Adolescent, il découvre l'amour, la guerre, la politique. Il n'a que dix-neuf ans quand, dans l'été de 1572, au lendemain de son mariage avec Margot, flamboie la nuit de la Saint-Barthélemy. Là s'achève le premier tome (deux autres suivront) du grand roman que Michel Peyramaure consacre au plus justement populaire des souverains de France.

10/1997

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Littérature française

Faux pas

" Pourquoi faites-vous ce travail ? Par goût ? Peu importe. Par goût ? Vous aimez tuer ? Ca vous intéresse ? Oui. Vous voulez savoir les choses jusqu'au dernier moment ? Oui. Pas vous ? Peut-être. " Il y eut un silence. " Vous ne voulez pas me répondre ? demanda Brémont. Vous êtes obstiné. Oui. C'est à cause de cela que vous êtes là. " L'inconnu considéra Brémont avec une sorte de sympathie. " Mettons que ce soit une profession de foi et une profession tout court. "

12/1991

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Romans historiques

Les Fleuves de Babylone [EDITION EN GROS CARACTERES

Deux mille ans avant Jésus-Christ, le roi Hammourabi règne sur Babylone, la capitale du premier et du plus grand empire du monde... Lors du Nouvel An babylonien, un sacrilège accompagné d'un double crime risque de compromettre les célébrations dédiées au dieu tutélaire de la cité, Mardouk, et de faire chanceler le trône du roi. Seuls deux scribes de la Maison des Ecritures courageux et tenaces, aidés de leur vieux maître Balka, vont tenter de faire éclater la vérité...

01/2007

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Sociologie

Les nouvelles adolescentes

A quoi rêvent les jeunes filles d'aujourd'hui ? Sont-elles plus féminines que leurs aînées ? Leur sexualité a-t-elle changé ? Existe-t-il une vraie complicité entre filles et mères ? Certaines adolescentes sont-elles gagnées par la violence ?... A travers 25 questions décisives, le sociologue Michel Fize propose une réflexion sur ces nouvelles adolescentes qui cherchent tant bien que mal à conjuguer libération et conformisme, indépendance et séduction, ultra-féminité et égalité des sexes.

04/2010

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Histoire de France

Marie de Médicis

Elle est grande, elle est hautaine, elle a le teint très blanc, un double menton, mauvais caractère, 27 ans déjà. En l'an 1600, Marie de Médicis épouse Henri IV. C'est un mariage d'argent : les Médicis sont une richissime famille de banquiers florentins devenus grands-ducs de Toscane. C'est un mariage politique : le Pape et l'Espagne veulent amarrer la France au catholicisme après 45 ans de troubles et de guerres religieuses. Entre Henri IV et Marie de Médicis, la vie conjugale devient souvent un enfer. Maîtresses, scènes de ménage, histoires d'argent ; Sully arbitre comme il peut. Quand Henri IV est assassiné, son fils Louis XIII n'a que 8 ans et demi. Marie de Médicis devient Régente. Elle met la France au pillage pour acheter la tranquillité des nobles, remplir les poches de ses favoris Leonora Galligaï et Concino Concini, et satisfaire une passion sans frein pour les diamants. Chassée du pouvoir par Louis XIII en 1617, elle est exilée au château de Blois, s'en évade par une échelle de corde, et fait deux années de suite la guerre à son fils. Elle se raccommode avec lui grâce à Richelieu, un jeune évêque dont elle fait la fortune et qui grâce à elle devient cardinal et premier ministre. Reine-Mère assagie et respectée, elle construit le Palais du Luxembourg à Paris, et commande à Rubens l'histoire de sa vie - un peu arrangée - en 24 tableaux. Mais elle a le démon de la jalousie et de l'intrigue. Richelieu est devenu trop puissant à son goût. Elle veut sa disgrâce, ne l'obtient pas, et, en 1631, s'enfuit du royaume de France, qu'elle quitte pour toujours. Onze ans d'exil et d'errances en Belgique, en Angleterre, en Allemagne où elle meurt dans la ville de Cologne. Onze ans de complots, négociant avec l'Espagne ennemie de la France, dressant contre Louis XIII son jeune frère Gaston d'Orléans avant de se brouiller aussi avec celui-ci. Elle meurt solitaire et dans la gêne en 1642, quelques mois avant Richelieu et Louis XIII.

09/1994

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Littérature française

L'homme Déo

L'histoire commence dans le Limousin, au château de Ménant où le narrateur, jeune homme, est invité par Déo (D. O. - Dominique). Le père de Déo, le Comte, abandonné par sa femme, sombre dans le délire. Claire, sa demi-soeur, est amoureuse de son neveu Déo. Ce dernier hante les collines, disparaît, hurle à la nuit. Et l'évêque Willibald, sceptique, enseigne que le monde est un théâtre. Grâce à un almanach magique qu'Amande, l'amante du narrateur, rapporte d'Italie et qui a la propriété de libérer des poupées vivantes, nous sommes transportés dans l'Italie de la fin du XVIIIe siècle, dans un monde onirique et fascinant. Nous suivons les aventures d'Hélian-Déo et de Carlo - le narrateur -, qui construit le plus prestigieux des théâtres, la Scala de Milan. Dix ans après la rencontre de Ménant, le narrateur, devenu professeur, rencontre dans la ville Déo, maintenant devenu aventurier, toujours insaisissable, que s'arrachent les femmes. Déo n'a plus qu'une passion : le théâtre. Et tout finit comme dans un théâtre. Singulier roman, initiatique et picaresque.

09/1978

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Science-fiction

Peuchâtre et Gésirac

"Luc aime beaucoup l'histoire de l'ogre de Gésirac. Il ne se lasserait pas de l'entendre. Et chaque fois, du haut de ses sept ans, qui font déjà de lui un solide bonhomme, il frémit : penser que ce mangeur d'enfants crûs habitait là, tout près, à deux lieues de chez lui, et qu'il aurait pu venir, une nuit... Luc se sent inondé d'une délicieuse terreur, lui qui a sur les petits garçons d'autrefois l'appréciable avantage de vivre en des temps sans alerte.
Car les ogres, bien sûr, maintenant, ça n'existe plus. ".

02/2009

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Philosophie

Le gouvernement de soi et des autres. Tome 2, Le courage de la vérité - Cours au Collège de France (1983-1984)

Le cours intitulé " Le courage de la vérité " est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate, que Foucault, avec Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés. Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du " dire-vrai " en politique, afin d'établir , pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

01/2009

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Livres 3 ans et +

Zou : La provision de bisous de Zou

Zou s'apprête à partir en colonie de vacances. Il veut à tout prix éviter de faire bébé mais, en même temps, il sait que tous ses bisous quotidiens vont lui manquer : ceux du soir, ceux du matin, ceux pour rien... Ne t'inquiète pas, Zou, disent Papa et Maman, on a une solution. Et les voilà qui confectionnent une énorme provision de bisous. Zou n'aura qu'à ouvrir sa boîte à bisous quand il se sentira seul. Mais la boîte réserve une surprise... Vous posiez-vous aussi la question : où vit Zou ? La réponse est dans ce livre. Zou vit dans un monde de zèbres ! Ses voisins sont des zèbres, ses amis sont des zèbres... Façon de dire, pour Michel Gay, que nous sommes tous un peu coquins, un peu voyous, bref un peu tous de drôles de zèbres.

05/2008

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Philosophie

Naissance de la biopolitique. Cours au collège de France (1978-1979)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1979, Naissance de la biopolitique, s'inscrit dans la continuité de celui de l'année précédente, Sécurité, Territoire, Population. Après avoir montré comment l'économie politique, au XVIIIe siècle, marque la naissance d'une nouvelle raison gouvernementale - gouverner moins, par souci d'efficacité maximum, en fonction de la naturalité des phénomènes auxquels on a affaire -, Michel Foucault entreprend l'analyse des formes de cette gouvernementalité libérale. Il s'agit de décrire la rationalité politique à l'intérieur de laquelle ont été osés les problèmes spécifiques de la vie et de la population : " Etudier le libéralisme comme cadre général de la biopolitique. " Quels sont les traits spécifiques de l'art libéral de gouverner, tel qu'il se dessine au XVIIIe siècle ? Quelle crise de gouvernementalité caractérise le monde actuel et à quelles révisions du gouvernement libéral a-t-elle donné lieu ? C'est à cette tâche de diagnostic que répond l'étude des deux grandes écoles néolibérales du XXe siècle, l'ordolibéralisme allemand et le néolibéralisme de l'Ecole de Chicago - unique incursion de Michel Foucault, tout au long de son enseignement au Collège de France, dans le champ de l'histoire contemporaine. Cette analyse met en évidence le rôle paradoxal que joue la " société " par rapport au gouvernement : principe au nom duquel celui-ci tend à s'autolimiter, mais cible également d'une intervention gouvernementale permanente, pour produire, multiplier et garantir les libertés nécessaires au libéralisme économique. La société civile, loin de s'opposer à l'Etat, est donc le corrélatif de la technologie libérale de gouvernement.

10/2004

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Philosophie

Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France (1977-1978)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1978, Sécurité, Territoire, Population, marque un tournant dans le développement de sa recherche. Partant du problème du bio-pouvoir, introduit à la fin du cours de 1976, " Il faut défendre la société ", il se propose d'étudier la mise en place, au XVIIIe siècle, de cette nouvelle technologie de pouvoir, distincte des mécanismes disciplinaires, qui a pour objet la population et entreprend de la gérer à partir de la connaissance de ses régularités spécifiques. Technologie de sécurité indissociable - telle est la thèse originale que formule ce cours - du libéralisme comme rationalité gouvernementale fondée sur le principe du " laisser faire ". Cette analyse fait apparaître l'importance de la notion de " gouvernement ". C'est pourquoi Michel Foucault choisit, dès la quatrième leçon, de resituer sa problématique dans le cadre d'une histoire de la " gouvernementalité ". Coup de théâtre théorique, par lequel il déplace soudain l'horizon du cours : non plus l'histoire des dispositifs de sécurité, qui passe provisoirement au second plan, mais la généalogie de l'Etat moderne, à travers les procédures mises en œuvre, en Occident, pour assurer le " gouvernement des hommes ". Deux moments essentiels sont alors étudiés : l'invention tout d'abord, par le christianisme, d'un nouveau type de pouvoir, étranger à la tradition gréco-romaine, prenant en charge les hommes pour les conduire individuellement vers leur salut ; la formation, ensuite, d'une " gouvernementalité " politique, au XVI°-XVIIe siècle, qui inscrit la conduite des individus dans l'exercice du pouvoir souverain. Du pastorat chrétien au gouvernement selon la raison d'Etat, c'est ainsi la double face, individualisante et totalisante, de la rationalité politique dont procède l'Etat moderne qui se trouve dévoilée. Il devient possible, à partir de là - ce sera l'objet du cours suivant, Naissance de la biopolitique -, d'analyser le statut de la liberté au sein de la gouvernementalité libérale née au XVIIIe siècle.

10/2004

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Histoire de France

Le fanatique qu'il faut être. L'énigme Kanapa

Un récit-enquête sur les traces d'un fanatique au temps de la guerre froide, Jean Kanapa (1921-1978). Ancien élève de Sartre, intellectuel du PCF suspicieux et austère. archétype du stalinien redoutable et redouté, son histoire se confond avec celle du parti pendant plus de trente ans : aveuglement, mensonge, négation de soi et repentir. Michel Boujut nous entraîne, cinquante ans après, dans l'autopsie sentimentale d'un cadavre encombrant. II se passionne pour Kanapa. l'inquisiteur porté par une idée communiste aujourd'hui disparue, l'interroge à distance, lui demande des comptes. Faut-il sauver le soldat Kanapa ? Et comment a-t-on pu être stalinien ? Autour de cette sombre figure, le récit de Boujut emprunte des chemins de traverse et des souvenirs personnels pour se propulser du trop-plein idéologique d'hier au vide du sauve-qui-peut libéral actuel. Au fil du voyage se dessinent l'imaginaire et la culture communistes. Et, en contrepoint, ce que cette Histoire fait résonner en nous : rejet radical ou fascination trouble ?

09/2004

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Littérature française

Laissez tomber l'infini, il revient par la fenêtre

" Et puis tout à coup, un homme entra. En une seconde, je compris tout : que l'amour me ravage, que le moindre accroc emporte toute la pièce, que je ne puis attendre, que posséder est un supplice qui précède le suivant, celui de la dépossession, qu'il n'y a pas d'autre félicité. Je connus toutes les affres d'un amour puissant développé, quand cet amour n'avait pas encore une minute d'existence. Je n'eus donc jamais à vouloir cet homme. Mes premiers sentiments délivraient avec une clarté anthropométrique le signalement de l'amour, et mon cœur s'éduqua et s'enflamma non par paliers, par degrés, mais instruit sur-le-champ, dans l'expérience de cet amour, dans un amour expérimenté. Il fut dès le début un amour accompli, et c'est cet accomplissement qui faussa les perspectives. Je ne vis pas, par exemple, que l'homme était beaucoup plus âgé que moi. J'avais quatorze ans, il devait en avoir au moins trente-huit. "

03/2003

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Histoire ancienne

Telipinu, le dieu au marécage. Essai sur les mythes fondateurs du royaume hittite

La civilisation hittite est la plus ancienne civilisation indo-européenne connue aujourd'hui. Elle a pour cadre l'Anatolie du 21 millénaire av. J.-C. Cette civilisation, encore peu connue du public français, a joué pourtant un rôle déterminant dans le développement des sciences humaines au cours des cent dernières années. Aujourd'hui, Michel Mazoyer, enseignant de langues anciennes à Paris 1, nous propose de nous faire découvrir, à travers la mythologie, le dieu Télipinu, une divinité importante du panthéon hittite. L'auteur renouvelle en grande partie les interprétations retenues jusqu'à présent, concernant ce dieu ; il démontre que le dieu Télipinu n'est pas seulement un dieu agraire, mais aussi un dieu fondateur, et que les mythes où ce dieu apparaît constituent les étapes de la fondation du royaume hittite. Enfin cédant au comparatisme l'auteur établit de nombreux parallèles suggestifs entre le Télipinu fondateur et Appolon archégète qui susciteront l'intérêt des comparatistes. Ce livre toujours d'une grande clarté intéressera autant un public désireux de s'initier aux arcanes d'une civilisation parfois oubliée qu'un public plus spécialisé s'intéressant à l'histoire des religions et à la grammaire des langues indo-européenne.

03/2003

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Histoire et Philosophiesophie

L'eau au quotidien

À tous ceux que la science interpelle, intrigue, effraie, passionne, à tous ceux qui ne veulent pas être des consommateurs aveugles, les Éditions Odile Jacob proposent une collection de livres scientifiques destinés aux enseignants, comme aux parents d'élèves qui voient revenir chez eux des enfants plein d'interrogations. Ils n'ont pas pour vocation de préparer quiconque à un examen ou à un concours, mais de satisfaire la curiosité de tous ceux qui veulent se cultiver. Cette collection invite nos concitoyens à mettre " le pied à l'étrier ". Ce livre est écrit par un professeur de l'École de Physique et Chimie de Paris. Il vise à dévoiler les diverses formes liquides de la matière que le lecteur rencontre dans la vie quotidienne.

02/2001

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Littérature française

Arthur

" La nuit couvrant lentement les terres de l'est s'avançait sur Carduel, aggravée d'épaisses nuées basses venues du grand océan occidental, comme si ces deux ténèbres nées aux antipodes voulaient se rejoindre au-dessus de la capitale de Logres pour la plonger dans l'obscurité absolue du deuil. Et le deuil était dans le cœur du roi, ombre géante postée devant une embrasure du palais, dans la haute ville, fixant l'espace. Le regard d'Arthur retournait obstinément à l'eau, où venaient de disparaître, en un même jour, le premier de l'automne 491, Morgane et Merlin, la sœur-amante et le père-guide, la rebelle et le créateur, tout l'esprit de Logres, toute l'âme du roi, enfuis, sur ce chemin sans traces, l'une vers Avalon dans un bannissement à jamais qu'elle avait souhaité, l'autre vers une retraite ignorée dans un exil volontaire. "

01/2001

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Critique littéraire

Pierrot mon ami de Raymond Queneau

"Essayer d'analyser le charme d'une oeuvre est le meilleur moyen de le faire s'évaporer. Quand on aura dit que le pouvoir de séduction de Pierrot mon ami tient à la savante limpidité du sens et de la forme, on ne sera guère avancé : toute simplicité n'enchante pas forcément. On ne donne donc pas ici une clé pour l'oeuvre, mais un sentiment de lecteur. Queneau, dans ce roman, repousse la tentation de divers artifices, en premier lieu ceux du roman policier, tout en flirtant avec eux, pour écrire au bout du compte une fable qui esquisse et esquive, pendant qu'elle se raconte, les apprêts de différents types de récit dûment codés. Le plaisir du lecteur est alors double : il est embarqué dans les directions incertaines que lui propose la polysémie du récit, et il est ramené au point fixe si attachant de la sagesse de Pierrot. Ce texte assez retors est finalement un éloge subtil de la simplicité : de la langue, du ton, d'un personnage qui ne gratifie pas son entourage de paraboles et d'apophtegmes bien frappés, mais arpente tranquillement les chemins de la vie". Michel Bigot.

04/1999

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Littérature française

Le principe d'incertitude

"C'est une histoire de fin de parcours. Une histoire pour apprendre à chuter, une fois pour toutes".

12/1993