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Geny Laffitte

Extraits

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Musique, danse

Une histoire du rock en 202 vinyles cultes

Les 200 albums indispensables du rock par Philippe Manoeuvre ! " Lorsque j'ai publié le livre la Discothèque Idéale en 2005 aux éditions Albin Michel, j'étais loin de me douter que, quinze ans plus tard, cet ouvrage dépasserait les 100 000 exemplaires ! Et pourtant, en quinze ans, notre vision du rock a changé. A cause d'internet et du retour du vinyle, les goûts du public ont changé, se sont affinés, raffinés. Voici pourquoi, depuis deux ans, entouré d'une équipe de trois disquaires, j'ai décidé de réécrire une nouvelle histoire du rock, fondée sur une réévaluation des meilleurs albums. Une nouvelle visite de ma discothèque, à travers des disques souvent oubliés, mais toujours absolument et totalement écoutables par nos modernes oreilles. Voici venue l'heure des artistes cultes ! Little Richard, Bo Diddley, Gene Vincent... Les Kinks... Rodriguez... Van Morrison... Mink Deville... les Misfits... Killing Joke... Pavement... Weezer... Sans oublier les fameux Beatles, Stones, Dylan, Velvet Underground, revisités sur la foi de disques cultissimes. Sans oublier David Bowie, qui sera l'ultime album de ce livre. Et en faisant une large place aux filles du rock : Shaggs, Tina Turner, Nina Simone, PJ Harvey, Nina Hagen, Bobbie Gentry, Dusty Springfield, Et sans oublier des personnages marquant qui eux aussi ont fait des disques cultes, de Robert Mitchum à William Burroughs, en passant par Charles Manson ! Ce livre, prévu pour regrouper 100 chroniques est monté à 130 puis, à la demande générale de mes amis disquaires, à 200 vinyles cultes. Il entend s'imposer comme la Bible définitive du rock, une oeuvre de passeur pour le troisième millénaire. " Philippe Manoeuvre

10/2020

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Littérature française

Pilier d'autre foi

Au siècle dernier l'As Béziers régna sur le championnat de France durant 15 ans (1971-1984). Le club est ensuite rentré dans le rang et c'est sans doute pourquoi le culte des héros n'en est que plus fervent. Parmis eux, Jean-Louis Martin, pilier huit fois titré. On l'appelait "Martin-la-science", moins pour le diplôme de physique qu'il avait décroché que pour sa réflexion permanente et pertinente sur le jeu d'une ligne d'avants qui fait à jamais référence et dont il était le leader. Devenu grand-père, Jean-Louis a eu envie de prendre la plume, pour donner un peu de bonheur à ses petits-enfants et prolonger celui des plus anciens supporters, ces "braves gens" qui le faisaient fondre en larmes avant chaque finale. Mais le récit de cette épopée, gorgé de détails et d'anecdotes que seul un acteur privilégié pouvait livrer - ils ne furent que deux, les deux piliers, à la vivre de bout en bout - captivera également tous ceux qui, nombreux dans l'hexagone, ont été marqués, voire fascinés, par une telle suprématie. Jean-Louis Martin les fait pénétrer dans l'arrière-boutique où dormaient des secrets, petits ou grands, qui n'avaient jamais encore été dévoilés. Plus rare encore : il complète les pages de gloire d'un club et d'un champion par l'histoire d'un homme, moins fort que son poste et ses étants de service le laissaient supposer. Cette histoire raconte, sans le moindre apprêt, le retour de Jean-Louis Martin à l'école : pas l'école du rugby mais celle de l'humilité.

05/2019

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Littérature étrangère

Emma. Edition collector

Redécouvrez l'un des plus grands classiques de la littérature anglaise grâce à une édition inédite en France. Publiée en 1896 en Angleterre, cette édition comporte des illustrations de Hugh Thomson, célèbre illustrateur victorien, dont le travail sur Orgueil et Préjugés est devenu une référence dans le monde entier. Depuis qu'Emma a réussi à arranger le mariage de son ancienne gouvernante, elle se met en tête d'unir tous les gens qui l'entourent. Désormais maîtresse de maison, elle s'attribue ce rôle d'entremetteuse sans savoir que son inexpérience des êtres et des coeurs peut la mener à de nombreuses déconvenues. Entre les nouvelles rencontres, les visites de Mr Knightley, un vieil ami de la famille, et ses projets de mariage, Emma finit par se perdre elle-même sans s'apercevoir que ce dont elle rêve depuis toujours risque de lui échapper à tout jamais... Publié en 1815, Emma est l'un des romans les plus novateurs et les plus aboutis de Jane Austen. A la fois comédie de moeurs et roman d'apprentissage, il dépeint avec ironie une héroïne attachante qui s'initie malgré elle à l'amour. Considérée comme l'une des plus grandes romancières de son temps, Jane Austen (1775-1817) charme depuis toujours ses nombreux lecteurs grâce à son style, à son ironie et à ses portraits satiriques. Disparue trop jeune, elle n'aura eu le temps d'écrire que six romans, ainsi que quelques autres pièces littéraires. Lus à travers le monde entier, les écrits de Jane Austen resteront à jamais les fidèles témoignages de la régence anglaise.

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Histoire internationale

J'ai compris Yves Michel Fotso. Un testament pour la postérité

Ce qui est dorénavant en cause, c'est l'enseignement que nous tiendrons du passé, et les vérités que nous porterons au firmament de l'histoire dans l'intérêt des générations qui voudront réellement connaître ces vérités. Une observation rapide au premier degré ferait croire que le Cameroun n'a pas produit des gens valables, des hommes et des femmes dignes et fiers, des intellectuels capables de se lever et de lire le temps pour ensuite indiquer la marche des choses, et prescrire les termes de références de la probité morale. Jamais pourtant il ne faudrait ni de jure ni d'injure, abandonner la bonne attitude qui consiste à espérer l'étincelle, la lumière subite qui vous libère, le cri venu des profondeurs qui, en une fraction de seconde, convertit, par la magie d'une étonnante psychanalyse, vos doutes et vos souffrances en bonheur et en assurance. C'est l'histoire, mais une partie seulement, une partie plutôt cruciale, d'un capitaine d'industrie à succès, Yves Michel Fotso, fils du premier industriel du pays Victor Fotso, qui se retrouve du jour au lendemain, en prison, accusé d'atteinte à la fortune publique et presque abandonné à son sort. Le doute s'est installé jusque dans ses cercles intimes. Mais voici que par un hasard de communication publique suscité par un homme politique, sa part de vérité est dite depuis sa prison, et l'opinion s'en trouve bouleversée. L'auteur ne met pas seulement en exergue la substance de cet échange bouleversant par sa consistance, c'est pour lui presque une purification. Il élève l'événement au rang de "testament pour la postérité".

09/2016

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. La star qui ne s'aimait pas

On connaît tous Jean-Luc Delarue, animateur surdoué des années 1990. De La Grande Famille sur Canal  Plus à Ça se discute ! sur France 2, Delarue a révolutionné son métier. Son ton, sa jeunesse, son regard, sa liberté ont cassé les codes et participé à l'invention d'une nouvelle télévision, la télé compassionnelle, celle qui donne la parole aux "vrais gens" et qui sait les écouter. Réservoir Prod, sa société de production, est devenue en quelques années la première en France. Ce que l'on sait moins, c'est que, derrière son apparence un peu lisse de gendre idéal, Jean-Luc Delarue était en fait un homme rongé par le doute et empoisonné par la notoriété. Jean-Luc, l'enfant précoce qui peinait à l'école malgré une intelligence hors norme et un QI de 142, s'est vite transformé en Mister Hyde trompant son angoisse de perfectionniste dans la drogue, les médicaments et l'alcool. Aucun de ses succès pourtant flamboyants, à la matinale d'Europe 1 comme à la télévision, n'a su le rassurer. Sa soif insatiable de reconnaissance et de puissance s'est avérée destructrice pour lui-même et pour ceux qui ont partagé sa vie. C'est avec beaucoup d'empathie que Vincent Meslet nous dépeint un Jean-Luc Delarue émouvant et attachant dans ses réussites comme dans sa longue descente aux enfers, un homme incapable de s'aimer. Au travers du destin romanesque de Jean-Luc Delarue, Vincent Meslet nous raconte également l'envers du décor du monde de l'audiovisuel de ces trente dernières années. Delarue ou le roman d'une vie.

09/2018

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Littérature française

Il est bien tard

Le hasard mène-t-il la danse ? Commande-t-il seul à la suite de nos jours ? Se peut-il qu'il distribue, au petit bonheur, les cartes des amours, de l'amitié ou de la multitude des événements qui font la trame d'une existence ? Si la question vaut d'être posée, on sait bien qu'elle ne connaîtra jamais de réponse définitive. Toujours est-il qu'il faudra une succession de bien curieuses coïncidences pour que ce récit, en apparence si banal, vienne au jour. Maria Couzic et Jean Rodde, son mari, étaient des gens discrets et d'une très grande pudeur. Jamais ils n'auraient imaginé voir leur vie racontée dans un livre. Il faudra aussi un improbable enchaînement de rencontres et d'événements inattendus pour qu'un jour cette histoire toute simple suscite l'intérêt et se prête à la narration. Extrait : Au matin du 3 juin, Jean Rodde est sur la plage. C'est la première fois qu'il voit la mer. Il en rêvait depuis longtemps, mais il avait imaginé autrement cette première rencontre. Il est déçu. "On est sacrément dans la merde, mon Jeannot". "Sacrément" répond Jean au chauffeur de l'ambulance. Que dire de plus ? Avec quelques milliers d'autres soldats, ils se demandent bien ce qu'ils vont devenir. Rien ne va plus. Ils regardent s'effacer leur dernier espoir de quitter le piège infernal de ce bout de plage entre Malo-les-Bains et Bray-les-Dunes. Un peu plus loin au large, le Holland, un vieux cargo anglais s'enfonce doucement dans l'eau. Il a été touché à mort par deux bombes venues du ciel.

11/2018

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Littérature française

Les choix secrets

Il n'y a plus que la cuisine et le mari, le ciel gris derrière la mousseline des rideaux, et ce présent dont il faut bien se contenter. Ce présent est sa prison. Plus jeune, elle l'a supporté parce que, concevant l'avenir comme un espace vierge, un monde à lui tout seul, elle a cru que celui-ci prendrait un jour la place de celui-là et changerait le goût de sa vie. Mais le temps n'a fait que traverser son corps. Il est passé, la laissant là, inchangée avec sa façon d'appréhender les choses et les gens. L'avenir s'est rétréci tellement qu'il s'est confondu avec le présent et empêche désormais toute espérance de se déployer.» Chaque soir, Marie commence sa ronde : il faut être certain que tout est bien fermé, chaque volet, chaque fenêtre, que l'on n'a surtout pas oublié d'éteindre la lumière. Marie est une vieille femme : elle ne veut pas être dérangée. Elle veut que chaque chose soit à sa place, que chaque jour s'écoule comme la veille, sans imprévu, sans douleur, qu'elle puisse contempler tout ce que la vie lui a permis de rassembler et d'accumuler : les objets, les photos, les souvenirs. Aujourd'hui cette vie sans histoires lui convient. Mais, avant, elle voulait vivre, elle cherchait la passion et les drames, la souffrance, la sienne et celle des autres, de tous ceux qui l'entouraient. Elle s'est mariée, a eu deux enfants, elle a hérité de la maison de ses parents, mais a-t-elle vécu ? Et comment a-t-elle vécu ?

08/2012

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Gestion

Servir. Ma vie au service de l'homme

" Servir ", c'est le leitmotiv de toute une vie jalonnée d'aventures et d'expériences qui ne pouvaient que donner à Monsieur Jean-Marie Compas, ancien directeur social du groupe Boussac, une notoriété, une aura qui dépassent les frontières de l'ancien " empire Boussac ". Patriote et humaniste, il n'eut de cesse de défendre sa terre, son industrie, et surtout les gens les plus humbles dont le travail a fait la richesse du groupe Boussac. Au-delà de la description d'une action sociale monumentale, ce livre est le récit de vie d'un explorateur aventurier. Laissant de côté les conventions empesées et les blocages, Monsieur Jean-Marie Compas a toujours innové. Homme de défi, il a mené et continue à mener des combats au cours desquels la plupart d'entre nous auraient rendu les armes depuis longtemps. Homme de cœur, il donne de l'amour, il donne de l'amitié, il donne son énergie, il consacre toutes ses ressources à la poursuite de son action sociale à travers les " Maisons d'accueil Marcel Boussac ". " Servir " est un puissant appel à la réflexion et à l'action : doit-on subir la dictature de notre société matérialiste ? Aura-t-on le courage de balayer les " marchands du temple ? " À 90 ans, Monsieur Jean-Marie Compas se bat pour remettre sur pied son épouse accidentée, sortie miraculeusement d'un profond coma. " Servir " est à ce titre le récit d'une histoire d'amour si poignante qu'elle donnera l'espoir à tous les oubliés de l'existence, à ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur.

04/2004

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Littérature française

Station Rome

Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n'ai plus qu'une cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d'euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain. Je déteste mendier. Ce n'est pas tant le geste, la position humiliante qui me gêne. Non, ça, on s'y fait, avec le temps. Mais les regards. Mauvaise humeur, haine, pitié écourante, terreur, tous les sentiments les plus dégueulasses y passent. Ce qui m'atteint le plus, c'est cette indifférence feinte, ce coup d'oil rapide, en coin, avant d'accélérer le pas, cette peur de me regarder dans les yeux, comme un des leurs. À Paris, au cour de l'hiver, un clochard écrit son journal : il raconte ses journées et ses nuits, les passants indifférents, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi... Vivre dans la rue est une lutte de tous les instants. Sur le quai de la station Rome où il a ses habitudes, parmi tous les visages qui défilent devant lui et qui ne le voient pas, il remarque celui d'une jeune femme, qu'il se met à guetter tous les jours. Pour le simple plaisir de la voir passer, mais aussi parce qu'elle lui rappelle une troublante violoncelliste qu'il a connue par le passé. Car, à trente-sept ans, cet homme a eu une vie avant d'être SDF... Très actuel, porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre et dense.

02/2013

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Sports

Sport et neurosciences

Pourquoi Michael Jordan, brillant athlète, était-il un si mauvais batteur en baseball ? Pourquoi la technologie moderne peine-t-elle encore à fabriquer un robot qui aurait la dextérité d'un enfant de 5 ans ? Pourquoi les quarterbacks de talent semblent toujours savoir où se trouvent leurs receveurs ? Soucieux de découvrir ce qui régit vraiment le mouvement humain et son extraordinaire potentiel, le journaliste, reporter sportif et supporter Zach Schonbrun a interviewé des spécialistes du contrôle moteur dans le monde entier. Son investigation commence par les travaux extrêmement novateurs que deux neuroscientifiques ont menés au sein de la Ligue majeure de baseball et qui bouleversent totalement la manière dont les découvreurs de talents évaluent habituellement la vitesse à laquelle les meilleurs joueurs interprètent un lancer. Tous sports confondus, de nouvelles théories et une technologie révolutionnaire révèlent comment fonctionne le système de contrôle moteur du cerveau chez des athlètes prodigieux, tels que Stephen Curry, Tom Brady, Serena Williams et Lionel Messi ; mais également chez des musiciens brillants, des danseurs, des grimpeurs, des pilotes automobiles, et tant d'autres. Qu'il s'agisse de prévoir une balle rapide à 153 km/h ou de saisir une tasse de café, le mouvement requiert une suite complexe de calculs que beaucoup de gens considèrent comme acquis... jusqu'à ce qu'ils aient lu Sport et neurosciences. Zach Schonbrun nous invite à envisager sous un nouvel angle les talents sportifs que nous admirons et cherchons à développer dans notre propre vie. L'heure n'est plus au bras à un million de dollars : c'est maintenant le cerveau à un million de dollars qui importe.

07/2019

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Musique, danse

Bestiaire fantasque pour chœur à voix égales a cappella. 6 poèmes de Claude Roy

Le présent cycle est le fruit d'une commande de l'Institut français d'art choral (2011), dans le cadre de sa politique de renouvellement du répertoire pour choeur d'enfants. C'est à juste titre que le monde poétique de Claude Roy (1915-1997) fut proposé au compositeur ; en effet pour l'écrirêveur, poète des ?? Enfantasques ?? , "le bonheur d'écrire pour/avec les enfants, c'est d'abord de reprendre rendez-vous avec l'enfant qu'on a en soi (si on ne l'a pas assassiné), de se ressourcer à l'eau profonde". . Car si les enfants "entrent avec la même aisance dans un poème "clair" et dans un poème "difficile" [... ], c'est que le mystère ou l'obscurité les déconcerte beaucoup moins que les soi-disant Grandes Personnes qui croient, elles, que l'univers est lisible sans effort, que tout est clair, et que ce qui ne se comprend pas tout de suite est à rejeter". Le choix de poèmes du présent cycle reflète la place de choix occupée, dans l'oeuvre du poète, par les "animaux très sagaces" . En effet, Les animaux ne sont pas bêtes. Ils aiment les bonnes manières, détestent ceux qui font les fiers et disent des gens sans coeur et sans tête "Ah les sales bêtes ! " et Il y a certains regards de bêtes qui sont la rencontre d'une pierre précieuse avec une âme "Mais la vraie joie, c'est de sentir - parfois - qu'on a trouvé une idée, une image, une musique qui va ensoleiller ou rafraîchir des enfants, et peut-être rester en eux".

10/2019

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 2 : La chasse au canard

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

09/2006

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Lecture 9-12 ans

Disparue sans laisser de traces

Un polar qui fait tourner les pages au jeune lecteur dans la plus pure tradition du roman à énigme. Une écriture vive façonne la montée de l'angoisse et les personnages auxquels - garçons ou filles - pourront s'identifier ... Etre amies, c'est peut-être avoir la lettre X en commun dans les prénoms ; c'est peut-être aussi se trouver là, quand l'autre en a besoin. Xenia Bogmadov a disparu et Axelia sa meilleure amie est la dernière à l'avoir vue. Une double enquête commence : celle confiée aux policiers et celle que le jeune Edgar souhaite mener en solo... D'ailleurs, Edgar fait bien de laisser croire à ses parents qu'il sera à la fête du rugby ce samedi, ainsi il pourra prendre en filature la meilleure amie de la petite disparue. Cette dernière va le conduire directement au sixième étage de son immeuble, là où ses grands-parents ont une chambre de bonne. Xenia est cachée ici-même depuis le début et son père n'est jamais parvenu à la soustraire à sa mère, même s'il s'est fait aider par des sbires peu recommandables qui seront arrêtés en même temps que lui. La petite fille a échappé à la violence d'un enlèvement par son père, grâce à la sagacité et l'esprit d'initiative de jeunes gens qui devront cependant s'expliquer officiellement auprès de la Capitaine Murille chargée de l'enquête, ainsi qu'auprès de la directrice de leur école. Ce dernier élément ne fait pas pour autant de ce roman un manuel de morale, mais plutôt une aventure contemporaine !

05/2019

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Sciences historiques

Petite anthologie des premières femmes journalistes

Elles réclament "l'égalité des droits, le développement sans entraves des facultés de la femme, la responsabilité consciente de ses actes, une place de créature libre dans la société". Ce sont les Frondeuses, emmenées par Marguerite Durand, une des pionnières du journalisme au féminin à une époque où la gent masculine règne sans partage sur le milieu de la presse. Elles ont pour noms Séverine, Jane Misme, Marcelle Tinayre, Andrée Viollis, plus tard Cécile Brunschvicg, Louise Weiss, Marcelle Auclair, Violette Leduc ou France Roche, sans oublier la grande Colette. Par leurs écrits ou reportages, leur détermination et bien souvent leur intrépidité, elles imposent peu à peu leurs signatures, leurs points de vue et la légitimité de leur présence dans les plus grands quotidiens nationaux. Une évidence aujourd'hui, un combat de longue haleine, couvert de moqueries, semé d'embûches, de la fin du XIXe siècle jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Aventurières, elles endossent souvent des vêtements masculins, se coupent les cheveux et parcourent la planète au péril de leur vie, interviewent Trotski, Gandhi, Mussolini ou Hitler - quand d'autres joueront la carte de l'éternel féminin ou resteront dans la sphère domestique. Si pour une Titaÿna dont le destin chaotique l'amènera à collaborer avec l'ennemi sous l'Occupation, nombre d'entre elles combattront pour la justice et la liberté, telle la photoreporter Gerda Taro, qui meurt écrasée par un tank durant la guerre civile espagnole. En vingt portraits, cette anthologie des premières femmes journalistes, certaines connues, d'autres à découvrir ou à redécouvrir, nous rappelle que la liberté de la presse est le combat de tous... et de toutes.

09/2019

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Généralités médicales

Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens de la Marine

Jamais le corps de la médecine navale n'avait fait l'objet d'un tel dictionnaire. Rédigé par des spécialistes, médecins de la Marine, docteurs en Histoire et officiers de Marine, cet ouvrage retrace les vies et les carrières des médecins, chirurgiens et pharmaciens ayant servi dans la Marine militaire française depuis la nomination du premier médecin du port de Toulon en 1666, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Élaborés à partir des archives disponibles notamment au Service historique de la Défense, l'ensemble de ces biographies détaillées constituent une galerie de portraits pleins de vie, qui dévoilent la richesse et la variété des carrières, les conditions difficiles dans lesquelles ces hommes exercèrent, mais également le rôle joué par les médecins de la Marine dans l'étude de maladies spécifiques aux gens de mer. Y figurent les inspecteurs généraux et les chefs du Service de santé des différents ports, ainsi que des personnalités comme Antoine de Lanessan, Eugène Sue ou Victor Ségalen qui, outre leur carrière dans la médecine navale, se firent un nom dans les lettres ou la politique. Médecins, marins, ces hommes ont écrit, étudié, souffert et soigné dans toutes les régions où la Marine française portait ses navires, et ont ainsi contribué au progrès des sciences médicales, comme à l'achèvement de la découverte du monde. Parfois tués au combat, souvent victimes des Iléaux ou des fortunes de mer, ils méritaient qu'un tel ouvrage leur rende hommage et devienne un instrument indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aujourd'hui à l'histoire de la médecine ou à celle de la Marine des époques moderne et contemporaine.

02/2011

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Beaux arts

Gaston Chaissac. Puzzle pour un homme seul

Qui était Gaston Chaissac (1910-1964) ? Cet autodidacte, ce non-conformiste de la peinture et de l'écriture a mené la vie difficile d'un cordonnier sans travail qui, d'un village rural de Vendée à un autre, a refusé de se satisfaire de sa condition. Homme du commun, il est devenu un personnage hors du commun. Il était connu comme peintre et comme écrivain à la fin des années 1940, grâce à Raymond Queneau, Jean Paulhan et Jean Dubuffet. Sa peinture, de plus en plus recherchée par les amateurs, échappe dans la seconde moitié des années 1970 à l'ombre de Dubuffet et à l'étiquette de l'art brut pour se voir reconnaître une place particulière dans l'histoire de la peinture contemporaine. L'oeuvre littéraire, plus confidentielle, est éclatée en une multitude de lettres adressées à une infinité de correspondants, lettres dont un petit nombre seulement a pu être édité. Le domaine artistique de Chaissac est imbrication de couleurs, de souvenirs, de fantasmes. C'est une reconstruction du monde par un jeu de puzzle, et ce livre se veut à son image. Tentative de recréation du personnage, dans un refus de séparer l'homme, le peintre, l'épistolier, il comprend des analyses, des témoignages, beaucoup d'extraits de lettres. Atravers le fractionnement de ces écrits, la plupart inédits, se dégage le portrait d'un peintre qui avait une manière à lui de transfigurer les choses abandonnées, les déchets méprisés, les gens oubliés, les mots perdus. L'originalité de la structure, la richesse du contenu ont été soulignés par la critique lors de la première édition.

09/1992

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Littérature française

Quelqu'un pour qui trembler

Parce qu'il voulait soigner ses semblables, il est devenu médecin. Pour aider ceux que l'on oublie trop souvent, il a passé des années dans un village perdu en Inde. Mais lorsque Thomas apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, sa vision de la vie et ses certitudes vacillent. Il ne pourra pas rattraper le temps perdu. Il ne devra pas perturber la vie de celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien. Il n'a aucun droit. Mais un élan plus puissant que tout le pousse à découvrir celle pour qui il a moins fait que pour n'importe quel inconnu. Aux confins du monde, sur des terres où survivre est un enjeu quotidien, Thomas pensait avoir tout vécu. Pourtant, l'aventure dans laquelle il se lance va l'entraîner beaucoup plus loin. Maladroitement, joyeusement, sincèrement, il est prêt à tout pour approcher celle à qui il a donné la vie, mais qu'il n'a pas vue grandir. Voici l'histoire d'un homme qui va se retrouver dans des situations impossibles, dans des endroits inimaginables, confronté à des gens ingérables. Est-il possible, une fois dans l'existence, de se trouver à la bonne place, au bon moment ? Thomas sait déjà qu'il faut parfois être ridicule pour être grand et qu'il faut souvent avouer ses faiblesses pour être fort. Mais il ignore encore à quel point... Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies.

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Littérature française

L'âge ingrat. Gilbert. L'auberge fameuse. Juliette. Le fils

Vingt ans environ, c'est lorsqu'on les atteint qu'on est sorti, d'ordinaire, de l'âge ingrat. On peut penser que le personnage central, dans cette histoire, prolonge cet âge jusqu'à la quarantaine. Un caractère ombrageux, une certaine aigreur, une maladresse qu'il compense par la rudesse, peu de souci du chagrin d'autrui : il en aurait donc tous les défauts. Cela ne va pas sans qualités : on n'est pas fixé, déterminé, installé, la prudence ne vous fait rien ménager. Age critique, dans les divers sens du terme, le jugement n'est pas encore émoussé par l'habitude, ou le scepticisme, ou les compromissions. On observe la société qui vous a vu naître, sa comédie et ses injustices, peu bienveillant mais clairvoyant, scandalisé. Il s'agit d'une société de province, depuis ce qu'on appelle les bas-fonds, jusqu'à ceux qui passent pour des gens honorables. La peinture n'en est pas aussi sombre qu'il paraît au premier abord. Certains visages sont entrevus, qui rachètent les autres : quelques femmes, un prêtre sur le déclin, des enfants, de même que dans cette ville il y a de grands jardins où s'est réfugiée la beauté du monde. Et la musique, que l'on entend en sourdine parfois, vous fait rêver d'ailleurs. Vingt ans environ, c'est aussi l'espace de temps qu'on voit ici s'écouler : de l'avant-dernière guerre jusqu'aux débuts de celle d'Algérie, en passant par l'Occupation et Vichy. Si la politique n'est qu'une toile de fond, elle est peinte sur le vif, sans indulgence particulière.

04/1990

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Histoire internationale

La Palestine expliquée à tout le monde

C’est un destin exceptionnel que celui de la Palestine : elle est à la fois le centre du monde et le pays impossible, perdu, recouvert par un autre, qui perd son nom, est occupé, dont l’existence même reste incertaine. Centre du monde, la Palestine l’est à double titre : berceau des trois monothéismes universels, elle est sous les feux de son actualité violente, depuis plus de soixante ans, depuis que la création de l’État d’Israël en 1948 l’a vue comme "une terre sans peuple pour un peuple sans terre". L’histoire de la Palestine contemporaine se souvient de celle des "gens de Terre sainte" mais commence avec "son problème". Et chacun peut sentir plus ou moins confusément que l’équilibre du monde joue là, sur ces quelques milliers de kilomètres carrés à l’Orient de la Méditerranée. À ceux qui disent ne rien y comprendre, à ceux qui trouvent trop compliqué le "conflit israélo- palestinien", Elias Sanbar voudrait répondre en restituant la continuité d’une histoire, depuis le mandat britannique à partir de 1917 jusqu’à aujourd’hui, que tant de commentaires ont souvent faussée ou étouffée. La Palestine, c’est l’histoire d’un pays absent que les Palestiniens ont emporté dans leur exil. C’est aussi le long combat qu’il leur a fallu mener pour retrouver un nom, une visibilité, une existence enfin. La Palestine d’Elias Sanbar est polychrome, terre de pluralité, des origines et des croyances. À ses yeux, la vouloir monochrome, c’est-à-dire exclusivement juive ou exclusivement musulmane, serait l’anéantir définitivement.

10/2013

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Sciences historiques

Par le trou de la serrure. Une histoire de la pudeur publique (XIXe-XXIe siècle)

En 1857, un groupe de jeunes gens s'abandonnant aux joies d'une partouze dans un hôtel particulier sont condamnés pour outrage public à la pudeur, parce qu'un curieux les épiait par le trou de la serrure. En 1893, les étudiants des Quatr'z Arts déclarent aux juges la guerre du nu. Dans les années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des controverses passionnées. Chaque fois les mêmes questions se posent : où finit le public et où commence le privé ? Que peut-on montrer, que doit-on cacher ? A travers une enquête qui mêle le droit, l'architecture, la littérature et la psychiatrie, Marcela Iacub raconte l'histoire de la pudeur publique. On y découvre comment le droit a longtemps partagé le monde visible entre licite et illicite, substituant à l'espace réel un espace institutionnel et politique. Aujourd'hui, ce vieux mot de pudeur a disparu de nos codes pour être remplacé par celui de Sexe. Mais, loin de faire le récit épique d'une liberté durement conquise, Marcela Iacub analyse les transformations des techniques par lesquelles l'Etat s'est donné notre sexualité en spectacle au cours des deux derniers siècles, et a conditionné nos espaces, nos vêtements, nos pratiques et même certaines de nos maladies mentales. Elle invite ainsi à une histoire politique du regard. On retrouve dans Par le trou de la serrure les ingrédients qui ont fait le succès des précédents ouvrages de Marcela Iacub : un examen sans concession des illusions de notre prétendue libération sexuelle, et un art tout particulier de faire du droit une discipline totale, à la fois poétique et critique.

04/2008

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Littérature française

Amen

"Amen" est le récit fulgurant d'une jeunesse assoiffée de libération. Elevée dans l'étouffement d'une éducation provinciale ancrée dans un catholicisme aux aspirations rigoristes, une jeune fille décide de "monter à Paris". Elle y suit son frère - qui s'est découvert homosexuel lors d'un camp scout - pour échapper à la violence irriguant sournoisement le couple des parents et le milieu " tradi " auquel ils appartiennent. Les deux déserteurs partageront une chambre dans un internat et battront ensemble le pavé parisien dans une quête prodigieuse. Ils feront des rencontres avec de jeunes "paumés, révoltés, désemparés", notamment la saisissante Huab, issue du peuple Hmong - une minorité persécutée originaire du sud de la Chine. Le frère s'affranchit du poids des entraves religieuses en emménageant avec un homme, puis dans un ménage à trois polyamoureux avec Huab. La soeur, quant à elle, intègre une troupe de théâtre qui monte le Tartuffe de Molière, pièce dans laquelle elle interprète le personnage d'Elmire. Au fil du jeu, les masques de l'hypocrisie sont remplacés par l'embrasement d'un rapport à l'existence, à l'amour et à la sexualité au-delà de tout dogmatisme. Unie par une urgence vitale qui s'exprime dans une langue aussi insolente que solaire, la jeunesse dépeinte par Viviane Cerf se saisit du réel avec une puissante lucidité. Extrait "Et puis, il y avait les lectures, des histoires. Notamment d'un type Jésus qui dit qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau dans le trou d'une aiguille. Les gens disent : Amen". V.C.

10/2019

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Littérature française

Marimé

Marimé, c'est une demeure familiale en Bretagne, tout au bord de la mer. Malgré son passé, malgré tant de jours heureux - ou de secrets drames familiaux -, la famille Chevalier s'en désintéresse. Seule Catherine ressent comme une intolérable blessure les menaces d'abandon de la vieille propriété de sa jeunesse. Catherine, photographe, se retrouve à Marimé avec son amie Annie, plus jeune, comédienne, "goinfre les choses". A l'improviste, Florence viendra les rejoindre; Florence la lumineuse, la rassurante, la bien-mariée, l'heureuse mère. A peine est-elle là, d'ailleurs, que les menaces s'éloignent, que Marimé semble revivre. Et l'arrière-été, est si beau... C'est par des chemins rapides, inattendus et sournois que la mort, l'amour et la vie viendront choisir en quelques jours, parmi ces trois femmes, leurs proies. Laquelle sera sauvée, laquelle se perdra? Trois destins de femmes d'aujourd'hui, si proches, si dissemblables. Après la grâce adolescente, le charme et l'humour très personnels qui faisaient l'attrait de Mon beau navire, Anne Wiazenisky fait preuve ici d'une nouvelle maîtrise de l'art du roman. Anne Wiazeinsky s'est fait connaître comme comédienne dès sa dix-septième année, tournant avec Bresson, Pasolini, Jean-Luc Godard, Illarco Ferreri, Philippe Garrel des rôles aussi importants que ceux de La Chinoise ou de la jeune fille de Théorème, avant d'aborder le théâtre (Fassbinder, Aovarina) et la télévision. Elle a publié des nouvelles, Des filles bien élevées (Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres, 1988), et au roman, Mon beau navire (1989).

08/1991

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Ethnologie

Les lances du crépuscule. Relations Jivaros, haute Amazonie

On les appelle Jivaros. Ils préfèrent se dénommer Achuar, les Gens du palmier d'eau. Isolée dans la jungle de haute Amazonie, aux confins de l'Equateur et du Pérou, cette tribu légendaire fut protégée durant des siècles de l'incursion des Blancs par son inquiétante réputation de chasseurs de têtes. Plus qu'une condition de leur indépendance, la guerre est pour ces Indiens une vertu cardinale ; elle donne du prestige, renforce la solidarité, raffermit l'identité ethnique et permet le renouvellement rituel des âmes. Grâce à elle, les Achuar sont encore plusieurs milliers, fiers de leurs traditions et farouchement attachés à leur mode de vie. Ce livre est une chronique de leur découverte et un hommage à leur résistance. L'auteur y relate au quotidien les étapes d'une intimité affective et intellectuelle croissante avec ce peuple dont il a partagé l'existence pendant près de trois années comme anthropologue. Tableau des temps ordinaires comme des événements tragiques, ce récit évoque aussi un apprentissage initiatique mené à l'écoute des mythes et des chants magiques, de l'interprétation des rêves et de l'enseignement des chamanes. Une pensée riche et poétique s'en dégage, bouleversant nos conceptions de la connaissance, du sentiment religieux et des rapports à la nature. Des fondements de la violence collective à la logique de la sorcellerie, des principes de l'autorité politique à la définition de l'identité culturelle, de la philosophie de l'échange à l'intelligence de l'environnement, ce témoignage exceptionnel sur une manière libre et presque oubliée de vivre la condition humaine tire d'une expérience singulière un enseignement pour le temps présent.

04/2000

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Policiers

La fille dans l'escalier

Jane, enceinte de six mois, arrive à Berlin par une triste nuit de novembre. Elle vit avec sa compagne Petra qui les a installées dans un appartement beau et moderne dans le quartier branché de Mitte. Pour Jane tout est nouveau : la langue, les rues, les gens, sa situation. Elle est isolée, enceinte et voudrait s'intégrer. Alors que sa compagne Petra est occupée à travailler, elle reste seule à la maison et se demande encore si elle a bien fait de faire cet enfant. Elle explore le voisinage. Dans le bâtiment abandonné qui surplombe leur cour, une lumière vacille : une ombre passe dans l'escalier. Des cris dans la nuit qui ressemblent à des pleurs d'enfant, une voix d'homme La première rencontre est tendue mais cordiale. Ils lui rappellent sa propre enfance. Mais petit à petit, Jane se persuade que le docteur Mann abuse de sa fille. Malgré les protestations de Petra qui lui conseille de ne pas se mêler des affaires des autres, Jane poursuit son enquête Elle s'obstine à vouloir aider la récalcitrante Anna. Elle a tout Berlin sous ses fenêtres, mais ne voit que la cour, la pensée de sa maternité imminente se transforme en visions, en délire sur la tyrannie des pères et la méchanceté des belles-mères, sur les enfants abandonnés et les femmes assassinées. Elle espionne Anna, interroge des inconnus, se dispute violemment avec Petra et s'expose à toutes sortes de dangers. Le lecteur, mal à l'aise, suit Jane dans cette ville hantée, sans doute moins inquiet pour elle que préoccupé par le mal qu'elle peut faire autour d'elle, ou en elle.

10/2014

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Littérature étrangère

Le bruit de tes pas

"La Forteresse", 1974 : une banlieue faite de poussière et de béton, investie par les plus démunis, royaume de l'exclusion et de la violence où chacun essaie de s'en sortir à sa manière - travail précaire, larcins, deals en tous genres... C'est là que grandissent Beatrice et Alfredo : elle, issue d'une famille pauvre mais unie, qui tente de se construire une vie digne ; lui, élevé avec ses deux frères par un père alcoolique et brutal. Presque malgré eux, ils deviennent bientôt inséparables et s'influencent mutuellement au point de s'attirer le surnom de "jumeaux". Mais ce lien, qui les place au-dessus de leurs camarades comme des sortes de héros antiques, est à la fois leur force et leur faiblesse. Car, parallèlement à la société italienne, touchée par la violence des années de plomb, leurs caractères, leurs corps et leurs aspirations évoluent au fil des ans. Chez Beatrice, courageuse, volontaire, qui rêve de rédemption et d'exil, l'amitié initiale se transforme peu à peu en amour sauvage, exclusif. Chez Alfredo, fragile et influençable, le désespoir s'accentue. Drames familiaux, désoeuvrement, alcool et drogue, tout semble se liguer pour détruire les deux jeunes gens. Quand l'héroïne s'insinue dans la vie d'Alfredo, Bea, tenace, ne ménage pas ses forces pour le sauver, refusant de comprendre que la partie est perdue d'avance. Le Bruit de tes pas, qui s'ouvre sur l'enterrement d'Alfredo, est le récit de ces quinze années d'amitié et d'amour indéfectibles. Un texte intense, à la narration âpre portée par une sobre poésie.

09/2013

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Policiers

Inspecteur Van der Valk. L'Amour à Amsterdam ; Frontière belge ; Coup double ; Psychanalyse d'un crime ; Le Roi d'un pays pluvieux

"Si je ne suis pas un trop mauvais policier, c'est parce qu'en règle générale je sais rapidement établir des contacts avec les gens. Je leur parle librement et je leur donne la tentation de me parler à coeur ouvert. Alors je peux les flairer, les tâter, les goûter, et je sens que je commence à les comprendre". Ainsi se décrit l'inspecteur-chef Piet Van der Valk du service des Recherches criminelles de la police d'Amsterdam. Patient, voire têtu, curieux et obstiné, il s'intéresse plus aux personnes qu'aux faits, montre de la compassion pour les victimes autant que pour les coupables ; pour son approche humaniste de ses enquêtes, pour l'empathie dont il fait preuve, l'inspecteur Van der Valk a souvent été comparé au commissaire Maigret, un Maigret des brumes flamandes, des canaux d'Amsterdam et des marécages du plat pays. Dans L'Amour à Amsterdam, Van der Valk interroge longuement Martin, suspecté de meurtre, dont il doute de la culpabilité ; dans Psychanalyse d'un crime, il enquête sur une affaire de chantage ; dans Coup double, il s'immerge dans le quotidien d'une petite ville qu'un corbeau inonde de lettres anonymes ; il est témoin dans Frontière belge d'un accident de voiture où un musicien célèbre trouve la mort tandis que sa fille, légèrement blessée, va attirer l'attention de l'inspecteur par son comportement ; et enfin, dans Le Roi d'un pays pluvieux, il est à Cologne sur les traces de l'héritier d'un grand trust industriel qui a disparu en enlevant une jeune fille.

06/2013

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Science-fiction

Zendegi

En 2012, le journaliste Marin Seymour effectue un séjour en Iran afin de couvrir une élection parlementaire. Manoeuvres du gouvernement et intimidations font de cet événement le non-événement politique attendu. Jusqu'à ce que commence à circuler sur le Net une image d'un membre du gouvernement, prise sur une téléphone portable, et qui va provoquer un séisme politique. Nasim Golestani est une jeune scientifique iranienne vivant en exil aux Etats-Unis. Elle ambitionne de travailler sur le Human Connectome Project - un projet qui tente de cartographier les connexions neuronales du cerveau humain. Mais les subsides gouvernementales sont coupées et le HCP risque d'être abandonné. Ainsi, quand l'opportunité de regagner son pays se présente, Nasim Golestani choisit de retourner en Iran. Quinze ans plus tard, Martin vit en Iran avec sa femme et son jeune fils, tandis que Nasim dirige Zendegi, un univers virtuel utilisé par des millions de gens, aussi bien pour le travail que pour se divertir. Mais lorsque Zendegi est menacé par des concurrents puissants, Nasim entreprend de créer un programme susceptible d'enrichir l'univers virtuel de Zendegi de manière inédite et insoupçonnée, un programme basé sur la cartographie incomplète du réseau électrique irriguant le cerveau humain et qui confère aux personnages virtuels de Zendegi une autonomie stupéfiante. Alors que la controverse grandit à l'égard de la nature et des droits de ces créations logicielles, la tragédie s'abat sur la famille de Martin. Le journaliste se retourne vers Nasim en quête d'une solution que personne d'autre ne peut lui offrir, mais Zendegi est en train de se transformer en champ de bataille.

03/2012

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Littérature étrangère

Deirdre

C'est une histoire bien ancienne que celle de Deirdre ; presqu'aussi ancienne, et non moins belle, que l'histoire d'Hélène de Sparte. Elle appartient à l'un des cycles les plus épiques de l'Irlande que l'on nomme le cycle de la Branche-Rouge. Les Celtes n'ayant pas d'écriture, elle n'a subsisté pendant plus de dix siècles que de mémoire en mémoire, par tradition orale. Nous sommes dans la province du Nord-Ouest de l'Irlande, le pays des Ulates. Alors qu'il se rend chez un de ses sujets, le roi Conor assiste à l'accouchement de l'épouse de ce dernier. Elle donne naissance à une fille à qui l'on donnera, suite à la terrible prophétie du druide Cathfa, le nom de Deirdre, ce qui signifie " danger " et " douleurs " à la fois. Dès sa naissance, Conor décide qu'elle entrera dans sa couche à l'âge nubile. Mais le destin en décide autrement lorsque Deirdre rencontre Naoise, un jeune guerrier noble dans lequel elle reconnaît immédiatement le visage de l'amour. Dès lors, il ne reste plus aux jeunes gens que la fuite éperdue. Des années durant, ils sont traqués par les hommes de Conor qui refuse l'affront. Durant cette période d'errance, la beauté de Deirdre ne cesse de grandir alors que rien n'entrave la concupiscence du roi. S'ensuivra toute une série d'événements et d'aventures, entre le magique et l'héroïque, qui conduiront Deirdre et Naoise vers un destin terrible et grandiose, digne des plus grandes tragédies de l'histoire humaine...

02/2001

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Littérature étrangère

Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines

"Un tour de Chine en dix-sept récits, ces nouvelles nous apportent une bonne nouvelle : littérature chinoise pas morte. Malgré des années d'un traitement de cheval à base de pensée Mao Zedong, de trique et de décervelage, les pousses de riz se redressent après le passage des buffles. Les auteurs qu'Annie Curien a réunis ici ont, comme leur peuple, résisté au laminage d'Etat. La plupart n'ont pas eu la vie facile. Ils ont acquis dans les tourmentes le sentiment du tragique et ils ont gardé le sens de l'humour. La Chine, les Chines, ils ont payé pour les connaître. A fond. Dans le bas-fond du désespoir, souvent. Leurs voix ici nous viennent de Pékin ou des îles du Sud, des grandes plaines ou des contreforts de l'Himalaya, de Shanghaï ou du Tibet. Ils explorent les rues des petites villes ou les versants des montagnes, les domaines du fantastique ou les déserts de l'Est. Ils ont rencontré des jeunes gens "planqués" dans la morgue d'un cimetière, un mouton dans lequel s'est réincarné le frère d'un saint lama, des bateleurs avec leur dromadaire, le grand bureaucrate qui a décidé que tous les Chinois auraient désormais dix ans de moins, deux conteurs aveugles et inspirés, une foule de personnages inoubliables. Ils ont rencontré un peuple immense, exploré les multiples mondes que contient ce monde, la Chine. Comme certains yeux à facettes embrassent un horizon de trois cent soixante degrés, l'oeil collectif de ces dix-sept écrivains embrasse ici l'horizon de la Chine d'aujourd'hui." Claude Roy.

04/1994

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Santé, diététique, beauté

Le monde merveilleux du gras

Il est 17h30. Lucie rentre dans la cabine d'essayage, un joli maillot de bain échancré et rose fushia, à la main. Il est 17h40. Lucie sort de la cabine, le même maillot fushia à la main qu'elle rendra d'un air désolé et gêné. Il ne m'allait pas, merci. Au même moment, Jean-Paul consulte son médecin parce que depuis quelques temps il se trouve trop vite essoufflé et ressent des maux de tête qu'il n'avait pas avant. Il faut dire qu'en 10 ans, Jean Paul a pris 20 kilos. N'oublions pas non plus Marlène qui court désespérément derrière ses petits enfants et qui n'arrive plus à suivre. Ni Julie qui refuse d'être passée du 38 au 42, à la 3ème année de sa ménopause. Ni Eve qui a passé sa vie à faire des régimes et qui, de yoyo en yoyo, est passée de 10 kilos en trop, à plus de 30 kilos qui lui pèsent terriblement partout, au ventre, aux cuisses, aux fesses et au moral. Ni les 6 millions de Français qui souffrent d'obésité et les 15 millions, de surpoids modéré. Tous ces personnages ont un point commun : le Gras. Trop de Gras. Mais quel est il ce Gras ? Pourquoi ? Où ? Comment ? Pendant combien de temps encore ? A garder ? A perdre ? Dans quelles conditions ? Qui croire ? Des questions que vous vous posez tous et toutes, et auxquelles personne ne vous avez jamais répondu jusqu'à présent. Il est donc temps de vous immerger dans le Monde Merveilleux du Gras. Attention ça va secouer. Suivez Robert, le Guide. Mais qui est Robert ?