Recherche

Chine trois fois muette. Suivi de Essai sur l'histoire chinoise, d'après Spinoza

Extraits

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Le nid de colombes. Suivi de Pension allemande

Pension allemande, le premier recueil de Katherine Mansfield, et Le Nid de colombes, le testament littéraire de l'une des plus grandes nouvellistes du XXe siècle sont rassemblés dans ce volume. Les débuts et le testament littéraire de Katherine Mansfield Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande , une série de courtes nouvelles inspirées par un séjour en Allemagne, tableautins sans intrigue où se devinait l'influence d'Anton Tchekhov. La critique salua son esprit d'observation et son talent satirique. Eternelle insatisfaite, elle ne le laissa pourtant jamais reparaître, portant un regard sans indulgence sur une oeuvre qu'elle jugeait, à tort, immature. Inclut les nouvelles : Allemands à table - Le baron - La soeur de la baronne - Frau Fischer - Frau Brechenmacher assiste à un mariage - L'âme moderne - Chez Lehmann - Luft Bad - Un jour de naissance - L'enfant-qui-était-fatiguée - La dame avancée - L'oscillation du pendule - La flambée. Recueil posthume de nouvelles composées en même temps que celles de La Garden-Party, rassemblées et présentées en 1923 par son mari et collaborateur John M. Murry, Le Nid de colombes contient notamment Le Canari, dernier texte qu'elle ait eu le temps d'achever en juillet 1922, très affaiblie par la pleurésie qui s'était déclarée en décembre 1917, alors qu'elle venait de mettre la dernière main à Prélude. Inclut les nouvelles : La maison de poupées - Voyage de noces - Une tasse de thé - La mouche - Le canari - Histoire d'un homme marié - Ciel serein - Une mauvaise idée - Veuve - Le nid de colombes.

01/2023

ActuaLitté

Platon

Apologie de Socrate. Suivi de Criton et Euthyphron

Accusé d'impiété et de corrompre les jeunes gens, Socrate est condamné à mort en 399 avant notre ère. Lors de son procès, qui mobilise toute la cité d'Athènes, il choisit de se défendre avec l'arme qu'il manie le mieux  :  le langage. Chérissant la justice au point de ne vouloir s'y soustraire, il refuse de prendre la fuite comme l'en prie Criton et s'empoisonne à la ciguë. Dans le Criton, Socrate interroge et redéfinit la notion de devoir, et dans l'Euthyphron, celle de piété. Ces deux textes sont considérés comme des appendices à l'Apologie de Socrate, permettant de comprendre sa condamnation à mort par la république athénienne.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Audierne Rainy Blues. Suivi de Sortie de rêves

Un homme à deux âges, vingt et trente ans, raconte d'abord la fin d'un premier amour puis les rêves qu'il nourrit. Il parle au présent dans deux monologues qui l'emmènent de la fin de son enfance vers son entrée dans l'âge adulte. Oscillant entre intense mélancolie et fol espoir, son récit s'ancre profondément dans ses souvenirs afin d'en convoquer toute la poésie, véritable matière première de ces deux textes. Son voyage intérieur l'emmènera du port d'Audierne en Bretagne où ses larmes se confondent avec la pluie jusqu'à sa chambre à coucher dans laquelle il cherche à dissocier le rêve du souvenir, le passé du présent et l'imaginaire du réel. Mais au-delà de leur aspect initiatique, ces deux monologues se confondent en un souffle lyrique et forment un long poème, un éclat du miroir brisé dans lequel se reflètent ces deux moments de vie.

09/2022

ActuaLitté

Littérature française

Contre-attaques suivi de Discours de la décadence

"Le poids des mots, le choc des photos" , c'est lui. Formule saisissante qu'il aura illustrée comme nul autre, photographiant le réel à coups de sentences magistrales. La preuve par ces deux livres, qui, à bien les lire, n'en font qu'un. Fidèle à son habitude, Jean Cau y écrit comme il parlait, à la volée, facétieux et non conformiste, à la manière d'un traité de style du XVIIe siècle. Contre-attaques d'abord, bien dans sa manière offensive, joyau posthume, paru en 1993, d'où s'exhale une espérance fondatrice. Haï par les bien-pensants de gauche après sa rupture avec les existentialistes, l'écrivain occitan ne pouvait rallier à lui les bien-pensants de droite. C'est l'objet de son Discours de la décadence, sorti en 1978. Visionnaire, il y annonce en pleine guerre froide, lui qui était fort peu communiste, la renaissance de la Russie. Une fulgurance géopolitique avec quarante ans d'avance - que les fulgurances de sa langue appellent à redécouvrir.

11/2021

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

La sagesse de la lutte suivi de Peuple

A l'occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire, Mario Tronti livre ici, avec son style "scandé, ciselé, combatif, constant, agressif et lucide", une esquisse auto¬biographique qui reparcourt les étapes les plus importantes de sa formation politique et théorique. A travers l'évocation des camarades avec qui il a partagé ces années de combat, et des auteurs qui ont été ses maîtres de vie et de pensée, Tronti s'interroge sur cette sagesse de la lutte qui l'a animé, les aventures de son surgissement, les formes de son déclin, la possibilité de sa résurgence. Le texte est suivi d'un essai sur la notion de 'peuple' et sur le populisme actuel qui hante la politique européenne, depuis - c'est son analyse - "qu'il n'y a plus de peuple". De Mario Tronti (Rome, 1931), penseur et homme ¬politique italien, on peut lire à L'éclat : La politique au crépuscule (2000) et Nous opéraïstes. Le roman de formation des années soixante en Italie (2009).

06/2022

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Apologie de la névrose suivi de En écho

Angoisse, doute, amour, illusions et vie sociale, telle est la toile de fond de notre pensée. La névrose est cette incertitude insidieuse gâtant le " tout possible " idéal. Chacun de nous ne cesse de se penser dans la perte, dans la solitude morale. L'étrangeté parallèle des désirs humains singuliers se partage fort peu dans les déclinaisons imaginaires de nos aventures, de nos amours, de nos passions, de nos jalousies et de nos haines. Sait-on vraiment éviter les guerres, les souffrances que l'on s'inflige mutuellement et l'irrémédiable des divorces ? Nous entrons ici dans le registre ambivalent des pensées " névrotiques " plus ou moins secrètes, incommunicables, " décortiquées " pour nous aider à "positiver". Si notre propre langage intérieur induit souvent l'angoisse, ne plus se sentir seul, savoir que les autres aussi sont confrontés aux mêmes problèmes ne peut être que vivifiant. Faut-il vraiment vouloir guérir de cela ? Cette souffrance et cette quête en soi poussent à la découverte des mots qui nous feront sens et simultanément signe à l'autre. L'inventivité de l'énonciation pousse à mieux dire et à mieux partager l'intime porteur d'émotion. Elle combat les symptômes paralysants. Une indépendance d'esprit plus lucide ouvre davantage à la sérénité et à l'altérité. Georges Botet-Pradeilles, dans un décryptage psychanalytique aux marges de l'inconscient, et Marcienne Martin, par un repérage sémantique faisant cadre, nous livrent une Apologie de la névrose qui, par son langage clair et teinté d'humour, rend accessible à tous un domaine jusque-là tabou. Chacun pourra se reconnaître dans cette analyse fine et constructive. Un ouvrage fortifiant, à lire absolument...

06/2014

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Protégeons les hérissons. Suivi de Jeunesse de plomb

Par une longue nuit sans étoiles, onze personnages confient à la postérité, et bien malgré eux, le récit de leurs derniers instants. Une flic et son supérieur. Un pompiste et son chien. Deux motards. Un hérisson. Puis les parents de deux adolescentes... Pourtant, tout allait si bien. Les filles étaient si mignonnes.

05/2014

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le Marchand de paratonnerres. Suivi de La Véranda

"Mais en dépit de la façon dont je l'ai traité et bien que j'aie mis en garde mes voisins contre lui, le marchand de paratonnerres hante toujours les parages, voyage toujours quand le temps est à l'orage et fait de bonnes affaires avec les peurs humaines", Le marchand de paratonnerres. "En été aussi, tel Canute, en restant assis ici, la mer vous revient souvent en mémoire. Car non seulement de longues lames de fond parcourent les pentes de blé et les petites vaguelettes de l'herbe déferlent en ondulant sur la basse véranda, comme sur leur plage, non seulement les pissenlits sont emportés par le vent comme les embruns, la pourpre des montagnes n'est que la pourpre des flots et un paisible midi d'août règne sur les profondes prairies comme le calme sur la Ligne, mais l'immensité et la solitude sont si océaniques ainsi que le silence et l'uniformité, que lorsqu'on aperçoit une maison étrangère, se dressant par-delà les arbres, c'est pour tous comme l'apparition d'une voile inconnue sur la côte barbaresque", La véranda.

05/2012

ActuaLitté

Poésie

Le Chant de Manhattan. Suivi de Piano Words

A droite, à l'ouest, le fleuve ; à gauche, à l'est, le fleuve ; au sud, tout en bas, l'océan ; au nord, la fin et le début des terres, un continent vierge de désirs, des trains, des routes, au 330 Mickle Street, Camden, les ghettos, une cabane de feuilles d'herbe et la pluie lancinante sur la voix. Les courts textes en prose qui constituent Le Chant de Manhattan proposent au lecteur de déambuler dans une ville où se côtoient tous les peuples du monde. Au souvenir de Walt Whitman se mêle le mouvement des vagues, de la rue, des ponts, du jazz, de la vapeur qui s'échappe des trottoirs, de l'immigrant qui arrive et des corps qui se frôlent. Dans cette arche gigantesque qu'est New York, chaque être semble avoir été embarqué seul, comme l'est tout poète dans le fracas du monde.

02/2006

ActuaLitté

Littérature française

Aline. Suivi de Adieu à beaucoup de personnages

Aline, dix-sept ans, se laisse entraîner dans un amour qui l'arrache à la vie modeste qu'elle mène avec sa mère. Mais Julien, fils de bonne famille, ne tarde pas à se lasser. Lorsqu'elle lui annonce attendre un enfant, il n'a qu'une réponse – " Eh bien, tu n'es qu'une grosse bête ; ça ne me regarde plus " – et noue la tragédie. Inoubliable premier roman, " Aline " a la force et la singularité de l'oeuvre à venir. S'il situe son histoire dans la campagne vaudoise, Ramuz touche déjà à l'universel. Surtout, il bouscule la langue et bouleverse la littérature. La présente édition contient " Adieu à beaucoup de personnages " (1914), qui met un terme au premier pan de l'oeuvre.

06/2018

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Sorcière. Suivi de la nouvelle Jour de fête

"- [...] Je sais tout, que tu crèves ! - Que sais-tu ? lui demanda-t-elle doucement sans détacher les yeux de la fenêtre. - [...] Je sais que tout ça, c'est ton oeuvre, diablesse ! C'est toi qui fais tout ça, que tu crèves ! Et la tempête, et la poste qui s'est perdue !... C'est toi qu'as tout fait ! Toi ! Tu deviens fou, tu dis des bêtises... dit calmement la sacristaine. - Ça fait un temps que je t'observe ! Je venais de te marier, le premier jour il était pas passé, j'ai remarqué que ton sang était vicié !" A.T.

11/2010

ActuaLitté

Théâtre

Le Rendez-vous de Senlis. suivi de Léocadia

"Tu ne peux pas savoir ce que c'est que d'avoir un copain qui est plus beau que vous, plus malin que vous à l'école et qui, après, devient riche par-dessus le marché ! C'est cela qui doit être beau dans les révolutions, tu vois, même si on s'en fout comme moi, voir crever ceux qui étaient heureux ! "

04/1973

ActuaLitté

Philosophie

Discours de la méthode. suivi de La dioptrique

"Si ce discours semble trop long pour être tout lu en une fois, on le pourra distinguer en six parties. Et en la première on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la troisième, quelques-unes de celles de la morale qu'il a tirée de cette méthode. En la quatrième, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu, et de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa métaphysique. En la cinquième, l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées, et particulièrement l'explication du mouvement du coeur, et de quelques autres difficultés qui appartiennent à la médecine, puis aussi la différence qui est entre notre âme et celle des bêtes. Et, en la dernière, quelles choses il croit être requises pour aller plus avant en la recherche de la nature qu'il n'a été, et quelles raisons l'ont fait écrire". René Descartes.

10/1997

ActuaLitté

Théâtre

Le monde de Mars suivi de Les ratés

Tonio, Je t'ai jamais aimé. Tu as ouvert ta veste et j'ai glissé mes bras. J'ai pris ton nom, j'ai fouillé ta vie ton père et ta mère, j'ai donné ma langue, je suis restée. J'avais qu'envie de glisser, d'aller sous la pluie, qu'on me caresse les fesses et qu'on me fasse manger. Je voulais pencher sur quelqu'un. Je dis je voulais mais c'était pas pensé, je tombais raide en piquet sur ta route. Mais j'ai tout de suite su que ça m'embêterait jamais de laver tes affaires, tu avais des bras tellement fiers qu'on pouvait qu'y mettre son cœur à y participer. Je t'ai trompé dès le début, avec des types comme toi pour pas te tromper de beaucoup.

01/2010

ActuaLitté

Théâtre

Les possibles de son corps suivi de Outre

Il a dit reste ici et je reviens, tiens-toi tranquille et ne laisse pas ces mains tendues vers moi, ces doigts égrenés sur des épaules en fuite. Il a dit je reviens, il ne faut pas toujours que je sois là et que nous puissions nous toucher, que tu puisses me tenir comme moi je te tiens de loin, comme moi je t'ai de loin enroulée dans une poche. Il faut que nous gardions cette tension il faut que tu restes debout que tu tiennes bien debout toute droite les bras encore tendus raides autour de mon cou disparu il faut garder cette attente pour que tu n'en puisses plus.

10/2012

ActuaLitté

Théâtre

Cul et chemise. Suivi de Reines de pique

Cul et chemise : Louis et Victor sont deux acteurs confirmés, inquiets de leur avenir. Les engagements se font rares. Des conceptions opposées de leur vocation les divisent. Mais l'un et l'autre veulent participer dignement à la comédie de la vie et du temps qui passe. Reines de pique : La maîtresse, une ancienne actrice, réveille la servante en pleine nuit. Commence un périple qui va les mener à Douvres, terre shakespearienne. Les deux femmes s'affrontent sans ménagement, c'est leur façon de s'aimer, de s'estimer. Des secrets se révèlent. L'ombre du Roi Lear flotte sur les falaises.

02/2017

ActuaLitté

Théâtre

Comment on freine ? Suivi de Tableaux de Weil

Taille 2. 100% viscose. Made in Bangladesh. Lavage 30°. Repassage doux. Chlore interdit.

10/2015

ActuaLitté

Poésie

Conflit de dualité suivi de Chants au loin

Par ses poèmes, l'auteur exprime la nostalgie d un pays perdu et la difficulté à vivre en exil dans l'imaginaire d un Tibet inaccessible, en équilibre instable entre les cultures, coincée entre un monde étouffé au Tibet, une terre rassurante mais sans grand avenir en Inde et une diaspora mondiale confrontée à la nécessaire adaptation au monde qui s ouvre à elle. Autrement, la poésie de Bhuchung D. Sonam témoigne du cheminement d une jeunesse encore très imprégnée de sa culture et de ses traditions, brutalement confrontée au monde contemporain.

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

Petite fleur de Java. Suivi de Deux migrations

Deux verres de trop, un virage mal négocié, une voiture dans le décor et la vie de Léo bascule. Le visage fracassé, le beau Léo devient bientôt gargouille déplumée, obèse et grimaçante. Mais c'est à l'intérieur surtout que la transformation s'opère jour après jour. Et sa femme, Lucienne, la famille d'Omar, son voisin marocain, et tout le petit monde du quartier ne peuvent qu'être les témoins malgré eux d'une lente et terrible métamorphose. Lorenzo Cecchi démontre une fois de plus son talent de conteur dans ce roman poignant. Petite Fleur de Java est suivi de Deux migrations, deux nouvelles qui abordent avec tendresse et ironie les destins de deux déplacés économiques dans l'Europe d'aujourd'hui, un thème cher à l'auteur.

02/2015

ActuaLitté

Littérature polonaise

Les synapses de Maria H.. Suivi de Fragments

Ce petit livre traite de la mémoire et de l'oubli. "Il s'inspire de centaines, voire de milliers de lettres que j'ai reçu au cours des années de Maria Twardokes-Hrabowska, ainsi que des souvenirs de Maria Hrabowska, sa belle-mère" , précise Hanna Hrall en préambule. Maria, une dissidente polonaise, emprisonnée en 1981 pour avoir soutenu la grève générale, a émigré aux Etats-Unis où elle doit affronter un présent difficile, ayant à élever un fils atteint d'autisme. Autre personnage important, autre voix : Maria Hrabowska, sa belle-mère, qui a survécu à la Shoah et à l'attaque terroriste contre les tours du WTC. Les synapses de Maria H. est suivi d'un court ouvrage, publié en 2009, et construit sur un principe similaire : Plumes d'autruche roses. "Ce livre raconte ce que les gens m'ont dit ou écrit durant les cinquante dernières années" , note l'auteure avec malice. Une sorte de journal intime, fait de confidences, de propos recueillis - auprès d'amis, de connaissances, de lecteurs, et même d'un agent de police - qui sont le point de départ de micro-récits sur nos comportements face à l'Histoire. En résulte un panorama de l'époque narré à plusieurs voix à travers des histoires tantôt amusantes, tantôt tragiques, où il est question de la Shoah, du communisme, des rêves, de Picasso, de la tristesse des poissons...

10/2022

ActuaLitté

Théâtre

Potestad suivi de La mort de Marguerite Duras

Un homme nous confie son histoire. Il s'est approprié par le passé la fille d'opposants assassinés. Aujourd'hui on vient lui reprendre cette enfant, qui, lui dit-on, n'est pas la sienne et il ne comprend pas. Potestad écrite vers la fin de la dictature argentine ausculte l'espace parfois infime entre victime et bourreau. La Mort de Marguerite Duras ; une mouche vole, agonise puis meurt, solitaire. Comme la grande solitaire que fut Marguerite Duras. Comme chacun. Comme lui qui parle ; qui réfléchit sur sa vie, ses aléas, ses amours, ses sens... Enfance, adolescence, engagements, joies délires, l'évocation suit le cours de la vie qui est là, éclatante ou cruelle ou barbare. La vie qui sourd et circule. Pavlovsky, l'acteur, l'auteur, le psychanalyste nous livre là deux monologues de forte théâtralité sur la condition humaine et sa relativité.

03/2002

ActuaLitté

Littérature française

Le pommier de Sakhaline. Suivi de quatre nouvelles

A l'automne 83, en proie à une forte fièvre, après qu'il vient de perdre sa mère, l'auteur qui demeure alors à Strasbourg prend cependant la route du Nord-Est pour rejoindre sa nouvelle affectation comme Attaché culturel chargé des échanges artistiques entre la France et l'Union soviétique. A bord de sa Peugeot 504, il lui faut gagner Moscou via la Finlande car la République démocratique allemande lui a refusé le visa de transit. Près de quarante ans plus tard, en contemplant le pommier de Sakhaline au fond du Jardin botanique strasbourgeois, le narrateur se remémore son odyssée. Un voyage fantastique au sens propre comme au sens figuré au cours duquel s'entremêlent rêves et cauchemars, souvenirs et attente, angoisse et espérance. Un voyage auquel répondent les autres voyages tout aussi dramatiques évoqués dans les courtes nouvelles qui couronnent le récit. Ecrire pour prolonger les traces et les perpétuer. Et c'est dans un bref texte en allemand que l'écrivain a choisi de célébrer le moyen d'expression qui lui a été donné pour ce faire.

01/2023

ActuaLitté

Napoléon

Napoléon. Suivi de Maximes et pensées de Napoléon

"Toutes les autres choses que vous entendrez dire sur l'Empereur sont des bêtises." Ainsi finissent les célèbres pages du Médecin de campagne que Balzac consacra, en 1833, par la bouche d'un ancien grognard, Goguelat, à l'épopée du grand homme et qui rappellent avec force qu'il fut, aux côtés de Stendhal et de Chateaubriand, l'un des artisans du mythe napoléonien. Le lecteur pourra ensuite se délecter des Maximes et pensées de Napoléon, dont Balzac, qui les avaient écrites pour les vendre à un bonnetier, Jean-Louis Gaudy, sous le nom duquel elles ont été publiées en 1838, voulait qu'elles fussent "à Napoléon ce que l'Evangile est au Christ".

11/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le veau suivi de le coureur de fond

Mêlant souvenirs et imagination débordante, ces deux nouvelles que relient l'attachement de Mo Yan à l'enfance, à sa province natale et au monde animal, décrivent une Chine rurale où la débrouillardise permet d'affronter la dure réalité. Mo Yan lui-même s'y dévoile comme jamais, en adolescent turbulent et bavard aux prises avec la souffrance du veau, la misère, et la ruse infinie des hommes, ou en observateur de dix ans, candide et curieux, de la course de fond organisée par l'école. A chaque tour de piste, c'est la surprise, le suspense grandit tandis que l'enfant dresse un tableau truculent de la vie de son canton dans les années soixante. Mo Yan laisse exploser avec délices la malice et l'énergie de l'enfance, la bonhomie, le courage et l'humour vache du monde paysan soumis aux lois absurdes de l'époque maoïste.

10/2012

ActuaLitté

Lycée

Sido. Suivi de Les vrilles de la vigne

Colette, écrivaine et journaliste française, nous livre dans Sido et Les Vrilles de la vigne un double hommage à sa mère et à la nature.

Dans Sido, la première partie du livre, Colette évoque le souvenir de sa mère, Sidonie Landoy, une femme forte et indépendante qui l'a élevée dans la campagne bourguignonne. Elle raconte son amour pour la nature, sa passion pour les animaux et son sens de l'observation.

Dans Les Vrilles de la vigne, la seconde partie du livre, Colette nous offre une série de nouvelles et d'anecdotes sur sa vie. Elle y évoque ses amours, ses voyages et ses rencontres, mais aussi sa relation à la nature et à l'animalité.

Grâce à son style dru et savoureux, Colette nous offre un portrait intime et sensible de sa mère et de son enfance. Ces deux ouvrages, d'une extraordinaire poésie, sont parmi les plus beaux de la littérature française.

06/2022

ActuaLitté

Poésie

X et excès. Suivi de De rien bébé

Rim s'intéresse aux corps, aux sexualités, à la maternité, aux rapports de pouvoir dans l'amour filial et plus largement à l'état actuel du monde. - Sans être pamphlétaire, Rim Battal explore les zones d'ombre de l'ère numérique, où la pornographie a désormais une place prépondérante. - Elle met en lumière la façon dont la pornographie sculpte nos corps et définit notre rapport à l'autre, à l'amour et au désir. Se mettant en scène dans une lettre féroce à sa mère, où elle tire profit des réflexions menées au fil des pages, elle clôt le cycle ouvert par L'Eau du bain . - Dans une langue brute et fouillée, elle ouvre avec ce texte un espace de réflexion sur l'art. De Cabanel à Mia Khalifa, de Samuel Becket à Grisélidis Réal, elle tisse des liens entre poésie, pornographie et oeuvres plastiques. Et met en évidence ce que notre époque a de singulier et d'universel.

02/2024

ActuaLitté

Littérature française

Campagne. Suivi de Se souvenir de ma mère

" Quelle joie de trouver enfin un livre pur. " Paul Claudel " Elle repensa à sa grand-mère, à leur retour de la grand-messe, sur la route blanche, aux troupeaux de moutons dans la plaine brûlée ; aux odeurs de menthe chaude le long des talus, à la soie grise des pins ; à la croisée des routes ; aux sons de cloche et d'orgue qu'elle entendait encore couvrir toute la campagne. " " Son âme toute neuve se mit à parler cette ancienne langue qui raconte si bien la naissance du bonheur dans le coeur inusable du monde (...) C'est une langue qui porte en elle le secret qui est pur, que personne ne connait jamais tout-à-fait bien, mais que l'enfance écoute et croit. " Ecrit en 1937, Campagne est un chef-d'oeuvre d'écriture épurée, d'une grande finesse d'émotion, célébrée à sa sortie par Claudel, Daudet, Ramuz. Elle raconte l'histoire d'une jeune paysanne, Marie, une orpheline élevée en marge du monde et bientôt " exilée " avec sa grand-mère dans les communs d'un château. La Première Guerre Mondiale se profile en arrière-plan, tandis que l'adolescente mûrit simultanément dans cet environnement aussi rude qu'idyllique qui pour autant l'ouvrira à la maternité. Manifeste pour le rêve et l'aspiration au sacré dans le quotidien, Raymonde Vincent réalise ici, avec une incomparable maîtrise formelle, un premier roman où le temps s'écoule à la vitesse de la nature. Se souvenir de ma mère est un texte inédit, inachevé et non daté, lié à ses souvenirs d'enfance, qui inspireront toute son oeuvre. Préface de Renan Prévot.

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

Le silence des loups ou le crépuscule des rois. L'Afrique, un appel à l'essor pour des Hommes du passé

l'Afrique, un appel à l'essor pour des Hommes du passé Cette étude, analytique dans son approche et aussi l'impétuosité de ses formules, met ici en exergue les difficultés d'essor d'une Afrique Noire noyée dans les tourments d'un dénuement assisté. Cette prospection profonde sur une Afrique liée par une sorte de fatalité qui ne semble pas connaître d'alternative, rend comptables, au-delà d'influences disparates, les fils et filles africains dans l'ensemble des déboires et des vicissitudes, dérivés de déséquilibres systémiques et d'assimilations contestables. Ces dernières sont devenues constitutionnelles, c'est-à-dire des tares notoires par la force des usages. L'auteur nous dresse un réquisitoire peu complaisant des travers présents dans les sociétés africaines modernes, minées par des pratiques retorses portées par les étourderies névrotiques d'une certaine élite politique dispensée de tout devoir éthique et de toute responsabilité de reddition. La banalisation de la tentation incivique présente, accentuée par la prédation et la désinvolture à toutes les échelles, et nourrie aussi par un insidieux ferment tribal, aura fini par dégénérer en modèle de gouvernance trivial, inique, atypique et destructeur. C'est dans ce contexte du rejet de la raison et de la négation du droit que les hommes forts se sont appropriés, de façon intrusive, l'être profond des populations par la négation de l'affirmation individuelle au moyen de l'hypothèque du destin collectif...

03/2022

ActuaLitté

Cuisine

La Hongrie gourmande. Suivie d'un bref essai Les festins musicologiques, une gastronomie aux portes du palais par Pierre Guillot

Grand chef cuisinier aux côtés des Escoffier, des Rambert et des frères Rouzier notamment, le Bressan Benoît Perrat (1873-1957) exerça son art dans les restaurants de tout premier ordre (Lyon, Genève, Paris, York, Berlin, Dresde) puis dans les cours princières et royales d'Europe centrale de la Belle Epoque (Saxe, Bavière, Roumanie, Hongrie). Contraint par la Grande Guerre à quitter ceux qu'il avait somptueusement servis, il retrouve ses terres natales et s'installe quelque temps après à Vonnas (Ain), la "Mecque de gueule", où il tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale toujours avec panache et distinction, jusqu'au raffinement ultime, la table et le Grand Hôtel Moderne. Il y rédigera sa célèbre "rhapsodie culinaire et gastronomique", Cornus en Bresse (1932) – rééditée en 2002 – et en 1938 sa Hongrie gourmande, restée inédite et publiée ici pour la première fois. Ce recueil surprenant assemble une centaine de ses recettes magyares récolées au gré de ses rencontres, de ses pérégrinations, de ses affectations et de ses enchantements. Récolées... ! C'est peu dire. Benoît Perrat y atteste surtout le "véritable esprit de la gastronomie qui est un patrimoine vivant, en évolution constante, ouvert à toutes les influences extérieures qui sont découvertes, apprivoisées, domestiquées, puis intégrées". C'est donc à une savoureuse déclinaison des riches spécialités danubiennes, parfois "métissées de Bresse", que Benoît Perrat convoque ses lecteurs, au premier rang desquelles le fameux gulash, et bien sûr le paprika, piment-roi de la cuisine magyare. Il les invite surtout à mettre avec lui la main au fourneau puis la serviette au cou.

10/2015

ActuaLitté

Poésie

Ce qu'avoue la lisseur des choses ? Suivi de Reprise

Un rêve, au tout début, dans lequel un mourant exprime par bribes une ultime, confuse demande. Et son témoin de partir à la recherche de " Ce qu'avoue la lisseur des choses " au long de tentatives de mises en mots et en parcours : repérages, entre-deux, embellies, détours, fourvoiements... pour ne trouver qu'échec ? Mais quelle est cette " Reprise " annoncée dans le titre ? Retracée par un lyrisme dense, une mise à l'épreuve énigmatique scande le livre, qui en retrace les tensions et les phases. Troisième ouvrage de l'auteur, publié comme Porteur Silence (2017) et Encres de songerie (2018) aux Editions Unicité.

12/2019