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Boris Röhrl

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°21 Eté

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire L'anniversaire de Fanette L'anniversaire de Souricette Poème : Graine de lumière Le garçon doué de la force des chevaux bleus Je fais avec mes mains Couronne d'anniversaire L'histoire du prénom La danse des formes Le gâteau d'anniversaire Décorations en éventail Je m'amuse Le joyeux anniversaire La page de l'été Les mots reliés de l'été Je découvre la nature Les petites souris des champs Camomille, une douce mère Le coin des parents Deviens qui tu es ! Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

06/2018

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Animaux, nature

Ego-dictionnaire du cheval

Le cheval n'est pas un animal ! C'est un monde. C'est en tout cas ce que pense Laurence Bougault qui le considère comme un objet culturel complexe, au carrefour de toutes les activités humaines : véhicule, outil de conquête, attribut de prestige, objet d'art, thérapeute, sportif, travailleur des campagnes, des bois et des villes, artiste de cirque, compagnon, ami, et même objet de culte. Entre lui et l'homme, il se produit comme une fusion, un échange d'âme, au point qu'on pense souvent qu'il nous reflète... Son corps lui-même s'humanise : il n'a pas des pattes mais des jambes, il n'a pas une gueule mais une bouche, on évoque ses mins, sa croupe comme s'il était une femme... Depuis 2003, Laurence Bougault ne cesse d'écrire sur ce sujet inépuisable : récit de voyage à cheval, Sous Ceci/ des chevaux d'Afrique ; Amazone de /a Paix, guide pratique, Chevaux entiers et étalons : essai, La liberté du Centaure ; roman, Les Métamorphoses de l'Amour-Cheval ; poèmes, Eclats de chevauchées, toutes les formes lui semblent propices à rendre compte de la magie de la plus noble conquête de l'homme. Dans le Dictionnaire égoïste du cheval, elle scrute les chevaux sous des angles variés. Cheval de guerre, arts équestres, tableaux de maîtres, ou détails d'anatomie, techniques équestres, chevaux célèbres mais aussi anecdotes et souvenirs personnels, expressions et mots de la langue courante empruntés à l'univers équestre, se croisent et se font échos pour créer une certaine image du cheval, un mythe personnel. Quand on se rencontre, dans le monde infiniment grand du cheval, on se regarde en coin, on se renifle de travers, on se toise, comme le font deux étalons. Pour commencer, on se jette des noms propres à la figure, histoire de voir, de savoir, si on est de la même famille ou d'une famille rivale. La Guériniére, Bancher, Oliveira : vous êtes de la famille de la légèreté, du moins vous y prétendez... La seconde attaque porte sur les races : on n'est pas du même monde si on aime les Pur Sang, les Arabes ou si on aime les Frisons, les Quarters Horses... Dis-moi qui est ta monture, je te dirai qui tu es. Tout cela nous amène ensuite, à condition qu'on n'ait pas déjà rué dans les brancarts et envoyé paître l'autre, à la question passionnelle de la discipline : CSO ou Hunter ? Dressage ou Doma Vaquera ? Endurance ou Complet ? Attelage ou Voltige ? On ne traîne pas toujours sur les mêmes paddocks.

04/2017

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BD tout public

Le déserteur. Charles-Frédéric Brun

L'histoire en images d'un déserteur mystérieux qui a marqué l'imagerie religieuse. Une BD qui a la particularité de mettre en cases les histoires qu'elle raconte La vie de Charles-Frédéric Brun commence par une grande plage blanche de trente-neuf ans. Il serait né à Colmar de parents inconnus en 1804 ou 1811. Sans acte de naissance, un personnage est exposé, la fiction peut le saisir comme la mort saisit le vif. Les auteurs ont choisi 1804. Ses dons le prédestinaient à devenir un artiste de l'image. Avec le retour de la royauté et le pouvoir restauré de l'Eglise à cette époque, l'imagerie religieuse offre le débouché le plus sûr pour un jeune talent. Il exerce en Alsace, plus loin dans la vallée du Rhône et peut-être jusque dans le Midi, une vie ambulante d'imagier qui migre aux beaux jours vers les lieux de pèlerinage bien achalandés. Sur les chemins, il se dira qu'il " aurait " tué son capitaine. Il quitte la France pour rejoindre l'abbaye de Saint-Maurice, en Suisse, où des chanoines l'attendent. On lui propose alors à lui, le lettré, d'apprendre à lire et à écrire aux analphabètes des vallées. Mais jamais il ne fera un bon maître d'école. Sa mission est celle d'un imagier de Dieu. La présence de cet étranger ne passe pas inaperçue dans la région, des gendarmes sont à la trousse du proscrit français. Il fuit en Savoie, sans laisser de trace pendant plusieurs années. C'est à l'automne 1846 qu'il réapparaît, amaigri. En possession de couleurs et de papier, le temps est venu pour lui de commencer sa mission. Il mendie sa nourriture qu'il paye en retour avec des images inspirées par le Très-Haut. Plus tard, il acceptera d'entrer chez ceux qui les lui commandent pour les réaliser plus à son aise. Il devient peintre mural et peintre de chapelle. Les gendarmes le recherchent toujours, mais il est sous la protection des autorités religieuses. Tout le monde a beaucoup d'admiration pour lui. L'homme a aussi d'autres talents. Il connaît la vertu des plantes. Improvisé médecin de campagne, il soigne ses "patients" avec une pharmacopée bien à lui. Durant plus de vingt ans, il sillonne les bois et les vallées, de village en village. Il meurt en 1871 à 67 ans, après une vie de sacrifice qu'il s'est lui-même infligée.

10/2020

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 1

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 2

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Grandes réalisations

Écouter, assembler. Quai M, un chantier habité par Compagnie architecture.

"? Poser la première pierre ? ", "? ? couler les fondations ? ", "? couper le ruban ? ", "? monter les marches ? "? : le monde de la construction est habité de symboliques puissantes, diffusées dans le vocabulaire commun mais peu questionnées et encore moins réinvesties. Il existe pourtant dans ce même milieu d'autres démarches, tout aussi imagées et signifiantes, d'autres imaginaires, qui prennent forme dans d'autres rituels, en permanente réinvention, que cet ouvrage souhaite mettre en avant. Le Quai M est la future scène de musiques actuelles (SMAC) de La Roche-sur-Yon en Vendée. C'est un équipement audacieux, qui ouvrira ses portes à l'automne 2022 dont la réalisation architecturale a été confiée à l'agence bordelaise Compagnie architecture et la gestion et programmation à l'association Fuzz'Yon. De leurs propositions a émergé un bâtiment contemporain en béton et en bois, glissé entre les voies ferroviaires et la ville, un signal fort, graphique et lumineux, rayonnant sur le territoire alentour. Cet ouvrage vient mettre en lumière le processus de travail atypique mis en oeuvre et ainsi rapprocher les mains qui dessinent des mains qui réalisent, en suivant au plus près chaque étape du chantier. Envisager la construction comme un fait culturel - d'autant plus quand l'objet de ce chantier est un lieu à vocation artistique - en accueillant et nourrissant une forme d'expérimentation constructive quotidienne. Et donc rendre ce projet "? d'intérêt public ? " en montrant l'acte de construire qui s'y déroule aux yeux de tous et toutes. Au cours de ce processus, Edith Hallauer, Julia Vallvé et Compagnie architecture ont constitué une équipe éditoriale ad hoc, qui a eu pour vocation, en agrégeant des pratiques de journalisme, de recherche et d'édition, de documenter ce chantier et les processus qui y ont cours. De ce travail d'enquête a emergé Là où la forme prend, un récit immersif et documenté sur les dynamiques sous-tendant un projet architectural et mis ici en oeuvre des architectes pour qui "? l'architecture n'est pas l'exécution d'un objet sur plan, mais la conduite souple d'un processus ". Cet ouvrage atypique, écrit à la première personne à la manière d'une véritable enquête, revient sur l'acte de construire, l'usage de la maquette et du dessin, la commande publique, la transmission via la permanence architecturale mais également le hasard et l'imprévu inhérents à tout projet. En parallèle de ces axes thématiques apparaissent en filigranes les grandes étapes du chantier telles que documentées par le photographe David Fugère depuis les prémices du projet.

10/2022

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Matériaux de construction

NF DTU 51.2 parquets collés

NF DTU 51. 2 P1-1 propose des clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les travaux d'exécution d'ouvrage de parquets à coller, sur support avec ou sans interposition de sous-couche. Il vise la mise en oeuvre des parquets dans les locaux, à usage domestique résidentiel et à usage public ou commercial. La partie P1-1 concerne les locaux essentiellement destinés au séjour des personnes et au trafic de piétons y compris les locaux équipés de sièges à roulettes (tels que les bureaux) ou locaux où circulent de façon courante des chariots déplacés à la main à l'exclusion des transpalettes (par exemple, certaines circulations de bâtiments administratifs) ainsi que les locaux soumis à des efforts d'intensité comparable ; l'entretien se limite à l'emploi au plus de la monobrosse. Elle s'applique aux travaux neufs, lorsque ces parquets sont fixés par collage, directement ou par l'intermédiaire d'une sous couche résiliente, sur un support, réalisés avec : - des éléments de parquet à chants plats, posés à plat ou sur chant ; - des lames ou panneaux de parquets à chants profilés ; - des lames ou panneaux de parquets contrecollés. Elle s'applique aux travaux de rénovation sur supports lorsque le revêtement de sol précédent a été déposé ; ainsi qu'aux parquets livrés à l'état brut ou comportant une finition appliquée en usine. La mise en oeuvre de parquets sur sols chauffants est visée dans le présent document. La partie P1-1 ne vise pas la mise en oeuvre sur revêtement de sol existant et les parquets en bois de bout, il ne traite pas de la mise en oeuvre dans des locaux nécessitant un cuvelage, ni ne vise la pose dans les locaux à sollicitations fortes. Enfin cette partie ne traite pas de la mise en oeuvre des plinthes. La mise en oeuvre de parquet sur sol chauffant rafraîchissant, ne vise pas les locaux humides. La partie P1-1 est applicable à toutes les zones climatiques françaises. Dans le cas des sols chauffants rafraîchissants, la présente partie est applicable à toutes les zones climatiques françaises à l'exclusion des zones de climat tropical ou équatorial. La partie P1-2 fixe des critères techniques de choix des matériaux utilisés pour l'exécution des travaux définis par le NF DTU 51. 2 P1-1 (CCT). La partie P2 fixe les clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux d'exécution de parquets collés, dans le champ d'application du NF DTU 51. 2 P1-1 (CCT). Le NF DTU 51. 2 de mars 2023 révise et remplace le NF DTU 51. 2 de mai 2020.

05/2023

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Littérature française

Les fils de la louve

Eugène Mattiato (1910-1991). Italien arrivé à Charleroi en 1924 et descendu à la mine pour ses quatorze ans, il suit les cours du soir afin de s'émanciper. Militant syndical déjà lors de la grève des mineurs en 1932, il rédige alors des articles dans divers périodiques ouvriers. Durant la Seconde Guerre, il entre en résistance et diffuse la presse clandestine. Il se met également à écrire des nouvelles, romans et pièces de théâtre, le plus souvent d'inspiration autobiographique et socialement engagés. Son roman La Légion du Sous-Sol est primé en 1958 et connaît un immense succès. Mattiato y dénonce les conditions de travail déplorables et les mesures de sécurité insuffisantes des charbonnages belges. Le drame du Bois du Cazier, le 8 août 1956, est encore dans tous les esprits... Pamphlet peu apprécié par les milieux patronaux, son roman lui vaut d'être licencié du charbonnage où il travaillait. La Ligue des Familles le recrute alors comme secrétaire permanent à Charleroi. II collabore à divers journaux (L'Action, Sole d'Italia, La Lotta sindacale, Le Ligueur, Le Peuple,...), milite dans le mouvement laïque (il est notamment conseiller laïque auprès des hôpitaux civils de Charleroi), donne des cours d'italien et d'allemand au Cercle polyglotte, s'implique dans diverses associations culturelles et siège au Conseil Consultatif des Etrangers, où il défend l'idée du droit de vote des étrangers aux élections communales. De son vivant, aucun autre roman n'est édité malgré ses démarches auprès de plusieurs éditeurs. Pronostiqué parkinsonien en 1978, il rédige au jour le jour son Journal d'un Parkinsonien. Décédé en 1991, il doit à la ténacité de sa veuve Marie-Louise d'être aujourd'hui publié plus largement. La Légion du Sous-Sol a été rééditée dans la collection Espace Nord, chez Labor en 2005, tandis que les éditions Memogrames ont pris l'initiative de publier quatre oeuvres inédites : Fils de Houilleur (un roman très autobiographique), La Babel des Ténèbres (roman où se côtoient au fond d'une mine impitoyable et éprouvante Wallons et Flamands, Allemands anciens prisonniers de guerre, Grecs, Yougoslaves, Baltes, Russes, Marocains, ... et beaucoup d'Italiens, puisque l'action se déroule au lendemain de la 2e guerre, quand la main-d'oeuvre afflue d'Italie), Le Baiser à la Morte (roman sentimental à connotation sociale, puisque l'héroïne est une hercheuse et son fiancé, un mineur) et Les Fils de la Louve, récit burlesque relatant les mésaventures d'un jeune Italien de Belgique, enrôlé dans l'armée de Mussolini, inspiré du vécu du frère cadet d'Eugène Mattiato et écrit dans les années 1970.

09/2010

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Rhône-Alpes

Vercors

20 à 25 journées au gré de 6 voyages à vélo et vélo électrique de 2 à 8 jours pour découvrir autrement les richesses patrimoniales et naturelles du Parc. Découvrir un territoire à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Florent Debicki vous invite à découvrir son massif du Vercors qu'il aime tant. Un territoire vivant et de caractère, au riche patrimoine et avec des paysages à couper le souffle. Il a concocté des parcours sur mesure : 6 itinéraires originaux de 2 à 8 jours, en traversée ou en boucle, dans une approche découverte et dans un souci de sécurité, sur petites routes à la circulation la plus modérée possible avec, parfois, des portions sur revêtement stabilisé ou sur chemins, accessibles aux VTC et VAE. Les étapes courtes, de l'ordre de 40 à 50 km, soit 3 à 4 heures de vélo en mode balade, laisseront le temps aux visites et aux activités en chemin ou à l'étape. Dans bien des cas, elles peuvent aussi faire l'objet d'une simple sortie à la journée. - Le grand tour du Vercors, 311 km, 6 à 8 jours Grenoble gare, Port de Saint-Gervais, Malleval, Pont-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Ambel, Le Pêcher du Bas, Beaufort-sur-Gervanne, Die, Châtillon-en-Diois, Chichilianne, Monestier-de-Clermont, Saint-Barthélemy, Grenoble gare - La grande traversée sauvage 172 km, 4 jours Grenoble gare, Saint-Nizier-du-Moucherotte par ancienne voie du tram, Lans-en-Vercors, Bois Barbu centre nordique, Pré Grandu, Die, Châtillon-en-Diois, Lus-le-Croix-Haute gare - Traversée Crest - Grenoble Vercors d'en haut, 160 km, 3 à 4 jours Crest, La Chapelle-en-Vercors, Lans-en-Vercors, Saint-Nizier-du-Moucherotte, Grenoble gare - Royans, escapades spirituelles, 104 km, 2 jours Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare, Cognin-les-Gorges, Pont-en-Royans, Col de la Machine, Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare - Entre Drôme et sommets, 164 km, 3 à 4 jours Crest, Léoncel, Vassieux, Die, Beaufort-sur-Gervanne, Crest - Les grands cols entre Veymont et Trièves, 124 km, 2 à 3 jours Gresse-en-Vercors, Col du Fau, Mens, Clelles gare, Gresse-en-Vercors

05/2021

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Musique, danse

La métaphore musicale de l'harmonie du monde à la Renaissance

Comment dire le sacré ? Comment résoudre l'attrait irrésistible pour le principe de l'Unité alors que tout spectacle du réel renvoie à l'évidence troublante de l'altérité ? La musique par la magie des accords, la complexité des sons, la richesse de l'inventivité humaine, ne pouvait-elle pas, à bon droit, espérer rendre possible un tel espoir ? Ne pouvait-elle pas aller jusqu'à exercer un réel pouvoir de régénération de la nature entière, élevant les âmes, fédérant corps et esprits en un même idéal, jusqu'à ce que le mystère opère et que l'esprit de concorde des premiers commencements rejoue la symphonie initiale désaccordée par les colères humaines ? A l'aube du XVIe siècle, en cette première Renaissance, un Frère franciscain vénitien, Francesco Giorgio veneto (Zorzi), polyglotte et érudit, releva le défi en un ouvrage encyclopédique extraordinairement original, le De harmonia mundi (publié en 1525), hymne somptueux grâce auquel il espérait, par une écriture symbolique puissante, faire réentendre, aux hommes et à Dieu, les sons oubliés de l'harmonie de la création que les conflits de tous bords menaçaient d'étouffer. Un tel projet, salué par les rois et la papauté, pouvait alors se comprendre en ces temps où les guerres de religion n'avaient pas encore dévasté l'Europe, ni les troupes turques menacé les frontières. Mais, comment expliquer que, plus de cinquante ans plus tard, quelques courtes années après la sanglante nuit de la saint Barthélemy (1572), en un temps résolument déboussolé, un chrétien kabbaliste extrêmement renommé, Guy le Fèvre de la Boderie, n'eut de cesse de traduire la totalité de l'hymne latin en français, L'Harmonie du Monde (1578), dans l'espoir engagé que se rejoue, par et avec les accords harmonieux de l'hymne franciscain, l'avènement espéré d'une paix concordiste et harmonieuse politique autant que spirituelle. Un tel anachronisme, hymne solaire réapparu inopinément en un décor de sang, met en perspective de façon problématique l'utopie du projet initial mais ainsi, réactualise sous des formes très modulées la quête d'un discours du sacré en quête d'harmonie en des temps susceptibles d'en avoir perdu l'image et le son. Dans son livre La métaphore musicale de l'harmonie du monde à la Renaissance Myriam Jacquemier, spécialiste de l'histoire des idées et des imaginaires de spiritualité à la Renaissance, relève à son tour le défi audacieux de redonner vie et sens à ce rêve puissant d'une paix harmonieuse née de la musicalité du monde, voulue autant par les hommes que par les Dieux. L'aventure paraît d'un autre temps mais une telle étude convoque des problématiques, des thématiques, des recherches rhétoriques d'une évidente universalité et d'une constante contemporanéité. De Platon aux derniers Valois, le lecteur suit, grâce à une écriture érudite mais engagée, les successives représentations des imaginaires politiques et religieux qui, depuis si longtemps, ont investi la musique du pouvoir sacro-saint d'adoucir les moeurs.

10/2020

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Chili

Venceremos! Expériences chiliennes du pouvoir populaire

Des années Allende à la grande révolte de 2019, entre histoire et actualité brûlante, un livre qui invite à penser les échos entre expériences du pouvoir populaire au Chili. Depuis la première édition de cet ouvrage, il y a dix ans, à l'occasion de la commémoration des quarante ans de l'assassinat de Salvador Allende, la société chilienne a vécu une période d'intenses bouleversements. L'estadillo, une révolte populaire exceptionnelle qui a commencé à l'automne 2019, a radicalement modifié les rapports de forces régissant le pays depuis la fin de la dictature pinochetiste. La mise en mouvement de millions de Chiliennes et de Chiliens ravivait le souvenir de la période de l'Unité populaire (1970-1973) qui avait signifié, pour Hernán Ortega, président de la coordination des Cordons industriels de Santiago, " l'aspiration à une société différente, plus démocratique, plus égalitaire, permettant aux travailleurs d'atteindre un développement plein et entier, pas seulement du point de vue économique, mais aussi de celui de l'épanouissement intégral de l'être humain" . Une page récente de l'histoire du Chili qui permet de (re)lire Venceremos ! sous un nouveau jour. Coordonné par Franck Gaudichaud, Venceremos ! raconte L'Unité populaire vue d'en bas, du point de vue de ceux qui la construisirent et la défendirent, au quotidien. Dans les quartiers pauvres et les usines, dans les organisations de ravitaillement, les comités de voisins, dans les cordons industriels et les commandos communaux, un mot d'ordre résonnait avec toujours plus de force : "Pouvoir populaire" . Et ce pouvoir populaire se construisait, soutenant et critiquant tout à la fois le gouvernement de l'Unité populaire. Quels furent les projets politiques, leurs acquis et leurs faiblesses, les débats et les mythes, leur organisation et leur ampleur ? Que nous disent, cinquante ans plus tard, ces évènement qui firent rêver la gauche internationale ? C'est à ces questions que ce livre s'efforce de répondre en republiant toute une série de documents relatifs à ce pouvoir populaire. Pour cette seconde édition, deux acteurs du soulèvement de 2019, Karina Nohales, militante anticapitaliste et animatrice de la Coordination féministe du 8 Mars, et Pablo Abufom, éditeur et cofondateur du Centre social de Santiago, font le récit de cette période d'ébullition de 2019. Cet élan renouvelé du peuple chilien a conduit en l'espace de trois années à la défaite du président Pinera, nouvel avatar d'une droite autoritaire et décomplexée n'ayant jamais réellement rompu avec la violence de la dictature ; à l'accession au pouvoir d'une jeune génération militante, dont Gabriel Boric, dirigeant étudiant durant lors du mouvement de 2011 ; à un processus constituant qui se conclura violemment par le rejet des propositions issues du mouvement social en quête d'une sortie institutionnelle. Si le présent ne se fait jamais sans le passé, l'histoire des luttes populaires est toujours un nouveau voyage, s'alimentant sans cesse de la créativité et du dynamisme de celles et ceux qui se battent pour un horizon émancipateur.

08/2023

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Récits de voyage

Voyage en Suisse

Au lendemain de l'insurrection parisienne des 5 et 6 juin 1832 contre le régime de Louis-Philippe, Alexandre Dumas, soupçonné d'y avoir pris part et menacé d'arrestation, ressent la nécessité de quitter la France pour quelque temps. Il y est, par ailleurs, incité par le déclin de sa santé dû à une attaque de choléra : Mon médecin m'ordonna ce qu'un médecin ordonne lorsqu'il ne sait plus qu'ordonner : un voyage en Suisse. En conséquence, le 21 juillet 1832, je partis de Paris. Les Impressions de voyage qu'il publie à son retour ne tarderont pas à devenir un titre générique pour tous les récits de voyage sortis de sa plume : en Italie, aux bords du Rhin, en Espagne, en Afrique du Nord, en Russie, au Caucase... Croyant composer un livre, Dumas invente un genre, presqu'à son usage particulier. Un genre aux lois fantasques, qui n'est pas une simple relation de voyage, mais intègre différents écrits : chroniques historiques, contes, légendes, anecdotes, nouvelles contemporaines, rencontres avec d'illustres personnages comme Chateaubriand ou la reine Hortense, profession de foi républicaine... Le Voyage en Suisse apparaît donc comme le laboratoire, ô combien délectable, de la prose narrative dumasienne. Genève est, après Naples, une des villes les plus heureusement situées du monde. Paresseusement couchée à la base du mont Salève, elle semble n'avoir autre chose à faire que de regarder avec amour les mille villas semées aux flancs des montagnes neigeuses ou couronnant le sommet des collines. Sous ce beau ciel, devant ces belles eaux, il semble qu'elle n'a qu'à respirer pour vivre. Et cependant, cette odalisque nonchalante, c'est la reine de l'industrie, c'est la commerçante Genève, qui compte quatre-vingt-cinq millionnaires parmi ses vingt mille enfants. Je ne connais pas de moine, de chartreux, de trappiste, de derviche, de fakir, de phénomène vivant, d'animal curieux que l'on montre pour deux sous, qui fasse une abnégation plus complète de son libre arbitre que le malheureux voyageur qui monte dans une voiture publique. Dès lors, ses désirs, ses besoins, ses volontés sont subordonnés au caprice du conducteur dont il est devenu la chose. Je feuilletais mes guides comme des manuscrits. Pas une ruine ne s'offrait sur notre route dont je ne les forçasse de se rappeler le nom, pas un nom dont je ne les amenasse à m'expliquer le sens. Ces histoires éternelles m'ont toutes été racontées plus ou moins poétiquement par ces enfants des montagnes. Mais cependant, peut-être, ils ne le répéteront pas à leurs enfants. Car de jour en jour, le sourire incrédule du voyageur esprit fort arrête sur leurs lèvres ces légendes naïves qui fleurissent, comme les roses des Alpes, au bord de tous les torrents, au pied de tous les glaciers. Alexandre Dumas

09/2005

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Guides de France

Balades à vélo autour de Grenoble. 2e édition

Des centaines de kilomètres de balades et une campagne à quelques tours de roues de la ville pour toute la famille. Envie d'un bol d'air, besoin d'exercice ? Seul, en famille ou entre amis, rien de tel qu'une balade à vélo pour garder la forme et s'évader. Cheminer sur les bords de l'Isère ou du Drac, flâner dans " les Iles ", se hisser sur les balcons, dévaler les pentes, quel plaisir de rouler autour de Grenoble. 50 itinéraires et des dizaines de variantes pour se balader sans souci à vélo et/ou à VTC (Vélo Tout Chemin) au départ de Grenoble ! Le réseau des pistes cyclables est tel que l'on peut s'échapper du coeur de la ville en quelques minutes. Passés les classiques incontournables, l'auteur a concocté des circuits empruntant le plus possible les petites routes, peu fréquentées. De la petite balade avec les plus jeunes aux premières ascensions (accessibles au plus grand nombre), il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Avis aux lecteurs - Balade 29 : suite à un glissement de terrain, la route est coupée entre les jalons [3] et [4] peu après le croisement direction Les Jayères. Juste avant les barrières interdisant le passage, il est possible de descendre à gauche par le chemin de Garretière et retrouver l'itinéraire rue du Vercors entre les jalons [4] et [5]. Le chemin de Garretière est touefois très raide, maîtrisez votre vitesse. - Travaux sur le pont de l'A48 : la voie sur berge en rive droite de l'Isère est fermée entre le pont d'Oxford et le pont barrage. Cela concerne les balades 32 à 35. - Balade 32 : [... ] Déboucher sur la PC le long de l'Isère avant un pont métallique [3]. Suivre la PC à droite jusqu'au barrage. Le traverser. Prendre à gauche la PC dir. Grenoble sur environ 3, 7 km. Ne pas passer sous le pont. Juste avant celui-ci, prendre à droite puis à gauche de manière à l'emprunter pour franchir le Drac [4]. Suivre cette PC jusqu'au pont d'Oxford. Passer sous le pont et remonter à droite pour le franchir et retrouver à droite la PC [5] en rive droite de l'Isère, déboucher sur le quai de France, la Porte de France se situe à une centaine de mètres à gauche. - Balade 33 : le retour depuis le barrage sur l'Isère se fera par l'itinéraire emprunté à l'aller, ou par l'itinéraire 32 en sens inverse à partir du jalon [2] (pont métallique) - Balades 34 et 35 : il est conseillé de sortir de Grenoble directement par la rive gauche de l'Isère (quai Claude-Bernard, puis quai de la Graille) ou de partir rive droite et de regagner la rive gauche en traversant le pont d'Oxford.

04/2018

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Poésie

Le Début des pieds, suivi de Ventre

Avec un mélange de fausse candeur, d'humour, et de transparence (transparence qui ne nous épargne rien des mouvements internes du corps), Ludovic Degroote pose dans Le début des pieds l'équation d'une impossible séparation : la séparation du monde tout autant que le rapport au monde est impossible. Récit de chutes, livre d'écoulements, le poème creuse son intériorité en déroulant un regard qui partant de l'intérieur interroge sa place dans le monde : quand bien même on s'y trouve tout entier, on le regarde de l'extérieur - de l'extérieur de tout sauf de son propre corps. Le corps se fait ici le creuset au même titre que le langage des peurs, des maladies, des blessures, des pentes contre lesquelles il est si difficile de lutter. "S'il n'y avait que deux bords on pourrait se rejoindre" dit Ludovic Degroote qui fait le détour par les sitcoms télévisées et les amours de Nathan et Nirina pour rejoindre son propre vertige. Les autres, même personnages virtuels (mais que sommes-nous vis-à-vis des autres justement ? ) peuvent-ils simplifier la complexité du monde, et nos propres complications ? C'est ce qui nous "lie à cette séparation" de soi-même, à ce paradoxe qui pousse à s'écarter de soi sans y parvenir, sans pouvoir même en faire le tour. C'est un épicurisme renversé, en négatif qui est à l'oeuvre ; la mort n'existe pas tant qu'on est en vie, et c'est bien ce qui est terrible, de ne pouvoir se défaire de sa vie sans mourir. Le présent agrandit la plaie de vivre pour Degroote qui attend sans cesse la vie qui "ne saurait tarder" et qui pourtant est là, à creuser les blessures, à mesure que l'on cherche à se sauver, mais à se sauver de quoi puisque la seule issue de la vie est de ne plus vivre ? Que faire contre la mobilité qui est la condition même de la vie sinon suivre le mouvement de ses pieds, que faire contre la fluidité même qui nous traverse le corps sinon la laisser provoquer nos effondrements, que faire sinon accepter de tenir ses cicatrices, en adopter la trace ? Questions qui trouvent leur aboutissement radical dans Ventre, texte inédit que nous publions ici à la suite du Début des pieds lui-même indisponible depuis plusieurs années, et ses poèmes acérés qui agrègent ce que l'on absorbe des autres, tranchent dans le vif de la peau et des os, et de ce qui au fil du temps se rétracte - viscères et mémoire - la peur au ventre, car "nous n'existons que par nos intérieurs" . Ludovic Degroote résout finalement dans ces deux livres réunis la question matrice et motrice de son oeuvre, qui est de supporter la gravité de l'existence avec légèreté, et d'y répondre avec farce et sérieux : "ce qui nous manque c'est de n'avoir pas connu autre chose que la vie" .

06/2023

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Beaux arts

Découper le temps en son lieu. Parcours expérimental, Edition bilingue français-anglais

Découper le temps en son lieu est un parcours expérimental mis en oeuvre entre 2015 et 2017 par les artistes et théoriciens de l'unité de recherche Art Contemporain et Temps de l'Histoire. Cette édition retrace le travail d'interlocution entre chercheurs à partir d'oeuvres d'art entretenant un lien particulier au lieu. Les oeuvres qui reviennent avec insistance dans les discussions des artistes forment l'axe central d'une forme d'exposition inédite avec Roof Garden Commission de Pierre Huyghe de 2015 sur le toit du Metropolitan Museum de New York et son lien à Central Park et au Musée d'Histoire naturelle, Conical Intersect de Gordon Matta-Clark, réalisé dans le cadre la Biennale de Paris de 1975 dans les anciennes bâtisses en bois et plâtre qu'on détruisait dans le quartier de Beaubourg à cette époque, ou encore la rétrospective de Gerhard Richter à l'Albertinum de Dresde dans sa ville natale de l'Allemagne de l'Est totalement détruite en février 1945. A deux occasions, dans le cadre de Vision au Palais de Tokyo en avril 2016 et puis au Réfectoire des nonnes à l'ENSBA de Lyon au mois de décembre, les artistes et théoriciens ont développé des objets rappelant la forme singulière de la maquette. Il s'agissait ainsi de construire dans l'espace de la galerie, par le dialogue collectif et par le geste, un atlas qui retrace la cartographie d'une pensée en acte. Depuis une première exposition expérimentale au Réfectoire des nonnes en 2011, l'unité de recherche travaille à l'élaboration de tables, outils visuels qui permettent de dégager une discussion d'ordre théorique. Cette édition raconte l'écart décisif qui a été élaboré en transformant l'image qui reproduit une oeuvre, outil habituel et nécessaire à la construction d'un atlas, en un objet réalisé au fur et à mesure de la discussion par des procédés et des gestes. La conversation qui les accompagne, enregistrée en deux jours à Aisey-sur-Seine les 16 et 17 septembre 2017 par Yann Annicchiarico, Axelle Bonnard, Jenny Lauro-Mariani et Bernhard Rüdiger, puis transcrite et éditée avec la contribution de Vincent Ceraudo, Maïté Marra et Philippe Rousseau, n'est plus une pensée verbale aux prises avec des arguments visuels, mais la mise en pratique orale et manuelle de leur réification. Ce n'est pas à partir d'images que se construit la discussion, mais à partir de gestes qui transforment l'évocation d'un référent en une action. La pensée, ou plutôt l'oralité de la conversation collective, se fait ici praxis gestuelle, elle devient un outil heuristique qui détermine les arguments et les expose à l'espace concret de leur mise en forme visuelle et verbale.

09/2019

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Théâtre

La Dame de chez Maxim

Petypon, chirurgien respectable, habitant un quartier bourgeois de Paris, se réveille sous un canapé, avec la gueule de bois mais sans aucun souvenir de ce qui l’a causée. Son ami Mongicourt, qui le réveille, lui apprend qu’ils ont été boire un verre chez Maxim, restaurant à la mode mais, qu’après le départ de Mongicourt, Petypon a dû se laisser entraîner à quelque excès de boisson. Bientôt l’on découvre que la Môme Crevette, danseuse du Moulin Rouge, a fini la nuit dans son lit. Or, Petypon est marié et doit absolument empêcher sa femme Gabrielle de découvrir cette entorse à la fidélité conjugale… La Dame de chez Maxim serait « Le Soulier de satin du vaudeville ». Elle l’est, d’apparence, par sa longueur, par l’importance quantitative de ses personnages (vingt-neuf rôles sans compter la figuration), par le nombre de fils d’intrigue qui s’entrecroisent, par la richesse visuelle de ses jeux scéniques, par l’originalité de sa facture (rythme chorégraphique, notamment de l’acte II, dû à l’intervention d’une actrice d’opérette, dansant et chantant), par la caractérisation nettement individualisée de ses premiers rôles formant un quatuor (le docteur Petypon, sa femme Gabrielle, la Môme, le Général), par son aptitude à évoquer des mondes multiples (le Paris bourgeois du couple Petypon, le Paris interlope de la Môme, le milieu militaire avec le général et Corignon, de surcroît ancien amant de la Môme, la province avec ses cérémonies désuètes, ses notables et ses élégantes ridicules), par le souffle et l’allégresse qui l’emportent et ont fait de la pièce une sorte de représentant du « théâtre total », et la plus fêtée de toutes les oeuvres de Feydeau. Sans doute. Mais la pièce ne serait-elle pas aussi, révérence parler, la « Bérénice du Boulevard » ? Ne faudrait-il pas surtout prendre garde au défi que s’est lancé Feydeau et qui le rapproche de Racine ? Comme dans Bérénice, toute l’invention consiste ici, à (presque) « faire quelque chose de rien » et à faire reposer le dynamisme de l’action sur un minimum de « matière ». Feydeau a décidé (sans le dire) que le quiproquo initial, la Môme prise pour Mme Petypon, serait le tout de la pièce. Et ce, dès le titre, car Chez Maxim, bien loin d’être le restaurant chic et snob qu’il est devenu, est en 1900 un lieu interlope à la société mêlée, et la dame n’en est pas une, mais une des lionnes du demi-monde qui venaient là pour plumer les bourgeois en goguette. Le quiproquo, donc, serait le ressort unique et indéfini : la pièce parvient à son terme sans que l’entière vérité soit jamais révélée à la principale intéressée, Gabrielle Petypon. C’est ainsi que s’est construit ce chef-d’oeuvre de Feydeau.

11/2011

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Encyclopédies de poche

Les phares. Gardiens des côtes de France

En pierre, en béton, en métal, dressé sur un récif au milieu des flots, ou plus souvent construit à terre, sur un cap, une pointe, à l’entrée d’un port, le phare est un élément incontournable du paysage maritime. Vestige d’une époque révolue depuis l’avènement du radioguidage et du GPS, il témoigne d’une aventure technologique et humaine hors du commun. L’histoire des phares de France commence à la fin du XVIe siècle avec la construction dans l’estuaire de la Gironde du phare de Cordouan. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, d’autres tours sont construites, sur les îles de Ré, d’Oléron ou encore d’Ouessant, tant pour assurer la signalisation des côtes que pour garantir la défense du littoral. Malgré les améliorations techniques telles que le remplacement des foyers à bois ou à charbon par des lampes à huile et la mise au point du réflecteur rotatif pour éclairer tout l’horizon, l’efficacité des phares demeure limitée et leur entretien problématique. Tout change au début du XIXe siècle avec l’entrée en lice des ingénieurs des Ponts et Chaussées, responsables désormais du balisage et de l’éclairage des côtes françaises. L’un d’eux, Auguste Fresnel, fait un pas de géant en inventant un appareil lenticulaire révolutionnaire mis en place pour la première fois à Cordouan en 1823. Plus économe, il permet d’augmenter considérablement la portée du signal lumineux. La France peut désormais se lancer dans un programme ambitieux: la création, sur l’ensemble de ses côtes, d’une « ceinture lumineuse » où chaque phare « étoile » sera identifiable par sa portée et son signal. En 1800, la France comptait une quinzaine de phares; soixante-dix ans plus tard, on en dénombre 291, édifiés sur la côte mais aussi en pleine mer, tel Ar-Men dont la construction, à l’extrémité de la chaussée de Sein, durera 14 ans, de 1867 à 1881. A cette date, Paris est devenue la capitale industrielle des phares et sa production illumine le monde. C’est le temps des gardiens et de la veille du feu, mais également celui des baliseurs, où marins et ouvriers embarquent pour entretenir l’ensemble des « aides à la navigation »: tourelles, bouées, balises, amers. La vie au phare est celle d’un bateau de pierre: le rythme du quart, l’autonomie en vivres et en matériel, le bruit des machines – un groupe électrogène, une sirène de brume -, l’odeur tenace d’huile… Chacun maîtrise le temps comme il peut. Dans les phares en mer, les conditions de vie sont plus contraignantes encore et l’isolement presque carcéral. Certains ont baptisé ces phares les « enfers », par opposition aux phares à terre (les « paradis ») ou dans les îles (les « purgatoires »). Cette dénomination a contribué au mythe des phares et inspiré poètes, romanciers et cinéastes.

01/2012

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Littérature française

9 : Tome 1, C'est arrivé la nuit ; Tome 2, Le crépuscule des fauves

Les deux premiers tomes de la série réunis dans un magnifique volume cartonné. Ils sont hors-la-loi Mais ils oeuvrent pour le bien Ils sont amis et partagent leurs secrets Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés Jusqu'au jour où... 9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie. Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque. Mot de l'auteur : " Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs... Pour me calmer aussi ! ... Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ? Je m'en suis posé à chaque page. Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu. Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible. Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique... J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble. Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir. Et j'y suis arrivé, possédé. Cette année, nul besoin de leur dire au revoir. Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée. Bienvenue dans le monde de 9 ! Et bonne lecture, " Marc Levy Ils en parlent : " Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série. " François Busnel, La Grande Librairie. " Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Le Figaro Littéraire, Mohammed Aïssaoui. " Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. " RTL, Bernard Lehut. " Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Emouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! " Le Parisien. " Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages". Patrick Simonin, TV5 Monde. " Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite". BFM. " Un roman fort et palpitant". Version Femina . " Il y a du suspens, c'est haletant tout du long". Catherine Ceylac, Clique, Canal Plus.

12/2021

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Quatre articles ; Notre littérature de presse ; Des papiers d'un homme encore en vie ; La lutte entre l'ancienne et la nouvelle cave à savon ; Prédication de séminaire (1834-1841)

Les textes présentés dans ce volume et jusqu'alors inédits en français sont les premiers écrits de Kierkegaard : antérieurs à sa thèse sur LE CONCEPT D'IRONIE, ils s'échelonnent de décembre 1834 à janvier 1841. Comme tous les écrits de jeunesse, ceux-ci sont intéressants pour connaître la genèse d'une pensée. Mais plus que d'autres, ils méritent d'être lus et étudiés avec soin. Avec eux, en effet, se trouvent amorcées plusieurs des formes littéraires qu'empruntera l'oeuvre ultérieure : articles de presse, critique "littéraire", prédication ou discours, et utilisés les procédés de l'anonymat et de la pseudonymité ; de plus, on y voit nettement affirmées les qualités du polémiste, de l'ironiste et du dialecticien ; enfin s'y manifestent déjà les positions critiques fondamentales de Kierkegaard face à l'évolution socio-politique et esthétique de l'époque, à l'égard de Hegel et des adeptes danois de son Système, et vis-à-vis de ceux qui n'ont pas cette "conception de la vie" qui, à ses yeux, implique l'exigence et l'intériorité. Des QUATRE ARTICLES publiés en 1834 et 1836, le premier ironise sur l'exaltation romantique à propos de la femme, et les trois autres ouvrent avec la presse libérale une polémique qui se poursuivra longtemps. Déjà, en 1835, une conférence sur NOTRE LITTERATURE DE PRESSE avait traité du rôle de la presse en soulignant ses préoccupations esthétiques. Dans l'ouvrage au titre bizarre DES PAPIERS D'UN HOMME ENCORE EN VIE, paru en 1838 - le premier livre de Kierkegaard -, un roman d'Andersen offre l'occasion d'une première critique de "notre époque", incapable de produire un auteur et encore moins un génie. LA LUTTE ENTRE L'ANCIENNE ET LA NOUVELLE CAVE A SAVON, esquisse théâtrale rédigée en 1838, révèle ce que pensait déjà le jeune Kierkegaard des hégéliens danois, philosophes et théologiens. A travers des personnages sous lesquels se cachent à peine les ténors de l'intelligentsia danoise et qui parlent ici la meilleure "langue de bois" hégélienne, c'est une satire virulente de la dialectique et du vocabulaire à la mode qui nous est offerte, dont la lecture, loin d'être inactuelle, peut se révéler des plus toniques pour les contemporains des "nouvelles idéologies" d'aujourd'hui. Enfin, la PREDICATION de 1841 inaugure un genre auquel Kierkegaard aura recours jusqu'en 1855, celui des "discours", religieux ou chrétiens. Ce texte nous met lui aussi d'emblée en présence de l'une des constantes de l'oeuvre kierkegaardienne : l'exigence de l'intériorisation personnelle, trop souvent édulcorée par une institution encline aux compromis mondains. Deux textes liminaires dus à F.J. Billeskov Jansen et E.-M. Jacquet- Tisseau présentent LA VIE ET L'OEUVRE DE SOEREN KIERKEGAARD et PAUL-HENRI TISSEAU, TRADUCTEUR DE KIERKEGAARD.

06/1984

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Littérature française

St Ex. Un prince dans sa citadelle

St Ex est né à Lyon dans un milieu aristocratique, construit sur une architecture de valeurs classiques évoquant la marquise de Sévigné, les dentelles, les goûters d'enfants sous les arbres d'un jardin familial vaste comme un parc... Il est mort 44 ans plus tard, encapsulé aux commandes d'un avion de reconnaissance stratosphérique préfigurant l'âge de l'astronautique. Entre son arrivée sur Terre et son départ dans un ciel d'été il a vécu l'aventure des pionniers de l'aviation de ligne au sein de la mythique Aéropostale, habité le désert de la côte atlantique du Sahara dans un environnement évoquant la planète Mars, sillonné le continent sud-américain du Brésil tropical au Cap Horn à bord d'avions de bois et toile. Il a commencé à écrire, est devenu grand reporter témoin de son temps en couvrant la Guerre d'Espagne, captivé le Tout-Paris littéraire avec ses récits récompensés par le Prix Femina et le Prix du Roman de l'Académie Française, récits qui ont traversé l'Atlantique Nord et fasciné des éditeurs new-yorkais qui l'ont propulsé aux côtés de Faulkner, Hemingway, Steinbeck en première division de la littérature américaine lorsque "Wind, Sand and Stars" a été nommé Livre de l'Année aux Etats-Unis. Il a aimé des femmes, nombreuses et toujours exceptionnelles, avec fascination, passion et respect. Il a construit dans son milieu d'aviateurs des fraternités d'une immense pureté, et subi d'invraisemblables jalousies et malveillances. Il a fait la guerre la plus calamiteuse, celle de la défaite de 1940, en pilote potentiellement sacrifié. Puis il a habité New York lorsqu'elle était la plus majestueuses des villes libres de la planète, en pleine guerre. Et comme il était construit sur ces valeurs classiques rassemblées dans le sens de l'honneur, il a voulu, lorsque les évènements l'ont permis, redevenir soldat-aviateur, malgré son âge et un physique délabré par trop d'excés et accidents. Il a comploté pour arriver à ses fins, et abouti sur le baquet d'acier d'une torpille volante ultra-moderne pour l'époque, un avion de guerre désarmé et équipé de cameras de reconnaissance stratégique. Et il en est mort. Il aurait pu rester à New York, vivre luxueusement sur sa célébrité et les royalties de son oeuvre, attendre un très probable Prix Nobel de littérature car lorsqu'on signe "Le Petit Prince", on dépasse de loin l'univers de la seule littérature. Mais il était homme d'honneur et pensait que pour avoir le droit d'écrire et de dire, il faut se mériter ce privilège... Voici donc son histoire, en mots et en illustrations, signés de deux auteurs qui partagent avec St Ex cette fascination respectueuse des aviateurs pour la nature et ses majestueuses vérités.

09/2021

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Insectes et oiseaux

Nichoirs et mangeoires

Les oiseaux ont besoin de trouver de la nourriture, de l'eau et des endroits où nicher. Que l'on vive en ville ou à la campagne, ce carnet donne des moyens d'attirer les oiseaux chez soi, explique comment les protéger, construire un plateau-repas pour les moineaux ou un ramasse-miettes pour les pies, fabriquer un abri pour les chouettes... Il propose des modèles accompagnés d'explications pour réaliser des mangeoires et des nichoirs adaptés à chacun. Protéger nos amis à plumes La vie d'un oiseau peut se résumer à la survie et à la reproduction, autrement dit la perpétuation de l'espèce. Pour cela, il a besoin de trouver de la nourriture, de l'eau et des endroits pour nicher. Mais, depuis de nombreuses années, la pollution, la destruction de l'environnement et l'urbanisation croissante entraînent la raréfaction des lieux de nourrissage et des sites de nidification. Aussi, pour pallier ces manques et rendre la vie plus facile à nos amis à plumes, voici un guide pour leur fabriquer toutes sortes de mangeoires et de nichoirs (une vingtaine de modèles). Carnet d'activités / Carnet pratique Comment concevoir un nichoir ? Quel type de nichoir pour quelle espèce d'oiseau ? Comment choisir le bon emplacement pour l'installer et comment l'orienter ? Quels matériaux utiliser ? Où et comment disposer les mangeoires ? A quelle période de l'année ? Ce livre à glisser dans son sac ou dans sa poche répond à toutes ces questions. Chaque double page présente une ou plusieurs mangeoires, un ou plusieurs nichoirs avec une grande illustration principale, qui mettent les réalisations et les oiseaux en situation, et des images secondaires, souvent techniques, pour expliciter les points délicats ou faire un focus sur un détail. Pour faciliter le suivi des différentes étapes, elles sont numérotées si cela s'avère nécessaire. Des informations complémentaires viennent en encadré (A quelle heure nourrir ? L'entretien, la taille des trous d'envol. Quel bois choisir ? Comment le protéger ? ...). La structure de la maquette permet de s'y retrouver immédiatement et de comprendre en un regard comment s'y prendre. Les explications sont claires et concises : simples d'accès et faciles à mémoriser. Ce carnet est le guide idéal pour construire sans difficulté de quoi abriter, nourrir, attirer, protéger les oiseaux. Un sujet rarement traité pour la jeunesse Quoi de plus plaisant que d'attirer les oiseaux ? Et quel plaisir de savoir que l'on contribue à leur protection et à la perpétuation des espèces ? Rien de très compliqué. Pourtant, les guides sur le sujet, spécifiquement conçus pour les enfants, sont rares. Ce carnet vient combler un manque et ravira les jeunes amoureux de la nature, d'autant qu'il réunit toutes les qualités à un prix particulièrement attractif. Pratique, complet : dans la poche !

08/2024

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Histoire régionale

VAUCLAIR. Un site cistercien

Fondée le 23 mai 1134 par saint Bernard, sur un lieu où s'élevait déjà une église, à la demande de Barthélemy de Jur, évêque de Laon, l'abbaye, quinzième fille de Clairvaux, prit le nom inversé de Vallis Clara. Obéissant à la règle cistercienne, elle prospéra rapidement en faisant l'acquisition d'un grand nombre de terres et de fermes. Le domaine comprenait plus de 4 000 hectares et ses biens étaient répartis sur 26 communes. Son expansion fut telle que l'on décida de construire un nouveau monastère, terminé en 1257. La fin du XIIIe siècle sera marquée par de grands troubles. En 1359, l'abbaye est pillée et brûlée par les Anglais. En 1419, onze moines meurent de la peste en peu de temps. En 1590, Vauclair refusant d'adhérer à la Ligue, la ferme d'Hurtebise est pillée et brûlée par les Laonnois. En 1650, ce sont les Espagnols qui attaquent l'abbaye. La fermeture de l'abbaye sera décidée par le décret de 1790. Déclaré bien national à la Révolution, le domaine abbatial est vendu entre 1791 et 1793 à l'exception des bois à des particuliers (souvent d'anciens fermiers). Après le partage de ses bâtiments, l'abbaye forme le village de Vauclair-La Vallée-Foulon, qui sera mutilé et détruit lors de la Première Guerre mondiale, notamment lors de l'offensive Nivelle, en 1917. Les ruines, laissées à l'abandon, serviront à plusieurs reprises de carrières de pierres. En 1965, une remise en valeur du site est décidée, à laquelle le père Anselme Dimier, assisté par Pierre Pottier, participera avec courage et enthousiasme. Les fouilles de 1987 furent particulièrement fructueuses et mirent à jour des bâtiments ignorés jusque-là. Le père Jean-René Courtois, personnage essentiel de cette renaissance, sera le Veilleur de Vauclair pendant près de quarante ans, avec le groupe Sources et ses nombreux bénévoles (552 de 1966 à 1987). Les fouilleurs " entraient vraiment en religion archéologique " lorsqu'ils oeuvraient. Le père Courtois créera également un jardin de plantes médicinales près de l'apothicarium. Après sa mort, en 2005, l'association des Amis de Vauclair, qui fête aujourd'hui son 15e anniversaire, s'est engagée à poursuivre la préservation de l'abbaye dans le même esprit et à en faciliter la découverte au plus grand nombre. Depuis quelques années, la Maison de Vauclair accueille à nouveau les visiteurs de ce site très fréquenté de l'Aisne qui s'inscrit au centre d'un triangle mystique. L'abbaye est membre de l'association " Charte européenne des Abbayes et Sites cisterciens ". Elle est située sur la via Francigena, qui relie Canterbury à Rome (GR 145), ainsi que sur les Chemins de Compostelle.

09/2021

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Poésie

Mara ou Tu peux en vouloir au soleil

Paru en 1941, et sommet de l'oeuvre du poète américain Robinson Jeffers, figure solitaire et sauvage des lettres américaines, Mara ou Tu peux en vouloir au soleil s'ouvre sur un ample roman en vers en 12 chapitres de Bruce Ferguson, éleveur et vendeur de bétail sur la côte californienne, qui incarne à lui seul la tension tragique de la poésie de Jeffers. Dans un monde de "nouvelles sales et sanglantes" , à mi-chemin entre le rural et la modernité, entre l'archaïsme et la radio, entre le cheval et la voiture, cette fresque familiale éclate à la fois sous la violence intime, couvée de jalousie, de mensonge et de silence, et le fracas de la montée au pouvoir d'Hitler et de l'invasion de la Pologne par l'armée allemande. Les grands incendies qui ravagent le paysage et les crashes de dirigeables semblent être la manifestation extérieure des pulsions destructrices qui animent ces personnages qui s'aiment et se déchirent dans l'espace exigu de leurs maisons en bois. Frères, parents, époux, amants, ces êtres qui ne savent pas comment ne pas se détruire, hantés par l'enfer, mais cet enfer simple de ceux avec qui l'on partage sa vie, sont des silhouettes nocturnes et dérisoires au bord du rugissement des vagues de l'océan, des remous de l'histoire. Pris dans cette atmosphère d'orages et de tempêtes, ils ne savent pas comment être libres, mènes une vie d'aveugle et de tempête, enfermés dans le piège des autres, où le seul antidote au poison du mensonge semble être le mensonge lui-même. "Personne ne connaît la différence entre le bien et le mal" dit Jeffers dans ce livre qui questionne la folie, la morale et la chute de l'occident, peuplé de spectres, d'apparitions et d'oracles. Mara est cet esprit qui guide et tourmente Bruce Ferguson qui comme la plupart des personnages du livres cherche la voix des morts, pour ne pas sombrer avec la civilisation qui s'effondre dans la guerre. L'humanité est maudite, piégée dans le cycle du "galop des mondes" , qui voit se substituer des vagues de destruction à des vagues de progrès, il en est ainsi depuis Alexandrie, depuis Rome, depuis Byzance. Race humaine qui a capturé tous ses rêves, "sauf la paix" et dont Jeffers, au fil de ces longs poèmes narratifs "douloureux à l'excès" , questionne la notion du sacrifice comme acte rédempteur ou de simple disparition ? Il aura trouvé sa réponse pour lui-même, dans un dernier éloge attristé de la solitude, débarrassé des hommes, à l'écart de toute guerre, entre montagne et océan.

06/2022

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Sciences historiques

Le Charollais et le Brionnais. Monographie des communes Tome 1

Après avoir été habité par les Ambarri ou par les Brannovii du temps de César, le Charollais fut compris dans le diocèse d'Autun. Il passa ensuite successivement aux rois de Bourgogne, aux rois de France, puis aux comtes de Chalon. Au XIIle siècle, Hugues IV, comte de Chalon, démembra la châtellenie et la donna par testament à sa petite-fille Béatrix lre en 1272. Le Charollais fut érigé en comté en faveur de Béatrix II, en 1316 et le bailliage fut établi par Louis XI en 1477. La ville de Charolles, séjour des comtes et siège des Etats du pays, reçut ses franchises et privilèges en 1301. Elle souffrit des conflits entre les rois de France et d'Espagne, mais aussi des guerres de Religion au cours desquelles elle fut prise d'assaut par Blanet, chef des huguenots, et pillée durant dix jours. Les Romains reconnurent rapidement les propriétés médicinales des eaux de Bourbon-Lancy. Ils y fondèrent des thermes d'une magnificence extrême, après avoir fait d'immenses travaux, soit pour tailler le rocher dont les aspérités formaient obstacle à l'établissement des puits sur un même niveau, soit pour séparer les sources chaudes des sources froides et les emprisonner dans des bassins construits dans le plus grand luxe. Ils établirent également un fort sur les traces duquel fut édifié un château qui sut résister à toutes les attaques. Longtemps, la ville fut restreinte à l'enceinte de cette forteresse. Elle prit son essor vers la fin du XVIe siècle, à la suite du séjour d'Henri III qui ordonna des restaurations importantes. Ainsi l'établissement thermal retrouva quelque temps un peu de son ancienne célébrité. La légende dit que la ville de Chauffailles doit son nom à la condition des habitants de la contrée qui, au Moyen Age, se livraient à l'exploitation des nombreuses forêts couvrant le pays et d'où l'on tirait le charbon de bois qui remplaçait la houille. Jusqu'à l'arrivée des Burgondes, Digoin était le pays le plus florissant du Charollais. Il accueillit Pépin le Bref après sa victoire contre Gaifre, comte d'Auvergne, puis subit les incursions des Armagnacs. Durant la Ligue, ses fortifications furent détruites parles royalistes. Un lieutenant des ligueurs qui s'était emparé de la ville, y fut surpris au mois de juillet 1593 parles barons de Saligny et d'Amanzé. Il périt brûlé avec les siens dans une forteresse où il s'était enfermé. Grâce à son donjon muni de quatre tours rondes et deux corps de logis, construit par le seigneur de l'Espinasse, le château de La Clayette constituait un abri tellement solide que, dit-on, les habitants de Paray parcouraient quatre lieues pour venir s'y réfugier.

08/2015

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Littérature étrangère

Les quarante colonnes du souvenir

Traduit de l'allemand (suisse) par Dominique Laure Miermont Dans l'un des beaux et vastes jardins de la ville perse d'Ispahan se dresse, à l'extrémité d'une pièce d'eau qui, telle une rivière, s'étire à travers des parterres de roses, un petit palais appelé "? Chehel Sotun ? ". Ce nom signifie "? Quarante Colonnes ? ". Et de fait, cet édifice ravissant, aérien, se résume à une forêt de minces colonnes en bois qui, soutenant un toit impondérable et plat, s'élèvent en vain comme de jeunes troncs aspirant à atteindre le ciel ? ; quant au mur du fond, chamarré de mosaïques extraordinairement délicates aux motifs d'arabesques, de fleurs et d'étoiles, il est à peine visible dans la fraîcheur feutrée du portique. Cependant, si l'on compte les colonnes une à une, on n'en trouve que vingt - on s'étonne alors du nom Chehel Sotun, mais il suffit de suivre le jardinier jusqu'à l'extrémité de la rivière pour voir, dans un lointain irréel, les vingt colonnes et leur reflet parfaitement rectiligne. En cette année 2008, Annemarie Schwarzenbach aurait eu cent ans. Ce texte, jusqu'alors inédit, porte la griffe tourmentée de la jeune écrivain, prématurément disparue en 1942. Lorsque Annemarie Schwarzenbach part pour la quatrième fois en 1939, accompagnée de son amie Ella Maillart, pour traverser la Perse vers l'Afghanistan, elle est dans un double mouvement ? : tourner le dos à cette Europe qu'elle aime tant, qui se déchire et qui l'angoisse, et se confronter aux souvenirs douloureux du voyage qu'elle fit en 1935. Ce périple, hautement productif pour les deux voyageuses, se concrétisera pour Annemarie Schwarzenbach dans des articles rédigés pour différents journaux ainsi que dans une série de textes réunis dans Les Quarante Colonnes du souvenir. Ce titre et cette suite de textes, choisis et préparés par Annemarie Schwarzenbach en vue d'une publication qui ne verra jamais le jour, sont ici publiés pour la première fois tant en allemand qu'en français. Ces Quarante Colonnes font référence au palais persan du même nom, palais dont la façade est composée de vingt colonnes se reflétant dans un bassin. Ce chiffre quarante fait aussi référence, pour les Afghans, aux notions de multitude et d'infini. Et c'est bien dans le reflet, la dualité, l'infini... que nous emmènent les textes d'Annemarie Schwarzenbach, entre récit de voyage et journal intime, dans cette forme qui lui est propre, de récit subjectif et poétique. ? La chronologie des chapitres nous aide à progresser dans le déroulement du voyage mais aussi dans les états d'âme de la voyageuse où le temps se marque de souvenir. Et c'est cette perception du souvenir que l'auteur nous donne à voir, tant par la construction de son texte que par la beauté des images convoquées.

02/2008

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Histoire internationale

Ma très grande mélancolie arabe. Un siècle au Proche-Orient

Dans ce livre, il y a des ruines et des martyrs, des vestiges, des temples, des sanctuaires, des portiques, il y a des tombes, des cercueils, des mausolées, des cimetières, des épitaphes. Il y a des sépultures mythiques et des fosses communes. Il y a des résistants tués, des révoltés abattus, des leaders assassinés, des enfants massacrés, des nationalistes pendus. Il y a des prophètes, des dieux, des vierges, des archanges, il y a des victimes et des assassins. Il y a aussi des citadelles, des basiliques, des mosquées, des dômes, des minarets, des miradors, des barbelés, des carcasses d'hôtels, de cinémas, des camps et des prisons. Et des détenus, des captifs, des séquestrés, des torturés. Il y a des condamnés à mort. Il y a des miliciens et des dictateurs, des fidayins et des moudjahidins, une infirmière kamikaze, une miss Univers et un prince rouge, des émirs, des sultans, des pachas, des califes, des patriarches et des poètes. Il y a le style, la flamme, la passion, l'idéal, la cause. Il y a Septembre noir et la bataille de Karbala, la corniche de Beyrouth et le discours d'Alexandrie, la tête de Jean-Baptiste et celle de l'imam Hussein, la fiancée de Naplouse et l'artificier de la Casbah, la prisonnière de Khiam et la dactylo d'Alger, les Boeing de la Pan Am et l'automobile du roi d'Irak, le minaret de Jésus et le rocher de Mahomet. Il y a aussi un imam disparu, un cheikh caché et un mufti éliminé. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes noires, des turbans, des sahariennes, des drapeaux, des journaux, des slogans. Il y a des rois déchus, des présidents pendus, des colonels égorgés, des régents mutilés, des journalistes éliminés. Des shahs d'Iran et des rois du Hejaz, des sultans fatimides, des monarques hachémites, des khédives et des astres de l'Orient. Il y a des jacarandas, des palmiers, des grenadiers, des frangipaniers et des lauriers en fleurs. Il y a la plume, le mot, le verbe, l'éloquence, il y a le discours et le slogan, l'étendard et le combat, et il y a des attentats, des processions, des funérailles, des cortèges, des pleurs. Et aussi des colonnes, des chapiteaux, des gisants, des sarcophages. Des tombeaux phéniciens, des nécropoles romaines, des pyramides égyptiennes. Il y a des blasts d'explosions. Il y a du sang, des soupirs, des larmes, de la poussière, de la fumée, des bris de verre, des décombres, la désolation, l'exil, l'agonie, la tragédie, le deuil. Des couronnes, des fleurs, des rubans, des chants, des youyous. C'est une danse macabre. Il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2017

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Récits de voyage

Un baptême iroquois. Les nouveaux voyages en Amérique septentrionale (1683-1693)

Le récit initiatique d'un jeune aventurier français, le témoignage d'un des premiers explorateurs des immenses territoires la Nouvelle-France, une peinture pleine d'empathie du mode de vie et de la pensée des peuples autochtones (dont il apprend les langues, les coutumes, les ruses et la philosophie), une réflexion philosophique sur l'idée de civilisation, une étude des moeurs politiques de la Colonie, et l'histoire vécue des premiers temps de la rivalité franco-anglaise au Nouveau Monde. En 1683, à l'âge de 17 ans, le Baron de Lahontan embarque pour le Canada. Il y passe dix ans d'une vie libre et aventureuse, entre Québec et la région des Grands Lacs : officier auprès du gouverneur de la Nouvelle France, libertin en butte à l'autorité des jésuites, coureur des bois dans les vastes territoires de l'Amérique du Nord, il met en lumière le rôle du commerce des fourrures dans la guerre franco-anglaise, palabre avec les indiens dont il apprend les langues, les coutumes, les ruses et la philosophie. Composé de lettres adressées à un lecteur inconnu, les Nouveaux voyages en Amérique déploient la verve d'un authentique libertin, l'esprit libre d'un homme curieux des moeurs et de la culture des peuples autochtones, la franchise politique d'un gentilhomme ruiné en rupture avec la cour du Roi Soleil. Si l'ironie de son style, l'humanité de son regard et l'audace de ses observations annoncent la philosophie des Lumières, elles condamneront surtout son auteur à l'exil, et son oeuvre à l'oubli et au mépris des partisans d'une histoire édifiante. C'est pour rendre justice à cet écrivain de l'exil que le passager clandestin réédite les Nouveaux voyages en Amérique dans leur version originale de 1702. "Chez Lahontan, le "Sauvage de l'Amérique" constitue une figure phare, un être idéalisé porteur d'espoir. Cette originalité, l'oeuvre de Lahontan la puise à trois sources : l'expérience et les connaissances acquises par le voyageur au fil de ses aventures dans la colonie française et les forêts nord-américaines ; le sort infortuné qu'il a connu après son séjour en Nouvelle-France, et, finalement, sa critique philosophique de la religion catholique, des institutions politiques françaises et du mode de vie occidental. Figure emblématique, le Sauvage de Lahontan incarne le Nouveau-Monde, une terre de Canaan où l'écrivain aigri et apatride souhaiterait trouver l'asile et "le plaisir de vivre en repos chez des peuples moins sauvages que nous, en ce qu'ils ne sont pas réduits à la fatale nécessité de plier le genou devant certains demi-dieux que nous adorons sous le beau nom de ministres d'Etat"". Maxime Gohier

05/2015

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Romans policiers

L'Homme qui grimpait. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

L'Homme qui grimpait (The Adventure of the Creeping Man en version originale) est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois dans la revue britannique Strand Magazine en mars 1923, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Résumé Mystère initial Trevor Bennett, secrétaire personnel d'un professeur nommé Presbury, se rend chez Holmes pour lui exposer un problème étrange. Bennett est fiancé à la fille du professeur, Edith, tandis que le professeur lui-même est fiancé à une jeune femme, Alice Morphy, malgré son âge avancé de 61 ans. Leur prochain mariage n'a pas causé de scandale, mais des difficultés ont surgi peu de temps après les fiançailles. Tout d'abord, le professeur a brusquement quitté la maison sans prévenir personne de sa destination, avant que sa famille ne découvre plus tard qu'il était allé à Prague. A son retour, Presbury a imposé à Bennett une interdiction d'ouvrir certaines lettres timbrées. Le professeur avait également ramené de Prague une boîte en bois sculpté et s'est mis en colère contre Bennett pour l'avoir touchée. Les proches du professeur Presbury ont remarqué des modifications significatives dans sa personnalité, il est devenu secret et sournois, avec des variations dans ses émotions et ses habitudes, certaines d'entre elles étant très étranges, mais n'affectant pas ses fonctions. Bennett rapporte des événements particulièrement bizarres : il a vu le professeur ramper le long du couloir sur ses mains et ses pieds, Edith a vu son père à deux heures du matin à la fenêtre de sa chambre située au deuxième étage. Holmes et Watson se rendent dans la ville de Camford pour voir le professeur. Ils prétendent avoir un rendez-vous, mais le professeur découvre la ruse et se met furieusement en colère contre cette intrusion. En quittant les lieux, Holmes confie à Watson que cette visite lui a permis de constater que l'esprit du professeur est sain et fonctionnel, malgré son comportement étrange. Bennett annonce à Holmes qu'il a trouvé le destinataire des lettres mystérieuses : homme nommé Dorak, un nom d'Europe centrale qui correspond au voyage secret du professeur à Prague. Holmes apprend plus tard de Mercer, son "homme de service", que Dorak est un Bohémien âgé, qui tient un grand magasin général à Londres. Holmes examine la fenêtre de la chambre d'Edith et constate que le seul moyen d'y grimper est d'utiliser une liane, ce qui est inhabituel pour un homme de 61 ans.

01/2023

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Pêche

Vadémécum pour les pêcheurs de saumons à la mouche

Robert MENQUET est bien connu dans le "monde de la pêche" , il est né à Toulouse en mai 1944 sur les bords de la Garonne, attiré dès son enfance par les berges de ce fleuve qui jouxtait la maison de ses parents et inévitablement aussi bien sûr par la pêche. Initié par son père et par son frère à la pêche au coup, formé ensuite par des "Grands Maîtres" tels Léon Foch et Henri SOUEIX les "Tocqueurs, Louis CARRERE et Charles LAFORGUES les "Moucheurs" , Michel DUBORGEL et Benoît SARTHOU les "Saumoniers" et bien d'autres des Pyrénées et d'ailleurs. Il s'est même plus tard spécialisé en pêche en mer et en pêche exotique, il a participé à plusieurs compétitions tant en mer bord et bateau, qu'en eau douce dont en 2016 la Coupe du Monde de la pêche de la Truite aux Appâts naturels en Italie. La pratique de la plongée (sportive et professionnelle), de la pêche sous-marine y compris en compétitions ainsi que le sauvetage en mer durant près de trente ans lui ont donné l'occasion d'approcher et de voir dans leur milieu les poissons et de comprendre un peu leur mode de vie. Il a été un des premiers diplômé en France du Brevet d'Etat de Moniteur Guide de Pêche BPJEPS et de l'U. C. C. Maritime, titulaire entre autres des Médailles d'Argent et de Bronze de la Jeunesse et des Sports, de la Médaille d'Or avec Palme d'Or du Courage et de la Médaille du Sauvetage en Mer. Membre de l'Association Nationale de Protection de l'Eau et des Rivières (ANPER / TOS) depuis de très nombreuses années il milite pour la défense et la protection de tous les cours d'eau ; ses "coups de gueule" pour cela sont célèbres. Ses "ballades" sous d'autres cieux lui ont ouvert les yeux sur ce qui se fait de bien ou de mal dans la gestion des rivières et dans les règlements de pêche. Des rivières et des Gaves pyrénéens aux rivières bretonnes et picardes, des eaux glauques du delta du Danube aux fleuves écumants de la Scandinavie, de la Manche et de l'Atlantique à la Méditerranée en passant par la mer du Nord, des rivages enchanteurs du Pacifique Sud aux îles et aux côtes africaines, il a parcouru des milliers de kilomètres en gardant toujours un oeil sur et sous l'eau. Sa passion pour la Pêche l'a conduit sur les berges de très nombreuses rivières et Gaves des Pyrénées en passant par les cours d'eau à saumons et à truites de mer de France et aussi vers ceux de d'autres pays. Sa faculté d'adaptation lui a permis de très vite assimiler les différences techniques qui influent sur les techniques et "qui font les résultats" dans tous ces cours d'eau ou ces mers. Il nous délivre ici, dans cet opus, ce qu'il a découvert et surtout ce qu'il faut en tirer pour devenir performant dans la Pêche du Saumon à la Mouche sa grande passion. Un ouvrage que tout débutant ou passionné du saumon se doit de posséder.

06/2021

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Récits de voyage

En descendant les fleuves. Carnets de l'Extrême-Orient russe [EDITION EN GROS CARACTERES

"Le voyage que nous avons effectué pendant l'été 2010 vers l'Extrême-Orient de la Russie répondait à un vieux désir que nous avions l'un et l'autre. Hormis l'attrait que nous éprouvions depuis longtemps pour cette région du monde, à chacun de nous avaient été vantées la sauvagerie et la beauté des paysages autour de l'immense fleuve Lena, qu'il était possible de descendre depuis la ville de Iakoutsk jusqu'à son embouchure dans l'océan Glacial Arctique, bien au nord du cercle polaire. Ce livre est la relation de ce périple. Il débute par l'arrivée à Iakoutsk, la plus grande ville au monde bâtie sur permafrost, et dont les immeubles reposent sur pilotis. Puis la descente du fleuve Lena, qu'aucun pont ne traverse, et dont le lit s'étend parfois sur des dizaines de kilomètres. Les haltes dans des villages abandonnés du monde. Les lectures sur le pont au soleil de minuit. Le débarquement dans l'incroyable ville de Tiksi, sépulcrale, sinistrée, post-soviétique, sur les bords de l'océan Glacial Arctique - Tiksi, interdite aux étrangers jusqu'à la fin de l'URSS. Nos premiers pas dans la toundra. Le retour sur Iakoutsk dans un coucou bringuebalant. Le départ vers Khabarovsk, bien plus au sud, sur le fleuve Amour, juste en face de la Chine. Une journée à Birobidjan, première république juive créée par Staline en 1929, où le yiddish est une des deux langues officielles. Et enfin Vladivostok, au bord du Pacifique, à deux pas de la Corée du Nord, de la Chine et du Japon, Vladivostok-la-grise, dont le nom fait rêver, mais dont l'urbanisme chaotique et l'omniprésence des véhicules à moteur masque parfois la beauté. Que ce soit par la rudesse de leur approche ou par la réalité brute dont ils témoignaient, ces lieux, tout sauf touristiques, ont été un moteur d'écriture puissant. Très vite il nous est apparu essentiel de ne pas composer un livre à deux voix, mais uniquement à deux mains : les textes ont été composés soit par l'un, soit par l'autre, soit par les deux, avec dans ce cas insertion de passages de l'un au milieu du texte de l'autre. Par ailleurs, la voix narrative est toujours la même : un "je" qui recoupe parfois la réalité d'un de nous, parfois celle des deux - un "je" muni de quatre jambes, quatre yeux et quatre oreilles, une chambre d'écho démultipliée". Christian Garcin et Eric Faye Biographie de l'auteur Eric Faye est l'auteur, chez Stock, de romans et de récits de voyage, dont Mes trains de nuit (2005), L'homme sans empreintes (2008), Nagasaki (2010, Grand prix du Roman de l'Académie française) et, chez José Corti, du recueil de récits Je suis le gardien du phare, prix des Deux-Magots en 1998. Christian Garcin est l'auteur de nombreux ouvrages (romans, nouvelles, essais, carnets de voyage...), parmi lesquels Le vol du pigeon voyageur (Gallimard, 2000), La piste mongole (Verdier, 2009) et Des femmes disparaissent (Verdier, 2011).

04/2012