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L'autre Paris

Extraits

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Critique Poésie

Francis Ponge, entre singularité et appartenance. Compte tenu des autres et partis pris littéraires

Centré sur la tension sans cesse recomposée entre singularité et appartenance, avec une problématisation de ce qu'est l'écrivain en regard de la littérature, de la politique, de l'Histoire, de la vie sociale et de la famille, cet ouvrage propose un récit analytique du devenir écrivain de Ponge.

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Critique Poésie

Francis Ponge, entre singularité et appartenance. Compte tenu des autres et partis pris littéraires

Centré sur la tension sans cesse recomposée entre singularité et appartenance, avec une problématisation de ce qu'est l'écrivain en regard de la littérature, de la politique, de l'Histoire, de la vie sociale et de la famille, cet ouvrage propose un récit analytique du devenir écrivain de Ponge.

03/2023

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Romans noirs

L'une ou l'autre. L'autre (suite)

Lorsque le capitaine Delgado obtient un poste supplémentaire d'enquêteur dans son équipe réduite, il est ravi... jusqu'à ce qu'il fasse connaissance de la jeune profileuse Léna Vernon, dotée de dons quelque peu étranges : clairvoyance, télékinésie... Tant que ses dons lui permettent de résoudre des affaires criminelles, tout va bien. Mais lorsqu'un tueur en série se met à sévir et que les preuves qui s'accumulent accusent la jeune enquêtrice, les choses se compliquent. Alors quand le capitaine Delgado se rend compte que Léna Vernon est plus ou moins liée à Laura Patterson, la victime de sa précédente enquête, il se met à douter. Peu à peu, le piège se referme...

01/2021

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Guides de France

Paris l'instant

" Il y avait quelque chose dans l'air, ce matin-là. Ça ne s'explique pas. Ça vient deux fois par an, peut-être, au début du printemps souvent, et quelquefois à la fin de l'automne. Le ciel d'avril était léger, un peu laiteux, rien d'extraordinaire. Les marronniers ne déployaient qu'avec parcimonie leurs premières feuilles sucrées. Mais elle l'avait senti dès les premiers pas sur le trottoir, avant même d'enfourcher sa bicyclette. Une allégresse. Pas le jaillissement de la joie, pas le battement de cœur toujours un peu anxieux du bonheur. "

10/2002

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Littérature étrangère

Paris, ô Paris

Paris dans les années cinquante était encore riche en monstres sacrés qui ne se considéraient pas comme les derniers représentants d'une espèce légendaire. Céline, Mauriac, Cocteau, Jouhandeau, Julien Green, Aron, Gabriel Marcel, Jean Renoir, Simenon, Henry Miller, Queneau, Nadeau, Klossowski, Robbe-Grillet, Barthes étaient tous là, et disposés à la confidence et à la polémique. Le jeune Alberto Arbasino vient à leur rencontre et les fait parler. Il rassemble ainsi une galerie de portraits, s'efface derrière une succession de scènes plus captivantes les unes que les autres : maisons d'édition et réceptions officielles, rencontres libertines dans des appartements somptueux ou misérables, rédactions de revues et boîtes de nuit, studios de cinéma et défilés militaires, expositions, universités, piscines, théâtres et Festival de Cannes...

01/1997

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Roman d'amour, roman sentiment

Dans l'antre d'une vie parmi d'autres

Victime d'un attentat, Pascal est médicalement suivi par un psychiatre qui devient son amant. Ce dernier lui conseille de devenir agent de sécurité et lui trouve une embauche dans une agence dans la capitale du perche Ornais. Aussi facilement ? mais qu'est-ce qui se passe entre le psychiatre et le bras droit de l'employeur ?

10/2021

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Littérature sud-américaine

De l'autre côté de l'autre côté

L?autre côté de l?autre côté, est-ce bien par ici ? Où faut-il le chercher, tout près ou ailleurs ? Voici la question profonde, l?interrogation métaphysique que se posent et que nous posent les quatre protagonistes, ces presque frères qui un jour, au beau milieu des dictatures particulièrement sanglantes et absurdes des années soixante-dix, quittent Buenos Aires pour Paris via Montevideo avec de faux papiers. Le nom inscrit sur leurs passeports, Longo, semble en dire long sur la signification de leur recherche où le loufoque se mêle au désespoir. Ce roman à clef n?est pas sans nous évoquer Adán Buenosayres de Leopoldo Marechal, où un groupe d?artistes parcourent les quartiers de leur ville à la poursuite de leur essence ultime, tout en philosophant avec de grands discours délirants, somptueux et ironiques, tout comme nos quatre Argentins égarés dans leur exil parisien.

03/2021

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Littérature Allemande

Au bistrot après minuit et autres textes sur Paris

Centrés sur la France, voici quatorze textes écrits entre 1925, année où Roth est envoyé comme reporter à Paris par le prestigieux "Frankfurter Zeitung", et 1939, l'année de sa mort. Quatorze instantanés, comme des photographies, des scènes saisies sur le vif, principalement dans les milieux populaires, où l'on voit tout l'art de Roth : celle de l'observation réflexive.

06/2021

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Ecrits sur l'art

Rencontres et partis pris. Ecrits sur l'art, 1976-2020

Tenter d'expliquer une oeuvre, c'est la désamorcer. Et il n'y a aucun moyen non plus d'éviter cette réduction. On peut seulement tenter de retarder ce moment le plus longtemps possible. Et c'est en retardant ce moment que nous nous ouvrons à l'oeuvre. En 1976 et en 2020, soit à plus de quarante années de distance et presque aux deux extrémités de ce recueil d'écrits sur l'art, mis en perspective grâce à un entretien liminaire mené par Nathalie Jungermann, Marcel Cohen énonce presque mot pour mot ce même principe. Faut-il parler de coïncidence ? De constance, plutôt : celle d'un écrivain fidèle à des rencontres dont il a fait des partis pris sans sacrifier son exigence de retenue face aux oeuvres qu'il accompagne. Compagnonnages, en effet, qu'ils soient immédiats ou lointains : Antonio Saura plus que tout autre, mais aussi Arnulf Rainer, Colette Brunschwig, Bram van Velde, Kazuo Shiraga... Démontrant une affection instinctive et sans faille pour les artistes auxquels l'épreuve de l'histoire ou des écueils personnels ont imposé une pratique mesurée, contrariée, voire empêchée — en un mot : éthique — de leur art, l'auteur se hisse à cette noble pauvreté, à cette élégance mathématique où il décèle un idéal.

04/2021

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Littérature française

Moi l'autre

Des autres, on en rencontre partout ! Des visages différents, des voix qui se ressemblent, des voies qui convergent et des virages qui divergent ! Il y a aussi nos autres : le moi adulte, le moi enfant, le moi professionnel, le moi détendu, le moi épuisé,

11/2019

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BD tout public

L'autre part

Un album de bandes dessinée dans la collection 7|107 qui nous raconte les aventures d'un personnage connu sous le nom de Crayon. Le contenu Familier des Bruxellois depuis des années, on retrouve le personnage street art en forme de crayon dans les endroits les plus improbables de la ville. Crayon est décliné et coloré, mis en scène il anime les rues de la capitale, invitant les passants à s'exprimer et à investir la ville comme un vaste espace de création, à la fois poétique et tendrement critique. L'auteur de ces crayons est lui-même connu sous ce pseudonyme (Crayon ou Créons). Peut-être même que ces crayons sont en fait les créations d'un collectif... En tout cas, de la rue, le personnage, Crayon, passe au récit graphique, sans bulles ni textes. Aucun. Et ce pour élargir les horizons du possible. Mêlant et explorant une diversité de techniques ? dessin, aquarelle, peinture à l'huile... ? notre familier crayon nous plonge dans une histoire peuplée de références populaires, de clins d'oeil aux cartoons de Disney, parmi d'autres nostalgies vivifiées par un regard bien ancré dans les questionnements de nos contemporains. Bref un album pour les petits comme pour les grands.

01/2021

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Littérature française (poches)

Finir l'autre

Nous ne naissons pas prêts. Pas suffisamment prêts, pas suffisamment bien finis. Nous naissons avec un corps mais nous n'avons pas de mots dedans. Et si c'était l'inverse ? Si nous naissions sans corps achevé, mais avec tous les mots pour penser, avant même d'avoir une bouche pour les employer ? Si nous naissions seulement en étant une petite boule de chair pleine de mots ? Vous êtes dans Finir l'autre, où la mère — armée d'un rouleau à pâtisserie et d'autres instruments tout aussi improbables — s'attelle à construire un corps en bonne et due forme... sans y parvenir vraiment puisqu'en grandissant, l'enfant nous expose les nombreux dysfonctionnements qui l'empêchent d'être tout à fait comme les autres. Fantasque, truculent et grinçant, Finir l'autre raconte l'histoire d'un corps qui peine à répondre aux attentes de l'autre et qui refuse pourtant obstinément de rentrer dans le rang. Après le très remarqué Les corps ravis, Finir l'autre confirme l'écriture et l'univers sans pareils de Justine Arnal, une voix avec laquelle il faut désormais compter. Qui d'autre qu'Anya Belyat-Giunta pouvait incarner ces circonvolutions de chair, ces tourbillons de langage qui nous emportent et nous grisent ?

10/2019

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Lecture 6-9 ans

L'autre monde

Méléna observa Robin, il n'était arrivé dans la classe que ce matin, mais elle en était sûre, il était précoce comme Bran et elle, "IP" comme on dit. Dans la vie on commence par être "EIP" : enfant intellectuellement précoce. Elle se disait qu'elle était donc maintenant "AIP" : ado intellectuellement précoce. Un jour ce serait cool, elle serait "VIP" : vieux intellectuellement précoce. Peut être aurait-elle alors des places gratuites pour les concerts, c'est ça VIP ! ... "Attendez, ralentissez vous voulez bien ? Je crois que j'ai dû mal entendre ! Comment ça, on va sauver le monde ? Développe, je t'en pris ! " Ce roman fantastique, écrit par quatre collégiens intellectuellement précoces, vous plonge au coeur de leurs ressentis, de leurs émotions et de leurs pensées. Une façon singulière de découvrir les particularités de la surdouance. A lire avec plaisir dès la préadolescence et jusqu'à l'âge adulte, ce livre s'adresse aux jeunes précoces et à leur entourage, ainsi qu'à tout ceux qui aiment l'humour au 4ème degré.

12/2014

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Policiers

L'autre chair

" Notre frère se trouve dans un endroit qui n'existe pas. " Il y a dix ans, Blythe Randall a brisé le coeur de James Pryce. Maintenant, elle a besoin d'aide. Son appel énigmatique plonge le pirate d'élite dans sa plus séduisante, sa plus personnelle mission. Ancien de Harvard, employé par l'agence de sécurité Red Rook, James gagne sa vie en traquant des gens qui veulent se faire oublier. Il piste leurs traces numériques dans le monde entier. Mais cette fois, sa nouvelle cible, le richissime artiste multimédia Billy Randall, envoie une vidéo de son propre suicide à sa soeur et à son frère, Blythe et Blake. Une vidéo où il disparaît pour renaître, sous forme d'avatar, dans un univers en ligne décadent : le NOD. Tandis que les attaques contre la famille Randall se multiplient, James traque le fugitif dans un monde virtuel exotique et dangereux. Et lorsqu'il infiltre le GAME, un repaire d'artistes et de développeurs où Billy a été vu pour la dernière fois, il découvre que le jeune milliardaire a lui aussi conçu un jeu immersif somptueux, où réel et virtuel s'unissent pour donner naissance à une autre chair. S'il veut le retrouver, James doit jouer à son tour.

09/2013

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Romans de terroir

L'autre montagne

C'est un accident. Par lâcheté, ou tout simplement parce que le drame l'a laissée sans voix, Marguerite ne dément pas la version que défendent les domestiques : Désiré Rouzan, son mari, est mort par accident. Malgré l'immense peine qui l'accable, elle décide de sauver le domaine de Jappeloup et de s'occuper de Félix, enfant adultérin de Désiré qu'elle considère comme son propre fils. Hélas ! rien ne se passe comme prévu et Félix, qui grandit dans l'ignorance de ses origines, finit par se poser beaucoup de questions...

09/2009

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Littérature érotique et sentim

L'autre femme

Ellie et Dan sont l'illustration même de l'attraction des contraires. Dan suit toujours les instructions, Ellie jette les manuels à la poubelle. Dan adore le sport, Ellie est allergique à toute forme d'exercice. Ellie n'a pas de mère. Dan si - une mère qui aime régenter... absolument TOUT. Au début, Ellie s'est réjouie d'avoir Linda pour mère adoptive et de devenir membre à part entière de la famille Cooper, si chaleureuse, si unie. Mais alors que progressent les préparatifs du mariage, elle commence à s'interroger : est-il normal que Linda et Dan se téléphonent ainsi deux fois par jour ? Ellie n'est pas au bout de ses surprises quand elle se découvre enceinte, elle comprend que Linda ne faisait jusqu'ici que s'exercer à la véritable prise de pouvoir.

05/2006

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Littérature étrangère

L'autre côté

On sait que chacun des romans qui composent Une histoire vraie est complet et se suffit à lui-même. On sait aussi que la série des ouvrages que Stephen Hudson a ainsi intitulée constitue l'histoire complexe d'une famille qui évolue dans le monde qu'on appelait autrefois "cosmopolite" , et que l'auteur en a publié divers éléments dans un ordre non conforme à l'ordre chronologique. Après Le Prince Chénevis, Elinor Colhouse, Richard Kurt et Myrte, voici donc L'autre côté, où le principal personnage de cette suite que Marcel Proust admirait tant, Richard Kurt, est représenté dans sa première jeunesse, plein de candeur mais non sans malice, d'une sincérité désarmante. Son père -le pater, comme il dit - au lieu de lui faire poursuivre ses études à Oxford, l'envoie en Amérique - une Amérique sans gratte-ciel, sans autos, au temps de la grande expansion industrielle, une Amérique brutale, certes, mais qui a pour nous le charme du passé et des choses désuètes. Richard Kurt doit y potasser, auprès de son oncle, l'administration des grandes compagnies de chemins de fer (alors en plein essor). Il travaille, sans enthousiasme, mais il découvre surtout un pays nouveau, des moeurs nouvelles, s'y adapte tant bien que mal (que de scènes d'un délicat humour nous y sont racontées !), se laisse entraîner à des amours violemment charnelles avec une étrange et belle prostituée, Pearl, refuse de "faire des dollars" , se dévoue pour ses amis, choisit ces derniers parmi les non-conformistes, bref il en fait tant, et toujours avec tant de bonne grâce, que son oncle consent à le réexpédier de "l'autre côté" , c'est-à-dire en Angleterre.

02/1950

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Littérature étrangère

L'autre voie

"Anton Kloboukov est toujours là. Héros humaniste rescapé de la tempête bolchevique, il nous revient d'Aristonomia, le roman précédent de cette trilogie Album de famille, où ce jeune aventurier malgré lui, pourfendeur de la souffrance au point d'embrasser la vocation d'anesthésiologiste, avait tenté de forger la formule sublimatoire de la personnalité. Mais que reste-t-il aux hommes quand ils n'ont pas la force de monter aux cimes de l'accomplissement ? Il leur reste l'Amour. De cet Amour, L'Autre Voie fait la peinture dans la tradition du roman russe où la quête philosophique flirte avec la tension dramatique. Rarement l'expression "roman d'amour" aura été aussi légitime. L'amour est universel, et ce livre nous promène à travers les âges, de l'Antiquité à l'ère moderne, en explorant le dialogue des sexes. Mais l'amour est aussi ancré dans son temps, et - belle surprise - on le voit ici subvertir les consciences grâce à l'émouvante Mirra, une Marianne soviétique." Yves Gauthier

02/2018

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Littérature française (poches)

L'Autre sommeil

" Mes livres sont mes rêves ", a dit Julien Green. Et il cite Pascal en exergue de son roman : " Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n'est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? " Ce roman, paru en 1931 à la N.R.F., a pour narrateur un adolescent, Denis. Le sujet du livre est sa prise de conscience de la solitude, la rencontre de la mort, la révélation de ses véritables penchants qu'il n'osera avouer. A travers la confusion des sens, Denis part à la découverte de lui-même. C'est la signification du roman, telle que l'exprime le narrateur : " Je n'avais pas d'autre but que la connaissance de moi-même, et ce but je l'avais atteint. "

12/1983

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Littérature étrangère

L'autre procès

Ce livre est le commentaire des lettres écrites par Kafka à sa fiancée Felice Bauer. Il n'est cependant pas, il s'en faut de beaucoup, un ouvrage de critique littéraire. De toute évidence, la lecture des Lettres à Felice (qui n'étaient pas destinées à la publication) a bouleversé Canetti. Il n'est pas exagéré de dire que le commentaire de ces Lettres, qui, abstraction faite de ce que l'on sait de Kafka par ailleurs, n'auraient peut-être en elles-mêmes rien d'admirable, constitue en même temps que la biographie la plus intime de Kafka l'une des plus extraordinaires méditations sur l'amour (ou le non-amour). Rien en effet ne permet à qui ne lirait que les lettres de Kafka de se rendre compte que la rencontre qu'il fit de Felice le 13 août 1912 excita sa fécondité au point que c'est alors qu'il écrivit Le Verdict (en dix heures) et le début de L'Amérique (épisode du Chauffeur). Rien ne lui permettrait non plus de comprendre comment, préparant son mariage avec Felice, Kafka en vint à écrire à la messagère de celle-ci, Grete Bloch, de véritables lettres d'amour, en un transfert de personnes, où l'idée de l'amour et l'absolu du désir s'isolent de toute personne concrète. Et si l'aversion de Kafka pour la forme d'existence du couple s'affirme dans les lettres avec une force qui change la femme aimée en suprême danger, seule la minutieuse analyse de Canetti permet de saisir comment, des fiançailles officielles de Berlin le 1er juin 1914 dont Kafka dira qu'il s'y sentit "ligoté comme un criminel" au "tribunal" de la rupture quelques semaines plus tard (14 juillet 1914), rien ne pouvait mieux que cette rupture même redonner à Kafka la force créatrice que l'amour lui avait donnée tout d'abord... La plupart des exégètes de Kafka sont familiarisés avec la thèse selon laquelle Le Procès, commencé précisément en août 1914, a pour source biographique cette rupture. Mais le véritable sujet de l'ouvrage de Canetti n'est pas là. Il est dans l'examen d'une dérobade qui dura cinq ans, car le "tribunal" d'août 1914 ne mit pas fin à l' "atermoiement illimité", et plus généralement d'une fuite devant l'amour, que Canetti, rejoignant une pensée qui lui est chère, identifie à l'exigence infinie de se soustraire à quelque forme de pouvoir que ce soit. Le lecteur jugera si chez Kafka ce refus ne va pas de pair avec la volonté sourde d'exercer un pouvoir spirituel absolu sur la femme aimée. Peu d'ouvrages en tout cas ont apporté autant de réflexion profonde à l'examen d'un problème où des hommes aussi riches et parfois mieux armés que Kafka se perdirent.

04/1972

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Littérature française

L'autre vie

"L'autre vie" , n'a rien de mystique. Elle n'est pas celle de l'au-delà. Situé entre la post adolescence et l'âge adulte, ce court espace, souvent oublié, est celui des amours brèves et des occasions perdues. Pourtant, comme un rite initiatique, il marquera d'une profonde empreinte la vie et la mémoire de Charly. Présenté sous forme de très courts tableaux, qui peu à peu construisent une histoire il est le reflet authentique d'une génération d'étudiants des années soixante. Las des contraintes passées, ils découvrent la liberté et le bonheur de vivre que confère l'élévation constante du niveau de vie. Une génération bon enfant mais déterminée à vivre autrement qui n'hésitera pas à prôner l'insurrection quelques années plus tard. "L'autre vie" se feuillette, se déguste ou peut s'avaler d'un trait si tel est son bon plaisir.

07/2020

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BD tout public

L'autre con

Publié par Rouquemoute, L'Autre Con réunit le travail croisé de deux auteurs, Gilles Rochier et Nicolas Moog, sous la forme d'un récit épistolaire composé de sms, bandes dessinées et dessins. La narration s'en révèle sèche et heurtée. Affables et polis séparément, les deux se montrent détestables quand ils forment un couple. Editer L'Autre Con, c'est un peu devenir leur thérapeute. Mais derrière l'esbroufe se cachent un amour vache et une profonde admiration pour ce que fait l'autre, enfin peut-être... Rochier et Moog se sont rencontrés sur les stands de leur éditeur commun, 6 Pieds sous terre. Entre ces deux-là, les choses se passent immédiatement mal. Et tournent vite au fait divers : insultes, menaces, mains courantes, agressions verbales, puis physiques... Rancoeurs, jalousies et détestation réciproque viscérale les réunissent et les tiennent debout. Rochier, dans un réflexe de survie, consigne et archive tous leurs échanges écrits. Ce sont ces échanges de sms illustrés qui composent ce livre. Vous aviez aimé la Correspondance de Gustave Flaubert, les Lettres de Raymond Chandler ou les saillies épistolaires de Hunter S. Thompson ? Oubliez ça et lisez L'Autre Con !

06/2020

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Littérature française

L'autre coupable

Toumy, cadre dévoué et engagé dans son travail, est entraîné dans l'imbroglio des pratiques et relations sociales, et les connexions d'un patron sans scrupules avec les membres de son clan. De la gloire à la chute, en passant par son accident, Toumy démontre le succès de l'abnégation et de la persévérance sur la cupidité dans nos communautés. Entre les dérives et les abus des uns, puis le silence et les impuissances des autres, dans un récit qui prend ses racines dans les rapports sociétaux et se déroule dans l'entreprise, l'auteur met en exergue les responsabilités de chacun dans les défaillances de la marche vers le développement.

12/2017

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Littérature française

L'Autre Livre

"? Ecrivain ?? (...) Ce mot a son importance. Je ne voulais surtout pas être romancier, ni poète, ni essayiste, ni auteur de théâtre. Mais écrivain. ? " Pour Michel Butel, disparu en 2018, être écrivain, ou du moins "? apprenti écrivain ? " comme le consigne un officier méfiant durant son service militaire, signifiait essentiellement ne pas faire de l'écriture une activité cloisonnée ? : écrire sans distinction des poèmes, des contes, des nouvelles, des romans, des essais, des fragments d'essais, d'autres choses encore qui échappent à ces qualifications génétiques. A cela s'ajoute également la création de journaux, aux titres déjouant à eux seuls les attentes du champ médiatique ? : L'autre journal, Encore, l'azur ou L'impossible. Au coeur de son oeuvre éparse se trouve cependant une profonde et cohérente nécessité. Il est avant tout un écrivain qui écrit depuis "? la diagonale du désespoir ? ", au sens où il puise dans son désespoir les ressources pour lui échapper. Ainsi notait-il, dans le volume hétéroclite L'autre livre paru en 1997 qui donne son nom à cette édition complète de ses écrits ? : "? Peut-être que tout ce qui précède la mort est une affaire de lignes, d'angles, d'inclinaisons. Peut-être la vie n'est-elle qu'une géométrie variable, les sensations seulement des positions, les sentiments des directions. Et de ce lieu où nous nous attardions, de cette vie où nous fûmes si perplexes, il ne resterait que la diagonale du désespoir. ? " Autrement dit, écrire est une manière de "? se maintenir en un état de gai désespoir ? ", comme il le dit encore, en citant son amie Marguerite Duras. La littérature, pour Michel Butel, est un consentement aux diagonales, aux flux transgressant perpétuellement les identités, aux innombrables "? lignes de fuite ? " qui nous traversent, comme les nommait son compagnon de pensée Gilles Deleuze. Elle doit lutter contre l'appauvrissement de la vie, contre la mutilation de nos vies multiples ; elle doit nous rendre à la possibilité d'être toujours "? autre ? ", de vivre plusieurs vies ? : "? Il faudrait dire à chacun et à tous ? : ayez plusieurs vies, toutes ces vies mises ensemble n'en feront jamais une, la vraie. Mais du moins, nous permettent-elles d'approcher la vie qui devrait être la nôtre, celle qu'on appelle vraie, d'ailleurs sans raison. ? " Cela revient, poursuit-il en héritier du mouvement incandescent de Mai 1968, à ne rejoindre rien qui ressemble à un parti ou à une organisation politique, mais à rejoindre plutôt "? un vol d'oiseaux ? ", "? la nuée de ceux que nous aimons ? ", où se situe "? la possibilité de vie, d'action et d'espérance ? ". Cette manière de se rendre insaisissable, les trois récits qu'il publia de son vivant, rassemblés ici selon ses voeux, en sont la quête. Ces récits tiennent à la fois du roman policier, du conte philosophique, du témoignage historique. L'Autre Amour, prix Médicis en 1977, raconte une double histoire d'amour en fuite ? : entre Enneke, actrice de théâtre au destin tumultueux, et Van, gauchiste désabusé recherché par la police ? ; plus tard entre la même Enneke et Guillaume, survivant du cauchemar nazi, tous deux pressentant avoir attendu "? quelque chose comme cela depuis les années d'enfance ? ". La Figurante, parue en 1979, en est la suite ? : Helle, devenue figurante de cinéma après une enfance à fuir les persécuteurs nazis, croise sur son chemin Enneke, mais aussi l'analyste Annehilde, le peintre Simon, et enfin Haas, désespéré et révolté, selon qui "? il nous faut mener à la fois la vie et la mort ? ". Quant au récit L'Enfant, paru en 2004, il se démarque de ces tentatives romanesques, par sa brièveté envoûtante, qui est celle d'une fable ? : dans une chambre d'hôpital, un homme recueille les paroles prophétiques d'un enfant gravement malade ? ; l'enfant n'a pas de nom, il est seulement "? celui qui transmet un message mais il ignore lequel, il ne sait pas qui le lui a confié, il ne sait plus à qui le remettre ? ". L'écrivain lui-même est comme cet enfant, qui toujours "? pense à autre chose ? ". Un dernier récit, dont l'écriture fut dictée par la secousse des attentats du 11 septembre à New York, était resté à l'état de manuscrit ? ; L'Autre Histoire est publiée ici pour la première fois. Deux inconnus l'un pour l'autre, Matthias Manzon, écrivain, et Lena Zhayan, analyste, vivent une aventure brève et passionnée, alors que le monde entier et toutes les dimensions de l'existence sont ébranlés par l'effondrement des tours jumelles. Aimer, écrire, sont les seules réponses imparfaites qu'ils entrevoient à la catastrophe : "Ecris notre réponse à ce qui eut lieu, Matthias, à ce qui avait déjà eu lieu, à ce qui aura encore lieu. / Ecris-la / dans notre langue, / qui n'est ni la langue de Dieu, ni celle du Diable, ni celle du Bien, ni celle du Mal / mais / celle de la beauté du monde, / oui, cher Matthias, / je te le demande / écris / dans notre langue / celle qui louange / la beauté du monde / où nous nous sommes connus".

10/2022

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Poésie

Lieu l'autre

Il y a le(s) lieu(x), refuge et seuil au-delà de soi, se tenir "ici" , et franchir, parcourir, marcher, fouler : col, chemin, versant ; le paysage : ciel, arbres, lande, neige, pierres ou roche ; le sédiment. Le dehors. Le presque, l'imperceptible, l'aléatoire et le transitoire, l'évanescent. Les animaux, devenus quasi mythologiques, bisons, vieux troupeau, grand mammifère, "chevaux éventrés de la nuit" , avec lesquels l'homme partage "une souffrance fraternelle" , "pattes et mains" , "figures griffures" . Il y a l'homme, et le monde qu'il habite : sanatorium, hôpital psychiatrique, station balnéaire, un lampadaire la nuit, ou ces "villes effroyables et fascinantes" dont il s'agirait de se retirer. Et son corps, dans ce dehors, un "corps absent" , à la "semence calcinée" ("le bruit de vide / d'où ça vient dans les hommes" ? ), et pourtant tout entier dans les sens, la chair, la peau, les lèvres. Les "enfants graves" encore, "les petits tas de l'enfance" , des anges qui "craquent sous les pieds" . Le premier poème, "et refuge" , commence par le mot "terre" , isolé, comme on l'annonce d'un bateau à l'approche des côtes. Et elle "se tient possible" mais "mâchoire" aussi bien. C'est qu'il faut faire "des alliances difficiles avec le réel" , "cherche[r] une solitude exacte / de passer à l'autre versant / d'étranger en montagne" , "chacun descend[ant] dans l'automne // cette manière // de quelque part / juste avant la falaise" . C'est qu' "il y a du jeu entre le sol et chacun de nos pas" et "le chemin [est] terrible d'écrire" , il faut "trouer la langue" pour tenter d'approcher en mots "les pierres intraduisibles" , pour "recueillir nos états d'ombre" afin d'être pleinement au monde. Et formuler l'hypothèse d' "entrer une pierre dans le vent" : "décomposer la détresse bâtir / une demeure" où l'on peut "décou[vrir] encore un visage" , "au quotidien de toi" - de réunir "la semence les pommes. le poids / de quelle terre" bien qu' "on entend[e] toujours. le monde et l'arme à feu".

06/2022

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Littérature française

L'autre Rimbaud

La photo est célèbre. C'est un premier communiant, cheveux sagement ramenés sur le côté, regard qui défie l'objectif. Il s'appelle Arthur Rimbaud. Mais sur le cliché d'origine posait aussi son frère aîné, Frédéric. Cet autre Rimbaud a été volontairement supprimé de l'image. Comme il fut "oublié par la plupart des biographes. Pourtant, les deux frères furent d'abord fusionnels, compagnons d'ennui dans leurs Ardennes natales. Puis leurs chemins se séparèrent. L'un a été élevé au rang de génie, tandis que l'autre, conducteur de calèche, fut banni par sa famille, effacé de la correspondance d'Arthur et dépossédé des droits sur l'oeuvre. En quoi était-il si gênant ce frère ? Pourquoi une telle conspiration familiale ? On croyait tout savoir du plus célèbre des poètes. Il restait encore une part d'ombre. Auteur de La Captive de Mitterrand, qui fut un succès critique et public, David Le Bailly signe ici un roman singulier, où la fiction se mêle à l'enquête. Il raconte, interroge, imagine et dissèque avec talent la mécanique implacable des secrets de famille.

08/2020

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Policiers

L'autre reflet

Il s'appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir un bon, un vrai! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l'Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Mais depuis quelque temps, alors qu'il s'acharne à réécrire les scènes pivots de l'intrigue, force lui est d'admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n'arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un « excellent » roman noir. Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d'une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l'assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s'installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l'apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l'élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n'est pour lui qu'une source d'inspiration...

03/2017

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Littérature française

Vers l'autre

Une femme engagée depuis de nombreuses années auprès de personnes en situation d'extrême pauvreté relit ses cahiers et ses notes, et porte sur sa trajectoire un regard lucide. Dès l'enfance, interpellée par la mélancolie de son père et le cloisonnement de son milieu d'origine, elle est appelée à découvrir ce qui se cache derrière les les murs entre les hommes. Du haut des montagnes où elle vit aujourd'hui, le long des sentiers, au coeur de la nature et loin des bruits du monde, elle revoit cette enfance, le chemin parcouru, entre la Bretagne et la Suisse. Les différentes rencontres la bousculent dans sa vision du monde et sa foi.

06/2022

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Science-fiction

L'autre monde

Et si nous cherchions au plus profond de nous ? Et si nous plongions délicatement dans les tréfonds de nos esprits ? Et si une main se tendait vers nous, sans que nous ne puissions ni ne sachions la saisir ? Et si, malgré toute la volonté du monde, une trahison venait à nous faire poser un genou à terre ? Science-fiction ou bien réalité ? Quelle est la véritable différence ? Qui sommes-nous réellement pour répondre ?

08/2021

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Littérature française

L'autre côté

Une mystérieuse épidémie condamne la cité-Etat de Kok Tepa à l'isolement et à l'autarcie. Seuls les Moines, gardiens des traditions et détenteurs du secret de l'immortalité, en sont préservés grâce à un sérum qui les protège de la maladie. Les autres castes, elles, sont touchées de plein fouet. Rostam est passeur. Il planifie la fuite des familles qui refusent la mort et espèrent rejoindre l'Outre-Mer pour y être soignées. Mais un jour, la fille de Rostam, Türabeg, contracte la terrible infection. Le passeur risquera tout pour la sauver, jusqu'à suivre à son tour les chemins de la migration. Il découvrira alors l'envers cauchemardesque de la brillante Kok Tepa. Un roman poignant sur l'exil et le déracinement, sur l'amour infini d'un père prêt à briser les règles et braver tous les obstacles.

02/2019