Recherche

L'écart

Extraits

ActuaLitté

Géopolitique

Chine-USA : le grand écart. Crise dans la mondialisation

Depuis la fin de la Guerre froide, les relations internationales se sont articulées autour d'une unipolarité de transition, qui a ouvert la voie à une multitude d'interprétations quant au rééquilibrage géopolitique. En parallèle à ces réflexions, les certitudes de la fin de la bipolarité ont rapidement laissé place à un désenchantement dans le monde occidental, dont l'émergence de nouveaux conflits, le terrorisme transnational, la fracture Nord-Sud ou les mouvements contestataires furent les principaux symptômes. Le système-monde consacré après la disparition de l'Union soviétique devint ainsi la cible de toutes les critiques autant que de toutes les convoitises. Et loin d'apaiser les tensions et d'engendrer un progrès à échelle mondiale, il accentua les fractures. Dans le même temps, l'émergence de nouveaux pôles de puissance, le rééquilibrage de l'économie internationale, le retour des nationalismes et d'un réalisme très prononcé dans la gestion des affaires mondiales se sont peu à peu cristallisés, au point de provoquer de nouvelles instabilités et un grand écart. La relation Pékin-Washington, qui s'est affirmée comme une compétition de puissance, est au coeur de ce grand écart. Un écart stratégique qui pousse les plus nostalgiques à évoquer le retour de la Guerre froide, à tort ou à raison. Un écart idéologique qui questionne sur les compatibilités. Mais surtout un écart dans les trajectoires prises par ces deux pays depuis trois décennies. Si les Etats-Unis ont multiplié les revers et accumulé les paradoxes, la Chine a su peu à peu accaparer le système-monde et pourrait en redéfinir les règles. Derrière cette compétition à grande échelle et ses multiples avatars, c'est l'avenir des relations internationales qui se joue. Avec plusieurs options, du maintien de l'unipolarité au retour de la bipolarité, en passant par la multipolarité ou même l'apolarité - l'absence de puissance dominante et responsable - qui offrent des caractéristiques aussi différentes qu'irréconciliables. Paradoxalement, jamais le monde ne fut réuni sous un même toit, celui d'une mondialisation née des cendres de la Guerre froide, et rarement il fut aussi divisé.

01/2022

ActuaLitté

Macroéconomie

Macroéconomie et histoire. Du grand écart à une nouvelle alliance

Comment peuvent s'articuler travail du théoricien et démarche d'historien ? Pour l'école des Annales, "toute économie a les crises de sa structure" . Les innovations organisationnelles et technologiques qui font époque appellent un aggiornamento des théories économiques informées par l'histoire.

12/2022

ActuaLitté

Economie

Macroéconomie et histoire. Du grand écart à une nouvelle alliance

Comment peuvent s'articuler travail du théoricien et démarche d'historien ? Pour l'école des Annales, "toute économie a les crises de sa structure" . Les innovations organisationnelles et technologiques qui font époque appellent un aggiornamento des théories économiques informées par l'histoire.

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Une pensée de l'écart et de la fête. Hommage à Georges Thill

Mathématicien, chercheur en physique des particules élémentaires, puis professeur ordinaire au département interdisciplinaire Sciences, philosophies sociétés de la Faculté des sciences à l'Université de Namur qu'il dirige durant douze ans, Georges Thill, né en 1935, a contribué à promouvoir le co-développement durable. La science est pour cet intellectuel chrétien une activité innovante et créatrice : on y transgresse les standards admis, on progresse par écart. Soutenue à l'Institut catholique de Paris, sa thèse doctorale La Fête scientifique le révèle comme un précurseur de la socio-épistémologie des sciences. La reconnaissance de la techno-science comme une activité humaine, individuelle et sociale l'ont rendu attentif aux limites de l'expertise. C'est dans la critique des sciences et leurs rapports avec la société que Georges mènera ses activités d'enseignant, de chercheur et de militant. Il fonde et assure la coordination scientifiquedu réseau PRELUDE (Programme de recherche et de liaison universitaires pour le développement). Cette ONG présente sur les cinq continents contribue à combiner les savoirs locaux ou traditionnels avec les sciences et les technologies avancées et préconise le métissage des cultures.

01/2019

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Des morts qui dérogent. A l'écart des normes funéraires (XIXe-XXe siècles)

Les vivants prennent soin des morts par des rites funéraires. Mais il arrive que ceux-ci ne soient pas respectés : en temps de crise, ou parce que les morts n'en sont pas jugés dignes... Ce livre offre un panorama du traitement perturbé de ces morts qui dérogent. Les sociétés européennes ont construit, depuis le XIXe siècle, un régime funéraire qui a placé le corps au centre des soins que les vivants prodiguent aux morts et qui s'articule autour de la tombe et du cimetière. Il arrive pourtant que des corps se voient privés de ces soins ou que leur mise en oeuvre soit perturbée, intentionnellement ou pas. Ce livre offre à travers quelques cas de figures exemplaires un panorama de ces morts qui dérogent à la norme funéraire. Ces écarts à la norme peuvent procéder du statut marginal ou exceptionnel des morts : mort-nés, criminels exécutés, morts anonymes, icones politiques ; dans d'autres cas, ils peuvent découler des circonstances anomiques où la mort est survenue : temps de guerre, épidémies, catastrophes industrielles ou massacres ; l'a-normalité peut enfin se nicher au coeur des pratiques mêmes dont le corps est la cible : nécrophilie, crémation, exhumation, inhumation hors cimetière. Pour chacun de ces cas de figure, les textes réunis ici s'attacheront à montrer en quoi le processus funéraire est suspendu, dévoyé, dégradé voire subverti, et à évaluer l'impact de ces dissidences sur les sensibilités contemporaines ; mais aussi à repérer les efforts, même minimes, pour réparer, rétablir un semblant de normalité dans les funérailles, ainsi que d'identifier les acteurs impliqués dans les deux cas.

09/2023

ActuaLitté

Poésie

Ecarts ou Les esquives du désir

Chaque mot, chaque pierre, chaque étoilement vient au poème pour y désaltérer mon sang. Ecarts ou les esquives du désir est son cinquième titre au Taillis Pré. Poésie soyeuse, sauvage ; poésie tantôt nébuleuse, tantôt océane, toujours magnétique. Inépuisable poésie szpilmanienne, à couper le souffle tout en nous élargissant la respiration. Charline Lambert

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Mes écarts ou ma tête en liberté

Personnage singulier entre tous, le Prince de Ligne plane comme une figure légendaire à l'écart et au-dessus du siècle des Lumières. Son génie entre en incandescence dans le temps même que ce siècle disparaît. Ayant attendu les vingt dernières années de sa longue vie pour devenir l'auteur des trente-quatre volumes que constitue son oeuvre, le Prince de Ligne dépose au milieu d'une époque qui n'est plus la sienne, au début du XIXe siècle, la puissante synthèse d'un monde tout juste révolu. Aristocrate né à Bruxelles en 1735 dans l'une des plus anciennes familles du Hainaut, il se doit à la carrière militaire et diplomatique, ce qui l'envoie partout en Europe et lui permet de cultiver un goût naturel pour le détachement : car il ne sera l'esclave d'aucune idéologie en un temps où prendre parti est une obligation autant qu'un divertissement. A l'agitation d'un siècle qui aboutit à la Révolution le Prince accorde une réconciliation dans un style, une attitude et un sourire dont aucun de ses prédécesseurs ne sut trouver l'apaisante tonalité. Emblème de son esprit, de sa sagesse comme de ses sentiments, l'ouvrage qui réunit ses maximes, Mes Ecarts, et qui est aussi éloquemment intitulé Ma tête en liberté, regroupe la somme de ses pensées et dresse le portrait d'une âme autant que le système d'un esprit. Souvent publiés par bribes alors qu'on n'a jamais vraiment pu les lire depuis leur première parution, les Ecarts sont ici édités en entier. Le Prince de Ligne est l'ultime grand moraliste de langue française : Ma tête en liberté porte à son dernier mot le génie d'une tradition inaugurée par La Rochefoucauld. Mélange " sentimentaire " d'un militaire paradoxalement empli de préciosité, d'un rêveur alliant métaphysique et fantaisie, Ma tête en liberté est l'oeuvre d'un auteur classique dont la pensée veut se constituer à l'écart de ce qu'il a vu et qu'il a connu, dont il a tiré une éthique de la hauteur de goût et une morale de l'élégance sans implication. Maxence Caron.

10/2016

ActuaLitté

Littérature française

Le grand écart ou les 51 nouvelles de la joie de vivre

Ces 51 "nouvelles du front" constituent un objet littéraire non identifié. Pierre Debauche y pratique le grand écart entre constat de l'absurde folie des hommes et exercice de la joie de vivre. Il se livre dans un cheminement narratif fulgurant qui nous conduit, des anecdotes de l'enfance, d'une vie d'homme sans regrets, à l'universalité de la condition humaine. L'homme fuit les formes figées comme les étiquettes : le poème s'invite, surgit au détour d'un récit, manière d'aphorisme. Sans cesse à l'affût d'expressions singulières, Pierre Debauche défriche de nouveaux sentiers qu'il arpente en homme libre. C'est en faux naïf - il faut être un petit peu dupe, se plaît-il à rappeler - qu'il accueille l'altérité comme une chance sans cesse renouvelée de créer du sens. Héritier d'une éducation paternelle déterminante, Pierre Debauche écrit comme il joue ou met en scène, dans une invitation permanente à l'apprentissage du désir. Il nous mouille jusqu'au cou : ces 51 nouvelles, souvent initiatiques, sont autant de petites vagues qui nous portent et nous jettent dans la vie, éveillant singulièrement, parfois brutalement, le désir de s'échapper, de fuir le conformisme et la bien-pensance. Au fil des textes, on entre en belgitude comme en humanité : Pierre Debauche nous entraîne dans cette quête farouche de liberté dont il faut bien payer le prix... Et de reprendre en choeur, avec lui : "Mais qui m'accueillera bordel ? "

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Ce que je peux te dire d'elles [EDITION EN GROS CARACTERES

Un matin très tôt, le téléphone sonne. Violette a accouché dans la nuit d'un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire... Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, Blanche relit les carnets destinés à Violette où, remontant le fil du temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu'elle peut lui dire d'elles... Elles : cette tribu de femmes, de soeurs, de mères à la fois heureuse et cabossée, dans laquelle Blanche a grandi au coeur des années 1970, entre l'effervescence des premiers combats féministes et le joyeux bourdonnement des ateliers de la maison Balaguère, haute couture, la grand aventure familiale.

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

Si j'ai bonne mémoire

Il y a eu le roman de Blanche, gardienne de l'histoire familiale. Si j'ai bonne mémoire est celui de Violette, sa fille. Après avoir coupé les ponts avec sa mère, la jeune femme décide de revenir vivre à Toulouse, bercail de la tribu Balaguère, avec son mari et leur petit garçon. Ils y déplacent leur cabinet vétérinaire, et toute leur joyeuse ménagerie. Là-bas, ils replongent dans l'univers d'enfance et d'adolescence de Violette, ce petit monde que les accidents de la vie, et certains choix, ont rendu presque exclusivement féminin. Ce petit monde chamarré, chaleureux, plein de soleil mais aussi d'ombres silencieuses, ces secrets et ces non-dits qui, quelques années plus tôt, ont fait fuir Violette. Elles ont un peu vieilli, mais ses tantes, ces merveilleuses mères de substitution, sont toujours là, Babé, le cœur du foyer, et son inépuisable tendresse, Justine, la magicienne aux doigts de fée qui a doté la Ville Rose d'une maison de haute couture, et son indéfectible énergie. Et aussi Marie-Rose et sa fantaisie, M. Grandjean et sa fidélité aussi maladroite qu'indéfectible, Valentine, l'amie de cœur de Blanche... Justement, ce retour est officiellement destiné à se rapprocher de cette dernière, dont le comportement et les pertes de mémoire deviennent inquiétants. Mais Violette a une autre raison, plus intime : retrouver son père, dont elle ne connaît même pas le nom. Sur le chemin de cette quête, elle va d'abord, en sauvant son chien, rencontrer Garance, et les deux jeunes femmes éprouver un véritable coup de foudre d'amitié avant de découvrir qu'un autre lien les unit…

04/2015

ActuaLitté

Littérature française

La valse

Il y a Arno, un jeune Italien timide ; Simone, une lueur dans le vide. Il y a Colette, la grande dame de la nuit ; André, un sot bon, gentil. Et puis il y a Louis, et Jean, des hommes séculiers désabusés ; Alice et Agnès sont leurs femmes dévouées. Enfin, il y a Pierre, un guichetier, Monsieur Paul (c'est Monsieur Paul) et Bruant qui chante sa dulcinée. Il y a des quiproquos, il y a le hasard ; il y a de la passion, il y a des tentations ; mais surtout : il y a de l'espoir.

02/2022

ActuaLitté

Autres troubles du comportemen

Arrête de te gratter ! Comprendre la dermatillomanie pour mieux la soigner

Tout le monde se gratte, se perce les boutons, les points noirs, les points blancs... Se triturer la peau permet de la nettoyer ; mais qu'en est-il lorsqu'on ne peut pas s'en empêcher ? Qu'en est-il lorsque les imperfections de la peau deviennent une obsession, et que, une fois le rituel de triturage commencé, il devient impossible de s'arrêter, comme pris dans une transe durant laquelle le temps est suspendu ? Les crises de dermatillomanie peuvent durer des heures, créant des lésions cutanées importantes et parfois irréversibles, influant sur la vie sociale des personnes qui en sont victimes. Les comportements répétitifs centrés sur le corps (CRCC) peuvent devenir addictifs lorsqu'ils jouent un rôle de régulateur émotionnel dans la réduction d'un état de stress ou de tension nerveuse... jusqu'à la crise suivante. Longtemps absente des classifications diagnostiques psychologiques et psychiatriques, la dermatillomanie est finalement reconnue depuis quelques années comme un trouble à part entière. Sa connaissance reste malgré tout peu répandue chez les patients comme chez les professionnels de santé. Isolés, dans l'incompréhension et la honte, les patients, avant d'être diagnostiqués, ont généralement tout essayé pour arrêter ces gestes qui les apaisent mais les détruisent à la fois. Comprendre le fonctionnement de ce trouble, lui donner un nom pour pouvoir en parler à son entourage et aux professionnels de santé est déjà une première étape vers le soin. Aussi cet ouvrage s'adresse-t-il à toute personne qui souhaite mieux comprendre la dermatillomanie dans son aspect psychosomatique, comportemental et analytique.

05/2023

ActuaLitté

Littérature française

Lettres de Washington Square

Dans ma prochaine lettre, je te raconterai mon arrivée à New York. Je te raconterai Ellis Island, ce terrible endroit par lequel passent tous les migrants. Il faut que je te laisse. Il fait vraiment très froid à présent, la nuit tombe et je dois aller prendre mon service au Waldorf. Je t'embrasse, mon cher fils. Des montagnes pyrénéennes à New York, une histoire d'amour filial incroyablement émouvante portée par l'espoir des deuxièmes chances que la vie offre parfois.

02/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le temps de Lilas [EDITION EN GROS CARACTERES

De mère en fille, de fille en soeurs, l'histoire doit-elle se répéter, se demande Garance quand elle se découvre enceinte ? Est-elle prête à "faire un bébé toute seule", comme Blanche l'a fait avec Violette, sa demi-soeur, trente ans plus tôt ? En a-t-elle le droit, quand elle voit les conséquences de ce choix sur la vie de Violette ? Comment taire son envie de voir son enfant grandir au sein de cette merveilleuse tribu, tendre et foutraque, où elle a été si spontanément adoptée ? Tandis que Violette affronte une crise de couple, et Blanche les démons de son passé, Garance va devoir se décider...

01/2018

ActuaLitté

Science-fiction

I.S.S. Snipers Tome 1 : Reid Eckart

Je suis le I. S. S. Sniper Reid Eckart, on me surnomme Stock parce que je moissonne la mort et fais un stock de cadavres là où je colle mes bottes. Comme on arrive, on repart. On enchaîne les missions parce que le vent de révolte sur des planètes aussi éloignées, ça souffle plus vite que l'ordre. Ca, c'était avant ! Car depuis qu'on nous a envoyés sur Okeelia, faut bien l'avouer, la donne a changé !

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

Sarah Kofman et Jacques Derrida. Croisements, écarts, différences

Cet ouvrage se présente sous le signe de voix croisées : celles de Sarah Kofman et de Jacques Derrida au premier chef, et celles des deux lectrices qui se sont mises à l'écoute des accents singuliers de cette amitié philosophique à partir des oeuvres respectives des deux philosophes et des lettres que Sarah Kofman a adressées à Jacques Derrida de 1968 à 1992. Cette correspondance offre un aperçu inédit de différences saisies sur le vif chez les deux philosophes, très proches et cependant dissemblables dans leur approche des textes. Ces lettres permettent aussi de comprendre ce qui importait tant à Sarah Kofman dans l'amitié que lui témoignait Jacques Derrida, à travers et au-delà des situations conflictuelles qui les opposèrent en quelques occasions. Enfin, ces lettres reconstituent le fil d'une histoire vivante de la philosophie, lieu d'intenses débats intellectuels au cours de ces décennies. En l'absence d'une biographie en français de Sarah Kofman, une note retrace, à partir de ses archives, les principales étapes d'un parcours semé d'embûches, en un émouvant portrait de la vie-oeuvre de la philosophe.

07/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

La création selon Michel Butor : réseaux-frontières-écart. Colloque de Queen's University

Colloque interrogeant les procédés créatifs dans l'oeuvre de Michel Butor, notamment les stratégies de "réseaux", de "frontières" et "d'écart". La notion paradigmatique de "palimpseste", caractérisant l'essence du travail de Butor, est en outre étudiée de près.

01/1991

ActuaLitté

Policiers

Les Galets rouges du ruisseau

Quelques jours avant la fin de la guerre 39-45, deux enfants sont assassinés avec sauvagerie dans un petit village. Un officier SS doit prendre en charge l'enquête car la police française est quasi-inexistante... Dans ce roman " Les galets du ruisseau ", Fabrice Cart tient à rappeler des faits réels tout en revisitant le passé. L'action se déroule à la fin de la guerre de 40 dans le Jura, à Lons-le-Saunier, et dans ses villages environnants. Ces petits galets qu'il jette et qui font ricocher l'histoire comme l'eau, sans en changer leur cours, troublent cependant leur surface et font trébucher le lecteur. Les personnages ont eux des petits cailloux dans le pied. Il s'agit de Hans, un soldat SS, au-delà de tout espoir et de toute compassion, amené à enquêter sur le meurtre de deux gamins, d'un commissaire d'opérette, une caricature, d'un chef de la gestapo digne du nom, d'un jeune agent inexpérimenté, des indics, des résistants, ou des passants par-là, par cette époque. Par quels sentiments Hans est-il animé ? La justice, la loyauté, l'indulgence, l'amour ? Peuvent-ils éclore en enfer comme une fleur au milieu des ruines ? Avec romantisme Fabrice Cart cherche à effleurer les états d'âmes sans en bousculer les frontières que l'on sent fragiles... Un texte audacieux, insolite et captivant rehaussé d'un vrai suspense du début à la fin.

06/2019

ActuaLitté

Renaissance

Magdalena. Le petit carnet turquoise

Magdalena prend la plume et ouvre son petit carnet turquoise : il est temps pour elle de raconter son histoire… Durant la Renaissance espagnole et en pleine Inquisition, un panier, en guise de couffin, est découvert devant un monastère. À l’intérieur, un bébé, une fille ! Magdalena sera élevée et éduquée par les moines de Santa Gina jusqu’au jour où un évènement tragique va se produire. Il en découlera une succession d’aventures et de rencontres qui amèneront l’héroïne à faire des choix qui bouleverseront son existence.

07/2022

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Daniel Fabre, l'arpenteur des écarts. Actes du colloque de Toulouse, février 2017

Directeur d'études à l'EHESS, Daniel Fabre (1947-2016) est une figure marquante de l'anthropologie française. Fondateur, avec le préhistorien Jean Guilaine, du Centre d'anthropologie des sociétés rurales, il a structuré la recherche et l'enseignement de l'anthropologie à Toulouse par les nombreux séminaires qu'il y a donné jusqu'à la fin des années 1990. Les textes ici réunis rappellent et prolongent sous forme d'hommage les différents chantiers qu'il avait ouverts dans la première partie de sa carrière et qui ont largement marqué et distingué la manière "toulousaine" de faire de l'anthropologie. Manière "ancrée" dans le monde occitan en premier lieu, puisque Fabre s'est inscrit dans le sillage des anthropologies autochtones qui visaient à combattre le colonialisme intellectuel intérieur et à mieux préciser les caractéristiques des communautés du Sud. Ce fut la porte d'entrée pour le développement d'une anthropologie de l'Europe qui fut marquée du double sceau de l'anthropologie historique d'une part et de l'anthropologie du symbolique d'autre part, adaptant à la matière européenne les démarches éprouvées ailleurs par Claude Lévi-Strauss. C'est à partir de ces cadres généraux que Daniel Fabre élabora d'importantes questions de recherche qui ne cessèrent dès lors de l'animer : le problème des passages à l'âge d'homme dans les sociétés européennes, les enjeux de l'écriture comme acte social et symbolique, et les contours d'une anthropologie de et avec la littérature.

07/2021

ActuaLitté

Essais

Archaïsme et impureté. Les écarts de Pasolini, Paradjanov et Oliveira

Cet ouvrage a pour ambition d'analyser la posture esthétique marginale qu'adoptent trois cinéastes rarement étudiés conjointement, l'Italien Pier Paolo Pasolini (1922-1975), le soviétique Sergueï Paradjanov (1924-1990) et le Portugais Manoel de Oliveira (1908-2015). Chez eux, les gestes filmiques marquent une volonté d'échapper aux limites encadrant conventionnellement le cinéma et les thématiques qu'il aborde. Ainsi, ces films à l'ambivalence revendiquée se situent à l'écart des formes dominantes et ouvrent une voie détournée privilégiant les choix archaïsants et impurs. Ceux-ci témoignent d'un ethos cinématographique dont on étudie la portée tant esthétique que politique. Trois gestes constitutifs de ce décalage sont identifiés. Tout d'abord, l'acte de fonder se manifeste dans les images filmiques par de nombreux motifs archéologiques ; la quête d'origines garantit la constitution d'un monde à habiter et dans lequel circuler. C'est ce deuxième geste de circulation qui occupe la suite de l'analyse : les films étudiés mettent en jeu d'importants réseaux d'emprunt et de redistribution qui montrent combien l'enracinement originel ne s'accompagne pas nécessairement de l'érection de délimitations rigides, pensées au contraire ici comme poreuses. Ce choix répété du débordement constitue ainsi la troisième et dernière partie de cet ouvrage : dans ces films, la spécificité cinématographique ainsi que les corps et jusqu'aux temps eux-mêmes débordent leur cadrage conventionnel.

02/2022

ActuaLitté

Philosophie

Entrer dans une pensée ou Des possibles de l'esprit. Suivi de L'écart et l'entre. Leçon inaugurale de la Chaire sur l'altérité

Comment entrer dans une pensée aussi extérieure à la nôtre que la chinoise ? En présenter des notions ou y distinguer des écoles nous laisse toujours dépendant de nos perspectives implicites et de nos concepts. On n'a pas encore quitté sa pensée ni pu entrer dans l'autre. François Jullien propose de lire les premiers mots du Yi-king sur le commencement. De les lire du dedans : dans leur énoncé et dans leur commentaire. S'érige alors progressivement un seuil qui fait entrer. Et surgit alors une tâche immense : concevoir une histoire de l'avènement de l'esprit qui ne relève plus de la seule Europe. Une réflexion qui se prolonge dans L'écart et l'entre : comment s'ouvrir un chemin vers l'Autre ? Ce n'est pas à partir du semblable, comme on voudrait le croire, mais bien en faisant travailler des écarts, et donc en activant de l'entre, qu'on peut déployer une altérité qui fasse advenir du commun. Qu'on s'en souvienne aujourd'hui où le danger d'assimilation, par temps de mondialisation, partout menace.

04/2018

ActuaLitté

Faïence, porcelaine, terre cui

Ecarts et correspondances. Le musée Barbier-Mueller & Jacques Kaufmann, artiste céramiste

Rapprocher des pièces des collections Barbier-Mueller et des oeuvres de Jacques Kaufmann, qu'il a réalisées dans son atelier et dans le monde, sur des temps longs, et en cerner les points de rencontre comme les écarts. Telle est la finalité de l'exposition et du catalogue qui l'accompagne. Juxtaposant des oeuvres d'origines, de temporalités et de matérialités diverses, ils proposent de subtiles résonances que visiteurs et lecteurs sont invités à enrichir des correspondances qui se créeront dans leur regard

05/2022

ActuaLitté

Critique

Duras et Blanchot. Ecarts, affinités, communauté ? suivi de Archives plurielles de Duras

Contributeurs : Sophie Bogaert, Llewellyn Brown, Sarah-Anaïs Crevier-Goulet, Simona Crippa, Maud Fourton, Luciene Guimaraes de Oliveira, Eric Hoppenot, Sylvie Loignon, Neil Malloy, Maïté Marciano, Youlia Maritchik-Sioli, Christophe Meurée, Carol Murphy et Lauren Upadhyay.

05/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le maître d'hôtel, les Beatles et moi

En plus de vingt années de visites à domicile, dans le cadre de son travail, l'auteur fait la connaissance d'hommes et de femmes, parfois aussi d'enfants, dont l'histoire l'a touchée, révoltée, amusée, bouleversée. Il ne lui a pas été facile d'en sélectionner trente-trois, tant il est vrai que chaque vie a son propre prix. Mais ceux dont elle a choisi de parler lui ont apporté ce petit quelque chose qui a fait, à chaque fois, qu'elle est ressortie de chez eux différente. Et en regrettant, souvent, de n'avoir pu partager ces minutes privilégiées. Si elle a écrit ce livre, c'est avec le désir que le lecteur sorte lui-même différent de chaque chapitre. Qu'il ne lui reste qu'à se laisser entraîner, les yeux et le coeur grands ouverts, au fil de la vie des autres...

06/2015

ActuaLitté

Littérature française

De tout pour faire un monde

Il y a des jours avec et des jours sans, des heures de gloire et des minutes graves, des endroits qu'on adore et des lieux détestés, des mémoires chéries et des souvenirs maudits, des discours chaleureux et des tribunes funestes, des clins d'oeil empathiques et des regards qui tuent. L'écriture ne fait pas exception à la règle et ce sont les mêmes mots qui savent tout exprimer : haïku ou roman-Fleuve, pamphlet ou conte de fées, poésie ou théâtre, nouvelle sombre ou drôle de conte. C'est ainsi que se croiseront ici, au fil des pages, une vache dépressive, un hypocondriaque addict de génétique, des statues vivantes, un chien sans flair mais au grand coeur, des termites aux abois, un âne déguisé en zèbre, un écrivain raté, la grande Vivien Leigh... et même ma grand-mère, aux prises avec les regrets, les envies, les souvenirs, l'ambition, l'interdit, l'émotion - avec la vie, tout simplement. Car nul ne saurait en douter : il Faut bien de tout pour faire un monde ! L'intégralité des droits d'auteur de ce recueil sera reversée à l'association Biologistes Sans Frontières.

08/2018

ActuaLitté

Résistance

Missak. Un résistant

Missak Manouchian, né en 1906 dans l'Empire ottoman et mort fusillé à trente-sept ans le 21 février 1944 au fort du Mont-Valérien, était un poète arménien et immigré résistant. Sa vie m'a inspiré ce récit, témoin de mon admiration pour cet homme méconnu, que la soif de vivre ne suffit pas à sauver mais dont le souvenir éclaire l'actualité d'une lueur particulière.

08/2021

ActuaLitté

Contes et nouvelles

L'ivresse des auteurs

[... ] - On demande Victor Hugo quai 5, pour Les Misérables ! Victor Hugo, s'il vous plaît ! Une voix féminine venait de retentir, issue d'un haut-parleur accroché dans un coin du plafond. De l'autre côté de la pièce, un homme d'un certain âge se leva, rajusta la chaîne de sa montre dans la poche de son gilet, salua ses voisins et sortit, la canne à la main. [... ]

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

La folie des glandeurs

Un homme, un chien, une route. Jusque-là, l'annonce d'un road-trip des plus attendus. Et pourtant, rien de ce qui va se passer ne pouvait être imaginable, et le lecteur qui voudra s'aventurer à leur suite devra oublier tout ce qu'il croit savoir du roman d'aventures pour plonger sans filet dans cette dystopie déjantée, ce conte moderne, cette folle histoire pleine de fous rires et de clins d'oeil à une actualité bien trop avare de fantaisie. Un regard tendre et féroce à la fois sur le monde tel qu'il pourrait un jour devenir. Et auquel seul peut-être l'humour peut redonner quelques couleurs.

05/2021

ActuaLitté

Autres éditeurs (P à T)

Léna & Méga

Léna est une petite fille qui aime beaucoup dessiner, mais un jour un détail anodin lui fait perdre confiance en elle et en sa créativité. La nuit suivante, elle va vivre un voyage extraordinaire en compagnie de Méga. Ensemble, elles vont visiter les galaxies et découvrir le monde insolite et fascinant de l'art. Etes-vous prêt à renouer avec votre regard d'enfant ?

11/2023