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Renaud Bray

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Religion

À l'école de la louange

Celui qui dit "Merci Père ! " ou "Gloire à Jésus-Christ l'Agneau de Dieu ! " loue YAHWEH l'Eternel. Un coeur sincère dresse ainsi un trône de reconnaissance et de gloire au Seigneur. Dieu vient à lui sans conditions. Cependant, nul ne peut louer le Père si ce n'est par Christ-Jésus. De même, nul ne loue l'Agneau de Dieu si ce n'est le Père qui le lui inspire. A l'école de la louange, vous apprenez à entrer dans le lieu secret du coeur et à vous tenir face à face avec le Créateur des cieux et de la terre. Dès lors commencent les rendez-vous de larmes et d'abandon de soi dans les bras de Dieu, mais également de vibrantes célébrations de l'oeuvre de la croix. C'est la culture du royaume des cieux. Par la pédagogie de la louange, Dieu fixe votre regard sur ses merveilles indépendamment des circonstances, parce qu'elle accroît le zèle dans le combat spirituel d'une part, et d'autre part, parce qu'elle soutient la foi, dans le désert comme dans l'épreuve. Ses ressorts changent les cris de détresse en chants d'allégresse. A l'école de la louange quotidienne, vous érigez une tribune sur mesure à Dieu. Le Saint-Esprit peut alors librement se révéler, parler, agir puissamment et transformer des vies. Si vous pouvez évaluer ce que Dieu est capable de faire même avec un simple "Alléluia" , vous allez sans cesse élever son nom du lever du soleil jusqu'à la fin du jour, et même pendant les veilles de la nuit !

04/2013

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Littérature française

Eva la garçonne, une fille libre

Dans les années soixante-dix, Eva, jeune fille libre aux allures de garçon manqué, monte à Paris avec son violoncelle sous le bras. Elle est engagée dans un cabaret où elle fait connaissance d'Alain qui est pianiste. Une attirance mutuelle les rapproche. Ils se marient et partent en voyage de noces en Suisse. Un jour, dans la pension de famille où ils se trouvent, arrive Laurence, belle jeune fille blonde aux cheveux longs et aux yeux bleus. Elle est tout l'opposé de la brune Eva qui a les cheveux courts et les yeux noisette. Cette dernière tombe sous le charme de la blonde Laurence. De retour à Paris, Eva et Laurence vont avoir une liaison. Eva, à la recherche de son identité, est très perturbée par ce qu'elle vit. Voyant, par de petits signes, son corps se transformer de jour en jour, elle décide de partir dans une clinique en Suisse pour y subir un traitement censé pouvoir lui redonner sa féminité. Eva, dont le corps et l'esprit retrouvent l'harmonie, va choisir la vie qui lui permettra de garder son équilibre. Une vingtaine d'années plus tard, Eva, sa famille et ses amis nous feront partager de nouvelles aventures. Le manuscrit du grenier. L'auteur a retrouvé ce manuscrit trente-cinq ans après l'avoir écrit. Il était rangé au fond d'un carton, dans le grenier de sa maison, comme il l'était au fond de sa mémoire. En relisant ces pages jaunies par le temps, elle a eu l'impression de revivre dans les années soixante-dix, époque où elle . avait vingt-quatre ans.

08/2010

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Photographie

A New American Photographic Dream US Today After. Lyon septembre de la photographie

Après le 11 septembre et l'ouragan Katrina le rêve américain désenchanteur... Le vers dans la pomme qu'Henry Miller qualifiait de " cauchemar climatisé ". Et au bout du périple sur les road movie des internets, croisés à toute allure ces créateurs d'images au son des obturateurs d'Andrew Bush et de Paul Fusco dans le train qui ramène le corps de Bobby Kennedy en 1968 ou de Nina Berman qui accompagne la triomphale investiture d'Obama en 2009. L'Amérique est always en route sautant des pas géants d'Armstrong aux empreintes souterraines des boucliers nucléaires du désert illuminé par les dancings fumeux de Las Vegas... Entre ces deux bornes le drapeau étoilé sans cesse oscille de l'espoir aux désillusions, du va t'en guerre perdu du Vietnam ou de l'Irak, de Nixon à Bush junior, de Kennedy à Obama en passant par Luther King ! Et les Etats-Unis avancent vers ce future toujours ravivé au gré des soubresauts de l'histoire médiatisée, se recréant sans cesse une nouvelle frontière. Quand Zimmerman chantant The Times They Are a-Changin' prophétisait l'arrogance des vainqueurs, ébranlée par. les grands oiseaux blancs des terroristes du 11 septembre et les mensonges urbanistiques de la Nouvelle Orléans... Today ? On rêve d'un after heureux, d'un " Nevermore Katrina ", comme Edgar Allan Poe l'on brûle les dernières cartouches d'énergie pétrolifère devant les belly dances d'Elinor Carucci qui détendent une minute nos zygomatiques dans les quartiers de la pluralité culturelle quand les boxeurs de Brad Harris luttent au poing pour la gagne de cet éternel et prolifique billet vert... Gilles Verneret

10/2010

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Théâtre

Théatre. 1963-2008

Jean Gillibert dans son théâtre ne se contente pas d'explorer passionnément les fourvoiements de l'histoire de son siècle ; il cherche, plus encore peut-être, à rendre compte d'un autre phénomène, lui aussi moderne et non moins inquiétant : la démission des mots. Il n'est certes pas le premier à avoir diagnostiqué et ausculté en nous cette maladie du verbe : Artaud - dont il paraît être aujourd'hui l'un des rares à prolonger fidèlement la quête avait frayé avant lui ce chemin de ronces empoisonnées et s'y était cruellement déchiré. Lui-même pense qu'il est sans doute trop tard pour tenter de guérir l'humanité du cancer langagier qui la ronge et la paralyse, la réduisant peu à peu à ce grand corps frappé d'aphasie baveuse et bavarde que l'on sait, à mesure que prolifère sa rage de communiquer pour ne rien dire. Ce qui n'est pas une raison, estime-t-il, pour baisser les bras, et moira encore pour baisser la voix-à condition que celle-ci daigne s'appliquer à articuler les mots de la tribu avec un minimum d'exigence. Car si le roman peine de plus en plus à dénoncer l'insuffisance de ce que nous avons à dire, ou plutôt de la façon dont nous essayons de le dire, le théâtre, lui. fort de cette présence physique partagée - et publiquement partagée- entre un acteur-locuteur et un auditeur à la fois spectateur et témoin, y parvient encore assez bien. Il est peut-être le dernier lieu où il ne soit pas tout à fait vain de secouer les mots, de leur faire rendre gorge.

12/2009

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Histoire internationale

Le Salut par les armes. Noblesse et défense de l'orthodoxie (XIIIe-XVIIe siècle)

Le cavalier armé de sa lance triomphe du dragon, mais le monstre de l'hérésie renaît sans cesse et le combat des nobles pour le salut peut paraître sans fin... La défense de l'ordre religieux par les armes est-elle, cependant, une constante de l'identité nobiliaire, comme le laisserait accroire la permanence du mythe de saint Georges dans les représentations ? Le présent recueil, qui rassemble les contributions au colloque international tenu en décembre 2008 à l'université Rennes 2, illustre la diversité des formes d'engagement des nobles pour la foi sur une période cruciale de l'histoire des mobilisations religieuses (XIIIe-XVIIe siècle). Trop souvent reléguée au rang de simple " bras armé " de l'Église, la noblesse a ainsi pris une part active à la défense de la foi, qui ne se réduit pas à la lointaine expérience des croisades contre les infidèles, ni même au seul usage des armes. Aux XIIIe-XIVe siècles, la défense de la foi par la noblesse s'organise dans un cadre encore largement façonné par la papauté, la Chrétienté. Son effacement progressif, dès avant les Réformes religieuses du XVIe siècle, ne fait que démultiplier les possibilités d'implication de la noblesse. Au moment où la pureté de la foi devient aussi l'affaire des États, la noblesse doit reconsidérer sa participation au maintien de l'orthodoxie. De part et d'autres des nouvelles barrières confessionnelles qui s'érigent dans l'Europe des guerres de Religion, les nobles s'efforcent, non sans ambiguïtés, de conjuguer le combat pour la foi, la fidélité au prince et la perpétuation de l'ordre social.

03/2011

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Beaux arts

L'art du Nu

Si le nu traverse toutes les époques et toutes les cultures, de la préhistoire à aujourd'hui, de l'Inde à l'Océanie, de l'Afrique à l'Europe, seule la culture occidentale l'a codifié comme un " genre " autonome. Reflet d'une culture, de ses goûts esthétiques et surtout de la morale de son temps, le nu fut considéré avec une grande suspicion du Moyen Âge à l'ère moderne. Il n'a pénétré les lieux sacrés de la chrétienté qu'au prix d'âpres batailles, et même après être devenu un " sujet " dans les académies, au XVIIe siècle, il continuera de susciter la réprobation, voire le scandale. C'est cette histoire que retrace le premier chapitre de cet ouvrage. On y constate que nombre d'oeuvres, autrefois tenues pour scandaleuses, n'ont plus rien de choquant. La notion même de nu a évolué : montrer un bras provoqua jadis un intérêt tout autre qu'aujourd'hui. Le nu fut attaqué par la censure, la morale, la culture artistique ou la critique : c'est l'objet du chapitre suivant. Le lecteur suivra les diverses formes prises par le nu : il a été décliné à tous les âges de l'homme, de l'enfance à la vieillesse, et jusqu'à la mort, chaque époque élisant parmi ces phases de l'existence une " forme idéale ". Les poses, présentées ensuite, ont des significations symboliques précises, que leur confère chaque artiste. Enfin, l'ouvrage examine les sujets les plus traités, et l'évolution de la symbolique attachée au nu au fil des siècles. Deux index et une orientation bibliographique complètent cette documentation, richement illustrée.

02/2011

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Sciences historiques

Années 1950. Grandir en Alsace

Les souvenirs livrés par Christian, son enfance alsacienne juste après guerre dans une région à maintes reprises ballottée par l'Histoire, font surgir des portraits d'habitants disparus : celui du garde champêtre, «?crieur public?» qui annonçait son passage en agitant une cloche à bout de bras, celui de l'instituteur, qui exerçait parallèlement la fonction de secrétaire de mairie, ou encore celui du médecin de campagne. Il émerge des replis de la mémoire des travaux agricoles aujourd'hui évanouis comme la traite manuelle des vaches, la cueillette des feuilles de tabac par les enfants ou le ramassage des doryphores. Et puis il y a l'évocation de l'école primaire, avec sa classe unique où le nombre d'élèves variait, selon les années, entre 26 et 36?; l'évocation de la religion et de son chapelet d'offices mais aussi les moments festifs non religieux : la fête du village, avec son bal sur un plancher en bois que l'on savonnait avant les valses, ou la foire annuelle aux bestiaux à la sous-préfecture. On perçoit bien la soumission du paysan aux rythmes des saisons, sa résignation face aux conditions météorologiques.Ce récit est une invitation au voyage dans l'univers de l'enfance, pérégrinations où la résurgence de visages, de sons, de couleurs, d'odeurs, de noms met de la joie au cœur.Marie Elisabeth Clauser, jeune retraitée de l'Education nationale, s'est convertie à la biographie familiale. Elle raconte ici les années 1950, ce récit étant le fruit de nombreux entretiens avec son vieil ami paysan du Sundgau et son épouse.

09/2010

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Sciences historiques

Histoire d'un pionnier de l'informatique. 40 ans de recherche à l'Inria

Si on racontait aujourd'hui à un jeune de vingt ans que l'informatique, il y a quarante ans à peine, était un mot inconnu de presque tous, il aurait de la peine à le croire... Et pourtant ! Quand l'État français décida de prendre cette science naissante à bras le corps, combien d'interrogations, de difficultés et de questionnements cette volonté fit naître... Créer l'Inria fut une aventure inoubliable et exaltante. Depuis le général de Gaulle, soucieux de préserver l'indépendance nationale jusqu'à nos instances actuelles, à chaque fois la place de la recherche française en informatique souleva des questions épiques et passionnantes. Plan calcul, mariage de la recherche publique et de l'entreprise privée, compétition internationale, mécanos industriels, malentendus entre recherche et développement, prise de risque, communication des enjeux et de l'inconnu : l'informatique et particulièrement l'histoire de l'Inria concentrent ces aventures et ces concepts en perpétuelle évolution. Histoire d'un pionnier de l'informatique raconte la vie de ces hommes portés par une passion, celle d'écrire chaque jour le monde de demain, désireux d'être à la fois dans l'instant et dans la durée. À la lecture de ce livre si contemporain, qui nous interpelle à la fois sur les modèles d'organisation humaine et sur la dynamique de la science, le lecteur découvrira également la place des grandes personnalités qui ont façonné l'institut, lui conférant son ouverture et lui donnant des impulsions qui durent encore aujourd'hui. La contribution de l'Inria à l'aventure informatique est essentielle : il était important de s'arrêter quelque peu sur ces quarante années pour apprécier le chemin parcouru.

03/2007

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Poésie

Qui je fus précédé de Les Rêves et la Jambe, Fables des origines et autres textes

Pour tous les lecteurs d'Henri Michaux, ce livre vient après une longue attente. Il propose tous les textes du poète publiés avant 1928 et que l'auteur n'avait voulu ni rassembler ni rééditer, à l'exception de six poèmes repris dans L'espace du dedans, dont les célèbres "Glu et Gli" et "Le grand combat". L'étonnement, d'emblée, tient à cette réticence de Michaux vis à vis d'écrits où il est pourtant déjà tout entier, avec sa voix propre et toutes ses hantises. Car s'est-il jamais senti de ce monde ? A-t-il jamais perçu une appartenance, une parenté, une filiation ? Henri Michaux semble être né par mégarde et l'existence lui fut souvent à charge. Entre lui et les choses, entre lui et les êtres : un abîme. Un abîme qui déborde d'un bric-à-brac de peurs, de sursauts, de cris, de rires cruels, de scalps, d'insomnies. L'oeuvre d'Henri Michaux est immense. Mais dès les premiers textes, c'est une oeuvre de pionnier, de découvreur. Ouvre en alerte constante. Ouvre des confins de l'être et des gouffres, à l'ironie vive et qui progresse d'écart en écart, de décalage en chausse-trappe. Avec Michaux, l'esprit, le corps, les réflexes ne sont jamais en sécurité. Il sape les bases, efface les certitudes, déplace les jeux et les enjeux. Il porte ailleurs, plus loin, à côté, il déporte les pensées, décentre les actes, exile les habitudes, apprend à désapprendre et même, de a à z, invente le monde dont il se sent privé, renaît à la vie dont il se sent floué.

07/2000

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Littérature française

Amoroso

A l'instar de ce que je vois dans le ciel, je vous vois, ayant vaincu la dernière épreuve, avançant vers moi en vous renouvelant sans arrêt, vous enrichissant perpétuellement de nouvelles élaborations, ne figeant rien, prenant à chaque instant de nouveaux aspects, de nouveaux caractères, venant à moi porteuses de l'infinie variété du monde et de la quantité innombrable de ses développements inattendus. Et voilà que vous êtes derrière ma porte, qu'il vous suffit de former sur vos lèvres un ensemble de mots tels que c'est nous sans même les proférer pour que de gardienne elle se métamorphose en entremetteuse, et dans l'instant qui viendra vous me ferez partager une multitude d'inventions qui ne cesseront jamais de me tenir dans le plus pétillant et le plus émoustillant des éveils. " Elles sont en chemin. Elles s'approchent, les bras chargés de présents : fouets, fers à repasser, scies, hachoirs, pendoirs, clous ; pleines d'un amour absolu, total, offertes et dévorantes, elles promettent de le traiter, quand ils se rencontreront, comme il rêve de l'être. Qu'elles le lapident, le noient, le brûlent ou le dépècent, elles combleront ses désirs. Les lettres qu'elles lui écrivent content leurs aventures burlesques et terribles à travers les forêts et les châteaux, les pics et les vallées, les fonds marins et la stratosphère. Elles subiront et feront subir, pour arriver jusqu'à lui, les tribulations les plus variées. Rien ne les fera dévier. Lui, il les attend dans sa maison, il les guette près de Maman. Le jour où elles franchiront sa porte, un bonheur inouï s'abattra sur le monde. Mais ce jour viendra-t-il ?

10/2005

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Religion

D'amour et d'acier

J'ai voulu ce livre à la mesure d'une écriture de femme. Comme une femme met au monde un enfant. La douleur. Le bonheur. L'acier. L'amour. Un cri. Celui de la Vie. J'ai écrit comme je vis, comme je vois, comme je sens. Les autres, les âmes, les cœurs. Ce que j'en entends dans le silence. Ecrire est un acte de foi. Un acte d'amour. Un don de soi. Je l'ai appris. Ecrire est une souffrance et un bonheur en même temps. Et comme l'amour je l'apprendrai encore. Aujourd'hui j'écris pour témoigner. Des cris souvent inaudibles de tous ceux qui souffrent. Pour dire que rien n'a raison de l'amour. De la dignité humaine. J'ai écrit pour témoigner de ma foi : celle d'un grand amour au-dedans de nous. Qu'il faut aller chercher. Et puis j'ai écrit pour tenter de trouver l'indicible. De Le trouver. Lui. C'est la toute petite Thérèse de l'Enfant Jésus et de la sainte Face qui a insufflé à ma main l'espace entre les mots. J'ai senti son âme tout près de la mienne. Elle m'a appris l'abandon dans les bras de quelqu'un qui protège. J'ai voulu en écrire tous les silences. Tous les combats. Et dénoncer ce qui contribue à détruire, à haïr, à diviser, à ignorer. J'ai écrit comme j'ai mis au monde mes enfants. Comme une amante aime un amant. Pour parler de Lui. Pour parler d'amour. Seulement d'amour. Et en vivre.

12/2004

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Santé, diététique, beauté

L'effet Louise

"Vingt regards sont braqués sur moi. Ils m'écoutent, tous, et je me demande ce que je fous là, avec l'impression d'être une mauvaise comédienne dans le remake sans le sou d'une série judiciaire américaine. Vingt personnes, des dossiers de vingt pages photocopiés trois fois, une heure de temps de vie multipliée par vingt individus multipliée par les heures de préparation desdits dossiers, les échanges par mail, par courrier et par téléphone. Tout ça pour régler au millimètre les conditions d'entrée de ma fille à l'école de la République. Ma petite Louise, trois ans, deux bras, deux jambes et toujours ce foutu chromosome en plus". Quatre ans après La vie réserve des surprises, Caroline Boudet prend de nouveau la plume et revient sur les mois qui ont précédé l'entrée en maternelle de sa fille Louise, porteuse de trisomie 21. Des mois lourds, difficiles, souvent ubuesques : un véritable parcours du combattant pour elle et ses proches. Dans ce récit émouvant et drôle, l'auteure raconte la lutte sans répit pour la scolarisation de Louise. Elle en profite aussi pour dire ce qui est souvent tu, pour montrer ce qui est caché, par pudeur ou par gêne, concernant le handicap et le quotidien qui en découle (un autre bébé ou pas, et le grand frère ? , et le couple dans tout ça ? , le syndrome de stress post-traumatique après l'annonce du handicap d'un enfant, rester une femme quand on est "mère courage" ...) Avec, en filigrane, ce tourbillon d'émotions - dont le rire, omniprésent dans les pires situations - qu'est la vie avec un chromosome en plus.

01/2020

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Littérature française

Tarabisco

Un jeune homme reclus dans une maison promise à la démolition survit dans ses rêves. Lui apparaissent l'illustre Tarabisco, sa grand-mère défunte, cantatrice monstrueuse qui le hante et qu'en secret il vénère, son père, vendeur de bretelles et gérant sournois d'une maison close, sa mère guettant à jamais le retour de son premier amour, mort en ruer. Pour se libérer de ses peurs et décrire ses fantasmes, il écrit un journal onirique dans lequel les morts et les souvenirs du passé l'assaillent. Comment retrouver parmi eux Eulalie Belladonna, image de l'enfance et de la femme idéale ? A l'hôpital, un patient du nom de Jean-Arthur Quinquet se réveille. Amnésique, il a été retrouvé inanimé dans une cabane au fond des bois, avec une musette pleine de curieux dessins, et de fragments d'une étrange pièce de théâtre. Peu à peu, l'homme sans passé se souvient. Des images surnagent sur son inconscient tourmenté : celle de son père, grand raconteur d'histoires extraordinaires comme celle de Manuela l'Indienne ou de son aïeule Tarabisco ; celle de sa mère qui lui préférait sa soeur Eulalie, dont il était follement amoureux ; celle de ce fameux jour de la Fête à Neu-Neu où il se retrouva enfermé dans le Tunnel de la mort. Commence un bras de fer avec le psychiatre. Et s'il feignait de ne pas se rappeler ? Dans ce roman construit en deux parties, illustration vivante du dédoublement des schizophrènes, Frédérick Tristan embarque le lecteur dans un surprenant voyage des profondeurs de la psyché, souvent drôle, parfois tragique.

05/2011

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Critique littéraire

Le cahier Rouge des chats

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres et moins célèbres, ayant le chat pour héros. Divisée en six parties ("Le chat idéal", "Le chat magique", "L'animal des rois", "Le chat et les écrivains", "Les malheurs des chats", "Le chat, héros de la littérature"), les écrits qui la composent sont français ou anglais, classiques ou modernes, et tous ronronnant de plaisir et de malice. On y trouvera des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L'Epitaphe d'un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire. Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ? Voici l'Histoire de mes bêtes d'Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti. Le Cahier Rouge des chats comprend enfin de nombreux inédits : des interviews d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé, ainsi que trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français. Un humoriste français avait déclaré que "Dieu a inventé le chat pour permettre à l'homme de caresser le tigre". Le voici rusé, miaulant, caressé, admiré, aimé, adoré, vénéré, sous nos yeux, dans nos bras. L'anthologie a été réalisée par l'auteur de l'anthologie Napoléon par ceux qui l'ont connu, un succès de la collection (Cahiers rouges, 2014).

10/2015

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Littérature française

Coco la bite

... Les enfants battus sont toujours d'accord avec tout. Ca les rend sympathiques. Et indétectables. Ils savent prendre leur mal en patience. Ils prennent le mal en patience. Ils l'attendent. Leur vie est réglée. Quand c'est le temps des sales quarts d'heure, ils savent qu'il faut laisser les flots s'exprimer. Ne rien retenir. Quand on a fini de pisser de peur, on pleure, quand on a fini de pleurer, on saigne. On a l'enfance bien occupée... . Là-dessus, il est parti et ça m'a fait un grand trou d'amitié dans l'existence... ... J'avais l'impression que j'allais passer ma vie à réclamer de l'amour... . Je le regardais. Il me regardait. Sans rien se dire. Nous n'avions pas été présentés. J'ignorais tout de lui. Et il faisait bien de m'ignorer. Mais là, sur sa croix, les bras ouverts, à essayer de jouer au mime éternel, je sentais bien qu'il avait dû, comme moi, passer son temps à réclamer de l'amour. Que ça n'avait pas plu. Ou qu'il les avait poussés à bout et énervés. Tant et plus qu'à la fin, ils n'avaient rien trouvé de mieux que de lui clouer les mains et les pieds. Pour ne plus qu'il bouge et qu'il se tienne tranquille. Finalement, je l'avais peut-être échappé belle ! On s'est dit deux ou trois trucs, moi surtout. Je lui ai raconté que cette fois, ça y était, j'avais l'enfance en phase terminale et que j'allais frapper un grand coup.

01/2010

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Littérature française

Qui j'aime ? Problème… - Courtes nouvelles

... Trois semaines après, quand elle reçut un mail de lui : "Je passe la semaine prochaine à Paris. On peut se voir ? " , cela faisait déjà plus de trois jours qu'elle n'avait plus pensé un seul instant à lui. Elle ne répondit pas... . Je ne l'ai pas vue entrer, mais elle est là, essoufflée, le châle un peu de travers, remis à la hâte. Elle ne me voit pas, bien sûr. Pourquoi me verrait-elle ? Elle ne voit qu'un banc. Elle est debout, souriante. Il se lève. Il lui sourit aussi. Elle lui tend la main. Il la regarde, étonné, tend précipitamment la sienne, honteux de son hésitation. Elle s'assied à côté de lui, sa main toujours emprisonnée dans les grosses paluches de l'autre... ... Qu'est ce que je fais ? Qu'est-ce que je peux faire ? Le prendre dans mes bras, le serrer, le cajoler, le consoler, lui murmurer que je sais, que je comprends, que moi c'est pareil, que tout ça, c'est pas grave, qu'il n'est pas tout seul... ... Alors elle lâcha prise, elle aussi. Elle retrouva la mère. Elles étaient folles, disait-on d'elles, à l'extérieur, mais l'extérieur, qu'est-ce qu'elles en avaient bien à foutre tant qu'elles avaient des prospectus à lire ? ... Et Papa pleurera sur lui, sur moi... Il s'effondrera, et il faudra l'emmener dans sa chambre... Maman souffrira en silence... Hélène, dans sa chambre, se griffera les paumes des mains et moi, d'où je suis, je les aimerai quand même, je les bénirai tous... Tous, tant qu'ils sont !

08/2017

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Non classé

Exil

PERSONNAGE-NEANT 2 : Quand je vois la mer, je me sens en vacances avec l'odeur, le bruit des vagues qui se cassent sur le sable. PERSONNAGE-NEANT 3 : Des personnes se noient. On ne retrouve par leurs corps. C'est ainsi que s'ouvre le spectacle. Sur front de mer. Ici rien n'est vrai, mais tout est juste. Les adolescentes qui jouent transmettent aux spectateurs une émotion brute et sans fioriture : "Ils sont là" . Rien ne sert d'ignorer ... Entre les tribunaux, les CADA et la rue ; perchés sur des bateaux de fortune, accueillis ou rejetés. Et les autres sont là aussi. Les bras ouverts ou les mains fermées, des questions plein la tête et aucune solution à apporter. D'une rive à l'autre, les histoires s'inventent et se racontent entre le rire et les larmes. Une heure c'est court pour dresser le portrait d'une société en crise, tiraillée entre ce que certains appellent l'humanisme et ce que d'autres nomment le pragmatisme. A quinze ans et même toute la vie, chacun a droit au rêve et à la revendication. Chacun peut (doit ? ) penser une société meilleure. Même si le chemin est long et complexe. Elles ont eu le courage de se prêter au jeu par le biais d'une écriture fantaisiste et parfois fragmentaire, choisissant une mise en scène sobre qui pousse parfois jusqu'à l'abstraction pour toucher au symbole. Les lire ou même aller les voir, c'est accepter de penser et de réfléchir sa propre posture sans faire l'économie de tous les doutes et de tous les aprioris qui habitent chacun d'entre nous.

02/2017

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Littérature française

Jamais tu ne verras Venise !

UNE CONSPIRATION CEVENOLE. Fils de bergers des Cévennes, Martial, jeune surdoué du travail manuel, est devenu l'homme à tout faire, l'indispensable pilier de son hameau de montagne. Lorsque Elise, la sublime potière, arrive là-haut pour acheter une ruine à restaurer, elle remarque l'exceptionnel talent du jeune homme et c'est alors la révélation de l'argile, de la sculpture, de l'Art. La complicité entre la belle potière et Martial suscite bien des commentaires dans le village. On s'inquiète : et si Martial quittait un jour la montagne pour vivre sa vie d'artiste au plus haut niveau ? Le jeune homme est sélectionné pour participer à un concours international de sculpture, à Venise. C'est alors un diabolique et inexplicable enchaînement de malheurs et d'obstacles qui pourraient entraîner son échec et sa perte. Mais pourquoi ? Le village, les proches de Martial, tout le monde redoutaient son succès et l'irrésistible appel de l'Art. Alors, que s'est-il réellement passé cette année-là, entre la montagne cévenole, si secrète, et Venise qui tendait les bras à Martial ? Qu'est devenue la merveilleuse Elise ? Bien des années plus tard, longtemps après ces inexplicables souffrances et ces questions restées sans réponses, un repas de famille et d'amis proches permettra-t-il à Martial de découvrir enfin la vérité ? Ce roman nous fait voyager du coeur des Cévennes jusqu'à la lagune de Venise, de la vie des montagnards jusqu'au monde flamboyant et cruel de l'Art international. L'énigme de cette conspiration, dissimulée pendant des décennies comme un secret de famille, ne se dénouera qu'au tout dernier moment.

03/2019

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Sciences historiques

Des couleurs pour les Lumières. Antoine Janot, teinturier occitan (1700-1778)

Les couleurs, pour Antoine Janot, c'est son métier. Encore enfant, avec son père, il a appris à sentir l'odeur de la cuve de pastel, tâter le goût du bain avant d'y plonger le tissu pour le bleuir. Plus tard, il s'est musclé les bras à tourner les lourdes pièces de lainage dans les chaudrons bouillants des rougies de cochenille. Il est un de ces maîtres-teinturiers dont les couleurs éclatantes assurent l'engouement pour les draps du Languedoc aux Echelles du Levant. Alors, quand le nouvel inspecteur des manufactures nommé à Saint-Chinian vient lui confisquer une pièce d'écarlate sous prétexte que son rouge est affamé, Antoine Janot décide de ne pas se laisser faire. Il rédige un mémoire garni d'échantillons pour expliquer comment il obtient toutes ces couleurs, et il l'envoie à Montpellier, à l'Intendant du Roi en Languedoc, avec une lettre dénonçant les abus de pouvoir de l'inspecteur. Pavé dans la mare. Les remous provoqués vont faire repérer Janot jusqu'à Versailles comme un " aventurier sujet à caution, aussi inquiet, aussi haut et aussi dangereux qu'il est bon teinturier ". Le mémoire, enterré dans les archives, est ici édité, avec deux autres d'Antoine Janot : c'est le plus ancien ensemble connu de recettes de teinture des draps de laine, illustrées d'échantillons, organisées systématiquement dans l'ordre des opérations techniques permettant d'obtenir toutes les gammes de coloris grand teint avec les colorants naturels. Leur étude technologique et colorimétrique, proposée par Dominique Cardon, veut inspirer les passionnées et passionnés de couleur et ouvrir de nouvelles voies pour ressusciter les couleurs de l'ère des Lumières.

04/2019

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BD tout public

Mode O'Day

Longtemps considérée par les fans de Robert Crumb comme une oeuvre mineure dans sa pléthorique bibliographie, Mode O'Day vaut mieux que sa réputation et mérite largement d'être redécouverte. Avec ce personnage créé au milieu des années 1980 dans les pages du magazine Weirdo - dont il assure la direction éditoriale avec sa femme Aline Kominsky entre 1981 et 1993 - Crumb dresse un portrait au vitriol de l'Amérique de Reagan et de ses chimères, qui n'était que la préfiguration de notre monde actuel, dans lequel les hordes de Donald Trump sont l'aboutissement logique d'un système qui a vu l'homme, prédateur de ses semblables, se transformer en assassin de son propre environnement. Archétype de la femme dopée à la confiance et aux promesses de l'ultra-libéralisme, Mode O'Day est prête à tout pour se faire une place dans le petit monde branché de Los Angeles. Accompagnée de Doggo, un chien désabusé qui a fait de la " lose " une philosophie, et de Porpy, un marsouin condamné à la solitude par sa passion de l'informatique, elle multiplie les tentatives pour accéder à cette célébrité sans laquelle la vie ne vaut pas d'être vécue. Dernier bras d'honneur adressé par Crumb à son pays natal -qu'il quittera peu après pour venir vivre dans une France à ses yeux moins brutale- Mode O'Day conserve toute son acidité et sa virulence. Le volume est complété d'histoires antérieures -dont les très rares strips de Roberta Smith- qui permettent de vérifier que Crumb, contempteur impitoyable de ses semblables, ne s'est jamais trompé sur le destin qui les attendait.

09/2018

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Photographie

A la recherche du corps

Max Memmi peint, avec des yeux pétillants et pleins d'empathie, les personnages de ses romans, notamment ceux qu'il a confiés, ces dernières années, aux éditions Orizons. Or, dans A la recherche du corps, il chausse ses yeux d'un appareil et vise la peau de nos contemporains. En feuilletant ce livre-album, nous avons été sensibles au foudroiement qu'opère le regard de l'artiste ; de son doigt, il a déclenché l'étrange alchimie d'où naîtra une image ; d'elle et d'autres, affleurera l'atlas troublant de la chair ; non une chair esthétisée mais enchâssée, fragmentée, réduite au format d'une paume, d'un sein, d'un avant-bras, glabre ou velu. La dilatation d'un petit territoire est au mur de ce travail. Ainsi, photo après photo, s'exerce la fascination due à un processus terrestre qui replace les modèles dans le grand dessin universel. Telle brousse de poils, tels sillons d'une paume, tel amas de pores ressortissent à l'épopée créatrice : partant des spores d'algues et de champignons, elle aboutit, par cheminements, aux corpuscules tégumentaires du genre humain. Le spectateur, malaisé ou pris au corps, si l'on peut dire, ne s'en détachera pas Dunaire ou herbue, la peau, porte de notre organisme, passe du microscopique au panoramique ; nos yeux s'en envoûtent, parce que nous est proposée, ici, une des étrangetés de l'Elaboration du monde. N'est-ce pas, monobstant ces effets, une allégorie de notre vivant ? Max Memmi a confié à Angélique Philippe le soin de narrer poétiquement ces documents. L'éditeur

01/2019

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Littérature érotique et sentim

Infinite Love Tome 2 : Nos infinies insolences. Edition limitée

" Si tu crois que ce truc va me faire oublier que tu portes des chaussettes hautes qui te font des jambes infinies, que ça va m'empêcher d'être excité de t'avoir dans mes bras, que je vais oublier combien tu frôles l'absolue perfection habillée comme ça, alors tu es bien naïve. Marlow, ce qui te rend belle, c'est ton tempérament et ton caractère de merde. Et ces chaussettes aussi. Les deux réunis font de moi un homme heureux. " Marlow Scarlett est une battante, elle ne lâche jamais rien. Encore moins depuis l'horrible tragédie qui l'a frappée durant son adolescence. Un événement qui la maintient enchaînée à son passé. Aussi, malgré l'attirance qu'elle éprouve pour Asher, elle tait son désir, car il est tout ce qu'elle cherche à fuir. Asher Miles, tatoueur en vogue, n'en désire qu'une : l'impétueuse et insolente Marlow qui lui résiste mieux que personne. Lorsqu'elle se voit contrainte d'arrêter la boxe, il compte bien en profiter pour se rapprocher d'elle et lui montrer que la provocation a du bon. Entre eux l'alchimie fait des étincelles, l'insolence crépite, mais lorsque le passé de l'un et de l'autre s'entrechoquent, tout menace d'exploser. " Alfreda Enwy nous livre une nouvelle histoire d'amour intense. C'est aussi beau que sexy. " Rêves sur papier " On referme ces livres le coeur gros tant on a aimé partager ses moments, il est difficile de laisser ces héros vivre leur vie, sans nous. " Mille et une pages " Nos infinies insolences est une romance sexy, drôle et touchante... " Les Tentatrices

02/2021

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Poches Littérature internation

Le héros discret

Après plusieurs romans situés dans les géographies les plus éloignées dans l'espace et dans le temps (le Congo belge, le Tahiti de Gauguin), Mario Vargas Llosa revient au Pérou et fait de son pays natal le décor du Héros discret. Il nous dépeint la situation actuelle d'une société dopée par une croissance économique sans précédent mais qui voit également se développer la corruption, la cupidité et le crime. A Piura, Felícito Yanaqué, patron d'une entreprise de transports, est l'objet de chantage et d'intimidations mafieuses. Aussi frêle de corps qu'énergique de caractère, il saura cependant y faire face, et son opiniâtreté d'homme du peuple qui s'est élevé à la force des bras, fera de lui un héros national. A Lima, Ismael, patron d'une riche compagnie d'assurances, se voit menacé par ses deux fils, qui convoitent sa fortune en souhaitant sa mort. Là encore, l'homme saura répondre à ces menaces, et sera tout aussitôt doté par le romancier d'une aura héroïque. Mais il ne faut pas prendre leur épopée trop au sérieux. Car entre le mélodrame et le vaudeville, Vargas Llosa s'amuse, et nous amuse, avec ces deux histoires qu'il mène avec brio et dont le résultat final est une oeuvre drôle, corrosive et magistralement écrite. Le lecteur y reconnaîtra souvent le ton moqueur de La tante Julia et le scribouillard et de Tours et détours de la vilaine fille. Mais il retrouvera surtout avec plaisir l'univers de don Rigoberto et de Fonchito, du sergent Lituma et du capitaine Silva, tous à nouveau réunis dans ce portrait critique du Pérou contemporain.

05/2017

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Psychologie, psychanalyse

Dans le midi de Lacan. Le mouvement psychanalytique dans le sud de la France

"L'histoire telle qu'elle nous est ainsi offerte n'est pas, pas seulement, une succession d'événements et d'avancées théoriques. Si le déterminisme, économique et politique, est bien là, structurant cette fresque colorée, les hommes y sont plus que présents par leurs dires et leurs oeuvres mais aussi par leurs actes. On ne saurait compter les noms d'analystes, des plus grands aux moins connus que l'on découvre en suivant Nils Gascuel cheminant sur les routes du Midi, noms auxquels l'auteur rend hommage simplement en leur restituant leur place aussi minime soit-elle. L'auteur donne le sentiment mais aussi la conviction que tous ces acteurs furent et sont des sortes d'aventuriers et de rescapés portant à bout de bras, à travers les contradictions et les tempêtes, face aux adversités politiques et idéologiques, la puissance subversive du message freudien puis lacanien." Michel Plon. De 1940 à 1990, Nils Gascuel conte la "saga lacanienne" vue depuis Nice et Monaco, Toulon, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse... Dans cette géo-histoire de la psychanalyse, il resitue les débuts de Lacan dans le contexte de la guerre et des collectifs qu'il côtoyait dans le Midi à cette époque. II raconte l'implantation fulgurante des lacaniens dans le sud de la France à partir des années 1960 sur la base d'une centaine d'entretiens inédits réalisés avec les pionniers de cette aventure. Des instruments sont aussi proposés pour lever l'amnésie qui voile les liens de la psychanalyse, un temps, avec l'idée ou l'engagement communiste. Se former, exercer loin de Paris : quelle différence ? Quels enjeux ? Quelle logique ?

11/2015

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 2 : Par la main dans les Enfers

"Une mégalopole à la jonction de trois continents, d'océans, de cordillères ; mégapoles, bras de mer, fleuves, massifs, pics, glaciers, terres riveraines sous montée des eaux ; enchevêtrements de voies au sol et suspendues ; tours de verre, temples, ports, théâtres sur l'eau, habitats de pilotis, décharges-montagnes ; rats, chiens, rapaces diurnes et nocturnes, singes, serpents, fauves. Guerres, asservissements, peu de zones libres, très peu d'humanité paisible. En bordure d'un district de l'une des cités-mégapoles qui constituent la mégalopole, et devant une zone de chantiers portuaires, dans un ancien bar avec habitation à l'étage, un bordel. Un maître, fils de l'ancien tenancier, y possède trois putains : une petite femelle, muette, étendue à l'étage, deux mâles - celui, sans nom, qu'il a hérité de son père et l'un des très nombreux "petits" de ce mâle, épars dans les mégapoles : nommé, lui, Rosario. Ni "clients" ni "prostitué(e)s", figures et termes d'une sociologie et d'un érotisme désuets ; mais "ouvriers", "tâcherons" - presque tous bons époux et bons pères - et "putains" ou "mâles" et "femelles" ; humains et non-humains. La première partie de Joyeux animaux de la misère s'achevait provisoirement sur la copulation de Rosario avec sa génitrice en activité dans un bordel d'un lointain massif minier : une progéniture en est attendue. Cette deuxième partie, Par la main dans les Enfers, met en scène, en voix, entre autres, la castration, dans une rixe, du géniteur de Rosario puis le transport "sanitaire" du castrateur, pauvre ouvrier tueur de rats la nuit, aveuglé par ses rats en rage, vers des "urgences" d'accès difficile, à travers stupre, massacre et beauté". Pierre Guyotat.

10/2016

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Littérature française

A la recherche d'un destin réparé

« Je lui ai parlé du pouvoir sans partage de Soltana, pas même avec notre père Raïs, de ses décisions sans appel, de mon désespoir et de ma tentative de suicide après qu'elle m'eut arraché mon bébé des bras. Je l'ai informée de la haine que notre mère nourrissait envers toutes les femmes, et en particulier envers ses propres filles qu'elle réprimandait et stigmatisait sans cesse, car porteuses de seins, de cuisses et de postérieurs, parties honteuses et impures du corps humain parce que vouées à appartenir à de potentiels courtisans, perdues à jamais pour elle, et sur lesquelles elle savait qu'elle n'aurait ni pouvoir, ni impact. [...] Et lorsque Soltana se rendit compte de son impuissance, ai-je expliqué à Aïcha, mon amie secrétaire, face à ce qu'elle ne pouvait jamais réaliser – nous arracher à notre destin de femmes faites pour nous unir à l'homme –, elle s'est donné la mort. » Entre solidarité et rejet, force et déraison, espoirs et blessures, "À la recherche d'un destin réparé" questionne maternité, féminité et filiation à travers les voix et trajectoires d'une mère et de ses cinq filles. Et plus précisément encore, ce sont les fractures terribles entre ces sœurs et Soltana, sorte de soleil noir qui règne sur ce texte, que creuse et sonde ce roman polyphonique qui va devoir remonter aux traumatismes de la mère et les embrasser pour mieux les exorciser. Une fresque à la fois dure et sensible, pleine d'éclats et pudique, pour un roman orchestré avec tact et précision par R. Nait-Saada.

06/2015

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Déportation

Le crime contre l'humanité Ned. Le crime d'être né

NOUVELLE EDITION Un collectif d'avocats met à la disposition de tous les lycéens ce grand texte d'André Frossart Résistant, André Frossard fut arrêté par la Gestapo de Lyon en 1943 et interné dans la "Baraque aux juifs" de la prison de Montluc. Il y accueillit le professeur Marcel Gompel, dont les avocats étaient Alain Feder et Christian Charrière-Bournazel, Marcel Gompel mourut entre les bras d'André Frossard dans d'horribles souffrances, après avoir été torturé par Klaus Barbie. C'est pour lui qu'André Frossard vint témoigner en 1987 au procès Barbie. Son témoignage inoubliable et son oeuvre intitulée Le Crime contre l'Humanité éditée l'année suivante sont réunis dans cet ouvrage. Sa définition de la victime tient en quelques mots : elle est coupable du "crime d'être né(e)".Le crime contre l'humanité serait-il une composante même de l'humanité ? Qu'est-ce que le crime contre l'humanité ? L'histoire du 20e siècle, champion toute catégorie du massacre de masse, nous interroge. Outre la Shoah, dont seuls 25% des lycéens ont entendu parler, certains sont aujourd'hui oubliés ou en passe de l'être : le massacre des Arméniens, celui des Héréros et des Namas en Namibie, l'enrôlement de force entre 1942 et 1945 de plus de 2,7 Millions de Chinois, le génocide Khmer, les Tutsis éradiqués par les Hutus... L'ouvrage de Frossard comme son témoignage constituent une sorte de point de départ d'une réflexion toujours plus exigeante, à la fois sur ce qui s'est passé et sur la constance de ces horreurs.

11/2022

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Romance sexy

Envoûtants patrons

Que feriez-vous si votre propre patron faisait battre votre coeur ? Son patron pour amant, Christy McKellen Tallulah peine à le croire : Tristan Bamfield est son nouveau patron. Dire qu'il y a quelques heures à peine, elle se réveillait dans les bras de ce bel inconnu, fière d'avoir surmonté sa timidité et d'avoir éveillé l'intérêt de cet homme séduisant... Mais voilà que cette nuit exceptionnelle se transforme en cauchemar, car Tristan la soupçonne désormais d'être une opportuniste. Une accusation qui, immanquablement, nuira à sa carrière. Alors, si irrésistible soit-il, elle ne laissera pas ce séducteur briser ses rêves... Le prix de son innocence, Cathy Williams Prisonnière ? Quand Katy comprend que son ténébreux patron l'a, pour ainsi dire, kidnappée pour l'empêcher de révéler des informations confidentielles avant la signature d'un contrat, elle est aussi furieuse qu'affolée. Car, si elle sait qu'il faut y voir une preuve supplémentaire de l'absence totale de scrupules de cet homme, elle devine aussi que cette proximité forcée va la troubler bien plus qu'il ne le faudrait... Son patron argentin, Maya Blake Longtemps, Sienna a considéré son patron comme inaccessible. Mais voilà maintenant un an qu'elle est sa maîtresse. Peu à peu, elle s'est autorisée à penser que leur liaison allait au-delà d'une fantastique entente dans la chambre à coucher. Dans le secret de son coeur, elle a imaginé une relation durable avec son bel Argentin... Aussi est-ce un véritable choc lorsqu'elle découvre que l'homme dont elle est tombée éperdument amoureuse s'apprête à en épouser une autre...

03/2022

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Suspense romantique

Il faut que je te dise ; La brûlure du soupçon ; Un inconnu pour fiancé

Il faut que je te dise... , Joanna Wayne Adam Dalton... En découvrant l'homme qui vient de sonner à sa porte, Hadley se jette dans les bras de celui qui a été le grand amour de sa vie. Rassurée par son étreinte, pourra-t-elle oublier la peur qui l'habite depuis l'instant où elle a découvert que Lacy et Lila, ses jumelles de trois ans, avaient été enlevées... Et n'est-il pas temps pour elle de révéler enfin à son ex-fiancé le terrible secret qu'elle lui cache depuis leur séparation ? La brûlure du soupçon, Angi Morgan Maîtrisant avec peine les battements de son coeur, Andrea baisse les yeux sous le regard inquisiteur de Pete Morrison, le shérif du comté. Car tout dans les événements de la nuit passée l'accuse : sa présence en plein désert à une heure avancée de la nuit, la découverte d'un inconnu mortellement blessé à proximité de son véhicule... Et manifestement, c'est pour la surveiller que Morrison veut la garder près de lui. Un inconnu pour fiancé, Rachel Lee Buck Devlin... Qu'a bien pu faire cet homme pour l'envoûter à ce point ? Haley se le demande tandis qu'elle guette son arrivée dans le restaurant où elle travaille. Peut-être est-ce à cause de ses yeux qui reflètent une note de tristesse et de danger... Un danger qu'elle ne s'attendait pas à côtoyer de sitôt. Car Buck lui révèle bientôt qu'il est inquiet pour sa vie car elle a été témoin d'un trafic dont elle ignorait la portée...

03/2022

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Littérature française

Un flingue sous les roses

C'est le coeur de l'été ! Sous les platanes, le temps s'arrête et on parle... Avant d'aller à la plage ! On parle encore dans cet ascenseur tombé en panne, la nuit, au 47e étage : deux inconnus, un homme, une femme s'y défendent contre la peur et le désir qu'ils ont soudain l'un de l'autre. Ou alors c'est une auguste dame du Femina qui ouvre sa porte, à minuit, à un jeune écrivain les bras chargés de roses, le manuscrit de son prochain roman dans sa poche. Que vont-ils se dire ? Que va-t-il arriver à ce couple illégitime le soir où lui, qui est marié, apprend qu'elle, qui ne l'est pas, vient de gagner le gros lot au loto ? Quant à la grande comédienne, la sublime star, venue rendre visite à son metteur en scène pour lui dire qu'elle se sent incapable de dire à l'écran "mon amour... mon amour...", que cherche-t-elle, au juste ? Voici encore l'épouse du numéro 1 du tennis mondial qui console à sa manière son champion de mari qui vient de perdre sa finale... L'abonné du téléphone qui se trompe de numéro et communique son angoisse de la mort à l'inconnu qui lui répond... Tous ces rôles, si multiples, ont déjà été joués par les plus grands. Claude Piéplu, Guy Tréjan, Françoise Fabian, Marcel Bozzuffi, André Falcon, Nicole Garcia, Jean-Luc Bideau ont incarné, à la radio, les personnages terribles et follement drôles des onze pièces écrites par Madeleine Chapsal. Au lecteur, maintenant, de bien s'amuser.

05/1985