Recherche

Pierre Becqué, Jean-Louis Bergel, Jean Du Bois de Gaudusson, Philippe Delebecque

Extraits

ActuaLitté

Sciences politiques

L'affaire Laget. Une énigme qui bouleversa la France

Il y a soixante-dix ans, la ville de Béziers, dans l'Hérault, apprenait la disparition d'un de ses enfants, mort à l'autre bout du monde, au bagne de Cayenne. Qui était le mystérieux Pierre Laget, ce notable que l'Etat français avait décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de Guerre ? Médecin honorable et apprécié, cet homme sera pourtant soupçonné d'avoir diaboliquement empoisonné quatre membres de sa famille, ce qu'il niera toute sa vie ! L'auteur, après une longue et passionnante enquête, plonge au coeur de l'histoire de celui que les journaux français appelleront le Dr Mystère. Son enfance, sa double vie, sa famille, son procès… Une affaire peu connue, palpitante, déroutante, qui enthousiasmera les lecteurs…

10/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Brontë

"Une si dévorante soif de voir, de connaître, d'apprendre". Les soeurs Brontë... Ce pluriel, depuis un siècle et demi, fascine. Quand Emily écrit Les Hauts de Hurlevent, Anne publie La Recluse de Wildfell Hall, et Charlotte Jane Eyre. La première meurt à trente ans, en 1848 ; la deuxième à vingt-neuf, un an plus tard ; la troisième à trente-neuf, en 1855. Sans oublier Branwell, le frère écrivain maudit, qui disparaît lui aussi prématurément, miné par l'alcool et la tuberculose. Tous quatre étaient orphelins de mère. Quelle probabilité y avait-il pour que tous ces talents si originaux poussent ainsi à l'ombre du presbytère de Haworth ? Faute de pouvoir éclaircir totalement ce mystère, Jean-Pierre Ohl tente d'en dessiner les contours, et de comprendre ce qui, aujourd'hui encore, rend si proches de nous les enfants du pasteur Patrick Brontë.

02/2019

ActuaLitté

Policiers

Neutralité malveillante

Michel Durand est un psychanalyste du genre cossu. Clientèle huppée, articles scientifiques, renommée grandissante... Tout va bien, donc, jusqu'au jour où un nommé Günther Block vient s'allonger sur son divan pour lui révéler qu'il a assassiné sa femme... Mythomane ou vrai meurtrier ? L'analyste va vouloir se faire enquêteur, l'homme de cabinet se colleter au réel. Erreur terrible. Le voilà pris au piège, entraîné dans une spirale au point de ne plus savoir qui est le chasseur et qui est la proie, le manipulateur et le manipulé... Dans un suspense pimenté d'humour, Jean-Pierre Gattégno nous entraîne au cœur du " rapport analytique ", fait de mots, d'argent, de fascinations troubles. Un petit chef-d'œuvre de thriller, adapté à l'écran par Francis Girod, avec Daniel Auteuil, Patrick Timsit et Anne Parrillaud, sous le titre Passage à l'acte. Un désopilant polar psychanalytique qui aurait fasciné le Hitchcock de Vertigo et de Marnie. Catherine David, Le Nouvel Observateur. Une petite merveille de drôlerie, de perversité et de suspense. Michèle Gazier, Télérama. Merci, docteur Gattégno ! André Rolin, Le Canard enchaîné.

01/1998

ActuaLitté

Ethnologie

HMONG DU LAOS EN FRANCE. Changement social, inactivités et adaptations

A la fin des années 1970, la France accueillit plus de cent cinquante mille réfugiés du Cambodge, du Vietnam et du Laos. Parmi eux, quelque quarante mille Laotiens dont environ dix mille Hmong, représentants d'une minorité de ce pays. Comment cette population montagnarde a-t-elle vécu ce choc de cultures inscrit dans les prolongements de la guerre d'Indochine ? Par delà les évidentes et très fortes contraintes historiques, sociales et culturelles auxquelles cette population a été soumise, il est apparu que la transplantation et ses prolongements avaient aussi suscité des initiatives et des ajustements qui obéissent à des logiques d'adaptation. Ce propos est illustré ici avec une série d'études tant sur la littérature orale que sur les rites funéraires ou les rites de naissance, le travail industriel, les pratiques alimentaires ou le choix du prénom. Cet ouvrage est une contribution à la manière dont les individus et les groupes répondent symboliquement et pratiquement à un contact de culture. Il montre également comment des populations, projetées dans les sociétés économiquement plus développées et socialement plus différenciées que les univers dans lesquels elles vivaient auparavant, doivent s'appuyer sur des mécanismes sociaux au cours desquels les règles, les normes et les valeurs sont imposées par le collectif aux individus... Mais il montre aussi comment cette situation leur impose de laisser se développer en leur sein de multiples formes d'individualisation et de différenciation.

07/1997

ActuaLitté

Théâtre

La veuve enchantée. Fantaisie dramatique en un prologue, sept tableaux et six interludes

"La Veuve enchantée est un rêve de plus, une réalité neuve, inspiré par les deux muses qui m'ont naguère contraint à composer un Amphitlyon 39 après que mon père eut jadis écrit Amphitryon 38. Ici, il ne s'agit pas d'une suite mais d'un inversement : tout ce qui y est vrai est faux ; tout ce qui y est faux est vrai. Et d'abord l'importance des hommes, de l'homme dont on ne sait si les gracieuses protagonistes à l'unique visage se l'arrachent ou se le partagent, l'adorent ou le haïssent. La Veuve enchantée, c'est aussi le portrait, outrancier ou pâli, de ces héros du sexe fort qui ont passé sur le chemin, à la fois plat et escarpé, de l'auteur dramatique ou du politique que j'ai été et que je suis sans l'être tout à fait. J'en ai déjà trop dit. Place au vrai clair-obscur !" Jean-Pierre Giraudoux.

01/1991

ActuaLitté

Pédagogie

Comment les enfants apprennent les sciences ?

La synthèse des recherches et des innovations sur l'enseignement des sciences à l'école et au collège par les meilleurs spécialistes. Cet ouvrage est structuré en véritable manuel de formation : chaque chapitre présente d'abord des clés pour l'analyse didactique, puis des exemples à la loupe, avant de proposer des repères pour la classe et une fiche de synthèse. Un glossaire de la didactique et une bibliographie complètent cet outil de référence destiné aux formateurs scientifiques de l'école primaire et du collège et à tous les enseignants soucieux de renouveler leurs pratiques des sciences en classe.

10/1998

ActuaLitté

Littérature française (poches)

LA VIE D'ADRIAN PUTNEY

Adrian Putney aurait pu exister : c'est un poète anglais disparu à Dunkerque en 1940. Il a écrit des livres et aimé une femme, elle aussi disparue en France à la même époque. A partir de ces données d'une histoire littéraire réinventée, un homme, à son tour, s'invente une mémoire. Dans les rues de Londres qui sont autant de signes, d'appels, de phares, cet homme marche, cherche, s'épuise à tisser la trame d'un réseau de souvenirs crées peut-être de toutes pièces. Et dans cette toile serrée, lentement, avec la délectation suprême des grands abandons, l'homme se laisse emprisonner, asphyxier : peu à peu il oubliera tout du présent, jusqu'à l'incident qui a provoqué cette crise - une vieille femme rencontrée dans un parc et qui pourrait avoir été la maîtresse d'Adrian Putney - pour ne plus habiter que les fantasmes d'une mémoire absente.

01/1979

ActuaLitté

Religion

La Somme de théologie de saint Thomas d'Aquin

Manuel de théologie pour les clercs de la fin du XIIIe siècle, mais aussi chef-d'œuvre insurpassable par son architecture puissante et la finesse de ses perceptions, la Somme de théologie de saint Thomas d'Aquin (1274) effraie parfois le public non spécialisé. Si, pourtant, on mesure son rôle dans l'histoire de la pensée occidentale, qu'elle ait été commentée et lue avec ferveur ou âprement contestée, la Somme de théologie est bien considérée comme un des ouvrages majeurs de notre héritage toujours vivant, mais reste trop confinée au cercle restreint des spécialistes. Le Père Torell, dont les publications récentes ont rajeuni l'approche du théologien dominicain, a réussi en peu de pages à décrire la vie mouvementée du Docteur angélique et à proposer une lecture des structures et du contenu de son ouvrage majeur. Il a su combiner sûreté de l'information scientifique et clarté de l'exposé, montrant bien comment la Somme de théologie réussit, sans confusion des plans, à être un magnifique condensé de la sagesse antique et de la foi chrétienne.

10/1998

ActuaLitté

Littérature française

Une légion d'anges

Lamoricière, 12 mai 1956. À l'heure du couvre-feu, Lancelot est agressé par un inconnu, lui-même à la solde de la gendarmerie locale. Protégé par "une légion d'anges", Lancelot le Prophète échappe à la mort. Il sera trépané dans une annexe de l'hôpital Mustapha à Alger. Son coup manqué, l'agresseur, Tahar Khallil, se voit refuser par les gendarmes le prix du meurtre : 15 000 francs qui devaient lui permettre d'acheter les faveurs d'une prostituée, Maria. Apprenant que sa victime, peut-être fraîchement convertie à l'Islam, bénéficie de sympathies jusque dans le maquis algérien, Khallil tente de se réfugier dans le lupanar que dirige à Tlemcen sa mère, Mme Jamila. Ne pouvant fournir les 15 000 francs promis à Maria, il est chassé de cet asile et voué à une peur parfois proche de la panique. De son côté, Lancelot apprend qu'Antar, naguère son disciple, aujourd'hui à la tête du maquis tlemcénien, a l'intention de le venger. Malgré sa récente trépanation, il se portera au secours de son meurtrier, négligeant Cécile, son ex-fiancée, laquelle, en proie aux démons de la dépression, risque de sombrer dans la folie. Il négligera également Rachid l'Apôtre, poursuivi par la rage meurtrière de "son ami, son frère" : Laurent Schwartzkopf. Sera-t-il capable pour autant d'arracher Tahar Khallil à la poursuite des "j'noun armés de poignards et de grenades, nés de l'incantation des sorcières" ? Dans ce roman, plus concret, plus directement autobiographique que les précédents, Jean-Pierre Millecam porte jusqu'à des sommets mystiques le dessein qui soutenait la vaste fresque inaugurée avec Sous dix couches de ténèbres et poursuivie avec Et je vis un cheval pâle et Un vol de chimères. Sa trame profonde repose sur la Rédemption vécue à travers une illumination qui peut paraître aussi bien chrétienne qu'islamique - à moins qu'elle ne soit tout simplement humaine.

09/1980

ActuaLitté

Littérature française

Le guet

Un jeune homme arrive, un soir d'hiver, dans un hameau perdu des Basses-Alpes. C'est un marin, apparemment. Que vient-il faire là ? Ses intentions semblent claires : gagner sa vie, réparer une maison, épouser Jeanne. Mais la vie peut-elle être aussi simple ? Et cette campagne violente, plus que la mer, n'est-elle pas propice à d'insidieux naurages ? Une vie se fera pourtant, peuplée de visages et de silhouettes inoubliables, voisins rugueux, commères, assassin, filles lumineuses, enfants. Le marin regarde ; guetteur curieusement reclus, retranché, toujours au bord de l'indiscrétion inadmissible. Mais Jeanne, vive et sereine, n'en sait-elle pas bien plus que lui ? "On ne devrait se fier qu'à ses fascinations. On vit par éclats, vous savez !" s'écrie l'un des personnages. C'est peut-être la clef de ce récit allusif, de sa très étonnante progression par images furtives, par clartés successives qui sont autant d'éveils. Guetter, est-ce vivre ? Il suffit en tout cas de ce regard brûlant, de cette écriture tendue pour que le lecteur se trouve bientôt plongé dans le plus singulier envoûtement qui soit.

01/1986

ActuaLitté

Policiers

LA TENDRESSE DU LOUP

Il était une fois un garçon qui allait sur ses treize ans. Un gamin pas trop bien dans sa peau... Ouais ! Ça, c'est ce que vous écrivez sur vos fiches à la mords-moi-le-nœud. Topineau Philippe, diagnostic psychiatrique : psychopathe pervers polymorphe. Belle étiquette hein ? Dangereux pour lui-même et les autres. Tiens donc ! Remèdes : Valium et Haldol à tout va. Vous avez même envisagé de me mettre sous lithium, mes salopes. Pour réguler mon comportement maniacodépressif, comme vous dites. Avec ça, allez rêver ! Il était une fois... J'aurais bien voulu commencer par le commencement. Paraît que ça permet de comprendre comment les choses s'enchaînent, on nous explique. C'est peut-être vrai dans vos contes de fées. Il était une fois, ils baratinent, les violoneux. Mais avant qu'ils aient fini d'accoucher du début, je vous fiche mon billet que le môme pas trop débile a deviné qu'à la fin les deux calamiteux dont on veut lui raconter l'histoire vont se marier, être heureux et avoir beaucoup d'enfants.

08/1997

ActuaLitté

Littérature française

Un cimetière rouge en Nouvelle-Angleterre

Etienne Larrieu, romancier sans vraie reconnaissance littéraire, part pour la Nouvelle-Angleterre afin d'écrire la première biographie consacrée au célèbre Henry Julian, écrivain français installé aux Etats-Unis depuis la guerre. Brillant, impérieux, cabotin, ce dernier mène le jeu à sa manière, tandis que Larrieu tente de reconstituer le puzzle de sa vie. La pièce maîtresse en est une femme : Millie Turner, qui fut l'égérie de Julian avant de mourir à vingt ans. Démêlant les étranges sentiments qui les unissaient, Larrieu croit enfin percer l'ultime secret du génie de Julian. Derrière le quotidien paisible et feutré d'une Amérique traditionnelle celle des campus et des villages autour de Boston, quelque part entre lacs et forêts , le duel des deux écrivains va révéler, aux marges du conte fantastique, tout un monde obscur de rumeurs, de légendes, de mystères et de vies brisées. En même temps qu'il rend hommage à Julien Green, à Henry James et à cette Minnie Temple, morte à vingt ans, qui l'inspira, Pierre-Jean Remy nous offre une variation nostalgique et émouvante de son propre univers, où le passé renvoie sans cesse au présent, la réalité au souvenir et l'écriture à la vie même.

07/1994

ActuaLitté

Littérature française

Choral

Eté 1936. Une petite ville de la côte algérienne déchirée par une grève de dockers : ceux-ci ont refusé de charger un navire, l'Amaryllis, en fûts de vin. Les viticulteurs se sont mobilisés avec leurs hommes de main et ont tiré dans le tas : un mort, dont la famille, chassée d'Espagne par la guerre civile, était venue récemment s'établir en Algérie. Les événements sont vécus comme une sorte de rite initiatique, d'abord par deux enfants innocents, Charlie et Lancelot, puis par le meurtrier, Gil, qui refuse la souillure du sang, et par sa maîtresse d'une nuit, la folle Mme Lombard. Par Grand-Père également, lequel, pour la première fois, se trouve en désaccord avec ses amis du Parti à propos de la participation des dockers algériens aux obsèques. Le point culminant de ce récit, qui multiplie les personnages hauts en couleur et les péripéties où le tragique frise le bouffon, est la monumentale procession funèbre que la mer, dans le crâne de l'enfant de choeur Charlie, accompagne de ses échos comme d'un chant liturgique, d'un choral dont le titre pourrait être Lève-toi et marche. Ce roman, le plus ouvert, le plus "public" de son auteur, se présente comme un rameau adventice de l'ample fresque sur la guerre d'Algérie inaugurée par Jean-Pierre Millecam avec Sous dix couches de ténèbres et poursuivie jusqu'à Une légion d'anges.

04/1982

ActuaLitté

Littérature française

Un vol de chimères

Isabelle, Rachid, Laurent : trois rameaux du même arbre foudroyé, trois itinéraires appelés à se confondre au terme de l'Aventure qui les a mutilés, déshumanisés, surhumanisés. Cette Aventure est la guerre. Mais, sous la guerre, n'y a-t-il pas des racines plus obscures, qui seraient la tentation de l'Autre, surtout lorsque cet Autre, concrètement, appartient à une autre race, un autre sang, une autre culture ? Pour Isabelle sur son cheval, c'est la quête de Rachid disparu : de l'amant dont elle égrène, hallucinée, les moindres pierres jalonnant le chemin de croix. Pour Rachid, c'est l'enfoncement sous les dix couches de ténèbres et la résurrection comme prophète de l'Algérie crucifiée. Pour Laurent, c'est la découverte d'un sang honni, d'origines que des préjugés profondément enracinés le poussent à condamner, à supprimer tragiquement. Epique, érotique, lyrique, voici Un vol de chimères, autrement dit ce qui reste des êtres et des choses après la lessive de l'Histoire, après la vendange de l'Apocalypse : négation du réel au profit d'une vision fantasmagorique ; pour les héros décomposés, le refuge du désert. Jean-Pierre Millecam ajoute un volet à l'ample fresque inaugurée par Sous dix couches de ténèbres et poursuivie par Et je vis un cheval pâle.

09/1979

ActuaLitté

Philosophie

HUME. Une philosophie des contradictions

" On peut diviser le gros de l'espèce humaine en deux classes : les penseurs superficiels, qui n'approchent pas la vérité, et les penseurs abstrus, qui vont au-delà. La dernière classe est, de loin, la plus rare et, ajouterais-je, de beaucoup la plus utile et la plus précieuse. Au moins, ceux qui en font partie suggèrent-ils des idées et soulèvent-ils des difficultés, qu'ils manquent peut-être d'habileté à traquer, mais qui peuvent susciter de belles découvertes quand elles sont reprises par des hommes qui ont une manière plus juste de raisonner. Au pis aller, ce qu'ils avancent est peu commun et s'il en coûte quelque peine pour le comprendre, on a le plaisir d'entendre du neuf. " Hume, " Essai sur le commerce ".

08/1998

ActuaLitté

Lycée parascolaire

L'espace mondial. Pôles de developpement et périphéries

Aujourd'hui, la mondialisation oblige les nations à s'adapter à la libéralisation des marchés et la concurrence se durcit. Le nouveau programme pose donc plusieurs questions essentielles auxquelles répond cet ouvrage : Les chances mêmes de développement ne sont-elles pas inégales ? Comment expliquer la puissance des pôles dominants, du " Nord " qui concentre 80 % des richesses mondiales, qui monopolise les réseaux et vers lequel se dirigent les capitaux et les flux de marchandises ? Le " Sud " très hétérogène pourra-t-il enfin rattraper le " Nord " ? C'est tout le fonctionnement de la mondialisation qui vous est expliqué ici, enfin simplement, par un spécialiste du sujet.

06/1998

ActuaLitté

Littérature française

Point d’orgue

En cette Pâque 1960, que fait Lancelot sur la plage de Salé, devant la citadelle des Oudayas ? Aujourd'hui marié, à peine rescapé d'un attentat, il se prépare à accueilir ses amis au coeur d'une bâtisse de légende, dans la grand salle tapissée de fresques dues au pinceau de son frère Armand. De Rabat, de Salé, de Paris, les invités débarquent, se pâment devant les fresques. Lancelot s'explique avec son humour coutumier : la crémaillère n'est que le signe de son propre sacre. Durant ce week end, rien à signaler, à part une tempête où l'océan rampe vers le Château, et l'arrivée inopinée de son ami Benamar, qui donnera des nouvelles de l'Algérie en guerre. La bonne humeur revient avec le soleil au dernier jour de ces vacances. Vingt ans plus tard, chaque invité se remémore cette Pâque : chacun se rend compte que, à un moment impossible à isoler, une Grâce a pris possession du Château sur la plage. Lancelot, alias Millecam, prend sa plume pour relater les multiples moments de cette grâce dans le labyrinthe de son oeuvre (Sous dix couches de ténèbtres, Et je vis un cheval pâle, Une légion d'anges, Choral, La Quête sauvage...) Ce Point d'orgue, monument du discours intérieur, figure la charnière qui unit le versant algérien de l' oeuvre de J-P. Millecam au versant marocain (Le défi du petit archer, Trois naufragés du Royaume, Ismaël et le chien noir, Tombeau de l'Archange, Ismaël...)

10/2020

ActuaLitté

Théâtre

Gay friendly

Un sac plein de billets de banque, ça peut aider pour offrir à son fils un beau mariage gay. Mais bien mal acquis ne profite jamais… Certains rôles peuvent être indifféremment masculins ou féminins.

11/2016

ActuaLitté

Romans de terroir

Le Carnaval des Loups

La bête du Gévaudan, une légende intemporelle pour un sujet éternel, le mal et les forces obscures de l'homme. En 1765, le haut pays du Gévaudan est ensorcelé par la peur. Une bête faramineuse sème la mort, jour après jour, sans que rien ne puisse interrompre ses crimes. Pour les uns, les plus humbles, il s'agit d'un monstre sorti des enfers, pour les autres, prêcheurs et prédicants, de la colère de Dieu. Vivien Lafontaine, naturaliste, et son fidèle serviteur Anselme Hilaire mènent leur enquête, qui les transporte dans l'univers fascinant des loups de l'Aubrac jusque chez Zacharie, un vieil ermite. Ce dernier a dressé une louve. Et, au pays, une rumeur circule... Zacharie ne serait-il pas un meneur de meute ?

01/2004

ActuaLitté

Littérature française

Le neveu chronique

Une ville de province au bord d'un lac. Un employé d'assurances, attardé dans sa quarantaine, vit avec ses deux tantes dans une maison entretenue par un couple de gardiens impavides. L'existence de cette petite communauté est réglée par une série de rituels domestiques : la partie de whist, le tricot pour un bébé improbable, le nettoyage des tombes des deux oncles enterrés dans le jardin, etc. Comme dans Le mur aux tessons, l'introduction d'un élément étranger vient rompre l'équilibre de cet univers confiné et le conduire à l'implosion. Il s'agit en l'occurrence d'un dératiseur appelé par les tantes pour venir à bout de rongeurs établis dans le sous-sol. L'homme qui se présente va, de la cave où il s'installe, prendre littéralement possession de la maison et de ses habitants. Dès lors, cette villa tranquille se transforme en un camp retranché, isolé du monde par une sorte de champ maléfique... On retrouve dans ce deuxième roman cette construction minutieuse, ce laconisme insidieux qui portent la marque de l'auteur. Détails insolites, comique imperturbable, fausses pistes, fausses peurs, dans une sorte de dynamitage pointilliste, piègent constamment un récit où les mines explosent à retardement.

09/1991

ActuaLitté

Littérature française

La province éternelle

Il a quarante ans. Il est célibataire. Il vit avec sa mère. Petites rentes. Petite vie. Rituels dérisoires. Immobilité. Elans minuscules. Son coup de force à lui sera d'acheter un jardin, en dehors de la ville. Il s'y rend en taxi, puis en mobylette. Il y passe désormais le plus clair de son temps... Jamais antihéros n'aura été aussi proche de chacun d'entre nous, par certains côtés, à certains moments, quand nous sommes, nous aussi, à chuchoter des secrets dans la cave... Situations crépusculaires, comique impassible, dialogues très bizarres, associations décalées, adjectifs énigmatiques, chaque mot, chaque phrase, en toute logique, nous menant au bord du déséquilibre : l'univers et le style de Jean-Pierre Ostende sont d'une imperturbable singularité.

12/1996

ActuaLitté

Poésie

Gisella

Que ce soit en Princesse Hatshepsout, à Louxor, sur un dromadaire ; en Reine de Saba parcourant la Grande Garabagne namuroise ; en petite fille toscane dans son village natal de Sorgnano di Carrara ; en actrice, sensuelle et charnelle, du cinéma italien des années cinquante ou se consumant en Cendrillon, petit tas de cendres, Gisella Fusani, qui est morte en septembre dernier au terme d'une longue et odieuse maladie, ne cesse de vivre dans ce bouleversant poème d'amour fou qui tente de nous la restituer telle qu'elle-même elle continue d'être : belle, infiniment douce et magnifiquement rebelle.

02/2004

ActuaLitté

Littérature française

Une Mort sale

Hong Kong, devant le port noyé de pluie par l'hiver, un hôtel qui est aussi une maison de rendez-vous. Jean Chayral, un écrivain vieillissant et miné par la maladie, y achève une partie de go avec M. Liu, lui aussi malade et condamné. Jean Chayral lui raconte ses amours enchevêtrées, autant de haltes sans repos avant la "mort sale" dont M. Liu lui prédit qu'elle sera atroce. Le jeu de go représente à la fois le mouvement des pièces, le déplacement des souvenirs et aussi le va-et-vient des moments du passé et de ceux de l'écriture dont Jean Chayral a perdu le fil depuis la mort d'une femme.

03/1973

ActuaLitté

Religion

POUR UNE HISTOIRE RELIGIEUSE DE L'EXPERIENCE LITTERAIRE. Tome 4, Poésie et roman

Ce volume poursuit une recherche, engagée dans les trois précédents, sur l'apport de la littérature pour un renouvellement du langage religieux et sur l'apport de la théologie pour la compréhension des textes littéraires. Après trois chapitres plus théoriques, il comprend des études sur des auteurs du XIXe siècle (tels Chateaubriand et Marceline Desbordes-Valmore), des romanciers (comme Bernanos, Céline, Blanchot) et des poètes modernes (comme Max Jacob, Marie Noël, Gustave Roud), des poètes contemporains (tels Anne Perrier et Jean-Pierre Lemaire). Dans ce dernier domaine, il faut souligner la présence dans l'ouvrage de trois contributions sur Yves Bonnefoy, déjà étudié dans chacun des volumes antérieurs, et notamment un commentaire détaillé du poème Dans le leurre du seuil. Comme les précédents, ce tome IV s'achève par un choix d'aphorismes librement commentés ; il s'agit cette fois de G.C. Lichtenberg.

11/1998

ActuaLitté

Littérature française

Règlement

Dans une grange du Tyrol, un adolescent bossu tombe au fond d'un immense tonneau vide et pousse un cri. Son compagnon de jeu, le narrateur, réentend ce cri vingt ans plus tard, à Chartres. Loin de la beauté inutile et perverse des paysages autrichiens, c'est à Chartres que ce récit reprend sens, que les souvenirs se réinsèrent dans la trame d'une vie. Chartres qui, au fil des pages, affirme une présence écrasante. La ville est regardée et décrite par le narrateur comme l'Autriche par Thomas Bernhard : avec une impitoyable virulence. C'est d'une demeure chartraine, au voisinage de la cathédrale la plus belle du monde, qu'est lancé le suspense d'une véritable enquête littéraire en territoire autrichien, et c'est dans le kitsch de la maison Picassiette qu'il se dénouera.

10/1993

ActuaLitté

Lycée parascolaire

Musique et littérature

Pour étudier les groupements de textes. Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture. La série " groupements des textes " de cette collection propose des approches organisées autour d'un thème ou d'une problématique littéraire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins, Des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, Des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

04/1994

ActuaLitté

Religion

La foi de jour en jour

REJOUISSEZ-VOUS sans cesse. Restez toujours joyeux. Facile à dire, dans la grisaille, les soucis, la fatigue, le scandale devant tant de misères ! Nous n'allons pas, comme tant de ravis, forcer notre cœur las, notre cœur hésitant, pour un éternel et vain sourire. Parfois, il est vrai, nous avons connu l'allégresse de la foi, en écho aux tressaillements de joie de Jésus et à la liesse pascale des disciples. Plus qu'aucun autre don, c'est cette joie qui nous fait chrétiens, et c'est elle qui atteste que l'Evangile garde sa puissance. Le plus souvent, toutefois, nous faisons une autre expérience, plus tamisée, Pendant deux ans et demi, j'ai écrit chaque semaine un court billet pour le journal Réforme. Dans les Théologies brèves, je tente de dire ma foi et ma compréhension de la Bible de façon aussi simple et nue que possible. Dans les Blocs-notes, ce sont les rencontres, les événements, les émotions tels que peut les vivre un croyant, afin que tout devienne pour lui appel ou action de grâces.

01/1988

ActuaLitté

Théâtre

Strindberg, l'impersonnel. Théâtre et autobiographie

Dans cet essai consacré au théâtre de Strindberg, Jean-Pierre Sarrazac entend mettre en valeur l'importance des récits autobiographiques comme antichambres des drames. Sur les lignes de fuite du récit autobiographique, le personnel tend vers l'impersonnel. Loin d'un usage psychologisant de l'écriture théâtrale, cet entrelacs, entre théâtre et autobiographie, inscrit l'intime au coeur d'une création où l'existence vient modeler et vivifier l'écriture.

10/2018

ActuaLitté

Actualité et médias

Tombeaux pour la gauche

Notre gauche, on le sait, n'a jamais détesté suivre les enterrements. Elle s'honore même, au bas mot depuis 1832, de savoir se rassembler et se ressourcer autour des cercueils des victimes, et particulièrement ceux de ses hérauts tombés au champ d'honneur du progressisme à la française. Cet essai d'histoire au présent, ponctué de soupirs navrés, voudrait montrer au contraire que l'hommage funèbre de la France et des siens au Grand-Homme-de-Gauche, si fervent soit-il, est toujours assez impitoyable. Et que la gauche, pour l'occasion, dévoile mieux sa faiblesse conceptuelle ou sa morale en délicatesse que sa fidélité inébranlable à l'Idéal. il démonte, décape et ravale ainsi cinq " panthéonisations ", spectaculaires et probantes au fils tragique du XXe siècle, de 1914 à 1996 : celles de Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, Pierre Mendès France et François Mitterand. Sans pour autant vouloir faire mine d'attendre celle de notre socialisme éploré.

10/1996

ActuaLitté

Littérature française

Nièce

"Deux sous de complément biographique, pas plus, la quatrième de couverture exigible : L'auteur, employé de bureau inscrit au tableau d'avancement des sous-chefs de Service, a dû respecter l'obligation de réserve à laquelle il est statutairement tenu. Il a cependant cru ne pas y manquer en se proposant de raconter, sans autres précisions, la demi-heure qu'auraient pu vivre, à leur sortie du bureau le vingt-quatre juin dernier, certains collègues de sa connaissance. S'autorisant de lectures passées, il a pensé que l'observation d'un fait divers par un fonctionnaire préoccupé par ses états de service, donc fabulateur, et par des amours très au-dessus de sa condition pouvait donner lieu à des perturbations touchant à la composition, au rythme et à la langue d'un récit. - Dauvergne dixit. Dont acte. "A rencontré son sauveur. Stop. Signé : Nole" suffisait pour une nécrologie qui, de toutes les façons, serait réécrite par l'un des Parfaits du Temple. Et pourtant le printemps, le printemps usait sa chanson jusqu'à la rengaine, et l'âme avec. Mille feuilles encocardées s'apprêtaient à accueillir l'été, vitalité en gracieuses retombées, des heures échauffées emperlant images au chapelet des caresses - et l'énorme effarement des blêmes et des blets, tombée de la nuit, des paroles pâles et les pétards mouillés. Et l'intense intrépide bombance - des villes, autour : spectacle sous l'oeil noir, la tragédie toujours remise d'un porteur de lunettes pour de mirobolantes lunes. Malveillances de marbre, orbite creuse, passé le pont un jardin s'organise en allées ; des coupe-gorge suffisamment éclairés pour entretenir la peur. La colère aussi, cet autre refuge. Qu'il suffise de passer le pont". Jean-Pierre Dauphin.

02/1990