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Viviane Rogès-Brédas

Extraits

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Ethnologie

Ethnologie et langage. La parole chez les Dogon, 3e édition revue et corrigée

"Dans une région montagneuse et tourmentée de l'Afrique Occidentale, où le problème de la subsistance se pose de façon aiguë, une population a frappé depuis longtemps les observateurs par la hardiesse de son architecture, la qualité de son artisanat, la vitalité de ses rites et la beauté de ses manifestations culturelles. Depuis les travaux classiques de Marcel Griaule, les Dogon sont un des hauts lieux de la littérature ethnographique. Geneviève Calame-Griaule, sa fille, en renouvelle l'étude. Civilisation du verbe : le mythe même de la création y atteste le rôle primordial de la parole. Les ancêtres des hommes, êtres proches du poisson, descendus sur la terre avec "l'Arche du monde", reçoivent le miracle de la parole de Nommo, leur compagnon, lui-même fils de l'oeuf fécondé par la "parole" d'Amma. Dans ce monde créé, tout "parle". L'homme cherche son reflet dans tous les miroirs d'un univers à son image, dont chaque brin d'herbe, chaque moucheron, est porteur d'une "parole", d'un symbole. Si la réalité est ainsi comme un livre dont il faut, pour un esprit dogon, interpréter les signes et décoder le message, il est clair que ces "archives de la parole du monde" se sont constituées, au cours des siècles, selon des habitudes et des lois qui dominent la mentalité dogon. D'où une théorie et une mythologie de la parole ; d'où l'inventaire de ses rôles dans la vie amoureuse et religieuse comme dans la solution des conflits sociaux ; d'où sa place enfin parmi les autres moyens d'expression que sont la plastique et la musique. C'est toute la conscience qu'une collectivité a d'elle-même et du monde qui nous est ainsi restituée. Vaste inventaire. Patient déchiffrement. Mais cette analyse exemplaire que fait Geneviève Calame-Griaule des rapports entre le langage et une société particulière revêt alors un sens universel." (Présentation de la première édition, Paris, Gallimard, 1965) Geneviève Calame-Griaule.

09/2016

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Romans historiques

Saga tsigane Première époque : Pâni et le peuple sans frontières

Cet ouvrage est un événement sociologique autant que littéraire. Pour la première fois un Tsigane se penche sur le passé de son peuple, avec le regard d'un romancier attentif à son histoire. Avec une ampleur qui projette d'embrasser tout son exode depuis son départ de l'Inde, dix siècles d'une longue marche qui l'a dispersé sur les cinq continents. Il s'agit d'aventures épiques dans l'Inde des maharadjas, autour de l'an mille, date de la première grande migration tsigane. Parce que c'est aussi l'époque de l'invasion musulmane par les troupes de Ghaznî, contre qui les intrépides rajputs, lointains ancêtres des Tsiganes, défendront chèrement leur liberté. La petite Pâni qui a connu des jours paisibles parmi les siens, dans la Tribu des Rivières, va se trouver bien malgré elle au centre de conflits destructeurs. Son paradis devenu un enfer où survivre tient du miracle lui donnera pourtant la possibilité de connaître d'autres cieux plus cléments mais pour un temps seulement... Outre les recherches qu'il évoque, l'auteur a nourri son imagination de BD et de films très proches par leur magnificence des épopées traditionnelles indiennes. Son style innovant en est marqué. Il use de procédés graphiques sur lesquels la littérature hésite encore, procédés qui s'y prêtent d'autant que le personnage principal est une fillette aux aventures extraordinaires, dont le parcours initiatique permet de frôler le jeu de rôles interactif. Le lecteur est véritablement transporté en Inde dans un campement de nomades et vivra en direct, aux côtés des personnages, leurs aventures. Non seulement il partagera leur quotidien mais il y participera. Comment ? On le découvre au fil des pages... Suspense, amour, émotions, tapissent des scènes grandioses. Un roman au thème apparemment très ciblé mais qui reste donc grand public : " J'ai voulu simplement faire un roman qui, je le souhaite, sera distrayant. " Dans le climat actuel de rejet d'un peuple qui a tant souffert, il est bon de rappeler sa culture profonde, même à travers un divertissement.

03/2010

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Ethnologie

Juives et musulmanes. Genre et religion en négociation

Lieu d’échanges et de conflits, de circulation et de confrontation des hommes, des biens, des savoir-faire, des langues et des idées, la Méditerranée invite à la comparaison des espaces, des temps, des pratiques. Son histoire, faite d’expériences à mettre au jour, incite à mesurer échecs et succès et à apprécier la part de la réalité, de l’utopie, du désenchantement et des anticipations fondatrices. Juives et musulmanes Genre et religion en négociation sous la direction de Lisa Anteby-Yemini Cet ouvrage, issu d’une recherche originale, présente une approche comparative, qui reste encore peu étudiée, sur les pratiques religieuses contemporaines des femmes juives et musulmanes. Chaque chapitre, rédigé «à quatre mains» par un(e) spécialiste du judaïsme et l’autre de l’islam, met en lumière convergences et divergences dans une analyse croisée de thématiques communes ayant trait au féminin. Les textes posent les questions de l’accès des femmes juives et musulmanes à l’espace du culte (mosquée, synagogue) et aux textes religieux (Torah, Coran, Talmud, Hadith), à leur étude et à leur interprétation, donnant lieu à de nouvelles exégèses féminines et à l’émergence de nouvelles fonctions religieuses (imams musulmanes, femmes-rabbins et autres rôles rituels) ; les débats sur le droit de la famille (mariage et divorce) et les stratégies de contournement de certaines normes ; les problématiques liées à la sexualité, la pureté, l’homosexualité féminine, l’avortement et la reproduction médicalement assistée, dans les textes sacrés et les pratiques des femmes dans l’islam et le judaïsme aujourd’hui. Lisa Anteby-Yemini, chargée de recherche au CNRS, Idemec – UMR 7307 (AMU-CNRS), est spécialiste des migrations en Méditerranée – notamment en Israël – et de l’anthropologie du judaïsme. Ont contribué à cet ouvrage : Annie Benveniste, Belkacem Benzenine, Marie-Laure Boursin, Christian Bromberger, Martine Gross, Hanane Sekkat Hatimi, Sandra Houot, Andrew Kam-Tuck Yip, Sonia Sarah Lipsyc, Barbara Peveling, Simona Tersigni, Emanuela Trevisan Semi, Liliane Vana, Nadine Weibel.

01/2015

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Critique littéraire

L'Amérique latine et la Nouvelle Revue française. 1920-2000

En 1909 André Gide et ses amis s'aventurent dans un projet éditorial qui aspirait à réconcilier l'individuel, le national et l'universel... " Car il faudrait enfin comprendre que ces trois termes se superposent et qu'aucune œuvre d'art n'a de signification universelle qui n'a d'abord une signification nationale, n'a de signification nationale qui n'a d'abord une signification individuelle. " Depuis, La Nouvelle Revue française est restée le témoin des illusions, égarements et tragédies d'un siècle qui s'est refermé sous les signes de l'information, des échanges et du métissage. Auprès des fondateurs, Valery Larbaud avait veillé à ce que l'Amérique latine et sa littérature soient connues en France, ayant traduit, analysé et préfacé les principaux auteurs de l'entre-deux-guerres. Plus tard, Roger Caillois fera connaître l'œuvre de Jorge Luis Borges, Octavio Paz et bien d'autres, avant que le " boom " des années soixante et soixante-dix ne s'impose comme l'expression écrite d'une région du monde qui depuis le seizième siècle a occupé une place particulière dans l'imaginaire des Français. Ainsi, des poèmes, contes, extraits de romans et essais des plus importants écrivains latino-américains ont été publiés à côté de chroniques et de notes d'auteurs français qui ont assuré leur traduction et réception en France. Pendant plus de quatre-vingts ans, La Nouvelle Revue française n'a cessé de se faire l'écho de récits de voyages, des arts, des sciences sociales et de la littérature de l'autre monde. Les récents dossiers consacrés à l'" Amérique latine, trente ans après ", ainsi que ceux sur Cuba et le Mexique, confirment la foi dans la puissance de la parole écrite qui avait été proclamée comme le but de la revue par l'un de ses anciens directeurs : nous devrons " ... nous sauver deux fois, d'abord des autres, ensuite de nous-mêmes. Et c'est peut-être le plus ardu qui restera pour la fin ". Fernando Carvallo

05/2001

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Théâtre

Saleté

Dans une société en crise, "l'autre" symbolise souvent une menace. Immigré, clandestin ou tout simplement citoyen jeté à la rue par un destin cruel, le "pas comme nous" est cible de toutes nos suspicions. Robert Schneider donne une voix singulière à ces êtres socialement et culturellement désespérés. Un homme entre en scène. Il s'appelle Sad, il est arabe. Il est seul dans son studio de Vienne. Il est clandestin mais pas ouvrier. Il était étudiant en philosophie. Il a fui l'Irak de Saddam Hussein, mais il n'est pas pour autant réfugié politique. C'est un sans-papiers basané qui a laissé un enfant aux yeux noirs quelque part, sa famille et un amour à Bassora, "port épouvantable". Le soir, Sad vend des roses dans les cinquante-huit cafés de la ville. Il ne s'assoit jamais sur les bancs publics car il se sait en situation irrégulière : il se méfie et observe. Saleté, c'est une nuit avec Sad. Il dit ce qu'il entend, ce qu'il ressent mais qui ne s'exprime pas : le regard de l'autre sur la différence de peau, différence d'habitudes et de comportement. Peu à peu, au fil de son récit, il s'enflamme, se révolte et parle par la bouche de ceux qui le jugent et le rejettent "Je m'appelle Sad. J'ai trente ans. En anglais, Sad veut dire triste. Je ne suis pas triste". Sad est tombé adolescent amoureux de la langue allemande à cause de la beauté du mot "Leica". C'est un type qui cogne ses mots contre les quatre murs de son studio viennois, mange du porc, boit du Gin et gagne sa vie chichement. Attention brûlot : ces mots de Robert Schneider, sorte de frère rageur de Thomas Bernhard, sont trempés dans l'acide et dans la honte, et nous font l'effet d'une claque.

09/2014

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Religion

Sainte Mâtie

Voici la première biographie de sainte Mâtie. Elle attendait sagement depuis des siècles... Mâtie suscite en effet un réel attrait, et l'on éprouve une sorte de sympathie spontanée et communicative pour cette jeune fille. En effet, même si elle a vécu aux temps anciens, elle est toute proche par sa présence simple et familière. Elle est même si proche, qu'à Troyes, ville qui a le bonheur d'avoir pour patronne la petite aide-boulangère, on a mis son image sur les sachets de pain ! Il faut dire qu'elle distribuait du pain aux pauvres, parfois un peu à la sauvette, il est vrai... On était heureux de se rendre au four à pain, sûr d'y trouver la rayonnante Mâtie. Si vous n'aviez pas tout à fait l'argent, vous ne repartiez pas, pour autant les mains vides... Sa vie n'est pas un roman à l'eau de rose, bien que des charbons ardents, jetés dans son tablier, se soient transformés en roses... Son existence est attestée par une homélie de saint Prudence, datée de 840 et, en 980, l'évêque Milon a retrouvé son corps intact. Depuis, à des époques variées, des miracles se sont produits auprès de sa châsse, par son intercession. Aujourd'hui, Mâtie, la sainte printanière du 7 mai, préside à ses petites fêtes dans une ambiance simple et familiale. Les jeunes filles ont eu bien raison de la choisir aussi pour patronne. Mâtie vit une sainteté accessible à tous, cette sainteté "de la porte d'à côté" dont parle le pape François qui, saluant le "génie féminin", évoque ces "femmes inconnues ou oubliées qui ont soutenu et transformé des familles et des communautés par la puissance de leur témoignage." Par sa vie, Mâtie nous dit quelque chose d'important et d'actuel. Pas d'ascèse inaccessible, mais seulement le sens de l'accueil, l'attention aux démunis, tout ce qui ouvre sûrement les portes du Royaume des cieux.

01/2019

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Poésie

à A. Hymen père et fils, peut-être en vers

Nouvelle édition du manuscrit titré Tombeau d'Anatole de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En septembre 1898 Mallarmé meurt brusquement, laissant, à Valvins et Paris, oeuvres et papiers divers, dont une petite chemise aux plats cartonnés rouges qui contenait deux cent douze feuillets, écrits en 1879,liés à la maladie et au décès de son fils. L'ensemble, relié plus de soixante années plus tard, fut titré Tombeau d'Anatole. Leur contenu elliptique, jusqu'à présent publié dans l'ordre dans lequel il fut retrouvé – bien que divers accidents en aient rendu l'agencement incertain, juxtaposant des pages de façon aléatoire et multipliant les difficultés – imposait une nouvelle tentative de lecture et d'ordonnancement. Cette nouvelle édition du manuscrit reproduit, au plus près du document original, tout ce que le poète a tracé (mots, signes et traits), et redéploie les feuillets en s'efforçant, par la comparaison des multiples graphies, d'en cerner le temps de rédaction. Ainsi ajusté et réétudié, l'ensemble se révèle écrit aussi bien du vivant de l'enfant qu'après son décès. Mallarmé, luttant contre la mort, devance la disparition en une série de tentatives composites, esquissant les trois parties d'un plan, préfaces, préludes, pensées ou échos des paroles d'une famille meurtrie. En page de titre, la force de la seule adresse du poète à Anatole, à A. – hymen père et fils – peut-être en vers, ouvre d'autres chemins que celui d'un tombeau littéraire. De l'assemblage de textes jusqu'à présent disjoints, une approche se construit, des questionnements surgissent. Feuillets annotés et commentés, précédés de trois lettres inédites d'Anatole à son père, et suivis de onze pages extraites du Livre, d'un lexique comparatif, d'une chronologie détaillée de l'année 1879, de pour un nom sans tombeau de Mary Shaw et François Cornilliat, et de Tessères, 211 fragments d'un journal d'études de Pierre Magnier.

09/2019

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Histoire de France

PHILIPPE AUGUSTE ET SON GOUVERNEMENT. Les fondations du pouvoir royal en France au Moyen Age

On n'a jamais douté du rôle capital du règne de Philippe Auguste (1179-1223) dans le "décollage" du pouvoir royal, et le prestige de ce souverain dans la mémoire collective n'a rien d'usurpé. Mais on s'est longtemps mépris à la fois sur les modalités et sur les étpaes de cet essor. Tributaire de sources anglo-normandes plus fournies et plus aisément exploitables que la documentation française, l'historiographie traditionnelle a, en outre, privilégié le facteur militaire. L'incorporation de la Normandie au domaine royal (1204), en procurant au roi un surcroît de ressources et un modèle administratif, aurait permis à elle seule l'éveil de la monarchie française. Dix ans plus tard, la victoire de Bouvines aurait suffi à asseoir la domination capétienne sur l'Occident. Un réexamen attentif des archives connues et la prise en compte de découvertes récentes (certains rôles fiscaux par exemple) permettent d'affirmer que la "décennie décisive" du règne s'ouvre non pas dans les premièrers années du XIIIe siècle mais aux alentours de 1190 et trouve son accomplissement avec la prise de possession de la Normandie. C'est au cours des années 90 que, avec l'aide d'"hommes nouveaux", le roi gère le Domaine autrement que comme un simple ensemble de seigneuries ; qu'à travers la justice (avec les baillis et les sénéchaux) et les finances (Chambre des comptes) il fait vigoureusement valoir ses droits ; qu'apparaît un authentique budget (dépenses et recettes) ; que son entourage se dote d'outils statistiques -l'auteur y décèle un véritable "esprit de bilan"- qui ne sont pas seulement une copie des pratiques anglo-normandes ; qu'enfin se mettent en place les linéaments d'une idéologie royale et d'une culture politique quelque peu libérées de l'emprise des clercs. Un formidable accroissement de ressources et de puissance s'ensuit pour un pouvoir désormais fixé à Paris. La mise au pas de hauts barons peu habitués à voir le roi parler en maître, l'affaiblissement des Plantagenêt, la pénétration dans le Midi sont alors possibles.

11/1994

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Esotérisme

Voyage indiscret chez les Francs-Maçons du Midi

La franc-maçonnerie connaît un essor exceptionnel dans le Midi de la France. Les hommes politiques, les patrons d'entreprises, les avocats, les policiers, les sportifs sont de plus en plus nombreux à passer sous le bandeau. De Toulouse à Nice via la Corse ce voyage inédit décrypte l'ampleur de l'adhésion de la nomenklatura régionale à cet ordre initiatique, lieu de réflexion et d'influence, réputé ouvrir sur les réseaux de pouvoir. Cette incursion dans la vie souterraine de la région est riche de révélations. Le meurtre à Benghazi d'un franc-maçon de Carcassonne patron d'une société militaire privée. L'instauration en 2007 d'un gouvernement maçonnique au Centre hospitalier universitaire de Montpellier, sous l'égide d'un dignitaire de la Grande Loge de France. Le refus du Prince Albert de devenir le manitou des francs-maçons de Monaco, une fonction mirifique que lui offrait François Stifani, alors grand maître de la Grande Loge Nationale Française. La double fidélité du colonel Arnaud Beltrame assassiné par un islamiste à Trèbes (Aude), officier très estimé a la fois par ses frères de la Grande Loge de France à Rueil-Nanterre, et par les chanoines de l'abbaye traditionaliste de Lagrasse dans les Corbières. L'auteur mène son récit avec acuité, sans vénération ni malveillance. Il montre que la franc-maçonnerie n'a plus d'ennemi organisé. Hier virulents chez les catholiques, les communistes et dans l'ultra-droite ses adversaires baissent la garde. Dans les loges le recrutement se fait hétéroclite. Les obédiences se déchirent, s'éparpillent. La réflexion s'enlise trop souvent dans la médiocrité. Evoquant d'anciennes traditions des frères préfèrent aujourd'hui prendre le large et s'engager sur des chemins buissonniers à leurs yeux plus stimulants. Comme force de proposition la franc maçonnerie décline. En coulisse pourtant, via de très discrètes fraternelles, plus que jamais les réseaux s'épanouissent.

09/2018

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Histoire de France

Un révolutionnaire professionnel, Auguste Blanqui

"Dans l'imagerie partout imposée jusqu'à présent, le révolutionnaire Blanqui, qui a passé trente-cinq ans de sa vie en prison, luttant sous Charles X comme sous la IIIe République, sous Louis-Philippe comme sous Napoléon III, est le type même du "héros positif". Abnégation, courage, lui sont associés ; prisonnier d'opinion, pensent beaucoup. Procédant à une lecture exhaustive des documents publiés et des manuscrits de Blanqui et à propos de Blanqui, l'auteur détruit ici cette légende. Il montre tout ce qui dans les axiomes simplistes du blanquisme éclaire le phénomène moderne du révolutionnaire professionnel. Intransigeant, extrémiste, totalement coupé de la masse, Blanqui a foi en la toute-puissance d'une petite élite ; il rejette la démocratie, le suffrage universel ; il nie toute capacité révolutionnaire à la masse ouvrière qui lui parait inerte, inculte, voire contre-révolutionnaire, ainsi qu'il l'écrit à propos de l'"Association Internationale des Travailleurs", peut-être le premier mouvement d'auto-émancipation ouvrière de l'Histoire. A partir d'une telle appréhension du monde, Blanqui ne peut penser son groupe révolutionnaire que comme organisation militaire : violence, coups de main, prises d'armes, actions clandestines, tels sont les modes d'action "politiques" qui le mènent dans tant de prisons. Derrière cette vie dramatique, amère, gâchée, la question qui est posée est celle de toute la lignée des révolutionnaires professionnels qui par catastrophisme, fanatisme, ont lancé et lancent, loin des aspirations de ceux qu'ils prétendent "éveiller", des actions violentes, meurtrières. Le sort de Blanqui fait réfléchir sur l'intelligentsia russe qui, de Tchernychevski en passant par Bakounine, Netchaïev, Tkatchev, aboutit à Lénine ; mais aussi sur ses successeurs qui sont, entre autres, la Bande à Baader et les Brigades rouges. Quelques dizaines d'hommes se donnent le droit de se servir des autres comme d'un instrument aveugle ; ces autres, il est permis de les tromper, de les compromettre et même, de les perdre. Ainsi pensaient les premiers révolutionnaires professionnels, ainsi agissent aujourd'hui leurs descendants." Jeannine Verdès-Leroux.

11/1984

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Théâtre

La Maison Kizuki. Et autres rencontres théâtrales

La Maison Kizuki et autres rencontres théâtrales rassemble cinq récits et une chronique recouvrant la relation d’Armen Godel au Japon de 1986 à 2007, dans une langue nette et un style intimiste. La Maison Kizuki ou Le Jardin du Nô fait suite au Maître de Nô, publié chez Albin Michel, qui relatait la relation qu’Armen Godel a entretenu de 1980 à 1986 avec Maître Kizuki Takayuki, célèbre acteur de nô de la Lignée Kanze, dont il est devenu le disciple. Dans son prolongement, La Maison Kizuki relate plusieurs étapes de cette collaboration féconde. Le Mur du vide est une nouvelle sur la cécité. Il est dédié à Tomoeda Kikuo, célèbre acteur de nô devenu aveugle. Yoshida Tamao ou Le génie des Marionnettes : de tout le 20e siècle, Yoshida Tamao,Trésor National Vivant, est sans conteste le plus grand maître marionnettiste du théâtre Bunraku. Ce texte cherche à approcher l’expérience artistique, le métier et le savoir-faire de cet homme d’exception. Trois femmes du Prince Genji ou Les deux victimes de Rokujô s’inscrit dans la trame narrative du célèbre roman Le dit du Genji, et détaille des histoires d’amour dans l’atmosphère fascinante du Japon médiéval. Yasushi Inoue et le chasseur solitaire est un récit qui retrace les rencontres de l’auteur avec le grand écrivain japonais Yasushi Inoue en y alliant des textes écrits à l’époque, alors qu’Armen Godel parcourait les paysages de l’Izu, lieux où se déroule le fameux roman d’Inoue Le fusil de chasse. Haruko Sugimura et le Petit Bouquet : immense comédienne, Trésor National Vivant, Haruko Sugimura (1909-1997) s’est fait connaître dans le Shimpa (forme de kabuki moderne) et surtout dans le cinéma japonais. Armen Godel l’a rencontrée à plusieurs reprises au Japon et l’a vue dans plusieurs de ses rôles. Il revient ici sur ces rencontres

01/2011

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Histoire ancienne

La garde prétorienne dans la Rome antique

" Alors que la foule assistait aux jeux capitolins, une troupe de prétoriens pénétra dans le palais impérial où étaient restés Pupien et Balbin... Les soldats firent irruption dans la pièce, les dépouillèrent tous deux de leurs vêtements royaux et les éjectèrent du palais sous les injures. Après les avoir roués de coups, ils voulaient les traîner de force à travers la ville jusqu'au camp, mais quand ils virent que les Germains accouraient pour les défendre, ils les tuèrent tous les deux et les abandonnèrent en pleine rue. Puis, ils se retournèrent vers le jeune Gordien III pour l'acclamer empereur. " Qui étaient donc ces prétoriens ? Dans l'Empire romain, c'étaient des soldats d'élite privilégiés résidant à Rome, qui assuraient la garde de l'empereur et sa protection. Mais lorsque l'empereur se révélait être un incapable ou qu'il ne leur plaisait plus, ils se révoltaient, massacraient l'empereur... et en désignaient un autre. A plusieurs reprises, ils furent ainsi les maîtres de Rome : en 69, après le suicide de Néron, lorsqu'ils furent à l'origine de l'accession de Galba et d'Othon au trône impérial ; en 193, après l'assassinat de Commode, lorsqu'ils mirent l'Empire aux enchères et l'offrirent au plus offrant ; en 238, lorsqu'ils massacrèrent Pupien et Balbin, les deux empereurs désignés par le sénat, et proclamèrent Gordien III. Si certains de ces puissants préfets du prétoire, tels Séjan, Tigellin, Cléandre, furent les mauvais génies de leur empereur, nombreux parmi eux, cependant, furent les précieux conseillers de l'empereur pour l'administration de l'Etat. En fait, pendant trois siècles, les prétoriens ne jouèrent ce rôle de "faire et défaire" les empereurs que six fois, et pourtant ce sont ces "pronunciamento" qui leur donnèrent leur détestable renommée. En réalité, ils furent le plus souvent les gardiens fidèles de l'empereur, participant à ses expéditions militaires tout en assurant l'ordre public dans la ville. Ayant perdu tout pouvoir à partir de Dioclétien, ils furent supprimés, en 312, par Constantin.

10/2004

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Droit

Le travailleur salarié en droit de l'Union européenne. Colloque du 8 novembre 2018

L'article 45 TFUE affirme "La libre circulation des travailleurs est assurée à l'intérieur de l'Union européenne ". Toutefois, cette liberté reconnue suppose, afin de l'appliquer réellement, d'harmoniser les législations des divers Etats, faute de quoi elle est illusoire. Le premier enjeu consiste à déterminer ce qu'il faut entendre par travailleur en droit de l'Union européenne et plus précisément par travailleur salarié. Est-ce une notion englobante couvrant aussi bien les salariés du secteur privé que ceux du secteur public (contractuels ou statutaires), ou faut-il admettre des exceptions, des dérogations ? Qui les fixe et comment ? Par ailleurs, la qualité de travailleur salarié n'induit pas nécessairement un statut univoque. En effet, existe une multitude de situations : les travailleurs saisonniers, les travailleurs détachés, les intermittents, les frontaliers... S'attachent, en outre, à ces qualifications juridiques des fondements différents : contrat de travail à durée indéterminée, contrat de travail à durée déterminée, contrat de mise à disposition, contrat de droit public, contrat de droit privé, statut de fonctionnaire. Chaque Etat, selon son histoire, ses besoins, construit un droit du travail spécifique. Or, pour assurer une mobilité des travailleurs dans l'UE encore faut-il dégager des règles communes susceptibles d'éviter des disparités. Comment y parvenir ? Est-ce par la négociation collective ? Quels rôles pour les syndicats ? Dans quels domaines faut-il harmoniser et de quelle manière ? Certes, la non-discrimination tant sur la nationalité que sur le sexe ou encore l'âge, aboutit sous le contrôle de la CJUE à réduire les écarts de traitement. Pour autant, la situation demeure délicate pour parler d'une Europe sociale. Ce débat sur le travailleur salarié repose, les questions fondamentales traversant l'UE, celle d'une UE à plusieurs vitesses, d'une UE devant enclencher une étape supplémentaire dans l'intégration ou au contraire tirer les conséquences d'une impossible Union ?

09/2019

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Littérature érotique et sentim

Fictions gynarchistes. Thérapies gynarchistes ; Losers

Le monde d'aujourd'hui, qui se gynarchise aussi vite qu'il s'autodétruit (sans doute parce que les Femmes ont compris que seule leur suprématie pouvait empêcher ce suicide collectif), voit se multiplier les démarches tendant à renvoyer les mâles aux rôles subalternes auxquels ils sont naturellement dévolus. Ce nouveau mode de vie engendre alors naturellement une recrudescence considérable des pratiques saphiques et les mâles ont parfois quelques difficultés à s'y adapter. Dans "Thérapies gynarchistes", une Association Gynarchiste très active en Aquitaine, s'est engagée dans ce combat et obtient des résultats impressionnants. Par exemple, cette clinique gynécologique se mettant au goût du jour et se réorganisant pour devenir une vraie Clinique de la Femme offrant un véritable service gynarchiste à ses patientes et accueillant même les mâles ayant besoin de conseils ou de rééducation... Mais la disparition d'un jeune gynarchiste, futur père, vient mettre en danger la bonne réputation de l'association et ses chances de réussite. Une policière et son subordonné, lui-même en conflit avec son épouse potentiellement lesbienne, doivent enquêter et tenter de retrouver en vie le disparu. Et chacun d'eux devra donner beaucoup de lui-même... Avec "Losers", roman très noir et violent à ne pas mettre entre les mains de personnes non averties, si les femmes sont clairement les "winners", même celles dont le destin semblait être tracé vers le contraire, les "losers", ce sont bien sûr ici les hommes, à peu près tous. Sauf peut-être le Sergent John Duffee du "Miami Police Department" qui, bien que cocufié par son épouse et sa co-équipière, a suffisamment de flair et d'expérience pour deviner que, sous la cascade de sabotages et de meurtres qui déciment le monde du jeu et les différentes mafias sévissant en Floride, se cache une autre réalité et d'autres coupables que ceux que l'on s'empresse de désigner au public.

01/2021

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Théâtre

Michel Bouquet raconte Molière

Depuis qu'il apparut dans Tartuffe en 1944, sous l'Occupation, Michel Bouquet n'a jamais quitté le répertoire de Molière tout au long de sa longue carrière, puisqu'il remontera sur scène le 15 septembre prochain, à 92 ans, dans Tartuffe de nouveau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Soixante-treize ans de compagnonnage durant lesquels il incarna de manière inoubliable les grands rôles comme Harpagon (L'Avare) ou Argan (Le Malade imaginaire). Dans cet ouvrage, Michel Bouquet a souhaité raconter sa vie avec Molière et exposer sa vision très personnelle des personnages. Il rend aussi hommage à Jean-Baptiste Poquelin dont il raconte son stupéfiant parcours : son apprentissage ; son rôle de chef de troupe ; ses rapports avec Louis XIV ; ses combats face aux nombreux ennemis et détracteurs ; sa vie intime notamment son mariage avec Armande Béjart, de 20 ans sa cadette, qui lui valut bien des tourments ; sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis humains, financiers et matériels, une succession de chefs-d'oeuvre qui font de lui un des plus grands sinon le plus grand écrivains de notre langue. L'oeuvre de Molière n'a jamais cessé de fasciner Michel Bouquet. Ce comédien, connu pour sa familiarité avec les textes qu'il travaille sans répit, les relisant des centaines de fois avant de monter sur scène, s'interroge ici sur ce qui fait le génie de Molière qu'il qualifie d' " humain parfait ". Il raconte la grandeur de cet esprit qui dénonça les hypocrisies de son époque, les préciosités et snobismes, les imposteurs, défendit la cause des femmes et leur éducation, appela à la réhabilitation de l'amour dans les milieux bourgeois étriqués et calculateurs... Et puis il exalte le génie comique, fait d'esprit et d'humour, de celui pour qui "la grande règle de toutes les règles est de plaire". Mission accomplie pour Michel Bouquet avec ce livre plein d'une admiration contagieuse, porté par un esprit d'une merveilleuse jeunesse.

09/2017

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Thérèse de Lisieux

Eloge d'une guerrière. Thérèse de Lisieux

Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Eglise et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est " une glorieuse guerre " . En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.

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Autres éditeurs (F à J)

Nadège et les 7 petits hommes

Qu'elle était mignonne, Nadège, avec ses cheveux noirs comme la nuit... Olivier Dupin s'attaque cette fois au fameux conte des frères Grimm, Blanche-Neige et les sept nains. Nadège, donc... Oui, nous n'avons rien contre les prénoms originaux, farfelus, mais il y a des limites. Disons qu'elle s'appelait... Nadège. Comme ça, ça rime. Nadège, donc, a tout de la vraie Blanche-Neige. Mignonne tout plein, les cheveux noirs, la peau blanche, les joues rouges comme des cerises... Elle vit bien avec son papa et sa chipie de belle-mère (elle s'appelle Kim-Ka et passe son temps à faire des selfies)... Elle va bel bien se retrouver dans une maisonnette vide, elle décide d'y faire... le ménage ! (Si, si, elle est vraiment mignonne, Nadège). 7 petits hommes arrivèrent ensuite. " Etes-vous les habitants de cette maison ? " cria Nadège (elle parlait fort parce qu'elle croyait qu'ils étaient loin. En réalité, ils n'étaient pas loin, mais petits). Alors que les petits hommes partent travailler, la méchante Reine arrive déguisée pour empoisonner Nadège. Elle lui fit d'abord la démonstration de son robot multifonction révolutionnaire. " Incroyable ! " s'exclama Nadège. Et elle acheta le robot ! C'est seulement quand la Reine arriva au château qu'elle se rappela qu'elle n'était pas allée voir Nadège pour vendre un robot, mais pour l'empoisonner. " Tant pis... flemme d'y retourner ". De retour du travail, les 7 petits hommes découvrent Nadège affalée sur le canapé (elle avait mangé la tarte toute entière). Sûrs qu'elle a été empoisonée, ils la déposent dans la forêt. Heureusement, un beau prince qui passait par là (c'est bizarre quand même, un homme seul qui parcourt la forêt en pleine nuit, mais bon...) fit monter Nadège sur son cheval et l'emmena à son château. Coup de foudre. Epousailles. Fin de l'histoire. Nadège n'eut qu'un regret... Elle avait laissé son robot multifonction chez les petits hommes.

11/2022

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Littérature française

Dans une autre peau

L'éminent Professeur Neurochirurgien, le Comte Karl von Grunerwald, n'aurait jamais pu imaginer d'être aussi soudainement confronté au surgissement de ses "vrais souvenirs" , que son amnésie rétrograde, liée à sa blessure de guerre, et l'imprégnation progressive de "faux souvenirs" lui avaient masqués. Mais cette improbable histoire devint réalité lorsqu'il reçut, transmis par son confrère français Bernard Schwartzenber, le dossier préopératoire de sa future patiente Rose Berier, qu'une tumeur cérébrale menaçait de cécité totale. Comment le hasard de circonstances de temps et de lieux avait-il pu, à ce point, enchevêtrer l'histoire d'un petit infirmier militaire, français et germanophile Carl Dulac et celle d'un aristocrate allemand, médecin de renom et francophile, Karl von Grunerwald ? La guerre à laquelle ils avaient participé dans deux camps opposés en mai 1940 sur la Somme ? ... sans doute, mais pas seulement... Karl pourra-t-il trouver des éléments de réponses en cet été de 1990, à la redécouverte de sa véritable identité passée et à sa quête de sens, près du Bassin des Ernest, les poissons rouges de l'école Normale Supérieure de la rue d'Ulm, où la petite fille de Rose Berier, Aurore, vient d'être si brillamment admise ? L'apaisante quiétude de son Manoir à Grunerwald et l'exercice de ses prestigieuses fonctions au centre universitaire de Heidelberg, au sud-ouest de l'Allemagne, lui permettront-elles de retrouver la lucidité que requiert cette impensable histoire ? Ou Devra-t-il en garder à jamais le "secret" , partagé seulement par son fidèle majordome, Frantz, pour préserver les siens de la douleur de la révélation de l'improbable processus qui l'a fait rentrer inconsciemment "Dans une autre peau" . Pourra-t-il enfin retrouver et faire revivre son seul et grand amour, que "seules les étoiles n'oublient jamais. ". . ? Cette histoire est inspirée de faits réels, laissés à l'interprétation de la libre imagination de l'auteur.

10/2020

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Beaux arts

Les jardins de Bagatelle à Paris. Histoire et secrets

Situé en bordure du Bois de Boulogne le domaine de Bagatelle bénéficie de la ferveur du public, ne serait-ce qu'en raison de la tenue annuelle du Concours international des roses, lequel tétera son centième anniversaire en juillet 2007. 9000 rosiers issus de 1100 variétés, s'offrent en une vision kaléidoscopique de chair veloutée aux couleurs chatoyantes et dont les effluves subtils et variés parfument l'espace, procurant une délicieuse ivresse apte à nous faire oublier le temps qui passe. Et c'est bien ce qui fait le charme de ce site, où tout n'est qu'harmonie, calme et poésie, procurant un intense sentiment de délocalisation. Véritable joyau, enchâssé dans un écrin de verdure, Bagatelle a été témoin de trois siècles d'histoire que nous vous invitons à revivre à travers les portraits de ses propriétaires successifs, les vicissitudes de la Révolution, les fastes de l'Empire, sa période anglaise et son rachat par la Ville de Paris. Pour la plupart des historiens, le nom de Bagatelle demeure associé à la volupté, voire à la luxure, aux rendez-vous galants; selon eux, il s'agissait d'un lieu dédié à la licence et au plaisir, en trois mots... à la bagatelle. Mais ne s'agit-il que de cela ? Vous serez sans doute surpris d'apprendre que le château servit de décor à un superbe roman, intitulé Peter Ibbetson, et contant la plus belle et la plus envoûtante histoire d'amour du patrimoine littéraire mondial. Munis de ce guide, vous découvrirez que Bagatelle est une Demeure philosophale, autrement dit que tout son agencement a été conçu en fonction d'un symbolisme précis, destiné à vous entretenir des secrets de l'Art d'Amour, auquel Jean de Meung consacra son " Roman de la Rose ". Ces secrets, nous vous invitons à les découvrir en un parcours soigneusement balisé, faisant la part belle aux anecdotes.

06/2006

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Pédagogie

A l'école, on fait musique

Gérard Authelain aime à rappeler que son vrai métier est celui de musicien intervenant à l'école. Après avoir partagé avec une équipe la responsabilité du CFMI de Lyon, il revient à ce qui fut sa profession et sa passion : permettre aux enfants de découvrir la musique à travers une pratique adaptée à leur âge, et qui soit une authentique pratique artistique. A l'école, on fiait musique est un témoignage et une réflexion sur trente années de recherches, d'essais, d'espoirs, de déceptions, de rognes, de convictions défendues fermement avec beaucoup d'autres, y compris avec les plus jeunes dont il ne cesse de s'émerveiller de leur potentiel. Il rejoint par là tous ceux qui ont mis leur force de combat dans une éducation populaire toujours à réactiver. Il n'est pas étonnant, que dans cette course à l'essentiel, il ait rejoint un autre défenseur du droit à la culture pour tous, Philippe Meirieu, qui a accepté de préfacer cet ouvrage. Une telle préoccupation s'avère plus importante que jamais à un moment où les projets de décentralisation, encore indéfinis à l'heure où est publié ce livre, devront prendre en compte une histoire qui ne peut être ignorée, car elle exprime quelque chose qui rejoint l'homme, enfant ou adulte, dans les régions les plus secrètes de sa vie. La formation est plus que jamais une tâche qui doit mobiliser les énergies, car il y va de l'avenir d'un monde dont le visage dépend pour une part des efforts menés par là collectivité humaine ou de ses abandons. Enseignants où élus, responsables parents, personne ne peut être indifférent à ce qui se passe dans l'école et à sa mission au service de l'enfant, ce qui n'est pas tout à fait la même chose que de mettre l'enfant en conformité avec l'idée qu'on se fait de l'école.

01/2003

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Histoire internationale

L'Afrique ancienne. De l’Acacus au Zimbabwe. 20 000 avant notre ère-XVIIe siècle

L'Afrique : un continent géographique, plusieurs continents d'histoire. Depuis la mise en place de son peuplement, il y a quelque vingt mille ans, jusqu'au XVIIsiècle, quand l'Afrique bascule dans un nouvel ordre global, cette histoire millénaire et plurielle est celle d'empires et de villes, d'innovations techniques et artistiques, de vies nomades ou sédentaires, de mouvements de populations et de circulations d'idées. Kerma, Aksum, Mâli, Kanem, Makouria, Abyssinie, Ifât, Ifé, Kongo, Zimbabwe... Combien de sociétés africaines ont, bien avant l'emprise de puissances étrangères, exercé leur rayonnement et conversé avec les autres formations politiques du monde ? Cet ouvrage propose, de manière inédite, de découvrir l'histoire ancienne du continent africain. Il nous emmène sur les routes qui ont attiré les marchands grecs ou arabes dans les grandes capitales africaines, qui ont conduit les pèlerins sahéliens de Tombouctou à La Mecque, les diplomates nubiens de Dongola à Bagdad. Voisinant avec cette Afrique en mouvement, apparaissent les singularités sociales des pasteurs de vaches ou de dromadaires, des chasseurs-cueilleurs, des forgerons et des potières. L'histoire de l'Afrique est le fruit de ce balancement entre le temps court des acteurs et le temps long des profondeurs culturelles. Loin des clichés, L'Afrique ancienne, dirigée par François-Xavier Fauvelle, relève un défi : faire de toute trace une source d'histoire et nous présenter à la fois des sites archéologiques grandioses ou ténus, des écrits de moines ou de scribes royaux, des gravures et des peintures rupestres, des vestiges d'outils, des parures, des objets du culte ou de la vie quotidienne, des fragments de langues, des robes d'animaux domestiques ou encore des génomes de plantes, des paysages façonnés par l'homme, des événements remémorés. Illustré par plus de 300 documents – photographies, cartes, relevés et dessins archéologiques –, ce livre invite à partager le désir d'étonnement autant que le plaisir de la rencontre. Cette somme unique réunit les meilleurs spécialistes au monde, quelquefois les seuls de leur domaine.

10/2018

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Pléiades

Correspondance. Tome 2, 1836-1841

Le 13 février 1836, une inconnue écrit à Balzac ; elle voudrait savoir s'il correspond à l'idée qu'elle s'est faite de lui en le lisant, se dit incapable de séparer l'homme de l'auteur et éprouve le désir "senti et réfléchi" d'une rencontre : "trouvez-vous lundi à une heure au foyer de l'Opéra et abordez-moi ; je serai noire de la tête aux pieds, et des noeuds roses au bas des manches". Balzac s'est-il rendu à l'invitation ? On l'ignore, l'affaire n'a pas laissé de traces. Mais toute sa correspondance répond à la dame en noir : l'homme et l'auteur, inséparables, s'y livrent à coeur ouvert. Ces années, de 1836 à 1841, sont marquées par l'achèvement des Etudes de moeurs et des Etudes philosophiques, et par l'écriture et la publication d'oeuvres de premier plan, Le Lys dans la vallée, César Birotteau, Illusions perdues, Béatrix... Le travail est plus intense que jamais, "je suis dans mon cabinet, comme un navire échoué dans les glaces" . Au printemps de 1839, le plan de La Comédie humaine est établi : ce qui a toujours paru gravé dans le marbre, le voici à l'état naissant. Et il y a d'autres fronts, que Balzac ne déserte jamais : les salons, la presse, le théâtre (avec Vautrin, interdit au lendemain de la première) - et toujours des imprimeurs rétifs, des fournisseurs impatients, des huissiers intraitables et des créanciers revêches (au nombre desquels figure la mère d'Honoré). il y a les dames, enfin, une Louise notamment, dont on ne sait rien, mais à travers qui on touche aux secrets les plus intimes de Balzac. "Ma vie est décidément trop pesante pour être jamais épousée par un coeur où il y a quelque sensibilité. N'ayez pas d'amitié pour moi, j'en veux trop".

11/2011

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Romance sexy

Pure Light

Rien ne prédestinait Adam et Saifah à se rencontrer, mais, à la croisée des chemins, entre Londres et Bangkok, ils pourraient trouver bien plus que le rôle de leur vie. Adam savait qu'il n'aurait jamais dû balancer ce coup de poing, mais il est trop tard. Du jour au lendemain, alors qu'il était un jeune acteur très populaire à Londres et à Hollywood, plus aucun réalisateur ne veut de lui. Le public le croit homophobe. Les marques résilient ses contrats les uns après les autres. C'est la déchéance sociale et professionnelle. Aussi, quand son agent lui propose de s'exiler un temps en Thaïlande, pays de ses racines maternelles, il accepte afin de fuir les foudres de l'Occident qui veut sa peau. Saifah n'aspire pas vraiment à être acteur, mais les petits rôles payent ses études de photographie. Puis son agente lui dégotte le rôle principal d'un nouveau drama : Pure Light. Un rôle délaissé par Prince, un autre acteur dont il était le meilleur ami... jusqu'au jour où il lui a déclaré sa flamme. Depuis, Prince ne veut même plus lui adresser la parole. Alors pourquoi cette faveur ? Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à donner la réplique à cet acteur britannique aux origines thaï débarquant à Bangkok juste le temps du tournage ? Adam et Saifah sympathisent très vite. Ils ont une revanche à prendre sur la vie. Comme on les a traités comme des moins-que-rien, c'est le moment de montrer ce qu'ils ont dans les tripes. De devenir des références que personne ne pourrait plus ignorer. Et s'ils tournaient le boy's love le plus hot de tous les temps ? #slowburn #boyslove et #strangerstolovers --- "La plume de Violette nous fait voyager dans l'univers des dramas thaïlandais et de la culture K-Pop. J'ai adoré les personnages attachants et drôles, mais aussi la romance qui est toute douce et nous donne le sourire pour la journée". Audrey - relectrice éditoriale

01/2023

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Correspondance

Correspondance 1913-1948

Correspondre n'a jamais été mot aussi juste pour désigner l'activité épistolaire, tant les lettres de Gabriel Bounoure et d'André Suarès sont dans la plus vive adéquation quant à l'art d'écrire et à l'intelligence du coeur. Qui est Gabriel Bounoure ? Un conseiller culturel en poste au Liban et en Syrie, mais surtout un grand critique littéraire, notamment à la Nouvelle Revue française, le plus méconnu et le plus discret de tous. Paul Claudel a eu pour lui ce mot éloquent : "On écrirait volontiers un livre pour vous faire écrire une page". L'oeuvre d'André Suarès, maître trop secret de la littérature française, semble pâtir de sa prolixité et du caractère orageux de l'écrivain. Mais son Voyage du Condottière suffit, pour les amoureux du style, de l'art et de l'esprit, à le placer au centre de la bibliothèque de tout gentilhomme-lecteur. Cette correspondance inédite, enfin dévoilée, rend justice à l'un comme à l'autre. C'est une introduction immersive à l'oeuvre de Suarès comme un manuel de critique littéraire, le témoignage d'une amitié profonde et sincère, l'occasion d'un renversement généreux des rôles de maître et de disciple, un portrait et un autoportrait de Suarès, un lieu de méditations et enfin l'expression chevaleresque d'une quête spirituelle partagée par deux âmes libres et ardentes. Entre 1913 et 1948, leurs échanges sont traversés par les échos de deux guerres mondiales (sublimes lettres du capitaine Bounoure), les difficultés morales, physiques et matérielles : et toujours la poésie s'éprouve comme le seul refuge et la seule consolation pour les temps obscurs. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet-Denis. Elle comporte une chronologie croisée, un essai de Gabriel Bounoure ("Dernière parole de Suarès") et un index des noms et des oeuvres.

01/2023

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XVIIIe siècle

Morgant

Les véritables sociétés secrètes sont celles dont les membres ne savent pas qu'ils en font partie. Sans lever le secret, la voix de Chantal Talagrand, sous le masque des Compagnons de Jéhu, s'adresse aux conjurés et parle de leurs conjurations. Dans un hommage rendu à Alexandre Dumas, elle revient sur les traces des clandestins, et remonte jusqu'au roman de mésaventure. Elle réécrit, en pensant à certaines révoltes très récentes, un drame de cape et d'épée républicain. Nos rôles d'un soir avaient été bien distribués. Thibaut, en Saint-Just, mit Barras au pied du mur, l'accusa de complaisance, rappela que Fréron avait réprimé la population toulonnaise et fait tirer à mitraille sur le peuple. Henri, dans le costume de Couthon, nous fit entrer dans une cour d'assises transformée en tribunal révolutionnaire, là même où Billaud avait loué la Terreur, prononcé son réquisitoire contre l'Incorruptible, puis oublié que l'accusé s'était désolidarisé des sanguinaires, en leur cachant l'identité de certains suspects qu'ils traquaient. On entendit son¬ner alors, comme si les acteurs s'étaient emparés des trompettes de Jéricho, les noms de Carrier, Fouché, Barras, Fréron, Tallien. Soudain, Philippe, effacé comme avait pu l'être Lebas au temps où il réformait avec Saint-Just l'armée du Rhin, entra en scène pour rappeler la compromission de Cambon dans l'affaire de la Compagnie des Indes et la confiscation des biens des émigrés. Enfin, ce fut à moi, dans le rôle d'un Maximilien digne mais désabusé, de convoquer celui que l'on considéra comme l'Anacréon de la guillotine. C'est en citant Marat (qui tenait que Barère était un "politique habitué à nager entre deux eaux") que je revenais, une fois de plus, à Robespierre, disant de lui-même : "Il sait tout, connaît tout, il est propre à tout, mais il est surtout sans principes".

02/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

L'enfant secret du milliardaire. Un héritier pour les Di Savo ; L'enfant du sultan ; Le bébé du Sicilien

Un héritier pour les Di Savo Il lui a promis une nuit de passion inoubliable... Lydia aurait dû se détourner de Raul Di Savo. Mais, captive de l'aura du ténébreux Sicilien, elle a cédé à la tentation. Une folie qu'elle regrette aussitôt : sa rencontre avec Raul n'est en rien due au hasard et, s'il l'a séduite, c'est par pur esprit de vengeance. Bouleversée par cette trahison, Lydia fuit, avant de découvrir qu'elle est enceinte - et liée à Raul pour la vie... L'enfant du sultan Depuis toujours, Gabi rêve du mariage. Elle en a même fait son métier. Chaque jour, elle pare ses clientes de robes splendides et leur offre de fabuleux épilogues romantiques. Chaque nuit, en revanche, c'est elle qui a la place d'honneur, au côté d'Alim. Hélas, épouser cet homme restera à jamais un songe. Car il est l'héritier du trône de Zethlehan. Et lorsqu'il deviendra Sultan, il se désintéressera d'elle - et de l'enfant qu'elle attend de lui... Le bébé du Sicilien Le jour où elle a quitté la Sicile et le mariage qu'on lui imposait, Sophie s'est juré d'être libre. Mais sous le regard de Bastiano Conti, elle se sent soudain... captive. Jamais elle n'a désiré un homme au point de s'offrir à lui. Pourtant, incapable de résister, Sophie profite de l'instant présent et des caresses qui la chavirent. Elle ne se doute pas, alors, que cette passion irrépressible va changer son destin... A propos de l'auteur : Passionnée de voyage, Carol Marinelli a trouvé dans l'écriture le moyen de s'évader au quotidien. C'est pourquoi ses romans - qu'elle publie aux éditions Harlequin depuis de nombreuses années - se déroulent aux quatre coins du monde et mettent en scène des héros au charme exotique et irrésistible.

02/2021

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Monographies

Georges troubat

Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie ; rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle régie son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui, et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. The game that is started over and over, is then infinite. Assemblages, collections, juxtapositions. Blus, reds, yellows. Lines, textures, shapes. An exhibition of Georges Troubat is always a peculiar experience : just like a musician with a few limited notes, the artist multiplies the variations, improvisations, offering the astonishing feeling of an on-going flow. This man was always very active in his life, but nothing lasts forever, the flow takes us with it and we have to swim with it. The creative act only exists by repetition as it's tied to the pace, to the mouvements of time, to the passing seasons, to the world's rhythms. George Troubat's painting is alive, taking on the whole meaning of the word : it regulates its pace on the impulsion of the living. Its animation begins from life itself, to whom it goes back to, like a perpetual approbation. This man, who we think in a hurry, is a dazzling swimmer and his painting attests for a world which would only be dazzling.

03/2022

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Droit

Mélanges Pierre Bouet

Pierre Bouet a enseigné pendant plus de trente ans à l'université de Caen. Il a joué un rôle majeur dans le département de latin et s'est attaché en particulier à développer l'enseignement du latin médiéval. Initiateur depuis de nombreuses années de travaux et de recherches collectives concernant la Normandie, il a dirigé pendant plus de cinq ans l'organisme créé pour faciliter de telles collaborations : l'Office Universitaire d'Etudes Normandes (O.U.E.N.). A l'occasion de son départ en retraite, ses collègues et ses amis de l'O.U.E.N. ont donc tenu à lui rendre hommage en lui offrant ce volume de Mélanges. Celui-ci comprend des contributions variées sur des sujets illustrant les axes privilégiés de l'Office. Deux d'entre elles concernent Geoffroi Malaterra, biographe de Roger, comte de Sicile. C'est l'un de ces chroniqueurs et historiens normands des XIe et XIIe siècles, dont Pierre Bouet est le spécialiste reconnu. Une troisième contribution est consacrée à un auteur normand écrivant en ancien français, Guillaume de Saint-Pair, moine du Mont Saint-Michel. Ces textes évoquent des questions de grammaire ou de critique textuelle et se rattachent à la linguistique (latine et française). D'autres études émanant de linguistes touchent à la dialectologie normande ou à la toponymie. Plusieurs contributions relèvent naturellement de l'histoire médiévale, discipline avec laquelle Pierre Bouet a su établir de fructueuses collaborations. Elles se situent dans les domaines très variés de l'histoire intellectuelle, religieuse et monastique, mais aussi de l'archéologie ou de l'anthropologie appliquée à l'histoire. Enfin une dernière catégorie d'articles a été rédigée par des spécialistes d'autres disciplines comme l'ethnographie, le droit normand ou la géographie. Au total, ce volume d'hommage réunit une série de textes qui ont pour point commun la Normandie : il est le reflet de l'action et du rayonnement de Pierre Bouet, comme de son rôle dans l'essor des études normandes à l'université de Caen Basse-Normandie.

06/2002

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Romans, témoignages & Co

Tokyo Scénario. Rébellion d'une actrice sud-coréenne

Dans les K-Dramas et en public, Lee Shin interprète toujours le même type d'héroïne : une femme vulnérable et mignonne. Lasse de cacher sa personnalité, elle change de registre en acceptant le rôle principal d'un thriller japonais au côté d'un acteur mystérieux... Plongez dans le quotidien exaltant d'une actrice sud-coréenne et vivez des émotions dignes des dramas ! Adulée pour ses rôles d'héroïne adorable dans des K-Dramas romantiques, Lee Shin est au sommet de sa gloire. Mais pour maintenir son image de jeune femme timide et parfaite, elle doit constamment masquer sa personnalité indomptable. Ainsi, quand on lui propose de jouer une tueuse sanguinaire dans un long-métrage tourné au Japon, elle ne peut résister à la tentation de laisser sa nature coriace s'exprimer. Contre l'avis de son agent, elle rejoint le casting de ce projet de rêve et donne la réplique à Toma, un acteur difficile à cerner et peu apprécié de l'équipe. Se pourrait-il qu'il porte un masque, lui aussi ? D'abord auto-édité par son auteure, Tokyo Scenario rejoint la collection K ! Story avec une intrigue approfondie. Grâce à sa romance aux tournants inattendus et ses personnages bien travaillés, le roman fait vibrer le coeur des lecteur(trice)s à la façon d'un K-Drama. Mêlant la douceur des sentiments naissants à la dure réalité du métier d'acteur, Tokyo Scenario permet à la fois de rêver et d'ouvrir les yeux. C'est un voyage aux multiples facettes qui nous emmène dans les rues lumineuses de Tokyo et les non moins magiques coulisses du cinéma. C'est aussi un va-et-vient entre secrets et complicité, image de soi et introspection, doutes et amour... Le tout raconté par une plume fluide, légère et captivante. Avec ce roman contemporain et divertissant aux thématiques recherchées, on se laisse emporter dans le tourbillon de la vie d'actrice de Lee Shin.

11/2022