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Richer, Eric

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Littérature étrangère

Dieu vit à Saint-Pétersbourg

Révélé aux Etats-Unis comme l'un des jeunes espoirs de la littérature, Tom Bissell appartient à cette nouvelle génération d'écrivains américains qui ne connaissent pas de frontières. Du chaos afghan à la mer d'Aral en passant par le Kazakhstan et l'Asie centrale, ses nouvelles nous entraînent hors des sentiers battus et des certitudes rassurantes. On y croise, au fil de paysages dévastés ou désolés, des Occidentaux en mal de repères. Et si l'exil, l'abandon et la guerre constituent la toile de fond de ce livre étonnant, ils reflètent avec une infinie sensibilité le paysage intérieur d'êtres déchirés, en quête de nouveaux horizons. "Il n'y a pas en Amérique, aujourd'hui, de jeune écrivain plus doué et plus passionnant". Dave Eggers. " Tom Bissel n'est pas seulement un écrivain doué, il est également l'observateur mordant d'une nouvelle génération perdue dans un monde complexe et dangereux. " The New York Times. "Dans ce monde à la dérive, sans pitié, Bissell n'épargne rien ni personne. Cet écrivain-là ira loin". Bruno Corty, Le Figaro Littéraire. "Tom Bissell : un mémorialiste à la limite du documentaire et du fantastique, un écrivain des grands espaces doublé d'un psychologue des profondeurs. " Eric Phalippou, La Quinzaine littéraire. "Des textes sombres et forts, aux personnages écorchés qui cassent bien des clichés sur les relations Est-Ouest d'aujourd'hui". Technikart. " On va beaucoup parler, dans les années qui viennent, de Tom Bissell... " Didier Jacob, Le Nouvel Observateur. " D'une plume précise et un rien sadique, avec un réalisme tranchant, Tom Bissell, en plus de nous offrir un grand moment de littérature, pose une question tabou mais essentielle : celle de la légitiité de l'intervention systématique des Etats-Unis dans la marche du monde. " Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. " Toutes les nouvelles de Tom Bissell sont bonnes à dire. Et à lire. " Frédérique Brehaut, Le Courrier de l'Ouest.

10/2007

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Actualité et médias

Twittus politicus. Décryptage d'un média explosif

On l'a vu lors de l'affaire DSK, lors du printemps arabe, à l'occasion de la présidentielle ou lors de la lutte Fillon-Copé pour la tête de l'UMP : le tweet grille désormais la politesse aux médias traditionnels, réduits à relayer les informations dispensées sur les réseaux sociaux. Au cours de l'année écoulée, indubitablement Twitter est devenu un outil de la vie politique. Mais qu'est-ce que Twitter ? Comment ça marche ? Quels en sont les codes ? Si vous n'y connaissez rien, rassurez-vous, ce livre va tout vous expliquer. Vous découvrirez son fonctionnement, ses grands moments, ses ténors et ses seconds couteaux, les tweets les plus mémorables ou les plus scandaleux. Par son instantanéité et du fait que ce sont souvent des acteurs de la vie politique (Eric Besson, Nadine Morano, Valérie Trierweiler...) qui twittent, ce nouveau média devance les télévisions et agences de presse, qui sont désormais, pour le meilleur ou pour le pire, obligées de courir derrière l'info. Mais c'est aussi un espace politique différent, où l'humour prend sa place et où la langue de bois n'est pas de mise. Ainsi le soir du premier tour de la présidentielle, où des messages codés ont fleuri sur la timeline Twitter, donnant le résultat avant le 20 h fatidique, sous forme de tweets codés #radiolondres, en hommage à la célèbre radio de la Résistance française, du genre : "Les talonnettes sont dans les cartons, je répète, les talonnettes sont dans les cartons". Et puis il y a bien sûr ce tweet devenu historique: "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", signé Valérie Trierweiler, avec les répercussions que l'on sait. Entre humour, dérapages et manipulations, ce livre interroge l'avenir, à l'heure de la communication instantanée.

01/2013

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Vins, alcools, boissons

Des vins, des hommes et des émotions. Souvenirs d'un amateur de grands crus

Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères de la dive bouteille. Le vin n'existe que si on le nomme. La langue des mots fait vivre l'or rouge, blanc ou rosé. Tout au long de trente années passées de restaurants menés par de valeureux chefs aux vignobles de l'Hexagone et aux caves voutées où le jus de la treille murit dans la pénombre, Nicolas de Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s'est forgé une vaste culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners, des rencontres. Avec des personnalités issues de l'univers des nobles flacons, propriétaires et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène Borie, qui lui ont transmis l'art de bien déguster et la vérité des crus d'exception. Il y a au fil de ces pages quelqu'un pour vous initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Eric Beaumard, Olivier Poussier, Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs comme François Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens. Plus on comprend le secret du verre, plus on s'approche de la sève, plus le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. Ancien journaliste de spectacles à Paris Match, Nicolas de Rabaudy s'est orienté dans les années 80 vers la chronique de restaurants et de vins. Il a donné des articles au Figaro, au Journal du Dimanche, et depuis 2009, il collabore au site slate. fr fondé par Jean-Marie Colombani, ancien PDG du Monde. Auteur fécond, il a publié une vingtaine de livres sur l'univers des chefs étoiles, des grands restaurants et des vins de rêve qu'il suit pour Bettane Desseauve Médias. Ce dernier ouvrage très personnel rassemble ses souvenirs de gastronome oenophile.

01/2013

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Histoire internationale

La transformation du monde. Une histoire globale du XIXe siècle

Synthèse magistrale d'une époque en plein bouleversement, La transformation du monde revisite les classiques de l'histoire, de l'économie et de la sociologie qui ont alimenté notre vision du xixe siècle. Jürgen Osterhammel s'affranchit d'une approche eurocentrée et événementielle pour proposer une histoire globale dans la lignée de Fernand Braudel et Eric Hobsbawm. L'urbanisme, les moyens de transport et de production, la circulation des hommes et des marchandises, les influences culturelles, scientifiques, environnementales sont autant de thématiques étudiées, questionnant les concepts essentiels de mobilité, de progrès, de hiérarchie et d'émancipation. L'auteur s'attache à ces forces complexes et puissantes qui ont gouverné les changements du " long xixe siècle " , de New York à New Delhi, des révolutions d'Amérique latine aux révoltes de la Chine et de l'Inde. Il décrit un monde de plus en plus quadrillé : par le télégraphe, les bateaux à vapeur, les chemins de fer, les marchés... Il insiste sur la portée de l'abolition de l'esclavage, de l'industrialisation et de la colonisation dans la transformation des sociétés. Il remet en question nombre d'idées reçues et donne un nouvel éclairage sur des phénomènes comme le soi-disant triomphe des Etats-nations au xixe siècle. Salué comme un des livres d'histoire les plus importants de ces dernières années, traduit dans une dizaine de langues, La transformation du monde offre une perspective inédite sur ce siècle mouvementé qui a semé les germes des désordres du xxe siècle, mais aussi donné naissance au pacifisme, au libéralisme, au syndicalisme, au féminisme et à bien d'autres aspects essentiels de notre présent " mondialisé " . Jürgen Osterhammel est titulaire de la chaire d'histoire contemporaine (xixe et xxe siècles) de l'université de Constance en Allemagne. La transformation du monde, son maître-livre enfin traduit en français, lui a valu de nombreuses distinctions. Traduction de Hugues Van Besien

10/2017

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 211-212, Mars 2016 : Révolutions et crises politiques

Depuis la fin de l'année 2010, les bouleversements politiques et sociaux dans le monde arabe sont au centre de toutes les attentions et notamment de l'attention académique. Les chercheurs en sciences sociales n'entendent pas se laisser dicter leurs objets par l'actualité mais refusent dans le même temps de démissionner devant les faits ou de s'emmurer dans leur tour d'ivoire, feignant d'ignorer la gravité du monde qui les entoure et l'urgence d'une pensée construite et contrôlée. C'est à cet exercice délicat que se sont livrés les auteurs de ce dossier, sans cesse pris dans une forme d'injonction paradoxale : prendre de la distance avec l'événement historique et saisir son épaisseur sociale dans toute sa matérialité, réfuter les explications causales macrosociologiques et prendre au sérieux les revendications et les répertoires d'action des protestataires, résister au diktat de l'instant et de l'accélération de l'histoire et réinscrire les pratiques et les discours dans leur terreau sociologique et historique. L'objectif n'est pas de proposer une nouvelle interprétation des événements qui ont bouleversé la région mais bien plutôt de comprendre, au moyen d'enquêtes de terrain de longue haleine, comment ceux-ci ont bousculé les structures sociales et politiques des pays concernés et de quelles façons cette histoire courte est à réintégrer au sein des mutations sociales plus larges qu'ont connues ces sociétés. Fondés sur un travail empirique inédit, les six articles étudient ainsi les conséquences du déclassement des chômeurs diplômés tunisiens sur leurs dispositions à se mobiliser (Pierre Blavier), la recomposition du capital social des insurgés dans le cas syrien (Gilles Dorronsoro et al), l'impossibilité du soulèvement dans le cas algérien (Layla Baamara), le rôle de groupes professionnels comme les avocats dans la révolution tunisienne (Eric Gobe), les voies de la reconversion politique des Frères musulmans égyptiens entre 2005 et 2012 (Marie Vannetzel) et les modalités du passage d'une situation révolutionnaire à un résultat révolutionnaire dans le contexte tunisien (Choukri Hmed).

04/2016

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Littérature française

Au bout du monde

Dans Au bout du monde, l'auteur s'attache à décrire une micro-société dans ce "penn ar bed" qu'il connaît bien durant la Première Guerre mondiale. Le roman se déroule à Toul-Douar, hameau situé sur la côte du Bas-Léon, entre Le Conquet et Lampaul-Plouarzel, face à Molène et Ouessant. Il montre l'importance de la mer pour des agriculteurs souvent aussi marins, pilleurs d'épaves ou goémoniers. Tout comme les îles du Ponant, Toul-Douar reçoit de plein fouet la violence des vents de mer. Certes, le village de Kergroas, dont il dépend, n'est pas menacé d'engloutissement, et ses habitants tirent essentiellement leurs ressources de la terre. Toul-Douar symbolise parfaitement ce contraste entre deux genres de vie radicalement opposés : déjà, certains jeunes font leur service militaire dans l'armée de terre (ce qui serait presque impensable dans les îles ou les ports) ; en revanche, la mer, au même titre que les travaux de champs, gouverne la vie sociale et l'emporte notamment sur l'effort de scolarisation. La petite communauté villageoise se soude automatiquement dès qu'elle se sent attaquée de l'extérieur : elle considère l'océan et ce qu'il charrie comme sa propriété et se heurte à la vigilance des douaniers. L'ostracisme envers les "étrangers" perdure, par douaniers interposés. Le réflexe de solidarité fonctionne toujours comme une soupape de sécurité et efface les divisions internes. On le retrouve ici : la lutte pour prendre de vitesse la mer et les douaniers quand La Princesse s'échoue amène l'insertion de l'institutrice Geneviève Bars dans la population du hameau. Tacitement, mais efficacement, les habitants de Toul-Douar s'accordent pour piller l'épave et répartir le butin : la mer régule véritablement les fluctuations des relations sociales, elle constitue le dénominateur commun des multiples individualités, elle agit comme un creuset où se refond périodiquement la conscience collective... (extrait de l'Introduction, d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).

06/2019

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Littérature française

Les Incorrigibles

" Un roman saisissant sur l'enfer de la corruption et du bagne de Cayenne " A l'été 1919, Léon Cognard, ex-officier de gendarmerie fort en gueule et idéaliste, change de vie, direction l'Amérique du Sud. Mais, bloqué à Saint-Nazaire, il se retrouve au coeur de l'incroyable liquidation des stocks américains. Les troupes alliées rentrent en effet au pays, abandonnant derrière elles 600 millions de tonnes d'objets divers. Devant cette manne, la région de Saint-Nazaire se transforme en Far West, avec colonnes de camions qui se volatilisent et niveau de corruption record. En attendant de pouvoir embarquer, Cognard va aider un ancien collègue des brigades mobiles à enquêter sur un vol de train, lié à une autre guerre où la France est impliquée. Une fois à Cayenne, Cognard a une idée fixe : améliorer le sort du bagnard Marcel Talhouarn, condamné à vingt ans de travaux forcés. Un homme qu'il a arrêté autrefois, et qu'il estime victime d'une injustice. Pendant que Talhouarn endure l'horreur du camp des incorrigibles, du tribunal maritime spécial et de l'internement à l'île Royale, Cognard découvre les rouages du bagne, sidéré par ce système où toutes les valeurs sont inversées. A l'obsession de sauver Talhouarn, s'ajoute bientôt la volonté de porter secours aux forçats libérés, ces grands oubliés du bagne. Mais peut-on aider qui ne veut - ou ne peut - pas l'être ? Ce roman est le lauréat de la deuxième édition du Prix du roman de la gendarmerie nationale, qui vient récompenser une oeuvre de fiction dans laquelle la gendarmerie et le rapport au métier de gendarme occupent une place cardinale. Présidé par le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, le jury réunit gendarmes, journalistes et écrivains, tels que Maxime Chattam, Françoise Bourdin, Cécile de Ménibus, Emmanuel Chaunu, Virginie Carton, Eric Delbecque ou Yves Thréard...

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Philosophie

Le crime parfait

Ceci est l'histoire d'un crime - du meurtre de la réalité. Et de l'extermination d'une illusion - l'illusion vitale, l'illusion radicale du monde. Le réel ne disparaît pas dans l'illusion, c'est l'illusion qui disparaît dans la réalité intégrale. Si le crime était parfait, ce livre devrait être parfait lui aussi, puisqu'il veut être la reconstitution du crime. Hélas, le crime n'est jamais parfait. D'ailleurs, dans ce livre noir de la disparition du réel, ni les mobiles ni les auteurs n'ont pu être repérés, et le cadavre du réel lui-même n'a jamais été retrouvé. Quant à l'idée qui préside au livre, elle n'a jamais pu être repérée non plus. C'était elle l'arme du crime. Si le crime n'est jamais parfait, la perfection, elle, est toujours criminelle, comme son nom l'indique. Dans le crime parfait, c'est la perfection elle-même qui est le crime, comme dans la transparence du mal, c'est la transparence elle-même qui est le mal. Mais la perfection est toujours punie : la punition de la perfection, c'est la reproduction. Si les conséquences du crime sont perpétuelles, c'est qu'il n'y a ni meurtrier ni victime. S'il y avait l'une ou l'autre, le secret du crime serait levé un jour ou l'autre, et le processus criminel serait résolu. Le secret, finalement, c'est que l'un et l'autre soient confondus : " En dernière analyse, le meurtrier et la victime sont une seule personne. Nous ne pouvons concevoir l'unité de la race humaine que si nous pouvons concevoir, dans toute son horreur, la vérité de cette ultime équivalence. " (Eric Gans). En dernière analyse, l'objet et le sujet sont un. Nous ne pouvons saisir l'essence du monde que si nous pouvons saisir, dans toute son ironie, la vérité de cette équivalence radicale.

10/1997

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Actualité et médias

Tous les coups sont permis. De Mitterrand à Sarkozy, la violence en politique

La politique est un sport de combat. Violent. Sanglant. Et la Ve République a inventé la joute ultime : la conquête du sceptre élyséen au suffrage universel, une épreuve sanctionnée par un jury composé de 40 millions d’électeurs. La conquête du pouvoir demande un effort de tous les instants, c’est un chemin de croix qui nécessite d’être capable d’humilier l’adversaire, de l’écraser, de le piétiner, sans un regret, sans un remords. Sans un regard pour celui que l’on laisse à terre. Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Marine Le Pen, et tous les autres : jusqu’où sont-ils prêts à aller au moment de se lancer dans la guerre de la présidentielle de 2012 ? Quels sacrifices sont-ils susceptibles d’endurer ? Quelles violences sont-ils capables d’infliger pour parvenir au sommet ? L’élixir du pouvoir semble justifier toutes les audaces, tous les excès, tous les crimes. Et c’est d’abord le concurrent issu de ses rangs, de son camp qu’il faut être prêt à poignarder pour arriver : Giscard contre Chirac, Mitterrand contre Rocard, Fabius contre Jospin, Chirac contre Balladur, Sarkozy contre Villepin. Quelques « amateurs », quelques « naïfs », quelques personnalités médiatiques issues de la société dite « civile » se sont risqués dans l’arène, de Bernard Tapie à Nicolas Hulot. Mais au final, la politique est bien une affaire de professionnels. Une idée reçue veut que ce soit l’amour de l’autre, l’envie de servir le bien public qui suscite les vocations. C’est faux. Cette enquête, fourmillant de révélations et d’anecdotes inédites, se propose de décrypter l’histoire de la violence politique. D’Éric Woerth à Michel Noir, d’Alain Carignon à Didier Schuller, de Michel Rocard à Laurent Fabius, on y trouvera les reliques de ces victimes tombées au champ d’horreur de la politique pour affaires, scandales en tous genres, ou simplement… défaites électorales.

10/2011

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Essais

Photographie contemporaine & anthropocène

L'" anthropocène " signe une crise civilisationnelle profonde. Les assises, sur lesquelles les sociétés occidentales se sont senties pendant longtemps solidement établies, paraissent désormais précaires. La confiance accordée au progrès technique et aux acquisitions scientifiques est ébranlée. Nombreuses sont les oeuvres photographiques contemporaines qui s'attellent à problématiser et à penser les évolutions de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos relations au vivant, au temps ou au progrès. Il s'agit dans cet ouvrage d'analyser la façon dont ces travaux donnent à réfléchir, s'inscrivant de façon féconde dans le débat public. Liste des photographes présentsA : Peter Fischli & David Weiss, Mishka Henner, SMITH, Ignacio Acosta, Mathieu Asselin, Richard Misrach, Yves Marchand & Romain Meffre, Carlos Ayesta & Guillaume Bression, Guillaume Herbaut, Robert Polidori, Céline Clanet, Françoais Delderrière, Petra Stavast, Jan Stradtmann, Marina Caneve, Céline Duval, Batia Suter, Arno Gisinger, Catherine Poncin, Agnès Geoffray, Jan Fontcuberta, Mathieu Pernot, Jean-Marie Donat, Bernard Plossu, Jean-Luc Mylayne, Michel Séméniako, Thomas Struth, Jürgen Nefzger, Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Joel Sternfeld, Eric Dessert, Thierry Girard, Beatrix von Conta, Brigitte Bauer, Guillaume Bonnel, Marc Deneyer, Anne-Marie Filaire, Olivier de Sépibus, Geoffroy Mathieu, Ianna Andréadis, Bruno Goosse. "Les termes d'écologie, d'environnement, d'anthropocène ou de réchauffement climatique se trouvent aujourd'hui repris à satiété au sein des médias et convoqués dans les travaux des chercheurs de nombreuses disciplines de sorte que, pour dissiper tout sentiment de dispersion, voire de confusion, il paraît nécessaire de commencer par préciser ce dont le présent livre ne parlera pas. Il ne s'agira pas ici d'étudier des oeuvres photographiques qui, se concentrant sur des substances organiques ou des matériaux bruts, envisagent les éléments naturels comme un médium et relèvent d'une forme d' "âécopoïétiqueâ" . Les travaux proches du Land Art ou de l'Arte Povera mobilisant la prise de vue ne seront pas pris en considération". [... ] Danièle Méaux

11/2022

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Littérature française

Portrait en pied de Suzanne

Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme exilé de Paris, solitaire et qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car y apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance kafkaïenne (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou éminemment "toporienne" . Après Le Locataire chimérique (1964), inspiré du Procès, puis Joko fête son anniversaire (1969), hommage à La Métamorphose, Portrait en pied de Suzanne (1978) vient compléter dans l'oeuvre de Roland Topor sa trilogie noire romanesque, placée sous le signe de Kafka. Préfacée par Eric Chevillard, cette nouvelle édition est augmentée de six illustrations inédites. Roland Topor (1938-1997) : peintre, dessinateur, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe, etc. Remarqué très tôt pour ses étranges dessins au graphisme original (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et crée le mouvement d'avant-garde Panique avec Arrabal et Jodorowsky. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; son deuxième, Joko fête son anniversaire, recevra le prix de Flore en 1970 ; il écrira aussi des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des livres concepts. Du long-métrage d'animation La Planète sauvage (avec René Laloux, prix spécial du Jury à Cannes en 1973) au meilleur film sur Sade, l'étonnant Marquis (avec Henri Xhonneux), en passant par les émissions télévisées Merci Bernard, Palace et Téléchat, Topor marquera également de son empreinte le cinéma et l'audiovisuel. Certaines de ses images (affiches pour Amnesty International ou les films L'Empire des sens et Le Tambour) ont fait le tour du monde, toujours relevées d'un humour noir féroce.

02/2019

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Faits de société

Mes soixante-quinze jours de prison à Kigali

Guy Theunis, citoyen belge âgé de 60 ans, a été arrêté le 6 septembre 2005 à Kigali alors qu'il était en transit et s'apprêtait à prendre un avion pour la Belgique. Le 11 septembre, à l'issue d'une audience publique, un tribunal populaire l'a accusé de participation au génocide de 1994. Il a aussitôt été envoyé à la prison centrale de Kigali. C'est ainsi qu'était résumé, dans un appel de soutien signé par des parlementaires européens en date du 30 septembre 2005, ce qui allait devenir l'Affaire Theunis. Le père Guy Theunis a vécu 24 ans au Rwanda, de 1970 à 1994. Il y a occupé différentes fonctions (vicaire de paroisse, professeur au grand séminaire de Nyakibanda, secrétaire de la revue Dialogue...). Au début des années 1990, il s'engage dans l'Association rwandaise de défense des droits de la personne et des libertés publiques (ADL). Il va jouer un rôle de premier plan dans la publication du premier rapport de l'ADL (décembre 1992), qui fut à l'origine de la commission d'enquête internationale venue au Rwanda en 1993 sous la direction d'Alison Des Forges et d'Eric Gillet. Quelles sont les raisons qui ont amené les autorités de Kigali à l'arrêter en septembre 2005, alors qu'il avait séjourné plusieurs fois dans le pays depuis 1995 ? C'est ce que tente d'élucider Guy Theunis au fil d'un récit basé sur son journal de prison et enrichi de nombreux témoignages. Un récit qui nous plonge au coeur de la prison centrale de Kigali et nous éclaire sur le fonctionnement des juridictions gacaca. Le dossier d'accusation s'avérera vide, de l'aveu des avocats rwandais ; ce que confirmera la justice belge en classant le dossier sans suite. Le livre de Guy Theunis contribue à sa manière aux débats sur le génocide de 1994 et sur ses séquelles dans le Rwanda d'aujourd'hui, et ailleurs dans le monde.

01/2012

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Généralités

Samizdat. Publications clandestines et autoédition en Europe centrale et orientale (années 1950-1990)

Acronyme russe signifiant "autoédition" , le mot samizdat désigne les livres et publications édités clandestinement dans les pays du bloc communiste, essentiellement des années 1950 à la fin des années 1980. Ces samizdats furent diffusés grâce à des réseaux d'auteurs, de dactylographes, de relieurs et de lecteurs. Cet ouvrage propose pour la première fois en langue française une histoire synthétique de ce qui fut à la fois une pratique de l'écrit et un phénomène de société majeur dépassant les frontières. Après avoir défini le samizdat, son émergence et son développement, ses dénominations (autoédition, édition clandestine, souterraine, alternative), les auteurs abordent à la fois : la diversité thématique du samizdat (samizdat religieux, politique, écologique, artistique, homosexuel, féministe...) ; sa chronologie (le "proto-samizdat" avant 1945, son émergence dans les années 1950, son âge d'or dans les années 1970 et 1980, le samizdat tardif), sa matérialité (impression, papier, reproduction, prix, diffusion...) ; sa diversité étatique et linguistique (URSS, Ukraine, Biélorussie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Républiques baltes, Pologne, Tchécoslovaquie, RDA, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie) ; et sa parenté avec d'autres phénomènes de l'édition ou de l'autoédition (le tamizdat, édité à l'extérieur des frontières et réintroduit clandestinement, la presse de l'émigration, le magnitizdat - autoédition sur bandes magnétiques ou cassettes audio, etc.). A l'heure où la liberté d'expression subit de nouvelles attaques, en Russie comme dans d'autres régimes autoritaires, cette réflexion sur le samizdat comble non seulement un vide historiographique, mais nous alerte également sur l'impérieuse nécessité de maintenir le livre libre. Sous la direction de Hélène Camarade, Xavier Galmiche et Luba Jurgenson : Cécile Vaissié, Galia Ackerman, Dzianis Kandakou, Yalchin Mammadov, Claire Mouradian, Atinati Mamatsashvili, Antoine Chalvin, Eric Le Bourhis, Agnieszka Grudzinska, Jan Rubes, Sylvie Le Grand, András Kányádi, Daniel Baric, Jakub Mikulecký, Yasha Klots, Maria Delaperrière, Mateusz Chmurski, Marco Biasioli, Boris Czerny, Jaromír Typlt, Carola Hähnel-Mesnard, Andrea Bátorová, Kathy Rousselet, Petr Ku el, Jan Olaszek, Miroslav Michela, Mathieu Lericq, Susanne Schattenberg, Manuela Putz, Claudia Pieralli, Ann Komaromi.

05/2023

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

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Contes et nouvelles

Stonewall

Un demi-siècle après les émeutes de Stonewall, qui marquèrent l'éclosion du militantisme LGBTQI+, ce livre en retient l'esprit : libre, en lutte contre les discriminations et l'uniformité de la pensée. Stonewall est un recueil collectif de textes en soutien à Urgence Homophobie. 90 auteurs et artistes internationaux se sont mobilisés pour soutenir l'association. Participations exceptionnelles ou plumes inconnues, de toutes générations et de tous pays, parmi lesquelles : Isabelle Adjani, Jonas Ben Ahmed, Franck Balandier, Christophe Beaugrand, Andréas Becker, Philippe Besson, Jean-Denis Bonan, Rémy Bonny, Nina Bouraoui, Laurence Cambin, Norman Casiano, J. D. Casto, Arnaud Cathrine, Fanny Chiarello, Stéphane Corbin, Catherine Corsini, Sébastien Doubinsky, Muriel Douru, Michèle Finck, André Fischer, Joffrey Gabriel, Patxi Garat, Grégory Huck, Alexandre Jollien, Brigitte Kernel, Marc Kiska, Jean-Claude Lardinois, Gilles Leroy, Annie Lulu, Jul' Maroh, Guillaume Mélanie, Marc Alexandre Oho Bambe, Thomas Pourchayre, Nathalie Quintane, Léonor de Récondo, Sylvia Roux, Valérie Rouzeau, James Sacré, Galia Salimo, Eric Sarner, Leïla Slimani, Suzane, Benoit Berthe Siward, Marina de Van, Martha Shelley, Abdellah Taïa, Yu Zhou, etc. Ce recueil réunit une centaine de textes, en majorité inédits : textes en prose, nouvelles, théâtre, poèmes, haïkus, chansons, slams, insérés en cohérence au fil des pages. Un parti pris formel, désiré et assumé, d'être hors des cases pour incarner l'expression même de la diversité. Thématiques LGBTQI+, liberté, résilience, désir, transgression, révolte, amour : Stonewall a été conçu comme un voyage littéraire et artistique où le pouvoir de l'Art se fait l'écho de voix plurielles et uniques. Livre-libre qui dévoile la richesse de ses regards sur chaque page, et invite le lecteur à briser les murs. Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à Urgence Homophobie, qui lutte depuis 2017 contre toutes formes de LGBTQIphobies, quelles qu'elles soient et où qu'elles se produisent. Pour ne jamais oublier que "Leur histoire, c'est notre histoire" .

10/2021

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Politiques publiques

L'artiste, l'administrateur et le juge. L'invention du service public culturel ; Le rôle de Conseil d'Etat

Les 26 et 27 novembre 2021, le Comité d'histoire du ministère de la Culture et celui du Conseil d'Etat et de la juridiction administrative ont organisé, en partenariat avec la Comédie-Française et l'Institut des sciences sociales du politique, un colloque consacré à "l'invention du service public culturel" et au "rôle du Conseil d'Etat" , tant comme juge que comme conseiller du gouvernement, dans les politiques publiques de la culture. Ce colloque avait pour objectif d'étudier la genèse de la notion de service public culturel, ses mises en forme juridiques et son dynamisme, mais aussi d'interroger la plasticité, au cours de l'histoire, d'une telle notion. Il s'agissait enfin d'examiner les missions du service public culturel, sa gestion et sa traduction juridique, au prisme des enjeux contemporains, des droits culturels à l'adéquation aux projets artistiques du 21e siècle. COMMENT ? Le livre L'Artiste, l'administrateur et le juge reprend l'ensemble des communications du colloque de novembre 2021 ainsi que la transcription des deux tables rondes organisées au Conseil d'Etat puis à la Comédie-Française. Il donne également à voir, sous forme d'un cahier spécial, l'exposition intitulée Le théâtre, service public. La technique juridique, la politique culturelle et le juge administratif au 20e siècle présentée lors de ces deux journées et propose aussi un important corpus de ressources documentaires sur le sujet. Au nombre des contributeurs on compte : - des juristes ou conseillers d'Etat : Martine de Boisdeffre, Maryvonne de Saint Pulgent, Camille Broyelle, Marie Cornu, Stéphane Duroy, Edmond Honorat, Sylvie Hubac, Bruno Lasserre, Céline Romainville, Fanny Tarlet, Noé Wagener ; - des responsables de politiques culturelles au niveau national ou territorial : Noël Corbin, Christopher Miles, Sylvie Robert : - des directeurs ou directrices d'établissements culturels : Catherine Blondeau, Olivier Mantei, Cécile Renault, Robin Renucci, Michel Roseau, Eric Ruf, Jean-Philippe Thiellay, Catherine Tsekenis ; - des experts des politiques culturelles : Pascale Goetschel, Jean-Pierre Saez, Emmanuel Wallon.

09/2023

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Sciences politiques

La guerre par ceux qui la font. Stratégie et incertitude au XXIe siècle

Ils sont pilotes de combat, officiers des forces spéciales ou commandants de sous-marin nucléaire. Ils sont Français, Allemand, Britannique ou Italien. Depuis vingt ans, ils ont été engagés en opérations extérieures en Afrique, en Afghanistan, dans les Balkans ou en Irak à la tête de régiments de légion étrangère, de parachutistes, d'artillerie ou de logistique ; ils ont commandé les frégates les plus modernes au large de la Libye et de la Syrie ou survolé des territoires de guerre en Asie, en Afrique et en Europe à bord d'avions de guerre électronique. Durant ces opérations, ils ont connu la réalité de la guerre et constaté son évolution. Ils ont mesuré la fragilité de la paix et la montée des violences. Ils ont choisi de prendre le temps de réfléchir à leur métier, pour éclairer les évolutions toujours incertaines de la scène stratégique et analyser les défis de demain. Entre Européens, ils ont comparé leurs approches. Dans cet ouvrage, ils livrent leurs réflexions, leurs interrogations, leurs convictions. L'insistance mise sur l'asymétrie n'est-elle pas le symptôme de notre impuissance à penser le monde d'aujourd'hui ? Sommes-nous plus qu'hier menacés par la surprise stratégique ? Le réchauffement climatique se traduira-t-il par la guerre en Arctique ? La stratégie de Daech est-elle si nouvelle ? La technologie est-elle dépassée ? Les opérations militaires seront-elles toujours plus légères ? Quels sont les rapports entre les pillards du désert et les vedettes rapides des puissances émergentes ? Ce sont ces questions et bien d'autres qui trouvent ici un éclairage saisissant, et les réponses qui sont proposées dessinent un monde incertain, mais sur lequel nous pourrons agir dès lors que nous ferons l'effort de le penser. Avec les contributions de : Werner ALBL Bruno BARATZ Jean-Christophe BECHON -Christopher BORNEMAN Xavier BUISSON Jacques FAYARD Eric GOSSET Jacques LANGLADE DE MONTGROS Alain LARDET Christophe LUCAS Richard OHNET Philippe POTTIER Angelo RISTUCCIA Charles SAINT FORT ICHON Rodolphe SCHEEL

03/2016

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Critique littéraire

Jean de La Varende. Ecrivain de l'honneur et de la fidélité

"Qui d'autre que Patrick Delon pouvait écrire une biographie aussi érudite et exhaustive, objective et passionnée, pertinente et personnelle, sur mon grand-père ? Il est mort il y a un peu plus de soixante ans et les personnes qui l'ont rencontré personnellement deviennent rares... Son fils Eric, mon père, admirait l'écrivain, et nous le racontait avec mélancolie en évoquant les petits animaux de son Arche de Noé, l'histoire de Roudoudou que son père lui écrivait chaque semaine dans les lettres adressées à l'Ecole des Roches pour rompre l'éloignement. Il aimait le décrire marchant dans les allées du parc avec sa grande cape et ses cannes qu'il changeait en fonction de son humeur ; il évoquait aussi avec humour l'arrivée de son père dans l'église de Chamblac, quelquefois en retard, contraignant le père Montgomery à reprendre sa messe depuis le début. Papa nous racontait aussi la déception de son père à l'annonce de ma naissance, je n'étais qu'une fille ! puis son enthousiasme à la naissance de mon frère Hugues. Ma mère, aussi, parlait de ses rapports avec son beau-père qui l'emmenait sur les routes du pays d'Ouche en Citröen noire pour aller chez les antiquaires avec l'expression : "Allez ma bru, on va se trimbalmucher ! ". Aujourd'hui, je vis dans sa maison, son décor, ses meubles, mais il me manque charnellement. Son fantôme hante encore les couloirs de la maison. Et sa présence est tellement forte qu'il m'arrive de lui demander conseil. Je sais qu'il me protège. Charles-Edouard, qui m'aide à maintenir la propriété, a soif d'histoires personnelles liées à La Varende, d'anecdotes pour l'incarner dans sa maison, que la lecture des romans, des contes, et des biographies de mon grand-père n'étanche pas complètement. Il trouvera assurément dans cet ouvrage méticuleux et complet l'incarnation du héros de Bonneville". Princesse Charles-Edouard de Broglie, née La Varende.

10/2020

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Sports

Retour intérieur

Interrogé par le journaliste Matthieu Lartot de France 2, Fabien Galthié, n'éludant aucune question, se confie et nous offre un formidable voyage en terres d'ovalie. Demi de mêlée le plus capé du rugby français, élu meilleur joueur du monde en 2002, Fabien Galthié possède un palmarès incomparable. Au fil d'une carrière exceptionnelle de joueur débutée à Colomiers puis refermée en Australie pour sa quatrième Coupe du monde, l'enfant de Cahors vit une trajectoire sportive et humaine unique. Capitaine emblématique, il mène avec brio et caractère les grands combats du XV de France d'abord au côté de Serge Blanco puis face aux Springboks, aux All Blacks de Jonah Lomu ou au XV de la Rose de Jonny Wilkinson. Une fois les crampons raccrochés, il conserve " le nez à la fenêtre " et entame une brillante carrière d'entraîneur. D'abord au Stade Français, puis avec les Pumas argentins et enfi n à Montpellier qu'il conduit, en compagnie d'Eric Béchu son ami et mentor, en fi nale du Top 14 dès sa première année. Dans un milieu où le collectif écrase parfois l'individu, Fabien Galthié a, depuis près de 30 ans, toujours su cultiver son jardin secret. Dans Retour Intérieur et grâce à la forte complicité nouée avec Matthieu Lartot, son coéquipier au micro de France Télévisions, il se livre sans tabou. Les longs moments passés ensemble autour des stades mythiques de l'Ovalie font remonter à la surface les souvenirs les plus marquants d'une personnalité singulière et attachante. D'anecdotes savoureuses en révélations inédites, du récit épique de ses plus grands exploits à ses confessions les plus secrètes, Fabien Galthié, aussi fi dèle à lui-même qu'à ses compagnons de route, se met à nu avec une sincérité exemplaire. Avec Retour Intérieur, inaugure une collection de témoignages de grands sportifs à paraître chez Solar

04/2014

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Psychologie, psychanalyse

Quarto N° 124, printemps 2020 : Noces avec l'Un

L'oeuvre de Gabriel Belgeonne, artiste peintre et graveur belge, est tissée de ses gestes "libres et sauvages" . Il la décrit comme une "sorte d'écriture1" au service de sa peinture du monde où il souhaiterait vivre, rêver, voyager, et se tenir à distance de l'insupportable. Nous avons choisi l'une de ses toutes premières oeuvres pour illustrer le numéro de Quarto que vous tenez entre vos mains. G. Belgeonne en évoque la genèse avec précision : "A la côte bretonne, j'avais été frappé par la manière dont l'eau s'engouffrait sauvagement dans les rochers, sa façon de s'écraser et de se transformer en gouttelettes. C'est sauvage et imprévi-sible. [... ] Ce n'est pas directement l'eau qui m'avait fasciné, mais son oeuvre. Ce qui explique le titre : ressac, le retrait de l'eau qui dénude son oeuvre. 2" Lacan use, lui aussi, de la métaphore de l'eau, dans sa "Conférence à Genève sur le symptôme" , pour parler du langage : "Le fait qu'un enfant dise peut-être, pas encore, avant qu'il soit capable de vraiment construire une phrase, prouve qu'il y a en lui quelque chose, une passoire qui se traverse, par où l'eau du langage se trouve laisser quelque chose au passage, quelques détritus avec lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu'il se débrouille. 3" C'est avec ces débris de l'eau du langage que chacun se construit sa lalangue dont le noyau inaltérable d'inconscient réel porte les traces. Cet inconscient où se rejoue inlassablement l'itération brute du symptôme, que Jacques-Alain Miller a inscrit au fondement même de l'existence, se lit dans l'analyse et se dénude à sa fin. Il conduit celui qui s'y voue à un nouveau rapport au vivant qui l'habite, à un nouvel amour, qui, loin d'une nouvelle exaltation fantasmatique, se révèle être, selon la belle formule d'Eric Laurent "l'amour du nouveau mariage avec la pulsion, en tant qu'elle accroche aussi l'Autre"

04/2020

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Religion

A l'écoute de Jean Klein

Cet ouvrage est l'hommage qu'une des deux filles de Jean Klein (1912-1998), Nita, comédienne et artiste, a décidé de rendre à son père, un des plus célèbres maîtres spirituels du XXe siècle, pour le centième anniversaire de sa naissance. Nita Klein a rassemblé ici de nombreux souvenirs de conversations avec Jean Klein, des inédits, des photographies autour de la question de l'art et de la spiritualité. Jean Klein a été philosophe et un maître spirituel remarquable auteur d'une oeuvre essentielle qui a infuencé de nombreux enseignants contemporains comme Eric Baret, Jean-Bouchart D'Orval, Francis Lucille, Jean-Marc Mantel etc. Même si Jean Klein n'appartenait à aucune école, sa quête de la vérité a rencontré l'Advaïta Vedânta (Non-Dualité) dont il a dit lui-même que " ce n'est pas un système, une religion, une technique. Ce n'est même pas une philosophie, c'est simplement la vérité. " Mais Jean Klein était aussi violoniste (il pratiqua toute sa vie le violon) et s'intéressait à toutes les formes d'art : au théâtre, à la peinture (il était ami de Hans Hartung), à la danse (son autre fille, Malavika, est professeur de danse indienne). Il s'agit donc dans ce livre d'une rencontre entre l'intuition d'un artiste et la recherche indienne de la vérité, recherche plus orientée vers la perception globale de la Réalité que vers les certitudes offertes par le savoir. Nita Klein nous invite à découvrir comment la spiritualité authentique conduit à la création artistique ; comment, dans l'art du théâtre, l'interprétation d'un personnage, peut atteindre à la vérité, quand la personnalité du comédien consent à s'effacer. " En l'absence du "Moi", il y a seulement la vie. ", dit Jean Klein. Et pas seulement dans le théâtre, mais dans la peinture, le dessin, la danse. La Non-Dualité, avec Jean Klein, est une ouverture à la Beauté.

03/2012

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Rugby

Une vie de Rugby. 1000 et une anecdotes d'une vie de rugby

Le rugby, selon Jean-Pierre Rives, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains, et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains. C'est quand même l'essentiel. Pierre Aylagas est surtout connu du grand public comme un des hommes qui aura marqué la vie politique du département des Pyrénées-Orientales. Mais ce que l'on connaît moins dans la vie de "Pierrot" Aylagas c'est son amour et son engagement pour le Rugby. Une carrière sportive de 43?ans et de fidélité à ce sport si cher aux Catalans (qu'il s'agisse du XIII ou du XV). Une vie rugbystique en plusieurs étapes qui se sont parfois chevauchées : de joueur à éducateur, d'entraîneur à arbitre, de conseiller technique à spectateur et supporter. Aujourd'hui à la "retraite" ayant décidé de ne plus être un élu de la République, il prend le temps de revenir sur cette vie de Rugby. Il pose avec plaisir un regard sur toutes ces décennies dédiées au sport favori des Catalans et à ses pratiquants, retrouvant avec joie (parfois avec émotion) certains moments forts de ce long engagement, et sur certains compagnons de route (joueurs, éducateurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres, supporters) avec lesquels il a travaillé dans ses différentes fonctions, et qui, espère-t-il, se reconnaîtront en le lisant. Cet ouvrage n'aurait pas été complet s'il n'avait pas été accompagné de témoignages d'acteurs importants du monde du rugby venus apporter leur regard sur la longue carrière de "?Pierrot?" : Dorothée Perez, Aline Sagols, Bruno Cali, Thomas Lièvremont, Marc Lièvremont, Nicolas Mas, Jean Dunyach, Jean Carrère, Jo Maso, Marc Justrafré, Bernard Goutta, Francis Palmade, Eric Planes, Roland Puig et Pierre Roux. Durant 43?années Pierre Aylagas a été acteur dans le monde de l'Ovalie. Une vie de rugby que Pierre Aylagas voulait faire partager avec pour seul objectif de faire aimer ce sport.

04/2022

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Bijouterie, horlogerie

Paul Brandt. Artiste joaillier et décorateur moderne

Pilier de la joaillerie moderne dans les années 20, Paul Brandt a exercé aux côtés des plus grands noms tels que Fouquet, Templier ou encore Sandoz. Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse, il s'installe très jeune à Paris où il poursuit une formation éclectique (joaillier, peintre, sculpteur, graveur en médailles et sur pierres fines, émailleur...). Séduit par les arts appliqués, il se spécialise dans la création de médailles, puis de bijoux. D'abord dans un style Art nouveau, puis Art déco, il participe aux différents événements artistiques qui animent la capitale. Membre du jury, mais aussi participant de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925, il est présenté comme un des acteurs de la "transformation complète" et acquiert une renommée internationale. Paul Brandt pense ses bijoux comme des oeuvres d'art et théorise leur présentation à l'occasion de scénographies avant-gardistes pour lesquelles il collabore avec les plus grands architectes modernes de l'époque tels qu'Eric Bagge et Djo-Bourgeois. A partir des années 1930, il revient à un art plus "industriel" et étend son activité à la décoration intérieure. Cette première monographie illustre le talent de cet artiste majeur, tant dans la joaillerie que dans le domaine des arts décoratifs français et international. Retraçant l'ensemble de son parcours, elle montre l'étendue des compétences de Paul Brandt, dans le domaine du bijou, mais aussi dans les domaines de la médaille, de la décoration et de l'aménagement intérieur. Elle s'appuie sur un travail de recherche inédit et illustré par un important corpus de 350 documents iconographiques tiré de sources journalistiques, muséales ou issues d'archives publiques ou privées. Si son nom se fait discret dans l'actualité, il est aujourd'hui l'un des plus respectés et recherchés parmi les marchands et les spécialistes de la joaillerie moderne, comme en témoigne l'engouement pour ses créations sur le marché de l'art.

12/2022

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Géographie

Demande(s) territoriale(s)

Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les Etats. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes. Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales. Ont également contribué à cet ouvrage : Aude Arrighi, Fabienne Barataud, Jacques Baudry, Marie-Aimée Berthelot, Céline Bourbousson, Sébastien Bourdin, Arnaud Brennetot, Julie Chaurand, Johan Desbannet, Pierre Gautreau, Claude Grasland, Marianne Guérois, Eric Kergosien, Déborah Kessler-Bilthauer, Renaud Le Goix, Rachel Levy-Cohen, Malika Madelin, Elsa Martin, Myriam Matray, Florence Nussbaum, Sylvie Occelli, Christophe Parnet, Hugues Pécout, Geisa Z. Rorato, Aldomar A. Rückert, Marta Severo, Catherine Soldano, Jean-Philippe Tonneau, Jean-François Valette, Olivier Vergne.

07/2019

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Droit des sociétés

Raison d'être des entreprises et sociétés à mission. L'entreprise au-delà du capitalisme

C'est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Au-delà du droit, c'est en effet un nouvel espace qui s'ouvre pour équilibrer les relations entre Etat, entreprises et individus ; un espace qui permet de construire au-delà du capitalisme à un moment où les effets de la pandémie mondiale ont créé, de facto, les conditions du changement. Cet ouvrage collectif ne prétend pas résoudre l'apparent paradoxe entre attentes de changements profonds sur le long terme et envie d'immédiateté de résultats, mais bien de mettre en lumière les enjeux juridiques, humains et sociaux, en particulier la responsabilité de l'entreprise et de ses dirigeants, qu'emportent les nouvelles notions établies par la loi du 22 mai 2019. Les témoignages des experts en ressources humaines, en théories des organisations, des investisseurs, des économistes et des dirigeants, contributeurs à cet ouvrage, permettent d'appréhender les défis inédits dévoilés par la définition des raisons d'être et des missions pour l'entreprise. Ils livrent des regards différents et complémentaires sur la nouvelle finalité des entreprises et des institutions : leur raison d'être. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu'ils ont parcouru et parfois entamé bien avant que la loi n'existe, et des attentes nées de ce changement. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Paul Agon, Jean-David Aurange, Ludovic Aventin, Jean-Paul Berthomé, Christophe Bonduelle, Franck Carnero, Sophie Chambon- Diallo, Yves Chapot, Hervé Coureil, Jean-Marc Daniel, Bruno Dondero, Emmanuelle Duez, Charlotte Duthoo, Geneviève Férone-Creuzet, Ashley Grice, Nicolas Guérin, Armand Hatchuel, Martin Hitzer, Augustin Jaclin, Emery Jacquillat, Sophie Javary, Eric Labaye, Kevin Levillain, Caroline de la Marnierre, Adeline Lescanne Gautier, Helle Frank Lieutaud, Didier Martin, Colin Mayer, Lynn Paine, Alissa Pelatan, Alexandre Perra, Fanny Picard, Floriane de Saint Pierre, Blanche Segrestin, Julie Serrier, Dominique Stucki, Thibault de Tersant, Mathias Vicherat et Franck Wismer.

04/2021

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Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

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Poches Littérature internation

L'Ile du Cundeamor

Si vous n'aimez ni la mer, ni la montagne, ni la campagne, ça tombe bien : l'Ile du Cundeamor ne se passe nulle part. Si, malgré la mode de la world-littérature, vous résistez à vous apitoyer consciencieusement sur le sort de ces bons sauvages crevant de faim, de guerre, de dictature ou d'acculturation, ça tombe encore mieux : voilà un Cubain de l'exil pour qui l'exil est matière à poétique plutôt qu'à bons sentiments. [...] Cette île mystérieuse où la tante Ulalume règne sur un panier de crabes-malfrats [...] se situe [...] théoriquement au large de Miami Beach. Outre qu'il utilise à peu près toutes les situations narratives imaginables (jusqu'à se déposséder de son livre, dont on apprendra in extremis quel en est l'auteur !), [Vazquez-Diaz] mélange tous les genres, avec une préférence marquée pour le feuilleton mélo. De temps en temps les personnages se mettent à parler aussi comme des livres, d'histoire ou de médecine [...]. Enfin, Vazquez-Diaz se joue des clichés de la littérature sud-américaine, en rajoute dans l'érotico-moite et la plante grasse. Mais s'il n'est dans l'Île du Cundeamor finalement question que d'amours, de cocufiages, de meurtres et de roses couleur de sang, le tout dans un style à faire pâlir d'envie une pub pour les infusions saveurs du soir, c'est que le cul et la politique sont ici inséparables : " Tout le monde m'a trahie ", résume dès le début Betty Boop, désignant les cibles du livres : " Fidel Castro, Kennedy, mes amants. " (Éric Loret, Purée de Morue, Libération, 13 novembre 1997.) L'écriture de Vazquez-Diaz, précise et désinvolte, solennelle et comique, élaborée et quotidienne, réussit à tirer d'éléments disparates une conclusion diaphane : le rêve de tous les Cubains, qu'ils copient de l'intérieur ou en exil, n'est autre que Cuba elle-même. (Ramon Chao, Le Monde, 10 avril 1998.)

11/2005

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Thrillers

Le doigt du sang

Grand chef étoilé lillois, Eric Lallot traverse une passe difficile. Son restaurant perd de l'argent, ses créanciers ne lui font pas de cadeaux et sa femme vient de lui donner un fils avec six doigts aux pieds. Quand un notaire lui propose un pacte qui effacera toutes ses dettes, il n'est pas en situation de refuser. Il accepte de cuisiner pour un peintre américain pendant dix jours dans son château installé dans la Somme. Il ignore que ce château est celui de son village natal et que son retour au pays n'est pas dû au hasard. Quel est son rapport à ce château et à ses habitants ? Qui est ce peintre mystérieux ? Et que cherche-t-il ? Entre thriller et recherche identitaire, Jean-Marc Demetz évoque la période marquante du déclin de l'empire textile du nord de la France, dans ce roman sombre et mordant ponctué de bons moments de gastronomie. Un thriller sombre et mordant. Télé Star Un style fluide, sombre, empreint de gravité. Voix du Nord Voilà un roman du meilleur niveau, méritant d'être découvert par un large lectorat. Action-Suspens L'écriture est soignée. Les dialogues sont bien vivants et tout cela s'enchaîne facilement. Un polar-collectif Jean-Marc Demetz fait partie de ces romanciers réussissant, grâce à leur ton personnel, à nous entraîner dans de passionnantes histoires. ABC Polar Jean-Marc Demetz s'est lancé dans le roman qui s'inscrit dans une vision noire du monde, mais qui reste, pour lui, toujours nimbé d'une lueur d'espoir. Pour les sept romans réalisés, il s'inspire de ses passions, voyages et rencontres et il mène des enquêtes fouillées afin de retranscrire les détails qui jettent le lecteur dans l'intrigue avec le plus grand réalisme. Le doigt du sang est son septième roman. Son actualité est à suivre sur son site : https : //www. jeanmarcdemetz. com (Lien -> https : //www. jeanmarcdemetz. com/)

03/2023

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Autres philosophes

Hégémonie, populisme, émancipation. Perspectives sur la philosophie d'Ernesto Laclau (1935-2014)

Ernesto Laclau, disparu en 2014, est reconnu aujourd'hui comme l'un des noms les plus importants de la philosophie politique de la fin du XXe et du début du XXIe siècle. Ce livre, hommage au penseur et à son oeuvre dans le cadre de la Semaine de l'Amérique Latine et des Caraïbes en France, poursuit des débats qui étaient déjà en cours au moment de sa disparition, et réunit quelques-uns de ses principaux interlocuteurs en France (Etienne Balibar, Toni Negri, Jacques Rancière), aux Etats-Unis (Judith Butler, Nancy Fraser) et en Argentine (Horacio González, Leonor Arfuch, Emilio de Ipola, Senda Sfereo) et de ceux qui se font l'écho au présent de son oeuvre. Ernesto Laclau a écrit des ouvrages devenus des références obligées sur l'hégémonie, le populisme et l'émancipation, trois points nodaux de sa réflexion, qui travaille aussi la définition de nombreux autres concepts, tels que ceux de chaînes d'équivalence, signifiant vide, rhétorique, identité, nation. Longtemps ignorées par la philosophie institutionnelle française et méconnues du grand public, ses thèses, originales et souvent provocatrices, sont venues perturber la scène où s'affrontent les logiques contemporaines de la pensée politique (avec ses interlocuteurs ici présents, mais aussi d'autres, comme Simon Critchley et Slavoj Ziiek). Il convient d'y ajouter l'implication citoyenne de Laclau dam les controverses politiques en cours, notamment en Argentine, son pays natal qu'il a quitté au début des années 1970 pour poursuivre ses études avec Eric Hobsbawm à Oxford. L'activité qu'il a développée sur place, et de façon plus large dans toute l'Amérique latine, a fait de lui un intellectuel familier du public de langue espagnole. Ce que disent ici les penseurs argentins éclaire d'un jour nouveau la contribution des épistémologies du Sud aux débats politiques qui se déroulent en France, en Europe, dam le "Sud global" et au-delà, portant sur la question, destinée à demeurer question, d'un populisme de gauche, que Laclau appelait de ses voeux et qu'il nous laisse en héritage.

05/2021