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Max & Nina Tome 7 : Home, sweet home

Extraits

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Littérature française (poches)

Les mandarins. Tome 2

- Vous garder ? Je vous garderais toute ma vie ! dit-il. Il m'avait jeté ces mots avec une telle violence que je chavirai dans ses bras. J'embrassai ses yeux, ses lèvres, ma bouche descendit le long de sa poitrine ; elle effleura le nombril enfantin, la fourrure animale, le sexe où un cœur battait à petits coups ; son odeur, sa chaleur me saoulaient et j'ai senti que ma vie me quittait, ma vieille vie avec ses soucis, ses fatigues, ses souvenirs usés. Lewis a serré contre lui une femme toute neuve.

06/1972

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels. Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette « littérature engagée » se double d'un engagement physique qui en est comme la cauion. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : « Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue », disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.

05/1994

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Pléiades

Théâtre complet. Tome 2

De Marivaux, on ne voit souvent qu'un aspect, une formule dont il reste la victime. On ne le trouve pas sérieux. Il passe de la malice à la tendresse, de l'esprit à l'émotion, des valets aux princes, des cours innocents aux vieilles débauchées. Pourtant, analyste du cour, moraliste, peintre des milieux les plus variés, Marivaux sait nous toucher par une sensibilité qui ose prendre une forme plus rare - qui n'avoue pas son nom ou semble l'ignorer. Son théâtre consiste à faire surgir et à rendre lumineux ce qui se cache sous la routine et les convenances. Marivaux est un inlassable inventeur d'épreuves. On pourrait fort bien voir en lui quelque suprême manipulateur. Marivaux explore les zones indistinctes entre le rêve et la réalité, les instants de théâtre dans le théâtre et ceux où plus personne ne sait très bien si tel personnage fait semblant ou non. Proche de Pirandello, qui a construit son ouvre sur la proclamation du triomphe du théâtre sur la vie et du caractère universel du masque, Marivaux, dramaturge, reste, encore aujourd'hui, à découvrir.

01/1994

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Littérature française

Correspondance générale. Tome 4

De Berlin, où, au début de l'année 1821, il a été relégué dans une sorte d'exil doré, avec le titre de ministre de France auprès du roi de Prusse, Chateaubriand multiplie avertissements et mises en garde, tant à l'adresse de ses amis politiques que du gouvernement lui-même. Il se permet d'envoyer des conseils à son ministre, le baron Pasquier, qui note avec irritation : "C'est Gros-Jean qui remontre à son curé." Au bout de trois mois, pensant avoir assimilé toutes les finesses de la diplomatie, Chateaubriand se fait mettre en congé. A Paris, il tombe en pleine crise ministérielle, démissionne par solidarité avec les ministres ultraroyalistes Villèle et Corbière. Ses lettres à Mme de Duras font revivre cette crise politique, son dépit de ne pas être du nouveau cabinet, sa joie d'être nommé à l'ambassade de Londres. Les lettres à Mme Récamier font cruellement défaut, car Juliette les a fait disparaître. Les seconds rôles féminins sont tenus par les habituelles correspondantes : Mme de Custine, Mme de Pisieux, Mme d'Orglandes, Mme de Montcalm... Nouvelles venues : une princesse de sang presque royal, la duchesse de Cumberland, et encore la mystérieuse inconnue à laquelle Chateaubriand écrivait, le 16 août 1821 : "J'ai attendu ; vous ne me donnez pas signe de vie. Est-ce fini entre nous ? Je ne puis le croire".

11/1983

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

« Villiers, c'est le vaincu-type, le général tombé au combat, le rêveur et le railleur dont les troupes légitimistes et révolutionnaires (paradoxe qui va s'éclaircir au siècle suivant) peuvent faire leur emblème sombre, leur martyr prématuré. La bataille se continue aujourd'hui, bien entendu, et sous d'autres formes, mais il est temps de relire les pages fiévreuses et lucides de l'auteur des Contes cruels et de L'Ève future. » Philippe Sollers a su définir, dans ces quelques lignes, la personnalité complexe et l'étrange destin de Villiers de l'Isle-Adam : écrivain de génie mais auteur dramatique boudé par le public, témoin à charge d'un XIXe siècle qu'il détestait mais prosateur étonnamment actuel, le père de Tribulat Bonhomet est, à l'image de son ouvre, fantastique et multiple. La Bibliothèque de la Pléiade donne de ses ouvres complètes une édition qu'on peut sans exagérer considérer comme définitive. Les spécialistes qui l'ont établie ont nourri leur travail d'une masse considérable de documents sur les milieux où a vécu Villiers ; une recherche menée sur les manuscrits a mis en lumière les premières phases de la création et a aidé à en reconstituer les étapes successives. Tous les commentaires sont réunis dans les appareils critiques des deux tomes. On trouvera également, à la fin du tome II, les ouvres non recueillies et les ébauches et fragments divers, qui sont d'un intérêt incontestable pour quiconque veut entrer dans la familiarité du créateur. Ainsi, il nous est aujourd'hui permis, en redécouvrant dans sa totalité cette ouvre multiforme, de mesurer son importance dans notre histoire littéraire.

04/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Ubu connu. Ou comment un auteur se trouve occulté par l'une de ses créatures. Ubu est roi. Ubu est un intime. Ubu est en butte à toutes les éditions, représentations, adaptations, traductions. Il est à la source du déséquilibre qu'on observe dans la connaissance de l'oeuvre de Jarry, où un personnage, devenu mythique, condamne ses semblables à un purgatoire qui semblait ne pas devoir connaître de fin. Les deux derniers volumes des Oeuvres complètes voudraient rendre accessible au public l'oeuvre non ubuesque, considérable cependant, d'Alfred Jarry romancier, chroniqueur, poète et librettiste, traducteur, épistolier, une oeuvre qu'Henri Bordillon juge, dans sa préface, "la plus injustement méconnue". De Messaline aux textes qui constituent La Chandelle verte, c'est un regard très particulier qui est porté sur l'Histoire : qu'il s'agisse d'histoire antique, réinventée avec Messaline et Léda, ou de l'histoire à venir - pensons au Surmâle, publié en 1902 mais censé se dérouler en 1920 -, Jarry s'approprie le temps historique et veut nous imposer, à sa place, l'oeuvre éternelle. C'est là l'une des leçons de Mallarmé : "Tout, au monde, existe pour aboutir à un livre". A travers cette volonté de tout ramener à la littérature, à travers ce défi lancé à l'Histoire, ce qui est visé c'est l'éternité de l'Art.

11/1987

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Littérature française

Correspondance générale. Tome 5

Des trois séjours que Chateaubriand fit en Angleterre, successivement comme émigré, comme ambassadeur du roi de France et, pour terminer, comme pèlerin de la fidélité, c'est incontestablement le deuxième, celui de 1822, qui fut le plus spectaculaire ; c'est à lui que nous devons, dans les Mémoires d'outre-tombe, ce tableau pittoresque de la société londonienne au temps du roi George IV ou encore cette évocation pleine de vie, qui se module comme un air d'opéra-comique, de l'existence harassante d'un diplomate accablé par ses obligations mondaines, face à une demi-douzaine de jeunes secrétaires d'ambassade qui semblent n'avoir d'autre emploi que de les lui rappeler impitoyablement. On trouvera aussi, dans la correspondance de cette année 1822, les dépêches diplomatiques qu'il se faisait un point d'honneur de rédiger lui-même. Mais bientôt, avec cette facilité qu'il avait de se déprendre des objets les plus ardemment désirés une fois qu'il les avait obtenus, toutes ses forces, tous ses désirs, toutes ses ambitions ne devaient plus se tourner que vers ce seul but : être nommé l'un des plénipotentiaires français au congrès qui allait se tenir à l'automne dans une localité dont le choix n'avait pas encore été définitivement fixé, Vienne, Florence ou Vérone.

07/1986

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BD tout public

Aria Tome 15 : Vendéric

Aventurière, curieuse et intrépide, Aria croise la route d'un homme étrange. Poète mystique et rebelle, Vendéric est l'une des victimes de l'empereur Cirénodule qui a envahi les vastes régions nordiques. Crucifié, au bord de l'agonie, Vendéric a juste le temps de révéler son secret à Aria. Dès lors, celle-ci va poursuivre l'œuvre du poète pour libérer les contrées soumises par le tyran. Les instruments de sa mission ? Une harpe et des sceptres de lumière... Avec Vendéric, quinzième titre de la série " Aria ", Michel Weyland joue à merveille de ses mots et de son pinceau pour composer un récit envoûtant comme une ballade irlandaise.

09/1997

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Pléiades

Monsieur Nicolas. Tome 2

L'autobiographie de Nicolas Rétif de La Bretonne, c'est son ouvre tout entière. Dont le moindre texte place sous une lumière oblique une face ailleurs cachée de ce Protée des lettres. Dont l'ensemble révèle un homme, un amant, un auteur, tel qu'il est ; tel, aussi, qu'il se rêve : augmenté du réseau de ses possibles. Vivre, pour ce graphomane, c'est écrire ; pour ce « polyéraste », c'est séduire. Au centre de la toile, Monsieur Nicolas. Ici, bas les masques, nous dit-on. Mais Rétif confond volontiers souvenir et fantasme. Qu'importe, somme toute. Son autobiographie - qui peut sembler naïve, hétéroclite, obsessionnelle - est l'histoire d'une création, le dévoilement du cour humain, la mise à nu de l'imaginaire et de la sensibilité d'un écrivain des dernières décennies du XVIIIe siècle. Le livre manque peut-être de recul, mais c'est par ses débordements qu'il s'impose aujourd'hui, par sa volonté pathétique de dire la fuite du temps, et l'impermanence des vertus et des passions de l'homme. La présente édition, établie par Pierre Testud d'après l'originale, fait date : que celui qui était encore pour Sainte-Beuve « l'ignoble Rétif » entre dans la Pléiade marque une étape importante dans la tâche de démythification du personnage à laquelle s'est attelée la critique depuis les années 1950. L'abondante annotation, qui procure tous les éclaircissements nécessaires, fait la part belle aux citations du reste de l'ouvre de Rétif, presque entièrement hors d'accès du public. Et l'on trouvera, en appendices, des textes jamais réédités depuis le XVIIIe et qui couronnent cette nébuleuse qu'est le récit de Monsieur Nicolas.

10/1989

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1961

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1964

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 12

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

04/1958

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Manga

Histoires courtes Tome 2

Second volume des Histoires courtes d'Akira Toriyama, cet album nous propose six petits contes pleins d'humour et d'imagination, dessinés parallèlement aux célèbres séries du maître. Un ton absurde digne de Tex Avery, un sens particulier du mouvement et du découpage, une imagination sans limites font de chacune de ces petites nouvelles un plaisir de lecture pour les petits comme pour les plus grands. Les fans d'Akira Toriyama apprécieront, ça et là, quelques clins d'oeil à Dragon Ball, comme l'apparition de Tortue Géniale ou l'utilisation des fameuses capsules.

08/1998

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 26

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

05/1967

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Poches Littérature internation

Terra nostra. Tome 1

Paris, à la veille de l'an 2000. Les flagellants investissent Saint Germain des Près. Les fumées de l'holocauste s'élèvent des tours de Saint Sulpice. Sur les quais, des femmes de tous âges accouchent d'enfants mâles, marqués du sceau de l'Usurpateur : une croix de chair sur l'omoplate et six orteils à chaque pied. Il ne reste de l'Amérique latine que des terres ravagées et quelques réfugiés, mémoire de leur culture... Abolissant toute chronologie au profit d'un temps réel qui contiendrait tous les temps, Carlos Fuentes nous restitue et les mythes : Charles Quint, Philippe II, Charles II composent la figure du Grand Monarque. Don Quichotte côtoie Don Juan. Jeanne la Folle croise des inventeurs d'hérésie, des artistes et des fous, des criminels, de superbes personnages romanesques. Un maître livre...

08/1989

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

« Cet effrayant génie », dit Chateaubriand. L'impression dominante n'est pourtant pas l'effroi, mais la fascination. Une fascination que les siècles n'altèrent pas et que Pascal explique lui-même : « On s'attendait de voir un auteur et on trouve un homme ». Pascal ne se comporte pas en auteur, il ne construit pas une ouvre littéraire : il se contente de répondre aux sollicitations de Port-Royal, et de se battre pour la vérité, scientifique, morale, religieuse. À côté des Provinciales et des autres polémiques religieuses, le premier volume de cette nouvelle édition des Ouvres complètes de Pascal contient des documents sur le personnage, ses travaux touchant la géométrie, les probabilités, l'arithmétique (dont la célèbre « machine arithmétique ») et la physique - tous textes qui, pour être ceux d'un scientifique de génie, n'ne sont pas moins écrits dans la langue d'un honnête homme. Outre des Lettres, différents Opuscules et autres écrits, le tome II et dernier contient les Pensées. Les Pensées sont les papiers d'un mort. Non pas une ouvre posthume. Nous n'avons pas l'ouvre, mais nous avons l'atelier. Depuis trois siècles, les interprétations n'ont pas manqué. Si les Pensées ont continué à susciter un intérêt aussi aigu, c'est que chaque époque les a comprises de manière différente. Puisque les Pensées sont les papiers d'un mort, il faut les présenter dans l'état où on les a trouvées, dans le même ordre, même si l'on n'y voit que désordre, et se laisser prendre par leur vertige.

01/2000

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Science-fiction

Short stories. Tome 1

Il existe un monde où la réalité se mêle aux cauchemars, où le mal cohabite avec les forces du bien et où rien n'est complètement blanc ou noir. Cet univers, Barnett Chevin vous y emmène, aux travers de chemins tortueux que la raison vous pousserait à éviter. Plongez en plein coeur des Short Stories, des histoires courtes où vos nerfs seront mis à rude épreuve, où vos nuits prendront de nouvelles teintes, des teintes issues des ténèbres et de la peur. Partagez, si vous l'osez, les secrets et les mystères qui entourent ce premier volume des Short Stories, en priant pour que vous n'y laissiez pas plus que quelques nuits d'insomnie... Barnett Chevin est un des premiers auteurs à avoir plongé en plein coeur des Otherlands. Auteur prolifique, on retrouve ses textes dans diverses anthologies, ainsi que dans "Wakehurst - le journal de Kahmsa an-nasir", un voyage initiatique au coeur des Cornouailles maléfiques.

12/2018

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 8

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

05/1998

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques. Tome 2

"Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois". Georges Lubin.

01/1983

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Scaramouche

La présente édition réunit pour la première fois les principaux ouvrages de Gobineau dont quelques-uns et non les moindres, comme l'Essai sur l'inégalité des races humaines, Trois ans en Asie, Les Religions et les philosophies dans l'Asie centrale, n'ont jamais fait l'objet d'une publication critique ni même d'une réimpression sérieusement annotée. Nous avons dû nous résigner à en exclure l'Histoire des Perses et l'Histoire d'Ottar Jarl, qui contiennent pourtant de belles et curieuses pages. Naturellement, il était impossible de rééditer ici les poèmes de Gobineau que la maladresse de leur forme rend illisibles, ni ses romans de jeunesse, ni ses nombreux articles politiques et littéraires, ni ses pamphlets, ni ses essais malheureux sur les cunéiformes, ni son abondante correspondance. L'ensemble que nous avons retenu se distribue de façon à la fois logique et chronologique. Le tome premier comprend, avec Scaramouche et Mademoiselle Irnois, exemples de Gobineau à ses débuts de conteur, et l'ample vision historique de l'Essai sur l'inégalité des races humaines, l'essentiel de l'ouvre de Gobineau, jusqu'à 1855.

01/1983

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Pléiades

Oeuvres intimes. Tome 2

Voici le second et dernier tome de la nouvelle édition des Ouvres intimes de Stendhal dans la Pléiade. Ce volume contient la fin du journal, dont une grande partie - pour cette période - est publiée pour la première fois. En effet, vers 1818, Stendhal cesse de tenir régulièrement son journal, mais il ne peut s’empêcher de noter en marge des livres qu’il lit ou entre les lignes de ceux qu’il est en train d’écrire. . Del Vitto s’est donc attaché à retrouver, transcrire, et annoter toutes les remarques éparses de Stendhal. On pourra ainsi, pour la première fois, suivre, intimement, Stendhal, jusqu’à sa mort dans ce Journal reconstitué. On trouvera en outre, dans ce volume, Souvenirs d’égotisme et la Vie de Henry Brulard, deux textes importants pour la compréhension de l’homme Stendhal. L’annotation de ces ouvres a été profondément renouvelée. Enfin ce tome comporte les index de l’ensemble de l’édition.

11/1982

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Pléiades

Oeuvres. Tome 4, Politique

Marx (1818-1883) n'a cessé depuis un siècle d'être au co-eur des luttes idéologiques du monde contemporain. Génie multiforme, il est à la fois le philosophe qui renverse la philosophie idéaliste de Hegel (La Sainte Famille, 1845), l'historien des révolutions (Les Luttes de classes en France, 1850), le pamphlétaire qui donne au prolétariat une doctrine, l'économiste du Capital et l'un des fondateurs de l'Internationale. Mais sous sa dispersion apparente, son o-euvre n'a jamais qu'un seul but, la quête des contradictions de la société capitaliste et des moyens de leur résolution.

07/1994

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 21

Avec ce tome XXI s'achève la publication des cahiers de Rodez, témoignage d'une traversée dont, de sitôt, les multiples frayages ne cesseront pas de nous questionner. Traversée de ce que l'on est convenu d'appeler l'aliénation, de ses zones sombres, épaisses, poisseuses. Traversée de la religion, conséquence et en même temps cause profonde de l'aliénation, traversée indispensable à sa curation. Traversée de la langue comme de la pensée, entreprise sans nul doute dès la Correspondance avec Jacques Rivière, mais reprise à Rodez dans un contexte extrême et conduisant Antonin Artaud à maîtriser l'une et l'autre. Il évoque à cette époque "la rapplication du langage" à lire aussi comme "la rapplication du français". Et "rapplication" peut s'entendre à la fois comme une nouvelle application du langage à son objet et, au sens argotique, comme la ruée du français revenant en force s'imposer. La maîtrise de la langue ne se situerait-elle pas dans ce fugitif instant où l'un et l'autre sens parviennent à coïncider ? Et l'une des premières fois où elle s'est jouée à Rodez n'a-t-elle pas été cette "tentative anti-grammaticale" contre le chapitre VI de la Traversée du miroir où il fallait appliquer les mots français à une langue adverse, la faire traverser par la langue mère ? Le 25 mai 1946, Antonin Artaud quitte Rodez, d'une certaine façon, en conquérant qui a su vaincre l'ennemi caché, l'ennemi intérieur qui jusqu'alors lui avait dérobé ses mots et sa pensée et l'avait empêché de réellement parler. "Parler c'est ruer des jambes et des bras jusqu'à ce que la terre en éclate". Et il n'en finira pas de ruer pendant le temps qu'il lui reste à vivre libre, à peine deux années.

11/1985

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Théâtre

Registres. Tome 2, Molière

Jacques Copeau a servi sa vie durant Molière. Les textes du deuxième tome de Registres, parmi lesquels la réédition des notices rédigées pour chacune des pièces, donnent une image tout à fait contemporaine de Molière à travers Copeau et de Copeau à travers Molière. Un Molière exemplaire, comédien, auteur, chef de troupe. L'abondance des renseignements fournis par les notes et les index, en référence aux citations et aux allusions de Copeau, ajoute à l'intérêt d'une lecture stimulante l'avantage d'une solide documentation.

03/1976

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Ronsard (1524-1585) est resté, malgré lui, le poète des Amours Mais les Ouvres complètes possèdent une ampleur qui frappe au premier coup d'oil. La poésie amoureuse n'a jamais étouffé ni la poésie lyrique, ni la grande rêverie cosmologique, ni même l'inspiration militante des Discours des misères de ce temps. Ronsard ne cessa en fait de rechercher une poésie totale dont le modèle classique et renaissant était l'épopée. De cette ambition naquit La Franciade, qui demeura inachevée : le siècle de Charles IX et d'Henri III n'était pas celui d'Auguste.

09/1993

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 3

Le premier tome rassemblait les "ouvres de formation", les textes antérieurs à 1899 et l'ensemble du cycle d'Ubu. Le tome II contenait pour l'essentiel les ouvres de la maturité, publiées entre 1900 et 1904. Ce troisième volume regroupe, outre la correspondance de Jarry des années 1900 à sa mort, ses derniers textes, ceux qu'il publia pendant les ultimes années de sa vie ou ceux, plus nombreux, qu'il laissa inédits. L'édition d'ouvrages posthumes présente toujours des difficultés particulières ; la mort de Jarry a laissé certains de ses livres dans un état d'inachèvement tel qu'il est parfois difficile de découvrir, sous le désordre des brouillons, un principe unificateur et la forme à quoi mènent toutes les ébauches. Ces textes ont été ici établis suivant le meilleur parti possible ; en cela, ils revêtent, dans cette édition, un aspect parfois nouveau. On oublie souvent que Jarry fut le contemporain de Proust, de Gide, de Valéry, de Colette ; il mourut en 1907 et tous lui survécurent. On oublie aussi qu'existe derrière Ubu une ouvre riche et diverse. Mais c'est avec Ubu que Jarry a forgé sa propre légende. Son nom demeure entouré d'une aura singulière que chacun - Apollinaire, les surréalistes, le collège de Pataphysique - entretint à sa manière. Il est peut-être temps de délaisser la légende pour s'adresser, sans intermédiaire, à l'ouvre.

12/1988

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Pléiades

Oeuvres Complètes. Tome 4

C'est ici le dernier tome des Ouvres complètes de Kafka dans la Pléiade. Il procure - si l'on peut dire - deux femmes (Felice et Milena) et un homme (le Père). Certes, d'autres femmes passent dans la vie de Kafka. Mais il ne leur écrit pas, et le temps les a dévorées. Il n'est d'être sauvé que par les mots. L'aventure avec Felice est singulière : Felice ou la femme métaphorique. Au principe, Kafka ne l'aime pas, mais il se prend à l'aimer et, en cette métaphore, il enregistre tous les registres de la passion. Pour retrouver le goût d'écrire. On n'oserait sans doute pas dire que Felice fut son divan. De psychanalyste. Elle le mit à nu, et sans doute cherchait-il obscurément cette nudité-là. Un jour, il quittera Felice parce qu'elle ne lui sera plus "nécessaire" et il mettra à mort - sous les espèces de Gregor Samsa, dans La métamorphose - cet homme qui s'était pris à aimer cette femme. Quand la femme disparaît revient le Père. Le père - tout Père - est à tuer. On ne quitte pas le divan. C'est ici un autre procès, le vrai peut-être, après cet Autre procès déjà - comme l'a si bien montré Elias Canetti - qu'avait été sa relation avec Felice. Le Père interdit la femme. Kafka l'écrit dans cette insoutenable lettre au père, qui n'est que supplication. Le père est - hélas et aussi - aimable et aimé. Comment subvertir le maître du Château ? C'est, dirait Hamlet, toute la question. Bref, la femme est-elle accessible ? La véritable arrive toujours trop tard et annonce la mort ; C'est Milena la rebelle. C'est aussi l'étrangère - elle n'est pas juive. C'est donc l'autre femme. Mais Milena prend peur et fuit. Kafka pouvait-il être sauvé ? "La sagesse est ici de se taire", note Claude David dans son avant-propos. Le reste du volume, c'est la vie ordinaire. Les riens. Des miettes, eût écrit Kierkegaard. Il faut de quelque façon se leurrer et prendre des masques. Kafka était aussi rédacteur dans une entreprise, et c'est dérisoire. Il n'est pas certain que cela soit tout à fait consolant.

03/1989

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Pléiades

Port-Royal. Tome 3

Manquant de ce rayon qui s'appelle la Grâce, on ne dira pas que Sainte-Beuve était janséniste ; mais il avait, comme les disciples de Jansenius, un caractère pessimiste et par suite l'aptitude morale à comprendre leur amère et désolante doctrine. On cherche bien loin les origines de son monumental ouvrage, Port Royal, mais ne seraient-elles pas au plus profond de lui-même, dans sa misanthropie native ? C'est ce que démontre Maxime Leroy dans la remarquable préface qu'il consacre à l'historien de Pascal et de Saint-Cyran. Pourquoi Sainte-Beuve a-t-il choisi un sujet tel que Port-Royal ? Il a répondu lui-même à cette question : "J'y avais, dit-il, été conduit par mon goût pour les existences cachées et par le courant d'inspiration religieuse que j'avais suivi dans les Consolations". Un texte de 1842 est suggestif : "Mon but est surtout historique, on le sait ; mais il est philosophique aussi, qu'on me permette de le d'ire, plus philosophique peut-être qu'il ne paraît. Je tiens à faire ressortir et à montrer tantôt le côté abrupt, tantôt le côté plausible du point de vue janséniste, à indiquer l'état et le remède chrétien, s'il se peut, mais au moins, au pis, à noter le mal humain, à démasquer la fourbe humaine et l'inconséquence presque universelle".

01/1955

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 10

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

06/1956