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Silvio Guindani, Jenaro Talens

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Histoire de la BD

Xl-marvel comics, fantastic four, vol 1

Dans l'espoir de contrecarrer une baisse des ventes chez Marvel au début des années 1960, les vétérans des comics Stan Lee et Jack Kirby ont l'idée de créer une super-équipe. Kirby, convaincu que les superhéros vont connaître un retour en grâce après 15 années où ils ont été détrônés par la romance, l'horreur et les histoires de guerre, juge l'initiative maline. Quant à Lee, il se réjouit de pouvoir enfin "écrire le genre d'histoire [qu'il aimerait] lire". Les Quatre Fantastiques changèrent leurs vies, leurs carrières, et la face des comics. Certains des jalons les plus emblématiques de l'histoire de Marvel sont rassemblés ici, à commencer pas le premier : Reed Richards, sa petite amie Sue Storm, le meilleur ami de l'un, Ben Grimm, et le petit frère de l'autre, Johnny Storm, s'écrasent sur terre après que leur fusée a été percutée par des rayons cosmiques. Ils se rendent alors compte qu'ils sont devenus, respectivement, Mr. Fantastic, la Femme invisible, la Chose et la Torche humaine. Ce sont des personnages aux émotions complexes, qui perçoivent parfois leur pouvoir comme un fardeau plus que comme une bénédiction. Leur histoire se déroule à New York et non dans une ville fictive de remplacement, et les Quatre croisent régulièrement d'autres héros Marvel. Les planches sont dynamiques et l'écriture naturelle, facile à lire. Lee et Kirby étaient les Lennon et McCartney des comics. Il n'est pas toujours évident de déceler où s'arrête le talent de l'un et où commence celui de l'autre, mais à eux deux, ils en valaient au moins trois. Ce volume format XXL réunit les 20 premiers numéros reproduits à partir des comics originaux les mieux conservés, qui ont été décousus et photographiés en étroite collaboration avec Marvel et la Certified Guaranty Company. Ces planches sont accompagnées d'un essai érudit du célèbre auteur Marvel Mark Waid, d'un avant-propos de l'ancien astronaute de la NASA Mike Massimino, d'oeuvres originales, de photos et d'autres raretés. Bienvenue, fidèles entre les fidèles, à l'ère Marvel des comics. © 2022 MARVEL A propos de la collection La BIBLIOTHEQUE DE COMICS MARVEL est le résultat d'une collaboration exclusive de longue date entre TASCHEN et Marvel. Les comics classiques les plus rares, parmi lesquels Spiderman, Avengers et Captain America, sont méticuleusement reproduits dans toute leur gloire originelle, en très grand format. La collection offre aux collectionneurs une chance unique de posséder les comics les plus recherchés au monde. Chaque tome contient un essai signé par un historien du comic book, ainsi que des centaines de photos et de documents, notamment des compositions et croquis originaux exceptionnels.

10/2022

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Littérature française

La mélodie sans les paroles

Librement inspirée par la vie d'Emily Dickinson (1830-1886), aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes poétesses anglo-saxonnes, La Mélodie sans les paroles retrace le parcours d'une créatrice au 19e siècle, en Amérique, alors que les femmes n'avaient pas encore le droit de vote et appartenaient corps et âme à leur mari. Emily Dickinson refuse un monde qui ne lui laisse pas de place. Consciente de son génie et flirtant de plus en plus avec la folie, elle va s'enfoncer de façon radicale dans la claustration et le silence. Autrice de 1800 poèmes et plus de 1000 lettres, Emily Dickinson n'a pas été publiée de son vivant. Pourtant, son premier recueil connut immédiatement un succès phénoménal. La fiction théâtrale de Catherine Benhamou met en scène l'entourage proche de la poétesse, son père avec qui elle a une relation très forte, sa soeur qui s'est sacrifiée pour s'occuper d'elle et qui est la seule à croire en son talent, son amie Suzy dont le départ va la désespérer, celui qu'elle choisit comme " guide ", qui lui déconseille l'édition et enfin Mabel qui vient jouer et chanter pour elle sans jamais la voir. C'est cette dernière qui fera paraître le premier recueil de la poétesse. " Il ne s'agit pas d'une biographie théâtralisée mais plutôt d'approcher, par le moyen du théâtre la vie et le rapport à la création d'une poétesse de génie, encore trop peu connue en France et totalement incomprise de son vivant. Il m'a paru intéressant de faire du théâtre avec quelqu'un qui a passé la plus grande partie de sa vie à se soustraire aux regards mais qui mettait en scène chacune de ses apparitions. " C.B. " Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a d'abord l'imagination - ou plutôt non d'abord les mots - un mot - un seul - ou deux - et je ne sais pas trop quoi se met en route que je fais monter au maximum - disons la terreur par exemple - jusqu'à perdre le contrôle - mais pas complètement - jusqu'à ce que je décide de refermer la porte - mais pas complètement - à ce moment-là c'est comme une tempête vous voyez - il faudrait être dix pour la contenir - l'empêcher de tout démolir - la porte et la maison avec - mais justement je suis dix - ma force est décuplée - alors je retiens tout et j'observe par l'entrebâillement - et c'est là que les mots arrivent - c'est comme un torrent qui recouvre tout – les mêmes mots qui ont allumé le feu se transforment en torrent pour l'éteindre - vous voyez je le savais je ne dois pas en parler - je n'aurais pas dû - ça vous inquiète - " C.B.

06/2021

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Littérature Italienne

Le Conformiste ; La Romaine ; La Désobéissance ; La Ciociara

Ce volume regroupe quatre des plus grands et plus célèbres romans d'Alberto Moravia, qui témoignent de la force de l'imaginaire et du talent de portraitiste, habile à créer des archétypes, auxquels il dut sa gloire, tant dans le registre politique, historique et social que dans la tonalité intimiste et même psychanalytique. Il était temps que le plus grand romancier italien, celui qui a acquis à travers le monde une notoriété exceptionnelle, par ses fictions romanesques, son art de la nouvelle, son esprit d'observation de la société et de la politique mondiale, ses récits de voyage figure en bonne place parmi les grands auteurs de Bouquins, "La collection". Nous avons choisi, dans la grande période créatrice (1947-1957) d'Alberto Moravia, quatre romans représentatifs de son imaginaire, nourri de son expérience autobiographique : La Belle Romaine, La Désobéissance, Le Conformiste et La Ciociara. Il s'agit de quatre portraits (deux femmes et deux hommes) qui appartiennent désormais pleinement à la légende de l'écrivain. Dans La Belle Romaine, Alberto Moravia s'est souvenu d'une jeune prostituée qu'il avait rencontrée avant la guerre et qui exerçait avec l'assentiment et l'aide de sa mère. En décrivant sa vie, Alberto Moravia dresse un tableau de toutes les classes de la société auxquelles ses clients appartiennent. Et à travers la diversité de la sexualité humaine, le romancier approfondit sa connaissance et ses analyses du comportement des hommes, dans la période fasciste et dans la confusion de l'après-guerre. Dans La Désobéissance, Moravia laisse s'exprimer sa veine intimiste et offre une sorte de " fausse autobiographie ", en imaginant un enfant qui pourrait être son double et qui exprime tous les élans de révolte qui l'ont animé jusque dans l'âge adulte. Dans Le Conformiste, que le film de Bernardo Bertolucci, une vingtaine d'années plus tard, devait rendre célèbre, l'écrivain donne de la tragédie de ses cousins résistants Rosselli, victimes des services secrets fascistes, une version transfigurée, en refusant tout manichéisme et en tentant cependant de comprendre les mobiles du mal et de la perversion. Inventant un personnage ambigu de fasciste, il pénètre dans le labyrinthe de la genèse de la trahison, du meurtre, de la persécution. Enfin, avec La Ciociara, qu'un autre film rendit populaire (grâce au double génie de Vittorio De Sica son réalisateur et de Sophia Loren qui incarna la protagoniste), Moravia raconte " sa guerre ", dans le sud du Latium, où fuyant avec sa femme Elsa Morante les persécutions raciales, il découvrit tout un monde paysan arriéré, mais aussi généreux. Plutôt que de proposer un récit autobiographique, il modèle un nouveau personnage féminin de femme simple, fuyant avec sa fille, et se heurtant à une tragédie sans visage et sans nom.

04/2023

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 2, Quarante millions de Pétainistes

Cet ouvrage, quarante millions de pétainiste, est le deuxième livre d'une série de onze ouvrages d'Henri Amouroux, dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Les événements relatés dans ce livre couvrent une période allant de juillet 1940 à juillet 1941. L'Etat français se met en place. A la ferveur quasi religieuse suscitée par le Maréchal au moment de l'Armistice succédera rapidement, une période de doute puis de désillusions alors que se met en place la politique de collaboration avec l'ennemi. Comment l'image du vainqueur de Verdun a-t-elle pu se dégrader aussi rapidement ? Aussi étonnant que cela puisse paraître aujourd'hui, Philippe Pétain passait pourtant pour un "maréchal de gauche" de par son passé de fantassin pauvre issu d'une famille modeste. Il n'incarnait pas, selon l'expression consacrée, "l'alliance du sabre et du goupillon". L'un des plus beaux éloges qui lui sera consacré, fut rédigé par Léon Blum, à l'occasion de son élection à l'Académie française : "Si je disais qu'entre tous les chefs de la guerre le maréchal Pétain est celui dont la modestie, la gravité, le scrupule réfléchi et sensible imposent le respect, si je rappelais le rôle qu'il tint et que seul il pouvait tenir entre l'échec des offensives françaises d'avril 1917 et les grandes offensives allemandes du printemps 1918, je ne pourrais que le gêner par mon compliment, je n'aurai pas ce mauvais goût." Durant la Grande Guerre, il symbolisa l'homme providentiel. En mai-juin 1940, il incarnait le sauveur de la France. Au crépuscule de sa vie, il allait donner l'image d'un vieillard indigne atteint de déchéance physique et mentale ayant entraîné la patrie des droits de l'homme dans les pires compromissions. Après un parcours sans faute, Vichy a certainement été pour Pétain, le combat de trop. Les choses n'étant pas simples, on sait que suite à la débâcle de 1940, la quasi-totalité des Français et du monde politique le considérait alors comme l'ultime recours face à une situation aussi inattendue que désespérée. On ne peut leur en faire le reproche car rien ne laissait présager la suite des événements. Grâce à son talent de journaliste et d'historien, Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir.

12/2019

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Art textile

Hélène Henry. Les tissus de la modernité, Edition bilingue français-anglais

Née en 1891, passionnée par la peinture et la musique, Hélène Henry n'a jamais suivi aucune formation spécifique lorsqu'elle arrive à Paris, à 25 ans. Elle commence par acheter un petit métier à main, s'installe dans un atelier et crée des écharpes qu'elle vend à des couturiers comme Worth ou Nicole Groult. Elle apprend seule à se servir de son métier à tisser et en 1923, elle montre des essais à Francis Jourdain, dont les poteries l'inspirent. Il expose ses créations dans sa boutique et la présente à Pierre Chareau et au cercle de leurs amis "modernes" (Paul Poiret, Pierre Legrain, Jacques-Emile Ruhlmann). La même année, elle s'installe dans un atelier plus grand. H. Henry dessine et peint : bandes, rayures, damiers, motifs géométriques ou dégradés subtils d'une seule teinte. Elle expérimente de nouvelles techniques pour juxtaposer ou opposer des matières ou des points de tissage, en invente de nouveaux. Par le jeu des reliefs et des masses, ses créations semblent être réalisées en trois dimensions. Elle est la première en France à utiliser des fibres artificielles, rayonne ou viscose-fibrane, qu'elle croise avec des fils de coton et de laine. En 1925, elle participe à l'ambassade française du pavillon de la Société des artistes décorateurs (SAD), qui lance le style Arts déco lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, où ses tissus sont exposés dans le bureau-bibliothèque de P. Chareau et dans la salle de repos. Elle quitte la SAD en 1929 pour participer à la fondation de l'Union des artistes modernes (UAM), aux côtés de Mallet-Stevens, Herbst, Jourdain, Templier, Charlotte Perriand, Sonia Delaunay et d'Eileen Gray, entre autres. Elle reçoit des commandes pour la Villa Noailles de Mallet Stevens, à Hyères (1924) ; le palais du maharajah d'Indore (1930) ; le palais de la Société des nations, à Genève ; le paquebot Normandie ; l'Exposition internationale des arts et techniques de Paris en 1937. Après la guerre, elle participe, avec ses anciens amis de l'UAM, aux expositions de la section "Formes utiles" du Salon des arts ménagers où elle décline ses écossais, ses bandes et ses constructions rigoureuses. Mais ses créations, réalisées à la main, en exclusivité pour un client précis, ne trouvent plus preneur : ses remarquables pièces uniques ne peuvent lutter avec les tissus industriels qui arrivent sur le marché européen. Elle supervise cependant le tissage de ses modèles jusqu'à sa mort, en 1965. 20 ans plus tard, son talent est redécouvert grâce à des galeristes spécialisés et à des expositions comme Les Années UAM, au musée des Arts décoratifs de Paris, fin 1988-début 1989, ou Pierre Chareau, au Centre Pompidou à Paris, (1993-1994).

08/2021

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Cinéma

"J'ai écrit le rôle de ta vie". Correspondances avec Raimu, Fernandel, Cocteau, et les autres

En 1927, alors qu’il est professeur adjoint au lycée Condorcet à Paris, Marcel Pagnol prend un congé de l’Education nationale «pour cause de littérature». Deux ans plus tard, il triomphe au Théâtre de Paris avec Marius, premier volet de la trilogie marseillaise, où explose le génial Raimu. Pendant près de cinquante ans et jusqu’à aujourd’hui, Marcel Pagnol va être pour les Français l’auteur populaire par excellence, que ce soit au théâtre, en littérature ou au cinéma. A travers les lettres inédites rassemblées dans ce volume, on comprend justement l’influence décisive qu’a eue Pagnol dans les débuts du cinéma parlant, d’une rive à l’autre de l’Atlantique : il est alors un auteur à succès et comprend, avant tous les autres, la nécessité d’être à la fois scénariste, réalisateur et producteur. En quelques années seulement, il va incarner la modernité auprès de ses pairs, depuis Sacha Guitry qui, dans les années 1930, salue son talent de dramaturge mais se désole de son goût du cinéma, à Jean Cocteau qui, au début des années 1960, l’enjoint de se méfier de la télévision en ces termes : «Marcel ouvrirait sa porte à n’importe quel brave type.» Lire la correspondance de Pagnol, c’est traverser plusieurs époques, avec la douceur de l’avant-guerre, la douleur de l’Occupation puis le rapprochement avec l’allié américain ; c’est découvrir le vrai sens de l’amitié avec les copains de la première heure comme Henri Jeanson ou Vincent Scotto, mais aussi avec les camarades qu’on retrouve autour d’une bouillabaisse dans le petit port de Saint-Tropez (avec René Clair), à Bandol (avec Raimu), ou à Carry-le-Rouet (avec Fernandel). Ce sont parfois des coups de gueule homériques auxquels succèdent des réconciliations quasi amoureuses, des témoignages de soutien quand la critique se fait cruelle, ou simplement des échanges de points de vue sur tel projet, tel dialogue, telle technique ou tel matériel cinématographique. On y parle beaucoup de retrouvailles aussi, quand l’éloignement, la politique, le travail ou bien les femmes le permettront ! Et puis, il y a le Nouveau Monde, pas si lointain : Charles Boyer et Maurice Chevalier rêvent de faire venir à Hollywood le plus américain des réalisateurs marseillais, pour qu’il y rencontre tous ceux qui l’admirent, de John Huston à Preston Sturges et William Wyler. De 1928 à 1974, c’est ainsi toute une vie de cinéma qui défile devant nous, avec une verdeur et une authenticité que le temps n’a pas altérées. L’homme derrière la caméra apparaît plus que jamais dans toutes ses lettres de noblesse.

10/2015

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Littérature française

Brelan d'as

Caroline LANGOT. Partagée entre besoin de mouvement et longs moments de rêverie, elle a d'abord enseigné l'EPS, tout en écrivant ponctuellement. A l'aube de la cinquantaine, elle a changé son fusil d'épaule, quittant définitivement stades et gymnases, pour consacrer davantage de temps à l'écriture. Elle souhaitait explorer de plus vastes horizons : ceux de l'imaginaire. La fréquentation d'ateliers d'écriture lui a permis d'affiner son style, résolument tourné vers le suspens et le caustique. Elle aime avant tout s'évader et mystifier la réalité en jouant avec les mots. En 2015, certains de ses textes ont été édités dans un recueil collectif "Au bonheur des mots" publié aux éditions du Bord du Lot. Elle s'est également lancée dans la rédaction de polars à suspense. "Son premier roman policier "Le murmure de l'Atlantique" sort au printemps 2017 aux éditions le Croît Vif. John PETERS. D'origine britannique, ancien informaticien et père de trois enfants, John devait attendre la retraite pour assouvir son envie d'écrire. La rencontre avec l'association bordelaise "Talents" lui a permis de découvrir les ateliers d'écriture et d'approfondir sa connaissance de la langue de Molière. Attiré dès sa jeunesse par les nouvelles de Somerset Maugham, il a tout naturellement choisi cette voie pour se lancer, encouragé par son épouse Monique dans son travail patient de relecture. Pour lui, l'écriture d'une nouvelle demande un brin de malice afin de retenir l'attention du lecteur pour, ensuite, le prendre à contre-pied. Ces cinq histoires visent à relever le défi de partager ce clin d'oeil final. Dans l'immédiat, John va retourner en Rhône-Alpes auprès de sa famille et ses amis, continuer à écrire des nouvelles et terminer son roman. Régine PICHOU. Née dans les Landes, elle migre vers Bordeaux en 1977 pour ses études et pour asseoir sa carrière professionnelle, auprès de personnes en difficultés. Puis elle re-migre, cette fois dans le Médoc pour établir les bases de son camp familial. Nourrie très tôt aux aventures du Club des Cinq, de Fantômette, d'Alice, la lecture a toujours été pour elle le moyen de vivre d'autres aventures que la sienne. Alors naturellement, parce que sa vie a eu besoin d'oxygène, l'écriture s'est doucement imposée comme une arme contre la fatalité, comme un outil pour faire naître de drôles d'histoires, des histoires douces, des histoires imaginaires qui tiennent compagnie. L'atelier d'écriture auquel elle participe depuis trois ans lui a permis de se poser devant sa feuille, de prendre le temps de se laisser aller à laisser parler ses mots.

03/2017

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Musique, danse

Ode (conducteur A4). sur un poème de Jean-Baptiste Rousseau

Bien loin de constituer un ouvrage isolé dans l'oeuvre de Camille Saint-Saëns, Ode appartient à un petit ensemble réalisé au début de sa carrière dans le contexte particulier du concours pour le prix de Rome. Institué en 1803, supprimé dans la foulée des événements de mai 1968, ce dernier fut pendant longtemps le plus convoité des prix français de composition musicale. Organisé par l'Institut, il garantissait à ses lauréats, à défaut de l'assurance d'une future carrière sans embûches, du moins l'entrée par la grande porte dans le monde artistique et quelques années de pension en Italie, à la villa Médicis. De fait, bien peu résistèrent à l'attrait de cette récompense susceptible de marquer avec éclat l'aboutissement de longues années d'études. Que l'auteur de la Danse macabre s'y soit présenté n'a finalement rien d'étonnant. Mais bien qu'appelé à devenir au tournant du siècle l'un des plus illustres représentants de l'art académique, il n'obtint jamais le fameux premier grand prix. Certes, il serait aisé de mettre son premier échec, en 1852, sur le compte de l'inexpérience, mais son second et dernier, douze ans plus tard, demeure plus surprenant ? : ayant presque atteint la limite d'âge, le musicien n'est alors plus un novice. Ses fonctions à l'orgue de la Madeleine lui avaient même permis d'acquérir une certaine réputation. Est-ce cette situation d'artiste établi qui lui valut d'être écarté? ? Si rien ne permet de l'affirmer, il n'en reste pas moins que ses ouvrages de l'époque témoignent déjà d'une grande maîtrise. Il en est ainsi de cette Ode avec accompagnement d'orchestre composée pour les premières épreuves du concours, entre le 28 mai et le 3 juin 1864. Pourtant placé en tête des six candidats admis à l'épreuve finale - une cantate pour trois voix solistes sur le thème d'Ivanhoé -, il devait échouer au profit d'un certain Victor Sieg, camarade appelé à un destin autrement plus modeste. Au-delà de ces circonstances que d'aucuns pourraient qualifier d'anecdotiques, Ode revêt une dimension particulière en ce qu'elle laisse clairement entrevoir les principales préoccupations esthétiques de Saint-Saëns dans ses premières années. Depuis longtemps familier du répertoire religieux, il ne fut guère décontenancé face à ce poème de Jean-Baptiste Rousseau, certes un peu vieilli mais non moins propice à de belles démonstrations chorales. Dans un même temps, il su éviter le dangereux écueil d'un traitement trop terne par l'aménagement de forts contrastes trahissant son intérêt pour l'opéra. A travers ces quelques pages, entre recueillement et grands gestes dramatiques, le compositeur s'attache à montrer toute l'étendue de son talent. Cyril Bongers

07/2019

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3, Oedipe ; La toison d'or ; Desseins de la toison d'or ; Sertorius ; Sophonisbe ; Othon ; Agesilas ; Attila roi des huns ; Tite et Bérénice ; Psyché, Pulchérie ; Suréna général des parthes ; Les trois discours sur le poème dramati

"Ce tome III, c'est Corneille qui revient au théâtre après l'avoir abandonné. A plus de cinquante ans, il a envie de se mesurer au vieux Sophocle. Seulement, chez Corneille, la solitude n'est plus un tête-à-tête avec le destin. Corneille nous donne un Odipe qui, comme Pertharite huit ans plus tôt, pivote sur la scène V de l'acte IV. Dans les deux cas, toute la pièce est faite pour ce dialogue d'un couple au fond du puits. Il n'y a pas d'autre fatalité que les circonstances, mais elles font découvrir à deux êtres la terrible dimension de leur amour. Tout différent, Sertorius est dominé par l'entrevue des deux chefs ennemis. Ils s'admirent l'un l'autre sans rien se concéder qu'utilement. Jamais on ne nous a si bien montré ce que pourrait être la grande politique. Othon, au contraire, nous fait prendre conscience de la réalité de la vie sociale. Chacun y est condamné à l'ambition, sous peine de mort. Mais personne ne peut arriver à rien sans l'aide d'autrui. Or chacun de nos alliés est un rival, et nous passons notre vie à nous garantir contre un associé par un autre non moins dangereux. On ne peut s'empêcher de comparer Tite et Bérénice à la Bérénice de Racine. Dans Racine, dont le talent est tout d'exécution, comme dirait Bonaparte, les rencontres des personnages ne servent qu'à déployer la fluctuation des sentiments. Mais dans Corneille on voit agir deux hommes et deux femmes, et on comprend alors ce qui fait la singularité de tout Corneille : les personnes n'y existent que les unes par les autres. Ce qu'elles disent et ce qu'elles font s'adresse toujours attentivement à quelqu'un, tandis que chez Racine les passions dévorent des personnages qui ne se heurtent entre eux qu'en aveugles. Corneille saura encore nous surprendre quand, avec Suréna, il tirera de sa langue restée nerveuse un chant d'une mélancolie unique en français. Ce duo d'un amour impossible est d'autant plus émouvant que les amants restent lucides et maîtres de soi. Ce n'est là nommer que quelques sommets des vingt dernières années de Corneille, dont on va trouver ici, dans leur diversité, d'autres pièces encore et des poèmes, des discours, des lettres, des traductions, des prises de position, bref tout ce qu'on a de cet homme secret. Mais les sommets que je dis sont peut-être les plus étonnants d'une ouvre pourtant assez invulnérable pour être encore, en partie, future, contrairement à ceux de nos chefs-d'ouvre qui, même parmi les plus modernes, sont déjà épuisés." Jean Grosjean.

09/1987

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°23 Hiver

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et le chevreuil Trois brins de poils blancs La soupe aux cailloux Je fais avec mes mains Balles de jonglage L'art du jonglage Tableaux en laine Cuisine : La soupe aux cailloux La danse des formes Je m'amuse La page de l'hiver Les mots reliés Empreintes d'animaux Chanson : Le bonhomme de bois Jeu des chevreuils Je découvre la nature Le chevreuil Le cynorhodon Supplément Noël : Raconte-moi une histoire Fanette et la galette Trois Rois venus d'Orient L'histoire de la galette Je fais avec mes mains Les vitres de Noël Jolies boîtes cadeaux Cuisine : La galette des rois La danse des formes Je m'amuse En attendant Noël Poème à mimer : Le gâteau des rois Jeu des paires Le coin des parents Les rois mages Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

12/2018

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Littérature française

L'escale

Après "? Piège ? ", Jean-Jacques Cambrelin nous propose son second roman, "? L'Escale ? ". Mais ne nous méprenons pas, ce n'est pas une escale de rêve. Pas même un refuge pour Antoine, jeune homme parti à l'aventure pour se mesurer à la Grandeur du monde. Avec autant de lâcheté que de présomption, il va découvrir l'étendue de sa diversité... au fur et à mesure de ses rencontres, un jeune couple d'abord, qui le prend en stop, puis à "? l'Escale ? ", gargote où il atterrit, un maçon, Rodrigue, un homme étrange au comportement inquiétant. Dans ce village du Sud de la France où il débarque, il va se trouver confronté à une très sombre histoire, un obscur drame familial... Sa jeunesse et sa cohorte d'orgueil et de naïveté, de compassion, de curiosité et de détermination à la fois, l'inciteront à vouloir en percer tous ses mystères, en connaître les secrets, et en démêler petit à petit, à ses risques et périls, l'enchevêtrement perfide. Une escale où l'on a tout de même envie de s'arrêter nous aussi, lecteurs embarqués par un auteur au talent de pilote... et d'écrivain, qui manie le suspense comme les manettes du tableau de bord. Mais attention aux surprises, attachez bien vos ceintures ! Un récit qui dérange au service d'un style qui mélange descriptions romantiques et personnages romanesques, ou vice versa. Un éloge bucolique au calme, à la nature, à la beauté et en parallèle, la rudesse, la lâcheté, la perversité ! Douche écossaise de bienvenue à l'Escale. Extrait Lui, sa grande obsession, c'était l'angle droit. Ou le cercle, peut-être... . Non, l'angle droit, plutôt. Plus sec, plus incisif quand le cercle est plus doux. Il trouvait à l'angle un petit côté sexuel quand la rondeur était plus sensuelle. Il préférait l'aigu, le vif, le pénétrant plutôt que l'amolli du cercle. Un goût étrange ! Comme pour tout le reste... Une ligne n'a rien d'enthousiasmant. Je pense qu'il faut être un peu toqué pour s'intéresser à des figures géométriques... . Bon, pour simplifier, disons que sa marotte, c'était la géométrie. Oh, pas la géométrie qui somnole au fond des manuels d'écolier mais la géométrie sur laquelle on se casse le nez quand on veut monter un beau mur ou ériger une charpente. La géométrie qui se confronte au fil à plomb et au niveau. L'ennemie qui désespère le maçon, et le provoque. Tout petit, à l'école primaire, ces figures parfaites dans son livre de mathématiques l'avaient intrigué et, quand il a fallu les reproduire sur le chantier, cette stupeur enfantine était toujours là. Elle n'allait jamais le quitter. "

05/2017

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Chamanisme

Sagesse sauvage

Un parcours de développement personnel et de connexion à la nature au rythme des saisons, une initiation chamanique guidée par Maëva Morin à la recherche de sa sensibilité à soi et à la terre. Illustré par les aquarelles sauvages de l'artiste Marius Heureux. La Terre n'a pas besoin de guerriers qui la défendent. Elle a besoin que nous prenions soin de nous, que nous développions nos dons et nos talents pour ensuite les faire rayonner au sein de la communauté des vivants. Notre époque exige que nous renouions avec les sagesses anciennes, le bon sens de nos ainé. e. s. La Terre a besoin que nous soyons fertiles pour la fertiliser. Notre Terre a besoin que nous retrouvions notre sensibilité au Vivant. Nous oeuvrons à notre guérison non pas seulement pour nous-mêmes mais bien pour l'harmonie du grand Tout. Car la connexion à soi-même est la clé de voûte ouvrant à la reconnexion au Vivant. Trouver ce qui vit en soi est la clé pour vibrer au diapason de la grande symphonie du Vivant. Avec poésie, Maëva Morin emporte le lecteur dans la ronde des saisons, en fusion avec la nature, ses mouvements subtils, ses animaux et de ses végétaux totems, sa sagesse immémoriale, sa sensibilité intrinsèque et infinie... Un cheminement de développement personnel et écologique impulsé par l'énergie des 12 mois de l'année, ponctué de méditations de connexion aux esprits de la nature, de rituels pratiques et de cérémonies païennes pour recevoir cet enseignement de la terre : prendre soin de soi c'est prendre soin d'elle. Une initiation chamanique en osmose avec le vivant, guidé par les aquarelles végétales, nébuleuses et habitées de l'artiste Marius Heureux. - Un cheminement, mois par mois, au rythme des saisons, au coeur de ses terres intérieures : naître au printemps (contacter sa sagesse intérieure, semer les graines du changement), fleurir en été (s'aimer et s'honorer, nourrir la beauté, prendre soin de sa tribu), mûrir en automne (récolter les fruits de ses efforts, se transformer), renaître à soi en hiver (revenir à soi et s'écouter, rêver sa vision, incarner son rêve), marcher sa vérité, finalement. - Des rituels, des sagesses anciennes et des totems de la nature pour s'inspirer, se guider et incarner ses changements intérieurs, à la façon des chamanes. - Les cérémonies païennes pour oeuvrer à la réconciliation du monde. Ces 8 temps forts de l'année, carrefours cosmiques, énergétiques et symboliques qui relient l'homme à la terre et au ciel, sont un instant propice pour se connecter à la terre et oeuvrer à sa guérison, guidé par 8 femmes détentrices des sagesses de la terre.

03/2022

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Romans graphiques

La divine comédie d'Oscar Wilde

Le 30 novembre 1900, Oscar Wilde meurt, à 46 ans seulement, dans une chambre miteuse d'un petit hôtel rue des Beaux-Arts à Paris. Il avait été emprisonné cinq ans plus tôt pour homosexualité, et l'intégralité de ses biens avaient été saisis. Après deux ans de travaux forcés, une fois libéré, il avait quitté l'Angleterre pour Paris, sous une fausse identité, où il a vite sombré dans la déchéance. Démuni, alcoolique, il n'a plus écrit une seule ligne. Antithèse de cette fin de vie misérable, l'existence du dramaturge et poète irlandais a été conçue comme une oeuvre d'art. Il considérait en effet sa vie comme le lieu de son génie, tandis que son oeuvre n'était que celui de son talent. Wilde a toujours aimé se regarder dans le miroir de La Divine Comédie, jusqu'à en comparer des passages à des épisodes de sa propre vie. Sa mort, image du drame implacable d'un homme ayant tout eu et tout perdu d'un coup, n'est en outre pas sans rappeler le huitième cercle de l'Enfer de Dante, le Malebolge. Sous le pinceau virtuose de Javier de Isusi, dans une ambiance crépusculaire rehaussée par de superbes lavis sépia, se déroule l'inexorable descente aux enfers d'Oscar Wilde : dans les méandres de nuits parisiennes, entre alcool, voyous et prostitués, ou lors de rencontres avec Gide, Toulouse-Lautrec, les frères Machado et les rares amis qui ne l'avaient pas abandonné. Le récit de la chute du poète s'interrompt parfois pour donner voix et corps aux autres protagonistes de la tragédie qui se joue, à travers de brefs entretiens imaginaires délivrant anecdotes et impressions personnelles. Javier de Isusi ne se borne donc pas au rôle de biographe scrupuleux à l'ouverture de son petit théâtre sur la scène duquel défilent les trois dernières années de la vie d'Oscar Wilde. Il se pose en investigateur, interrogeant l'homme et l'oeuvre. Qui était cet écrivain déchu qui, quelques années plus tôt, outrait les conformistes avec ses phrases assassines et ses élégants paradoxes ? Le personnage Wilde avait-il fini par engloutir son créateur ? Pour quelles raisons avait-il cessé d'écrire à sa sortie de prison ? Tentant d'éclaircir ces quelques mystères, Javier de Isusi fait petit à petit tomber le masque du poète. Il dresse un portrait d'homme sans filtre tout en livrant un récit passionnant sur l'art et la vie, la morale et le plaisir, l'être et le paraître. Le 22 octobre 2020, Javier de Isusi s'est vu décerner le prestigieux Premio Nacional del Cómic, sous le parrainage du ministère de la Culture espagnol, pour La Divine Comédie d'Oscar Wilde.

04/2021

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Littérature française

Le Silence

Le monde de Jessica s’effondre le jour où son mari, Alexandre Leroy, mathématicien franco-américain de renommée internationale, se tire une balle dans la tête. Comment a-t-il pu la trahir aussi lâchement, décevoir leurs deux fils, détruire ce bonheur qu’ils ont mis trente ans à construire ? L’acte est d’autant plus incompréhensible qu’il ne ressemble pas à l’homme qu’elle a connu. Mais l’a-t-elle vraiment connu ? Elle reçoit de plein fouet un premier coup quand elle découvre que la photo de ses beaux-parents a été trafiquée et qu’ils ne sont pas morts dans les bombardements à Caen, comme elle l’a toujours cru. Alexandre a menti ! Il a toujours menti. Il n’est pas catholique mais juif. Il ne s’appelle pas Alexandre mais Abel. Ses parents ne sont pas morts à Caen mais à Auschwitz, il n’est pas fils unique, il a un frère jumeau, Samuel, qui vit toujours en France. Et le mathématicien génial, ce n’est pas lui, c’est son frère. Comment supporter une telle découverte ? Phil, son fils aîné, également mathématicien, ne peut pas dévoiler une telle forfaiture qui ruinerait sa propre carrière. Il convainc sa mère de détruire toutes les preuves. Mais Jessica ne supporte pas d’avoir accompli un tel geste. L’aide vient bizarrement de son fils cadet, Lewis, atteint d’une forme particulière d’autisme et dont les intuitions fulgurantes la sauvent. Il veut connaître son oncle. Il faut aller en France. Pour Jessica, se retrouver au fin fond de la Creuse en face de ce beau-frère dont elle ignorait l’existence est une terrible épreuve. Comment pourrait-elle accepter l’existence de cet homme qu’elle accuse d’avoir provoqué la mort de son mari ? Qui est Samuel ? Fidèle au pays où il a été caché pendant la guerre, ce mathématicien de génie, menuisier, entretient un rapport modeste et libertaire avec la connaissance. Double paisible d’Alexandre, il apprivoise les concepts et les cueille voluptueusement. Alexandre, lui, les formatait pour les transmettre selon les usages d’une communauté scientifique hiérarchisée. À eux deux, les jumeaux incarnaient la double vie d’un parfait chercheur en mathématique : l’un ouvrait les voies, l’autre les exposait avec talent, dans un incessant mouvement créatif. Mais si Samuel, dans sa sérénité, renvoie aux utopies de ceux qui tentent d’inventer une nouvelle forme d’existence, Alexandre, lui, avait dû s’amputer d’une partie de lui-même pour mener, parmi les siens, une « vie sans lui ». Grâce à la complicité de Samuel et de Lewis, Jessica va apprendre à se réconcilier avec son mari, cet homme mystérieux qu’elle n’avait qu’à moitié connu.

01/2013

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Généralités

Le Duc de Marlborough. John Churchill, le plus redoutable ennemi de Louis XIV

Aux origines de la lignée illustre des Churchill. John Churchill, duc de Marlborough (1650-1722), est considéré comme l'un des plus grands généraux de l'histoire britannique. Mais il est beaucoup plus que cela. Tour à tour commandant d'armée, diplomate, et homme politique, cet Anglais issu de la petite noblesse désargentée fut l'adversaire le plus dangereux d'un Louis XIV vieillissant. Animant les efforts combinés d'une vaste coalition européenne, il devint, selon les mots de Voltaire, " l'homme le plus fatal à la grandeur de la France qu'on eût vu depuis plusieurs siècles ". Durant la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714), le duc de Marlborough, à la tête des armées de la " Grande Alliance de La Haye ", multiplia les victoires contre les troupes et les généraux français. Par son charisme et ses dons de négociateur, il réussit à maintenir la cohésion et la combativité d'une Grande Alliance pourtant hétéroclite. Politicien retors, il forma avec son épouse un redoutable couple politique qui domina le gouvernement de la Grande Bretagne, à un moment où elle s'imposait comme une des principales puissances en Europe. Mais sa disgrâce en 1712 permit au royaume de France d'échapper à la catastrophe qui lui semblait promise. Pourtant, Outre-Manche, les avis sur Marlborough sont loin d'être unanimes. C'est qu'il doit son ascension exceptionnelle autant à ses talents, qu'à son art de la séduction et de l'intrigue. Sa légende noire en fait un homme avide de pouvoir et d'argent, ne reculant devant aucune trahison. En 1688, lors de la Glorieuse Révolution, n'a-t-il pas abandonné son protecteur, le roi Jacques II ? Et ne fut-il pas destitué à cause de ses malversations ? Mais John a aussi de nombreux admirateurs, et d'abord son biographe et plus célèbre descendant, Winston Churchill. Sous sa plume, Marlborough apparaît comme le héros brave, serein et implacable qui fait de l'Angleterre la protectrice des libertés et l'arbitre des conflits sur le Continent. C'est dire si le descendant n'a eu de cesse de vouloir imiter son glorieux ancêtre. Face à un personnage de cette envergure, il est difficile de ne pas choisir son camp. C'est pourtant le pari de Clément Oury. S'appuyant sur des archives considérables, multipliant les points de vue, il s'efforce de restituer le rôle de Marlborough au coeur des crises majeures qui ont secoué l'histoire européenne. Son ouvrage cherche à comprendre la clef des succès, militaires et diplomatiques, de celui que Napoléon appelait le " Grand " Marlborough. Il veut aussi en saisir les failles, les échecs, et percer le mystère d'un homme qui n'eut de cesse de dissimuler ses sentiments véritables.

05/2022

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Bâteaux

A bord des sous-marins

Scaphandre, sous-marin, Cloche de plongée ou bathyscaphe ? Depuis l'Antiquité. l'homme cherche des moyens pour évoluer sous l'eau. Au début par simple curiosité, mais très vite à des fins militaires. Au XIXe siècle, l'apparition des navires cuirassés et des sous-marins va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l'objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l'approche silencieuse, discrète et c'est au tonnage ennemi coulé que l'on mesure les victoires. Pendant les deux guerres mondiales. les sous-marins se révéleront une arme redoutable. Mais l'histoire des sous-marins n'est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique. A bord de son bathyscaphe, Auguste Piccard réussit en 1960 à descendre dans la fosse des Mariannes. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les fonds sous-marins restent pour partie encore Mare incognita. Conçue illustré par deux dessinateurs d'exception. ce bel ouvrage raconte l'histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède jusqu'au plan dessous-marins nucléaires modernes. A travers plus d'une centaine de dessins, ce sont les grandes pages de l'histoire sous-marine que l'on revisite. Architecte-designer de formation, peintre officiel de Marine. membre titulaire de l'Académie des Arts & Sciences la mer Jean-Yves Delitte est l'auteur de véritables fresques maritimes en hem. dessinée. avec sa série Black Crow ou se tétralogie U-Boot. Il a également relaté l'histoire du prestigieux Belem, de la majestueuse tueuse Hermione ou encore la romanesque aventure de la Bounty. Aujourd'hui à la tête de la collection Les brandes Batailles navales, retrace avec un indéniable talent l'histoire maritime de l'Antiquité de nos jours. Une collection couronnée par le prix Bande dessinée 2019 de l'académie de marine. Ingénieur de formation, Jean-Benoît Héron s'est lance dans l'illustration en 1995. Admirateur des planches de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, des dessins d'architecture du XIXe siècle et du travail de John Chancellor, il s'est spécialisé dans le dessin d'architecture, qu'elle soit navale ou terrestre. Il travaille pour divers grands éditeurs et institutions comme le musée national de la marine et le centre des monuments nationaux. Chez Glénat, il est l'auteur de Ces bateaux qui ont découvert le monde, Histoire(s) de phares, Le B.A.BA des noeuds marins, La Déco du marin. Les Bateaux de ma bibliothèque (prix du Beaulivre 2018 de l'académie de marine et mentions spéciales du prix Marine Bravo Zulu 2018) et A bord des frégates avec Jean-Yves Delitte. (Prix Marine Bravo Zulu 2020).

04/2021

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Télévision, radio

La Cinq. L'histoire secrète

Pressions médiatiques, audaces, trahisons... l'histoire de la châine télévisée La Cinq est un véritable roman ! Par Jean-Claude Bourret, qui y a été rédacteur en chef. L'histoire de La Cinq, première chaîne de télévision commerciale, privée et gratuite du Paysage Audiovisuel Français est un véritable roman, où se mêlent intrigues, coups bas, manipulations, promesses non tenues et trahisons. Sa mort en direct le 12 avril 1992 laisse un goût amer car la mobilisation des téléspectateurs-citoyens n'aura pas suffi... " En 1987, le paysage audiovisuel français explose... La Cinq, née sous Berlusconi l'année précédente, va devenir une grande chaîne à part entière, avec journaux télé, reportages, retransmissions sportives, grands débats... Une chaîne qui a marqué toute une génération : ses séries américaines et ses dessins animés faisaient la joie des adolescents lorsqu'ils rentraient de l'école... Et ses Duels sur La Cinq - (le dernier, le 12 avril 1992, opposait Nicolas Sarkozy à Julien Dray) sont restés dans les mémoires, comme des grands moments de télévision... Comme tous les grands débats animés par Guillaume Durand, Paul Lefèvre, Béatrice Schoenberg ou Christian Prudhomme devenu directeur du Tour de France... Et tant d'autres... J'ai eu l'honneur d'être rédacteur en chef de cinq grandes rédactions : France-Inter, FR 3, TF 1, La Cinq, RMC... J'y ai rencontré nombre de surdoués... Mais La Cinq, c'était une pépinière étonnante... Un enthousiasme juvénile... Un terreau de créativité et de talents... Et un investissement absolu. Pressions médiatiques, coups fumants, audaces, engueulades, salaires déments, voici l'extraordinaire histoire d'une chaîne, tellement aimée que des millions d'entre vous ont signé pour son sauvetage en 1992... Mais l'association de Défense de la Cinq n'a rien pu faire, face à la volonté politique de tuer cette chaîne, parce que ses journalistes avaient pris le pouvoir, pour vous informer librement, et que son dynamisme créatif menaçait de déséquilibrer le marché publicitaire. Je ne voulais pas écrire ce livre. Le côté " venez braves gens, lire mes extraordinaires aventures à la télé... ! " Oui, ce côté-là, m'insupporte totalement... Mais finalement, après le remarquable travail de documentation et de reconstitution des coulisses inconnues de cette époque, réalisé par Bérangère Danigo, j'ai compris. Ce n'était pas mon histoire, mais la vôtre. Celle de tout un Peuple, confronté aux appétits féroces des capitalistes et des gouvernements, souvent unis dans un combat commun : manipuler le Peuple de France, afin d'utiliser son " temps de cerveau libre ", pour bien consommer (la Pub) et bien voter (pour ceux qui nous gouvernent, et au-dessus : ceux qui nous dirigent.) Vous ne verrez plus tout exactement de la même façon, en refermant ce livre : une certaine vérité aura balayé vos croyances, avec la force du vent de l'Histoire. " JC Bourret

11/2023

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Littérature française

Contes des Indiens d'Amérique du Nord

La collecte réalisée par Stith Thompson demeure indépassable pour plusieurs raisons. Il a eu accès aux meilleures sources anciennes. Les premières collectes commencent dès 1633 avec les Jésuites et, en les comparant avec des versions plus récentes, Thompson a pu vérifier que leur forme avait été très peu altérée, surtout pour les contes de Création, et retenir des contes ancestraux. Il a pu aussi profiter des vagues successives de collectes : une seconde entreprise de collecte commence en effet dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle a le mérite d'être massive mais a souvent le défaut de ne pas toujours coller au style du conteur d'origine et de ne pas prendre assez en compte les variantes. Sous l'influence de Franz Boas, les collectes deviendront plus scientifiques et plus systématiques, couvrant l'ensemble du continent nord-américain. Aucun peuple primitif n'aura gardé autant la trace de ses mythes, contes et légendes, étant entendu qu'il est impossible et vain scientifiquement de vouloir en entreprendre le classement de ce point de vue. Disposant donc d'un corpus immense (issu de rapports, de journaux, de publications antérieures ou récentes des sociétés savantes, des collectes antérieures), Stith Thompson, déjà célèbre pour la classification de tous les contes européens avec Anti Aarne, qui est encore la " bible " de tous ceux qui s'intéressent aux contes (avec la célèbre numérotation AT qui figure dans The Types of Folk-tales : a classification and bibliography, Helsinki, 1961), va tenter avec cette anthologie de choisir à la fois les contes les meilleurs et les plus représentatifs des différentes tribus en couvrant la totalité des régions d'Amérique du Nord et d'organiser l'ensemble en neuf chapitres mettant ainsi en relief tous les types de contes, tout en ayant conscience que les contes peuvent déborder les principes de classification et qu'ils pourraient parfois être intégrés à des chapitres différents. Par rapport à toutes les collectes existantes actuellement, plus d'une cinquantaine, dont certaines récentes, celle de Stith Thompson reste incomparable, d'autant que les annexes permettent de relier chaque conte à son origine géographique, à sa tribu comme aux motifs qu'il contient. Même si nous devons être conscients que lors du passage de l'oral à l'écrit, de la langue tribale d'origine à l'anglais, nous avons sûrement perdu quelque chose, le trésor rassemblé par Thompson n'en reste pas moins un trésor qui sans son travail aurait disparu (les collectes ou les tentatives de mises à l'écrit les plus récentes auprès de certaines tribus sont souvent décevantes, comme si, comme en Europe, quelque chose avait été définitivement perdu au XXe siècle).

03/2012

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Littérature étrangère

The Night

The Night est un immense roman choral dont les voix multiples nous saisissent et nous plongent non seulement dans les ténèbres d'une ville, Caracas, et dans l'histoire d'un pays, le Venezuela, mais aussi dans les profondeurs de notre époque désorientée, imprévisible et violente. Les trois protagonistes - Miguel Ardiles, le psychiatre qui affronte quotidiennement la folie, Matías Rye, l'écrivain raté et drogué qui anime un atelier d'écriture, et Pedro Alamo, le publicitaire hanté par les mots et leurs combinaisons infinies - vont prendre la parole à tour de rôle, et leurs récits vont s'enchaîner et s'entremêler sans répit, sans temps morts, comme autant de rêves et de cauchemars durables. Un même thème parcourt en sourdine leurs histoires. Car si Miguel enregistre secrètement les paroles de ses patients, si Matías prend constamment des notes pour écrire un jour ce roman qui sera The Night, si Pedro enfin se perd dans les jeux de mots (principalement des anagrammes et des palindromes), c'est pour tenter de déchiffrer le mystère de la maladie qui les ronge et nous ronge : la présence du mal et son pouvoir sur nos vies. De plus, ils partagent tous une fascination obsessionnelle pour un certain Darío Lancini, ancien guérillero, poète et auteur mythique d'un ouvrage de palindromes, Oír a Darío . Sa rencontre sera l'occasion, lors du deuxième chapitre, d'un récit biographique riche en aventures, une formidable plongée dans les années 1950 à 1970, entre le Venezuela, la France et l'Europe de l'Est. Ce récit enchâssé alterne biographies d'auteurs, citations littéraires (de Mann à Neruda, en passant par Jarry, Aragon et García Márquez) et références à l'histoire de la guerre froide. Dominé par les engagements politiques et littéraires, par la fougue et l'esprit de liberté, il contraste fortement avec les deux autres parties du roman, ancrées dans un contexte contemporain de crise et de dégradation. Roman vivant, ambitieux, à l'imagination visionnaire et puissante, The Night engage sur la violence une réflexion à la fois d'une grande actualité et d'une grande profondeur, cherchant à travers la littérature, le crime et la psychiatrie, les racines d'un mal rampant. Le caractère aléatoire et éphémère de tout édifice, l'idée que le chaos mine toute tentative de construction est une des idées fortes du livre, exprimée par la métaphore du jeu Tetris qui structure secrètement la narration jusqu'à la fin. En plus d'une métaphore du texte lui-même, c'est aussi une forme d'interprétation de la réalité, parfaitement illustrée par les récits en miroir de la vie des trois protagonistes et de Darío Lancini. On a immédiatement envie de relire ce roman à multiples strates, dont la réussite tient à la rencontre rare d'une vision puissante de la littérature - et particulièrement du langage poétique - et d'une épaisseur existentielle. L'écriture issue de cette rencontre est forte, juste et très contemporaine. Carmen Balcells l'avait bien vu : Blanco-Calderón a un vrai talent.

05/2016

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Littérature étrangère

Calligraphie des rêves

A ceux qui s'étonnaient qu'il ne se soit jamais servi des circonstances, fort romanesques, de sa naissance et de son adoption, Juan Marsé avait jusqu'ici l'habitude de répondre que ses mémoires se trouvent dans ses romans et ses nouvelles. " Je comprends que ce soit un thème très littéraire (ou qu'il puisse le paraître à certains) mais je ne l'ai jamais abordé comme tel, bien que mes romans soient pleins de gamins qui s'inventent leurs père, ou qui décident d'être fils d'eux-mêmes ", a-t-il même écrit un jour. Or, c'est une explication que Marsé ne pourra plus avancer : il raconte en effet dans le roman qui nous occupe, et de façon très précise, cet épisode fondateur de sa vie et probablement de son œuvre : sa mère meurt dix jours après sa naissance, laissant son père, chauffeur de taxi, seul avec sa sœur aînée. Le pauvre veuf ne s'en sort pas et songe à confier le nouveau-né à une autre famille. Et voilà que le hasard s'en mêle : un soir, comme il passe devant une maternité de Barcelone, il est hélé par un couple dont la femme est en pleurs : elle vient de perdre l'enfant qu'elle attendait. Quelques instants plus tard, dans le taxi, affaire est faite : le couple sans enfant se chargera du fils du chauffeur et finira par l'adopter. C'est le point de départ d'un récit qui revient sur les épisodes marquants de l'éducation du jeune garçon, et retrace l'histoire de l'Espagne du XXe siècle. Ce livre, malgré tous les événements rattachables à la vie de l'auteur, et que tous les connaisseurs de son oeuvre reconnaîtront sans peine, n'est donc pas une autobiographie (l'idée n'en est sans doute jamais venue à l'auteur, trop modeste), et peut-être serait-il étonné (et irrité) qu'on lui dise qu'il peut se rapprocher du genre moderne de l'autofiction. Ce qui n'est d'ailleurs pas sûr, tant il est vrai que ce n'est pas sa vie qui l'intéresse - il ne s'agit pas de Mémoires -, mais ses rêves : il s'est donné pour fonction de les écrire, et de là, encore une fois, son titre de Calligraphie des rêves, sachant qu'en espagnol le premier sens de " caligrafía " est, tout simplement, " écriture ". On trouve aussi dans ce beau roman ce qui fait une grande partie du talent de Marsé : sa richesse lexicale, sa puissance évocatrice, en particulier dans la création d'images, ses personnages bien campés et objets tout à la fois de l'ironie et de la tendresse de l'auteur, ses dialogues enlevés et sonnant toujours juste, et enfin cet humour qui n'est pas le moindre de ses charmes. Et comme toujours, l'art de suspendre l'intérêt du lecteur, toujours pressé, en fin de chapitre, de lire le suivant. ?? ?? ?? ??

01/2012

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Esotérisme

Astro Map. Dessine ta carte du ciel, découvre ton potentiel, écris ta propre histoire

Le carnet d'astrologie pour apprendre à décoder son thème astral + le poster de la carte du ciel à personnaliser pour écrire, pas à pas, son propre récit astrologique et prendre sa vie en main. Une approche créative et moderne de l'astrologie, par la créatrice du podcast Z comme Zodiaque. L'astrologie nouvelle génération. #astro #astrologie #astrology... avec des millions d'occurrences sur les réseaux, l'astrologie, c'est tendance ! Finis les horoscopes et les prédictions, l'astrologie est aujourd'hui devenue un formidable outil d'introspection et de connaissance de soi, pour appréhender son évolution personnelle et ré-enchanter sa vie. La carte du ciel, un GPS cosmique. Les planètes dialoguent et communiquent. Identifier leurs influences selon leur position dans le ciel nous guide vers le commencement d'une réflexion astrologique. Grâce à sa carte du ciel - ou thème astral - qui photographie l'état des astres au moment de notre naissance, chacun dispose d'indices et d'informations pour prendre conscience de son potentiel, identifier ses forces, ses failles, ses talents, ses problématiques, et comprendre ses grandes dynamiques intérieures. Une approche créative. Créatrice du podcast Z comme Zodiaque, Mathilde Fachan revisite ce savoir ancestral et propose une lecture du ciel moderne, bienveillante et créative. Pas à pas, elle accompagne le lecteur dans l'interprétation de son thème astral, grâce à un parcours pour construire sa carte du ciel, à la manière d'un jeu de pistes. En s'appuyant sur un poster à personnaliser, un espace de prise de notes (l'Astro-journal), chacun pourra faire émerger ses pistes d'évolution, forger son propre récit intérieur et faire des planètes ses alliés pour mieux s'épanouir. Illustré par la pétillante Clémence Gouy, ce livre est un bel outil pour s'initier à l'astrologie et mettre des étoiles dans sa vie. Toutes les bases de l'astrologie pour comprendre son thème natal, décoder la symbolique des astres et interpréter la trame qui nait de l'interaction des 12 signes avec les 12 maisons, les 11 planètes et leurs " aspects ". Un poster avec la carte du ciel : un outil créatif et visuel à personnaliser avec les informations de son thème astral, qui servira de véritable feuille de route pour trouver sa voie. Un astro-journal : un espace personnel de notes à la fin du livre, avec tableaux récap et trackers à compléter, pour reporter les informations glanées au fil de sa lecture, ses propres interprétations et comprendre son cheminement personnel. Des conseils, des exercices d'introspection et des rituels pour répondre à des questions et problématiques dans tous les domaines de notre vie (amour, travail, accomplissement personnel...) mais aussi pour ouvrir des pistes de réflexion. Les grands rendez-vous astrologiques : pour se familiariser avec l'étude des transits planétaires (la révolution du Soleil ou de Saturne, les cycles de la lune, les rétrogrades...) et comprendre leur influence au quotidien.

09/2020

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Pléiades

Anthologie de la poésie chinoise

Une fleur de lotus sortant de l'eau pure, / Naturelle, dépourvue de toute décoration, telle devrait être la poésie selon Li Bai. Il vécut au VIIIe siècle et demeure la figure la plus marquante de l'époque Tang, considérée comme l'âge d'or de la poésie chinoise. Mais il y a trois mille ans que les Chinois sont poètes et que leur poésie est en quête d'harmonie. Qu'elle dit le monde tel qu'il est : Affaires humaines, changeants nuages, Pourquoi ? (Gao Qi, XIVe s.). Rêve à ce qu'il pourrait être : Les fleurs de pêcher sur l'eau s'éloignent ; Il est un autre monde, pas celui des humains (Li Bai). Aspire à l'union avec la nature : Je crains de vieillir plus vite si les fleurs sont fanées (Du Fu, VIIIe s.). Dénonce ce qui détruit les êtres de l'intérieur : Pleurs jamais taris, Souillures jamais lavées, Ardeur jamais consumée, Honte jamais épurée, Cette vie incertaine, évanescente, Où trouvera-t-elle enfin son havre de paix ? (Guo Moruo, 1892-1978.) Se laisse hanter par l'Histoire : Les lianes sauvages, mues par on ne sait quel amour, étreignent les os blanchis par la guerre (Yuan Haowen, XIIIe s.). Fixe pour l'éternité les moments fugitifs des amours heureuses : Défense au soleil de relever les stores de tes yeux, Défense à la brise de brosser tes sourcils, Personne ne doit te réveiller, Ouvrons l'ombre d'un pin pour couvrir ton sommeil (Wen Yiduo, 1899-1946). Et rivalise avec les autres arts, peinture ou calligraphie : Le vent remue l'écume : mille pétales de fleurs ; Les oies touchent le ciel : une rangée de caractères (Bai Juyi, VIII-IXe s). Reproduire trois mille ans de poésie en deux fois moins de pages, il ne faut pas y songer. Mais le choix des plus beaux textes, jades entre les cailloux, est en Chine une pratique aussi ancienne que la poésie même ; la première anthologie, le Shijing, aurait été compilée par Confucius au Ve siècle avant notre ère. Dans un temps où la Chine se fait moins remarquer par l'éclat de sa littérature que par ses exploits économiques, la Pléiade propose, en quelque 1850 poèmes dus à plus de 400 auteurs, une traversée de l'océan poétique qu'elle a produit. Il fallait faire des choix représentatifs : on s'y est efforcé, sans suivre aveuglément les anthologies chinoises. Car il convenait aussi de choisir des textes qui soient parlants pour (et puissent être dits par) le lecteur francophone. La musique des mots, les rythmes, les couleurs, les images doivent résonner dans notre langue pour que quelque chose de l'imaginaire de l'auteur nous soit transmis. Les traducteurs qui ont tenté l'aventure l'ont fait avec leurs goûts, leur talent, leur amour des textes, et l'idée que se fait chacun d'eux de la Chine et de sa littérature. Dans le paysage qu'à eux tous ils ont redessiné, chacun tracera sa propre route.

02/2015

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Littérature érotique et sentim

Libertà - Tome 1. La perle corse

Le poids des traditions sera-t-il plus fort que sa soif de liberté ? Dans la Corse des années 20, les femmes ne connaissent pas encore la liberté et l'autonomie. Lisandra, jeune femme pleine de passion, rêve pourtant d'y avoir accès. Son talent extraordinaire pour la musique lui permettra de quitter son île natale. Durant ce court voyage, elle rencontrera Uguet et aura l'occasion de jouer une première fois face à un public. A son retour au domaine familial, le désir de revoir Uguet et le besoin de vivre de sa passion s'allieront et rien ne l'arrêtera dans la conquête de cette liberté. Deux passions, deux familles, deux terroirs et deux métiers ancestraux et toujours vivants... Eloise Casbert nous fait voyager de manière surprenante grâce à son sens du détail poussé et ses personnages attachants. EXTRAIT Tous sortent alors sur le pas de la porte. Il y a Bertoun et Vittori , les parents, Marie, la veuve de Giloun, et le petit Tonin et enfin Uguet. Ce dernier s'avance vers la carriole pour saisir les rênes de Blandine. La carriole s'immobilise. Uguet remet les rênes à Tonin qui les tient fièrement. Uguet embrasse sa soeur qui se penche vers lui. Puis il serre la main d'Yvoun. Enfin ses yeux se portent sur les deux passagers. Le jeune homme lui tend la main en souriant mais Uguet sent de la méfiance dans son regard et de la retenue dans sa poignée de main. Il ne comprend pas pourquoi mais il répond chaleureusement malgré tout. - Battistu Leccia, bâtisseur à Corte, annonce-t-il, et voici ma soeur Lisandra. Uguet tourne la tête et rencontre deux yeux noirs pétillants de vivacité et de curiosité. Il lui tend la main à son tour. Battistu intervient sous le regard gêné de la jeune fille. - Un jeune célibataire ne touche pas à une jeune fille. Il comprend le message et le prend avec bonne humeur. - Eh bien, bonjour et bienvenue à la demoiselle intouchable. Lisandra reçoit le sourire franc et radieux comme une lumière dans le sombre tunnel de sa vie. Heureusement Battistu, occupé à descendre de la carriole, n'a pas vu les échanges de regard entre les deux jeunes gens. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "C'est un roman qui parle de quête de liberté, de musique et de réalisation de ses rêves". - La Bibliothèque de Bichette sur Babelio "Le livre fait passer un beau message de liberté, d'indépendance et d'égalité". - Les Chroniques d'Océane Instagram A PROPOS DE L'AUTEURE Proche de la nature et adorant voyager, Eloise Casbert met aujourd'hui ses deux passions au service de l'écriture qu'elle pratique "à tâtons" depuis l'adolescence. Originaire du Var, elle s'exprime au travers de romances dans lesquelles elle met en scène les métiers, les familles, les paysages de son terroir. Son premier roman La perle corse ouvre la trilogie Libertà dont le deuxième tome Le réseau Drake est à paraître.

05/2020

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Histoire d'entreprises

Bourse de Paris : 10 grands patrons, 10 grandes histoires

Le livre Les Français connaissent davantage la vie d'une "star" de téléréalité que celle de leurs grands patrons créateurs de millions d'emplois. A l'opposé, les Anglo-Saxons ne sont pas avares de livres sur leurs patrons. D'ailleurs, la jeunesse française qui rêve d'entrepreneuriat connaît l'histoire d'un Jeff Bezos ou d'un Elon Musk, mais pas celle d'un François Pinault, un Vincent Bolloré ou un Xavier Niel. Pourtant, nos grands patrons peuvent davantage servir de modèles, de sources d'inspiration pour les jeunes et les moins jeunes qui rêvent de réussir, vu que toute réussite s'appuie sur un contexte, et que le contexte américain est difficilement extrapolable en Europe. Mais les milliardaires français ne font pas l'unanimité. Ce livre vise à mieux les faire connaître, à réconcilier les Français avec ces gens au talent exceptionnel. Il tente de retracer honnêtement le parcours fait d'ombre et de lumière de 10 grands patrons ayant coté leur entreprise sur la Bourse de Paris, qui est un formidable levier de développement... Comment ont-ils démarré ? Avec quelle somme en poche ? Comment sont-ils devenus riches ? En combien de temps ont-ils bâti un empire ? Quelle est leur richesse aujourd'hui ? Quels compromis ont-ils dû faire ? Jusqu'où ? Que vaut leur entreprise en bourse ? Quelle croissance sur les 20 dernières années ? Est-ce un bon investissement boursier ? Un titre intéressant pour les traders ? Vous découvrirez donc l'histoire de Paul Dubrule et Gérard Pélisson (Accor), de Bernard Arnault (LVMH), de Vincent Bolloré, de la famille Bouygues, de Jean-Claude Decaux, de Xavier Niel (Iliad), et aussi celles de la famille Michelin, des familles Schueller et Bettencourt (L'Oréal), des familles Pernod et Ricard (Pernod-Ricard). Et en bonus, en comparaison, à la fin de l'ouvrage, les histoires d'Edouard Leclerc et d'Yves Rocher qui ont bâti leur empire totalement hors de la Bourse. Avec, là aussi, une analyse économique. Donc, en tout, 12 grandes histoires qui font notre quotidien, dont 10 qui ont eu lieu sur la Bourse de Paris, et autant d'illustrations. Cet ouvrage unique en France s'adressera bien sûr aux cadres des entreprises concernées, aux étudiants des écoles de commerce, aux actionnaires individuels férus de placements boursiers, aux traders, aux entrepreneurs qui recherchent des sources d'inspiration, et à tous les Français désireux de découvrir le parcours de ces personnages hors normes. A livre d'exception, équipe rédactionnelle d'exception. L'angle historique de Yoann Laurent-Rouault, écrivain et illustrateur, sera dévoilé en premier ; celui de la saga, la belle histoire avec ses polémiques, et surtout ses fameux encarts "Le saviez-vous ? " qui permettront au lecteur de faire beaucoup de découvertes, aussi bien sur l'origine du Pastis que sur la Seconde Guerre mondiale, la piscine Molitor ou encore l'origine du Bibendum.

04/2022

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Beaux arts

Archives de pierre. Les églises du Moyen Age dans le Lot

Le département du Lot est riche de plus de 400 églises du Moyen Âge, antérieures au XVIe siècle. L'ancienne province du Quercy, pourtant ravagée par la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, est un exceptionnel conservatoire du patrimoine bâti, depuis sa capitale Cahors et ses grands sites que sont Figeac, Rocamadour, Saint-Cirq-Lapopie, jusqu'au moindre bourg ou village qui possède bien souvent plusieurs édifices médiévaux, château, église ou maisons. Rares sont les églises préromanes et du XIe siècle dans le Lot, ce qui suscite des interrogations sur les phases de reconstruction des édifices paroissiaux au cours de la période féodale. Jalonnant les itinéraires de pèlerinage, les grands édifices romans se distinguent par leur monumentalité et la qualité de leurs décors : les coupoles de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, les tympans de Carennac et Souillac, les ruines de l'abbatiale de Marcilhac-sur-Célé, entre autres. Cloîtres et salles capitulaires témoignent de la puissance de l'évêque et des communautés monastiques, qui suscitèrent le talent des artistes, sculpteurs chargés de l'exécution de nombreux chapiteaux et peintres pour de plus exceptionnels décors monumentaux. Mais à côté de ces monuments majeurs, une foule de petites églises médiévales parsèment les campagnes, riches d'une architecture adaptant les canons de l'époque aux matériaux et savoir-faire locaux. L'art roman s'épanouit dès le début du XIIe siècle, mais se prolonge parfois jusque dans les années 1250. À partir du milieu du XIIIe siècle, sous l'impulsion d'un nouveau style gothique venu du nord de la France, fleurissent de nouvelles églises construites dans les villes par les ordres mendiants, à la campagne par les cisterciens, commandées par de puissants seigneurs ou de riches communautés paroissiales : Gourdon, Martel, Salviac, Montcuq témoignent de ces enrichissements successifs, adoptant les goûts du moment. Au sortir de la guerre de Cent Ans, le formidable élan de reconstruction que connut le Quercy après 1450 suscita la reconstruction de nombreux sanctuaires, à l'initiative des élites aristocratiques mais aussi des simples paroissiens, richement dotés de nouvelles peintures murales ainsi que de plus rares vitraux. Ce livre est le fruit d'un travail de recensement et d'étude scientifique mené entre 2005 et 2011 par le Conseil général du Lot et la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, en collaboration avec l'Université de Toulouse-Le Mirail. Une équipe de chercheurs, historiens de l'art et archéologues du bâti a parcouru le Lot à la recherche du moindre indice matériel témoignant des constructions médiévales, livrant ici le fruit de leurs recherches. L'ouvrage est organisé en deux parties. Des chapitres individuels proposent des regards croisés sur le contexte historique, l'architecture et le décor monumental, ainsi que le devenir de ce patrimoine culturel. Le catalogue dresse ensuite la liste la plus exhaustive possible des églises du Moyen Âge, chacune bénéficiant d'une notice descriptive et de photographies.

12/2011

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Rock

Elton John. Parcours 70's : le musicien derrière la Rock Star...

Suite à la sortie du film Rocket Man, approuvé par le principal intéressé, ainsi que la publication de son autobiographie Moi, Elton John, il semblait tout à fait inutile de vouloir revenir, de quelque manière que ce soit, sur l'histoire personnelle de cet incroyable musicien car, qui mieux que lui pouvait nous en dire plus sur sa vie et ce qu'il a traversé. Nulle envie non plus de revenir sur ses frasques, ses excès, sa vie sentimentale ou ses délires de rock star. De nombreux tabloïdes s'en sont chargés et l'on y fait largement allusion dans presque tous les livres écrits sur lui depuis le milieu des 70's. Non, dans ce livre qui se concentre sur les années 70, nous allons tenter d'aller à la rencontre de l'artiste qui se cachait derrière ses incroyables lunettes ou ses tenues de scène excentriques. Qui se soucie encore aujourd'hui des costumes de Léonard de Vinci, de la vie familiale de Jean-Jacques Rousseau ou de la sexualité d'Arthur Rimbaud ? On ne s'intéresse heureusement plus maintenant qu'à leurs oeuvres. Alors pourquoi ne pas essayer de jeter un regard en arrière nouveau sur le parcours artistique de ce musicien d'exception qui aura cumulé toute une série de réussites commerciales durant toutes les 70's, devenant l'équivalant pour cette décennie de ce qu'avaient été les Beatles lors de la précédente. Ce retour en arrière, où l'on ne parlera pratiquement que de musique, va peut-être vous permettre de redécouvrir un musicien doté d'un talent de mélodiste pour le moins hors du commun mais surtout toute une série de disques dont certains (Honky Château, Goodbye Yellow Brick Road, Captain Fantastic And The Brown Dirt Cowboy) ont profondément marqués la décennie en ce qui concerne ce que l'on appelle maintenant le Classic Rock. Car oui, Elton John est bel et bien un artiste appartenant initialement au monde du Rock. Ce n'est qu'après les 70's qu'il va tout doucement glisser vers le monde de la Pop, tout en gardant toujours présents ses premières amours pour les pionniers du Rock'n'Roll et tous ces musiciens dont il avait collectionné les disques durant son enfance... Ce livre est également l'occasion de lever une partie du voile sur le mode de fonctionnement du music business à la fin des années 60 et de constater que cet artiste solo a été, en fait, toujours accompagné par presque le même groupe de personnes (musiciens, producteurs, ingénieurs du son, managers, etc.) depuis ses débuts. Une fidélité rare dans le métier... Mais, encore une fois, cet ouvrage n'est en réalité qu'une excuse pour se replonger dans l'histoire du Rock et s'amuser à l'observer par le petit bout de la lorgnette ou plutôt à travers les loufoques lunettes d'Elton John !

12/2021

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Manga

He is a perfect man. L'intégrale 4 volumes

Ce pack manga contient : He is a Perfect Man (176 pages - Volume : 1 / 4) : " Aya-chan, tu me l'as promis, laisse-moi le faire. "Après avoir accompli son but de " réussir un match parfait ", Kenshiro, lanceur qui n'a d'yeux que pour son Ayato adoré, vient encore de se faire jeter par ce dernier. Bien qu'il soit beau et doté d'un talent incroyable pour le baseball, Kenshiro s'en soucie peu, et ne pense qu'au sexe ! Aujourd'hui encore, avec un souffle aussi ardent que celui d'une bête, il a acculé le pauvre Ayato...De l'amour et de l'érotisme au Kôshien ! ? He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 2 / 4) : " Mes parties sont sur le point d'exploser... "Kenshirô se donne à fond pour obtenir la victoire (et Ayato), afin de pouvoir réaliser la promesse entre lui et son bien-aimé, de pouvoir " faire l'amour une fois par match gagné ". Dès la fin de leur victoire d'aujourd'hui, ses désirs sexuels explosent et lui échappent alors qu'ils sont toujours au Kôshien !! Bien qu'il soit beau et extrêmement doué pour le baseball, Kenshirô ne pense qu'à le faire avec Ayato...Déchaînera-t-il sa force de bête sauvage pour venir à bout des adversaires redoutables qui tenteront de lui barrer la route... ! ? L'amour se mêlera-t-il au Kôshien ! ? Voici le deuxième volume de cette comédie érotique tournant autour du baseball lycéen !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 3 / 4) : " Si on gagne, sors avec moi. "Passés d'amis d'enfance à sex friends, Taka se consacre exclusivement au baseball, et Kamui, après que son ami le lui ait demandé, a rejoint l'équipe pour jouer à ses côtés. Si Kamui se donne à fond pour la victoire, c'est pour que leur relation évolue de " sex friends " à " amants ". Cependant, son corps est fiévreux à ne savoir qu'en faire...D'un autre côté, Saji du lycée Tenpôzan regarde son Kôhai, qui l'admire tant, avec plus en plus de désir, et ne sait pas quoi faire.Des jeunes hommes qui aiment le baseball, et d'autres, qui aiment ces jeunes hommes.Pour l'amitié, pour l'amour, pour leurs propres désirs, tous vont livrer une guerre sans pitié au Kôshien !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 4 / 4) : " Si on gagne, on utilisera le vibromasseur ! "Kenshirô, beau jeune homme qui ne pense qu'à faire l'amour avec son bien-aimé Ayato, a continué à progresser au Kôshien avec pour objectif de pouvoir utiliser le vibromasseur b, et se tient à présent sur le monticule, prêt à commencer la finale ! D'un autre côté, Kamui, le lanceur du lycée Hakutoh, prend des calmants pour surmonter la douleur et pouvoir ainsi continuer le match, afin de faire évoluer la situation avec Taka de " sex friends " à " amants " ! Voici enfin le dénouement de ce Kôshien, plein d'amour et d'érotisme !!

02/2014

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Sciences historiques

Une description inédite de la cathédrale de Tournai au siècle des Lumières. Les écrits du chanoine Denis-D. Waucquier, 1742-1752

A l'occasion des travaux de stabilisation et de restauration de la cathédrale, nous avons trouvé judicieux de rendre ces témoignages accessibles à tous par le biais d'une édition scientifique, étant donné que l'importance de ces écrits qui se situent à la charnière entre ceux du chanoine Jean Cousin (1620) et les destructions consécutives à la Révolution française. Il est vite apparu que la personnalité de l'auteur méritait une approche pluridisciplinaire : une équipe de chercheurs s'est mise en place pour introduire l'édition par des analyses portant sur le personnage, sa bibliothèque et le regard qu'il portait sur les transformations esthétiques de "sa" cathédrale. Florian MARIAGE a scruté la biographie surprenante de ce chanoine natif du diocèse de Cambrai : ses premières années à Tournai, ses titres universitaires et l'appui de l'évêque de Tournai qui lui confère une prébende au chapitre cathédral, ses traits de caractère (moraliste, misogyne, confident, assidu aux offices), le protecteur des privilèges et du patrimoine culturel, le témoin de son temps, le compilateur, l'historien, le nostalgique. Claude SORGELOOS voit en Waucquier le plus discret des bibliophiles du chapitre Notre-Dame de Tournai, dont le nom n'apparaît qu'au moment de la vente de ses livres en 1763, de manière posthume mais éclatante : le catalogue de vente ne compte pas moins de 263 pages, énumérant 3 924 lots ! Une bibliothèque richissime qui dépasse largement les 10 000 documents. Dans ce qui fut la plus grosse vente de livres à Tournai au XVIIIe siècle, on découvre le théologien, le juriste, le scientifique, le mondain, le gourmand, le géographe, l'amateur de belles lettres, d'estampes, d'architecture, de musique et de manuscrits. Selon Caroline HEERING, le témoignage de Waucquier sur l'état de la cathédrale et de son mobilier au milieu du XVIIIe siècle est exceptionnel. L'auteure l'inscrit dans le paysage architectural des anciens Pays-Bas, qu'elle brosse à larges traits. Elle fait aussi émerger deux caractères des écrits de Waucquier qui reflètent les positions défendues par le "clergé des Lumières" : d'une part, une nécessité d'embellir les cathédrales en suivant les principes du "bon goût" du XVIIIe siècle, et d'autre part, une grande admiration pour l'architecture du passé, en particulier gothique. L'édition des écrits inédits de Waucquier (par Jacques PYCKE) comporte la description minutieuse de la cathédrale qu'il avait sous les yeux, et qu'il connaissait particulièrement bien en tant que maître de la Fabrique : le bâtiment, le mobilier, le décor de marbre, les vitraux, les tapisseries, les pierres tombales et les épitaphes avant leur suppression en 1742 en raison de leur vétusté, ainsi que les usages et les dévotions particulières des chanoines. Comme à l'accoutumée, cette publication a pu compter sur la générosité, la compétence et le talent de Marie VAN EECKENRODE (mise en page), d'Ingrid FALQUE (couverture) et de Benoît DOCHY (illustrations).

11/2017

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Pléiades

Pierre Drieu la Rochelle

Drieu assignait à l'intellectuel le devoir «d'essayer les chemins de l'Histoire». Le jeu est risqué, il le savait. Mais prévoir le risque d'égarement n'est pas tout. Une erreur est une erreur, une faute est une faute ; il faut en répondre. Il savait cela aussi. Peu avant la fin, il fit le bilan : «nous avons joué, j'ai perdu. Je réclame la mort.» Il fut son propre procureur, son propre juge, son propre exécuteur. «Il était sincère, dira Sartre ; il l'a prouvé.» Il fut aussi son propre avocat, non sans talent, mais sans grande conviction. Sa nature le poussait plutôt à l'autodénigrement (la critique le suivit sur cette pente), au doute, aux contradictions réelles ou apparentes : «Un artiste doute, en effet, de lui-même ; il est en même temps sûr de lui.» Il savait qu'il appartient à la postérité de juger en appel, voire en cassation, mais il ne s'y fiait pas trop. Préservé de toute certitude par une inquiétude foncière, il doutait autant de son élection future que de sa condamnation définitive. «Et pourtant la cohérence de ma sensibilité et de ma volonté apparaît à qui me fait la justice de relire dans leur suite une bonne partie de mes ouvrages», écrivait-il au moment de rééditer Gilles. Cette édition propose, précisément, «une bonne partie» de ses ouvres romanesques : des romans, des nouvelles et des textes dans lesquels le récit tourne à l'essai ou à l'autobiographie. Au reste, les idées de Drieu et sa propre histoire («je n'ai qu'elle à raconter») sont présentes partout, avec une intensité variable. Lui-même parlait de «fiction confessionnelle», mélange de confession et d'invention, de sincérité et d'affabulation, de mémoire et de rêve. La richesse du cocktail n'est pas pour rien dans le charme qu'exercent ses livres et que renforcent encore des alliances peu fréquentes, entre désinvolture et gravité, lucidité et aveuglement, espoir et désarroi. Hantée par l'idée de décadence, l'ouvre de Drieu est, comme sa vie, dominée par la mort, qui est l'informe, c'est-à-dire l'envers de l'art. Peut-on, par et dans les livres, donner forme à l'informe ? Selon Drieu, qui avait le culte de l'échec (en art, en amour, en politique.), «l'ouvre d'art la plus réussie est une déception pour qui a tenu dans ses mains la misérable vérité». Mais le lecteur qui lui fera «la justice de relire dans leur suite» ses ouvrages ne sera sans doute pas de son avis. Il découvrira l'une des plus fortes analyses romanesques du cynisme, la satire d'une époque qui pèse encore sur la nôtre, et une forme inédite de diatribe, dans laquelle l'écrivain retourne à tout instant ses armes contre soi. Toujours incertain de lui-même, Drieu s'est mis à la merci de ses contemporains. C'est peut-être cette même incertitude de soi qui permet qu'aujourd'hui l'on s'attache à lui.

04/2012

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Histoire de France

Le Siècle des Platter. Tome 2, Le voyage de Thomas Platter (1595-1599)

On n'a pas oublié l'extraordinaire réussite sociale et intellectuelle de Thomas Platter (dit le Vieux, 1499-1582), mendiant et berger des montagnes suisses devenu imprimeur et professeur, notable de la ville de Bâle, non plus que celle de son fils Felix (1536-1614), étudiant à Montpellier, grand médecin et collectionneur. Emmanuel Le Roy Ladurie a conté leurs aventures et leurs pérégrinations dans Le Mendiant et le Professeur. A son tour, le même Felix offre un demi-siècle plus tard à son jeune frère Thomas (1574-1628) de semblables études à Montpellier et un voyage d'initiation dans le sud et l'ouest de la France, le nord de l'Espagne (ainsi que les Pays-Bas et l'Angleterre), comme lui-même l'avait fait et raconté au temps du roi Henri II. Thomas II Platter a reçu une éducation soignée et une véritable culture ; tout au long de son itinéraire, le futur médecin, excellent latiniste et bon connaisseur des Écritures, se tourne avec un égal intérêt vers l'histoire et les lettres, vers la botanique et les monuments, vers le droit et la toponymie, vers les paysages et l'économie tant rurale qu'urbaine ; les hommes, avec leurs coutumes et leurs usages particuliers d'un lieu à un autre, le passionnent plus encore. Réformé et fier de l'être, citoyen de l'une des citadelles du protestantisme européen, il est d'une ouverture d'esprit surprenante pour son époque : sa modération envers les " papistes ", son admiration (feutrée) pour les collèges jésuites et sa bienveillance pour les façons de vivre des juifs d'Avignon, sa francophilie (presque constante), son regard quasi ethnologique sur les populations rencontrées, bref son absence générale de préjugés donnent au texte qu'il rédigera quelques années plus tard une liberté de ton unique ; il réunit aussi une considérable somme d'informations et d'observations sur la France d'Henri IV (les ruines morales et matérielles de trente ans de guerres religieuses et civiles sont bien visibles). La relation du périple est d'une richesse, d'une finesse et d'une saveur telles qu'Emmanuel Le Roy Ladurie a cette fois préféré donner la parole à son héros au moyen de la traduction intégrale du texte du voyage en France du Sud et en Catalogne (traduction effectuée en commun avec Francine-Dominique Liechtenhan). En incomparable spécialiste des sociétés méridionales et en analyste de l'Etat moderne, il introduit cette œuvre et l'éclaire de notes et de commentaires abondants où trouvent à s'exercer ses talents d'historien à l'universelle curiosité. La biographie de Thomas le Vieux et celle de Felix, le récit de Thomas le jeune forment un panorama sans équivalent sur tout le XVIe et les débuts du XVIIe siècle en France et en Europe - ce second volume le prouve à l'envi -, et c'est à bon droit que l'on peut parler de " siècle des Platter " pour désigner les accomplissements de cette illustre famille bâloise.

05/2000