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Régis Senet

Extraits

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Cuisine

La cuisine

En amour – quel que soit le sujet ou l'objet du rêve – on souhaite soit se montrer sous son meilleur jour pour séduire celui ou celle que l'on aime, soit se comporter en professionnel afin d'apprendre tout ce qui se rapporte à cet objet. La cuisine est un art complexe à plusieurs facettes qu'il faut maîtriser. Il faut, comme un virtuose débutant, commencer par faire ses gammes. Le marché est la première étape incontournable. Puis vient la préparation des produits, l'assemblage des saveurs, leur assaisonnement avant l'ultime étape, la cuisson. On fait des erreurs car la cuisine fait appel à plusieurs spécialités très différentes. Le produit a sa propre identité qu'il faut respecter. L'assaisonnement doit magnifier le met que l'on va déguster ou offrir aux convives. Enfin, la cuisson fait appel à la chimie. Le comportement d'un aliment à la cuisson s'apprend. Le trop ou le pas assez peut se traduire par l'immangeable. Lorsque l'on maîtrise l'ensemble, c'est le soleil dans l'assiette et le plaisir dans les yeux, le nez, la bouche et le coeur. Les odeurs d'une salle d'opération ne flattent pas l'odorat, c'est une La Palissade. Après une longue journée d'intervention, on a envie de respirer l'odeur des roses car le soir, on ne peut supporter ce que l'on a respiré. Dans ce cas, c'est donc par le nez que l'on vient à la cuisine. Et puis les souvenirs des plats cuisinés par les tantines, les grands-mères, la maman, remontent à la mémoire. Les effluves melliflues des pâtissiers, celle des croissants au beurre, les parfums des plats mijotés longuement dans des marmites joufflues, plus culottées que vieilles pipes par le feu de bois, la salinité odorante des charcuteries sorties toutes chaudes des chaudrons, celle des pâtés, terrines et autres cochonnailles sont autant d'invitations à la fête des sens. Par contre, le poisson frais n'a pas d'odeur. Cet habitant de la mer se décompose très vite. Cela se manifeste par un bouquet d'ammoniaque qui vous empuantit le nez. Il existe à Bayeux une poissonnerie exceptionnelle. Si l'on passe sans regarder, on ne la voit (sent) pas. Il faut fuir les magasins odorants et pénétrer en gourmet dans l'antre inodore des citoyens de Neptune.

01/2020

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Policiers

Chimaeris

Hommage aux femmes d'hier et d'aujourd'huiDes femmes, rien que des femmes, dépeintes dans toute l'étendue de leur beauté, de leur singularité, de leur désir, de leur jalousie, de leur colère.Voilà cette féminité presque universelle que nous raconte Mélanie Chappuis. Qu'elle nous décrit jusque dans les moindres détails, mettant sa plume acérée, parfois légère, parfois militante, parfois cynique au service de celles qu'elle appelle volontiers ses sours. Ce petit bonbon littéraire à la fois doux et piquant se dévore avec plaisir. et on en redemande !EXTRAITElle est alitée jusqu'au terme. Il ne faut pas que l'enfant arrive trop tôt. Elle attend. Ça passe plus lentement qu'elle ne le pensait. Elle se sent impuissante, inutile. Son fils tourne autour d'elle, il la réclame en pleurant, elle ne peut plus le porter ni le serrer dans ses bras, il faut se donner des bisous doux, lui dit-elle. Il ne comprend pas, il veut jouer, il veut courir, comme avant. Il finit par s'habituer, c'est fou ce qu'ils s'habituent vite. Il réclame son papa, elle s'en réjouit. Elle les entend depuis son lit, elle est soulagée mais elle a peur que son fils lui échappe, comme son mari. Pour son mari, il est trop tard, elle le sait. Mais son fils, il peut encore l'aimer comme elle est, même en baleine échouée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUELes éditions Slatkine & Cie publient le livre Ô vous, sours humaines de l'auteure et journaliste Mélanie Chappuis - dont la plume est puissante et sensible. Mélanie Chappuis a un talent remarquable pour écrire l'intime, Ô vous, sours humaines est un bel hommage rendu aux femmes d'hier et aujourd'hui. - Danielle Legras, France CulturePuisque pour dépeindre ces femmes aux différents caractères et faire ressentir aux lecteurs de la sympathie ou de l'empathie envers elles, l'autrice utilise une écriture minutieuse, fragile et attentive aux détails ! Ô vous, sours humaines nous donne donc à voir l'ensemble d'une réalité brute et universelle, ainsi que ses côtés positifs et négatifs. À découvrir ! - Blog Lectures gourmandesÀ PROPOS DE L'AUTEURNée à Bonn, Mélanie Chappuis a passé son enfance entre l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest. Elle vit actuellement à Genève.

02/2018

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai. Tome 2, le joueur et l'excentrique

Comment quelqu'un d'aussi incroyablement sexy peut-il être aussi nul au lit ? Je veux dire, Sean Cassidy est vraiment à chier. Il est une pub mensongère sur pattes et je veux être remboursée ! En plus, c'est un parfait connard. Alors pourquoi est ce que je n'arrête pas de penser à lui ? L'EXCENTRIQUE Lucy Fitzpatrick n'aime pas le rugby. Et en tant que petite soeur du joueur le plus célèbre d'Irlande, elle ne peut échapper à l'ombre gigantesque de son grand-frère ou aux fréquentes tentatives de sa mère de contrôler son futur. Elle se démarque par ses cheveux teint de la couleur de l'arc-en-ciel tout comme sa quête de la paix intérieure que les attentes écrasantes de son entourage ne cessent de briser. Et lorsqu'elle se sent à plat, son petit problème compulsif a tendance à lui attirer de très gros ennuis... LE JOUEUR Sean Cassidy est une brute sans coeur... ou du moins c'est ce qu'on lui a dit. Souvent. Tout le monde. Ses boucles blondes, ses yeux bleus clairs et son corps sculpté font baver toutes les femmes et en tant que second joueur le plus célèbre du monde, il aurait dû se rouler dans le succès. Mais il ne s'est jamais satisfait de la seconde place et ses confrontations fréquentes avec le grand frère de Lucy le laisse froid. Et lorsqu'il est dans cet état, son petit problème compulsif l'envoie dans le giron de la petite soeur de son rival... LE PLAN Sean a un problème que seule Lucy peut régler tandis qu'il est le seul à pouvoir résoudre le sien. La solution semble évidente : tu couvres mes arrières et je te sors de prison. Mais lorsqu'ils se rendent compte que leur petit arrangement rend Sean chaud-bouillant de désir et amène Lucy aux portes de la paix intérieur, parviendront-ils à convaincre tout le monde - en particulier le grand-frère de Lucy - que leur histoire est sérieuse ? D'une manière ou d'une autre, le Joueur et la Pixie sont sur le point de s'enseigner l'un à l'autre de grandes leçons sur la famille, la vie, et plus important que tout : sur l'amour.

12/2018

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Littérature française

Daghailchiih. Tu rapporteras à ton père le scalp d'Hitler

1938, Chinle, Arizona. En cette étrange année de paix, David, un jeune "Natif" surdoué instruit par les Blancs, réintègre sa réserve de façon permanente et découvre que le monde des Navajos est aussi peu adapté au modèle américain qu'à ses propres valeurs ancestrales. Seul son grand-père tient encore son rôle de passeur en bricolant ce qu'il peut avec les traditions. Mais les cultures s'entrechoquent et se délitent, à l'image du père de David, un Navajo sans racine qui a construit son identité indienne sur la base d'un western muet au cinéma. En outre, l'adolescent a la moustache qui lui pousse, ce qui, pour un Navajo et son obsession du sang pur, pose problème. Tandis que les conditions de vie dans la réserve se dégradent, le père de David ne trouve comme rédemption à sa folie et au naufrage général que de confier à son fils la mission de lui rapporter le scalp de cet ennemi dont on parle constamment à la radio et dont il jure avoir vu les émissaires il y a des années déjà chez les autres nations indiennes. Scalper Hitler ou, pour les Navajos, Mustache Smeller : Daghailchiih ! Ainsi pense-t-il pouvoir restaurer la Beauté du monde, l'Hózhó. David n'aura pas d'autre choix que de se conformer au désir absurde de son père, pour peut-être regagner sa propre identité perdue. Seulement, à treize ou quatorze ans, le garçon est bien trop jeune, il est un hybride culturel dans un monde qui se croit encore simple. Un drôle de Road Movie déroule ses épreuves et ses miracles. Au fil des rencontres, David va vivre la guerre mais de l'intérieur, avec en germe les futurs camps de "concentration" pour les Japonais, avec la ségrégation, le mensonge et les haines nazies bien présentes sur le sol américain. A Bellemont, entre le Pine Breeze Inn. du futur camp militaire navajo et bien avant celui d'Easy Rider, les références de la grande mythologie américaine s'entrechoquent dans le chaos de cette autre étrange année de paix 1939. Car c'est au moment où le culte de l'identité et du sang est poussé à son paroxysme partout sur la planète que la question de savoir qui l'on est et où l'on se sent le droit d'exister se pose le plus crûment. Et pour le siècle à venir...

02/2017

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Histoire des religions

La religion et son essence

Une idée par laquelle on a souvent essayé de définir la religion est celle de divinité. La religion, selon A. Réville, est la détermination de la vie humaine par le sentiment d'un lien unissant l'esprit humain à l'esprit mystérieux dont il reconnaît la domination sur le monde et sur lui-même et auquel il aime à se sentir uni. Il est vrai que, si l'on entend le mot de divinité dans un sens précis et étroit, la définition laisse en dehors d'elle une multitude de faits manifestement religieux... "Le sentiment que l'homme a de sa dépendance, voilà le fondement de la religion. L'objet de ce sentiment, ce dont l'homme dépend et se sent dépendant n'est dans l'origine rien autre chose que la nature. La nature est le premier objet de la religion comme le prouve l'histoire de toutes les religions et de tous les peuples. Cette assertion que la religion est naturelle, innée dans l'homme, est complètement fausse si l'on entend par religion les conceptions du déisme ; elle est vraie au contraire si par religion l'on n'entend rien de plus que le sentiment de la dépendance humaine, que la conscience qu'a l'homme qu'il n'existe et ne peut exister sans un être différent de lui. La religion, dans ce sens, est aussi nécessaire à l'homme que la lumière à l'oeil, l'air aux poumons, la nourriture à l'estomac. La religion est l'ensemble des idées par lesquelles nous reconnaissons et affirmons ce que nous sommes. Mais nous ne pouvons exister sans lumière, sans air, sans eau, sans aliments ; en un mot, nous dépendons de la nature. Cette dépendance n'est point sentie par l'animal ; l'être seul qui peut en faire l'objet de sa conscience, de sa pensée a seul aussi la puissance de s'élever à des idées religieuses. Ainsi toute vie dépend du changement des saisons ; mais l'homme seul fête ce changement par des représentations dramatiques, par des sacrifices solennels, et ces fêtes qui n'expriment et ne représentent que les alternatives des saisons, que les phases de la lune, sont les fêtes les plus anciennes, les premiers aveux religieux de l'humanité"... .

02/2023

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Poésie

Paris

Un Américain habité par Paris... Portrait d'" une ville fondée sur la vie ", par E. E. Cummings Tout au long de sa vie, E. E. Cummings a été " un étranger habité par Paris ". C'est là qu'il atterrit, le 9 mai 1917, après s'être porté volontaire auprès du corps américain d'ambulanciers, le Norton-Harjes Ambulance Service. Il échappe ainsi à la mobilisation dont l'ombre plane sur les jeunes Américains depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis le 6 avril de la même année. Descendu gare d'Orsay au lieu d'Austerlitz où étaient attendus les volontaires, puis enregistré en retard au siège de Norton-Harjes, il est, pour son bonheur, oublié pendant cinq semaines. L'occasion pour lui d'arpenter la ville en évitant tout ce qui parle anglais. Il visite Notre-Dame, le Louvre, le musée du Luxembourg, assiste à une représentation de Petrouchka au théâtre du Châtelet, dessine des passants, des enfants dans les parcs. Cette escapade marque le premier contact de Cummings avec cette " ville fondée sur la Vie " où partout il sent " la miraculeuse présence d'être vivant ". Il y séjournera ensuite longuement au début des années 1920, rencontrera Ezra Pound et Picasso entre ses murs, avant d'y revenir chaque fois qu'il le peut, seul ou accompagné d'une femme, de préférence au printemps, saison du renouveau. Une quarantaine de textes - lettres, articles, poèmes - racontent ici le Paris de Cummings. Loin du pittoresque touristique, s'y rencontrent ses sujets favoris : des scènes publiques ou intimes jamais tout à fait séparées de l'amour, de l'atmosphère sociale et politique, de l'art et des spectacles. Son " Paname " nous offre ainsi une introduction à son approche de la vie et à la diversité de ses écritures, influencées par les acteurs des avant-gardes littéraires et artistiques côtoyés dans l'entre-deux-guerres. Présentés selon cinq quartiers de la capitale, les textes de Cummings agissent comme des instantanés d'un Paris qui a été une alternative à tout ce qu'il déteste aux Etats-Unis. A Cummings de préciser dans ces pages : Paris ne le déçoit rarement, que lorsqu'il cède à des accès de violence sectaire, ou quand des hommes d'affaires américains " discutent monnaies ", indifférents à la beauté de la lumière.

10/2023

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Réussite personnelle

Cette lumière en nous. S'accomplir en des temps incertains

Après le succès mondial de Devenir, ses mémoires salués par la critique et le public, l'ancienne première dame des Etats-Unis Michelle Obama partage avec nous des conseils, des histoires et des stratégies efficaces pour rester optimistes et sereins face aux grandes incertitudes du monde actuel. Il n'y a peut-être pas de solution idéale ni de réponse concise aux grands défis de la vie, mais Michelle Obama est convaincue que chacun peut trouver des ressources sur lesquelles s'appuyer pour mieux aborder les changements et évoluer sans perdre son cap. Dans Cette lumière en nous, elle engage un dialogue franc et honnête avec ses lecteurs et se penche sur des questions que nous sommes nombreux à nous poser : comment construire des relations durables et sincères ? Comment nos différences peuvent-elles nous rendre plus forts et nous souder ? Quels outils peut-on utiliser quand on doute de soi et quand on se sent démuni ? Que faire quand on a l'impression de perdre pied ? Michelle Obama offre à ses lecteurs des récits personnels inédits et des réflexions pertinentes sur le changement, l'adversité et le pouvoir : elle est persuadée que, si on tourne sa lumière vers les autres, on peut révéler la richesse et le potentiel du monde autour de soi, et ainsi découvrir des vérités plus profondes et ouvrir de nouvelles voies au progrès. En s'appuyant sur son expérience de mère, de fille, d'épouse, d'amie et de première dame, elle confie les secrets et les ressources qu'elle déploie pour s'adapter au changement et surmonter les obstacles. C'est cette sagesse, fruit de son expérience, qui lui permet de continuer à s'accomplir. Elle décrit ses méthodes les plus utiles, notamment "commencer par être bienveillant", "s'élever", ou encore suggère de réunir autour de la "table de la cuisine" mentors et amis de confiance. Avec l'humour, la sincérité et l'empathie qui la caractérisent, elle explore également des questions liées à la race, au genre et à la visibilité, incitant ses lecteurs à vaincre leurs peurs, à puiser de la force dans le collectif et à vivre avec audace. "Quand on est capable de voir et de reconnaître sa propre lumière, alors, on trouve le courage de l'utiliser", écrit Michelle Obama.

11/2022

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Evolution

Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions

Comprendre notre monde actuel à travers ses grandes extinctions Récompensé par le prestigieux prix Goncourt, Alexis Jenni est romancier, mais c'est aussi un passionné de science. Dans cet ouvrage, il fait se côtoyer ses deux grands amours en racontant les cinq extinctions majeures que notre Terre a connues au cours des derniers millions d'années. Il revient évidemment sur celle des dinosaures - la plus célèbre même si ce n'est pas la seule -, comme sur celle des bactéries qui est souvent oubliée. Et il s'interroge sur la sixième, celle d'aujourd'hui, due aux dégâts infligés au vivant par l'activité humaine, dont on peut s'inquiéter qu'elle nous emporte à notre tour. Ce texte est passionnant, ça se lit comme un roman, mais tout y est vrai ; ce qui est encore mieux ! A propos de l'auteur Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 pour L'Art français de la guerre (Gallimard), agrégé de biologie, a exercé comme professeur de sciences de la vie et de la terre au lycée Saint-Marc de Lyon. Il est passionné par la science, la littérature, l'histoire et aussi par notre devenir sur cette planète que nous partageons avec tous les êtres vivants. "L'écrivain livre une réflexion sur la littérature et le savoir scientifique". Marie-Laetitia Bonavita, Le Figaro "Jenni, c'est le prof de SVT qu'on aurait aimé avoir, celui qui arrive à nous faire aimer la science à coups d'émerveillement, d'interrogations, d'arguments". Claude Vincent, Les Echos "L'occasion de s'interroger sur notre évolution et enfin de s'émerveiller et de s'intéresser de près au monde vivant". Mathieu Vidard, La Terre au carré, France Inter "C'est son amour pour la culture scientifique qu'Alexis Jenni souhaite aujourd'hui partager. [... ] Un moyen pour lui de faire réfléchir aux fragilités de notre monde. " Par Joséfa Lopez, Judith Chetrit et Caroline Andrieu, Le Monde "En plus d'être biologiste, l'auteur est romancier, et ça se sent : on apprend beaucoup, tout en ayant le sentiment de lire une fiction palpitante. " Sciences et vie junior " Ce livre est un livre du bonheur, celui que la science procure dans l'ivresse de chercher, de découvrir, de comprendre et, par cette voie, permet à chacun d'entre nous de s'enrichir. [... ] L'auteur raconte à la fois pour faire connaître et pour émerveiller ! " Destination Science

11/2023

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Philatélie

A la pointe de l'art. Le timbre, un geste d'artiste

L'exposition intitulée " A la pointe de l'art " sera la troisième exposition temporaire du musée depuis sa réouverture. Au coeur de cette exposition se trouve le timbre-poste ; en effet, les collections philatéliques constituent le fonds le plus important du musée. Cependant, le sujet de l'exposition portera moins sur les aspects techniques du timbre que sur la création de l'oeuvre à proprement parler. En effet, en plus d'être une estampe, le timbre reste l'une des plus petites surfaces de création qui existent au monde mais aussi l'une des plus diffusées. Aussi, les dessins originaux et les poinçons gravés d'artistes seront au coeur du propos. En plus des timbres eux-mêmes, le musée conserve dans le cadre du dépôt obligatoire des archives du timbre-poste français des milliers de pièces témoignant du processus créatif conduisant à l'émission d'un timbre : les esquisses et dessins préparatoires, les épreuves d'impression, essais de couleurs ou poinçons gravés. L'idée première est de démontrer que, bien que le timbre soit une oeuvre de commande régie par un cahier des charges strict, la place accordée au geste de l'artiste reste très présente. Le parcours de l'exposition sera ainsi ponctué de neuf portraits de dessinateurs, graveurs, peintres, illustrateurs, tous créateurs de timbres et ayant des carrières artistiques et parcours très différents. C'est une manière pour le Musée de La Poste de valoriser la création philatélique et de l'ancrer dans le vaste domaine de l'histoire de l'art. A côté des peintures d'Henry Cheffer ou estampes de Pierre Albuisson, le visiteur découvrira les gravures héraldiques de Sarah Bougault, les sculptures de Jacques Jubert, les peintures sur ivoire de Pierrette Lambert, les bandes dessinées de Pierre Forget, l'univers fantastique de Thierry Mordant et Ciou, ainsi que le monde foisonnant de détails et d'histoires de Jean Delpech. Le timbre-poste est une surface de création à la fois unique et pour autant connue de tous. Ce support artistique voyage et nous fait voyager. Depuis les années 1960, la série artistique, imaginée par André Malraux pour mettre l'art à portée de tous les Français, a su s'imposer et c'est donc tout naturellement que certains des plus grands artistes se sont approprié le timbre-poste pour nous proposer de merveilleuses créations. Tomi Ungerer, Victor Vasarely, Raoul Ubac, Jean-Michel Folon, Salvador Dali, Roger Bezombes et bien d'autres se sont prêtés à l'exercice et le résultat est toujours impressionnant. Le Musée de La Poste est le musée d'entreprise du Groupe La Poste consacré à l'histoire postale et à la philatélie française. Ouvert en 1946, il a connu deux sites dans Paris. Le musée actuel est situé au 34 boulevard de Vaugirard (Paris 15e) depuis 1973. Reconnu Musée de France, le musée a été fermé pendant plusieurs années pour rénovation complète de ses espaces avec notamment pour objectif une accessibilité totale aux personnes en situation de handicap. Il a rouvert ses portes au public en novembre 2019. Le Musée de La Poste est un lieu de présentation, de conservation et de diffusion du patrimoine postal. Il est centré sur l'Ecrit, l'Histoire et la Culture. Des bottes de sept lieues aux héros de l'Aéropostale, en passant par le panorama des 150 ans du timbre-poste en France, ses collections racontent une histoire, non seulement celle d'une entreprise mais aussi celle de la France au quotidien. Le musée conserve et expose sur plus de 1000 m, le patrimoine historique, artistique, philatélique et scientifique constitué par des pièces aussi diverses que les premières cartes des routes de poste, des uniformes de facteurs, des maquettes d'artistes, des timbres-poste, des objets populaires et enfin une collection de mail art et d'art postal.

05/2021

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Poésie

L'état d'enfance. IV

L'Etat d'enfance est un vaste projet littéraire initié en 1992 et dont nous publions aujourd'hui le quatrième volume. Livre d'heures composé de fragments compacts de proses arrachés à la nuit, véritable poésie-sismographe, dont la fine aiguille sensible note le moindre soubresaut, la plus intime variation d'un "vent intérieur" - sautes, griffures de cette aiguille, qui sont autant de signes et de blessures. Le temps est "devenu le regard" , dit Hervé Piekarski dans ce livre ouvert et infini qui est peut-être avant tout une "méditation scopique" . Chaque nuit y creuse un peu plus la nuit, chaque nuit enfonce la nuit-même un peu plus loin, pour aller toucher quelle lumière ? Celle du récit peut-être, de cette grande trame qui nous recouvre comme la nuit recouvre le monde, dans laquelle Piekarski vient griffer le temps, comme le prisonnier dans sa cellule marque en une suite de traits acérés l'accumulation des jours sur le mur. Mais si chaque incise est un jour métaphysique, il reste le mur, et jamais le livre n'esquive la réalité. Ni celle des souvenirs, des maisons du souvenir, ni la présence du bégonia dans la cour, de la radio qui crépite dans la cuisine, des pavillons de banlieue, ou de l'imaginaire du roman noir avec ses berlines sombres sur des parkings, ses coups de revolvers, ses hommes en imperméable et les femmes au rouge-à-lèvres incandescent. Autant de flashes fugaces, de fulgurances de récits pris en route et remis à plus tard, plein de lieux natals, de silhouettes et de légendes. Il s'agit de dresser l'histoire de l'homme, de trouver la coïncidence totale de la langue et du récit, de la langue et du mouvement, mouvement qui réunirait en un seul geste l'origine et la fin. Fin, ou béance, ou faillite. Ce qui menace l'homme chez Piekarski, ce qui dévore jour après jours le foie de Prométhée, ce n'est pas l'aigle (divin), mais lui-même : une "bête sourde et aveugle, issue de la chair de son foie" . Difficile d'échapper à sa propre dévoration. Il faudrait alors poser sur le papier une possibilité de langage, une barque de mots pour traverser ou remonter le temps, l'espace intérieur, le passé, les échos. Ouvrir un trou sans tomber dans l'un de ces "ouvertures partout dans les mémoires" . Le coeur comme les étoiles est en expansion constante, c'est pourquoi il faut prolonger le geste d'écrire, de noter, face à l'accumulation sur soi du temps, de la mort, de la nuit. Barque, "abri" , ou "bivouac" : écrire un lieu qui résiste, un lieu respirable malgré le poids du temps dans sa poitrine. Piekarski tient dans ces pages une position de présence et de retrait simultané, il est en "observation" , comme si le corps pouvait devenir l'espace réversible du temps et de la fiction, de la vie et de la mort, de la fable et du prosaïque. Il ouvre l'espace par le langage, la pente des enfers qu'il nous appartient de descendre ou de monter, chacun dans son mystère et sa nuit propre. Tenir encore le récit pour repousser un peu la faillite humaine, "la faillite mondiale du langage" . Descendre chercher la noirceur et la douleur jusqu'à la rupture avant que "la nuit ne referme son cercle" , avec pour seul bagage une langue poétique qui n'est pas le langage, mais la langue du langage. On songe à Orphée, un Orphée dont l'Eurydice serait le langage et qui ne pourrait en contempler la puissance destructrice sans disparaître soi-même, mais comme le dit Piekarski dans un dernier vertige : "Orphée parce que le monde entier se retourne" .

02/2024

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12 ans et +

Le journal de Nisha

Nisha, une jeune Indienne, a grandi dans le nord du pays avec son frère jumeau Amil, et leur père hindou. Les enfants n'ont pas connu leur mère musulmane. Ils sont entourés de leur grand-mère et de Kazi, leur cuisinier musulman. Depuis peu, on parle de l'indépendance du pays. Nehru, Gandhi et la classe dirigeante disent que le peuple va se libérer de la domination britannique. Mais on entend aussi dire que musulmans et hindous ne pourront plus coexister. Nisha et sa famille vont devoir s'exiler à Jodhpur, mais que va devenir Kazi ? Nisha se sent elle-même à moitié musulmane et hindoue. Comment l'indépendance peut-elle signifier la liberté ? Nisha entame une correspondance fictive avec sa mère, à qui elle raconte les événements, mais aussi à qui elle confie ses questionnements. Les tensions montent entre musulmans et hindous. Une violence de moins en moins contenue s'exprime à l'école, sur le marché, dans les transports... Il faut partir, mais sur la route, la confusion règne. Au terme de leur exil, après avoir traversé mille dangers, Nisha et sa famille arrivent dans l'Inde nouvelle, où ils entament une seconde vie. Un jour, un homme les attend devant leur porte... C'est Kazi ! Ce texte sur une des pages sombres de l'histoire parvient à mêler des éléments de la vie quotidienne indienne ; la description des repas ajoute une saveur toute particulière au roman. Les questionnements de Nisha sur l'identité, la frontière, la religion, l'amour de son pays et la force de l'écriture apportent une profondeur, une intensité et une résonance uniques pour les lecteurs d'aujourd'hui. Durant les journées du 14 et 15 août 1947, l'Inde obtient son indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. La Partition entre Inde et Pakistan intervient après des siècles de tensions religieuses, même si beaucoup ne souhaitent pas une séparation en deux pays. Durant le passage des frontières, des tensions éclatent dans des régions jusque-là paisibles : plus de 14 millions de gens s'exilent et au moins 1 million d'entre eux sont tués. C'est la plus grande migration de masse de l'histoire. Des tensions demeurent aujourd'hui, entre certains groupes d'hindous et de musulmans. Garder en mémoire les erreurs du passé peut créer un avenir plus pacifique : accepter la différence a toujours été un grand défi pour l'humanité, un défi qui s'est manifesté de mille façons. Ce récit en est une. Le Journal de Nisha a reçu la médaille Newbery qui honore chaque année les meilleurs livres pour enfants aux Etats-Unis.

01/2020

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Développement personnel

Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes

Qui que vous soyez, ou croyez être aujourd'hui, quel que soit votre métier, votre parcours, votre âge ou votre sexe... Une chose est certaine : après la lecture de "Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes" , vous ne serez plus jamais le même ! Vous, qui avez le sentiment de piétiner dans la vie Vous, le chef d'entreprise qui se sent muré dans sa solitude Vous, l'étudiant qui rêvez de grandeur Vous, qui vous ennuyez dans votre boulot ou qui n'en avez pas Vous, la femme qui sait bien que sa vie ne se limite pas à la maternité Vous, que la routine tranquillise et tue à petit feu Vous, qui procrastinez ou qui n'osez même plus rêver Vous, pharmaciens, podologues, clients, collaborateurs de William, qui ne l'avez connu qu'à travers des noms de marques à succès (Compeed, Noene, Oralgum...), Vous, qui perdez votre vie en croyant la gagner, Vous tous, enfin, multitude de solitudes, qui sentez confusément que le rôle que vous jouez, qu'on vous fait jouer, n'est pas celui auquel vous êtes réellement destiné. Vous avez sans doute entendu parler de la science de l'intention, de la loi d'aimantation, des lois de la physique quantique, de la kabbale, du christianisme des origines, du bouddhisme et du soufisme. Ce sont toutes ces grandes traditions, ces penseurs, ces hommes éclairés qui ont inspiré la vie, la conduite, mais aussi les réussites de William. Vous allez découvrir comment il en a extrait la quintessence, s'en est nourri, comment il a désappris et s'est libéré de ses croyances limitantes pour s'accomplir sur les plans matériel et spirituel. Ce livre condense 50 années d'études, de travail, de quêtes et, parfois, de doutes, qui ont ouvert la voie à son accomplissement personnel. Pour que votre cheminement personnel soit plus rapide, William se met à nu et, en toute transparence, révèle des secrets, des recettes pour adopter sa philosophie de vie, une philosophie du bonheur et de l'abondance. Claude Lipszyc, un ami de William qui a l'art de dire beaucoup en peu de mots, affirme : "Il suffit de rencontrer William une seule fois, pour n'être plus jamais le même après" . Vous aussi, votre regard sur la vie et surtout sur vous-même sera différent après la lecture de ce livre qui vous guidera, au fil des pages, dans l'univers de tous les possibles. C'est là, le défi que s'est lancé l'auteur !

09/2019

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Littérature française

Autour de la table

George Sand, comme les vrais critiques, possède éminemment la faculté d'admiration et cette autre, que celle-ci semble exclure, de raisonner ses sentiments. Il admire sans effort ce qui est beau ou sublime, parce qu'il crée lui-même le sublime ou le beau, parce qu'il ignore les petitesses jalouses, parce que c'est avant tout un esprit sincère et sensible. Mais en même temps parce que son talent est quelque chose de complet, il s'élève à la métaphysique du beau, il en calcule les maîtresses règles, et sans pédanterie comme sans mollesse ramène ses impressions à certains principes très-généraux et très-vrais, ses répugnances et ses affections à des lois. Ce n'est pas un rhéteur enivré de paroles, c'est un dialecticien judicieux et sensé. On trouvera dans ce volume des morceaux opposées par le sujet et qui datent d'époques bien diverses : toutes ces monographies, expressivement vivantes, ont les deux mérites suprêmes du bon sens et de la beauté. Chacune d'elles ferait la réputation d'un critique et le mettrait hors pair. Comme l'objet même, la forme varie de l'une à l'autre si l'on sent qu'elles viennent de la même main, on aperçoit aussi que cette main seule pouvait s'assouplir à des procédés si différents : c'est tantôt une familiarité enjouée, tantôt une gravité noblement et fortement savante aux souvenirs personnels et d'intimité s'adjoignent des considérations élevées ou sur les lois du beau ou sur la morale publique et privée. L'indulgence n'y fait pas tort à la rectitude, la raison à l'enthousiasme. Jeunes gens, qui voulez écrire, votre modèle est là penseurs , vous trouverez dans ce livre les vérités les plus énergiques artistes, il vous montrera par où et comment vous devez vouloir être loués. Les femmes, à leur tour, bien qu'elles aiment peu la critique, si ce n'est la critique qu'elles font elles-mêmes, y profiteront. Lorsque George Sand veut bien être familier et causer bonnement, sa conversation est l'exemple instructif du ton véritablement exquis, de la bonhomie ingénieuse, de la malice veloutée sans finauderie. GEORGE SAND, pseudonyme d'Amandine-Aurore Lucille Dupin, baronne Dudevant (1804-1876). Femme de lettres française, qui a laissé derrière elle une oeuvre romanesque remarquable, composée de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d'une immense correspondance. Après la séparation de son mari, le baron Dudevant, un officier retiré de l´armée, elle rentre à Paris en 1831 avec l'intention de vivre de sa plume.

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Critique littéraire

La France. Chroniques

Quand Guillaume Erner m'a appelé pour me proposer d'écrire une chronique quotidienne dans "Les Matins" de France Culture, j'ai dû raccrocher en catastrophe ma fille menaçait d'avaler un Playmobil. On s'est cependant rappelés très vite, et quelques jours plus tard, je lisais à l'antenne ma première chronique. Jamais texte n'avait été relu avec autant de soin, de minutie et de délicatesse — et prononcé de façon plus hachée, avec une bouche trop sèche et un coeur trop rapide. On ne réalise pas, avant d'avoir à parler dans un micro, à quel point trois minutes peuvent être longues. Et à quel point, aussi, on les aimera passionnément. J'étais censé, à l'origine, passer la dernière semaine d'août à dévaler les Alpes du col de la Croix-de-Fer à Nice en passant par I'Izoard. Aucun regret, évidemment, et d'ailleurs les sensations seraient très similaires, notamment quand je m'adonnerais à l'un de mes exercices favoris, la description de paysages l'écriture d'une chronique prend à peu près le temps qu'il faut pour escalader un col. Tout le jeu, je crois, c'est de varier les perspectives tout en tenant solidement son itinéraire — le principe de la route en lacets, avant la grande descente du direct. On ne sait jamais, au début, ce qu'on va dire. On sent, pourtant, dès la première phrase, si cela sera facile ou difficile, fluide ou interloqué. C'est comme une toute petite onde, au début, qui va progressivement grandir, ou se rapetisser — les deux phénomènes sont inquiétants à leur manière. C'est là tout le charme de l'exercice ne jamais savoir ce qu'on dira, ni comment on le dira. Tenter quelque chose, et puis recommencer — lier son écriture au cycle infini des jours. Ecrire comme on se réveille ou comme on s'endort c'est un privilège rare. Est-ce pour cela que j'ai voulu donner à ces chroniques une forme un peu universelle, et tenter de passer d'un ressenti personnel à une définition collective du temps — passer de la chronique quotidienne à la chronique du temps ? En cherchant, pour ce recueil, une entrée assez large pour compiler le plus de chroniques possible sous une thématique commune, j'ai découvert que ce dont j'avais parlé le plus souvent, c'était de cet universel si particulier et si problématique qu'on appelle la France la France et ses paysages, la France et ses particularismes innombrables, la France et ses passions politiques — la France, de l'élection d'Emmanuel Macron au mouvement des Gilets jaunes. Aurélien Bellanger

05/2019

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Non classé

Un cœur kidnappé

C'est l'histoire d'un homme que la guerre d'Algérie a complètement bouleversé, le transformant au retour de ce "maintien de l'ordre" en Afrique du Nord, en un être désorienté, passant de la vie militaire en plein combat au retour à la vie civile. Il a laissé en Algérie tous ses repères, désorienté au point de perdre la tête. Des circonstances de la vie et un moral totalement en berne vont lui faire rencontrer celle qui va devenir sa femme. Un an après leur rencontre, alors qu'il n'en était pas du tout amoureux, il va se laisser séduire sans réaction, il se retrouvera marié un peu contre son gré, manipulé par les parents de son épouse. Ses huit mois sur un piton dans l'Algérois et les patrouilles parfois meurtrières ont transformé son caractère, affaiblissant ses prises de position et ses décisions laissées sur place en Algérie. A son retour sur le continent, c'est un véritable kidnapping de son coeur qui va le conduire, sans réaction, jusque devant le maire et le curé pour une union non désirée. Durant ses premières années de mariage, il va vivre un cauchemar auquel il n'était pas préparé, prendre une femme n'était pas dans ses projets immédiats, et surtout celle-là. Il va connaître dans sa nouvelle famille et au côté de sa femme, les humiliations morales, les déceptions, qui vont se succéder pendant onze longues années. Le personnage principal de ce roman retrouve un peu de sa personnalité et va tout tenter pour "essayer" d'aimer sa femme, car il souhaite plus que tout avoir un enfant dont il rêve depuis qu'il a passé à son doigt l'alliance de mariage. Les rebondissements dans son couple vont l'entraîner dans des situations inconfortables qui vont virer au désespoir. Il se sent de plus en plus prisonnier, sans entrevoir une solution plausible pour échapper à ce carcan familial qui le mine. L'auteur, qui connaît bien le passé de cet homme dont il a reçu les confidences prend comme fil conducteur les différentes étapes de sa vie, mais ce n'est qu'un roman qui peut avoir pour cadre n'importe quelle famille. A force de volonté, de courage, cet homme à qui l'on a kidnappé le coeur, échappera-t-il à ses "gardiens" afin de trouver, enfin, le bonheur qu'il mérite et oublier ce départ catastrophique dans une vie en couple, suite à un mariage sans amour ?

05/2020

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Littérature française

Eloge de rien dédié à personne suivi de Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un

"L’Éloge de rien dédié à personne" et "l’Éloge de quelque chose dédié à quelqu’un" parurent pour la première fois séparément en 1730 chez Antoine de Heuqueville, libraire à Paris. Puis ils furent réédités dans une "troisième édition, peu revue, nullement corrigée et augmentée de plusieurs riens". C'est cette édition que nous avons repris ici. S'il paraît absurde de faire l'éloge de rien, c'est à coup sûr qu'on y a mal regardé. Car en considérant les choses un peu plus profondément, comme nous y invite l'auteur, on s'aperçoit bien vite que rien est d'une importance extrême. En effet, "un rien nous fait pleurer, un rien nous fait rire, un rien nous afflige, un rien nous console, un rien nous embarrasse, un rien nous fait plaisir, il ne faut qu’un rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu’un rien pour le renverser." Et "qu’y a-t-il au monde de plus précieux que l’or, l’argent, les perles et les pierreries ? Rien, assurément, me direz-vous. Qu’y a-t-il de plus estimable que la vertu ? Rien. De plus aimable que le vrai mérite ? Rien." Il était par conséquent bien naturel que ce rien soit consacré par un Eloge. Un Eloge que Louis Coquelet ne pouvait évidemment que dédier à personne. Car, nous confie-t-il, "quand enivré de la folle vanité de me faire un nom dans la République des Lettres, j’ai quitté le tranquille séjour de la province pour venir me transplanter à Paris, le séjour de la confusion et du désordre, veut-on savoir qui à mon arrivée en cette ville est venu me visiter et me faire des offres de service ? Personne. Est-on curieux d’apprendre qui m’a consolé quand j’ai eu des chagrins ou quelque fâcheuse maladie ? Personne. Qui m’y a secouru dans mes besoins ? Personne. Qui m’y a donné sa table ou prêté de l’argent ? Personne. A qui donc ai-je plus d’obligation à votre avis qu’à personne ?" Mais si rien compte plus que tout, quelque chose ne saurait pour autant être négligé. Car "dans quelque état et condition qu’on soit, on sent l’extrême besoin qu’on a de quelque chose", et "quelque riche que soit un homme des biens de la nature et de la fortune, il souhaite toujours quelque chose." C'est pourquoi, à "l'Eloge de rien", il nous a paru nécessaire d'adjoindre "l'Eloge de quelque chose".

12/2018

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BD tout public

Le retour à la terre Tome 1 : La vraie vie. Edition spéciale

Ah, la campagne, les petites fleurs, les bébêtes qui montent qui montent, et tout et tout... Quel citadin n'a rêvé d'aller s'y ressourcer ? Manu Larcenet a chopé le virus l'an dernier. A lui et à Mariette, sa compagne, le gazouillis des oiseaux, le doux bruit des ruisseaux et tout et tout ! Quand, comme Manu, on a passé sa vie en banlieue parisienne, ça change. Toujours timide, Manu était à cent années-lumière d'imaginer que le récit de sa nouvelle vie pouvait intéresser le moindre lecteur. Et puis, il est difficile de s'occuper d'un châtaignier de 45 mètres déposé dans son jardin par des voisins sympas tout en s'observant par la fenêtre ! Heureusement, parmi les amis venus découvrir le nouveau monde de l'auteur des Cosmonautes du Futur, se trouvait Ferri, l'homme qui raconte les folles aventures d'Aimé Lacapelle, le détective paysan qui trace son sillon dans Fluide Glacial. C'est Ferri qui s'est collé au récit des avatars de nos deux citadins depuis leur arrivée aux Ravenelles, 89 habitants (dont une jolie boulangère). Mais tout n'est pas rose quand on se met au vert ! Quel citadin exilé, n'a pas ressenti sur le coup de 18h le manque lancinant du bruit du Périf ? L'eau-de-vie de M. Henri le proprio peut consoler, mais on sent parfois le besoin d'un réconfort moral. Problème, allez dénicher un psy aux Ravenelles (89 hab.) ! Il serait plus facile d'y trouver un ancien maire ruiné par le fisc et installé, à poil et barbu, dans un arbre centenaire. C'est dire ! D'autant que certains effets secondaires sont redoutables. Manu, guitariste et chanteur punk plutôt urbain (avec des accents hardcore assez prononcés), concocte désormais des ritournelles que ne renieraient pas Francis Cabrel. C'est ça aussi, vivre aux Ravenelles (89 h.) ! Tête des Groggies, l'ancien groupe rock du Manu de Juvisy, lorsqu'ils déboulent en visite ! Ca sera l'occasion de découvrir que M. Henri se débrouille comme un chef à l'accordéon. Dès qu'il comprendra qu'il doit jouer en mi majeur et non en sol, ça promet des boeufs campagnards du feu de Dieu ! Pas chiens, Larcenet et Ferri traitent ce retour à la terre par histoires courtes d'une demi-page. 90 (bonnes) idées en 45 planches ! Ca rend généreux la vie au grand air ! Sitôt l'album refermé, on rêve d'une suite. Peut-être Manu nous présentera-t-il alors la boulangère des Ravenelles (89 h.) !

03/2010

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Romans noirs

Ordinaire

Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux... Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal. Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante-trois ans qui, pour tuer l'ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d'Alfortville avec son chien, Billy. Et passe peut-être une tête de temps en temps au Perroquet, le bistrot du coin. L'arrivée de nouveaux habitants dans l'immeuble en brise la douce monotonie. Ils sont jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu'Hervé n'est pas. Ils ont tout ce qu'il n'a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire des amis, lui les déteste immédiatement. " Quand devient-on un monstre ? C'est quoi, un monstre ? " Quand on se pose ce genre de questions, c'est qu'il est déjà trop tard. Un premier roman noir magistral, qui brosse le portrait d'un homme ordinaire et de sa descente aux enfers. A propos de l'autrice Scénariste et réalisatrice au sein du duo "Najar & Perrot" , Audrey Najar développe plusieurs projets artistiques pour le théâtre. Elle est également journaliste. "On est tendu à rompre et l'on ne sera pas déçu. [... ] Audrey Najar sait installer un rythme et laisser monter l'angoisse". Libération "Un roman aussi réaliste que déstabilisant. " Cosmopolitan " Un premier roman coup de poing. " L'Obs " Audrey Najar met sa virtuosité de scénariste au service d'une intrigue aux rebondissements maîtrisés. " Les Echos " Dans cette microsociété que constitue une copropriété, Audrey Najar fait apparaître avec une force narrative singulière des personnages pétrifiés à jamais dans leur histoire, leur solitude, leur incapacité à s'assumer en tant qu'absents du collectif, et la souffrance qui en découle. " Livres Hebdo " Le texte est d'une grande puissance dramatique sans jamais forcer le trait. Les mots sont comptés, l'expression sobre, le regard à distance. Sa force vient de sa précision, celle de l'entomologiste qui observe à la loupe un fait divers ordinaire. Et l'érige en tragédie. " France Inter " Dans Ordinaire, la retraite sent le roussi. " Sud Ouest " Avec une tension croissante et palpable jusqu'à la dernière ligne, une écriture aussi percutante qu'harmonieuse et des personnages complexes et attachants, Audrey Najar signe un premier roman noir original et captivant, sur les blessures encore ouvertes et les frustrations trop longtemps contenues. " S le magazine de Sophie Davant, Héloïse Goy

01/2023

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Littérature française

Jacques Vol.3

C'est un roman épistolaire. Fernande doit épouser Jacques, un homme plus âgé qu'elle, mais fortuné. Fernande confie à son amie Clémence qu'elle pense être amoureuse de Jacques. Clémence la met en garde contre les mariages précipités et arrangés par les parents. Fernande sent son affection un peu refroidie quand elle apprend l'âge de Jacques. Elle fait une enquête sur lui et apprend qu'il a des singularités de caractère, mais surtout qu'il a une grandeur d'âme hors du commun. On vante aussi son stoïcisme. A la guerre, lorsqu'il fut blessé, il chantonnait. Jacques se confie à Sylvia, sa meilleure amie. Il a avec elle des affinités de caractère hors du commun. Ils ne peuvent malheureusement pas avoir de relations amoureuses car il leur est impossible de savoir s'ils sont ou non frère et soeur, en raison d'une ténébreuse histoire de famille. Jacques confie à Sylvia qu'après toutes les déceptions sentimentales qu'il a connues (il n'a rencontré que des femmes aux esprits mesquins et calculateurs), il met ses derniers espoirs dans sa relation avec Fernande dont il apprécie particulièrement la fraîcheur de sentiments. Après le mariage, Jacques emmène son épouse dans une de ses propriétés isolées du monde. La jeune femme souhaite vivre un amour intense et parfait. Elle est trop sensible aux changements d'humeurs qui affectent parfois son mari, car elle ne vit que pour lui. Elle soupçonne que le passé de Jacques a souvent dû être douloureux. Comme Jacques ne veut pas se confier, elle se désole énormément ce qui a pour conséquence de rendre son mari encore plus distant. Jacques, se rendant compte que ses relations avec sa femme ne s'améliore pas malgré la naissance de jumeaux, fait venir Sylvia pour égayer l'atmosphère et montrer un exemple de force d'âme. Pour rejoindre Jacques, Sylvia abandonne brusquement son soupirant, Octave, qui est très amoureux d'elle, mais qu'elle n'aime pas. Octave la poursuit jusque dans la propriété de Jacques. Il se présente à Fernande et lui demande d'intercéder pour lui auprès de Sylvia. Jacques et Sylvia accepte la présence d'Octave. Ils forment tous quelques temps une société amicale et heureuse. Bientôt ce bonheur est gâché car Octave et Fernande tombent amoureux l'un de l'autre et les deux enfants de Jacques et Fernande meurent. Jacques, malgré les suppliques de Sylvia, qui ne vit que par lui, laisse la place au bonheur de Fernande et Octave et disparaît dans les montagnes.

01/2023

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Littérature française

Jacques Vol.1

C'est un roman épistolaire. Fernande doit épouser Jacques, un homme plus âgé qu'elle, mais fortuné. Fernande confie à son amie Clémence qu'elle pense être amoureuse de Jacques. Clémence la met en garde contre les mariages précipités et arrangés par les parents. Fernande sent son affection un peu refroidie quand elle apprend l'âge de Jacques. Elle fait une enquête sur lui et apprend qu'il a des singularités de caractère, mais surtout qu'il a une grandeur d'âme hors du commun. On vante aussi son stoïcisme. A la guerre, lorsqu'il fut blessé, il chantonnait. Jacques se confie à Sylvia, sa meilleure amie. Il a avec elle des affinités de caractère hors du commun. Ils ne peuvent malheureusement pas avoir de relations amoureuses car il leur est impossible de savoir s'ils sont ou non frère et soeur, en raison d'une ténébreuse histoire de famille. Jacques confie à Sylvia qu'après toutes les déceptions sentimentales qu'il a connues (il n'a rencontré que des femmes aux esprits mesquins et calculateurs), il met ses derniers espoirs dans sa relation avec Fernande dont il apprécie particulièrement la fraîcheur de sentiments. Après le mariage, Jacques emmène son épouse dans une de ses propriétés isolées du monde. La jeune femme souhaite vivre un amour intense et parfait. Elle est trop sensible aux changements d'humeurs qui affectent parfois son mari, car elle ne vit que pour lui. Elle soupçonne que le passé de Jacques a souvent dû être douloureux. Comme Jacques ne veut pas se confier, elle se désole énormément ce qui a pour conséquence de rendre son mari encore plus distant. Jacques, se rendant compte que ses relations avec sa femme ne s'améliore pas malgré la naissance de jumeaux, fait venir Sylvia pour égayer l'atmosphère et montrer un exemple de force d'âme. Pour rejoindre Jacques, Sylvia abandonne brusquement son soupirant, Octave, qui est très amoureux d'elle, mais qu'elle n'aime pas. Octave la poursuit jusque dans la propriété de Jacques. Il se présente à Fernande et lui demande d'intercéder pour lui auprès de Sylvia. Jacques et Sylvia accepte la présence d'Octave. Ils forment tous quelques temps une société amicale et heureuse. Bientôt ce bonheur est gâché car Octave et Fernande tombent amoureux l'un de l'autre et les deux enfants de Jacques et Fernande meurent. Jacques, malgré les suppliques de Sylvia, qui ne vit que par lui, laisse la place au bonheur de Fernande et Octave et disparaît dans les montagnes.

01/2023

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Littérature française

Jacques Vol.2

C'est un roman épistolaire. Fernande doit épouser Jacques, un homme plus âgé qu'elle, mais fortuné. Fernande confie à son amie Clémence qu'elle pense être amoureuse de Jacques. Clémence la met en garde contre les mariages précipités et arrangés par les parents. Fernande sent son affection un peu refroidie quand elle apprend l'âge de Jacques. Elle fait une enquête sur lui et apprend qu'il a des singularités de caractère, mais surtout qu'il a une grandeur d'âme hors du commun. On vante aussi son stoïcisme. A la guerre, lorsqu'il fut blessé, il chantonnait. Jacques se confie à Sylvia, sa meilleure amie. Il a avec elle des affinités de caractère hors du commun. Ils ne peuvent malheureusement pas avoir de relations amoureuses car il leur est impossible de savoir s'ils sont ou non frère et soeur, en raison d'une ténébreuse histoire de famille. Jacques confie à Sylvia qu'après toutes les déceptions sentimentales qu'il a connues (il n'a rencontré que des femmes aux esprits mesquins et calculateurs), il met ses derniers espoirs dans sa relation avec Fernande dont il apprécie particulièrement la fraîcheur de sentiments. Après le mariage, Jacques emmène son épouse dans une de ses propriétés isolées du monde. La jeune femme souhaite vivre un amour intense et parfait. Elle est trop sensible aux changements d'humeurs qui affectent parfois son mari, car elle ne vit que pour lui. Elle soupçonne que le passé de Jacques a souvent dû être douloureux. Comme Jacques ne veut pas se confier, elle se désole énormément ce qui a pour conséquence de rendre son mari encore plus distant. Jacques, se rendant compte que ses relations avec sa femme ne s'améliore pas malgré la naissance de jumeaux, fait venir Sylvia pour égayer l'atmosphère et montrer un exemple de force d'âme. Pour rejoindre Jacques, Sylvia abandonne brusquement son soupirant, Octave, qui est très amoureux d'elle, mais qu'elle n'aime pas. Octave la poursuit jusque dans la propriété de Jacques. Il se présente à Fernande et lui demande d'intercéder pour lui auprès de Sylvia. Jacques et Sylvia accepte la présence d'Octave. Ils forment tous quelques temps une société amicale et heureuse. Bientôt ce bonheur est gâché car Octave et Fernande tombent amoureux l'un de l'autre et les deux enfants de Jacques et Fernande meurent. Jacques, malgré les suppliques de Sylvia, qui ne vit que par lui, laisse la place au bonheur de Fernande et Octave et disparaît dans les montagnes.

01/2023

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XVIIe siècle

Le roi a ri

Un séjour primesautier dans la France du Grand Siècle qui révèle les secrets de la relation entre Louis XIV et Molière qui complète les publications de l'année Molière d'un récit plus intime non dénué de positions historiques pouvant être polémiques. Un livre très agréable à lire, amusant et intéressant. Un côté Irvin Yalom s'il écrivait sur le théâtre et non sur la philo. Louis XIV fait de Molière, qui a découvert une forme nouvelle de rire, un de ses protégés. Il rit aux spectacles de ses pièces à la Cour, ce qui leur garantit un succès immédiat. Cette confiance et le caractère subversif de ses dialogues valent à l'auteur une cabale rocambolesque dont il se tire de justesse. Les deux grands personnages deviennent intimes et lors d'entrevues secrètes, le Roi suggère au dramaturge son Tartuffe qu'il interdira pourtant après une unique représentation. Ce n'est que cinq ans plus tard qu'il sera joué à nouveau alors que Molière est déjà malade, perd ses proches et sent l'ombre de la mort le recouvrir peu à peu. Le roi a ri se concentre sur l'histoire privée de deux grandes figures, Molière et Louis XIV, de leurs entretiens secrets avérés, et de leurs influences mutuelles sur fond de lutte politique contre le jansénisme, pour construire un récit primesautier de la France du Grand Siècle, absent des manuels d'histoire et de français. Chemin faisant, ce roman met en scène d'attachants personnages, comme cet espion du roi aveugle et obèse qui perce les secrets des âmes à l'ouïe. Ils permettent de savamment tisser la toile de l'intrigue et de faire jouer dans le récit les mythes et mystères de la vie de Molière - soupçons de mariage incestueux, réutilisation de la plume de Corneille, etc. Sans jamais donner à son érudition la moindre lourdeur, Dominique Labarrière fait défiler avec son style à la fois enlevé et charmant, une galerie mythique de grands personnages historiques, tout en ponctuant l'intrigue de savoureuses anecdotes et des petits secrets de la grande histoire. Eclairant plus que jamais les travers de notre époque, le roman met en exergue la puissance du rire comme arme politique. Plus encore, il en magnifie la force libératrice, au-delà des circonstances de l'époque. Ce rire de Molière, tolérant et moderne, éclaire en creux les travers de notre époque parfois engoncée dans un ordre moral plus pernicieux encore qu'au Grand Siècle.

09/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Un Noël romantique en Laponie. La dernière romance de Noël de Sarah Morgan en poche !

Noël est plus beau sous les aurores boréales La neige à perte de vue, les rennes, les balades en chiens de traîneau : Christy se faisait une joie de passer les vacances de Noël chez sa tante qui tient un Snow Spa en Laponie. Mais, à l'approche du grand départ, Seb, son mari, se montre distant et anormalement stressé. Christy sent que si elle veut réparer leur couple à la dérive elle doit passer, avant le réveillon, quelques jours seule avec lui. C'est décidé : elle va confier leur fille à Alix, sa meilleure amie, pour les premiers jours. Et si tout va bien, à Noël, ils seront tous réunis dans ce décor de rêve, plus soudés que jamais. Alix est terrorisée. S'occuper d'une fillette de quatre ans représente un vrai défi pour une phobique de l'engagement comme elle. Mais pour rendre service à Christy elle est prête à tout. Sauf que son amie ne lui a pas tout dit, et elle comprend très vite qu'elle ne va pas être la seule nounou de la petite Holly : Zac, l'ami de Seb, est venu en renfort. Zac, ce globe-trotter aussi irrésistible qu'agaçant, qu'elle a pris soin d'éviter pendant cinq ans... Voilà qu'ils vont devoir partager un chalet romantique à souhait ! Heureusement que Holly sera là pour les occuper nuit et jour, sinon, elle serait en grand danger de céder à la plus dangereuse des tentations... A propos de l'autrice Autrice fréquemment citée par USA Today, la Londonienne Sarah Morgan a conquis ses nombreux fans grâce à ses histoires finement tissées d'humour et d'émotion intemporelle. Elle a vendu plus de 21 millions de livres à travers le monde. Enfant, Sarah rêvait de devenir écrivain et, bien qu'elle ait pris des détours avant d'y parvenir, elle vit à présent son rêve. " Petit coup de coeur pour ce magnifique roman. Comme toujours avec moi, Sarah Morgan fait mouche ! Elle m'emporte, me fait fondre d'amour et me ramène à ma propre vie, à mes relations, à mon couple, à ma famille. " Kimysmile " Plus qu'une romance de Noël, nous sommes ici en présence d'une histoire de secrets de famille et de faux-semblants mais surtout d'une histoire pleine de beaux sentiments et de belles valeurs humaines. " lisez_en_moi " Les personnages très attachants ayant tous leurs forces et faiblesses sont les atouts de cette histoire. Sans oublier une romance et Noël. " Veronic68

10/2023

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Littérature française

Autour de la table

George Sand, comme les vrais critiques, possède éminemment la faculté d'admiration et cette autre, que celle-ci semble exclure, de raisonner ses sentiments. Il admire sans effort ce qui est beau ou sublime, parce qu'il crée lui-même le sublime ou le beau, parce qu'il ignore les petitesses jalouses, parce que c'est avant tout un esprit sincère et sensible. Mais en même temps parce que son talent est quelque chose de complet, il s'élève à la métaphysique du beau, il en calcule les maîtresses règles, et sans pédanterie comme sans mollesse ramène ses impressions à certains principes très-généraux et très-vrais, ses répugnances et ses affections à des lois. Ce n'est pas un rhéteur enivré de paroles, c'est un dialecticien judicieux et sensé. On trouvera dans ce volume des morceaux opposées par le sujet et qui datent d'époques bien diverses : toutes ces monographies, expressivement vivantes, ont les deux mérites suprêmes du bon sens et de la beauté. Chacune d'elles ferait la réputation d'un critique et le mettrait hors pair. Comme l'objet même, la forme varie de l'une à l'autre si l'on sent qu'elles viennent de la même main, on aperçoit aussi que cette main seule pouvait s'assouplir à des procédés si différents : c'est tantôt une familiarité enjouée, tantôt une gravité noblement et fortement savante aux souvenirs personnels et d'intimité s'adjoignent des considérations élevées ou sur les lois du beau ou sur la morale publique et privée. L'indulgence n'y fait pas tort à la rectitude, la raison à l'enthousiasme. Jeunes gens, qui voulez écrire, votre modèle est là penseurs , vous trouverez dans ce livre les vérités les plus énergiques artistes, il vous montrera par où et comment vous devez vouloir être loués. Les femmes, à leur tour, bien qu'elles aiment peu la critique, si ce n'est la critique qu'elles font elles-mêmes, y profiteront. Lorsque George Sand veut bien être familier et causer bonnement, sa conversation est l'exemple instructif du ton véritablement exquis, de la bonhomie ingénieuse, de la malice veloutée sans finauderie. GEORGE SAND, pseudonyme d'Amandine-Aurore Lucille Dupin, baronne Dudevant (1804-1876). Femme de lettres française, qui a laissé derrière elle une oeuvre romanesque remarquable, composée de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d'une immense correspondance. Après la séparation de son mari, le baron Dudevant, un officier retiré de l´armée, elle rentre à Paris en 1831 avec l'intention de vivre de sa plume.

10/2022

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Limousin

Ainsi parlent les arbres...

"Au début, on ne sent rien. C'est comme une légère incision. Peut-être en sort-il un léger filet d'eau et encore ça dépend de la saison. Ensuite, on ressent la morsure un peu plus profondément, surtout il ne faut pas regarder. Ouvrir grand ses yeux vers l'horizon, tendre ses branches vers le ciel pour une dernière incantation et puis regarder ceux qui poussent à côté de vous. Leur dire que ce n'est rien, que même si aujourd'hui ça fait mal, les années passées valaient la peine d'être vécues. Qu'ils ont une noble mission à accomplir. Malgré le bruit de la tronçonneuse, le silence se fait. On se referme sur soi, on pense à ceux qu'on a connus". Dans ce roman divisé en deux parties qui se font écho, l'auteur place la nature au centre de son récit en relatant la vie et les pensées d'un chêne pédonculé. De ce narrateur omniscient, émane dès le début une sérénité et une bienveillance qui donne le ton du texte. Tout comme lui, nous devenons des témoins immobiles et silencieux, pour qui le temps s'écoule différemment. Nous suivons sur plusieurs générations la vie d'une famille originaire de la Creuse. Au premier abord, le récit semble calme, il est question des aléas de la vie à la campagne au XIXe siècle, puis peu à peu des événements viennent troubler cette monotonie, principalement la guerre franco-prussienne puis un accident mortel qui poursuivra Léonie, la cadette de la famille, toute sa vie. Alors que sa soeur Lisa connaît son premier amour et se contente d'une vie à la campagne, Léonie s'éloigne et décide de partir pour Paris, puis Londres, sans jamais revenir. Un siècle plus tard, sa petite fille Gény, critique d'art, redécouvre la maison familiale et s'y installe. C'est un retour aux sources, un destin croisé, sous l'oeil attentif du chêne. Ce récit est traversé de plusieurs thèmes, dérèglement climatique, éducation, industrialisation, le tout accompagné d'une écriture fluide et poétique qui nous relate la vie de tout un écosystème. La perception du chêne semble s'arrêter aux limites de la Creuse, mais le lecteur suivra le parcours de Léonie une fois cette dernière partie loin du Limousin. Nous la retrouverons dans le milieu pictural du XIXe, ou elle côtoiera Suzanne Valadon, Utrillo et les grands peintres impressionnistes de l'époque. Cet ouvrage, pour la qualité de son écriture, la maîtrise du récit et le ton est à prendre en considération et nous amènera à penser que même les arbres ont une âme.

08/2021

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Littérature étrangère

Journal. Tome 2, 1964-1980, La conscience attelée à la chair

Ce deuxième des trois volumes des journaux de Susan Sontag commence là où s’achevait Renaître, au milieu des années 1960. On y suit le parcours et l’évolution de Susan Sontag dans les mouvementées années 1960, jusqu’au moment où elle acquiert une renommée mondiale en tant qu’essayiste de premier plan, devenant une figure incontournable dans le monde des idées avec la parution de Against interpretation en 1966. Comme Renaître, ce volume mêle notes du quotidien et réflexions sur sa vie intime, sur le monde, la peinture, la musique, le cinéma, et avant tout sur l'écriture, le processus de création, sur ses doutes. Ceci à l'époque de la Beat Generation et de la révolution sexuelle. Ayant abandonné sa carrière académique, Susan Sontag a en effet consacré la période de 30 à 40 ans à écrire et absorber la culture new-yorkaise : elle regarde de nombreux films, assiste à des happenings, visite les ateliers de ses amis Robert Rauschenberg, Paul Thek et Jasper Johns…Susan Sontag relate par ailleurs ses voyages : à Tanger ; à Paris où elle s’installe un temps, rencontre les intellectuels de l’époque, va quotidiennement au cinéma et se passionne pour la Nouvelle Vague ; Prague ; Venise; le Vietnam, où elle part avec une délégation d'activistes contre la guerre : "J'accomplis des actions militantes, dit-elle, sans éprouver de sentiment militant". Ce journal accorde aussi une large place à des développements plus intimes, qui portent la marque de ses échanges avec sa psy, Diana Kennedy. Susan Sontag a en effet été très affectée par sa rupture avec la metteur en scène cubaine Maria Irene Fornes. Elle se lie alors avec "Carlotta", une femme dont elle admire l’indépendance, mais avec laquelle elle ne se sent pas totalement à l’aise…Davantage encore, Susan Sontag ne cesse de s’interroger sur la création. Elle évoque, au fil de notes et de listes, ses lectures (Kafka, Robbe-Grillet, Simone Weil, Roland Barthes…), ses projets de livres, ses déceptions, ses difficultés. Elle rappelle aussi son expérience théâtrale dans l'atelier de Peter Brook et de Grotowski à Londres, et la réalisation de ses premières productions cinématographiques en Suède. Cet ouvrage constitue un inestimable document, au sein duquel sont progressivement dévoilés les rouages de la pensée d’une des intellectuelles les plus curieuses de son époque, l’une de celles qui a le plus cherché à analyser, décortiquer le monde qui l’entoure, au moment où sa renommée atteignait son apogée. Il s’agit également d’un remarquable document qui témoigne de la prise de conscience morale et politique d’un individu.

05/2013

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Religion

Attente de Dieu

Ce livre nous apprend le vrai sens de l'illumination qui a fait passer Simone Weil d'un agnosticisme anticlérical à une recherche religieuse qui n'a plus cessé jusqu'à sa mort. Il apporte aussi la réponse à des questions qu'un public de plus en plus étendu, et de tous les pays, n'a cessé de se poser en lisant les différentes publications posthumes qui se sont succédées de façon désordonnée durant ces quinze dernières années. Le titre Attente de Dieu désigne bien l'attitude spirituelle fondamentale de Simone Weil. A condition de l'entendre, non dans un sens passif et définitif, mais comme l'ardente "vigilance du serviteur tendu vers le retour du maître" et comme le stade provisoire d'une recherche qui préfère au plaisir de la chasse l'écoute de la vérité en une intime communion. L'expérience intérieure s'exprime donc dans ces pages avec le double accent de l'intensité et de l'inachevé. C'est un dialogue avec soi-même, avec les autres, avec Dieu, jusqu'aux niveaux les plus profonds et les plus émouvants de l'existence, dans lequel le lecteur se sent constamment interpellé et entraîné. Née à Paris le 3 février 1909, Simone Weil a été élevée dans un complet agnosticisme. Elle éprouve un sens aigu de la misère humaine, qui engendre en elle le plus vif sentiment de compassion envers les pauvres, les travailleurs, les déshérités. Elle est anti-religieuse, militante syndicaliste, éprise de la révolution prolétarienne, mais indépendante de tout parti. Jeune agrégée de philosophie elle partage son salaire avec des chômeurs. En 1934, elle abandonne sa chaire de professeur et se fait ouvrière. En 1936, elle s'engage dans la guerre d'Espagne. En 1938, une illumination transforme sa vie : "Le Christ est descendu et m'a prise.". En 1941, réfugiée dans le midi, elle fait la connaissance des Dominicains de Marseille et de Gustave Thibon ; elle diffuse Témoignage chrétien. En 1942, elle s'embarque pour New-York avec ses parents ; elle n'a de cesse de servir, à Londres où elle arrive fin novembre 1942. Mais la souffrance morale, intellectuelle, physique l'achemine rapidement à l'hôpital, puis au sanatorium d'Ashford, où elle meurt le 24 août 1943. De toute son oeuvre, ces pages spontanées et brûlantes sont des plus propres à communiquer ce qu'elle appelait ses "intuitions pré-chrétiennes" et à faire comprendre ses hésitations personnelles devant le baptême sacramentel.

10/2008

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Critique littéraire

François Rabelais

François Rabelais (1483 ou 1494 ? - 1553) est l'un des auteurs français qui a fait couler le plus d'encre. Ses écrits, sur lesquels la recherche littéraire la plus avancée ne s'est, aujourd'hui encore, pas toujours mise d'accord, ont déclenché de nombreuses polémiques passionnées, qui ont souvent dépassé les frontières du monde littéraire proprement dit. Des sciences humaines aux sciences de la nature, tous se sentent concernés par cette oeuvre totale. Aux nombreux commentateurs s'ajoutent encore ses admirateurs, imitateurs, continuateurs, adaptateurs à l'usage de la jeunesse, illustrateurs, metteurs en scène. Tout un chacun, dans la société française, se sent capable de prendre la parole, un jour, sur Rabelais. Car plus qu'un homme de lettres, plus qu'un auteur de la Renaissance, l'homme, par son oeuvre, est devenu une sorte de figure portée au rang de mythe français, comme l'atteste le gigantisme de cette bibliographie. Le présent volume passant d'abord en revue les éditions et les traductions, fort nombreuses du XVIe siècle à nos jours, a essayé de rendre compte du foisonnement et de l'hétérogénéité des écrits consacrés à Rabelais, en France comme ailleurs... Une telle entreprise, que la Librairie de Saint-Victor n'aurait pas refusé d'accueillir dans ses rayonnages, aurait sans doute amusé Rabelais lui-même.Guy Demerson est Professeur honoraire de langue et littérature de la Renaissance à l'Université Blaise Pascal (Clermont II). Il a publié notamment, avec la collaboration de Michel Renaud, et, pour les oeuvres latines, de Geneviève Demerson, une édition des Œuvres Complètes de Rabelais. Avec le concours de ses étudiants, il a annexé à cette édition une translation de l'oeuvre en français moderne (Paris, Seuil, 1973, révisée en 1995). Il a consacré à cet auteur un ouvrage d'ensemble (Rabelais, Paris, Fayard, 1992) et une étude sur son esthétique (L'esthétique de Rabelais, Paris, SEDES, 1996). Quelques-uns de ses articles sont recueillis dans Humanisme et Facétie (Orléans, Paradigme, 1994).Myriam Marrache-Gouraud, Agrégée de Lettres Modernes et Docteur ès Lettres en Littérature française de la Renaissance, enseigne à l'Université de Poitiers. Elle a publié une étude remarquée sur Panurge (Hors toute intimidation. Panurge ou la parole singulière, Genève, Droz, 2003), ainsi que de nombreux articles portant sur la fiction rabelaisienne. Elle participe au Dictionnaire des objets merveilleux de la littérature (articles sur Rabelais). Parallèlement, ses recherches ont porté sur l'étude des procédés esthétiques et rhétoriques qui sont à l'oeuvre dans les cabinets de curiosités (articles et co-édition scientifique, avec P. Martin, du Jardin et cabinet poétique de Paul Contant [1609], Presses Universitaires de Rennes, 2004).

01/2011

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Religion

Rendez-vous dans la forêt. Origine

La série "Rendez-vous dans la forêt" Après le succès de ses livres Rendez-vous dans la forêt, tome 1, 2 et 3 vendus respectivement à 13'000 , 5'000 et 3'000 exemplaires, A.Auderset sort une nouvelle collection dans la même veine : : Rendez-vous dans la forêt, origine". L'histoire qu'elle raconte est celle qui précède. Autobiographie écrite à deux C'est avec beaucoup de poésie, d'humour, d'émotion qu'A.Auderset y relate sa vie. 360 pages partagées en petites anecdotes pleines de sagesse et à grand renfort de photos (notamment de sa magnifique région du Jura bernois) ainsi que moults illustrations. Il en parle au présent, comme s'il écrivait en direct dès sa naissance (et même juste avant celle-ci) pour nous faire part de sa vision du monde encore innocente. Ces réflexions sont discrètement encadrées et distillées par plus de 51 ans de maturité et d'existence. Résistance Le petit Alain aime la nature, les cabanes, les copains, les aventures et il déborde d'imagination. Mais regarder les papillons par la fenêtre pendant les cours est totalement illégal et puni d'humiliation collective. De toutes ses forces, il ne va pas se laisser formater par cet établissement scolaire qu'il déteste, ni se laisser brutaliser par les tyrans de la cours de récré, et encore moins abrutir par la vision morne et soi-disant "réaliste" des adultes. Ces derniers déchirent sa belle région avec de la politique et créent des clivages entre les élèves. Spiritualité Alain n'est pas seul dans son combat. C'est en pénétrant dans la forêt pour la première fois qu'il sent qu'il y a "quelque chose", une force qui veille sur lui et le cherche. Elle va enfin se manifester clairement à lui à l'âge de 15 ans. Il découvre alors une nouvelle dimension, parallèle à la nôtre. Elle a toujours été là, mais elle était jusqu'alors invisible à ses yeux. Alain va se lier d'amitié avec Dieu sans que ça ait quelque chose à voir avec de la religion ou de la prise de tête. C'est une histoire d'amour, à l'échelle cosmique, touchante d'authenticité. Que l'on soit croyant ou non, nous sommes happés avec lui dans une aventure spirituelle passionnante et... poilante. Rencontre avec soi Ce petit bonhomme attachant, ses souvenirs, ses amours, ses émerveillements candides et ses déceptions nous ressemblent. Tous ces sentiments que l'on a tous côtoyés sans jamais avoir pu les formuler se retrouvent écrits ici, avec les mots justes, nous aidant à mieux nous comprendre nous-mêmes.

12/2020

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Esotérisme

Bible, le livre de Daniel décodé. La destruction du Temple symbole cyclique précurseur du destin apocalyptique de l’Humanité

Le Livre de Daniel n’est pas seulement l’histoire de Daniel que les lions épargnent miraculeusement. Après avoir résolu une énigme historique délaissée par les exégètes, l’auteur, par un décodage extraordinaire, montre que le Livre de Daniel est le plus important texte prophétique de l’Ancien Testament. Ecrit, peut-être lors de l’exil des Judéens à Babylone au 6ème siècle avant JC, mais vraisemblablement vers -160 avant JC à l’époque de la révolte des Macchabées, le rédacteur du Livre de Daniel fit effectivement acte de prophétie puisqu’il prédit la violation du Temple par Pompée en -63, la mort du Christ en l’an 33 et la destruction définitive du Temple par Titus en 70 après JC. Plus extraordinaire, le Livre de Daniel prédit avec précision les dates du futur cataclysme qui attend l’humanité, dans deux chapitres où les visions de Daniel, avec ses bêtes monstrueuses, rappellent tout à fait le texte de l’Apocalypse de Saint-Jean. Daniel pour l’Ancien Testament, Saint-Jean de Patmos pour le Nouveau Testament et Nostradamus à l’époque de la Renaissance, sont les trois immenses prophètes eschatologiques qui ont prédit et daté la Fin des Temps. Ils sont aujourd’hui décodés, car le temps est venu que les livres occultés soient ouverts, pour que l’humanité puisse préparer sa future Arche de Noé afin de sauver l’essentiel. Tout aussi étonnant, à partir des résultats des décodages du Livre de Daniel, l’Histoire montre que la destruction du second Temple en l’an 70 préfigure celle de l’humanité lors du futur cataclysme planétaire qui nous attend. C’est peut-être à cause de ce rôle transcendant que le peuple juif se sent «élu», encore à notre époque. Le décodage de Christian Nokam Turpin est totalement rationnel, aussi bien dans ses explications détaillées des bêtes monstrueuses que dans les dates et chiffres cryptés que les exégètes n’avaient jusqu’ici jamais décodés. C’est grâce à ses travaux, de 1996 à 2012, sur le décodage de l’oeuvre de Nostradamus que l’auteur a réussi à comprendre le cryptage de Daniel. L’aboutissement majeur de ses recherches fut la reconstitution du Système de Cryptage Temporel de Nostradamus, explicité en 2010 dans son livre-thèse Les Calendriers de Nostradamus. L’auteur est aussi le créateur de la Théorie de l’Evénementialité qui, par une quantification des événements historiques, a validé la cyclicité de l’Histoire des Nations. Cette cyclicité est appliquée dans la dernière partie du décodage du Livre de Daniel.

04/2015