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Roman d'amour, roman sentiment

High School Revenge

Règle n° 1 : ne pas tomber amoureux de sa proie... En plus d'être la star du lycée, Kenan Adams est également un prodige du basket. Ce sport est le seul domaine où il exerce un minimum de contrôle sur sa vie chaotique, et il s'y dévoue corps et âme. Alors le jour où il se fait voler sa place de capitaine par Mason, l'un de ses coéquipiers, il décide de se venger. Rayer sa voiture de luxe ? Trop facile. Coucher avec la fille dont Mason est amoureux depuis le collège ? Déjà fait... Non, il y a mieux, beaucoup mieux pour atteindre son ennemi en plein coeur : Kenan va séduire sa petite soeur, d'un an plus jeune qu'eux, lui prendre sa virginité et la larguer brutalement. Angel a de grands yeux innocents, elle se cache derrière son violon et ses vêtements informes, elle n'est clairement pas de taille à résister à Kenan ! Du moins, c'est ce qu'il croit... Il pourrait bien se retrouver face à une adversaire farouche, sur un terrain qu'il ne maîtrise absolument pas : celui du coeur. A propos de l'autrice Derrière le pseudo Fanny Twice, il y a deux autrices : Fanny DL et Fanny Najöy. Elles se sont rencontrées sur une plateforme d'écriture où le coup de coeur a été immédiat. En plus d'avoir de nombreux points en commun (leur prénom par exemple), elles ont le même style d'écriture et la même passion pour la romance. Sur un coup de tête, elles décident d'écrire un livre ensemble, et six mois plus tard l'aventure était lancée ! Avis de lecteur. rice. s : "Cette histoire est aussi douce qu'enivrante. Le fil conducteur est tout sauf linéaire ce qui nous permet de rester surpris tout au long de notre lecture. Ce qui est certain, c'est que je vais découvrir d'autres de leurs romans avec plaisir tant celui-ci m'a plu ! Une plume fluide et efficace, je vous le recommande à 10000%". leslivresdabord " "On plonge avec ce livre dans une romance feel-good totalement addictive. J'ai passé un excellent moment en compagnie de Kenan et Angel. L'ambiance campus US fait (encore une fois) ses preuves, un classique indémodable dont on ne se lasse pas". leafeon_shelf "Un vrai plaisir que cette romance lycéenne entre le basketteur populaire et la discrète musicienne, vibe (de plaisir ! ) films d'ados du début des années 2000 assurée ! " e. d. u. a. m

06/2024

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Divers

La petite révolution de Samuel

Dans cet essai sur Samuel, de l'auteur finlandais Tommi Musturi1, Aarnoud Rommens2 pose, une à une, les pièces du jeu de son personnage emblématique, Samuel. Les éditeurs IMAGES et la 5C suivent l'essayiste, dans un paso doble virevoltant, en agençant ludiquement, une à une, des pièces et des planches parfois inédite ou révélant les étapes d'un processus complexe, souvent énigmatique, comme une suite qui fait clarté une fois le pas de danse entamé. Samuel va par le monde et l'Histoire. Un monde où tout peut arriver, n'importe où, n'importe quand. Création irrationnelle d'un démiurge aveugle et sourd ? Aveugle, Musturi ne l'est certainement pas. Dans les pas de Samuel, le lecteur découvre, sans les reconnaitre, ses règles et ses contraintes. Aarnoud Rommens, avec humour et exigence, les élucide en dépliant une complexité conceptuelle et technique sans égale. La première règle du monde de Samuel, seule à être visible et lisible, énonce que "tout peut arriver". La liberté fait donc partie du jeu ! Se déshabituer de ses habitudes et emprunter, in media res, les pas du tango finlandais de Samuel. L'aventure est vitaliste, ludique. Elle mène tant à la joie qu'à la tristesse, à la douceur qu'à la cruauté, pour un dégagement qui se présente comme une suite lumineuse, dès l'aventure entamée. Maintenant, va jouer ! 1. Auteur notamment de Les livres de M. Espoir, Sur les pas de Samuel, Simplement Samuel, KutiKuti, HuudaHuuda, Future, Cracking... 2. Aarnoud Rommens est essayiste et chercheur au Centre for the Study of Theory and Criticism du Center of Visual Art de la Western University, UWO, Canada. --------- Les mondes de Samuel ne sont pas cohérents. Il n'y a pas de raison qu'ils le soient. Il n'y a pas besoin d'une histoire surplombant le tout. Le monde que nous rejoignons avec Samuel n'est pas un seul monde : nous croisons de multiples mondes et des époques variées. Ces mondes opèrent selon leur logique propre et étrange, leurs propres lois de physique et d'espace-temps, divergeant potentiellement d'un épisode à l'autre. Samuel ne commence jamais depuis le début, il est toujours dans le feu de l'action : le lecteur ou la lectrice n'a aucune idée de ce qui vient avant. Tous les épisodes commencent in media res : nous ne savons pas comment il est arrivé au milieu de ces fourrés ; comment il s'est retrouvé dans une forêt en automne avec ses couleurs tamisées alors que, en marchant, les couleurs changent soudainement et deviennent printanières, vertes et vives ; comment il se retrouve tout à coup dans une double page complètement noire ; comment il est arrivé au sommet d'une colline ; pourquoi il s'est soudain laissé pousser la barbe ; comment il s'est retrouvé dans un cercueil, comment il est devenu un vampire, etc. (...) Vous ne pouvez pas plus "résoudre" Samuel que vous ne pouvez connaître à l'avance les événements inattendus que la journée vous réserve, même si votre histoire à la table du petit-déjeuner a l'apparence d'un script infaillible. Il y aura toujours de l'improvisation. En soi, casser la contrainte est aussi contrainte tout en étant son opposé, en un sens. Le principe de non-contradiction est de nouveau accueilli par des rires nourris. Le conseil de Tommi/Samuel à cette méta-énigme ? "Va jouer ! " C'est juste un jeu où les règles doivent être cassées, réinventant ainsi constamment la partie elle-même. Il n'y a pas de gagnant-e-s ici. Mais c'est aussi un jeu sans perdant-e-s. Win-win ! (...) La seule manière de raconter l'histoire de ce qui arrive à Samuel dans ses bandes dessinées est de nouer les événements les uns après les autres, comme les enfants le font avant d'être conditionnés à rendre leur récit plus "adulte" et moins poétique. [Ce sont des rhétoriciens experts sans même le savoir (et encore moins l'apprécier). Samuel reprend ces techniques vives et ses bandes dessinées peuvent être décrites comme des phrases visuelles "sans fin" combinant ce qui semble incompatible, un polysyndéton visuel infini refusant la logique plus économique et efficace de la subordination syntaxique/narrative. Samuel est insubordonné. (...) Etre à l'écoute de cet état aléatoire (randomness) obéit en fait à une logique différente, explorant les possibles de l'imagination plutôt que les syllogismes et les soi-disant "principes de non-contradiction" : "Je vais te raconter une histoire vraie que je viens d'inventer" (une fille de 4 ans à sa mère, cité in : Engel 1995). Le réel, la vérité et l'imagination sont dans le même bateau ; ils ne s'excluent pas mutuellement. C'est la même chose avec Samuel. Samuel meurt tellement de fois dans ses bandes dessinées que j'en ai perdu le compte. Il meurt et pourtant il est vivant. Il change constamment. Il n'est jamais "lui-même" (un unique soi unitaire), et pourtant il est toujours fidèle à lui-même. Le principe de changement, c'est lui. La mort est une précondition pour l'émergence d'un nouveau monde narratif et d'un nouveau Samuel dans ces histoires. Ce qui signifie qu'il n'y a pas un Samuel. Ils sont multiples, souvent des versions contradictoires de Samuel ; sédentaire et nomade, cruel et gentil, inventif et stupide, naïf et rusé, etc. De même, en tant que lecteurs et lectrices, nous subissons constamment le changement avec Samuel, allant et venant entre le réel et l'imaginaire, le littéral et le figuré, entre ce qui est kawaii et ce qui tient du sublime, les rires et les pleurs, entre le burlesque et le sanglant. C'est une expérience vertigineuse. (...)

10/2023

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Ethnologie et anthropologie

Inde - Chine - Mexique. Philosophie de l'histoire

L'ouvrage présente des textes majeurs de Carlo Cattaneo (1801-1969) : six articles diversement monographiques, sous deux guises essentielles - l'étude monographique proprement dite, aux accents totalement inédits, de trois pays lointains d'une part, envisagés dans la perception conjointe de leur histoire, de leur culture, de leur économie et de leur droit ; et d'autre part, la conception de la philosophie de l'histoire et de l'homme lui-même qui soutient une telle étude. En 1993, dans l'une de ses dernières leçons devant ses étudiants en architecture, Giancarlo De Carlo leur conseillait vivement de faire quelques lectures décisives s'ils voulaient apprendre à connaître le paysage et le territoire, les questions à leur poser, les enseignements à tirer de leur histoire ; parmi elles, essentielle à ses yeux, celle de Cattaneo, India Messico Cina, " un très beau livre, peut-être un peu difficile à trouver [G. De Carlo songeait à la seule édition indépendante de ces trois textes, celle de Bompiani en 1942], où il parle précisément de la formation du paysage et du rapport entre le paysage et les économies des différents pays " (G. De Carlo, La città e il territorio, Macerata, Quodlibet, 2019, p. 43). C'est bien cela en effet qu'apprendront les étudiants en parcourant cette histoire incarnée de trois pays, reconstituée dans un dessein d'ensemble qu'il importe de méditer aujourd'hui ; et ce n'est pas sans raison que G. De Carlo se tournait vers Cattaneo : soucieux d'ouvrir les étudiants à une approche pluridisciplinaire de l'architecture, il était naturel qu'il retrouvât le rédacteur du Politecnico, à l'inlassable curiosité s'impatientant de frontières trop étroites. " Notre culture ", écrivait-il, " et pas seulement la culture architecturale, a été mutilée par le phénomène de la spécialisation : pour aller plus vite, pour résoudre des problèmes quantitatifs, pour accroître l'efficacité, on se concentre à chaque fois sur une petite partie du monde, en croyant qu'on retrouvera dans un second temps une vision d'ensemble. Mais cela s'est rarement produit, parce que la distorsion congénitale de la spécialisation fait qu'en se concentrant sur un point, elle perd le sens de la raison pour laquelle ce point existe " (ibid.). Cattaneo fournira l'antidote parfait aux risques qui inquiétaient l'architecte. En ce sens, Il Politecnico, la revue qu'il fonda en 1839, et en laquelle on a vu " le plus beau périodique de culture et de sciences que l'Europe ait eu à cette époque " (Elio Vittorini), sera, en certains domaines, le laboratoire le plus vivant de la pensée du XIXe siècle, et en d'autres, la chambre d'enregistrement la plus fidèle des innovations et des avancées qui s'y produisirent. C'est à cette revue que sont empruntés la majorité des textes que présente ce volume. Il y a cependant une grande cohérence dans la diversité même des intérêts de Cattaneo. Elle se retrouve jusque dans ses pages les moins liées en apparence à la philosophie de l'histoire qu'il développe, et dont ce recueil voudrait être la manifestation à la fois théorique (les Considérations ou les pages sur Vico) et appliquée (les monographies sur l'Inde, la Chine, le Mexique, et pour joindre pour ainsi dire les deux approches, celle sur les " types humains ", admirable leçon disqualifiant à la fois le racisme et, à l'avance, l'" antiracisme ", comme autant de manquement et à la pensée et à la réalité mêmes). Une diversité, donc, mais exigeante et orientée, aimantée par l'idée d'une commune dignité du genre humain ayant à méditer sur sa propre histoire et à se demander à lui-même le développement le plus harmonieux. On trouvera ici des formules décisives de cet humanisme scientifique, tout ensemble rêveur et curieux de tout, inventif et fervent ; partout règne la même attention à l'unité du genre humain, une unité incarnée, diverse, étrange parfois, mais toujours féconde et pour la pensée, et pour le projet politique, caressé en sous-main, d'un fédéralisme des nations gouverné par la foi dans le développement harmonieux des sciences, des cultures, des civilisations. Ainsi dans son De bello nelle arti ornamentali, " Du beau dans les arts décoratifs ", si éloigné que paraisse un tel texte des études à la fois historiques, géographiques, économiques, culturelles, juridiques, que parvient à mener Cattaneo dans les monographies de pays ou les études plus proprement philosophiques réunies ici, on retrouve, en peu de mots, le fond essentiel de ses convictions, qui peuvent emprunter toutes les voies - philosophique, " sociologique " avant la lettre, esthétique, etc. - pour se dire : " Il n'y a pas de raison qu'un pont de fer, dans sa gracilité apparente, ne puisse devenir aussi élégant qu'un arc massif en marbre. Il n'y a pas de raison qu'une pesante locomotive ne puisse recevoir de telles proportions formelles que les spectateurs ajoutent l'admiration pour sa beauté sévère à l'étonnement que leur inspire sa redoutable efficacité " ; il faut " accepter les cadeaux de tous les siècles et de toutes les nations, en faisant, comme disait, non sans grâce, Annibal Caro, non gerbe de toute herbe, mais guirlande de toutes fleurs [... ] De même, quand on a appris la grammaire d'une langue, on peut rencontrer le même assemblage de formes mentales dans celle d'une autre ; et à la fin, dans la contrariété babélienne des paroles humaines, on voit paraître un même tronc revêtu d'un feuillage différent " (Scritti letterari, artistici, linguistici e vari, a ura di A. Bertani, Florence, Le Monnier, vol. I, pp. 135-137). C'est à cet ouverture admirative et raisonnée sur la diversité du monde que Cattaneo nous convie. Les pages que nous réunissons donnent un premier aperçu de cet art du regard, de l'attention et de la pensée.

11/2021

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Littérature française

Les messes basses de Nicolas Flamel

L’originalité de l’ouvrage tient à ce que l’auteur met en scène l’histoire le Flamel dans une version romancée contemporaine, sous forme d’enquête policière. On pourrait qualifier cet ouvrage de roman historique… Mais les termes de « roman cabalistique » ou « à énigmes », conviendraient mieux.Ce roman permet d’apporter des réponses claires sur quelques questions fondamentales… Qui était réellement Nicolas Flamel ? Comment a-t-il fait sa fortune ? Les écrits qu’il a laissés disent que c’est en fabriquant de l’or ! Mais… De nombreux chercheurs ont tenté de percer le secret de la « Pierre Philosophale » et de la transmutation des métaux vils en or le plus pur. Pour cela encore faut-il savoir quelle matière cuire ? C’est tout simplement ces trois énigmes que le lecteur devra résoudre avec l’aide de l’auteur. Voilà ce qui distingue Mathias Ollivier de tous ceux qui ont écrit avant lui sur le même sujet. Cet ouvrage est un traité d’alchimie savoureuse qui se lit comme du Simenon. Il met fin à six siècles de spéculation sur les mystères qui entourent la vie de ce personnage, sage, populaire et bien-aimé. Attendez-vous à quelques surprises ! Si l’on vous dit qu’il faut être un(e) intellectuel(le) pour entrer dans ce livre, n’en croyez rien, mais soyez philosophe… Mathias Ollivier part du postulat que Nicolas Flamel est toujours en vie et fait ainsi de lui un contemporain. Ce choix est une manière de rendre accessible à tous le langage et les symboles alchimiques, et d’éclairer totalement le propos. Cet ouvrage retrace la carrière de Nicolas Flamel qui débuta à Paris comme petit écrivain public, dont la vie fait couler l’encre depuis six cents ans. Le récit s’articule comme une enquête policière en laquelle la légende et les écrits de Flamel sont passés au peigne fin. Le but de l’auteur est d’amener le lecteur à découvrir par lui-même qu’elle était la véritable identité de l’alchimiste et en terminent avec six siècles de recherches et de controverses au sujet de la nature véritable de la « Prima Mataeria » (Matière Primordiale sur quoi repose tout le Grand Œuvre, permettant de confectionner la Pierre Philosophale), dont on a vainement cherché jusqu’ici le nom secret. Les « messes basses de Nicolas Flamel » devraient ouvrir la carrière à de nombreux philosophes, adeptes et alchimistes en herbes, ce qui n’est pas négligeable, en temps de crise du « pouvoir d’achat. Sans parler aux frayeurs que cela pourrait causer à ces Messieurs de l’Hôtel des monnaies... Mathias Ollivier, dévoile la véritable identité de Flamel ; il vous invite à cette découverte surprenante. (Bénédicte Civet-Lobstein).

11/2010

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 1, Poèmes de guerre et d'après-guerre

"Il n'est peut-être pas le plus grand, mais l'un des plus grands. Il peut encore défendre son titre de champion du monde, et je ne vois personne, dans la génération actuelle, qui puisse le lui ravir. Il est notre Byron, le héros couvert de gloire, couvert de femmes, couvert d'argent... Nous ne sommes pas les derniers, en France, à l'avoir aimé. Nous avions des raisons pour cela. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, nous avions accueilli un jeune Américain pauvre et déjà père de famille, qui se promenait dans nos rues et le long de notre fleuve, s'arrêtait dans nos bistrots pour y boire notre vin et écrivait dans des cahiers d'écolier des histoires de soldats et de chasseurs. Il allait au Musée du Luxembourg pour apprendre de nos peintres, M. Cézanne et M. Degas, à dire "la chose vraie". A Paris, Hemingway a vécu, aimé, écrit. Il n'a pas oublié sa dette envers notre ville et il lui a élevé un temple dédié au souvenir et au bonheur enfui : Paris est une fête. On trouvera ce texte dans le premier volume des Ouvres complètes de Hemingway. On y trouvera aussi Le Soleil se lève aussi, d'un accent si neuf, si souvent imité depuis, et L'Adieu aux armes qui demeure, comme l'a dit Malraux, le plus beau roman d'amour de la littérature moderne. La qualité des traductions de ces textes, dues à M. E. Coindreau, n'est plus à louer. On trouvera enfin, avec les nouvelles charmantes du cycle de Nick Adams qui nous donnent un portrait de l'auteur à dix-huit ans, quand il chassait et pêchait dans les forêts du Michigan, paradis perdu de son enfance, un texte jusqu'alors inédit en français : Torrents de printemps, amusante satire de certains maîtres que l'écrivain avait admirés et qu'il pastichait : ainsi un jeune homme qui pressent son génie signifie à ceux à qui il doit le plus son désir d'émancipation : c'est Barrès devant Renan, Montherlant devant Barrès, Hemingway devant Sherwood Anderson... Hemingway est le premier écrivain étranger contemporain à figurer dans le Panthéon de la Pléiade. Un jour, il faudra qu'une plaque soit apposée au coin de l'une de ces petites rues de la Montagne Sainte-Geneviève qu'Ernest Hemingway, romancier américain, 1899-1961, a si souvent parcourues. En attendant cet hommage municipal, voici un petit monument fait de papier bible, d'encre, de cuir et de colle, auquel les meilleurs esprits et les meilleurs ouvriers ont collaboré - le plus beau monument qu'un écrivain puisse souhaiter." Michel Mohrt, 1966.

01/1966

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Religion

Théologie naturelle et théodicée

AVANT-PROPOS : PENSEE CONTEMPORAINE ET PROBLEME DE DIEU INTRODUCTION 1. - LES DIVERSES BRANCHES DE LA METAPHYSIQUE. NOTION DE THEODICEE 2. - THEOLOGIE SURNATURELLE ET THEODICEE 3. - THEODICEE ET RECHERCHES SUR LA NOTION DU DIVIN EXCURSUS : L'origine de l'idée de Dieu d'après A. Comte, K. Marx et F. Nietzsche Première partie. - L'EXISTENCE DE DIEU CHAPITRE PREMIER. - PRELIMINAIRES AUX PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU I. - POSSIBILITE DE LA PREUVE DE DIEU A. - Le kantisme ; le traditionalisme et le fidéisme. - La définition du concile du Vatican (1870) B. - Le modernisme. - Le texte du serment anti-moderniste (1910) EXCURSUS. - Le problème de la "philosophie chrétienne" II. - NECESSITE D'UNE DEMONSTRATION DE L'EXISTENCE DE DIEU - Critique de l'ontologisme de Malebranche III. - NECESSITE D'UNE DEMONSTRATION "A POSTERIORI" DE L'EXISTENCE DE DIEU. - Critique de l'argument ontologique (S. Anselme, Descartes, Leibniz) CHAPITRE II. - LES PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU I. - LE SCHEMA COMMUN DES PREUVES A. - Le fait posé au point de départ B. - Le principe de raison d'être et ses dérivés, notamment le principe de causalité C. - La conclusion II. - LES CINQ VOIES (PREUVES "COSMOLOGIQUES") A. - Première voie : preuve par le mouvement (ou par les causes efficientes du devenir) B. - Deuxième voie : preuve par les causes efficientes de l'être C. - Troisième voie : preuve par la contingence des êtres périssables, ou par le possible et le nécessaire D. - Quatrième voie : preuve par les degrés de perfection EXCURSUS. - Le vrai et le bien 1. La preuve par les degrés de la vérité ontologique. Les "vérités éternelles" . - 2. La preuve par les degrés du bien. Les aspirations infinies du vouloir N. -B. -Le désir naturel de la vision béatifique E. - Cinquième voie : preuve par la finalité, ou par l'ordre du monde, ou par le gouvernement du monde III. - LES ARGUMENTS TIRES DE L'ORDRE MORAL A. - L'obligation morale. B. - La sanction morale EXCURSUS. - La critique kantienne des preuves de l'existence de Dieu et la "foi morale" kantienne IV. - DISPOSITIONS VOLONTAIRES LIRES ET CONNAISSANCE DE DIEU PAR LA RAISON NATURELLE EXCURSUS A. - La philosophie de Maurice Blondel EXCURSUS B. - Les philosophies de l'existence et la théodicée 1. Les précurseurs du mouvement. - 2. Les philosophies de l'existence en Allemagne. - 3. L'existentialisme de J. -P. Sartre et de M. Merleau-Ponty. - 4. L'itinéraire de Gabriel Marcel V. - EXAMEN DE DEUX AUTRES CHEMINS VERS DIEU A. - Le témoignage des mystiques. - Sa valeur dans la philosophie de Bergson B. - Le consentement universel Deuxième partie. - LA NATURE DE DIEU CHAPITRE PREMIER. - LA CONNAISSANCE DE LA NATURE DE DIEU I. - POSITION DU PROBLEME. Deux erreurs à éviter : anthropomorphisme et agnosticisme II. - DONNEES HISTORIQUES A. - Aux premiers siècles : Plotin, le Pseudo-Denys - Aux XIIe et XIIIe siècles - Les écrivains spirituels, aux XIVe siècle et suivants III. - LA THEORIE THO

01/1965

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Littérature française

De Quel Amour blessé...

4 e de couverture L'amour est là. Un bonheur qui paraît neuf et simple pour Ariane. Mais Laurent parviendra-t-il à se laisser prendre ? Son esprit est omniprésent dans l'ombre de cette autre qui s'impose encore. Cette autre, c'est Elise, sa blessure. Dans ce roman, Ariane et Elise se superposent et se confondent en une écriture ciselée avec la précision d'un orfèvre. En toile de fond, la campagne romaine, de Florence à Venise, de Trieste à Vérone. Antoine d'Ormesson, compositeur et cinéaste, conjugue ici ses talents pour nous plonger au tréfonds de l'âme humaine. A propos du livre : "Ariane, ma soeur, de quel amour blessée Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! " Le célèbre vers de Racine, dans Phèdre, annonce déjà la couleur des sentiments de ce récit psychologique. Le thème de l'amour blessé, conjugué cette fois au masculin, sous-tend ce récit comme un leitmotiv : celui de la blessure, personnalisée ici par Elise. On la croyait cicatrisée, insignifiante, mais cette blessure se rouvre au fil des souvenirs. Fugace, légère, elle enfle et devient, lancinante, douloureuse... Peu à peu insupportable, obsédante. Les sentiments, comme les pensées les plus intimes de l'être, sont esquissés, analysés, ciselés avec une grande sagacité. Alors que tout était serein au départ, voici que trois êtres - Ariane, Elise, Laurent - entrent en lice, se confondent et se déchirent dans l'esprit du narrateur. (...) "Plus Laurent y songeait, plus il lui paraissait que ces pèlerinages du souvenir prenaient l'allure d'un baume que l'on met sur une blessure et qui avive la dou¬leur. Mais Ariane était là. Il attendait d'elle l'apaisement. Il aurait voulu l'aimer. Il n'y parvenait pas". Antoine d'Ormesson nous mène dans les profondeurs et les replis de l'âme humaine sans détours et avec beaucoup d'élégance. Son écriture, subtile et musicale est celle du compositeur et du réalisateur de films. L'émotion et la réminiscence sont suscitées par de beaux plans sur la campagne romaine et les trésors de ses villes, où le regard se pose... Sa plume fait jaillir une cantate à trois voix aux reliefs et couleurs saisissants. (...) "Laurent avait cherché à comprendre comment il lui aurait été possible de reconstituer cet accord parfait qui, comme en musique, était formé d'Elise, de lui-même, et de leur complicité tierce majeure ou mineure à la fois, qui rendait tout lumineux ou secret. Mais voilà que deux notes, comme deux fonctions, étaient séparées, n'étaient plus dans le même ton. S'il est clair que certains rapports humains ne peuvent que difficilement se réformer, il est du moins admissible qu'il en existe toujours la semence".

12/2015

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Couple, famille

Dictionnaire des sexualités

" Je ne sais pas quelle est la question, mais je connais la réponse : le sexe " disait Woody Allen. Ce Dictionnaire, unique en son genre, tente d'apporter des interrogations qui sont loin d'être taries. Sa première originalité est de traiter des sexualités et non pas de la sexualité. C'est-à-dire de prendre en compte les réalités d'aujourd'hui. Très longtemps, on a désigné la sexualité au féminin singulier et renvoyé d'abord au coït, lequel devant assurer la venue au monde d'une descendance. La norme était celle de l'hétérosexualité. Mais dans la période récente, on a assisté à la multiplication des identités reconnues : il n'y a plus comme avant " la " femme et " l' "homme mais aussi les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres, les queers, les intersexués. On est bien dans l'univers " des " sexualités. Celles-ci sont donc toutes présentes dans ce volume. L'autre originalité de cet ouvrage tient à la diversité de ses approches. Il montre comment ces diverses sexualités ont été perçues selon les civilisations, les religions (du catholicisme au bouddhisme), l'évolution des lois, les principales familles politiques, les grandes périodes de l'histoire et dans divers pays (des Etats-Unis à la Chine). Comment elles ont été abordées aussi à travers la littérature, la philosophie, la psychanalyse, la musique (de l'opéra à la chanson), le cinéma, la peinture, la danse (du flamenco au tango)... Sur les 400 notices que comprend ce Dictionnaire, beaucoup sont consacrées aux thèmes " incontournables " : amour, désir, érotisme, plaisir, amant, hédonisme, partenaires, rapports sexuels, séduction, sensualité etc. Mais on y trouve également des entrées plus originales, qui ont trait à des thèmes aussi divers que : l'argent, la contrepèterie, la folie, les nanosciences, l'islam, les procès pour impuissance, la mode... L'ensemble va de A comme Abat-jour (éloge de la pénombre) à Z comme Zouk (la danse que chacun rêve de maîtriser). Ce livre se distingue enfin par la diversité et la qualité de ses auteur(e)s. Ils sont 185 : historiens, sociologues, démographes, juristes, écrivains, cinéastes, philosophes, psychanalystes, médecins, littéraires, politologues, anthropologues, critiques d'art, de cinéma, spécialistes du jazz et de la chanson, tous considérés comme le (ou la) meilleur spécialiste du sujet traité. Janine Mossuz-Lavau a fait appel non seulement à des experts, mais aussi à des témoins ayant fréquenté la personnalité sur laquelle ils écrivent, des acteurs et actrices (la tanguera parle ici du tango, le scénariste du film qu'il a écrit, la performeuse et la grande prêtresse du SM de leurs expériences). Ce Dictionnaire contient enfin des documents et des textes originaux : une chanson de Georges Brassens, jamais enregistrée, un Tract du Dr Carpentier ou des entretiens avec Françoise Héritier et avec Brigitte Lahaie.

03/2014

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Ostéopathie

Anatomy Trains. Les méridiens myofasciaux en thérapie manuelle

Cette première édition en langue française du best-seller mondial Anatomy Trains®va transformer et éclairer votre perception des réseaux myofasciaux. Anatomy Trains® : concepts et philosophie L'étude traditionnelle de l'anatomie met l'accent sur les muscles considérés de façon individuelle et reliés par chacune de leurs extrémités d'un os à l'autre. Anatomy Trains® élargit cette approche et révolutionne les concepts traditionnels. L'ouvrage met l'accent sur le principe d'intégrité et de continuité corporelle fonctionnelle exercé au sein du réseau myofascial. La métaphore est simple : le réseau myofascial fonctionne à l'image d'un réseau de voies ferrées. Stabilité contrainte tension fixation résilience et compensation posturales sont toutes distribuées selon des lignes corporelles. A l'aide d'une cartographie précise des méridiens myofasciaux ce livre propose de nombreuses stratégies novatrices et holistiques pour restaurer et renforcer la posture et la fonctionnalité du mouvement. Ces concepts théoriques offrent au praticien les bénéfices suivants : 1. Anatomy Trains® est applicable quelque soit votre approche. Une fois les schémas reconnus les concepts des méridiens myofasciaux peuvent être facilement appliqués dans l'évaluation et le traitement en utilisant une variété d'approches thérapeutiques et éducatives en vue de faciliter le mouvement. 2. La théorie fournit une sensation en ' 3D ' plus puissante pour l'anatomie musculo-squelettique et une appréciation des schémas corporels qui assurent compensation du corps et performance fonctionnelle au quotidien. 3. Cliniquement cette théorie montre comment une zone douloureuse du corps peut être reliée à une zone ' silencieuse ' à distance du problème donnant lieu à de nouvelles stratégies de traitement. Les de l'ouvrage : - La mise en page permet au lecteur de synthétiser le concept rapidement ou d'aider à une compréhension plus détaillée d'une zone ; - Des icones orientent le lecteur vers ses propres centres d'intérêts en fonction e sa spécialité qu'elle soit thérapie manuelle thérapie du mouvement évaluation visuelle éducation kinesthésique ; - Il explore les preuves des derniers résultats des découvertes scientifiques courantes incluant des dissections de tissus fasciaux humain ; - Il traite du rôle des fascias en tant qu'organe sensitif étendu ; - Il contient des mises à jour qui sont le fruit d'un enseignement et d'une pratique ininterrompus par exemple comment les fascias interviennent dans les schémas de distribution des forces et comment cette distribution génère des schémas de douleur. - Une section traite des concepts d'Anatomy Trains® dans l'analyse de la physiologie de la marche. - Accessible en anglais pour le public français le site compagnon : www. myersmyofascialmeridians. com offre un complément multimédia avec des schémas des séquences vidéo additionnelles des contenus en ligne supplémentaires pour la pratique de l'évaluation visuelle.

01/2023

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Littérature française

Monologue à ma psy

On m'a demandé un jour si ma psy était bonne.J'ai répondu avec un sourire narquois : Oui.Ai-je une révélation dans ma vie ?Oui, elle !C'est le genre de femme un peu MILV : Mother I Would Like to Love, d'une sensualité exacerbée qui se touche perpétuellement une partie du corps.Au début, tout allait à merveille, je faisais la tronche, elle me parlait, j'écoutais d'une oreille inattentive, elle me renvoyait mes bâillements en pleine face, une pure relation épanouissante ! Elle se nourrissait de la narration de ma dépression et, tentait de m'en relever.Puis, en 48h, j'ai retrouvé mon neurone qui s'était carapaté aux confins de mon esprit embué!J'ai recouvert mon sourire, mes mots, ma joie débordante, mon égo, j'ai redécouvert une autre Vanessa, version 2.0.Et, là ça a un peu dérivé, bien malgré moi, j'ai fait un transfert sur ma psy.Il a été comme un tsunami pour mon coeur et mon esprit, .J'ai commencé par me demander comment elle se comportait dans sa vraie vie, j'ai commencé à la voir comme un être humain et plus comme MA thérapeute.C'est à ce moment crucial que les choses ses ont légèrement corsées, car j'ai commencé à la harceler de messages puis de questions personnelles, intimes, intimistes. Elle a mis le haut là directement.Elle m'a purement et simplement abandonnée à moi-même avec la multitude de questions qui me martelaient l'esprit.Puis, ma reconnaissance vis à vis d'elle fut telle, que j'ai voulu la dessiner, elle a du s'imaginer que j'allais diffuser son portrait sur la toile avec marqué WANTED en grosses lettres rouges au-dessous.J'ai alors cru que j'étais vraiment éprise d'elle, tu commences à te faire des petits films, un subtil mélange du film Adèle sans les scènes osées et de 50 nuances de Grey, mais en plus léger et intellectualisé. Quoi ?je suis mère et penser ainsi ne se fait pas ?Ah parce que tu crois que j'ai décidé d'où allait se diriger mon esprit fantasque ? Enfin, grosse dégringolade, j'ai débuté mon Monologue à ma psy.Elle a purement et simplement bloqué mon numéro de téléphone.Trop d'interférences ! Je lui ai tellement écrit de messages qui restaient lettre morte, que j'ai décidé d'en faire une nouvelle.Comme quoi, consulter, peut devenir révélateur, cela m'a permis de devenir une pseudo néophyte écrivaine en maturation.Alors, je n'aurais qu'un mot : vas consulter il n peut en ressortir que le meilleur de toi-même, et ensuite tu n'es pas obligé(e) de tomber éperdument amoureux(se) de ta psy..ou peut-être que si..qui sait ?

03/2018

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Tome 2, Edition revue et augmentée

L'aventure de Vsevolod Meyerhold des années 20, c'est celle d'un artiste qui s'engage résolument et rapidement aux côtés de la Révolution, parce qu'il ne peut séparer révolution politique et révolution théâtrale. Son " Octobre théâtral " ouvre la scène à la rue, au travail corporel (biomécanique) et à l'analyse politique. L'étude des grandes traditions commencées dans les années dix s'approfondit. Le plateau devient un laboratoire, esthétique et politique, où l'on expérimente et élabore des techniques complexes, où l'on prend tous les risques. On verra, dans ce volume fortement augmenté, les incroyables obstacles rencontrés dès 1918 à Moscou par Meyerhold pourtant membre du parti communiste, les fermetures ou menaces de fermeture de son théâtre, ses polémiques violentes avec ses disciples, les liens tissés avec E. Vakhtangov... On comprendra mieux l'intérêt pointu porté par le metteur en scène aux " neurosciences " de son époque et son approche scientifique et musicale du jeu d'un acteur-poète. Meyerhold remet en cause, radicalement, tout le théâtre. Il dénude la scène en y installant la machine à jouer constructiviste, il utilise les techniques de cirque, de cinéma, et toute son immense culture plastique et musicale. Il pratique collage et montage dans un travail dramaturgique poussé sur le grand répertoire classique russe - ce qui lui permet de regrouper autour de lui de nouveaux auteurs (N. Erdman). 1917-1930, c' est aussi la période de collaboration avec V. Maïakovski, " l'ami bien-aimé ". Avec le suicide du poète, Meyerhold perd un de ses grands soutiens. Une corde se brise et l'on parle déjà de cette chose suspecte que serait le " meyerholdisme "... Cet ouvrage dont la construction nouvelle cherche à rendre toute l'effervescence créatrice de l'artiste-chercheur, curieux de tout et présent sur tous les fronts, se termine sur cette date tragique. Quatorze spectacles dont pas un ne répète l'autre en quatorze ans à peine - sans compter les travaux de laboratoire, les projets avortés (neuf au théâtre et au cinéma), la participation à des spectacles réalisés par d'autres. Des textes de critiques ou de collaborateurs ont été introduits dans ce livre pour que le lecteur puisse se faire une meilleure idée des spectacles et des débats passionnés qu'ils soulevèrent. Ce corpus " étranger " complète le corpus meyerholdien - proclamations, manifestes, interventions, exposés, entretiens, cours, conférences, programmes de travail, articles - produit dans le feu de l'action. Meyerhold crée et parle beaucoup en ces années-là, d'où les guillemets qu'il faudrait sans doute mettre à " Ecrits " sur le théâtre pour ce tome 2. " Le trésor " disait S. Eisenstein en parlant des archives de son Maître qu'il eut par la suite le courage de cacher. Pour nous aussi, sans aucun doute, encore un trésor... Béatrice Picon-Vallin.

09/2009

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Bâtiments et travaux publics

L'analyse du cycle de vie dans le bâtiment. Comprendre et réaliser une ACV

L'analyse du cycle de vie (ACV) est un outil pour concevoir et optimiser les bâtiments, en permettant aux équipes d'évaluer de manière globale leurs choix architecturaux puis, plus en aval, le choix des équipements, des vecteurs énergétiques, des produits de construction, etc. Les labels, les certifications environnementales et la réglementation intègrent de plus en plus souvent cet outil de mesure de la performance environnementale qu'est l'ACV : elle est par exemple aujourd'hui utilisée pour calculer le volet carbone de la réglementation environnementale RE 2020. Ce guide propose d'accompagner chaque acteur dans la compréhension de l'ACV. Il aborde l'ensemble du sujet depuis la description de la méthode jusqu'à son application à un bâtiment. Par des exemples, des recommandations, des approfondissements sur des sujets techniques, il allie théorie et description de la pratique actuelle. L'ACV y est présentée en détails dans la première partie : principes, histoire récente du secteur, notions indispensables pour la comprendre. Puis, le guide explicite un à un les indicateurs environnementaux (eutrophisation, ozone, changement climatique, etc.). Dans la deuxième partie, l'ACV est déclinée à l'échelle des produits, matériaux et équipements. La réalisation des FDES y est décryptée. De nombreux exemples basés sur l'expérience des auteurs sont donnés. La troisième partie est consacrée à la réalisation des ACV à l'échelle des bâtiments. Pour chaque étape d'un projet (programmation, APS, APD, etc.), ce guide apporte des conseils pour la réalisation d'une ACV ou la lecture de ses résultats. C'est un guide indispensable à tout professionnel du secteur qui s'intéresse au développement durable et à l'impact de son activité sur l'environnement : maîtres d'ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d'études, AMO, gestionnaires de patrimoine, industriels du bâtiment, formateurs, etc. Son approche est très méthodique et constitue une aide très précieuse pour ces professionnels. Il a été rédigé par Alexandra LEBERT, Directrice de domaine d'action stratégique recherche au CSTB et pilote de deux programmes de recherche : "Bâtiments et villes face au changement climatique" et "Economie circulaire et ressources pour le bâtiment" . Avant de rejoindre la Direction de Recherche du CSTB, elle a contribué pendant plus de 10 ans à faire émerger et à fi abiliser la méthode d'analyse du cycle de vie pour l'échelle du bâtiment, qui constitue à présent le socle de la RE 2020. Jean-Luc CHEVALIER, docteur - ingénieur en physique, ancien responsable maintenant retraité de l'équipe Environnement du CSTB a aussi contribué à ce guide. Marine VESSON, ingénieure, qui a accompagné les pouvoirs publics dans la conception de la réglementation environnementale depuis la mise en place de l'expérimentation E+C- jusqu'à l'entrée en vigueur de la RE 2020, en a assuré la mise à jour.

12/2023

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Littérature française

Le lecteur aux ciseaux

Dans le récit qui ne se ferme pas, ni ne se fragmente, le lec¬teur aux ciseaux défend ici des causes sans nom, ou qui ont tous les noms. Elles sont nombreuses et instantanées. Paulhan, qui ne perd jamais son latin, note que les siennes sont "célèbres" . Il suffit d'un rien pour les dévier, pour les sortir des intrigues judiciaires. Le narrateur les traite alors, non comme des anecdotes, mais des rumeurs qui ballonnent et crèvent. Et tout autrement, comme ces embarras de langage où nous met le monde alentour, au moment où il paraît se renverser. Picasso dîne avec un compère dans un restaurant parisien. Après le brie fermier, il réclame l'addition, le patron lui demande de la régler avec un dessin, vite fait, sur le coin de la nappe en papier. L'artiste regarde sa petite nature morte, se retourne vers celui qui la dévore des yeux, puis remet son crayon dans sa poche. Le patron le rattrape sur le seuil de la porte de sortie. Il veut une oeuvre signée par le maître qui, bientôt, sera célèbre. Picasso refuse et lance : "Je veux bien payer mon repas, mais non le restaurant". Arp, en promenade à New York, est rentré tard à l'hôtel. Il appuie sur un bouton et son lit disparaît. Il appuie à nouveau, le bouton ne ressort plus. Le touriste passe donc la nuit sur la carpette. Au matin, sa montre, qu'il a tirée de son veston, tombe sur la chaussée. Un inconnu la ramasse et la rend au propriétaire. Arp ne parle pas un mot d'anglais. Il prend le passant pour un vendeur et il refuse avec énergie. L'inconnu, dégoûté, s'en va avec la montre. Breton lève son doigt, l'éditeur surenchérit et c'est lui qui met la main sur une oeuvre de Duchamp, un petit poisson, silhouetté d'un trait de crayon, tacheté de gouache blanche. La vente aux enchères se termine, le propriétaire se faufile vers la sortie, pose le sous-verre sur le sol et un talon l'estampille comme un cachet postal. Breton a suivi l'homme pressé qui lui montre le beau résultat : comme une valeur indéfinissable, une fine étoile de verre fendu s'est ajoutée au dessin, sans l'abîmer. Les fauves, dans le rond de sciure, font les morts à la perfection. Lady Gaga a regardé longuement le malheureux qui agonise dans sa baignoire. Elle a le cou ensanglanté et tient une plume entre les doigts. Elle rejette la tête en arrière, l'incline à droite dans la profondeur. Wilson a demandé à son modèle de fermer les yeux, de les rouvrir imperceptiblement. Sous la lumière du film qui tourne en boucle e

02/2023

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Essais biographiques

Käthe Kollwitz - Regard(s) croisé(s)

Ce volume collectif est issu du premier colloque français consacré à Käthe Kollwitz alors que l'historiographie se développe surtout en Allemagne et aux Etats-Unis. Le principal enjeu en est de sortir du domaine des spécialistes de l'estampe et de faire d'une lacune, le peu de développement de la recherche sur Kollwitz en France, un potentiel heuristique. Le parti-pris était en effet d'ouvrir le propos du colloque à des chercheurs et chercheuses extérieur-e-s au champ de l'estampe allemande, de proposer une lecture croisée de l'oeuvre de Kollwitz, en invitant non seulement des chercheuses et chercheurs en histoire de l'estampe et en histoire de l'art mais aussi en histoire de la photographie, en histoire culturelle ou en études germaniques. Chacun considérant Kollwitz sous l'angle de ses connaissances mais aussi des objets et méthodes propres à sa discipline, leur confrontation permet ainsi de renouveler la recherche sur l'artiste. Trois lignes forces structurent l'ensemble des contributions de ce volume. La première interroge les fonctions de l'image dans l'oeuvre de Kollwitz, à travers l'expressivité des sujets qui, avec récurrence ou au contraire de manière plus marginale, sont chargés d'une signification symbolique, dans le champ artistique ou l'espace social, et jusque dans la pénombre discrète voire secrète de l'atelier, en explorant les potentialités de la gravure, de la photographie ou de la sculpture dont l'artiste a été la praticienne. La deuxième voie d'approche examine la situation de Kollwitz face à l'histoire, en éclairant la confrontation de l'artiste aux combats et violences de son temps, qu'elle vécut dans un enthousiasme parfois inquiet (la révolution allemande) ou qu'elle subit dans la douleur (la mort d'un fils tué à la guerre, dès l'automne 1914, la convertit au pacifisme), cependant qu'à partir de 1933 le nazisme lui retirerait ses droits d'artiste et d'enseignante en la plongeant dans la nuit de l'art décrété dégénéré. La troisième et dernière partie de l'ouvrage réunit des essais interrogeant la portée de l'oeuvre de Kollwitz, en s'intéressant à ses réceptions et ses lectures comme autant d'interprétations qui, parfois, croisent d'autres destins d'artistes, tels George Grosz ou Lea Grundig, et qui varient selon des contextes changeants ? : l'engagement de l'artiste dans l'Allemagne des années 1920, sa postérité dans la RDA d'après 1945 ou les significations de la monumentalité de son oeuvre dans les régimes d'idéologie communiste. Contributions de ? : Aurélie Arena, Claire Aslangul-Rallo, Jérôme Bazin, Annette Becker, Marine Branland, Jean-Numa Ducange, Thierry Dufrêne, Marie Gispert, Christian Joschke, Philippe Kaenel, Morgane Lafagne, Juliette Mermet, Denis Pernot, Emmanuel Pernoud, Chiara Ripamonti, Bertrand Tillier, Catherine Wermester.

08/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Quatre articles ; Notre littérature de presse ; Des papiers d'un homme encore en vie ; La lutte entre l'ancienne et la nouvelle cave à savon ; Prédication de séminaire (1834-1841)

Les textes présentés dans ce volume et jusqu'alors inédits en français sont les premiers écrits de Kierkegaard : antérieurs à sa thèse sur LE CONCEPT D'IRONIE, ils s'échelonnent de décembre 1834 à janvier 1841. Comme tous les écrits de jeunesse, ceux-ci sont intéressants pour connaître la genèse d'une pensée. Mais plus que d'autres, ils méritent d'être lus et étudiés avec soin. Avec eux, en effet, se trouvent amorcées plusieurs des formes littéraires qu'empruntera l'oeuvre ultérieure : articles de presse, critique "littéraire", prédication ou discours, et utilisés les procédés de l'anonymat et de la pseudonymité ; de plus, on y voit nettement affirmées les qualités du polémiste, de l'ironiste et du dialecticien ; enfin s'y manifestent déjà les positions critiques fondamentales de Kierkegaard face à l'évolution socio-politique et esthétique de l'époque, à l'égard de Hegel et des adeptes danois de son Système, et vis-à-vis de ceux qui n'ont pas cette "conception de la vie" qui, à ses yeux, implique l'exigence et l'intériorité. Des QUATRE ARTICLES publiés en 1834 et 1836, le premier ironise sur l'exaltation romantique à propos de la femme, et les trois autres ouvrent avec la presse libérale une polémique qui se poursuivra longtemps. Déjà, en 1835, une conférence sur NOTRE LITTERATURE DE PRESSE avait traité du rôle de la presse en soulignant ses préoccupations esthétiques. Dans l'ouvrage au titre bizarre DES PAPIERS D'UN HOMME ENCORE EN VIE, paru en 1838 - le premier livre de Kierkegaard -, un roman d'Andersen offre l'occasion d'une première critique de "notre époque", incapable de produire un auteur et encore moins un génie. LA LUTTE ENTRE L'ANCIENNE ET LA NOUVELLE CAVE A SAVON, esquisse théâtrale rédigée en 1838, révèle ce que pensait déjà le jeune Kierkegaard des hégéliens danois, philosophes et théologiens. A travers des personnages sous lesquels se cachent à peine les ténors de l'intelligentsia danoise et qui parlent ici la meilleure "langue de bois" hégélienne, c'est une satire virulente de la dialectique et du vocabulaire à la mode qui nous est offerte, dont la lecture, loin d'être inactuelle, peut se révéler des plus toniques pour les contemporains des "nouvelles idéologies" d'aujourd'hui. Enfin, la PREDICATION de 1841 inaugure un genre auquel Kierkegaard aura recours jusqu'en 1855, celui des "discours", religieux ou chrétiens. Ce texte nous met lui aussi d'emblée en présence de l'une des constantes de l'oeuvre kierkegaardienne : l'exigence de l'intériorisation personnelle, trop souvent édulcorée par une institution encline aux compromis mondains. Deux textes liminaires dus à F.J. Billeskov Jansen et E.-M. Jacquet- Tisseau présentent LA VIE ET L'OEUVRE DE SOEREN KIERKEGAARD et PAUL-HENRI TISSEAU, TRADUCTEUR DE KIERKEGAARD.

06/1984

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Art mural, graffitis, tags

Affiches cubaines. Révolution et cinéma, 1959-2019

Le renversement de la dictature du général Batista le 1er janvier 1959, à laquelle succède le gouvernement révolutionnaire présidé par Fidel Castro, amorce de profonds changements dans la société et l'esthétique cubaines. D'une logique capitaliste avec ses codes visuels empruntés aux Etats-Unis, Cuba se tourne vers un système communiste où prédominent institutions et commande publiques. La production graphique délaisse la publicité pour se mettre au service des idéaux du nouveau régime : l'engagement politique national, la solidarité internationale avec les pays du tiers-monde par le biais de l'OSPAAAL (Organisation de Solidarité des Peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine) - dont Ernesto Che Guevera est l'un des instigateurs -, et l'éducation culturelle des masses, notamment par le biais du cinéma promu par l'ICAC (Instituto Cubano del Arte e Industria Cinematográficos) créé en mars 1959. Dans le contexte économique du pays, où la rareté de l'électricité rend la télévision et la radio peu accessibles, l'affiche devient le mode de communication le plus efficace. Durant les années 1960-1970, âge d'or de l'affiche cubaine, les graphistes cherchent à créer un style un rupture avec la manière hollywoodienne, qui s'éloigne aussi de la propagande soviétique. Les pénuries de matériaux - papier, encre -, stimulent la créativité en imposant des contraintes. La sérigraphie, technique d'impression artisanale largement adoptée, détermine les grandes lignes de cette nouvelle école : solides contours noirs et choix restreints de couleurs appliquées en aplats. Les affiches commandées par l'OSPAAAL, pliées en quatre et glissées dans la revue Tricontinental diffusée à travers le monde, cherchent à faire passer des messages simples évoquant l'union dans la lutte révolutionnaire tout en transcendant la barrière de la langue, d'où l'émergence de leitmotivs graphiques immédiatement reconnaissables : drapeaux et symboles nationaux, poing levé... L'ICAIC, de son côté, produit des affiches spécifiquement cubaines, souvent dessinées, pour chaque film diffusé. Grâce aux festivals de cinéma, elles sont connues et collectionnées dès les années 1960. Cette âge d'or est suivi d'une période mois féconde, marquée par "el período especial" , crise économique en temps de paix après l'effondrement du bloc de l'Est. Le nombre d'affiches produites d'effondre, la bureaucratie omniprésente entrave la créativité, et de nombreux graphistes phare émigrent. Ce champ de création connaît un renouveau depuis le début des années 2000, dans le domaine culturel plutôt que celui de la communication à grande échelle, renouant avec une dimension expérimentale et artistique. A travers cette production artistique, populaire dans le sens où elle s'adresse à tous et investit l'espace public, ce livre invite à voyager dans le passé et le présent d'un pays dont l'histoire récente reste peu étudiée.

03/2023

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Critique littéraire

Cher Pierre Larousse... 26 lettres à Pierre Larousse

Il y a peu de livres sur cet homme et pourtant il passa sa vie en leur compagnie, Larousse qui meuble nos bibliothèques. Une vie de passions et de combats Pierre Larousse, l'autodidacte qui dévore les livres et les études, suit à Paris les cours qui s'offrent à lui et le soir, noircit ses carnets de notes. Rien n'arrête sa soif d'apprendre et bientôt de transmettre, quitte à se tuer à la tâche pour nous offrir des manuels destinés à enseigner l'orthographe, mais aussi l'art de s'exprimer à l'écrit comme à l'oral. La lexicologie des écoles primaires, en 1849, fut son premier ouvrage. Suivirent en 1856 le Nouveau dictionnaire de la langue française, ancêtre du Petit Larousse, puis, en 1863, le Grand dictionnaire universel du xixe siècle, un rêve d'encyclopédiste : de quoi "instruire tout le monde sur toutes choses". Des mots dans lesquels on reconnaît le défenseur d'une école gratuite et obligatoire et des valeurs de la République. 2017 : l'année du bicentenaire Nous entrons dans l'année du bicentenaire de la naissance de Larousse (1817-1875) et, dans la suite des Cher Corbu, Cher Matisse, Cher Nicéphore et Chère Camille Claudel, ce Cher Pierre Larousse est une déclaration libre de ton à l'infatigable homme de progrès, à l'heure où chacun considère avec inquiétude les questions de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, de l'orthographe en danger, de l'illettrisme en hausse, de l'évolution de la langue, de la réforme de l'orthographe et enfin, à l'heure des tweets et des textos, d'un nouveau vocabulaire. Les contributeurs se sont replongés de bonne grâce dans les souvenirs de leur premier dictionnaire et du Larousse que l'on se passait de mains en mains, que l'on feuilletait avidement ou que l'on affectait à quelque contre-emploi, mêlant roman familial et Histoire. Ils se sont plu à évoquer le mot que l'on cherche ou que l'on déforme, le mot de l'année, le mot à bannir et celui qui reste à inventer, des mots, toujours des mots et enfin : être ou ne pas être - dans le Larousse… La collection "Cher…" sous la direction de Sylvie Andreu Chaque titre est constitué d'une série de lettres qui s'adres-sent à un (une) artiste disparu(e) dont le génie créatif, laissé en héritage au monde des arts, est reconnu de tous. Cette collection est la rencontre d'artistes vivants avec celui ou celle qui aura marqué les esprits et son temps et dont l'influence et la trace sont, de près ou de loin, au coeur de leur propre création ; la liberté de ton est totale.

03/2017

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Athlétisme

Courir pieds nus. Barefoot Ken Bob, le pape de la course pieds nus dévoile ses techniques pour courir plus vite, avec moins de traumatismes, de blessures, et plus de plaisir

" Barefoot Ken Bob est le maître. Bien avant qu'on commence à parler de la course pieds nus, il en perfectionnait l'art... Aujourd'hui, après vingt ans d'enseignement, d'expérimentation, et de "joyeux marathons" (comme il dit), le plus grand spécialiste de la course pieds nus rassemble toutes ses connaissances dans un livre. LE livre qu'on attendait". - CHRISTOPHER MCDOUGALL, auteur de Born to Run "Ken Bob Saxton, pionnier du barefoot running moderne, a aidé un nombre incalculable de personnes à courir pieds nus. Comme on peut s'y attendre, ce livre délicieux, plein d'esprit et de sagesse, est un guide inestimable pour quiconque veut courir sans chaussures, éviter les blessures et expérimenter de super sensations". - DANIEL E. LIEBERMAN, professeur de biologie de l'évolution humaine, université de Harvard APPRENEZ LA COURSE PIEDS NUS AUPRES DU MAITRE ! Courir pieds nus devient hyper tendance. Mais il ne s'agit pas seulement d'enlever ses chaussures. En fait, tout ce que vous avez lu sur la course pieds nus est probablement faux, à moins que vous ne l'ayez appris de Barefoot Ken Bob Saxton. Plus grand spécialiste du barefoot running, il a terminé 79 marathons pieds nus, survécu en 2004 au défi fou d'un marathon par mois, et a fait encore mieux en 2006 en réalisant 16 marathons, dont quatre en 15 jours, tous pieds nus. Barefoot Ken Bob dévoile ses techniques personnelles et détaille les dernières recherches sur le plus vieux sport de l'humanité. Que vous couriez pieds nus occasionnellement ou tout le temps, vous trouverez des méthodes pour améliorer votre forme physique, éviter les blessures, augmenter votre vitesse et vos performances, et prendre plus de plaisir. LE GENOU PLIE : le voilà le secret de la foulée parfaite. Apprenez comment cet ajustement crucial vous permettra de courir plus vite sans jamais vous blesser. VIBRAM ET CHAUSSURES MINIMALISTES : apprendre à courir pieds nus ce n'est pas passer de la chaussure normale à la chaussure minimaliste, puis au pied nu. C'est l'inverse : on devrait apprendre à courir pieds nus avant d'enfi ler des chaussures. COMMENCEZ PAR LA TETE : développer une bonne foulée pieds nus ne commence pas par les pieds. Découvrez comment obtenir une biomécanique corporelle correcte. GEREZ LA TRANSITION : découvrez les étapes à suivre pour passer facilement et sans douleur de la chaussure au pied nu. PLUS VITE : une étude prouve que même si vous pratiquez le " pieds nus " seulement de temps en temps, vous gagnerez en vitesse, vous corrigerez et affi nerez votre foulée pour mieux courir en chaussures. Scott Jurek peut en témoigner. Grâce à ce guide abondamment illustré, vous saurez ce qu'il faut faire et ne pas faire et vous détiendrez toutes les clés pour courir pieds nus aussi longtemps que vous le voudrez.

07/2021

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Littérature française

Enfant-soldats. Du virtuel au réel, terrorisme en Raïs mineur

Journaliste depuis la fin des années 70 et amené à intervenir en presse écrite, radio puis web, Patrick Gorgeon a couvert au cours de sa carrière, par sa plume et sa voix l'actualité relevant plus particulièrement des secteurs construction, environnement et santé. Auteur en 2015 d'un des tout premiers livres parlants qui présentait pour originalité de réunir une sélection de ses chroniques épistolaires accompagnées de QR codes donnant accès à des séquences audio et vidéo récurrentes, il apportait déjà la démonstration de son intérêt pour les innovations technologiques touchant entre autres l'information et la communication. En créant en 2017 Women e Life, un webmagazine féminin indépendant ouvert sur le monde qu'il anime, sa volonté de mettre l'accent sur les idées, projets et actions de femmes dans de multiples domaines à échelle nationale et internationale a pu surprendre. Cette initiative témoigne en réalité bel et bien de son rejet de toute forme de discrimination et autre sexisme. Aujourd'hui, son premier roman révèle ses espoirs comme ses craintes concernant une jeunesse menacée d'influences et de dérives délétères que l'immersion dans le virtuel ne doit à aucun prix couper du réel. Basé sur de dramatiques événements liés aux conflits armés qui échappent à toute fiction et bouleversent les populations de régions du globe voire conduisent des mouvements islamistes radicaux à mener des actions terroristes en Occident, son livre dénonce l'endoctrinement et la formation au maniement d'armes auxquels des enfants et adolescents sont soumis. Poignant, parfois rassurant, le récit prend toute sa dimension à travers les rôles incarnés par des adultes, mais aussi par un enfant occidental et surtout de jeunes syriens abandonnés à leur triste sort dans un pays ravagé par plus de dix ans de guerre qui refusent de devenir kamikazes ou bombes humaines. L'auteur souligne les enjeux auxquels les hommes et femmes humanitaires dans l'âme se doivent de répondre pour déjouer toute propagande dont les messages idéologiques, religieux radicaux empreints de fanatisme instaurent le règne de la terreur sous couvert de promesse de paradis à des recrues en perte de repères et perspectives d'avenir. Face aux menaces qui pèsent sur de trop nombreuses innocentes victimes civiles au-delà du seul Moyen-Orient, Enfants-Soldats du Virtuel au réel envoie un signal fort concernant l'importance que revêt l'éducation et la formation d'une jeunesse en proie au doute quant à un possible monde meilleur. Il attire également l'attention de toutes et tous sur le fait que les jeunes soumis aux pires exactions et plongés dans la misère dans des pays en guerre, seront demain des adultes dont nul ne sait quel chemin ils choisiront finalement d'emprunter.

09/2021

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Maternelle

Labolud - Découverte

Labolud(r) Découverte permet de se familiariser de façon progressive avec le matériel. Labolud® Le jeu de construction connecté à toutes les imaginations ! L'atelier Labolud(r) Découverte comprend 174 pièces, 4 grilles et 12 modèles figuratifs multi-thèmes pour réaliser des premières constructions, les montrer à la classe et en parler avec fierté ! Au recto de la fiche, la photo du modèle à réaliser. Au verso, les pièces à utiliser à l'échelle 1. Le nombre de pièces disponibles permet de réaliser les 12 modèles en même temps. Quelle que soit l'organisation retenue, l'atelier favorise l'entraide et la coopération entre les enfants. Avec Labolud(r), tout est possible ! Objets, personnages, animaux, végétaux, maisons, engins et véhicules, constructions simples ou en 3D... avec ses pièces originales aux formes amusantes, Labolud(r) donne libre cours à l'imagination des enfants. Des ateliers ludiques et évolutifs, conc ? us pour développer le potentiel créatif et accompagner chaque enfant dans sa progression. Une exclusivité Nathan Créé et mis au point en collaboration avec 22 enseignant(e)s de maternelle, Labolud(r) est le jeu révolutionnaire qui rassemble tous les avantages pédagogiques du jeu de construction : éveil au beau, créativité, espace, motricité fine, autonomie, réflexion, coopération, estime de soi... avec un vrai truc en plus : le Tripod ! Le Tripod : la pièce qui fait la différence ! Cette pièce maîtresse constituée de 3 points d'accroche double face assure la connexion de toutes les pièces entre elles et la stabilité des réalisations, sans risque d'échec. Les enfants ont une multitude de combinaisons et de constructions à explorer : l'imagination n'a plus de limite ! 21 pièces à (re)combiner Avec 20 formes différentes déclinées jusqu'à 6 couleurs ainsi qu'un principe de grilles d'assemblage, Labolud(r) est un jeu évolutif qui suit les progrès et les centres d'intérêt des enfants. Les pièces de jeu : bagues, tubes, roues, portes, flammes, capuchons, hélices... tout est là pour créer un bel univers coloré et inspirant. Les fiches modèles & les photos des réalisations Pour organiser les ateliers et découvrir pas à pas la construction de modèles figuratifs. L'enfant observe, essaie, ajuste les pièces pour aller de ce qu'il sait déjà faire à ce qu'il ne sait pas encore faire. 12 modèles sont proposés dans chaque atelier Labolud(r). Les grilles Elles permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. A vous de jouer ! Avec Labolud(r) dans vos classes, vous profitez d'un tout nouvel atelier pédagogique esthétique, solide, polyvalent, facile à manipuler.

06/2022

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Divers

Mam's

Une BD signée Elodie Gossuin et Céline Bailleux pour parler avec humour des défis des parents d'aujourd'hui ! 16 chroniques déjantées qui nous embarquent dans la vraie vie de famille ! Entre les petites remarques pas si anodines de l'entourage, la pression que l'on se met via les réseaux sociaux, les galères du quotidien, et les grandes questions existentielles des enfants... pas toujours facile de trouver son équilibre loin de l'image idéalisée de la super-maman, héroïne des temps modernes ! Elodie Gossuin, mère aguerrie de deux paires de jumeaux, signe ici une BD qui balaie les grands et les petits sujets de la vie de famille au travers de 16 chroniques illustrées, la mettant en scène avec sa famille. Une illustratrice avec un style girly et plein d'humour, Céline Bailleux, croque ces scènes du quotidien et y amène l'indispensable touche d'humour un poil déjantée mais pleine de tendresse. Contraception, sexualité, charge mentale, éco-anxiété et engagement, lâcher-prise en famille, complicité et moments de joie... : pour chaque thème abordé Elodie pose un regard plus ou moins sérieux (selon le thème) avec son retour d'expérience et offre ensuite un pas de côté avec des interviews d'experts, un anti-conseil ou des quiz délirants. Une BD qui s'inscrit à rebours des guides de parentalité et propose un anti-mode d'emploi grand public et 100 % authentique. Le ton est léger, plein d'humour et d'autodérision, afin de déculpabiliser les mamans qui ont l'impression de ne pas y arriver et leur faire prendre un peu de recul. Alors, #teampaillettes ou #teamboulette, plus besoin de choisir son camp ! Au menu : 16 chroniques BD du quotidien croquées avec humour et un regard déculpabilisant un pas de côté pour chaque chronique sous la forme de... paroles d'expert, anti-conseil, quiz... L'égalité du slip, on en parle ? + pas de côté : 3 questions à mon expert, Vincent Daneluzzi, infectiologue et sexologue au CH de Nanterre Un p'tit dernier pour la route ? + pas de côté : Mon tableau délire pour dire bye bye à la nostalgie du petit dernier... Instagram Life VS Real Life #MaVRAIEsemaine + pas de côté : les règles d'or quand on poste sur les réseaux C'est l'histoire d'une abeille... + pas de côté : "Help ! Je suis tombé. e sur son historique... Je fais quoi ? " => María Hernández-Mora Ruiz del Castillo, psychologue clinicienne spécialiste des questions relatives à l'addiction sexuelle et cybersexuelle et fondatrice de assodeclic. com nous livre 5 étapes pour dépasser notre gêne et parler de sexe, de porno et d'addiction (et pas des abeilles qui butinent. Hum.)

09/2023

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Maternelle

Labolud - Entrainement

Labolud(r) Entraînement permet des réalisations figuratives de plus en plus élaborées. Labolud® Le jeu de construction connecté à toutes les imaginations ! L'atelier Labolud(r) Entraînement comprend 275 pièces et 12 modèles figuratifs sur le thème de la nature pour réaliser des constructions originales mettant en jeu un plus grand nombre de pièces. Au recto de la fiche, la photo du modèle à réaliser et les pièces utilisées. Au verso, la décomposition du montage en 4 étapes. Le nombre de pièces disponibles permet de réaliser les 12 modèles en même temps. Quelle que soit l'organisation retenue, l'atelier favorise l'entraide et la coopération entre les enfants. Avec Labolud(r), tout est possible ! Objets, personnages, animaux, végétaux, maisons, engins et véhicules, constructions simples ou en 3D... avec ses pièces originales aux formes amusantes, Labolud(r) donne libre cours à l'imagination des enfants. Des ateliers ludiques et évolutifs, conc ? us pour développer le potentiel créatif et accompagner chaque enfant dans sa progression. Une exclusivité Nathan Créé et mis au point en collaboration avec 22 enseignant(e)s de maternelle, Labolud(r) est le jeu révolutionnaire qui rassemble tous les avantages pédagogiques du jeu de construction : éveil au beau, créativité, espace, motricité fine, autonomie, réflexion, coopération, estime de soi... avec un vrai truc en plus : le Tripod ! Le Tripod : la pièce qui fait la différence ! Cette pièce maîtresse constituée de 3 points d'accroche double face assure la connexion de toutes les pièces entre elles et la stabilité des réalisations, sans risque d'échec. Les enfants ont une multitude de combinaisons et de constructions à explorer : l'imagination n'a plus de limite ! 21 pièces à (re)combiner Avec 20 formes différentes déclinées jusqu'à 6 couleurs ainsi qu'un principe de grilles d'assemblage, Labolud(r) est un jeu évolutif qui suit les progrès et les centres d'intérêt des enfants. Les pièces de jeu : bagues, tubes, roues, portes, flammes, capuchons, hélices... tout est là pour créer un bel univers coloré et inspirant. Les fiches modèles & les photos des réalisations Pour organiser les ateliers et découvrir pas à pas la construction de modèles figuratifs. L'enfant observe, essaie, ajuste les pièces pour aller de ce qu'il sait déjà faire à ce qu'il ne sait pas encore faire. 12 modèles sont proposés dans chaque atelier Labolud(r). Les grilles Elles permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. A vous de jouer ! Avec Labolud(r) dans vos classes, vous profitez d'un tout nouvel atelier pédagogique esthétique, solide, polyvalent, facile à manipuler.

06/2022

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Actualité et médias

Le tribunal des algorithmes. Juger à l'ère des nouvelles technologies

Juin 2050. Ludmill@, assistant communicationnel de dernière génération envisage une reconfiguration de son réseau de neurones artificiels afin d'intégrer l'Ecole nationale de la magistrature virtuelle du plateau de Saclay. Son but : rejoindre la plateforme de résolution des litiges virtuels. L'épreuve de e-culture générale emporte obligation de disserter sur la phrase de Martin Luther King : "L'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit." Aujourd'hui, cette assertion a tout d'une fable. Mais qui peut dire ce que sera juger dans le futur ? Dès à présent, des questions très concrètes se posent sur l'apport des technologies de l'information et des intelligences artificielles à l'application concrète de la loi : - comment interpréter le résultat d'une décision de justice produite par un algorithme ? - est-il possible de liker les juges et les décisions qu'ils rendent sans porter atteinte à leur indépendance ? - un jugement au format imprimé est-il l'équivalent de sa version numérique ? - comment juger les accidents causés par des véhicules autonomes ? Face à cette disruption imposée, Le tribunal des algorithmes décrit le présent et imagine l'avenir des tribunaux. L'évolution conduira-t-elle à une justice sans procès et des jugements sans travail humain ? Dans ces conditions, comment garantir à tout justiciable les conditions d'un procès équitable devant un tribunal impartial ? Autant de thèmes qu'aborde, parmi d'autres, Le tribunal des algorithmes, non pour clore le débat, mais pour le nourrir. Car l'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit. Les récents traitements des données de justice par les ingénieurs laissent penser que la justice pourrait être rendue non plus par des humains, mais par des machines. Exploitées par des outils numériques, les décisions de justice ne seraient plus le résultat d'un raisonnement intellectuel mais le simple fruit d'une production informatique. Cette justice numérique en gestation bouleverserait le travail des juges et les pratiques des tribunaux. Réalité ou fantasme, elle renouvelle la question de son efficacité et impose au législateur de définir un cadre. C'est dans ce contexte que Emmanuel Poinas, magistrat engagé, propose une réflexion juridique, politique, économique et sociologique sur les enjeux et les effets de ce phénomène : les nouvelles solutions technologiques sont-elles amenées à rendre la justice à la place des juges ? L'Etat doit-il les laisser faire ? Leur recours impose-t-il la mise en place d'une éthique particulière ? Qu'en est-il de la sécurité juridique ? Quel avenir pour l'activité des juridictions ? Ouvrage inédit et original, "Le tribunal des algorithmes" montre qu'en l'état actuel des technologies et du fonctionnement des institutions, la justice ne peut être confiée à l'intelligence artificielle !

01/2019

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Chamanisme

Sagesse sauvage

Un parcours de développement personnel et de connexion à la nature au rythme des saisons, une initiation chamanique guidée par Maëva Morin à la recherche de sa sensibilité à soi et à la terre. Illustré par les aquarelles sauvages de l'artiste Marius Heureux. La Terre n'a pas besoin de guerriers qui la défendent. Elle a besoin que nous prenions soin de nous, que nous développions nos dons et nos talents pour ensuite les faire rayonner au sein de la communauté des vivants. Notre époque exige que nous renouions avec les sagesses anciennes, le bon sens de nos ainé. e. s. La Terre a besoin que nous soyons fertiles pour la fertiliser. Notre Terre a besoin que nous retrouvions notre sensibilité au Vivant. Nous oeuvrons à notre guérison non pas seulement pour nous-mêmes mais bien pour l'harmonie du grand Tout. Car la connexion à soi-même est la clé de voûte ouvrant à la reconnexion au Vivant. Trouver ce qui vit en soi est la clé pour vibrer au diapason de la grande symphonie du Vivant. Avec poésie, Maëva Morin emporte le lecteur dans la ronde des saisons, en fusion avec la nature, ses mouvements subtils, ses animaux et de ses végétaux totems, sa sagesse immémoriale, sa sensibilité intrinsèque et infinie... Un cheminement de développement personnel et écologique impulsé par l'énergie des 12 mois de l'année, ponctué de méditations de connexion aux esprits de la nature, de rituels pratiques et de cérémonies païennes pour recevoir cet enseignement de la terre : prendre soin de soi c'est prendre soin d'elle. Une initiation chamanique en osmose avec le vivant, guidé par les aquarelles végétales, nébuleuses et habitées de l'artiste Marius Heureux. - Un cheminement, mois par mois, au rythme des saisons, au coeur de ses terres intérieures : naître au printemps (contacter sa sagesse intérieure, semer les graines du changement), fleurir en été (s'aimer et s'honorer, nourrir la beauté, prendre soin de sa tribu), mûrir en automne (récolter les fruits de ses efforts, se transformer), renaître à soi en hiver (revenir à soi et s'écouter, rêver sa vision, incarner son rêve), marcher sa vérité, finalement. - Des rituels, des sagesses anciennes et des totems de la nature pour s'inspirer, se guider et incarner ses changements intérieurs, à la façon des chamanes. - Les cérémonies païennes pour oeuvrer à la réconciliation du monde. Ces 8 temps forts de l'année, carrefours cosmiques, énergétiques et symboliques qui relient l'homme à la terre et au ciel, sont un instant propice pour se connecter à la terre et oeuvrer à sa guérison, guidé par 8 femmes détentrices des sagesses de la terre.

03/2022

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Français CE2

Ecriture CE2. Je trace, je copie, je raconte, Edition 2022

Les principes pédagogiques des cahiers d'écriture Les cahiers Bordas pour tous Des cahiers pour l'apprentissage des différents domaines de l'écriture : le geste graphique, la copie, la production d'écrit A utiliser en soutien de n'importe quel manuel Avant chaque séance d'écriture, un travail est fait sur la position du corps et des bras, sur l'échauffement de la main et des doigts et la prise en main du crayon Un apprentissage intelligent de la copie, toujours associé au sens grâce à différentes stratégies : passage script/cursive, activité de dessin, utilisation d'un cache Le cahier d'écriture CE2 - Les cahiers Bordas pour tous Une révision des gestes et des minuscules en début d'année, puis l'apprentissage des majuscules. Et toujours l'apprentissage de la copie et de la production d'écrits (typologies d'exercices variées pour enrichir ses phrases). 1 double-page à travailler chaque semaine avec 1 ou 2 graphèmes. Sur chaque double-page, un découpage en 3 étapes pour : - 1. S'entrainer au geste graphique et à l'enchainement des lettres - 2. Copier des syllabes puis des mots et des phrases en accédant au sens et en utilisant progressivement des stratégies de copie pour améliorer sa fluidité - 3. Produire progressivement des écrits (mots puis phrases). Un petit format facile à placer et à manipuler par les élèves du primaire. Les typologies d'exercices de copie et de production d'écrit sont renouvelées toutes les 3 semaines, de façon à permettre à l'élève de s'approprier les consignes et de travailler en autonomie ! Comment travailler avec le cahier d'écriture CE2 - Les cahiers Bordas pour tous En classe entière lors de l'étude du graphème pour : - ritualiser la position d'écriture et de l'échauffement - apprendre la comptine pour tracer En autonomie : - première partie de la semaine, le travail porte sur le tracé - seconde partie de la semaine, après explication des consignes, le travail porte sur la copie et la production d'écrits A télécharger gratuitement sur le site Ressources : Le guide pédagogique avec les explications de la démarche et des fiches d'activités supplémentaires. Des sous-mains pour bien positionner son cahier et ses bras. " Il est essentiel de former les élèves dès l'entrée dans l'écriture plutôt que d'y remédier " Laura Lefebvre a été professeur des écoles pendant 20 ans avant de se reconvertir en tant que graphopédagogue. Membre de l'association 5 E (Enseignement de l'Ecriture pour Elèves, Etudiants et Enseignants) qui regroupe des graphopédagogues de toute la France et à l'étranger, elle s'occupe de nombreux enfants et adultes et fait de la formation continue pour les professeurs des écoles. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2022

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Français CE1

Cahiers Bordas pour tous - Ecriture CE1 - 2022 - Cahier - élève

Les principes pédagogiques des cahiers d'écriture Les cahiers Bordas pour tous Des cahiers pour l'apprentissage des différents domaines de l'écriture : le geste graphique, la copie, la production d'écrit A utiliser en soutien de n'importe quel manuel Avant chaque séance d'écriture, un travail est fait sur la position du corps et des bras, sur l'échauffement de la main et des doigts et la prise en main du crayon Un apprentissage intelligent de la copie, toujours associé au sens grâce à différentes stratégies : passage script/cursive, activité de dessin, utilisation d'un cache Le cahier d'écriture CE1 - Les cahiers Bordas pour tous Une révision des gestes et des minuscules en début d'année, puis l'apprentissage des majuscules. Et toujours l'apprentissage de la copie et de la production d'écrits (typologies d'exercices variées pour enrichir ses phrases). 1 double-page à travailler chaque semaine avec 1 ou 2 graphèmes. Sur chaque double-page, un découpage en 3 étapes pour : - 1. S'entrainer au geste graphique et à l'enchainement des lettres - 2. Copier des syllabes puis des mots et des phrases en accédant au sens et en utilisant progressivement des stratégies de copie pour améliorer sa fluidité - 3. Produire progressivement des écrits (mots puis phrases). Un petit format facile à placer et à manipuler par les élèves du primaire. Les typologies d'exercices de copie et de production d'écrit sont renouvelées toutes les 3 semaines, de façon à permettre à l'élève de s'approprier les consignes et de travailler en autonomie ! Comment travailler avec le cahier d'écriture CE1 - Les cahiers Bordas pour tous En classe entière lors de l'étude du graphème pour : - ritualiser la position d'écriture et de l'échauffement - apprendre la comptine pour tracer En autonomie : - première partie de la semaine, le travail porte sur le tracé - seconde partie de la semaine, après explication des consignes, le travail porte sur la copie et la production d'écrits A télécharger gratuitement sur le site Ressources : Le guide pédagogique avec les explications de la démarche et des fiches d'activités supplémentaires. Des sous-mains pour bien positionner son cahier et ses bras. " Il est essentiel de former les élèves dès l'entrée dans l'écriture plutôt que d'y remédier " Laura Lefebvre a été professeur des écoles pendant 20 ans avant de se reconvertir en tant que graphopédagogue. Membre de l'association 5 E (Enseignement de l'Ecriture pour Elèves, Etudiants et Enseignants) qui regroupe des graphopédagogues de toute la France et à l'étranger, elle s'occupe de nombreux enfants et adultes et fait de la formation continue pour les professeurs des écoles. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2022

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Musicologie

Playlist. Musique et sexualité

L'ouvrage Playlist : musique et sexualité est constitué de seize essais autonomes, qui explorent tour à tour la musique dans les pratiques sexuelles, et le sexe dans les pratiques musicales. Il se déploie d'une thématique vers l'autre, comme un texte de sociologie de la musique qui virerait insensiblement au texte de musicologie. Quel est aujourd'hui le rôle de la musique dans la vie sexuelle des personnes, la réelle comme la fantasmée ? Quelles sont les représentations de la sexualité dans les oeuvres musicales, celles du répertoire classique comme celles des genres populaires ? Quelle a été, de l'Antiquité à nos jours, la trajectoire historique de ces imbrications ? Comment cette histoire dialogue-t-elle, dans la période contemporaine, avec le devenir marchand de la musique, et avec sa numérisation ? Comment la musique s'insère-t-elle dans l'histoire sonore de la sexualité, ce territoire méconnu des sound studies ? Quelles conséquences cette enquête peut-elle avoir pour repenser les pouvoirs de la musique ? Telles sont les questions que ce livre se propose d'explorer. Chaque chapitre aborde ce vaste domaine à partir d'une entrée singulière, comme une série de variations sur un thème musical, ou une playlist thématique. Ce choix formel fait écho à la diversité des oeuvres concernées : Don Giovanni de Mozart, Tristan et Isolde de Wagner, Lady Macbeth de Chostakovitch sont ainsi revisités, entre autres classiques, tout comme Je t'aime moi non plus de Gainsbourg, L'importante è finire de Mina, ou Erotica de Madonna, entre autres tubes. Plus récemment, la diffusion sur internet d'une music for sex et les dispositifs de recommandation des plateformes de streaming incitent à revisiter la critique adornienne de l'industrie culturelle, les idées de Guy Debord sur les femmes dans la société du spectacle, ou encore l'enquête sur la sexualité de Pasolini dans son film Comizi d'amore. Le livre se veut ainsi à la fois une enquête empirique et une proposition théorique, qui discute avec la musicologie féministe et les queer studies, avec les sciences cognitives de l'écoute et du plaisir, avec la sociologie de la culture et l'histoire culturelle. En envisageant la musique comme un dispositif technique aux usages diversifiés, de la présence anthropomorphe à la "musique d'ameublement" , il esquisse une écologie sonore capable de rendre compte à la fois des logiques du plaisir et de celles de la domination, à commencer par la domination des hommes sur les femmes. Si la musique n'a cessé, au cours de l'histoire, d'énoncer et de faire sentir par les sons l'amour et ses attachements, le désir et ses imaginaires, l'ambition ultime de Playlist est de contribuer à une conception renouvelée des formes temporelles de l'expérience humaine.

09/2022

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Histoire internationale

La parenthèse désenchantée. Une alternance marocaine

C e livre est né d'une rencontre, une rencontre entre un homme politique et une journaliste, l'un voulant témoigner et l'autre comprendre. Cet ouvrage est né aussi d'un désir urgent de comprendre. Comprendre ce rêve brisé qu'a été l'alternance consensuelle inaugurée par l'ancien premier ministre de gauche, Abderrahmane Youssoufi. Comprendre aussi ce goût d'inachevé que laisse la transition démocratique. Si les journalistes sont des témoins de l'événement, les acteurs politiques, sont eux aux premières loges d'une Histoire qui s'écrit au présent. Journalistes et politiques devraient justement se rencontrer au croisement de l'actualité et du témoignage dans une sorte de devoir de transmission aux générations futures. Les acteurs politiques restent de manière générale - réticents à l'écriture, aux témoignages qui engagent. Un excès de circonspection qui ne doit plus se justifier ! Il reste significatif des rapports existants entre le politique et l'écrit, entre la parole volatile et la trace indélébile. Ce trait culturel dominant n'est pas étranger à la dualité dans le discours, dans le comportement, dans les prises de position. Une manière de se protéger contre " la main invisible ". Or témoigner sur la base du vécu, n'est pas accuser. Témoigner n'est pas synonyme de désacraliser. Témoigner, c'est apporter une contribution - avec la subjectivité qui lui est propre - à la constitution d'une mémoire écrite, sur une base accumulative. Les jeunes générations sont exigeantes. Elles veulent comprendre. Elles ont besoin de repères précis pour mieux se situer. C'est un devoir moral que de faire de l'écrit un moyen pour enrichir notre mémoire et la rendre moins manichéenne. Une mémoire immobile est dangereuse. Elle favorise " la guerre des tranchées ", stérilise le débat et finisse les positions. Ce récit d'une transition inachevée a surgi de longues conversations entre les deux auteurs. Des conversations qui ont débuté à la fin du mois de juillet 2010 pour s'achever en février 2011. Des conversations pour procéder à une lecture de la décennie 1990 où notre pays a posé les premiers jalons du changement et de déceler les dysfonctionnements, les lacunes, les ratages d'une alternance pourtant bien née. Ce livre a été enfin écrit à quatre mains. L'homme politique et la journaliste ont essayé ensemble de procéder à ce travail d'introspection de l'alternance. II fallait convoquer les souvenirs, les notes, les documents. II fallait aussi plonger dans un passé tellement proche, toucher du doigt des plaies encore vives. L'alternance, malgré une durée très limitée (1998-2002) constitue une expérience nationale riche d'enseignements. Cependant, elle s'est terminée sur un sentiment d'inachevé qui a failli provoquer une nouvelle crise. Son début comme sa fin constituent un tournant dans la vie politique marocaine.

05/2011