Recherche

Claudia Rizet-blancher

Extraits

ActuaLitté

Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

ActuaLitté

Montagne

Effondrement des Alpes. 1er journal

L'ESAAA (Ecole supérieure d'art Annecy Alpes) et le CPG (Centre de la photographie Genève) ont mis en place en 2018 une plateforme collective de recherche et de création : "Effondrement des Alpes" . Avec des scientifiques et de multiples concerné·e·s, des artistes observent la morphologie des paysages, décrivent ce qui s'effondre et agencent des savoirs pour accompagner les modifications en cours. Ils et elles expérimentent, produisent des formes et des situations, et contribuent à la germination d'imaginaires disponibles pour vivre dans le nouveau monde qui apparaît peu à peu : des imaginaires pour quand la montagne ne sera plus blanche, mais verte. Pour quand elle ne sera plus un refuge, mais un lieu instable, incertain. Quand elle ne sera plus fraiche, généreuse réserve d'eau de l'Europe, mais asséchée, tropicalisée par ses orages... Car en effet, la montagne est de nouveau vivante, mouvante, comme accélérée. Elle s'adresse à nous et demande de l'habiter, la cultiver, s'y déplacer et faire société d'ores et déjà autrement. Ce premier journal redistribue une partie des archives de la première année d'activité de la plateforme de recherche "Effondrement des Alpes" : des journées d'étude ont été menées et les communications qui s'y tinrent constituent une partie du corpus d'archives de ce journal. Ces rencontres permirent des échanges de documents, d'images et d'oeuvres pour parties consultables dans cette publication. Enfin, des expériences ou des ateliers eurent lieu sur des territoires alpins spécifiques, autour d'Annecy, mais aussi dans les Abruzzes, le Tessin, les Bauges, Embruns, Digne-les-Bains, et là encore, quelques-unes des formes qu'elles produisirent trouvent leur place dans cet ouvrage. Cependant ce premier journal est un objet dorénavant autonome et il appartient au lecteur ou à la lectrice de l'activer. Séparé du flux vivant et collectif qui lui fournit ses ingrédients, le premier journal a pour vocation de faire se combiner les informations, avec ce que chacun·e sait par ailleurs. Il n'y a pas de synthèse dans ce premier journal. Il est plutôt envisagé comme un ensemble d'objets chargés d'énergies, objets et ensemble avec lesquels il est proposé d'établir des relations. En 2021, avec le deuxième journal, sera partagé dans un essai ce que cette recherche collective aura imposé comme pensées, théories et actes. Puis, avec le troisième journal, dernière publication prévue pour conclure la recherche, et qui ressemblera davantage à un catalogue, ce seront les oeuvres produites dans le cadre du projet Effondrement des Alpes qui parleront : des objets complexes plutôt que des objets simples, des formes emmêlées car il n'y a rien qui ne soit emmêlé.

07/2020

ActuaLitté

Décoration

Les Ruelland, céramistes. Edition bilingue français-anglais

Edition bilingue : Français/Anglais - Bilingual edition : English French Il y est présenté l'oeuvre de Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) Ruelland qui ont été céramistes à Paris durant les années 50 et 60 puis aux Angles près d'Avignon où ils ont réalisé des pièces durant les années 70 à 90. Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) Ruelland Dès 1950, avant même de décider de leur union, Jacques Ruelland, alors étudiant en peinture, et Dani Dupin, étudiante en sculpture, tous deux aux Beaux-Arts de Paris, décident d'oeuvrer ensemble à travers un moyen d'expression qui d'emblée semble leur convenir : la céramique. Tout de suite divers partis-pris se dessinent dans la façon dont ils abordent leur art. Sur le plan de la forme, ils veulent créer des volumes dépourvus d'un axe, dont le profil, dessiné d'un seul trait servirait d'inspiration pour la création de pièces, dont le galbe descendant serait toujours un peu différent du galbe montant, de l'effet même du coup de crayon. Sur le plan de la matière, ils désirent travailler sur une base sombre, c'est ainsi qu'ils s'intéressent au résultat qu'apporte la poudre de manganèse incorporée à la terre blanche de Provins qu'ils utilisent. Sur le plan de l'émaillage, ils vont, là encore, être forcés à de nombreux essais puisque les émaux vont réagir de façon bien particulière sur ce nouveau support. C'est la conjonction de toutes ces résolutions qui fera le succès de leur oeuvre dont la palette vibrante restituera tant le dynamisme que l'élan créatif du couple. Leur atelier, situé rue de Buci, leur permet de baigner dans l'univers créatif de Saint-Germain-des-Prés où ils côtoient des artistes de toutes les disciplines, tandis qu'ils exposent à la Galerie du Siècle. Très influencés par l'univers de la danse, où ils ont de nombreux amis, ils créent des familles d'objets, dont la dynamique de groupe, leur permet de transposer un jeu scénographique en proposition plastique. Les Ruelland poursuivent tout au long de leur création parisienne une oeuvre aux coloris éclatants, jusqu'à leur départ, en 1970, pour la région d'Avignon où ils auront deux ateliers pendant vingt ans. L'un, au pied du mont Ventoux, dans lequel ils concevront les formes, l'autre, aux Angles, où ils multiplieront leurs recherches en matière d'émaux. Enfin, la découverte des qualités sonores de leurs formes en balance les conduiront à créer leurs innovantes vasques sonores, d'où s'élèveront des concerts sous les mailloches de Michel Deneuve et Alain Kremski. 288 pages, 564 photos

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

Cordelia ou l'Angleterre

Cordelia a vingt ans. Elle a les yeux bleus, la peau très blanche et les cheveux très noirs. Lorsqu'elle parle, elle rougit et elle baisse les yeux, regarde ses pieds : elle est alors très belle et on peut l'aimer à la folie... L'Angleterre, c'est celle d'hier et d'aujourd'hui. Le Londres des pubs et des longues soirées passées à parler avec des journalistes, des comédiens, des écrivains, des marchands de peinture : on boit sec et on s'écoute, on s'observe. On est entre soi, entre nous, entre amis. Et puis il y a la campagne anglaise autour. Ces villages que le siècle a à peine effleurés, ces parcs dessinés par des architectes-poètes sur les ruines d'abbayes perdues dans des prairies. L'un des derniers havres de paix, de grâce et de repos où il nous soit encore donné de vivre. Cordelia, ou l'Angleterre : voilà ce que Richard Muller, le héros de cette nouvelle éducation sentimentale d'un homme de quarante ans va donc tout à la fois découvrir et redécouvrir. L'amour fou d'une très jeune fille et la joie de parcourir en tous sens une ville, un pays qu'il a déjà aimés. Aventure délicate et mondaine, dès lors ? Marivaudages élégants et nostalgiques dans la vieille Angleterre ? Oui. D'abord... Et puis, insidieusement, le ton change. D'un peu terne et falot, Richard Muller se sent lentement devenir, au contact de Cordelia, un homme neuf, brillant, qui ne se reconnaît plus lui-même. Tandis qu'une à une les portes autour de lui se ferment. Ses amis lui tournent le dos, ses " affaires " - quelles affaires ? - périclitent : comme si, aimant Cordelia, il avait enfreint une règle cachée. Ayant arraché Cordelia aux siens, il avait dérobé quelque bien mystérieux. Et dès lors les événements vont se précipiter. Le groupe des " amis " deviendra société hostile, cruelle, fermée. Société secrète ? Les couleurs claires du début du récit s'assombriront pour virer franchement à celles du roman noir. Et si Cordelia ou l'Angleterre devenait alors une manière de conte fantastique, l'un de ces romans que les Anglais appellent " gothiques " ? Un roman noir, donc, angoissant, souterrain... A moins, bien sûr, que Richard Muller n'ait rêvé. Et que tout ce qui lui est arrivé - cette passion violente, le désir qu'il a eu de la raconter, les personnages étranges qu'il a pu croiser - n'ait été que le fruit de son rêve. Et que l'Angleterre - sans Cordelia - soit seulement ce pays vert et clair, Londres cette ville rose et verte où les souvenirs s'effacent aussi vite que courent dans le ciel les nuages d'après la pluie.

12/1979

ActuaLitté

Généralités

La décomposition de l'armée et du pouvoir. Février - Septembre 1917

Le général Denikine fut, pendant un temps, le chef de l'armée contrerévolutionnaire blanche, lors de la guerre civile qui embrasa la Russie après la révolution d'Octobre. Battu, fin 1919, par l'Armée rouge et en désaccord avec le général Wrangel lequel voulait restaurer le tsarisme, alors que Denikine avait des sympathies démocrates il laissa la place à se dernier et s'exila en France. Il propose, dans ce livre, sa vision de la révolution russe. Anton Ivanovitch Dénikine (1872-1947) est un général russe, chef d'état-major dans les armées de la Russie impériale pendant la Première Guerre mondiale, commandant en chef de l'armée des volontaires pendant la guerre civile russe. Lors de la révolution de Février 1917, il se trouvait sur le front roumain. En mars 1917, il fut rappelé à Pétrograd par le ministre de la guerre du gouvernement provisoire Alexandre Goutchkov qui lui proposa le poste de chef d'état-major auprès du commandant en chef de l'armée russe, le fraîchement nommé général Mikhail Alekseïev. Le 5 avril, Dénikine entra en fonction, qu'il exerça un mois et demi, en bonne entente avec Alekseïev. Après le remplacement d'Alekseïev par Broussilov, Dénikine, ne souhaitant pas être le chef d'état-major de ce dernier, fut nommé commandant des armées du front ouest. A ce poste, il organisa le soutien stratégique du front sud-ouest lors de l'offensive de juin 1917. Le 28 août 1917, il est arrêté à la suite d'un télégramme expédié au gouvernement provisoire dans lequel il exprime sa solidarité avec le général Lavr Kornilov. Accusé de mutinerie (Affaire Kornilov), il fut incarcéré en compagnie de Kornilov à la prison de Bykhov, d'où les généraux réclamaient un procès public pour se laver des accusations mensongères et présenter leur programme pour l'avenir de la Russie. Après la chute du gouvernement provisoire, l'accusation de mutinerie devint sans objet et, le 2 décembre 1917, le commandant de chef général Nikolaï Doukhonine donna l'ordre de transférer les prisonniers sur le Don, ce que contesta le comité des armées. Apprenant que des unités bolchéviques aux ordres de l'enseigne Krylenko marchaient sur Moguilev, menaçant d'exécuter les généraux, ceux-ci se décidèrent à fuir vers le Don. Avec des papiers au nom d'Alexandre Dombrowski, Dénikine parvint à déjouer la vigilance des contrôles bolchéviques et à rallier Novotcherkassk, où il participa à la formation de l'armée des volontaires. Le 4 avril 1920, Dénikine, face à l'opposition des généraux, démissionne du commandement des Forces Armées du Sud de la Russie au profit du lieutenant-général baron Wrangel et s'embarqua le jour même pour l'Angleterre via Constantinople. Il s'exile en France, puis émigre aux Etats-Unis en 1945.

01/2023

ActuaLitté

Jardinage

Jardiner sans arroser

Le guide anticanicule et de survie du jardin pour affronter la sécheresse ! Apprenons à planter et à cultiver autrement , pour un jardin économe en eau et résistant aux changements climatiques ! Multiplication des épisodes caniculaires, restrictions d'eau, sécheresse dévastatrice... Avec le bouleversement climatique, la conception des jardins doit aujourd'hui intégrer de fortes contraintes en accord avec une nature en mutation. Ce livre, écrit par une pionnière du jardin sans arrosage, guide tous les jardiniers pour mettre en place les bonnes stratégiesafin de créer un espace végétal harmonieux, pérenne et autonome, capable de s'adapter aux nouvelles donnes climatiques, dont la sécheresse fait désormais partie. Il vous propose une approche accessible et globalisée du jardin, avec de nombreux conseils pratiques en faveur de l'économie d'eau : connaître son climat, son sol et l'exposition du jardin, savoir quoi et à quel moment planter et entretenir ses plantes en période de forte chaleur et de sécheresse, faire face aux nouveaux ravageurs, développer des techniques de résistance... Des photos de massifs détaillées et un répertoire de plantes résilientes vous permettront de trouver facilement les meilleurs arbres, arbustes, exotiques, rosiers et vivaces adaptés à votre région et à votre terrain, petit ou grand, pour composer un beau jardin, moins assoiffé et plus résistant à la canicule. SOMMAIRE La nature face au réchauffement climatique Planter pour un jardin pérenne et autonome Vers une vision conceptuelle du jardin durable Rendre ses plantes heureuses avec un arrosage raisonné Créer son multivert Prôner la biodiversité Créer son îlot de fraîcheur Les bonnes pratiques jardinières en se dispensant d'arrosage Appliquer les basiques du moins ou pas arroser Connaître son climat Connaître son sol Connaître l'exposition de son jardin Savoir bien planter en cohérence Savoir entretenir son sol pour prévenir L'entretien du jardin en période caniculaire Vers un arrosage raisonné (plans anticanicule) Répertoire des plantes résilientes et de celels qui aiment la sécheresse Les arbres : arbre à soie, chitalpa, Eucalyptus nicholii, mûrier, arbre de Judée, chêne vert... Les arbustes : arbousier, lilas des Indes, céanothe 'Gloire de Versailles', escallonia 'Iveyi ', mauve du Cap, camélia d'automne, goyavier du Brésil... Les conifères : thuya d'Orient, genévrier commun, sapinette blanche, if... Les rosiers : Sourire d'orchidée, Viniciacum, Phyllis Bide, Bouquet d'or, Pénélope, Emera... Les grimpantes : Solanum jasminoides (faux jasmin), jasmin étoilé, bignone, ipomée volubilis... Les bambous : Fargesia rufa, Fargesia robusta, Sasa kurilensis, Shibataea kumasaca, Hibanobambusa tranquillans shiroshima... Les exotiques : Butia odorata (palmier), noline bleue, agave Weberi, aloé arbustif, cordyline indivisa... Les vivaces : agapanthe, hélianthème, euphorbe, lobélie, Penstemon, pavot en arbre, sauge... Les graminées : herbe de la pampa, avoine géante, ophiopogon noir, Poa labillardieri, Miscanthus variegatus, herbe aux écouvillons...

04/2023

ActuaLitté

Techniques d'écriture

Ecrire c'est respirer

Une plongée réjouissante dans les secrets d'écriture de Susie Morgenstern ! Susie Morgenstern a publié plus de cent cinquante titres, dont de nombreux best-sellers primés et encensés par la critique. Dans ce livre, véritable hymne à l'écriture, l'autrice nous entraîne avec humour et poésie dans les coulisses de la création. Les grands (comme les plus jeunes) y trouveront leur bonheur grâce à des ateliers inspirants et des conseils qui donnent envie d'écrire ! " Ecrire c'est de l'archéologie intime. On fouille avec le stylo à la recherche de soi-même. On plonge dans les profondeurs d'une mer inconnue pour pêcher des poissons qui nagent à l'intérieur de nous. C'est la mine qu'on descend pour chercher l'or. C'est la cave à vieilles bouteilles de vin. C'est un chemin de pèlerinage, la chasse aux trésors, l'éternelle quête de soi-même. " L'autrice Née aux Etats-Unis, Susie Morgenstern vit à Nice où elle a enseigné l'anglais àla faculté de Sophia-Antipolis jusqu'en 2005. Avec fantaisie, poésie et humour, l'autrice aborde dans ses livres tous les thèmes qui gravitent autour de l'enfance et de l'adolescence. Parfois surnommée " la papesse de la littérature jeunesse ", elle a principalement publié à L'Ecole des Loisirs et ses livres sont traduits dans vingt langues. Parmi ses best-sellers : La Sixième ou encore Lettres d'amour de 0 à 10, titre qui a obtenu à lui seul une vingtaine de prix littéraires. Mes 18 exils, son autobiographie, a été unanimement saluée par la critique. Ce titre fait partie de la collection " SECRETS D'ECRITURE ", consacrée à l'art d'écrire L'ambition est de rassembler dans une collection référente les plus grands auteurs et autrices de la littérature contemporaine francophone et de dévoiler la fabrique de la création littéraire dans toute sa richesse. Récit intime retraçant le parcours de l'auteur, depuis la naissance de l'écriture jusqu'au succès, chaque livre, signé des plus grandes plumes d'aujourd'hui, est écrit et se lit comme un roman - preuve que l'aventure de l'écriture est aussi captivante que la fiction ! Si chaque récit raconte la page blanche, les doutes et le travail exigeant, il témoigne avant tout du plaisir à devenir et à être écrivain. On trouvera au fil des chapitres des illustrations, des passages en écriture manuscrite, des brouillons, des croquis représentant l'auteur au travail : ces documents personnels, souvent inédits, donnent à chaque ouvrage l'allure et la vitalité d'un carnet de création. " Secrets d'écriture ", c'est la promesse d'un voyage littéraire, une plongée au coeur du mystère de la création littéraire et des trésors de conseils au lecteur.

05/2022

ActuaLitté

Cuisine provençale

Cuisine provençale d'aujourd'hui. De père en fille

Jane & Jany Gleize ont souhaité dans ce nouveau livre Cuisine provençale d'aujourd'hui partager avec leurs lecteurs le bonheur de cuisiner à quatre mains. Ce livre en duo est un livre sur la transmission et le partage, où se mêlent avec joie, entre autres, les accents provençaux et l'inspiration asiatique dans 40 recettes gastronomiques et gourmandes. Au fil des pages ils se dévoilent : portraits croisés, inspirations, co-création, le bonheur de cuisiner ensemble, des plats qui rassemblent, le bonheur commence en cuisine avec Jane & Jany. Le talentueux photographe Philippe Vaurès-Santamaria a su cueillir ces moments de connivence et sublimer les plats nés de cette complicité père-fille. Table des recettes Entrées -Truite marinée à l'instant caviar, gel réglisse et radis noir, huitre ventrue -Vitello tonnato aux champignons de pin marinés -Concombre fumé gel agrumes campari et zestes d'orange au sirop -Soupe pistou -Chips de Tapioca truite marinée et crème raifort -Chocolat brandade aioli piment -Soupe de petit pois à la menthe gelée de menthe poivrée et carotte cumin -Asperges vertes, en pointes, en brunoise, en panna cotta soja, olives noires et tomate confite -Trois petits farcis courgette poivron et aubergine -Panisse Plats et garnitures Poisson -Thon tian olives noires tomate séchée citron -Maigre noirci de peau d'orange -Daurade chocolat huile de Kabusu -Cassolette écrevisses -Petite langouste (ou gambas) chocolat à la tanaisie "Hervé Herau" -Truite des écrins safranée flanquée d'épeautre au fenouil -Coquille saint jacques au soleil de Haute Provence Légumes -Entre lait et blé (jus de racines) du cinquantenaire -Morille farcie riz torréfié -Ravioli a la truffe duxelles de champignon de Paris bouillon de chanterelles aux perles du japon -Chou-fleur cuit et cru en vinaigrette -Socca -Betterave nénuphar cuite crue etc. -Echalote farcie aux cèpes et aux truffes, jus de légumes -Cannelloni farci au vert coulis de tomates à l'origan -Lasagne de légumes entre céleri et butternut -Carottes curry, quinoa à l'orange balsamique, bergamote -Déclinaison de tomates de couleurs coeur de boeuf à la brousse estragon, sorbet tomate basilic Plats et garnitures suite ... Viandes -Gyosa d'agneau -Crackers d'épaule d'agneau rôtie au kumbava sauce barbecue maison -Burger d'agneau de Sisteron tante Gaby -Piccata de veau gratiné tomate moutarde espuma de persil pommes de terre fondantes en cube puree d'oignons -Langues d'agneau au pourpier sauvage -Tourte de canard colvert en feuilletage Desserts -Crème brûlée au miel de châtaignier et au romarin -Rhubarbe grenadine, glace à l'huile d'olive des Mées biscuit noisette pralinée -Chocolat show -Framboise au balsamique une touche de roquette et meringue blanche -Léger carré de citron givré chocolat crémeux -Noix de coco ananas mangue

05/2023

ActuaLitté

Techniques d'écriture

Le plaisir de la peur

Le maître du thriller dévoile ses secrets d'écriture ! Le maître du thriller français nous ouvre les portes fascinantes de son imaginaire : traque des idées, construction des personnages, quête de l'angoisse, rien n'est laissé au hasard. Dans ce livre, Franck Thilliez raconte comment il transforme ses cauchemars en récits diaboliques. De quoi surprendre et captiver encore ses lecteurs, qui remonteront les mécanismes implacables de la fabrique de la peur jusqu'au plaisir. " Ecrire un livre, ce n'est pas assembler les centaines de milliers de pièces d'un Boeing 737 en suivant un protocole très précis. C'est imaginer les pièces à partir de rien, les construire de ses petites mains, les assembler sans plan et prier pour que l'avion vole. Possible qu'il décolle. Pas sûr qu'il atterrisse sans avoir perdu la moitié d'un réacteur. " L'auteur Franck Thilliez est l'auteur d'une vingtaine de romans, dont Pandemia, Le Manuscrit inachevé, Luca, Il était deux fois, 1991 et Labyrinthes, publiés chez Fleuve éditions et chez Pocket. Comptant parmi les cinq auteurs les plus lus en France, il s'affirme comme la référence du thriller français et continue d'alterner one shots et enquêtes menées par son couple phare Lucie Henebelle/Franck Sharko. Le Syndrome E, roman déjà repris en bande dessinée, est aujourd'hui adapté pour une série sur TF1. Franck Thilliez est aussi scénariste. Il a créé, avec Niko Tackian, la série Alex Hugo. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Ce titre fait partie de la collection SECRETS D'ECRITURE, consacrée à l'art d'écrire L'ambition est de rassembler dans une collection référente les plus grands auteurs et autrices de la littérature contemporaine francophone et de dévoiler la fabrique de la création littéraire dans toute sa richesse. Récit intime retraçant le parcours de l'auteur, depuis la naissance de l'écriture jusqu'au succès, chaque livre, signé des plus grandes plumes d'aujourd'hui, est écrit et se lit comme un roman - preuve que l'aventure de l'écriture est aussi captivante que la fiction ! Si chaque récit raconte la page blanche, les doutes et le travail exigeant, il témoigne avant tout du plaisir à devenir et à être écrivain. On trouvera au fil des chapitres des illustrations, des passages en écriture manuscrite, des brouillons, des croquis représentant l'auteur au travail : ces documents personnels, souvent inédits, donnent à chaque ouvrage l'allure et la vitalité d'un carnet de création. " Secrets d'écriture ", c'est la promesse d'un voyage littéraire, une plongée au coeur du mystère de la création littéraire et des trésors de conseils au lecteur.

05/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

LA LUFTWAFFE FACE AU DÉBARQUEMENT_NORMANDIE 6 JUIN - 31 AOÛT 1944

Le cinéma façonne le plus souvent l'histoire ! Qui n'a jamais vu cette scène désormais célèbre du film de Darryl F. Zanuck Le jour le plus long, où deux avions de chasse de la Luftwaffe, seuls face à l'armada navale et aérienne des alliés, effectuèrent un bref mitraillage de Sword Beach, laissant aussi ébahis que pantois quelques centaines de tommys, avant de reprendre le cap à l'est pour se reposer sans dommage sur une base du nord de Paris. Cette image est restée et a conditionné des décennies durant l'idée que la Luftwaffe fut particulièrement absente du ciel de Normandie alors que se jouait la libération de la France et l'anéantissement des armées du IIIe Reich. C'est en 1999 qu'un ouvrage conséquent publié par les éditions Heimdal vint remettre les choses à leur juste place et offrir avec un luxe d'informations, de détails et de photos un panorama exhaustif de l'intervention de la chasse allemande dans le ciel de Normandie et de l'Ile de France puis en Provence, après le débarquement allié sur les côtes méditerranéennes. Si, à comparer aux 15 000 sorties effectuées par les appareils américains et britanniques durant la journée du 6 juin, la Luftwaffe n'avait pu de son côté en organiser qu'un peu plus de 300, quatre jours plus tard ce sont 1300 appareils aux croix noires dont près de 500 chasseurs appartenant à une vingtaine de groupes de chasse qui seront en mesure d'intervenir, un pic étant enregistré le 20 août suivant avec 580 Focke Wulf 190 A et Messerschmitt 109 G présents sur le front alors que la Wehrmacht est en pleine retraite. Combattant la plupart du temps dans un rapport de 1 à 10, les pilotes de chasse allemands auront payé du prix du sang leurs interventions dans le ciel de France, plus de mille d'entre eux, ayant été abattus avec leurs appareils lors des centaines de combats aériens les ayant opposés aux Mustang, Thunderbolt, Typhoon et autres Spitfire arborant étoiles blanches ou cocardes. Contrepartie de ces pertes terribles, ces mêmes pilotes allemands auront accompli jusqu'au bout de leurs forces morales et physiques leur devoir de soldats : plus de 1200 revendications de victoires aériennes, enregistrées entre le 6 juin et le 31 août témoignent de leur détermination et de leur courage. Le succès de la première édition de l'album historique La Luftwaffe face au débarquement allié - 6 juin 1944 au 31 août 1944 a rapidement intéressé son public pour devenir de nos jours pratiquement introuvable. Aussi, les éditions Heimdal ont-elles choisi de proposer près de vingt ans plus tard, aux lecteurs d'une nouvelle génération, une réédition revue, corrigée et augmentée, largement illustrée de photographies pour partie jamais encore publiées, enrichie de dizaines de profils en couleurs représentant des Focke Wulf et des Messerschmitt qui opérèrent dans le ciel de France durant ce terrible été 1944.

10/2018

ActuaLitté

Droit

Les preuves scientifiques et le procès pénal

Bien que les préoccupations liées à l'immixtion de la science au sein de la justice pénale soient apparues dès le milieu du XXe siècle, elles prennent incontestablement aujourd'hui une dimension nouvelle. La science imprègne en profondeur toutes les phases du procès répressif et modifie le travail de chacun de ses intervenants. De même, la force probante inégalée de certains procédés scientifiques remet radicalement en cause les classifications séculaires des différents modes de preuve, celles-ci apparaissant aujourd'hui obsolètes et inadaptées. L'évolution de la preuve scientifique au sein de l'instance pénale est caractérisée par deux étapes. Dans un premier temps, le droit est saisi par la science, comme irrésistiblement attiré par la fiabilité des procédés qu'elle met à sa disposition. La science s'introduit alors dans la sphère juridique. Elle est un gage d'efficacité et de rapidité et renvoie aux idées de certitude et de perfection. Dans un second temps, la science est à son tour pénétrée par le droit, qui va tenter de se l'approprier. Elle est alors façonnée et "modelée" afin de pouvoir être mise au service du procès pénal. Le droit devient alors un instrument de régulation de la science. Si, pour l'heure, la preuve scientifique s'apparente à une convention de langage et doit son succès à son caractère imagé, elle est le symbole d'une évolution contemporaine plus profonde : le "mariage forcé" entre "les robes noires" et "les blouses blanches". Véritable trait d'union entre le droit et la science, la preuve scientifique est recherchée avec détermination par les enquêteurs et les magistrats. Le recours à la science est sans conteste rassurant et les juges y voient parfois le moyen d'accéder à ce qu'ils convoitent de tout temps : la sécurité, tant juridique qu'intellectuelle. Si l'impératif de vérité irrigue tout le procès pénal, celui-ci ne serait toutefois être atteint au mépris des principes fondamentaux que sont la présomption d'innocence, l'inviolabilité du corps humain, la proportionnalité, la loyauté de la preuve ou le droit pour tout individu de ne pas contribuer à sa propre incrimination. Dans cette directe lignée, l'ADN et le fichage génétique des individus doivent être envisagés tant au regard des difficultés juridiques que soulève leur réglementation qu'à la lumière des interrogations éthiques que suscite leur utilisation. Face aux dangers évidents que comporte l'avènement de la preuve scientifique, les standards communs du procès équitable exercent une influence grandissante. Indéniablement, la Convention européenne des droits de l'homme joue un rôle crucial en matière de droit de la preuve scientifique ; elle en révèle les lacunes et en corrige les imperfections. En tant qu'outils probatoires extrêmement performants, les procédés scientifiques doivent certainement être mis au service des enquêteurs et magistrats. Toutefois, si la science a vocation à éclairer le juge, il est aujourd'hui urgent de veiller à ce qu'elle ne l'éblouisse pas.

10/2012

ActuaLitté

Musique, danse

American Rock Trip

Encore un livre sur le rock ? Pire : un livre sur les musées du rock, et par capillarité sur les musées du blues, de la soul et de la country music. Les Américains n'ont pas de grottes de Lascaux, ni de Chapelle Sixtine mais au beau milieu du XXe siècle ils ont inventé le rock'n'roll et depuis quelques années ils développent un art bien à eux : accommoder leurs reliques en les exposant sous des vitrines. Aussi peu rock'n'roll soit-il, l'arsenal muséal constitue aujourd'hui l'étape ultime du processus de sacralisation des mythologies populaires. Exit une certaine tradition muséale à l'européenne : au pays du rock'n'roll où Elvis Presley est le King, on confère le statut de trésor national à un pied de micro, une paire de santiags ou une brosse à cheveux. Cette patrimonialisation à tout crin peut s'apparenter à " une réaction névrotique devant le vide des souvenirs " (Umberto Eco) - elle révèle en tout cas la place qu'ont prise ces musiques dans la vie de tout un chacun. American Rock Trip est le résultat d'une véritable enquête de terrain menée par un auteur qui, par ailleurs, travaille lui-même dans le plus grand musée du monde (le Louvre). 12 000 kilomètres parcourus pied au plancher, 6 semaines de voyage pour visiter une cinquantaine de lieux et aller à la découverte de musées, de cabinets de curiosités pop et autres singularités locales : du cabanon où a grandi Muddy Waters aux pierres tombales de Robert Johnson, en passant par la chambre à coucher de Britney Spears, l'enfer de Jerry Lee Lewis, les combinaisons luminescentes de Daft Punk, la machine à raffermir les fesses de Dolly Parton, les dessins de Jimi Hendrix, le singe de Michael Jackson, le bunker du plus grand fan au monde d'ElvisPresley, le " Louvre du rock'n'roll " à Cleveland - and so on... American Rock Trip s'ouvre avec une carte du parcours effectué et la liste des lieux visités avec leurs coordonnées (ce qui fait aussi de l'ouvrage un guide pratique à destination des touristes), puis l'ouvrage se divise en trente-trois courts chapitres qui articulent descriptions des lieux visités, analyses de leur fonctionnement symbolique, impressions de fans, témoignages de stars, citations de spécialistes, regards d'artistes contemporains... avec un casting de personnages hauts en couleur rencontrés en cours de route à Seattle, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, Chicago, Detroit, New York, en Louisiane, au Mississippi, dans le Tennessee et au Texas. Chaque chapitre est illustré, à la manière d'un scrapbook, avec notamment des photographies prises in situ - et la couverture se décline en trois versions, rendant hommage à trois monstres sacrés de la pop américaine. En jetant son dévolu sur ces musées d'un nouveau genre, American Rock Trip restitue l'attachement, universel et irrationnel, qui régit la relation entre musiciens et publics. En bref : le rock tel que vous ne l'avez jamais lu.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Fred - un instituteur laïque sous la Troisième République

Jean-Paul Colin, nous propose de (re)découvrir un roman de Victor-Eugène Magdelaine, son grand-oncle né en 1876 à Chamblay dans le Jura. Un ton d'autrefois vient se mesurer à celui d'aujourd'hui sans aucune honte ni discordance. Puis on fait la connaissance de Fred, héros de ce roman, élève de l'Ecole normale laïque d'instituteurs de Lons-le-Saulnier, sous la Troisième République. Avec lui, nous franchissons le seuil d'écoles dans lesquelles l'aspect éducatif revêtait un aspect religieux et militaire et où "? labeur et vertu sont prônée ? " aux dépens de valeurs et d'enseignements réels. Fred, esprit talentueux et libre va se battre de toute sa jeunesse contre les pouvoirs oppressants de ceux qui les détiennent et dirigent. Il ne peut se contenter d'être une petite lampe dans la rue du village, il veut aussi écrire et "? peupler des déserts ? ", les siens en l'occurrence. Ils étaient là, de trente-cinq à quarante, dans une salle étroite et longue, aux murs peints en vert et qui, malgré la lumière qu'elle recevait en abondance, avait un aspect sévère et triste. Ils étaient là, de trente-cinq à quarante jeunes gens, qui aspiraient à l'Ecole normale. Courbés sur de vieux pupitres en chêne que le temps et l'usage avaient mordorés, on ne voyait que leurs dos et le dessus de leurs têtes : têtes aux chevelures de nuances variées ; dos puissants ou malingres. Et dans le silence on entendait le crissement des plumes, le frottement des semelles ferrées sur le parquet, des toux nerveuses, des soupirs de contentement ou de désespoir. Ils commentaient la parole de Vauvenargues : "Les grandes pensées viennent du coeur" . Ils écrivaient, biffaient, ajoutaient, et les phrases se suivaient, boiteuses, incohérentes, insignifiantes, énigmatiques ; mais ce débordement de phrases, cette multitude de mots allaient, couraient vers l'horizon brumeux et lointain où était écrit : "Les grandes pensées viennent du coeur" . Assis au bureau, M. Rachel, professeur surveillant, lisait. Tandis que sa main gauche tournait les feuilles, sa dextre tortillait une barbe noire correctement taillée. Fred avait remarqué qu'il portait une bague où rutilait un diamant, et que deux minuscules boutons en or se détachaient sur la blancheur immaculée de son plastron de chemise. Mais son admiration déjà fort excitée n'eut plus de bornes lorsque, M. Rachel circulant dans la salle, il constata qu'il laissait après lui des effluves discrets d'héliotrope. Cependant les aiguilles de la pendule tournaient ; midi allait bientôt sonner. Pendant quatre heures, les candidats avaient successivement raisonné leurs problèmes, écrit une dictée, composé une dissertation ; mais bien qu'inhabitués à d'aussi longs efforts, la matinée leur avait paru courte. Ils jetaient un dernier coup d'oeil sur leurs copies, corrigeaient une faute, mettaient une virgule, rectifiaient une lettre ; tous ces gestes accusaient la fatigue et l'énervement. - Encore cinq minutes, messieurs ! annonça M. R

05/2017

ActuaLitté

Littérature française

La sablière - roman

Un jeune homme, inconnu, blotti dans la cabine du Berliet est arraché d'un mauvais sommeil par Manu qui le découvre là un beau matin en prenant son travail. Il s'appelle Idriz, il a fui le Kosovo en guerre, il est seul, égaré et démuni. Le camion dans lequel il a trouvé refuge appartient à Charlot, vieux et fatigué propriétaire de la sablière qu'il avait renoncé à faire tourner jusqu'à l'arrivée de Manu qui leur a redonné vie à tous les deux... A tous les trois si l'on compte bien... Charlot, Manu et la sablière. Puis, après plusieurs jours de luttes... A tous les quatre ! Malgré le temps qui passe, inexorable pour Charlot, rude pour manu, la sablière se voit devenir symbole de renaissance, d'espoir et inspire à Yves Turbergue, le titre de son nouveau roman. Yves n'a jamais envie de parler de tout, comme il l'écrit, pourtant il parle d'amour qu'il transcende, d'amitié qu'il vénère, de justice... sans commentaires, de destins perdus qu'il veut récupérables, de mauvais plis qu'il veut repasser et de la mort, aussi, bien entendu, qu'il croit apprivoiser... car il y a un ton Turbergue, des mots, des phrases Turbergue, des ponctuations ou pas, Turbergue mais surtout un coeur, une tendresse, une rudesse Turbergue , que la nostalgie effleure et teinte Artisan réservé plus qu'artiste volubile Turbergue maçonne les mots comme du mortier plus que ne les étale afin de ne pas dévier de sa recherche de la vérité et de la solidarité. Mais ne pas se méprendre, avec Yves Turbergue, la poésie se mêle de tout, du plus sentimental au plus tragique sans oublier trois petites notes de musique... Pas de chantier sans chansons, pas de nuit sans harmonica. Extrait : "Le ciel craque d'étoiles. Dans la nuit tiède, une odeur d'herbe humide monte des talus. Ca sent bon l'été dans la mesure où on a envie de coller une odeur à l'été. Vaguement malaise, Manu se traîne vers le campement-logis de son père. Il se collerait des baffes. Tout à l'heure à nouveau, il n'a pas osé aborder la gamine qui hante ses nuits et ses journées depuis le jour où pour la première fois il l'a vue danser. Quoique danser... Disons qu'elle se tortille du mieux qu'elle le peut sur le plancher surélevé d'une loterie cabane de foire. Un décor qui se prétend théâtre ambulant. Une scène, si l'on n'a pas peur des mots. Pauvre gamine risée de tout un parterre de cons, faite pour danser comme lui pour prendre la soutane. Amoureux oui amoureux non, il se demande. Toujours est-il qu'il la poursuit de samedi en samedi, de ville en village depuis qu'a commencé la saison des fêtes foraines sur le secteur. Il voudrait... il faudrait... il pourrait... Il n'ose pas".

11/2016

ActuaLitté

Droit

Peur de la sanction et sanction de la peur

Forts du succès de la première journée d'étude des doctorants organisée en avril 2015, les jeunes chercheurs du centre Jean Bodin décident de renouveler l'expérience pour l'année 2017. Pour la plupart de nouvelles recrues, sans claquer des dents, ils ont décidé de se faire les crocs sur un thème bien à eux : la peur et le droit. De la petite araignée ou du grand méchant loup, sur la ville, dans la cité ou la vallée, qu'elle soit bleue, noire ou même blanche, la peur a bien des visages. Son ombre s'étire et s'étend sur notre inconscient, individuel ou collectif. Elle s'insinue dans nos pensées comme elle occupe l'espace public. Inspiration de nombreuses études philosophiques, la peur n'a pas encore été envisagée comme l'objet de réflexions juridiques heuristiques. Pourtant, les juristes connaissent bien l'adéquation ubi societas, ibi jus, là où il y a une société, il y a du droit. La présente journée propose alors de vérifier si la translative est vraie et de s'interroger de la sorte : ubi pavor, ibi jus, là où il y a de la peur, y a-t-il du droit ? En effet, si la peur révèle ce qu'il y a de plus fondamental chez l'homme ou dans une société, le droit et les institutions étatiques devraient nécessairement en être l'écho. L'étude du sujet " peur et droit " implique de s'interroger sur l'origine même de la règle juridique : le droit fait-il peur, ou réciproquement, la peur est-elle à l'origine de droits ? Est-elle une garantie, sinon la seule, de sécurité et de cohésion sociale ? Comment le droit apaise-t-il la peur et assainit le rapport à autrui ? Par quels mécanismes la règle de droit peut-elle assurer la sécurité, ou du moins véhiculer un tel sentiment ? Comment la règle de droit établit et maintient une relation de confiance entre l'individu et l'Etat ? Le sujet " peur et droit " s'insère en effet dans ces différentes thématiques, notamment au travers d'interventions pouvant traiter de la xénophobie, du droit d'asile ou des migrations d'une manière plus générale, de l'Etat d'urgence, des dérives sécuritaires pour le maintien de l'ordre public. La lutte contre le terrorisme en particulier nécessite de nouvelles formes de régulations, notamment numériques. De même, l'utilisation des données personnelles et la multiplication des potentielles intrusions dans la vie privée des individus au travers des nouvelles technologies nécessitent là encore une adaptation du droit. En définitive, questionner la relation entre la peur et le droit revient à mettre en lumière l'interdépendance entre la finalité de la règle de droit et de ses mécanismes de mise en oeuvre, la peur d'une répression de tout manquement à une règle de droit apparaissant, ou non, comme une source de sécurité et de cohésion sociale.

02/2019

ActuaLitté

Philosophie

Le respect du vivant sous toutes ses formes

Je suis né en 1954, pour ne rien apprendre des institutions. En entrant en sixième, j'avais déjà trois ans de retard. A sa sortie, j'ânonnais. Ma curiosité est arrivée en croisant des gens passionnés. J'ai bâti toute ma logique autour des principes universels que nous montre l'intelligence divine de la nature et que quelques savants ont découvert. Je sens les gens tourner en cage. Et quand quelques-uns leur proposent d'en sortir, c'est pour rentrer dans une autre. Je vous propose donc la philosophie de la nature, car elle les englobe toutes. Ce fascicule fait la révolution, pour certains et révolution pour d'autres. Celle des religions, des philosophies, des systèmes, des pouvoirs, et des symboles. Je vais vous décrire ce que ce livre offrirait pour le symbole des jeux pacifiques et olympiques. de 2024 au lieu de ce sigle assez quelconque, d'ailleurs j'aurais lancé, à tous les Français ce défi sur internet, de tramer un logo pour les Jeux olympiques. La symbolique du livre vous propose, une main noire, une main blanche entrelacées, les pouces joints représentant les arches de le tour Eiffel pour le lieu, surmontés d'une flamme jaune. Les trois couleurs de l'humanité pour symbole, sur la mosaïque de tous les drapeaux du monde, sans exception. Les sportifs qui portent les drapeaux je les encourage, ils sont les seuls à les faire voyager olympiquement et pacifiquement. Les costards cravatent qui portent les drapeaux, je me tais. Les treillis qui les sortent de leurs pays, je les siffle, car ils les ramènent avec du sang. Vive le sport ! honneur aux vaincus ! L'univers a créé le cerveau humain afin de pouvoir réfléchir sur lui-méme, et qu'il se joigne à lui, dans sa croissance, malheureusement il ne s'en sert que pour son nombril, et la destruction de la nature. La création ne se réalise que parce qu'elle se donne, et se respecte. Ma route est sa route. Le meilleur moyen de la suivre et de commencer par ses principes, c'est ce que j'essaie de faire tout au long de ce fascicule. Je réinstalle la démocratie avec un fédéralisme, non régional, mais à son origine, électorale communale. Le pouvoir doit être sur le lieu de son exercice. J'assassine les assassins, tels les inhibiteurs de la pompe a proton (ipp), qui pour soigner une simple remontée d'acidité augmentent de 44% le risque d'Alzheimer. de 122% les maladies cardiovasculaires, de 44% les fractures de la hanche, avec les produits du monopole de la chimie, tels Mopral, Eupenthol, Lanza, Pariet... Quand un simple mélange de mélisse et gentiane, ou huile essentielle d'origan, fait des miracles comme il y en a tous les jours dans la nature. Ce fascicule fait l'apologie de la nature, de l'intelligence de sa création, de sa cohabitation, de sa philosophique. C'est l'alchimie dans tous ses états.

07/2018

ActuaLitté

Anglais apprentissage

Le poids du passé. Barack Obama et la question raciale

L’arrivée d’Obama à la Maison Blanche a incontestablement marqué un tournant historique, et son ascension spectaculaire est souvent présentée comme une preuve irréfutable de l’entrée des États-Unis dans une nouvelle ère, dite « post-droits civiques ». Mais les divisions et les inégalités raciales, notamment entre noirs et blancs, demeurent pourtant profondément ancrées dans l’Amérique d’aujourd’hui. L’éminent historien Thomas Sugrue propose ici une analyse sans concession de la manière dont Obama s’est saisi de ce paradoxe. « Le passé n’est pas mort et enterré. Il n’est même pas passé », soulignait Obama dans son célèbre discours de campagne sur la question raciale, en invoquant William Faulkner. Le poids du passé retrace l’évolution des positions d’Obama sur la question des inégalités raciales au cours de sa carrière professionnelle, depuis ses premières années à Chicago en tant qu’organisateur de communautés, avocat et universitaire, jusqu’à son ascension politique en tant que candidat charismatique et aguerri à la présidence des États-Unis. Sugrue replace Obama dans le contexte de l’histoire de la lutte des noirs pour les droits civiques pour mieux comprendre ses conceptions des causes profondes de la pauvreté noire en Amérique, et les réponses qu’il a apportées aux défis qui l’attendaient une fois élu à la présidence. Mais plus fondamentalement, au-delà de la trajectoire personnelle d’Obama, ce livre est, écrit Sugrue, « l’histoire d’un voyage à travers l’une des périodes les plus turbulentes de l’histoire raciale américaine, qui nous conduit du tournant multiculturel des années 1970 au syncrétisme de la politique urbaine noire de la fin du XXe siècle, en passant par le terrain miné des controverses intellectuelles et culturelles sur la question raciale et les “politiques identitaires” de la fin des années 1980 et des années 1990, pour finalement aboutir en ce début du XXIe siècle, à ce moment de l’histoire où l’Amérique vit encore dans l’ombre des luttes inachevées pour les droits civiques du siècle précédent, mais où des journalistes, hommes politiques et universitaires influents saluent l’apparition d’un ordre post-racial. » Les cinquante années que retrace ce livre furent assurément des moments de grande turbulence pour les hommes politiques noirs américains, comme pour les blancs progressistes, qui durent tous se frayer leur propre chemin dans le conflit idéologique persistant entre indifférence à la couleur (color blindness) et conscience raciale. Cette situation est à l’origine de la dérive conservatrice du parti démocrate depuis la fin des années 1960. Suivre le parcours d’Obama à la découverte de son identité politique et raciale permet donc à la fois de comprendre l’évolution des Démocrates et de savoir dans quelle mesure on peut dire que la présidence d’Obama a permis d’entrer de plain-pied dans une nouvelle ère « post-raciale ». Spécialiste des droits civiques, des relations raciales et de l’histoire urbaine, Thomas Sugrue livre un bilan honnête et révélateur sur cette double question.

10/2012

ActuaLitté

Rois de France

Histoire des rois et reines de France

De la naissance du royaume franc à la fin de la monarchie absolue, l'histoire des rois et reines de France témoigne de l'évolution de notre société. Ce livre dresse une cinquantaine de portraits qui éclairent la façon dont notre pays s'est construit. Les grandes dynasties Durant quatorze siècles, rois et reines se sont succédé à la tête du royaume de France. Des Mérovingiens aux Carolingiens, des Capétiens aux Valois, puis aux Bourbons, des hommes et des femmes ont été propulsés au premier plan, juste par leur naissance ou par des jeux d'alliances. Mais, si leurs destins sont exceptionnels, leurs vies ne sont pas toujours enviables... Ainsi découvrira-t-on au fil des pages que les complots à la cour sont légion, les mariages souvent ratés, les relations très conflictuelles et que la pratique du pouvoir est parfois très compliquée. De l'unité avant tout voulue par les Mérovingiens à la construction d'un empire par les Carolingiens, de l'affirmation de la monarchie due aux Capétiens à la centralisation des pouvoirs par les Valois, tous ont tendu vers l'Etat moderne mis en place par les Bourbons jusqu'à leur chute, inscrite dans cette ascension sans limite. Portraits croisés Dès sa construction, le royaume de France a été dirigé par un roi. Selon les époques, celui-ci était extrêmement puissant ou peu influent, mais toujours dirigeant en chef. Qu'il s'agisse de Clovis, Chilpéric, Dagobert, Pépin le Bref, Charlemagne, Hugues Capet, Philippe Auguste, Louis IX, Philippe le Bel, Charles V, Louis XI, François Ier, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et de tous les autres, ils ont régné sans partage. Les reines, elles, sont les épouses. La succession au trône leur est interdite. Elles n'assurent le pouvoir que pour leurs enfants mineurs ou lors de l'empêchement de leur mari. Certaines ont pourtant su s'imposer. Clothilde, Frénégonde, Brunehaut, Berthe au Grand Pied, Gerberge de Saxe, Aliénor d'Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis, Marguerite de France, Anne d'Autriche, Marie Leszczynska ou Marie-Antoinette, toutes ont essayé de faire front et de trouver leur place face à un pouvoir kidnappé. La combinaison de toutes ces personnalités est explosive ! Un héritage français Entre victoires ou défaites militaires, réformes justes ou injustes, conseillers compétents ou incompétents, la façon qu'ont eue ces monarques de gouverner a déterminé le futur de notre pays. Et, d'une dynastie à l'autre, leur goût pour les arts et la culture a marqué notre paysage. Ils ont contribué à faire le peuple français, avec ou contre eux. Leur gouvernance absolue a conduit à la Révolution, puis à l'exercice démocratique du pouvoir. Certains de leurs choix sont encore inscrits dans notre Histoire, la Grande. Et il est toujours intéressant d'en prendre conscience.

09/2023

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma des années trente par ceux qui l'ont fait. Tome 2, L'avant-guerre : 1935-1939

Pendant vingt ans j'ai interviewé plus de cent cinquante personnalités du Cinéma des années 20, 30, 40 et 50, c'est-à-dire celles qui avaient connu l'apogée du cinéma muet, avaient ensuite franchi le cap du parlant, puis celles qui avaient œuvré pour le 7e Art jusqu'à l'apparition de la Nouvelle Vague, aux environs de 1957-1958, date symbolique et pourtant charnière qui marque le début d'un autre cinéma, d'une autre époque, certes plus récente, plus proche de nous - mais dans le temps seulement. Au fil des ans beaucoup s'en sont allés. J'ai eu la tristesse de les voir partir, certains étaient devenus des amis, des références de ma vie personnelle. Et je me prends de nostalgie ! Que d'anecdotes il y aurait encore à raconter ! Comment j'ai réussi à les rencontrer - les hasards miraculeux qui me faisaient retrouver telle comédienne dont je n'avais pas les coordonnées -, des détails sur les entretiens eux-mêmes, sur les liens qui ont souvent continué par-delà les années. Beaucoup sont partis, c'est vrai, mais on ne peut pourtant parler d'absence. Il suffit de revoir un film, de retrouver des photos pour constater que tous sont bien là, présents. Fin 98, quand le décès d'Edwige Feuillère a suivi celui de Jean Marais, un ami m'a dit : " Je ne peux " croire " à leur absence, je ne peux pas me faire à l'idée qu'ils soient " morts "... Comme il a raison ! On pourrait d'ailleurs imaginer qu'il existe un au-delà qui les réunit, où ils continuent de tourner des films ! Après vingt ans de rencontres passionnées et passionnelles, j'ai relu cette somme d'interviews retranscrites il y a cinq, dix ou quinze ans. J'ai décidé de n'y rien changer. Quelques notes d'admiration béate m'étonnent parfois mais je retrouve intact le désir ardent d'avoir voulu traduire par des mots certains " moments ", parmi beaucoup d'autres, sur la feuille blanche. Je ne voulais pas perdre la mémoire de ces instants précieux, uniques, privilégiés. Mémoire aussi d'un sourire, d'un regard, d'une émotion. Je sais que, pour beaucoup - les ingrats du souvenir (combien sont partis sans même que leur soit rendu le plus infime hommage) ce cinéma paraît bien lointain. Pour d'autres - les Gardiens du Temple - il est encore leur Vie même. J'espère avoir rendu justice à chacune d'entre elles, à chacun d'entre eux, un hommage que j'estimais devoir accomplir. Un acte de foi important, en remerciement des joies incomparables qu'elles et ils m'avaient procurées. Ces livres ont eu du mal à voir le jour. Et j'en étais presque arrivé au désir qu'ils ne se fassent plus. Garder secrètes ces rencontres qui après tout ne regardaient que moi - cela avait un sens, aussi ! Maintenant il est trop tard, et je laisse au lecteur ce trésor de ma vie à sa libre appréciation. (Christian Gilles)

01/2001

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma des années quarante par ceux qui l'ont fait. Tome 3, Le cinéma de l'Occupation : 1940-1944

Pendant vingt ans j'ai interviewé plus de cent cinquante personnalités du Cinéma des années 20, 30, 40 et 50, c'est-à-dire celles qui avaient connu l'apogée du cinéma muet, avaient ensuite franchi le cap du parlant, puis celles qui avaient œuvré pour le 7e Art jusqu'à l'apparition de la Nouvelle Vague, aux environs de 1957-1958, date symbolique et pourtant charnière qui marque le début d'un autre cinéma, d'une autre époque, certes plus récente, plus proche de nous - mais dans le temps seulement. Au fil des ans beaucoup s'en sont allés. J'ai eu la tristesse de les voir partir, certains étaient devenus des amis, des références de ma vie personnelle. Et je me prends de nostalgie ! Que d'anecdotes il y aurait encore à raconter ! Comment j'ai réussi à les rencontrer - les hasards miraculeux qui me faisaient retrouver telle comédienne dont je n'avais pas les coordonnées -, des détails sur les entretiens eux-mêmes, sur les liens qui ont souvent continué par-delà les années. Beaucoup sont partis, c'est vrai, mais on ne peut pourtant parler d'absence. Il suffit de revoir un film, de retrouver des photos pour constater que tous sont bien là, présents. Fin 98, quand le décès d'Edwige Feuillère a suivi celui de Jean Marais, un ami m'a dit : " Je ne peux " croire " à leur absence, je ne peux pas me faire à l'idée qu'ils soient " morts "... Comme il a raison ! On pourrait d'ailleurs imaginer qu'il existe un au-delà qui les réunit, où ils continuent de tourner des films ! Après vingt ans de rencontres passionnées et passionnelles, j'ai relu cette somme d'interviews retranscrites il y a cinq, dix ou quinze ans. J'ai décidé de n'y rien changer. Quelques notes d'admiration béate m'étonnent parfois mais je retrouve intact le désir ardent d'avoir voulu traduire par des mots certains " moments ", parmi beaucoup d'autres, sur la feuille blanche. Je ne voulais pas perdre la mémoire de ces instants précieux, uniques, privilégiés. Mémoire aussi d'un sourire, d'un regard, d'une émotion. Je sais que, pour beaucoup - les ingrats du souvenir (combien sont partis sans même que leur soit rendu le plus infime hommage) ce cinéma paraît bien lointain. Pour d'autres - les Gardiens du Temple - il est encore leur Vie même. J'espère avoir rendu justice à chacune d'entre elles, à chacun d'entre eux, un hommage que j'estimais devoir accomplir. Un acte de foi important, en remerciement des joies incomparables qu'elles et ils m'avaient procurées. Ces livres ont eu du mal à voir le jour. Et j'en étais presque arrivé au désir qu'ils ne se fassent plus. Garder secrètes ces rencontres qui après tout ne regardaient que moi - cela avait un sens, aussi ! Maintenant il est trop tard, et je laisse au lecteur ce trésor de ma vie à sa libre appréciation. (Christian Gilles)

01/2001

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma des années cinquante par ceux qui l'ont fait. Tome 5, La qualité française : 1951-1957

Pendant vingt ans j'ai interviewé plus de cent cinquante personnalités du Cinéma des années 20, 30, 40 et 50, c'est-à-dire celles qui avaient connu l'apogée du cinéma muet, avaient ensuite franchi le cap du parlant, puis celles qui avaient œuvré pour le 7e Art jusqu'à l'apparition de la Nouvelle Vague, aux environs de 1957-1958, date symbolique et pourtant charnière qui marque le début d'un autre cinéma, d'une autre époque, certes plus récente, plus proche de nous - mais dans le temps seulement. Au fil des ans beaucoup s'en sont allés. J'ai eu la tristesse de les voir partir, certains étaient devenus des amis, des références de ma vie personnelle. Et je me prends de nostalgie ! Que d'anecdotes il y aurait encore à raconter ! Comment j'ai réussi à les rencontrer - les hasards miraculeux qui me faisaient retrouver telle comédienne dont je n'avais pas les coordonnées -, des détails sur les entretiens eux-mêmes, sur les liens qui ont souvent continué par-delà les années. Beaucoup sont partis, c'est vrai, mais on ne peut pourtant parler d'absence. Il suffit de revoir un film, de retrouver des photos pour constater que tous sont bien là, présents. Fin 98, quand le décès d'Edwige Feuillère a suivi celui de Jean Marais, un ami m'a dit : " Je ne peux " croire " à leur absence, je ne peux pas me faire à l'idée qu'ils soient " morts "... Comme il a raison ! On pourrait d'ailleurs imaginer qu'il existe un au-delà qui les réunit, où ils continuent de tourner des films ! Après vingt ans de rencontres passionnées et passionnelles, j'ai relu cette somme d'interviews retranscrites il y a cinq, dix ou quinze ans. J'ai décidé de n'y rien changer. Quelques notes d'admiration béate m'étonnent parfois mais je retrouve intact le désir ardent d'avoir voulu traduire par des mots certains " moments ", parmi beaucoup d'autres, sur la feuille blanche. Je ne voulais pas perdre la mémoire de ces instants précieux, uniques, privilégiés. Mémoire aussi d'un sourire, d'un regard, d'une émotion. Je sais que, pour beaucoup - les ingrats du souvenir (combien sont partis sans même que leur soit rendu le plus infime hommage) ce cinéma paraît bien lointain. Pour d'autres - les Gardiens du Temple - il est encore leur Vie même. J'espère avoir rendu justice à chacune d'entre elles, à chacun d'entre eux, un hommage que j'estimais devoir accomplir. Un acte de foi important, en remerciement des joies incomparables qu'elles et ils m'avaient procurées. Ces livres ont eu du mal à voir le jour. Et j'en étais presque arrivé au désir qu'ils ne se fassent plus. Garder secrètes ces rencontres qui après tout ne regardaient que moi - cela avait un sens, aussi ! Maintenant il est trop tard, et je laisse au lecteur ce trésor de ma vie à sa libre appréciation. (Christian Gilles)

01/2001

ActuaLitté

Histoire internationale

Mon Histoire

" Je ne suis pas née First Lady ni sénateur. Je ne suis pas née démocrate. Je ne suis pas née juriste, ni féministe ni avocate des droits civiques. Je ne suis née ni épouse ni mère. J'ai eu la chance de naître dans l'Amérique du milieu du XXe siècle - un lieu et une époque qui m'ont offert des choix inconcevables pour un grand nombre de femmes dans le monde d'aujourd'hui. J'ai grandi portée par une vague de bouleversements sociaux et j'ai participé aux luttes politiques de ceux qui voulaient redéfinir ce qu'étaient l'Amérique et son rôle dans le monde. Ma mère et mes grands-mères n'auraient jamais pu mener la même vie que moi ; mon père et mes grands-pères n'auraient pu l'imaginer. Mais ils m'ont inculqué les promesses de l'Amérique, et ce sont elles qui m'ont permis de mener cette existence et de faire ces choix. C'est dans ce monde et dans cette famille que je suis née, le 26 octobre 1947. Nous habitions le Midwest, nous faisions partie de la classe moyenne et nous étions, à tous égards, le produit de l'époque et du lieu où nous vivions. Ma mère, Dorothy Howell Rodham, consacrait ses journées à tenir son ménage et à s'occuper de ses trois enfants, mes deux petits frères et moi. Mon père, Hugh E. Rodham, était à la tête d'une petite entreprise. Consciente des contraintes de leur existence, je n'en ai apprécié que davantage toutes les chances qui m'ont été offertes. Les huit années que j'ai passées à la Maison-Blanche ont mis à l'épreuve ma foi et mes convictions politiques, mon couple, ainsi que la Constitution et le régime gouvernemental de notre pays. J'ai servi de paratonnerre à des conflits politiques et idéologiques portant sur l'avenir de l'Amérique et j'ai cristallisé des sentiments, positifs ou négatifs, sur les choix et le rôle des femmes. Ce livre raconte bien sûr comment j'ai vécu ces huit ans en tant que First Lady et en tant qu'épouse du Président, il expose les raisons pour lesquelles j'ai pris la décision d'être candidate au Sénat américain dans l'Etat de New York et de faire entendre ma propre voix politique. Certains se demanderont peut-être comment je peux évoquer avec exactitude des événements, des gens et des lieux avec si peu de recul historique. J'ai fait de mon mieux pour transcrire fidèlement mes observations, mes réflexions et mes sentiments d'alors. Il ne s'agit pas d'une histoire exhaustive, mais d'un récit personnel qui voudrait faire découvrir de l'intérieur une période extraordinaire de ma vie et de celle de l'Amérique. " Hillary Rodham Clinton a été élue au Sénat américain de l'État de New York en l'an 2000. Elle vit à Chappaqua, dans l'Etat de New York.

06/2003

ActuaLitté

Animaux, nature

Alpha chat

Les Alphachats sont une race à part : ce sont tout d'abord des chats (de race ou de gouttière) peints "au poil près" par l'illustratrice naturaliste Gabriella Gallerani, et bien rangés dans un ordre "alpha-bêtique". A chacun sa lettre, qui pour y grimper, se cacher, jouer, s'étirer, bailler ou simplement prendre la pose : A comme Angora, B comme Bengal, C comme Chartreux, ou encore G comme Greffier, M comme Maine Coon, P comme Persan, S comme Siamois... jusqu'à Zzz pour les 18 à 20 heures par jour qu'un chat passe à dormir. Les Alphachats sont aussi les chats qui ont fait l'histoire, la littérature, le cinéma, la BD, la musique et, naturellement, le bonheur des auteurs qui ont vécu en leur compagnie. Qu'ils soient tigrés ou écaille-de-tortue, roux ou noirs, avec ou sans pedigree, ces chats ont quelque chose en commun : chacun a un nom. En voici donc plus de 600 assortis d'autant d'anecdotes glanées par Paola Gallerani : sans Apollinaris, Bébert, Boise, Catarina, Giuseppe, Jellylorum, Murr et Tyke, est-ce que Twain, Céline, Hemingway, Poe, Morante, Eliot, Hoffmann et Kerouac auraient écrit les mêmes oeuvres ? Si nous sommes certains que c'est pour Pulcinella que Domenico Scarlatti a composé la fugue Le Chat pour clavecin, sans Elvis (le chat, what else) John Lennon aurait-il composé les mêmes chansons ? Et s'il n'y avait pas eu Spithead, Newton aurait-il inventé la chatière ? Sans parler du Fripouille de Klee, des Sam de Warhol et de la Polly de Kubrick... Les chats muses, dans le sens le plus traditionnel, mais aussi les chats comme Micetto qui se cachait sous la soutane du pape Léon XII, ou Brilliant, l'angora favori de Louis XV, Lucifer et Perruque, les éminences à fourrure de Richelieu, ou encore Jock, qui assistait avec Churchill aux conseils de guerre, et Socks "First Cat" à la Maison Blanche sous Clinton, tous ont contribué à inspirer bien des décisions. Et si Mitsou et Marcus sont les chats d'acteurs célèbres (Marilyn Monroe et James Dean), Orangey et Pyewacket montent eux-mêmes sur les podiums pour recevoir le PATSY Award (pour Diamants sur canapé et L'Adorable Voisine). Enfin qu'en serait-il d'Alice sans le chat du Cheshire, ou de Titi sans Gros Minet ? C'est pourquoi même les chats "de fiction" ont leur place ici. Et comme les derniers seront les premiers : CC, le premier chat cloné, Nadjem le plus ancien chat égyptien dont on connaisse le nom et All Ball, le premier chat adopté par une gorille. Voici donc un portrait inédit pour le style et la beauté des illustrations de ces fascinants "tigres de maison", en forme de recueil des faits et dits mémorables de tous les chats qui ont su se rendre dignes de leur nom.

09/2013

ActuaLitté

Sports

Petit guide à l'usage du marathon des sables. & autres ultras sablonneux

J'ai commencé à écrire pour deux choses importantes à mes yeux : la première, convaincre les amateurs comme moi, et encore plus les femmes qui ont souvent tendance à s'empêcher de rêver que ces courses sont beaucoup plus accessibles qu'on ne veut bien le dire. Je ne peux pas m'empêcher de sourire lorsque je vois des termes du style "la course la plus dure du monde", comme si l'auteur de ces mots avait testé toutes les courses du monde pour se faire un avis. Même moi aujourd'hui avec une bonne vingtaine d'ultras à l'autre bout du monde, je suis bien incapable de vous dire laquelle a été la plus dure. Tout dépend de sa forme du moment, morale et physique… Un 100 km peut se révéler nettement plus compliqué à finir qu'un 250 en fonction du jour et de pleins d'éléments que l'on ne maîtrise pas forcément. Et surtout je refuse d'évoquer la dureté, moi ma classification je la fais au bonheur ! J'ai adoré voir le soleil se coucher dans le désert, courir avec le Sphinx en fond d'écran, me baigner dans une mare d'eau blanche de sel en Atacama, courir avec les manchots… Les ampoules, les pleurs, les douleurs, tout cela n'existe plus et je l'oublie très vite. Je ne garde que le positif, un peu comme pour mes enfants que je ne résume pas à mes accouchements ! L'autre raison qui m'a donné envie d'écrire, c'est que cela me permet de garder une certaine distance. Mon crayon est comme l'appareil photo du photographe, je suis là, j'immortalise avec mes mots, ce que d'autres font si bien avec leurs images mais je ne fais pas vraiment partie du décor. Cela me protège énormément et me permet la plupart du temps de passer à ma vie de tous les jours à ces moments-là sans trop de casse. J'avoue parfois que j'ai même du mal à réaliser en relisant ces textes que c'est bien moi, la nulle en sport au collège, qui des années après, on ne sait trop pourquoi se retrouve à traverser des déserts avec un sac sur le dos. Ce livre avec ces récits et mes petits conseils n'a pas d'autre prétention que de vous donner envie de vous lancer dans l'aventure en rendant tout cela un peu plus "accessible". Je ne suis et ne serai jamais une championne, je reste une mère de famille ordinaire qui aura fait dans sa vie des trucs qui sortent un peu de l'ordinaire. Alors si vous en rêvez vraiment, qu'attendez-vous ? Le monde de l'ultratrail vous appartient, à vous d'aller le découvrir et j'espère que cet ouvrage va vous y aider.

04/2019

ActuaLitté

Policiers

Barré

Dans le milieu médical, peut-on réellement faire confiance à tout le monde ?Un mouvement de paupière, un frottement de doigts, une simple ligne douloureusement tracée au feutre sur une ardoise. Des gestes rudimentaires devenus précieux. Foudroyé en pleine filature par le syndrome de Guillain-Barré, le lieutenant Donat Vigier est prisonnier d'un lit de réanimation. Il doit pourtant stopper l'errance meurtrière d'un inquiétant braqueur, alors qu'un autre danger le menace insidieusement jusqu'à la porte de sa chambre d'hôpital. De la tension des urgences aux frasques des étudiants en médecine, il découvre un univers déroutant où il ne peut avoir confiance en personne, pas même en ses propres sens. Découvrez sans plus attendre ce thriller médical et psychologique dans la peau du lieutenant Vigier prisonnier sur son lit de réanimation. EXTRAITEncore la nuit. Combien de minutes ont passé ? Combien d'heures ? Donat ne sait même pas s'il s'est endormi après le passage de l'étrange médecin. Il ouvre les yeux, perturbé par une nouvelle ombre. Une autre visite. Il découvre sa meilleure amie, Laure, l'infirmière aux cheveux flamboyants. Ils sont défaits, légèrement ébouriffés, et ternis par la pénombre. Ses yeux verts inspectent rapidement la pièce, cherchant une solution à un problème inconnu. Laure se tient debout, adossée à la porte qu'elle a refermée derrière elle. En tirant sur un filin presque invisible, elle ferme les lamelles du store qui obstrue maintenant la vue sur le couloir. Le voisinage semblait pourtant toujours aussi calme. La lumière extérieure parvient à traverser l'obstacle et la chambre n'est pas plongée dans le noir. Donat cligne des yeux à défaut de secouer la tête. Laure est toujours là. Elle ne porte pas sa tenue blanche habituelle. Elle est en civil. Une jupe rouge plutôt courte qui tranche avec le décor austère, et un chemisier beige enfilé de façon légèrement négligée, laissant apparaître une poitrine un peu trop généreuse. Les pensées de Donat sont traversées par le spectre de l'hallucination. En quoi va-t-elle se métamorphoser maintenant ? À mesure qu'il l'observe, des détails alertent ses sens de policier pourtant largement anesthésiés. La poitrine de la jeune femme se soulève trop rapidement, elle semble essoufflée. Son eyeliner coule, elle a pleuré. Il croise enfin son regard : elle est terrorisée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEJe ne me suis pas ennuyée une seule fois, l'intrigue dans un CHU autour notamment du principal protagoniste Donat [...] était très bien menée. Quel talent ! Mais je ne vous en dirai pas davantage. - PickItUp, BabelioÀ PROPOS DE L'AUTEURFrançois Clapeau est journaliste, spécialisé dans le domaine de la santé, titulaire d'un Executive Master Gestion et Politiques de Santé à Sciences Po. Il a participé à l'écriture d'un guide de communication entre soignants. Après Damage Control et Playoffs, Barré est son troisième roman.

11/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Les Fées n'aiment qu'une fois. Romance

Capucine, fée moderne, porte un lourd fardeau : veiller sur les femmes modernes tout en protégeant son coeur. A la mort de sa mère, Capucine hérite de sa charge de fée et se trouve plongée dans les responsabilités des femmes du XXIe siècle. Il faut dire qu'être une fée ne protège pas des soucis financiers, des services sociaux et des déboires sentimentaux... Surtout qu'un sort pèse sur les fées modernes : elles ne peuvent aimer qu'un seul homme durant leur vie. Comment Capucine fera-t-elle pour protéger son coeur ? A qui le donnera-t-elle ? Laissez-vous porter par cette romance magique et poétique et découvrez l'histoire de Capucine, jeune fée au coeur à prendre. EXTRAIT Le parfum de sa mère se jeta à son cou lorsque Capucine ouvrit la porte de sa chambre. Elle n'avait rien touché depuis le jour où Iris n'était pas revenue du lac. Les draps portaient encore la marque de son corps, une robe violette patientait sur la chaise et une paire de sandales attendait d'aller se promener. Capucine ouvrit la fenêtre pour libérer l'espoir des objets abandonnés. Des effluves de terre mouillée pénétrèrent. Les poutres et le plancher de la pièce grincèrent comme un soupir. Iris ne reviendrait pas. Avant d'ouvrir la maie à trousseaux, Capucine changea la couette et les oreillers. Elle troqua les broderies vertes de Garance venue chercher sa soeur en songe contre la parure bleue de sa grand- mère Liseron qui apaiserait ses rêves. Les mêmes fils que ceux du panier funéraire ornaient la maison, des vies brodées peuplaient l'habitation. Les pétales de Marjolaine réveillaient les tasses et les bols. Les étamines d'Azalée protégeaient les rêves des draps, les corolles de Marguerite habillaient d'été le bois des commodes, les tiges grimpantes de Liseron s'entrelaçaient tendrement sur les boiseries et les frises des murs. Capucine rangea les vêtements et les souliers oubliés, ferma les livres inachevés et détacha les portraits de ses aïeules des murs. Il lui faudrait réorganiser la chambre dès le lendemain pour que la maison de Roc'handour comprenne qu'elle avait changé de main. Elle ouvrit enfin le bahut qui contenait les caissettes de ses ancêtres. Une boîte pour chaque fée. Elle ne les avait jamais effleurées et ignorait leur contenu. Elle savait seulement qu'elles ne pouvaient être ouvertes qu'en cas de péril ou de bouleversement majeur. Sa mère lui avait souvent répété qu'on ne devait invoquer les esprits de famille que lorsqu'on ne pouvait pas faire autrement. Elle n'osa pas y toucher et préféra attendre tante Rose. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE C'est une ode à la vie, à l'amour et à la terre, dans laquelle Jeanne Bocquenet-Carle nous plonge au centre d'un univers féerique dont elle nous retient captifs jusqu'à la dernière page. - Voluptueusement Vôtre A PROPOS DE L'AUTEURE Jeanne Bocquenet-Carle vit en Bretagne, près de la mer, et écrit tous les jours. Ses romans sont portés par des héroïnes fortes. Elle aime saupoudrer ses histoires de culture celtique et est persuadée qu'on peut toujours découvrir de la magie dans son quotidien.

10/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Rien d'autre sur terre

" C'est vers ce moment-là que la porte s'est mise à battre. Le bois tremblait sous les coups. Le rabat intérieur de la boîte aux lettres, en plaqué laiton, a tremblé lui aussi. Même les fourchettes et couteaux, dans leur tiroir ouvert, et la vaisselle dans l'égouttoir, ont comme vibré un instant. Personne ne venait jamais à une heure pareille. Début de soirée, par le mois d'août le plus chaud de mémoire humaine. De l'autre côté de la porte, sur le seuil au milieu de nulle part, se tenait une histoire que tout le monde connaissait déjà. Et la forme que prenait cette histoire, le soir en question, comme on dit ? Essoufflée, la peau sur les os, une fille d'une douzaine d'années. Elle avait le ventre, le sternum et la naissance des côtes à l'air. On aurait dit quelqu'un qui n'a pas mangé correctement ni respiré d'air frais depuis des années. Elle avait les dents jaunes, les ongles noirs et trop longs. Sa peau était brûlée par le soleil, à l'exception de lignes blanches à l'emplacement des bretelles. Elle était marquée par endroits, aussi, sa peau : des égratignures, des plis, des stries de crasse et des mots." Au moment où il ouvre sa porte à la gamine terrifiée qui y frappe, le narrateur de cette histoire – un prêtre d'une cinquantaine d'années – sent que rien ne sera plus pareil. Le père de la petite fille a disparu, ainsi que sa mère et sa tante uparavant. La police, qui finit par arriver, connaît cette famille pas comme les autres, revenue depuis peu en Irlande après un long séjour ailleurs, certainement en Allemagne. Le prêtre avait essayé de leur rendre visite, dans le pavillon témoin du lotissement inachevé – comme il y en a tant en Irlande désormais – où ils s'étaient installés. Mais personne ne sait vraiment qui ils sont. Et les bribes de confidences livrées par la petite fille, dans son anglais aux intonations bizarres, n'en révéleront pas beaucoup plus sur l'atmosphère étrange de la maison : les portes y claquent sans raison, l'électricité est soudain coupée, des objets se volatilisent, avant les habitants eux-mêmes… Tout cela sous une chaleur caniculaire, où le temps s'étire en d'insolites séances de bronzage, où des mots apparaissent, écrits sur la poussière des fenêtres, et où l'irrespirable air nocturne est empli de bruits inexpliqués. Même le prénom de la gamine reste mystérieux : est-ce le sien ? celui de sa Mutti ? Pourquoi les membres de sa famille se sont-ils évaporés l'un après l'autre ? La petite Helen, à supposer qu'elle se nomme ainsi, dit-elle seulement la vérité ? Toute la force du poète Conor O'Callaghan, dans cet intrigant premier roman, est de laisser planer le doute sur les ressorts du psychodrame familial qui s'y joue, et sur les conséquences qu'il aura, notamment sur la personne du prêtre, a posteriori accablé d'avoir dû recueillir la petite fugitive.

09/2018

ActuaLitté

Thrillers

No Name Bay

Un ancien écologiste désabusé par le capitalisme. Un Sénateur véreux prêt à tout balayer sur son passage pour se tracer un chemin jusqu'au poste de gouverneur. Une conspiration implacable et destructrice... - Livre multi-primé aux USA : prix du Readers' Favorite Book Awards, finaliste des Red City Reviews Book Awards, finaliste du Kirkus Reviews (Lien -> https://www.kirkusreviews.com/book-reviews/russell-heath/rinns-crossing-rr/). - -Une histoire palpitante et envoûtante, faite d'intrigues complexes et de personnages attachants, dotés d'une sensibilité écologique. Ancien militant écologiste désabusé par le capitalisme, Rinn vit à présent reclus dans les montagnes, dans le sud de l'Alaska. Autre-fois, lorsqu'ils étaient jeunes, il était très proche de Dan, un Amérindien Tinglit. Ils avaient combattu ensemble, avec Kit, la jolie et brillante compagne de Rinn de l'époque, les ambitions des lobbys du pétrole et de l'exploitation forestière. Depuis, chacun a suivi son propre chemin : Rinn reclus dans les montagnes, Dan à la tête d'une société d'exploitation forestière - pour permettre à son peuple de survivre - et Kit à la tête du lobby écologiste. Le jour où un sabotage, suivi d'un meurtre qui se produit sur l'exploitation forestière de Dan, tous les soupçons se portent sur Kit, qui se trouvait dans les environs. Rinn, qui est le vrai responsable du sabotage - mais pas du meurtre - se sent terriblement coupable d'avoir malencontreusement laissé des preuves menant à Kit, qu'il aime toujours, et va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'aider à blanchir son nom. Mais est-il prêt à affronter son passé et sa douloureuse rupture avec elle quelques années auparavant ? De plus, l'incarcération de Kit semble arranger les affaires d'un Sénateur véreux, qui ambitionne de faire passer un paquet de projets de loi anti-environnementaux et anti-avorte-ment - mais pro-amérindien -, que les écologistes combattent, contre l'avis de tous, avec force. Avec Kit hors du chemin, il a les mains libres pour faire passer le projet de loi sans entraves, et se tracer un chemin tout droit jusqu'au poste de gouverneur. Quant à Dan, il est sur la sellette. Son entreprise est déstabilisée par le sabotage et le meurtre, et il a désespérément besoin que le projet de loi passe pour retrouver une santé économique. Les actionnaires lui mettent la pression : les Amérindiens ont besoin d'un travail pour nourrir leurs familles. Il faut que l'exploitation rapporte vite. Et pour ce faire, il se voit contraint de jouer le jeu du capitalisme, quitte à détruire l'héritage de son peuple, la forêt du Tongass, et ses moyens de subsistance, la faune qui y vit. Pour sauver son entreprise et son clan, il sera prêt à tous les sacrifices. Mais sera-t-il prêt à laisser accuser Kit d'un meurtre qu'elle n'a pas commis pour arriver à ses fins ? Ils étaient amis autrefois. Ils se battaient côte à côte pour défendre des causes justes. Depuis, tous les trois ont emprunté des chemins très différents, sans retour en arrière possible. Et lorsqu'on a déjà commis le pire, que peut-on craindre d'autre ?

07/2022

ActuaLitté

Policiers

La faiseuse d'anges

Pâques 1974. Sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l'exception de la fillette d'un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d'un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L'énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l'île et s'installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir... Pâques 1974, la police reçoit un appel d'urgence provenant du pensionnat de garçons de l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka. A l'arrivée des forces de l'ordre, l'endroit est désert. Seule la petite Ebba, âgée d'un an et demi, déambule en pleurs dans la maison abandonnée. La table de la salle à manger est soigneusement dressée pour le repas de Pâques, mais les habitants se sont comme volatilisés. La plupart des élèves sont rentrés chez eux pour les vacances et on apprend que les quelques garçons restés sur place sont allés faire une partie de pêche. Ce qui est arrivé à la famille de la petite fille restera un mystère. Sa mère, son père, sa grande sœur et son grand frère ne seront jamais retrouvés. Placée en famille d'accueil, ce n'est que trente ans plus tard qu'Ebba retourne sur l'île, accompagnée de son mari Marten. Tous les deux viennent de perdre leur fils de trois ans et c'est pour essayer de surmonter leur deuil qu'ils décident de tout quitter pour reconstruire leur vie ailleurs. Ils prévoient de restaurer le vieux pensionnat que le père d'Ebba dirigeait d'une main de fer pour ouvrir une maison d'hôte. Anna, la sœur d'Erica qui s'est lancée dans la décoration intérieure, va venir leur prêter main-forte pour la rénovation. Mais à peine ont-ils le temps de s'installer qu'ils sont victimes d'une tentative d'incendie criminel. Et lorsqu'ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé en-dessous. C'est le début d'une série d'événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler que ce n'est pas dans l'oubli qu'on trouve le salut. De son côté, Erica s'était depuis longtemps déjà intéressée à l'affaire de la mystérieuse disparition. Ces piqûres de rappel inquiétantes sont l'occasion pour elle de se replonger dans le dossier. Elle va bientôt se rendre compte que ce qui s'est passé trente ans plus tôt est bien plus complexe qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Tout aurait commencé avec une faiseuse d'anges... Dans ce huitième volet de la série qui lui est consacrée, Erica sera confrontée à des secrets familiaux qui risquent in fine de coûter la vie à l'une des personnes les plus importantes de son entourage. Avec La Faiseuse d'anges, Camilla Läckberg prouve une fois de plus qu'elle n'a pas volé son surnom de reine du polar.

06/2014

ActuaLitté

Droit

LA MORT DU ROI. Essai d'ethnographie politique comparée

Personne ne saura jamais ce qui s'est passé dans la tête et le cœur des Français le 8 janvier 1996, à l'annonce de la mort de François Mitterrand. Mais on a vu - dans le psychodrame national, dans la double cérémonie de Notre-Dame et de Jarnac - refleurir avec abondance la métaphore historique des " deux corps du roi ". Fallait-il la prendre au pied de la lettre ou à tout le moins la prendre au sérieux ? C'est, en somme, le sujet même de ce livre, sorti d'un séminaire tenu au chaud dans le cadre de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. De la réponse qu'on donnera à cette question dépend l'idée qu'on se fera du pouvoir et de son dépositaire dans le monde contemporain. Le sous-titre du livre dit assez sa méthode. Fondée sur l'étude structurelle de la mort de l'ancien président de la République, la comparaison s'imposait avec le passé : la Révolution française, de la mort de Louis XVI à celle de Marat ; la IIIe République, où se met en place le cérémonial national autour de la mort de Gambetta, de Félix Faure, des funérailles du maréchal Foch. Et la comparaison dans l'espace avec des chefs d'Etats de statuts divers - de la " canonisation " de Lénine à l'héroïsation de Kennedy, de la mort annoncée de Franco à celle, inattendue et télévisuelle, du Brésilien Neves - permettait de distinguer entre ce qui, dans cette affaire, peut passer pour une constante de l'époque et ce qui relève de la spécificité française ou de la nature sacrée du pouvoir.

11/1999