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Littérature française

Sans retour

Ce roman est un thriller doublé d'un huis clos psychologique assez intense. Pourquoi ce titre ? Parce que les personnages de ce huis clos vont être emportés dans un voyage dont ils ne reviendront pas... du moins pas tous... et pour ceux qui survivront, ils ne seront plus les mêmes. Tout commence à Kalispell, une petite ville située dans l'ouest du Montana, aux pieds des Rocheuses. Un blizzard sans précédent s'abat sur la région. Au troisième jour de tempête, le capitaine de la police de Kalispell est informé par téléphone que la famille Gardner, dont le patriarche n'est autre que John Gardner, dirigeant d'un important groupe de sociétés dans le secteur du bois, est isolée dans le lodge d'Eagle Nest, avec neuf de leurs amis. Ils sont coupés du monde, sans réseaux, ni téléphone, et les routes sont bloquées. Le capitaine Kelley est dans l'embarras car l'hélicoptère des secours ne pourra décoller que lorsque le blizzard aura cessé. Il répond donc à Ray Mac Dowell, l'assistant de John, qu'il faudra attendre la fin de la tempête pour avoir de leurs nouvelles. Quinze jours plus tard, le blizzard cesse enfin... Mais quand l'hélicoptère des secouristes se pose à Eagle Nest, le lodge est enfoui sous près de trois mètres de neige. Sur les quatorze personnes présentes au début du séjour, cinq ont disparues... Les neuf rescapés sont extrêmement amaigris et, pour la plupart, en état de choc. Ils sont placés en observation à l'hôpital de Kalispell. Le capitaine Kelley est encore plus embarrassé car il doit prendre les dépositions des Gardner, malgré leur état. Il confie cette tâche à un simple agent, Wesley Colbert. Wes va donc se rendre à l'hôpital pour entendre John Gardner et ses proches... Quand il quitte l'hôpital, le policier doute de leurs dépositions. Il est certains que quelque chose de grave s'est passé à Eagle Nest durant le blizzard. Quelque chose que tous cherchent à cacher... . Quatrième de couverture : Lors d'un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d'un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au coeur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde. Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d'entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc. Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets.

01/2021

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Science-fiction

Mickey7

Entre Seul sur Mars et Dark Matter, un thriller de science-fiction inventif et trépidant, bientôt adapté au cinéma par Bong Joon-ho (Parasite) ! Mourir n'est pas une partie de plaisir. . . mais c'est une manière de gagner sa vie. Mickey7 est un Consommable  : un employé jetable d'une expédition humaine envoyée sur Niflheim, un monde de glace, pour le coloniser. Dès qu'une mission paraît trop dangereuse - voire suicidaire -, l'équipage se tourne vers lui. À la mort d'une version, un nouveau corps est régénéré, sa mémoire pratiquement intacte. Et après six morts, Mickey7 a bien compris pourquoi son poste restait le seul disponible de l'expédition quand il l'a accepté. . . Et puis, au cours d'une mission de routine, Mickey7 est porté disparu et présumé mort. Le temps qu'il regagne la base de la colonie, étonnamment aidé par une forme de vie locale, il est trop tard  : un nouveau clone, Mickey8, occupe déjà son poste. Et l'idée de Consommables "en double" est une abomination aux yeux de tous. S'ils sont pris, ils finiront probablement tous deux dans le recycleur à protéines. . . Pendant ce temps, les conditions de vie sur Niflheim se compliquent, surtout lorsque cette étrange forme de vie s'intéresse à ses nouveaux voisins. En fin de compte, le sort des deux espèces dépendra peut-être de Mickey7. . . à condition, bien sûr, qu'il ne meure pas pour de bon. "Andy Weir a de la concurrence !"  Stephen Baxter "Ashton ancre son roman dans le réel grâce à un héros qui découvre les merveilles du voyage interstellaire et d'un premier contact avec une forme de vie extraterrestre, tout en ayant littéralement le pire job de l'univers. Le résultat est tour à tour drôle, mystérieux et effrayant, chaque chapitre semblant faire appel à une partie différente de notre cerveau".  Jason Pargin "Une exploration surprenante, puissante de l'identité. C'est pour cela que la science-fiction existe ! Hautement recommandé".  Jonathan Maberry " Un roman de science-fiction intelligent et rythmé, avec des accents de comédie très noire, bourrée de retournements de situation.  » Dexter Palmer "Les lecteurs seront attirés par l'inventivité de l'intrigue et resteront pour le cran du narrateur".  Publishers Weekly "Le roman d'Ashton débute comme une comédie et se poursuit sur un ton bien plus profond. Le héros cloné est capable de s'interroger sur la définition de l'humanité et le droit à détruire un endroit pour l'occuper. Chaudement recommandé à tous les amateurs de SF intéressés par le thème de la colonisation spatiale.  » Library Journal

07/2022

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Romans noirs

Lire les morts

Personne ne peut empêcher les morts de parler. Camaho, dans les Caraïbes. Hanté par le meurtre de sa mère lors des émeutes qui ont secoué l'île des années auparavant, Michael Digson survit tant bien que mal dans une cahute héritée de sa grand-mère. Jusqu'au jour où il croise la route de Chilman, un commissaire anticonformiste obsédé par une étrange affaire jamais élucidée. Intéressé par les dons d'observation du jeune homme, le vieux flic le recrute au sein des forces de police pour résoudre des cas de disparitions qui se multiplient à Camaho dans l'indifférence générale. Avec une promesse à la clé : laisser Digson enquêter sur la mort de sa mère, au risque de se faire de puissants ennemis... Luttes de pouvoir entre les communautés, sectes religieuses, tensions sociales et raciales, poids de l'histoire et de la mémoire... loin d'un simple cold case, l'enquête de Digson offre un voyage vertigineux à travers un territoire marqué par la violence, les meurtrissures et le deuil. Poète reconnu, Jacob Ross nous offre ici un roman noir aussi atypique que son héros, écrit dans une langue remarquable. PRESSE : " Si Lire les morts est bien un thriller, ses fulgurances et la qualité de son écriture en font un roman véritablement littéraire, qui impressionne par sa profondeur et sa finesse. " The Guardian " Ross, suivant la tradition de Hemingway et Morrison, affiche tout l'éclat d'un grand conteur en action. " Bernardine Evaristo - Booker Prize 2019 " Il arrive que l'amateur de polars, routinier par nature, sorte de ses séries préférées et s'aventure dans un nouvel univers. Avec, parfois, d'heureuses surprises à la clef, comme ce premier roman de Jacob Ross. " L'Express " [Ce roman] envoûte par son atmosphère lancinante et passionne par la réalité qu'il décrit, notamment l'influence des sectes et les tensions raciales. " Les Echos Week-End Camaho, une île des Caraïbes. Michael Digson survit tant bien que mal dans une cahute héritée de sa grand-mère. Jusqu'au jour où il croise la route de Chilman, vieux flic anticonformiste qui lui propose d'intégrer la brigade criminelle. Un peu réticent, Digson accepte finalement de rejoindre son équipe, y voyant l'occasion de reprendre l'enquête sur le meurtre de sa mère, jamais élucidé. Alors qu'il s'avère particulièrement efficace dans sa lecture des scènes de crime, Chilman lui confie une affaire qui le hante depuis longtemps, la disparition suspecte d'un jeune homme. Traduit de l'anglais (Grenade) par Fabrice Pointeau

11/2021

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Ethnologie

4

4 En décembre 2012, dans un petit village perdu au fin fond des Flandres belges, non loin de La Manche, la vente aux enchères d'un ancien pylône de communication construit par l'armée américaine dans les années 1960 ne se passe pas comme prévu... Le prix initial était de 250 000 euros, mais au bout de trois heures d'enchères le pylône était estimé à 3 millions d'euros... puis 3 et demi... puis 4... Au terme de quatre heures d'enchères, ce vieux pylône en mauvais état - mais haut de 244 mètres - fut acheté 5 millions d'euros. Qui avait intérêt à dépenser autant d'argent pour une telle infrastructure ? Réponse : une société de trading à haute fréquence de Chicago du nom de Jump Trading. Ainsi commence 4, récit épique de l'émergence et de la prolifération d'un nouveau mode de communication des données boursières : les réseaux d'antennes en micro-ondes, qui ont l'avantage d'aller deux fois plus vite que la fibre optique, entre autre parce que ces réseaux sont au plus près de la ligne droite absolue entre deux lieux - ici, deux marchés financiers. 4 se focalise particulièrement sur les réseaux créés entre les deux places boursières les plus importantes d'Europe, Francfort et Londres. Entre les deux se trouve... la Belgique, pays que l'auteur a parcouru en long et en large à la découverte des différentes infrastructures (pylônes de communication, château d'eau, silo à grains, immeubles d'habitation, églises, etc.), à la recherche des antennes des traders à haute fréquence. Ce texte est donc à la fois une ethnologie des infrastructures techniques liées au trading à haute fréquence, et une histoire haute en couleur (qui commence aux Etats-Unis) de ces réseaux, pleine d'anecdotes parfois fascinantes (la concurrence entre différentes sociétés de trading qui doivent toutes placer leurs antennes au plus proche de la ligne droite idéale fait que souvent ces concurrents cherchent tous à s'installer sur les mêmes pylônes, ce qui peut engendrer quelques tensions suite à un manque de place...). Ecrit comme un techno-thriller au rythme soutenu, 4 mélange enquête de terrain, interviews d'ingénieurs et récit historique pour expliquer les raisons de la course à la vitesse (et donc aux pylônes géants) induite par l'informatisation des transactions boursières (le pylône d'Houtem a été acheté 5 millions d'euros pour gagner... quelques microsecondes). Sous forme de marque-page/carte postale, une carte des réseaux européens sera insérée dans le livre et permettra au lecteur de situer dans l'espace...

01/2019

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Romans policiers

Le roi du silence

Il y a Alex, orphelin de mère et fils de flic. Et puis il y a Jules, élevé par une femme seule auprès de sa soeur handicapée. Deux cousins unis par un lourd secret. A moins de quinze ans, ils portent deux morts sur la conscience : celles d'une jeune conductrice et de son bébé. Un coupable : Jules. Mais, parce qu'il l'a bêtement poussé à commettre l'irréparable, Alex s'est mis en tête de le protéger. Alors, quand deux ans plus tard, au cours d'une soirée alcoolisée, les deux garçons se retrouvent avec le cadavre d'une camarade de lycée sur les bras, c'est au père d'Alex de faire disparaître les preuves. Une décision qui lui coûtera cher. Dans cette trajectoire inéluctable vers le crime, un nouveau drame survient, et l'un des deux cousins est envoyé en prison. Qu'est-ce qui pousse ce gamin à se laisser accuser en préférant le silence ? C'est ce que va tenter d'éclaircir la capitaine de police Corinne Amboise, bien déterminée à mener ce qui se révélera une suffocante chasse à l'homme. A propos de l'autrice Claire Favan travaille dans la finance. Elle est l'autrice, entre autres, du diptyque composé du Tueur intime (Prix VSD du Polar 2010, Prix Sang pour Sang Polar 2011) et du Tueur de l'ombre, de Serre-moi fort (Prix Griffe Noire du meilleur polar français 2016) et, récemment, des Cicatrices, de La Chair de sa chair (Prix des Petits Mots des libraires 2021, Grand Prix du Festival Sans Nom 2021) et de De nulle part (Grand Prix Charbon Noir 2022, Prix Cigogne Noire 2023). Roman après roman, elle poursuit son exploration des contre-jours de l'humanité. " Roman très noir s'appuyant comme souvent sur les traumatismes de l'enfance, Le Roi du silence dessine les trajectoires funestes de deux adolescents inexorablement attirés vers le malheur". Carrefour Savoirs " Avec Le Roi du silence, Claire Favan signe son onzième roman dans lequel elle s'intéresse à la trajectoire de deux adolescents, liés par les crimes et les secrets. " Psychologies A propos de l'autrice et de son précédent thriller, De nulle part " Un bonheur absolu de lecture. Une fois le livre terminé, vous n'aurez qu'une envie : tout découvrir de cette auteure et, promis, vous ne serez pas déçu. " Marina Carrère d'Encausse, Notre Temps "Un des grands bouquins de cette année ! " Gérard Collard, Le Magazine de la santé "Un livre important, à lire absolument". Yves Gabay, La Dépêche du Midi

03/2024

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Policiers

Parjures

« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée… Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné… Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême…». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là, un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. A sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse… Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien… Manipulations, horreurs et parjures vont alors guider Aïcha dans une enquête libératrice… Jusqu’à la mort ! Parjures, c’est l’histoire d’une femme flic. Elle s’appelle Aïcha Saida. Elle est commissaire de police à l’Évêché, le commissariat central de Marseille. Aïcha est une femme dévastée depuis la mort de son compagnon mystérieusement disparu au large d’une plage mais c’est surtout une femme qui se bat, une femme qui y croit et une femme à l’énergie contagieuse. Parjures, c’est l’histoire d’anciens notables nostalgiques d’un passé à jamais révolu, ayant définitivement rompu les ponts avec toute notion de justice et d’humanité. Parjures c’est le portrait trouble d’un condamné prêt à tout pour recouvrer sa totale liberté… Parjures c’est aussi une histoire d’amour, belle comme on en croise parfois dans les livres… Une femme passionnée, une équipe de flics motivés, un condamné au passé obscur, des magistrats tordus, la peine de mort en question et l’amour toujours… Parjures, c’est plusieurs vies emmêlées et trois enquêtes qui s’entrechoquent entre passion, mensonge et émotion… !

06/2012

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Sports

Tour de France, tour de forçats

1924, le Tour de France s'élance dans la poussière de juin. Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser "les forçats de la route". "Vous n'avez pas idée de ce qu'est le Tour de France, dit Henri, c'est un calvaire. Et encore, le chemin de croix n'avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l'arrivée. Voulez-vous savoir comment nous marchons ? Tenez..." De son sac, il sort une fiole : "Ca, c'est de la cocaïne pour les yeux, ça, c'est du chloroforme pour les gencives... Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules." Ils en sortent trois boîtes chacun. "Bref, dit Francis, nous marchons à la "dynamite. Et la viande de notre corps, dit Francis, ne tient plus à notre squelette..." Cet ouvrage montre ici l'actualité du texte d'Albert Londres, tout y est déjà dit : l'abus de substances, les rythmes infernaux, les difficultés surhumaines. La tragédie du cyclisme professionnel est déjà en germe dans ces pages. Albert Londres - tour à tour chroniqueur parlementaire, reporter de guerre puis journaliste engagé pour le célèbre quotidien le Matin - est considéré comme l'archétype du journaliste aventureux droit et incorruptible. Il a dénoncé l'inhumanité du bagne, les problèmes des hôpitaux psychiatriques, des Bat' d'Af, les unités disciplinaires de l'armée française, les horreurs du trafic de blanches vers l'Argentine et les terribles conditions rencontrées par les coureurs cyclistes du tour de France. Ses violentes enquêtes et sa renommée incontestable obligent les autorités à réagir, parfois même... à réformer. C'est certainement l'un des premiers journalistes d'enquête qui soit. Il meurt en mer lors de l'incendie de son paquebot au retour d'une enquête qui se révélait dévastatrice pour les triades et les colons d'Indochine.

11/2019

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Littérature étrangère

Jusqu'à ce que les pierres deviennent plus légères que l'eau

Un jeune sous-lieutenant, après avoir servi en Angola pendant vingt-sept mois, rentre au pays où il ramène un tout jeune orphelin. Cet enfant noir, qui a survécu à la destruction de son village et au massacre des siens par l'armée portugaise, il va l'élever comme son propre fils. Plus de quarante ans plus tard, le vétéran et sa femme ont fait le trajet depuis Lisbonne pour rejoindre la vieille maison de famille, dans un village reculé et quasi abandonné, quelque part au pied des montagnes. Dans trois jours, conformément à la tradition, on tuera le cochon. Comme chaque année, leur fille, leur fils adoptif et son épouse, les rejoignent pour l'occasion. Dès le prologue, on apprend que ces retrouvailles connaîtront un dénouement tragique : le jour de la tue-cochon, l'animal ne sera pas le seul à se vider de son sang. Dans les vingt-trois chapitres que compte le livre, à mesure que l'on s'approche du terme fatal de ces trois journées, on entendra alternativement les voix des différents membres de la famille, tout particulièrement celles du père, que l'Angola " ne lâche pas ", et de son fils adoptif. L'ancien militaire n'en finit pas de revivre les horreurs de la guerre : toutes les attentions de sa femme, pourtant elle-même forcée de se battre contre un cancer, et les séances collectives de psychothérapie à l'hôpital n'y font rien. Quant à son fils, c'est une autre guerre qu'il mène : sans cesse renvoyé à son identité de " Nègre ", il est en butte à l'hostilité générale et au racisme le plus vil, y compris de la part de sa propre épouse, qui le méprise et l'humilie. Après des décennies de non-dits, de souvenirs escamotés, d'interrogations refoulées, quelles relations ces êtres peuvent-ils encore entretenir ? Dans ce nouveau livre de Lobo Antunes, poignant, brutal, violent, mais qui sait également être tendre, délicat, une fois encore chacun fait de son mieux pour sauver sa peau – et sa part d'humanité.

01/2019

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Histoire de France

La première guerre totale. L'Europe de Napoléon et la naissance de la guerre moderne

La Première Guerre totale propose une nouvelle interprétation des changements considérables qui se sont produits en Europe dans l'art de la guerre à l'époque des Lumières, de la Révolution française et du règne de Napoléon. Dès les premières années de la Révolution en France, le régime de retenue et de normes aristocratiques de comportement caractérisant jusqu'alors les conflits entre monarques européens et permettant de modérer les ravages causés disparaît totalement. La guerre, qui faisait partie de l'ordre social, qui ne pouvait donc qu'être limitée à la fois dans son ampleur, dans sa durée et dans ses objectifs politiques, est dès lors tantôt stigmatisée pour ses horreurs, tantôt au contraire présentée comme un phénomène régénérateur, voire rédempteur et sacré. Elle devient la lutte du bien contre le mal, de la lumière contre l'obscurité, de la liberté contre le despotisme. Elle pousse les sociétés à la mobilisation générale et à la recherche de la destruction systématique de l'ennemi. Entre les adversaires, plus de respect ni de conciliation possible : il faut vaincre ou mourir. Au cours de vingt-trois années d'une guerre quasi ininterrompue, en particulier pendant la période napoléonienne, il n'est pratiquement pas un Etat européen dont le gouvernement et les frontières n'aient pas été profondément bouleversés. Parallèlement, la taille des armées et des batailles n'a cessé de croître à un rythme sans précédent et les rébellions ont été réprimées avec une férocité jamais vue dans l'histoire européenne, comme en Vendée et en Espagne, où l'ennemi n'était pas seulement à vaincre mais aussi à exterminer. Cette dynamique de guerre totale fit émerger un chef d'un type nouveau, à la fois politique et militaire - Napoléon Bonaparte -, créature, maître et victime de cette nouvelle forme de guerre. Elle marqua enfin profondément tout le XXe siècle, car nous avons hérité aussi de la guerre totale.

09/2010

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Essais

Lee Miller. Une vie sans filtre

Peu d'artistes auront eu un destin aussi flamboyant que Lee Miller (1907-1977). Originaire d'une petite ville américaine, Lee grandit dans une famille aisée et progressiste, sous le regard aimant mais troublant d'un père, passionné de photographie qui, très tôt, la fit poser nue devant son objectif. Victime d'un viol à l'âge de 7 ans, témoin du suicide de son petit ami à l'adolescence, la jeune femme décide de partir pour Paris à 18 ans, et y découvre le milieu du théâtre. Elle étudie ensuite l'art à New York, tout en posant comme mannequin. Si elle fait d'abord la couverture de Vogue, c'est être photographe qui l'intéresse. De retour à Paris, elle devient l'élève, la muse et l'amante de Man Ray, qui sera son grand amour. A Montparnasse, elle côtoie nombre d'artistes, poètes, peintres, créateurs : Breton, Foujita, Chanel ou Cocteau... Toujours désireuse d'ailleurs, elle vit ensuite quatre années au Caire puis rejoint Londres en 1939. Elle immortalise alors avec son appareil photographique les horreurs du Blitz. Devenue reporter de guerre pour les Etats-Unis, elle découvre Büchenwald et Dachau, un choc qui se traduira par ses photographies, particulièrement crues. Elle se marie enfin avec le collectionneur et artiste anglais Roland Penrose, avec qui elle aura un fils dont elle ne se sentira jamais proche. Sa vie s'organise alors entre les voyages, les visites d'amis tels Eluard ou Picasso, et ses créations culinaires de "haute gastronomie" ... Ce n'est qu'à sa mort, en 1977, que son oeuvre photographique sera véritablement découverte, grâce à soixante mille négatifs retrouvés dans son grenier. Carolyn Burke est biographe, critique d'art et traductrice. C'est à Paris, où elle a vécu pendant plusieurs années, qu'elle a fait la connaissance de Lee Miller, juste avant sa mort. Elle vit à Santa Cruz, en Californie.

06/2023

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Littérature française

Boule de Suif. .

"Boule de Suif" est une nouvelle écrite par Guy de Maupassant, un auteur français renommé du 19ème siècle. L'histoire se déroule pendant la guerre franco-prussienne de 1870 et suit un groupe de voyageurs coincés dans une diligence alors qu'ils tentent de fuir les horreurs de l'occupation prussienne. Au centre du récit se trouve Elisabeth Rousset, surnommée "Boule de Suif" en raison de son physique rond et doux. Malgré son statut de prostituée, Boule de Suif se révèle être une femme au grand coeur et une compagne de voyage agréable. Cependant, les autres voyageurs, qui appartiennent à la classe bourgeoise, la méprisent en raison de sa profession. Alors que le groupe est bloqué à l'auberge en raison de l'intervention des autorités prussiennes, Boule de Suif devient un symbole de solidarité et d'humanité. Malgré leurs préjugés, les voyageurs dépendent de sa générosité pour obtenir de la nourriture et du réconfort. Cependant, leur hypocrisie se révèle lorsque les officiers prussiens exigent de Boule de Suif qu'elle cède à leurs avances en échange de la libération du groupe. Le récit explore les thèmes de l'hypocrisie sociale, de la morale et de la trahison. Maupassant dépeint les caractères variés des voyageurs, révélant leurs vraies natures face à l'adversité. Le destin de Boule de Suif souligne l'injustice de la société et la manière dont les individus sont souvent jugés sur des critères superficiels. "Boule de Suif" est une nouvelle captivante qui suscite la réflexion sur les valeurs morales, la compassion et les préjugés sociaux. Le récit met en lumière les sacrifices et les dilemmes auxquels les individus peuvent être confrontés dans des moments de crise, offrant ainsi une exploration subtile de la nature humaine. Ce résumé de "Boule de Suif" met en valeur des mots-clés pertinents pour le référencement sur Amazon, tels que "nouvelle", "Guy de Maupassant", "guerre franco-prussienne", "préjugés sociaux", "sacrifices", "compassion", "morale" et "nature humaine".

07/2023

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Histoire de France

Journal du camp de Vittel

Le 14 août 1942, Hannah, l'épouse d'Yitzhak Katzenelson, et leurs deux plus jeunes garçons, Ben Zion et Benjamin sont convoyés vers Treblinka depuis le ghetto de Varsovie. Katzenelson et son fils aîné, Zvi, en réchappent et travaillent alors quelques mois dans un atelier allemand situé dans les décombres du ghetto. Sans illusion sur le sort réservé à sa femme et ses enfants, celui qui est l'un des plus grands poètes juifs du XXe siècle cesse alors d'écrire. Grâce à la Résistance juive qui cherche à le protéger, il obtient des faux papiers de l'Etat du Honduras qui lui permettent de quitter la Pologne. Le 22 mai 1943 Katzenelson et son fils sont envoyés au camp de Vittel, en France, un camp pour "personnalités", c'est-à-dire des ressortissants de pays alliés ou neutres détenus comme d'éventuelles monnaies d'échanges. Miné par une terrible dépression, craignant de basculer dans la folie, Katzenelson écrit quelques lignes dans son journal puis s'emmure dans le silence. Ce n'est qu'à la veille de l'anniversaire de la liquidation du ghetto de Varsovie, qu'il commence à tenir véritablement son Journal. Bien qu'il ne coure que sur deux mois seulement, il s'agit là d'un document exceptionnel d'une rare intensité. A l'amie de Vittel qui le presse d'écrire, il répond : "Je ne peux pas écrire. Il n'existe pas de mots pour décrire ces horreurs ; ils n'ont pas encore été créés". Mais c'est aussi le même homme qui lui déclare un autre jour : "Non ! Non ! Cela doit être écrit. Le monde entier doit savoir ce qui est arrivé. Tout doit être raconté". C'est le témoignage d'un homme brisé qui survit dans un entre-deux de la mort. Dans un cri poignant, le poète mentionne déjà l'extermination par balles, les déportations et les chambres à gaz. Mais surtout, avec une terrible prescience, il avance dès 1943 le chiffre de six millions de Juifs assassinés.

09/2016

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Littérature française

Et la mer se fâcha

Dans le café de Ménekché, village de pêcheurs proche d'Istanbul, le jeune Zeynel tue à bout portant Ihsan le maquereau. Sélime lui crache alors au visage, mais il ne le dénoncera pas à la police. Désormais les destins de ces deux hommes, si différents, seront indissolublement liés, dans une lente progression qui les conduira inéluctablement l'un vers l'autre, jusqu'à la fin tragique. Cependant Zeynel, qui a peur de Sélime, fuit à Istanbul où se déroule une chasse à l'homme, à mesure que grandit sa légende, alimentée par les journaux, par les rumeurs les plus invraisemblables et par les photos de faux assassins, tandis que Sélime, le Pêcheur au cour pur, poursuit sur sa barque un rêve d'amour qu'accompagne la tristesse d'avoir vu massacrer ses amis les dauphins dont on dépèce les corps sur la plage pour les brûler et recueillir leur huile. Ce roman qui met en scène de nombreux personnages, tels Moustafa le Borgne, Hassan le Boiteux, la belle Zuhré assassinée par son mari, le petit Doursoune Kémal qui adore Zeynel, Husséyine l'indicateur et Véziroglou le gangster milliardaire, souvent agités par des sentiments contradictoires, à la fois généreux et cupides, lâches et téméraires, tendres et cruels, se déroule dans un décor d'une beauté saisissante, où les jeux de lumière, sur la mer et dans les îles, s'opposent à l'agitation et aux bruits du port, des marchés, des embouteillages d'Istanbul, ville «corrompue, divisée en mille factions, puante, menteuse, mauvaise, qui a perdu son âme...». Une beauté qui rachète toutes les horreurs et tous les crimes, il suffit, pour la voir, d'ouvrir les yeux. Pour la première fois, dans ce livre, Yachar Kemal aborde, avec le thème d'Istanbul, la période agitée des années 1970, où ses héros, des gens du peuple, se trouvent entraînés avec leurs passions dans des conflits qui les dépassent et dont ils ne perçoivent pas les enjeux.

10/1985

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Critique littéraire

L'année 1925. L'esprit d'une époque

« Il y a des dates qui comptent, d’autres qui tombent en poussière. Tandis que 1896 ou 1907 se laissent oublier et ne marquent plus pour nous que des heures surannées, 1900 est une échéance, un jubilé, noces d’or du passé et de l’avenir ». C’est en orfèvre que Paul Morand célébrait 1900, trente ans après. Entre temps il aura été un des héraults des Années folles et, tout particulièrement, de l’année 1925, qui tout autant que 1900 a marqué une échéance et s’est vite imposée à la mémoire collective comme une année mythique. Étonnante et durable fortune ! Entre l'armistice de 1918 et la crise de 1929, les années vingt, profondément marquées par les horreurs de la Grande Guerre, présentent un singulier mélange de désarroi, de révolte et de frivolité. À la fin des combats qui ont dévasté l’Europe, tout un monde s’écroule, plongeant modèles et valeurs dans une crise durable. En cette période d’extraordinaire effervescence, la table rase et l’expérimentation sans tabous sont à l’ordre du jour. Les moeurs oscillent entre deux tendances fortes : émancipation et détraquement. Amour et libertinage jouent à cache-cache aux quatre coins de l’Europe galante. Discréditée par un conflit qu’elle a provoqué ou qu’elle n’a pas su empêcher, la politique hésite entre les tentations du communisme et du fascisme. Et la littérature, gagnée elle aussi par la difficulté d’être, cherche les voies de son renouvellement. Pour restituer l’esprit de cette époque qui à tant d’égards dialogue avec la nôtre, il fallait remplir deux conditions. Réunir, en premier lieu, des recherches travaillant dans des disciplines différentes. Se croisent ici des travaux de spécialistes d’architecture et de cinéma, de littérature française et de littérature comparée, d’études anglo-américaines et de Kulturwissenschaft, des hispanistes et des slavistes, des italianistes et des historiens du sport. D’autre part, il était indispensable de faire appel à des spécialistes internationaux.

06/2012

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Histoire internationale

Le discours balkanique. Des mots et des hommes

On parle beaucoup des Balkans, mais comment en parle-t-on ? Chacun des peuples de la péninsule a son propre discours, ses propres mots pour désigner les gens, les lieux et bien d'autres choses. Le discours sur les Balkans qu'on entend en Occident en est inspiré, il est donc cacophonique, il fourmille d'ambiguïtés, il favorise les partialités et les malentendus. Chacun, dans les débats sur ces pays, cherche à imposer son point de vue par le choix même des expressions qu'il emploie. Il importe donc de décrypter les mots, et derrière eux de retrouver les réalités. Quelles communautés humaines appelle-t-on une nation, un peuple, une ethnie ? Qu'entend-on par " autodétermination des peuples ", " nettoyage ethnique ", " langue serbo-croate " ? Quels groupes d'hommes sont nommés Bosniaques, Macédoniens, Valaques ? Quels territoires constituent la Moldavie ou le Kosovo ? Pourquoi telle bourgade bulgare a-t-elle, en un siècle, porté successivement quatre noms différents ? Chacune de ces questions, avec des dizaines d'autres du même genre, est étudiée dans son contexte historique proche et lointain, en se référant, si nécessaire, aux langues d'origine, et en cherchant à démêler les arrière-pensées idéologiques qui ont dicté le choix des mots. On cherche aussi à esquisser ce que pourrait être, sinon une vraie terminologie scientifique, du moins un langage plus ou moins objectif, qui permettrait de débattre vraiment sur les choses. Car, à travers cette enquête sur les mots, on voit aussi apparaître, quoique sous une lumière insolite, toute l'histoire, la géographie, la situation linguistique et religieuse des Balkans, tous leurs problèmes politiques. Certaines leçons peuvent en être tirées. Exorciser, par une analyse objective, les illusions forgées par les nationalismes, et dénoncer les horreurs qui en découlent, ne doit pas conduire à sous-estimer les identités nationales, réalité profonde qui jouera nécessairement un rôle dans les états démocratiques à construire ou à consolider dans cette partie de l'Europe.

10/2004

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Sciences historiques

Béarn et Pays basque dans la guerre. 1936-1946

Loin des fronts et des théâtres d'opérations les plus violents de la Seconde Guerre Mondiale, les Pyrénées occidentales seront relativement épargnées des horreurs de la guerre. Cependant, bien avant l'embrasement général, les basques comme les béarnais, traditionnellement liés à l'Espagne, deviennent en 1936 les témoins directs de la pandémie fasciste qui jettera le monde dans l'effroi et la mort pendant six ans. Tandis que la Légion Condor et les phalanges ravagent les cités outre-Bidassoa, le département des Basses-Pyrénées accueille les civils jetés sur les routes de l'exil, offre repli et soutien pour les combattants républicains et se prépare déjà au pire. En 39 et 40, la mobilisation générale, la Blitzkrieg ou la Wehrmacht en ordre serré défilant sur le pavé ne surprend finalement plus personne : dans ce petit bout du sud-ouest, l'été, sur une plage à Hendaye ou à l'ombre de l'Ossau, on a déjà pu voir les flammes d'une Irun ravagée, ou l'exode massif des gudaris mutilés. Mais la situation a changé car c'est désormais de ce côté des Pyrénées que les conditions de guerre s'installent, entre une France divisée et une Espagne non belligérante qui positionnent dorénavant le département comme un enjeu stratégique : gagner les cimes c'est la liberté et l'exil pour des milliers de persécutés, résistants, juifs ou intellectuels. Verrouiller les Pyrénées, contrôler et fortifier la zone, c'est la mission du Reich et de l'administration française. Au milieu des forces, si certains embrassent clairement l'une ou l'autre des causes, la majorité de la population tente de survivre et de gérer au mieux les contraintes du quotidien, entre douleur, espoir, détente et joie de vivre jusqu' à la Libération ultime. A travers de nombreux fonds d'archives, publics ou privés, connus ou inconnus, les images et les hommes livrent une histoire "à tiroirs" que l'auteur révèle d'un regard photographique et contemporain.

11/2016

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Géopolitique

Israël, le Hamas et la question de Palestine. La guerre de Gaza, un choc majeur qui change la donne. Comment penser l'après et construire une solution politique ?

Israël, le Hamas et la question de Palestine. La nouvelle guerre de Gaza s'inscrit dans la longue histoire du conflit israélo-palestinien. La difficile question de l'après est posée pour le peuple palestinien et pour tout le Proche-Orient. Un nouvel ouvrage à paraître bientôt. Dans la longue histoire du conflit israélo-palestinien, c'est la première fois qu'une phase de guerre prend une telle intensité avec autant de victimes et de destructions, avec un tel niveau de problématiques éthiques et politiques. Les crimes de masse, les prises d'otages et les horreurs perpétrées le 7 octobre 2023 par le Hamas, majoritairement contre des civils, ont stupéfié les opinions publiques et suscité une très large et légitime condamnation dans le monde. Les morts par milliers sous les bombardements indiscriminés d'Israël, la décision d'un siège complet de Gaza, l'usage d'armes interdites (munitions au phosphore), le ciblage de journalistes et de personnels de l'humanitaire... ont provoqué émotion et indignation. Devant un tel déchaînement de violence, dans la consternation internationale, les mobilisations et les appels à un cessez-le-feu immédiat se sont multipliés, avec même des mises en garde de pays alliés quant aux éventuelles répercussions politiques et sociales négatives. Cet ouvrage veut apporter des faits, des clarifications et une approche critique afin de contribuer à la compréhension des événements et de leurs conséquences, de leurs causes ou origine, des stratégies des uns et des autres, et des responsabilités. C'est une approche nécessaire pour être en capacité de mesurer la nature des réponses politiques et des solutions à construire, dans un contexte de haute complexité... et de risques très élevés. Comprendre qu'elle issue est encore possible dans une telle situation, malgré le niveau des antagonismes, exige un effort d'analyse auquel ce livre, écrit alors que les combats font toujours rage, veut apporter une contribution pour la réflexion et le débat. Jacques Fath Spécialiste des relations internationales, chercheur indépendant.

03/2024

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Histoire internationale

L'âge global. L'Europe, de 1950 à nos jours

Après l'accumulation d'horreurs de la première moitié du XXe siècle qui avaient conduit " l'Europe en enfer ", les années 1950 à 2018 apportèrent la paix et une prospérité relative à la majeure partie de l'Europe. D'immenses progrès économiques transformèrent le continent. Le souvenir des guerres mondiales s'éloigna peu à peu, même si leur ombre a continué de planer sur les esprits. L'Europe était désormais un continent divisé, vivant sous une menace nucléaire, qui prit parfois des contours terrifiants. Ses habitants perdirent la maîtrise de leur destin, dicté par la guerre froide qui opposait les Etats-Unis et l'URSS, et se trouvèrent " précipités " dans une série de crises qui menaçaient de les faire basculer dans la catastrophe. Il y eut des succès éclatants : la dissolution du bloc soviétique, la disparition des dictatures et la réunification de l'Allemagne. L'accélération de la mondialisation, la dérégulation financière, la naissance d'un monde multipolaire, la révolution des technologies de l'information ont produit de nouvelles fragilités. L'enchevêtrement de crises qui ont suivi 2008 a été l'avertissement le plus clair adressé aux Européens : la paix et la stabilité ne sont aucunement garanties et le continent pourrait bien connaître de nouvelles fractures. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère d'incertitudes. Dans ce livre remarquable, Ian Kershaw brosse un ample tableau du monde dans lequel nous vivons. Puisant ses exemples à travers tout le continent, Des temps d'incertitudes / L'Age global éclaire puissamment l'histoire du temps présent et jette un regard prudent sur notre futur. Ian Kershaw est l'auteur d'une monumentale biographie de Hitler (Flammarion, 2000 et 2001) et a publié au Seuil : Choix fatidiques. Dix décisions qui ont changé le monde (2009, " Points Histoire ", 2012), La Fin, Allemagne 1944-1945 (2012, " Points Histoire ", 2014), et L'Europe en enfer, 1914-1949 (2016, " Points Histoire ", 2018).

01/2020

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020

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Pléiades

Oeuvres de Jules Renard Tome 2

"Que cherche donc Renard quand il écrit ? La vérité et la perfection. Il n'était évidemment pas le seul, ni le premier. "La nature, donc, la nature et la vérité", s'écriait Hugo dans la Préface de Cromwell. Déjà bien avant lui, Boileau avait proclamé "Rien n'est beau que le vrai". Après les classiques et les romantiques, les réalistes et les naturalistes prétendaient à leur tour à cette "vérité", s'attachant à observer et à rendre la vie, sans aucun parti pris, le plus fidèlement, le plus exactement possible. Mais Renard se refuse à écrire comme eux des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre où, malgré tout, l'art vient "arranger" la vie. Il veut une littérature qui ne soit pas trop de la "littérature", un théâtre qui ne soit pas trop "théâtre". Cet écrivain s'assied devant la table nue, devant la page blanche. Avec quoi remplira-t-il, de son écriture soigneuse, ses grandes feuilles de papier quadrillé ? Renard n'est pas un écrivain doué. Il n'a pas l'aisance et la facilité d'un Giraudoux, par exemple, qui, tout de suite, se met à écrire et se laisse aller, avec bonheur, à sa fantaisie. Et d'abord, il écarte les suggestions de l'imagination, qu'il dit avoir tuée par horreur du mensonge, et qui ne pourrait que l'égarer dans sa quête de vérité. Il est bien capable de concevoir un drame symbolise, Le Retour du poète, mais la peur de n'être pas vrai l'empêche de l'écrire. Il écarte aussi les livres des autres, et n'exploite pas le fait divers. Il n'écrira consciencieusement que des pages, quelques phrases, inspirées par ce que la vie la plus "quotidienne" pourra lui fournir, des "choses" vues, petites gens, petites choses : une rencontre, la pluie, la neige, des mots d'enfants, les animaux, les paysans, ses domestiques de Chaumot, sa cuisine, la promenade ou la chasse. On peut juger bien minces, insignifiants, les sujets des "proses" de Renard : un maçon au travail, un paysan qui fauche, un pinson qui chante, un oiseau qui plane. Renard s'en rendait parfaitement compte. Ce qu'il écrivait lui semblait parfois une littérature de furet. Et Bellessort le qualifiait de "termite de génie". A ses pages courtes, faites de phrases brèves, Renard donnait volontiers des titres diminutifs : Homuncules, Cocottes en papier, Minutes de la vie, Petites bruyères. Il travaille menu. "Pattes de mouche", disait Claudel. "Scalp de puces", disait je ne sais qui", Léon Guichard.

03/1971

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Comics

L'ère des comics Marvel 1961-1978

C'était l'époque des héros puissants, des monstres incompris et des méchants à la psychologie complexe. Lorsqu'il publie le premier numéro de Fantastic Four, en novembre 1961, le géant de la bande dessinée Marvel inaugure une période de mutation de la culture populaire. Au cours des 20 années suivantes, les illustres Hulk, Spider-Man, Iron Man et X-Men ont bondi, fusé et volé entre ses pages. Il a tiré Captain America des frigos de l'histoire où il était reclus depuis les années 1940 et fait des Avengers la meilleure équipe de super-héros au monde. Daredevil, Dr. Strange et des dizaines d'autres se sont ajoutés à son panthéon, avec leur propre aréopage d'adversaires malveillants. Plus de 50 années plus tard, ces personnages enthousiasmants nés dans les années 1960 et 1970 sont plus populaires que jamais, toujours prêts à se battre, dans les magazines, les magasins de jouets et les films à gros budget du monde entier. Dans L'ère des comics Marvel 1961-1978, le légendaire auteur et éditeur Roy Thomas vous transporte au coeur de cette étape charnière de l'histoire des comics, une ère d'innovation triomphale dans le domaine de la narration et des personnages au cours de laquelle le super-héros s'est réinventé en tant que genre. A travers des centaines d'images et de témoignages de première main, le livre retrace la naissance de héros mythiques par leurs pouvoirs et leurs adversaires, mais ancrés dans un monde similaire à celui que connaissaient les lecteurs, des héros avec leurs problèmes, leurs batailles à mener et leurs défauts, comme n'importe qui, auxquels ils pouvaient s'identifier. On voit aussi comment, dans les années 1970, la machine à idées qu'est Marvel a intégré l'horreur, l'heroic fantasy et les arts martiaux à son écurie de demi-dieux titanesques, avec des personnages emblématiques comme l'Homme-Chose, Conan et Shang-Chi, prouvant ainsi que leur manière de raconter les histoires pouvait se dupliquer avec succès, sans capes ni combinaisons moulantes. On apprend aussi à connaître les extraordinaires architectes de Marvel, dont les noms sont presque aussi connus que les mortels et immortels auxquels ils ont donné la vie : Stan "The Man" Lee, Jack "King" Kirby et Steve Ditko, en compagnie d'autres grands du genre comme John Romita, John Buscema, Marie Severin, Jim Steranko. L'ensemble compose une exploration excitante des coulisses de cette maison mythique, une pièce maîtresse dans la bibliothèque de tout amateur de comics, qui vibre de l'énergie et de la soif d'innovation de cette époque qui vit triompher Marvel et ses héros.

10/2017

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Histoire de France

Le Roman de la DURBELIERE t 3 & t 4. Eleuthéria et Thanatos La Liberté ou la Mort

Eleuthéria et Thanatos tome 3 France, printemps 1789... Pendant que l'orage révolutionnaire gronde à Paris, Arthur est retenu à Versailles auprès de son régiment de dragons à l'occasion de la tenue des Etats généraux, ordonnée par le Roy Louis XVI pour tenter de remédier à une situation devenue sans issue. Le marquis de La Guyonnière, meurtri par l'absence d'Alys, restée à La Durbelière pour élever leur enfant, y retrouve son ami Gonzague. Bientôt rappelés dans une capitale en proie à l'anarchie afin d'y ramener l'ordre, ils croiseront le chemin de Toussaint Bassompierre, lancé corps et âme dans son rêve de bâtir une humanité nouvelle. En dépit des années, le jeune homme n'a rien oublié ni pardonné, le temps n'ayant fait qu'accroître sa rancoeur contre une société qu'il rend responsable de son malheur, bien décidé à en tirer vengeance... En Poitou, la persécution religieuse entreprise par les nouvelles autorités fait grandir le mécontentement, prélude au soulèvement général des paroisses du pays. Du tumulte des faubourgs parisiens à l'insurrection vendéenne du printemps 1793, en passant par les intrigues de Coblence et la prise du palais des Tuileries, la famille de Rorthais va être, malgré elle, plongée dans un torrent de violences, de larmes et de sang... Eleuthéria et Thanatos tome 4 Vendée, 1793... Après avoir volé de victoire en victoire, l'armée Catholique et Royale a échoué à s'emparer de Nantes. Toussaint Bassompierre, plus que jamais décidé à se venger d'un passé qui continue de le hanter, accompagne l'armée de Mayence, envoyée en Vendée par la Convention qui a décrété la destruction du pays insurgé en y répandant le feu et le sang. Désireuse de rejoindre son père et ses frères au combat mais se devant à son fils Honoré, dernier témoin de son amour pour Arthur, Alys ne pourra cependant rester longtemps étrangère au sort de tout un peuple en sabots qui lutte pour sa survie. La jeune femme se laissera dès lors emporter dans la succession meurtrière des batailles, tandis que se dissipent les illusions et que grandissent les haines. Perdant peu à peu les êtres qui lui sont chers pour ne plus devenir que l'ombre d'elle-même, Alys réchappera-t-elle de ces heures terribles d'une guerre civile sans merci où la bravoure côtoie le tragique et l'horreur ? Car pour que la République vive, la Vendée doit mourir...

11/2019

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Romans policiers

La guerre est une ruse

Réédition avec une nouvelle couverture du roman phénomène de Frédéric Paulin " Khaled sort de l'appartement en adressant un sourire qu'il veut plein d'amour à ses parents. Il sait qu'il va bientôt devoir les quitter pour toujours. Lorsqu'on s'engage sur la voie du Djihad, il n'y a pas de retour en arrière possible. " Algérie, 1992. Après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut, une poignée de généraux, les " janviéristes ", ont pris le pouvoir. L'état d'urgence est déclaré, les islamistes pourchassés ont pris les armes. Le pays sombre dans une violence sans précédent... Tedj Benlazar, agent de la DGSE, suit de près les agissements du tout-puissant Département du renseignement militaire, le sinistre DRS qui tire toutes sortes de ficelles dans l'ombre. Alors qu'il assiste à l'interrogatoire musclé d'un terroriste, Tedj apprend l'existence de camps de concentration où les islamistes seraient parqués dans des conditions inhumaines. En fouinant plus avant, il met au jour des liens contre-nature entre le DRS et les combattants du GIA. Quel jeu jouent donc les services secrets avec les terroristes ? Les massacres quotidiens sont-ils l'oeuvre des uns ou des autres ? Ou d'une instrumentalisation diabolique des seconds par les premiers ? Benlazar acquiert la certitude que les généraux sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir. Et la dernière phase de leur plan va commencer : exporter le chaos par-delà la Méditerranée, pour forcer la France à soutenir leur croisade anti-terroriste. Tedj parviendra-t-il à réunir assez de preuves pour convaincre sa hiérarchie avant que l'horreur ne s'invite à Paris ? Avec ce premier tome, Frédéric Paulin plonge le lecteur au coeur de la décennie noire qui ravagea l'Algérie et préfigura une nouvelle ère de terreur inaugurée par les attentats du 11 septembre. Grand Prix du roman noir du festival du film policier de Beaune 2019 pour La guerre est une ruse Prix des lecteurs Quais du polar 2019 pour La guerre est une ruse Prix Marguerite-Puhl-Demange du Festival Le Livre à Metz - 2019 pour La guerre est une ruse Etoile du polar Le Parisien 2018, pour La guerre est une ruse Prix du noir historique 2019, organisé par les bibliothécaires d'Agglopolys, Communautés d'agglomération de Blois et le salon du livre Les Rendez-vous de l'histoire, pour La guerre est une ruse. Prix Moussa Konaté du roman policier francophone du festival Vins noirs de Limoge 2019 pour Prémices de la chute Grand prix de littérature policière 2020 pour l'ensemble de la trilogie " Tedj Benlazar "

09/2021

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Romans policiers

Terreur à Aix-les-bains

Savoie, Aix-les-Bains, de nos jours : Dominique da Prato, éminent homme d’affaires habitant Tresserve, déjeune tranquillement avec des amis au restaurant Lamartine quand, soudain, 3 hommes cagoulés et armés font irruption. 6 hommes attablés non loin de da Prato sont abattus. L’une des victimes, un Asiatique, agonise dans ses bras. Fortement choqué, da Prato contacte Francis Magenta, qu’il a connu lors de la rocambolesque course-poursuite dans la galerie commerciale de l’hypermarché de Bellegarde-sur-Valserine, afin qu’il prenne en charge cette délicate et mystérieuse affaire. Qui en veut à Dominique da Prato ? Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Que se passe-t-il ? L’ombre de la « Cosa Nostra » semble planer sur cette fusillade. Savoie, Grésy-sur-Aix, Brison St Innocent : Une terrifiante fusillade dans le Carrefour Market suivie d’une course-poursuite dans le centre de Brison St Innocent, finit de convaincre Magenta qu’il se trame dans l’ombre quelque chose de gigantesque. Quelque chose impliquant les dirigeants des deux plus puissants États de la planète. Italie, Rome : L’avocat mafieux Noferini est inquiet. Qui est en train de jouer en solo dans son dos ? De qui doit-il avoir peur ? Le crime organisé qu’il dirige n’a jamais été aussi puissant, efficace et présent. Utilisant depuis longtemps des modèles de développement similaires aux grandes multinationales, les mafias se sont mises à l’heure de la mondialisation et Noferini a horreur de la publicité. Etats-Unis, Washington : Walter Straumer, l’ancien conseiller privé de l’ex-Président qui est en "affaire" avec Noferini, se pose également des questions. Russie, Moscou : Le géant de l’agroalimentaire et proche du pouvoir, Vassili Tchernienkov, est en colère. Qui a volé les documents impliquant Poutine dans les dernières élections présidentielles américaines ? Du Kremlin à la Maison-Blanche, en passant par New York, Palerme, Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Milan et l’Afrique du Sud, Francis et Stan se verront plonger dans les coulisses de la criminalité planétaire directement menacée par un Dominique da Prato désemparé. Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il reçu ? Pourquoi Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du Président de la République, vient-il rencontrer da Prato ? Certaines vérités ne sont pas bonnes à connaître ! Qui sortira vainqueur de cette course à la mort ? Une course à laquelle s’est invité le Rectificateur, l’âme damnée de la Troisième Loge, une société secrète millénaire de justiciers impitoyables.

09/2023

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Renaissance

Io da vinci. dans la peau d'un genie

"François Ier m'attend. L'heure est venue de mettre en place la Renaissance française. J'ai fui Rome la nuit tel un mascalzone. Ce pape vicieux ne veut pas me lâcher, c'est un Medicis, et les Medicis me considèrent comme leur chose. Le voyage est très long jusqu'à la France. Mille kilomètres. Avec à mes trousses les mercenaires les plus dangereux d'Europe commandés par un fou irrationnel. Je suis comme un navire qui met longtemps à prendre la haute mer, chargé à ras bord par soixante-quatre années de vie. A mon âge, raisonnablement, je n'ai aucune chance d'arriver à destination. Mes ruses, mes relations, mes inventions, mes talents d'illusionniste, ma connaissance de la nature humaine, ne suffiront pas. Boh... Un seul moyen de leur échapper sera de découvrir le secret de l'impetus". Armand Bernardi nous a plongé dans l'islam des lumières avec SHAÏTAN CONSPIRATION I. Il nous transporte cette fois dans la peau de Léonard de Vinci, pour un road-movie de quatre mois à pied et à dos de mulet au milieu de la barbarie des guerres d'Italie. Il nous rapporte en chemin ses rencontres passées de célébrités comme Albrecht Dürer, Martin Luther, et César Borgia. L'auteur nous immerge dans le cerveau du Maestro. Comment réfléchit un penseur attentif aux règles de la Nature ? Existe-il une manière juste de penser ? s'interroge de Vinci. L'auteur nous plonge dans 200 notes peu connues de Léonard de Vinci. Remplies de sagesse, parfois prémonitoires, elles sont choisies parmi ses 6000 feuillets qui passionnent aujourd'hui le monde entier. Le roman d'Armand Bernardi nous projette également au coeur de la Kabbale, avec Elie Lévita, principal passeur de cette science hébraïque en Europe, Pic de la Mirandole, et la surprise d'y découvrir Machiavel. Tous, avec de Vinci, auraient appartenu à la confrérie des Fidèles d'Amour, créée par Dante deux siècles auparavant à la suite des Templiers. Ce dernier voyage de Léonard de Vinci est à la fois une aventure palpitante et un voyage intérieur, où les événements extérieurs se mêlent aux mouvements de l'âme et de l'esprit du grand homme. C'est là, la forte dimension de ce roman. Avec Léonard de Vinci, Armand Bernardi partage un point commun : l'amour des chats. Sa chatte Isis est même un vrai personnage de ce roman. Les chats sont "Amis de la science et de la volupté, / Ils cherchent le silence, et l'horreur des ténèbres" , écrivait Baudelaire.

10/2021

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Critique littéraire

Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

" Par amour de l'aventure, de l'ombre qui masque et de l'équivoque, j'ai préféré le mardi-gras où l'on pleure sous son masque, à tous les jours, et me voilà grimée pour la vie en pantin que rien ne casse, en fantoche de bois. Horreur ! Puisque tu es si consciente, me direz-vous, ô mes rares amis, pourquoi ne pas t'arrêter, ne pas reprendre souffle, pourquoi ? Parce qu'il est déjà trop tard, ou bien trop tôt, vous dirai-je, parce que je suis contaminée, parce que maintenant l'ennui me terrasse dès que je m'arrête, dès que je me tais, et. que la solitude m'est un supplice bien mérité que ma faiblesse et ma lâcheté ne supportent plus ! Il faudrait qu'un être qui ne serait pas un maître d'école m'aime et me sauve par l'amour, par le voyage, par le travail compris et partagé, par l'argent ! Alors je renaîtrais à moi-même et le bon grain reprendrait ! Alors j'oublierais la parade du vice, le sadisme de la souffrance, la morbidité des larmes et des déceptions profondes et soutenues. Mais seule ! je ne peux et je ne veux pas. Je ne peux plus ! Et je ne veux plus ! Le manque d'argent continuel fait que je préfère ce milieu louche où l'on nage, où l'or s'attrape comme les maladies, où l'on revend, prête et trafique jusqu'à l'âme. " 28 septembre 1919. Mireille HAVET [DE SOYECOURT] (1898-19321) : Guillaume Apollinaire, Colette, Natalie Barney, la princesse Murat, Edmond Jaloux et Jean Cocteau encouragèrent son jeune talent de " petite poyétesse " (ainsi l'appelait Apollinaire) et favorisèrent la publication de ses textes : des poèmes et des contes fantastiques (La Maison dans l'œil du chat, G. Crès, 1917), des articles dans Les Nouvelles littéraires et un roman à clé, Carnaval (Albin Michel, 1923)... Mais ils ignoraient que celle qu'ils virent courir à sa perte tenait son Journal : de 1913 à 1929, cahiers et feuillets, conservés par son amie Ludmila Savitzky, forment une extraordinaire autobiographie. Avec lucidité et exaltation, Mireille Havet y décrit sa " vie de damnation ", une vie de guet et d'attente, de songe et d'outrance, une vie aimantée par son " goût singulier " pour l'amour des femmes et pour les stupéfiants. Un premier volume (1918-1919) a déjà paru aux mêmes éditions ; l'ensemble de ce journal sera publie en 3 tomes : 1913-1919,1919-1924 & 1924-1929.

03/2005

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Monographies

Caillebotte. Peintre extrême

Le peintre de la vie moderne, tel que Baudelaire le rêve en 1846, n'est-ce pas lui ? N'est-ce pas Gustave Caillebotte (1848-1894) qui, trente ans plus tard, comblera cette attente ? Ce livre est né de cette interrogation et de ce qu'elle implique dans la relecture en cours de notre modernité. D'abord relégué aux marges de l'impressionnisme, Caillebotte s'est vu revaloriser de manière éclatante depuis les années 1970. Artiste singulier, poète méthodique du Paris d'Haussmann, grand observateur du jeu amoureux, héros du yachting, fou de fleurs et de jardins, capable de tout peindre par horreur des redites, il joua un rôle crucial à d'autres titres. Collectionneur précoce des impressionnistes, il fut aussi l'organisateur de leurs expositions à partir de 1877. Lorsque Les Raboteurs de parquet, refusés au Salon, firent sensation en 1876 à la deuxième exposition impressionniste, Caillebotte n'était pas le complet débutant qu'on voyait en lui. Au lendemain de la guerre franco-prussienne, il s'était formé auprès de Léon Bonnat, tout en fréquentant l'italien Giuseppe de Nittis, l'un et l'autre l'ayant mis sur la voie d'un réalisme sévère. S'ensuivit l'inscription à l'école des Beaux-Arts du jeune homme appelé, en somme, à faire carrière dans le sillage de ses mentors. Au contraire, Caillebotte montre une grande indépendance. Il se débarrasse vite de la théâtralité de Bonnat et du pittoresque de De Nittis. Ne reste que la puissance naturaliste, une énergie qu'il met au service d'un pays qui se reconstruit, d'un Paris qui se redessine. L'historiographie récente ne dissimule pas sa préférence pour le Caillebotte le plus sujet, dit-on, au malaise existentiel, qu'il procède de son individualité ou de sa classe. Les tensions inhérentes à la plupart de ses chefs-d'oeuvre croisent ainsi la psychologie des profondeurs et la sociabilité des élites. On parle volontiers d'un besoin d'élucidation, de maîtrise, en prise avec l'angoisse même de l'assumer ou la crainte de ne pas y parvenir. Mais il faut voir au-delà. La peinture de Caillebotte témoigne d'une puissance jusque dans ses oeuvres les plus troubles. Son art oscille entre les extrêmes, sans jamais céder à l'euphorie banale d'un certain impressionnisme ni, à l'inverse, s'abandonner complaisamment au mal-être des années 1880. La tension qui plane sur l'ensemble de l'oeuvre demande à être reformulée. Elle nous livre l'une des clés de celui qui fut le vrai peintre de la vie et de la ville modernes.

10/2021

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Violence

Au-delà de nos larmes

République démocratique du Congo (encore appelée Zaïre), 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'est du pays, voisin du Rwanda. Le début d'un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les causes en sont multiples, tout comme les intérêts que suscitent les richesses minières du pays, coltan, cobalt, diamant, cuivre... La population totalement désemparée bascule brutalement dans l'horreur, fuit en des déplacements massifs. Les habitants, dans leurs villages ou sur les routes, subissent frontalement le choc de la violence et des exactions de toute sorte, perpétrés par des rebelles, soldats insurgés ou démobilisés, des militaires et policiers, ou bien seulement des voleurs, hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions, les viols et mutilations sexuelles, arme de guerre au pouvoir de destruction est ravageur, suivi, pour de nombreuses victimes, par une obligation au silence. Un silence qu'elles s'imposent à elles-mêmes parce que, considérées comme porteuses de honte, elles sont victimes de rejet par la famille ou la communauté. Mais Tatiana parle, en son propre nom et au nom d'autres femmes victimes, dont elle recueille le témoignage ou raconte l'histoire, femmes ou jeunes filles, fillettes ou bébés. Ainsi est-elle tout autant Natacha, Sarah, Sylvie, Gisèle, Andema... "Nous avions une vie avant que la fatalité ne nous rattrape. Nous avons une vie durant le chemin de guérison, et nous aurons une vie après nous être remises debout et avoir brisé les chaînes du silence et de la peur. [... ] Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, Nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de respirer à nouveau et de revivre" . T. M. B "Face à l'adversité, comme tant d'autres victimes de viols que nous avons soignées à Panzi, Tatiana n'a pas courbé l'échine. Elle a eu l'audace de se battre pour dompter la douleur, pour se reconstruire et survivre à l'innommable. [... ]. Le courage de Tatiana à transformer la peine de l'humiliation en pouvoir de renaître des cendres force le respect. Son rebond est une source d'inspiration. Il projette sur notre existence des couleurs de l'optimisme" . D. M

11/2021