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Nanni Balestrini

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Histoire internationale

Tito de Alencar (1945-1974). Un dominicain brésilien martyr de la dictature

Raconter l'histoire de Tito, c'est revenir sur la dictature militaire mise en place au Brésil en 1964. Installée sous le nom de "révolution rédemptrice", la dictature supprima le Parlement, gouverna par des actes institutionnels et mit en prison les opposants politiques. A cette opposition, va alors s'associer la partie de l'Eglise catholique qui avait choisi le christianisme de la libération. Des laïcs, des prêtres et des religieux, notamment des dominicains, en font partie. Ce livre suit les traces de l'un d'entre eux, Tito de Alencar. En 1968, le dominicain Tito a 23 ans quand il s'engage, avec plusieurs de ses frères, dans des actions de soutien à la résistance et notamment à l'Action de libération nationale (ALN), dirigée par Carlos Marighella. Arrêté et emprisonné la nuit du 4 novembre 1969, Tito sera immédiatement interrogé sous la torture par l'équipe du commissaire Sérgio Fleury, puis transféré en d'autres centres où les actes de tortures reprendront. Echangé avec soixante-neuf autres prisonniers politiques contre l'ambassadeur suisse, capturé par un commando de résistants, il sera libéré mais banni du pays en janvier 1971. Réfugié en France, il se suicida quelques années plus tard. La torture avait réussi à le détruire de l'intérieur, transformant sa vie en un enfer de délires et d'hallucinations. Lors de l'édition brésilienne de cet ouvrage en 2014, des personnalités en ont souligné la portée. "Le livre a changé la vision que j'avais de l'engagement des dominicains à l'époque" (Bernardo Kucinski, écrivain). "Il n'y a pas dans cette oeuvre matière à spéculations doctrinaires. Tout est direct et vivant, comme se doit d'être le témoignage d'amis et compagnons qui ont partagé dans le danger les mêmes valeurs" (Alfredo Bosi, écrivain, professeur de littérature brésilienne et académicien). "Quel bel exemple de compréhension et de respect de sa tragique aventure chrétienne de liberté ! " (Magno Vilela, historien et ex-dominicain). Publié aujourd'hui en français, ce livre vaut en lui-même pour l'honneur de Tito. Il vaut aussi pour notre époque, où la liberté et la justice restent toujours à préserver, ou à conquérir et reconquérir.

10/2020

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Actualité médiatique internati

Anatomie d'un coeur sauvage

Sexe, drogue et Rock'n'roll ! Les confessions d'Asia Argento, actrice, réalisatrice, chanteuse et figure de proue du mouvement #Metoo. Fille du réalisateur Dario Argento et de l'actrice Daria Nicolodi, Asia a passé une enfance chaotique entre une mère violente et un père absent, totalement dévoué au cinéma. Cette absence de cadre a forgé chez elle, très jeune, une désir farouche de liberté, et la vie -A les hommes en particulier n'ont cessé de lui faire payer très cher. Asia Argento a écrit ce texte sur les conseils de sa psychologue, sans doute y a t-elle senti un moyen de reconstruction. Le livre est divisé en trois parties, tout le début est consacré à l'enfance et aux relations compliquées qu'elle entretient avec sa mère. Elle tourne son premier film à 9 ans, Palombella Rossa de Nani Moretti. A l'adolescence, Asia découvre l'amour, le sexe, la drogue, la musique et la mort. Sa demie soeur Anna, anorexique, meurt percutée par une voiture à Rome. La seconde partie relate toute sa vie avant #Metoo : Asia part à la conquête d'Hollywood, elle est confrontée aux ambitions des uns, à la jalousie des autres, etc. C'est aussi l'époque des viols répétées de Weinstein qu'elle dénoncera plus tard. Elle raconte en détails la prémédition de ce dernier, sa "méthode" et toute son ignominie. La dernière partie est consacrée au mouvement #Metoo et à sa réflexion très construite sur la place des femmes dans la société. Elle y parle aussi de son histoire d'amour tragique avec Anthony Bourdain et de la mort de sa mère des suites d'un AVC en temps de Covid en Italie. On découvre une autrice, une forte personnalité qui parle d'elle avec beaucoup d'humour et de lucidité. Asia Argento a un grand sens du rythme et un véritable talent de conteuse. Elle se qualifie souvent de survivante, ce texte tend à nous le faire croire.

09/2021

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Littérature étrangère

Les rêves perdus ne marchent jamais

Aujourd'hui, en Nouvelle-Zélande, pays maori. Poi est un jeune Maori de dix-sept ans, élevé par ses grands-parents maternels, Pop et Nanny Mei, près d'un marae, lieu sacré de réunion pour les Maoris. Il ne connaît pas son père et sa mère l'a abandonné à sa naissance. Le jeune homme évolue dans le Paa, univers grégaire, chaleureux mais violent, entouré de ses oncles et cousins. Il aimerait connaître des détails sur l'identité de son père mais personne ne daigne assouvir sa curiosité ; pas même Pop, dont il est pourtant très proche. Tout en prenant conscience de l'importance de cultiver son identité tribale traditionnelle, Poi, depuis l'enfance, rêve d'entrer dans l'armée. Il est convaincu qu'il a la vocation, que les Maoris font de bons soldats et que l'armée lui permettra d'échapper à sa communauté qu'il aime profondément mais qui est sous tension, sous l'influence de pulsions destructrices. Ses membres sont déchirés par des querelles liées au chômage, au manque de repères et de valeurs. Comme beaucoup d'Indiens d'Amérique dans les réserves, auxquels Ormsby fait allusion, les Maoris, déracinés sur leur propre terre boivent, violent, sont exclus d'un monde qui prétend les accueillir et parfois, comme ils le peuvent, misérablement, arnaquent le système. Après le refus de l'armée d'engager Poi pour des problèmes d'audition, le jeune homme ne se laisse pas abattre et entreprend de travailler dans l'humanitaire et le social au sein de la communauté dans le but implicite de restaurer les identités maoris. Cependant, le jour où il doit s'occuper d'une affaire de viol sur ses voisines Brenda et Hera, par un de ses cousins secondé par des brutes épaisses, Poi apprend qu'il est lui-même le fruit d'un viol jugé des années plus tôt dans le marae de façon extrêmement barbare. Un événement insupportable pour sa mère qui, traumatisée selon l'aveu de Pop, se donna la mort. Poi devient alors le lien entre la raison et les passions sans freins. Il saura désormais faire la part des choses et bien analyser la notion de respect d'une tradition et certaines croyances erronées qui les maintenaient dans un monde de clichés et d'irresponsabilité.

01/2007

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Histoire antique

Hannibal dans les Alpes. De l'histoire au mythe

Hannibal Barca (en phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant "qui a la faveur de Baal" et Barca, "foudre"), généralement appelé Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J. -C. à Carthage (au nord-est de l'actuelle Tunis en Tunisie) et mort entre 183 av. J. -C. et 181 av. J. -C. en Bithynie (près de l'actuelle Bursa en Turquie), est un général et homme politique carthaginois, généralement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire. Il grandit durant une période de tension dans le bassin méditerranéen, alors que Rome commence à imposer sa puissance en Méditerranée occidentale : après la prise de la Sicile et de la Sardaigne, conséquence de la première guerre punique, les Romains envoient des troupes en Illyrie et poursuivent la colonisation de l'Italie du Nord. Elevé, selon la tradition historiographique latine, dans la haine de Rome, il est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs "guerre d'Hannibal" . A la fin de l'année 218 av. J. -C. , il quitte l'Espagne avec son armée et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie. Pourtant, il ne parvient pas à prendre Rome. Selon certains historiens, Hannibal ne possède alors pas le matériel nécessaire à l'attaque et au siège de la ville6. Pour John Francis Lazenby, ce ne serait pas le manque d'équipements, mais celui de ravitaillement et son ambition politique qui empêchent Hannibal d'attaquer la cité7. Néanmoins, il réussit à maintenir une armée en Italie durant plus d'une décennie sans toutefois parvenir à imposer ses conditions aux Romains. Une contre-attaque de ces derniers le force à retourner à Carthage où il est finalement défait à la bataille de Zama, en 202 av. J. -C. L'historien militaire Theodore Ayrault Dodge lui donne le surnom de "père de la stratégie" du fait que son plus grand ennemi, Rome, adopte par la suite des éléments de sa tactique militaire dans son propre arsenal stratégique. Cet héritage lui confère une réputation forte dans le monde contemporain où il est considéré comme un grand stratège par des militaires, tels que Napoléon Ier et le duc de Wellington. Sa vie sert plus tard de trame à de nombreux films et documentaires.

03/2021

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Rome

Annibal dans les Alpes. Une étape majeure de la marche vers l'Italie de l'armée d'Hannibal Barca, réalisée à la fin de l'année 218 av. J.-C., au début de la deuxième guerre punique déclenchée contre Rome

Hannibal Barca (en phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant "qui a la faveur de Baal" et Barca, "foudre"), généralement appelé Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J. -C. à Carthage (au nord-est de l'actuelle Tunis en Tunisie) et mort entre 183 av. J. -C. et 181 av. J. -C. en Bithynie (près de l'actuelle Bursa en Turquie), est un général et homme politique carthaginois, généralement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire. Il grandit durant une période de tension dans le bassin méditerranéen, alors que Rome commence à imposer sa puissance en Méditerranée occidentale : après la prise de la Sicile et de la Sardaigne, conséquence de la première guerre punique, les Romains envoient des troupes en Illyrie et poursuivent la colonisation de l'Italie du Nord. Elevé, selon la tradition historiographique latine, dans la haine de Rome, il est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs "guerre d'Hannibal" . A la fin de l'année 218 av. J. -C. , il quitte l'Espagne avec son armée et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie. Pourtant, il ne parvient pas à prendre Rome. Selon certains historiens, Hannibal ne possède alors pas le matériel nécessaire à l'attaque et au siège de la ville6. Pour John Francis Lazenby, ce ne serait pas le manque d'équipements, mais celui de ravitaillement et son ambition politique qui empêchent Hannibal d'attaquer la cité7. Néanmoins, il réussit à maintenir une armée en Italie durant plus d'une décennie sans toutefois parvenir à imposer ses conditions aux Romains. Une contre-attaque de ces derniers le force à retourner à Carthage où il est finalement défait à la bataille de Zama, en 202 av. J. -C. L'historien militaire Theodore Ayrault Dodge lui donne le surnom de "père de la stratégie" du fait que son plus grand ennemi, Rome, adopte par la suite des éléments de sa tactique militaire dans son propre arsenal stratégique. Cet héritage lui confère une réputation forte dans le monde contemporain où il est considéré comme un grand stratège par des militaires, tels que Napoléon Ier et le duc de Wellington. Sa vie sert plus tard de trame à de nombreux films et documentaires.

03/2021

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Histoire antique

Annibal dans les Alpes

Hannibal Barca (en phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant "qui a la faveur de Baal" et Barca, "foudre"), généralement appelé Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J. -C. à Carthage (au nord-est de l'actuelle Tunis en Tunisie) et mort entre 183 av. J. -C. et 181 av. J. -C. en Bithynie (près de l'actuelle Bursa en Turquie), est un général et homme politique carthaginois, généralement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire. Il grandit durant une période de tension dans le bassin méditerranéen, alors que Rome commence à imposer sa puissance en Méditerranée occidentale : après la prise de la Sicile et de la Sardaigne, conséquence de la première guerre punique, les Romains envoient des troupes en Illyrie et poursuivent la colonisation de l'Italie du Nord. Elevé, selon la tradition historiographique latine, dans la haine de Rome, il est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs "guerre d'Hannibal" . A la fin de l'année 218 av. J. -C. , il quitte l'Espagne avec son armée et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie. Pourtant, il ne parvient pas à prendre Rome. Selon certains historiens, Hannibal ne possède alors pas le matériel nécessaire à l'attaque et au siège de la ville6. Pour John Francis Lazenby, ce ne serait pas le manque d'équipements, mais celui de ravitaillement et son ambition politique qui empêchent Hannibal d'attaquer la cité7. Néanmoins, il réussit à maintenir une armée en Italie durant plus d'une décennie sans toutefois parvenir à imposer ses conditions aux Romains. Une contre-attaque de ces derniers le force à retourner à Carthage où il est finalement défait à la bataille de Zama, en 202 av. J. -C. L'historien militaire Theodore Ayrault Dodge lui donne le surnom de "père de la stratégie" du fait que son plus grand ennemi, Rome, adopte par la suite des éléments de sa tactique militaire dans son propre arsenal stratégique. Cet héritage lui confère une réputation forte dans le monde contemporain où il est considéré comme un grand stratège par des militaires, tels que Napoléon Ier et le duc de Wellington. Sa vie sert plus tard de trame à de nombreux films et documentaires. AUTEUR(S) CRITIQUES PRESSE AVIS

10/2022

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Régionalisme

Quarante ans. Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon

Créé officiellement en 1980, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon célèbre en cette année son quarantième anni­versaire. L'établissement, qui a cherché très tôt à se singulariser et à personnaliser son image d'un "autre" Conservatoire, a su garder en mémoire les principes qui ont présidé à sa création. Après l'ouvrage consacré aux 25 ans publié en 2005 sous la direction de François Sabatier (Symétrie), celui-ci prend en compte l'histoire du Conservatoire depuis les années 2000 pour retracer son évolution et ses principales orientations pédagogiques. Parmi les sujets essentiels qui ont marqué cette période, le vaste chantier de la réforme du LMD (Licence–Master–Doctorat) instaurée par la Convention de Bologne (1999), a occupé durablement la direction et les équipes pédagogiques de l'établissement. Cette réforme importante et nécessaire, favorisant la mobilité des étudiant(es) et l'harmonisation des diplômes au niveau européen, a permis une réflexion soutenue impliquant le projet d'établissement et a démontré la capacité d'adaptation du CNSMD de Lyon. S'agissant de tenir compte des spécificités des disciplines musicales, dans un éventail historique large allant du Moyen Age à la création contemporaine, et chorégraphiques, de la danse classique à la danse contemporaine, le Conservatoire n'a cessé de construire sa personnalité originale dans le contexte français et international. En témoignent les ouvertures et les échanges fructueux avec l'université et les grandes écoles du Collège des hautes études Lyon-Sciences (CHELs), les partenariats européens, tels que CoPeCo, où se mêlent praticiens et compositeurs, ou InMICS dans le domaine de la musique à l'image, à la faveur d'une transversalité interdisciplinaire dont de nombreux écrits se font ici l'écho. La participation des directeur(trices) pédagogiques, des responsables de départements et des services, ainsi que les témoignages de professeur(es) et d'étudiant(es) dans les domaines musicaux et chorégraphiques, montrent la vitalité et le dynamisme de l'établissement au service de l'enseignement artistique et contribuent à la définition du rôle des musiciens et danseurs dans la société. Au travers du chemin parcouru depuis quarante ans, le CNSMD de Lyon illustre l'esprit et la maturité d'une école jeune et entreprenante, résolument inscrite dans le présent.

01/2021

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Littérature française

Métamorphose d'un crabe

Christo, jeune surveillant, est nommé pour son premier poste. Il se voit comme un ethnologue embusqué, observant personnels et détenus. Mais se perdant dans son propre labyrinthe, il tente plusieurs chemins, avant que son projet ne prenne une tournure particulière. L'histoire de l'humanité prisonnière de l'autre côté des murs. "Des briscards de la délinquance émane une odeur puissante, dont il faut s'écarter, et dans sa malignité elle fissure les murs de détention. Peu importe la réalité, la vie morne des truands. Plus forte qu'elle, toute une imagerie de manade, un monde massif. Ou bien alors une arène avec des coqs de combat. Des cornes, des serres, du pointu. Le rond est féminin". Autant prévenir, avec Métamorphose d'un crabe pas de vue sur la mer, de bar terrasse et d'ensoleillement record : on y vit gris, ça gagne petit, à la rude, sans trop d'air et avec nul sourire. Ce que nous dévoile, au fil de ce monologue fiévreux, de cette confession rêche, Sylvie Dazy, c'est la prison au quotidien, la vie et rien d'autre d'un fonctionnaire de la pénitentiaire. Les plaisirs et les jours d'un maton lambda, mais qui médite l'écriture d'un "grand livre sur la prison". Notre homme s'appelle Christo, un gars du Nord, nanti d'une absurde licence d'anglais, poussé à l'ombre de la prison de Bapaume et qui, loin du café familial, "lève l'ancre pour une exotique nature" à savoir le monde de la tôle. Car là, sans doute avec son goût de l'écoute et de son oeil d'ethnologue, il pense assouvir son goût d'un ailleurs périlleux, d'une aventure en temps réel : "Du danger parfois, du risque, des armes. De la solidarité entre hommes aussi, et de la joie, les surveillants aimaient rire fort. Le matin serait une aventure". Mais si l'aventure est là, elle prend surtout l'allure d'une ronde sans fin, rythmée par le choc des talons et le cliquetis des clés, le grondement des roulantes et les alertes soudaines : suicide, feu, émeute, une vie de déambulations dans un sempiternel corridor ponctué de remontrances, de promotions et de mutations. Ensuite viennent les hommes, surveillants et surveillés, balances et demi-chefs, faux potes et vrais dingues. "La prison est une drôle d'école, on y travaille autant à la louche qu'au pinceau délicat, c'est ce que personne ne veut comprendre".

08/2016

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Littérature Allemande

Au bord de la nuit

Publié en 1933 en Allemagne, banni par les nazis lors de sa sortie, Au bord de la nuit, est de ces textes novateurs et audacieux qui dérangent. Un roman littéraire oublié à redécouvrir dans la collection Vintage. La vie d'un quartier de Brême, celui du port, entre le crépuscule et la nuit. Un faisceau d'existences parallèles ou enlacées, entre lesquelles, douceâtre, étouffante comme la mort, la nuit monte par bouffées : des gamins observent rats et cygnes sur une berge ; deux compères, Antoine et Oscar, rejoignent l'Adélaïde pour une croisière direction Rotterdam ; Madame Jacobi prend quotidiennement des nouvelles de Monsieur Mahler, un voisin mourant ; Monsieur Hennicke, le professeur de géographie fait la lecture à ses deux fils sous les grandes feuilles du jardin public ; Addi, un petit garçon somnambule, donne le premier numéro d'un show à l'Astoria, un bar animé de la ville ; le gardien du parc, obsédé par l'invasion agressive des rongeurs en plein coeur de ville, décide d'envoyer une missive à l'autorité municipale. Une succession de tableaux intimistes, des instants de vie brefs et attendrissants, des destins qui se croisent, se défont, se mêlent encore, en plein coeur d'une ville qui s'endort, enveloppée par les ténèbres. Extraits : Là-bas, à l'extrémité du jardin, sous les grandes feuilles de la tonnelle, monsieur Hennicke, le maître de géographie, et ses deux fils étaient assis. Une lampe à pétrole, placée au milieu de la table, répandait une chaude lueur jaune. De temps en temps elle filait et monsieur Hennicke, d'une main légère, diminuait alors la flamme. Il avait un livre ouvert devant lui et lisait à haute voix. La tête dans les mains, ses deux fils, collégiens de première année, blonds et dégingandés, aux visages moites et boutonneux, buvaient ses paroles. Leurs regards étaient fixes, perdus dans l'obscurité du jardin ou en une contrée plus lointaine encore. Et non loin de là - quelques jardins et rangées de maisons tout au plus - monsieur Berg jouait de la flûte devant sa fenêtre ouverte. Ses doigts pâles et osseux se levaient et s'abaissaient sur les trous de l'instrument, sa tête s'inclinait un peu sur le côté et ses yeux gris et doux suivaient l'envol des sons. C'était une cadence régulière, un chant qui s'élevait calmement, descendait calmement, empreint de sérénité, pas vraiment gai, pas vraiment triste, et pourtant toujours un peu plaintif... clair, résolu, aux lignes nettes. Il s'élançait dans la nuit avec une tranquille assurance, s'éparpillait, s'effaçait dans l'air calme.

09/2021

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Romance et érotique LGBT

Souls of the Knight Tome 3 : Matt, dieu du sexe autoproclamé

Matt a toujours collectionné les aventures avec des femmes, mais, lorsqu'un coup de téléphone bouleverse sa vie, c'est dans les bras de son meilleur ami, Alex, qu'il trouve refuge. Seulement, celui-ci cache certains secrets qui pourraient rendre leur relation impossible... Matt Carter, dieu autoproclamé du sexe et batteur du très célèbre groupe Souls of the Knight, n'avait ni le temps ni l'envie de penser à demain. Ses journées étaient remplies de musique, de femmes et d'alcool ; que demander de plus ? Pourtant, quand le groupe se sépare, sa vie de rêve prend fin. Sombrant dans l'ennui et la solitude, disposant d'une petite fortune et de tout le temps du monde, Matt demande conseil à son meilleur ami, Alex Clark, pour trouver sa voie. Ensemble, ils se lancent dans une nouvelle aventure en devenant les propriétaires et managers du bar gay le plus réputé de Los Angeles : le Kaléidoscope. Et pour la toute première fois, Matt a un véritable plan pour l'avenir. Jusqu'à ce qu'un terrible coup de téléphone ébranle à nouveau sa vie, le faisant tout remettre en question et le plongeant dans les bras réconfortants de son meilleur ami. Alex s'était résigné à aimer son meilleur ami rockeur sans espoir de voir ses sentiments partagés, c'est pourquoi, quand Matt franchit la ligne qui les sépare, il prend courageusement ses jambes à son cou et s'enfuit. Matt est-il allé trop loin ? Sa réputation de tombeur de ces dames et de je-m'en-foutiste invétéré lui a-t-elle finalement porté préjudice et fait perdre son meilleur ami ? Ou bien Alex a-t-il ses propres secrets, qu'il craint de voir révélés ? #FriendstoLovers #Secrets #MM #Musique #GayForYou #Rockstars #Célébrité "Résultat au-delà de mes attentes !!! J'ai adoré cette histoire du début à la fin. J'ose dire que c'est peut-être mon incarnation préférée d'un playboy hétéro gay for you que j'ai lue jusqu'à présent". - Meags (Goodreads) "Je suis une GRANDE fan de cette série et le livre de Matt est certainement le meilleur des trois. Nicola a traité certains sujets sensibles de façon extrêmement crédible, j'ai adoré chaque mot et cela valait vraiment la peine d'attendre !!! ! !!! " - Danni Oxtoby (Goodreads) "Les personnages de Nicola sont bruts, compatissants, sexy et pleins d'amour. On découvre une toute nouvelle facette de Matt et on le voit s'épanouir dans l'histoire. Je n'ai pas pu lâcher ce livre. Nicola m'a fait ressentir tous ces sentiments de papillon que l'on ressent lors d'un premier ou d'un nouvel amour". - Karen Peacock (Goodreads)

01/2023

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Science-fiction

La chute d'Arthur. Edition bilingue français-anglais

La Chute d'Arthur est l'une des oeuvres les plus surprenantes de JRR Tolkien. Conçue au début des années 1930 et délaissée par la suite, elle nous offre une approche tout à fait singulière de la légende arthurienne, tant par son contenu que par sa forme : l'auteur s'inspire de la "matière de Bretagne" en recourant à la poésie allitérative anglo-saxonne constatée dans les tout premiers poèmes anglais. Dans un déploiement d'images aussi bien sonores que visuelles, nous voyons revivre avec force des personnages légendaires considérés aussi dans leur dimension psychologique : Guenièvre l'infidèle, Mordret l'usurpateur, Lancelot tiraillé entre ses amours et son devoir, Gauvain l'intrépide et Arthur lui-même, invincible et magnanime. Le poème, divisé en cinq chants, s'ouvre sur le départ d'Arthur à l'Est dans le but de conquérir les peuples barbares et de sauver "le royaume de Rome". S'ensuit la trahison de Mordret, qui usurpe la couronne confiée par Arthur mais échoue ici à séduire la reine Guenièvre : elle n'a d'yeux que pour Lancelot. Arthur rentre en apprenant le malheur survenu en son royaume et qui divise à jamais la Table Ronde. L'annonce de son retour est marquée par une grande bataille, durant laquelle périssent de preux chevaliers. Si Guenièvre retrouve la faveur d'Arthur, Lancelot est banni. Le poème s'achève au moment où le roi, à bord de son navire, s'apprête à fouler de nouveau le sol de son pays. La forme concise exigée par la métrique anglo-saxonne (et rendue ici en alexandrins allitérés) est fort propice à la description des épisodes privilégiés par JRR Tolkien, tant elle réussit à créer des images sonores aussi bien que visuelles ; l'arrivée de Mordret dans la chambre de la reine, le choc des armes dans la bataille, la beauté même des personnages n'en sont que quelques exemples. Elle n'exclut d'ailleurs pas une mise en valeur de la dimension psychologique des héros : la reine Guenièvre, qui aime Lancelot et lui seul autant que ses propres trésors d'or et d'argent ; Lancelot, déchiré par des conflits de loyauté ; Mordret, machiavélique avant l'heure ; Gauvain, modèle de pureté et de vaillance ; Arthur, d'abord trahi, qui finit par s'interroger sur les bénéfices d'une nouvelle bataille sur le point d'éclater. Grâce à une minutieuse analyse des travaux préparatoires dont il dispose, Christopher Tolkien est parvenu à reconstituer les intentions de l'auteur concernant la suite du poème et à établir la relation existant, dans l'imaginaire de son père, entre la légende arthurienne et les éléments constitutifs de l'univers qu'il s'apprêtait à créer : d'Avalon à Tol Eressëa, d'Arthur à Eärendel, les liens sont plus subtils et les analogies, plus nombreuses qu'on le croirait de prime abord. Si JRR Tolkien délaissa par la suite la légende arthurienne, il n'en retint pas moins quelques traits essentiels à l'élaboration de sa propre mythologie.

09/2013

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Littérature française

Souviens-toi ramier... Contes d'amour kabyles

Ces vingt-deux contes d'amour kabyles ont été recueillis dans les villages de Kabylie dans les années 1980. Leur quête et leur publication furent ardues à cause de la situation politique en Algérie entre 1992 et 2002, qui entraîna déplacements de populations et traumatismes liés au terrorisme. Ces contes appartiennent, pour la plupart, à la littérature orale, ils sont généralement rapportés par les femmes. La société kabyle s'est ingéniée à décharger dans le phantasme le surplus de ses privations. Ainsi, l'amour banni, parce qu'il est absent, parce qu'il est en fuite le jour, est-il représenté majestueusement la nuit… à la lueur timide des dernières braises… La femme dans le conte ne figure pas seulement un objet de désir, elle est reflet de l'amour que le héros porte en lui. Amour miroir choisi par l'homme pour s'y mirer, s'y qualifier. Miroir idéal ou miroir monstrueux tant qu'il n'a pas atteint son but : amour dangereux où il faut affronter l'autre (l'ogre ou l'ogresse). Un des mythes fondateurs de la culture kabyle enseigne que l'univers a été créé (mis au monde) par une femme dite Yemma-s n Ddunit. Mère du monde, Yemma-s n Ddunit avait un réel pouvoir, elle régnait sur tout et tous dans un univers enchanté, mais elle commit une grave faute en laissant échapper un pet, sa magie disparut. Depuis, trois figures de femmes surgissent dans les contes : Settoute, la vieille femme méchante, Tsériel, la femme sauvage, Loundja (fille de Tsériel), la femme divine, qui se métamorphose parfois en perdrix. Mère ogresse, fille divine, le héros prédestiné à la conquérir, un prince ou un garçon pauvre, célibataire, vivant chez sa mère, devra accomplir un périple initiatique, déjouer les maléfices de la méchante, amadouer la sauvage, conquérir sa jeune fille, enfin comprendre le message : le sens de l'existence, que lui délivrera Loundja. Au terme du voyage, le prince sera à l'origine de la fondation d'un nouveau groupe, d'une nouvelle société, d'un nouvel état de conscience…Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Il était une fois un prince… Les contes d'amour kabyles sont présentés et édités par Tassadit Yacine-Ttitouh, spécialiste de la culture berbère, directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (Laboratoire d'Anthropologie sociale). Elle est notamment l'auteur de Poésie berbère et Identité, de L'Izli ou l'amour chanté en kabyle (Éditions de la MSH), de Les Voleurs de feu et Aux origines du malaise culturel des intellectuels algériens (La Découverte). Elle anime la revue d'études berbères Awal, fondée en 1985 avec l'anthropologue algérien Mouloud Mammeri. Elle a édité les Esquisses algériennes de Pierre Bourdieu (Seuil, 2008) et le Journal 1928-1962 de Jean El Mouhoub Amrouche (Non Lieu, 2009)

03/2017

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Romans historiques

Eve

Le sacrilège du premier meurtre s'accomplit juste après que Dieu-Elohim a banni Adam et Eve du jardin d'Eden : leur fils Caïn tue son jumeau Abel. Dieu chasse Caïn de sa vue tout en le protégeant d'un signe : durant sept générations, nul ne devra porter la main sur lui. Caïn trouve refuge dans un désert, où il érige la cité d'Hénoch et fonde sa descendance. Mais voilà que Lemec'h, son arrière-arrière-petit-fils, tue Caïn avant que les sept générations soient accomplies ! Awan, la vieille épouse de Caïn, annonce alors une terrible prophétie : lassé de cette engeance imparfaite qu'il a créée, Elohim va l'anéantir par un déluge ! La terreur s'empare du peuple d'Hénoch. Lemec'h entre en guerre contre les idolâtres, pensant que Dieu en sera satisfait et épargnera sa création. Le chaos règne, les morts s'accumulent, pourtant la victoire n'apporte aucune paix : Awan maintient sa prophétie. Les femmes d'Hénoch se révoltent en "refusant leurs ventres". A quoi bon enfanter des assassins que Dieu châtiera ? A quoi bon mettre au monde des enfants promis à la noyade ? La révolte gronde dans la ville de Hénoch. Pourquoi Elohim condamne-t-Il ses habitants ? Ils sont innocents des crimes de Caïn et de Lemec'h ! "Allez demander à Adam et à Eve", répond Awan. Un groupe d'hommes et de femmes la prend au mot. Ils rejoignent Eridou, au sud de l'Eden, où vivent les premiers ancêtres. Ceux d'Hénoch leur demandent des comptes. Que s'est-il passé au jardin d'Eden ? Quelle est cette faute originelle dont ils subissent le châtiment sept générations plus tard ? Adam rejette la responsabilité sur Eve. La colère de Dieu, l'anéantissement promis… tout est à cause d'elle. Une enquête est ouverte, le procès d'Eve se prépare. Les témoins de l'accusation se succèdent. Ils parlent de la mort et de la guerre, du deuil et de la famine auxquels les a soumis le renvoi du paradis. Seth, le benjamin d'Adam et d'Eve, défend sa mère : la culpabilité d'Eve n'est pas aussi évidente qu'Adam voudrait le faire croire. En désobéissant à Dieu, Eve n'a-t-elle pas servi les hommes ? S'ils étaient restés dans le paradis, quel genre d'êtres seraient-ils devenus ? Des êtres hors du temps et de l'histoire ? Incapables d'aimer, de créer, de penser ? A sa suite, des voix s'élèvent pour interroger Elohim : Quel était cet arbre placé au coeur de l'Eden ? Pourquoi tenter Adam et Eve si son fruit pouvait conduire au Mal ? Elohim n'a-t-Il pas lui-même voulu l'imperfection de Sa création ? N'a-t-Il exercé sans discernement Sa vengeance ? A-t-Il été faillible en se montrant injuste ? C'est Nahamma, l'épouse de Noé, qui raconte le procès d'Eve, auquel elle a assisté. Entrée avec son époux et ses fils dans l'arche, elle est la seule survivante du déluge, la seule qui accepte de témoigner des temps d'avant l'apocalypse.

10/2016

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Musique, danse

Mikis Théodorakis par lui-même

Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle. Il évoque ici sa vie, son art, les personnalités qu’il a côtoyées au fil de sa prestigieuse carrière et ses engagements politiques. Portrait d’un homme aux deux amours : la musique et la démocratie. Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle. Passionné de musique dès son plus jeune âge, il écrit ses premières compositions à treize ans. Après des études au Conservatoire d’Athènes, il s’inscrit au Conservatoire de Paris où il suit notamment les enseignements d’Eugène Bigot et d’Olivier Messiaen. Il a mis en musique les plus grands auteurs de la littérature grecque des XIXe et XXe siècles (les prix Nobel Odysséas Elytis et Georges Séféris, Yannis Ritsos, Angelos Sikélianos…) mais aussi Pablo Neruda et, en parvenant à concilier sa formation symphonique classique et les spécificités de la musique traditionnelle grecque, il a créé un fantastique renouveau musical en Grèce et plus largement en Europe. Ses oeuvres sont présentées sur les plus grandes scènes internationales, certaines ont inspiré des chorégraphes parmi lesquels Maurice Béjart. En parallèle de son activité musicale, Mikis Théodorakis n’est jamais resté indifférent aux combats de don temps : pendant la Seconde Guerre mondiale, il prend part à la Résistance ; il est du côté des communistes lors de la guerre civile qui a déchiré la Grèce dans la seconde moitié des années 1940 (à ce titre il est arrêté, torturé à plusieurs reprises, déporté sur l’île d’Icarie puis à Macronissos… dans la cellule commune, il donnait des cours de solfège à ses codétenus !). Victime ensuite de la junte des colonels (arrêté, placé en résidence surveillée, banni dans un village de montagne avant d’être déporté dans un camp, il a finalement été relâché grâce à une forte mobilisation internationale initiée notamment par Leonard Bernstein, Dmitri Chostakovitch, Arthur Miller ou Harry Belafonte), il s’exile et poursuit, de France, son combat pour que personne n’oublie la Grèce opprimée. Il a traversé le XXe siècle en penseur libre et indépendant, parfois décrié car il ne s’est jamais soumis à aucune structure politique (même quand il est élu député), préférant à la lutte des partis le choix souverain du peuple, la démo-cratie. Ces dernières années ont été l’occasion de prises de position beaucoup plus réactionnaires, qu’il évoque également. Quelques-unes de ses plus grandes oeuvres symphoniques : Axion Esti (oratorio, texte d’Odysséas Elytis), Mauthausen (cycle de chansons, texte de Yakovos Kabanellis), Romiossini (cycle de chansons, texte de Yannis Ritsos), Canto General (oratorio, texte de Pablo Neruda), La Marche de l’esprit (oratorio, texte d’Angelos Sikélianos). Quelques musiques de films qu’il a composées : Zorba le Grec de Michel Cacoyannis, Z et Etat de siège de Costa-Gavras, Les Troyennes de Michel Cacoyannis, Serpico de Sidney Lumet. Issu d’un cycle d’entretiens, cet ouvrage est construit thématiquement plus que chronologiquement. Chaque chapitre commence par un préambule de Yorgos Archimandritis, qui vise à replacer ce qui va suivre dans son contexte, à en éclairer certains aspects ; ensuite c’est Mikis Théodorakis qui prend la parole. Le résultat, vivant et spontané, donne l’impression de dialoguer avec l’artiste. Environ quatre-vingt-dix photographies montrent le compositeur en compagnie des membres de sa famille mais aussi avec toutes les célébrités qu’il a côtoyées, avec lesquelles il a travaillé : Mélina Mercouri, François Mitterrand, Pablo Neruda, Manos Hadjidakis, Odysséas Elytis, Yannis Ritsos, Arthur Miller…

04/2011

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Perrault

Le chat botté

Il était une fois un meunier qui avait trois fi ls. A sa mort, il laissa son moulin à l'aîné, son âne au cadet et son chat au benjamin. Ce dernier, prenant son mistigri sous le bras, se désola : " Quel malheur ! Une fois que j'aurai mangé ce maigre matou, il ne me restera que mes yeux pour pleurer. " Le chat, malin, lui proposa alors de l'aider...

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Disques enfants

Le chat botté. Avec 1 CD audio

Raconté par Thierry Hancisse

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Perrault

Le Chat botté

Un meunier ne laissa, pour tous biens à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne, et son chat... En dépit de coupes et autres adaptations trop souvent pratiquées, chacun connaît la suite de ce conte célèbre dont le héros est un chat, animal qui a beaucoup inspiré Sara au fil des années. On aura d'autant plus de plaisir à en retrouver ici la version intégrale que Perrault fit suivre d'une double moralité vantant les mérites du savoir-faire et les attraits de la jeunesse. Partageant son temps entre Paris et la Vendée, Sara est l'auteure-illustratrice de très nombreux albums parus sous plusieurs labels : Epigones, Circonflexe, Thierry Magnier, Le Seuil-Jeunesse, La Joie de lire, HongFei... Ses qualités graphiques, très originales, lui ont valu, parmi bien d'autres, de prestigieuses récompenses en France - Meilleur album de l'année 2013 pour La Revue des livres pour enfants - et à l'étranger - Pomme d'or de la Biennale 2005 de Bratislava. Après Fables de La Fontaine, Le Roi-Grenouille, Blancheneige et La Barbe bleue, Sara signe ici son cinquième album dans la collection Ivoire. Sa lecture, singulière comme à l'habitude, de cet autre conte traditionnel est servie par l'art inégalé de ses collages de papiers déchirés.

10/2023