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Rita & Machin

Extraits

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Santé, diététique, beauté

Prenez en main votre santé. Tome 3, Innovation majeures

Savez-vous quelle est la maladie qui fait le plus de morts chaque année dans le monde ? La Malaria, mais personne n'en parle, aussi est-elle classée pour convenance commerciale dans la rubrique SIDA. Mais savez-vous aussi que cette maladie mortelle peut être guérie en quelques heures grâce au dioxyde de chlore (MMS) ? Connaissez-vous l'exceptionnelle cure Gerson, pratiquement inconnue en France bien que vieille de plus d'un demi-siècle aux Etats-Unis, méthode des plus puissantes pour faire régresser des dizaines de maladies graves et mortelles, dont les cancers, et pour lesquelles la médecine officielle reste très médiocre ? Les technologies se développent actuellement si vite qu'on a de plus en plus de mal à suivre. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les médecines naturelles ? Il n'est pas question de renier le passé, mais de mettre à disposition des outils de plus en plus performants dans divers domaines thérapeutiques de pointe. Nous vivons une époque à la fois passionnante et dangereuse où l'épouvantable côtoie le merveilleux. La machine à broyer les individus ne peut fonctionner que sur ceux qui obéissent sans réfléchir. La vigilance et l'autonomie sont les deux maîtres mots de la sauvegarde de la santé, surtout en ce qui concerne l'alimentation, car " les mortelles séductions de la facilité " nous guettent partout. Enfin, les dossiers noirs de la santé publique permettent de mieux situer où est l'ennemi et quelles sont les règles du sinistre jeu dans lequel nous sommes tous enrôlés de force. L'ignorance, pierre d'achoppement du pouvoir absolu, perd chaque jour du terrain malgré le matraquage mensonger de la télévision, mais il reste encore à vaincre bien des peurs...

09/2010

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Critique littéraire

J.-M.G. Le Clézio. Avec 1 CD audio

Sorti de sa chambre d'adolescence, revenu de ses incursions chez les Indiens, de ses recherches de signes codés, de ses combats pour l'homme, J.-M.G Le Clézio sait que depuis Le Procès verbal, son premier livre publié en 1963, et pour lequel il reçut le prix Renaudot, il a mis en marche une machine littéraire qui ne cesse de creuser dans la direction de Valmy, village que son ancêtre François Alexis Le Clézio a quitté pour prendre la mer. C'est là, pour lui, que le magnétisme de l'île Maurice commence. Divisé en sept chapitres, accompagné d'une anthologie, d'une chronologie, d'une bibliographie et d'un cahier iconographique, l'essai de Gérard de Cortanze aborde les grands thèmes de l'oeuvre de Le Clézio : l'appréhension sensuelle du monde, l'exploration de l'enfance et de l'histoire familiale, le voyage et les peuples amérindiens, la nostalgie des mondes premiers. Il nous dit pourquoi le prix Nobel de littérature 2008 sait, plus que nul autre, nous faire éprouver le désir du réel, nous donner à voir ce qui existe. En un mot : nous offrir un savoir acquis non avec l'abstraite intelligence, mais avec les sens, mais avec la vie. CD audio INA inclus : trois entretiens avec J.-M.G. Le Clézio où il est successivement question du désert et des Gens des nuages, du Mexique, et de l'Afrique et de son père : " Carnet nomade " (avec Jemia Le Clézio, France Culture, 1997), " Mexique, dernier : soleil " (France Culture, 1998), tous deux par Colette Fellous, et " Cosmopolitaine " (France Culture, 1998) par Paula Jacques. Des enregistrements des archives de l'Ina, l'Institut national de l'audiovisuel.

06/2009

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Critique littéraire

Portraits pour un siècle. Cent écrivains

Vous vous souvenez sans doute de la vigueur avec laquelle Baudelaire, à l'occasion du Salon de 1859, avait condamné la photographie en tant qu'aboutissement industriel du mauvais goût réaliste de la foule. " Un dieu vengeur a exaucé les voeux de cette multitude. Daguerre fut son Messie ". Les écrivains n'ont pas manqué de s'intéresser à cet art flatteur mais aussi dangereux et compromettant. On n'en finirait pas d'évoquer les rapports passionnés entre l'écrit et la photographie. Donc, pendant que certains écrivaient les livres ou même les éditaient, d'autres rassemblaient des photos d'écrivains. La rencontre entre une agence photographique et une maison d'édition donne ainsi naissance à une sorte de jeu mathématique. Cent ans, cent photographies, le choix est arbitraire mais l'échantillon nous permet d'errer à notre guise dans la forêt du Spectacle. Certains sont vivants, d'autres morts. Tous nous parlent. Force est donc de nous intéresser aux détails. Nous les scrutons avec toute l'attention d'un Sherlock Holmes et nous pourrions peut-être en tirer des vies imaginaires : la veste à chevrons de Faulkner, les perles d'Arendt, les cheveux en bandeau de Beauvoir, les guenilles de Céline, le gracieux col blanc de Yourcenar, le regard perçant de Char, la machine à écrire de Duras qui est peut-être aussi celle de Pirandello, le téléphone préhistorique de Paulhan, les mitaines de Tanizaki, les bagues de Joyce, la patte du vieux sphinx Borges posée sur sa canne, Apollinaire, couché bien au chaud, les yeux vagues, livres et papiers à portée de la main. On ne sait s'il va s'endormir ou s'il s'apprête à écrire un poème. Et pourtant, n'est-ce pas l'une des images qui en dit le plus sur l'écriture de l'homme ?

03/2011

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Actualité et médias

L'arnaque. Quand l'Amérique rackette la France

En décembre 2003, au terme d'un accord transactionnel, la France accepte de payer la somme astronomique de 771,5 millions de dollars aux Etats-Unis. Mais les contribuables français n'ont pas fini de régler la note d'une des aventures financières les plus osées du Crédit Lyonnais, qui avait repris au début des années 90 une compagnie d'assurances californienne en faillite : Executive Life. Un crime économique aux yeux de la justice américaine qui réclamait plusieurs milliards de dollars à la veille du procès civil. Une tentative d'extorsion de fonds aux yeux des Français qui ont dû accepter, sur les marches du tribunal de Los Angeles, en février 2005, de payer des centaines de millions de dollars de plus. Le nouveau livre d'Airy Routier révèle la face cachée de cette incroyable affaire, essentiellement décrite jusqu'ici sous son aspect franco-français. Il dévoile les dessous de la justice américaine, démonte les manœuvres des magistrats, dénonce la duplicité d'un certain nombre d'acteurs, déplore l'irresponsabilité des politiques hexagonaux et la désorganisation des patrons, accable les dénonciateurs, maîtres chanteurs et autres " corbeaux ". Il raconte les coulisses du bras de fer politico-financier entre les deux pays, sur fond de guerre en Irak. Il illustre surtout, à partir de cette affaire mais bien au-delà d'elle, la fracture culturelle entre deux pays dont les mentalités et les codes moraux diffèrent profondément, au point qu'il faille d'autant plus avouer un crime que l'on est innocent là-bas, alors qu'il faut d'autant plus le nier que l'on est coupable ici... Un grand document sur la férocité du capitalisme, la fracture transatlantique, la machine juridique folle, qui se lit comme le plus palpitant des thrillers.

03/2005

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Histoire internationale

La Reine Victoria

La reine Victoria est née (en 1819) au lendemain de l'effondrement napoléonien et dans une Angleterre déjà engagée dans la révolution industrielle. Elle est morte (en 1901), après soixante-quatre ans de règne, quand son pays contrôlait le plus vaste empire qui fut jamais et alors qu'étaient perceptibles les premiers symptômes de déclin. Si elle n'a pas exercé le pouvoir effectif - les grands hommes d'Etat anglais du XIXe siècle se nomment Palmerston, Disraeli, Gladstone... -, elle partage pourtant avec Auguste, Périclès et Louis XIV le très recherché privilège historique d'avoir donné son nom à un siècle. Sous son règne, l'Angleterre a en effet connu une puissance matérielle, un épanouissement intellectuel et artistique sans précédents. Les idées d'égalité, d'émancipation des femmes, de tolérance religieuse, de progrès social (voire de socialisme) ont fait des avancées décisives, mais la part que Victoria prit dans ces bouleversements est modeste. Réticente devant l'innovation, approuvant l'extension de la domination de l'homme blanc sur le monde, apologiste de la femme au foyer (quoique mère peu prodigue de sa tendresse), elle n'incarne certes pas les valeurs de changement. En revanche, elle procure à son peuple ce que la fantastique machine économique anglaise est incapable de lui donner : elle est symbole d'unité, de stabilité, de permanence. Elle affermit un trône quelque peu malmené avant elle, elle tend aux élites traditionnelles comme aux hommes nouveaux et aux classes populaires un même miroir, qui se veut aussi un modèle. En particulier du vivant du prince Albert, elle incarne aux yeux d'une Angleterre angoissée, désorientée par ses triomphes, les valeurs menacées. Son exceptionnelle longévité fait le reste. Sa popularité, immense, ne connaît pas d'éclipse. Ne serait-ce qu'à ce titre, elle a joué un rôle historique considérable.

02/2000

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Religion

Thérèse à plusieurs mains. L'entreprise éditoriale de "l'Histoire d'une âme" (1898-1955)

A la mi-octobre 1898, le carmel de Lisieux fit envoyer à près de deux cents personnes, dont les 140 prieures de France et déjà du monde, un exemplaire de l'Histoire d'une âme, ouvrage tiré à 1 000 exemplaires, destiné à faire connaître une jeune carmélite décédée dans ses murs un an plus tôt. Le bouche-à-oreille ayant tôt fonctionné, grâce au relais des carmels conquis, Lisieux fit tirer 1 000 autres exemplaires tout en préparant une deuxième édition. La machine était lancée. Elle n'allait s'arrêter qu'en 1955, avec près d'un million d'exemplaires vendus, de multiples éditions (dont celle décisive de 1907) et force produits dérivés. Le couvent de Lisieux – co-auteur, pour une part qu'il s'agit ici de préciser, d'un best-seller religieux en constante évolution – devint rapidement un auto-entrepreneur dynamique, inondant le marché, à la veille de 1914, de livres, brochures et images. Ainsi naquit, par le livre, Thérèse de l'Enfant-Jésus. Ayant rempli son rôle, l'Histoire d'une âme a cessé d'exister : l'ouvrage, a-t-on dit, a fait son temps. Mais c'est justement ce temps que l'historien se donne pour objet. Il examine les contenus, apprécie les tirages, découvre les actrices, met au jour les intentions cachées et révèle les polémiques tôt suscitées. Il restitue ainsi une temporalité heurtée, marquée par les retombées de la guerre, l'attentisme de l'après-guerre, le sommet de la béatification (1923), le déclin lent mais irrémédiable qui commença avec la canonisation (1925) et s'acheva par une mort annoncée dès 1946. Il demeure toujours en quête d'une Thérèse écriture à plusieurs mains.

11/2018

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Critique littéraire

Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle. Essais

En 1946, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez. Des amis, Arthur Adamov et Marthe Robert entre autres, s'entremettent pour lui trouver un hébergement en milieu médical, proche de Paris. Une jeune interne en psychiatrie, Paule Thévenin, âgée de vingt-trois ans, rend visite au docteur Delmas qui a une maison de santé à lvry et avait soigné Roger Gilbert-Lecomte et la fille de Joyce. Il accepte de loger Artaud dans un bâtiment à l'écart où il pourra écrire en toute liberté. Artaud, qui a l'habitude de dicter ses textes une fois rédigés, demande à Paule Thévenin de les taper à la machine. Il lui dicte différents textes, dont le célèbre Van Gogh le suicidé de la société. Artaud meurt en 1948. Après diverses difficultés de mise en route les éditions Gallimard confient l'édition des Ouvres complètes à Paule Thévenin, seule capable de déchiffrer l'énorme somme des manuscrits et d'en établir une copie conforme à la lettre et à l'esprit de l'auteur du Pèse-nerfs. C'est le début de l'une des plus étonnantes aventures de l'édition contemporaine : Paule Thévenin y consacrera sa vie, son énergie, son talent de scribe et d'exégète en publiant, à ce jour, une trentaine de volumes, des premiers poèmes aux Cahiers de Rodez et aux Cahiers du retour à Paris. A l'édifice, énorme et flamboyant, des textes, s'ajoutera, en 1986, l'ensemble des Dessins et Portraits, qu'elle présentera en collaboration avec Jacques Derrida. Le présent livre rassemble les écrits de Paule Thévenin consacrés à Artaud, préfaces, commentaires de textes, élucidations, recherches généalogiques, entretiens, récits anecdotiques. Travaux incessants, exercices de fidélité esthétique autant que de l'admiration familière, ces essais ont accompagné le travail de l'édition des Ouvres complètes comme témoin, comme une lumière.

02/1993

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Théâtre

THEATRE. Tome 5

Pomme, Pomme, Pomme reprend, mais à contre-pied, l'aventure d'Adam et Eve. L'état d'innocence n'est pas supportable. Et le salut est dans la science. Dadou voudrait bien continuer à vivre de l'air du temps mais Vévette, son épouse, ne veut pas faire indéfiniment des dettes chez les commerçants. Le jeune ménage loue une chambre à un certain M. Zozo. Celui-ci, par le truchement d'une ronde et fraîche fillette, Pomme, enseigne à Dadou l'art de transformer en carburant l'eau. Tout compte fait, Zozo n'est qu'un prestidigitateur engagé par le père de Dadou pour donner à ce jeune homme le goût du travail. Mais saurons-nous jamais qui est au juste Zozo ! La Brigitta conte l'histoire d'une humble jeune fille prise en charge par un homme d'affaires plein d'idées. Elle devient une célèbre actrice de cinéma. Tout au long de sa vie l'accompagne une vieille, une énorme motocyclette qu'elle hérita de son père. Sur cette machine, elle voyage rêveusement tantôt vers l'avenir, tantôt vers le passé. L'action traverse la haute couture et nous conduit chez les guérisseurs. Bâton et Ruban, appuyé sur des documents historiques, expose les derniers jours du Maréchal de Vauban, illustre ingénieur épris du bien public et qui ne boudait pas les femmes, loin de là. Dans Boutique fermée, nous assistons au chassé-croisé de deux destinées. Une jeune femme, qui passait pour être une sainte, se jette dans le monde de la pègre, tandis qu'un bandit se transforme en petit saint. Le tout à l'ombre d'une vieille église et à la suite d'opérations esthétiques.

10/1962

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Littérature française

Arban

Arban, à 23 ans, au seuil de la carrière, se présente comme un produit acceptable pour la société. A cause de la guerre il n'a pas été soldat. Il a choisi un métier, celui de son père, industriel. Il a condamné son célibat depuis les dernières vacances, où il a rencontré une jeune fille, Louise, avec quelque idée de derrière la tête. Alors ? Tout est normal ? Quel est le grain de sable qui coince la machine, qui enraye le mécanisme ? Ce grain de sable s'appelle Francis. C'est un garçon de quinze ans vers lequel un sentiment assez inexplicable entraîne Arban. Arban essaye de comprendre. Il demande de l'aide. Mais qui peut l'aider ? Dans la vie de chaque jour, les mots que l'on emploie ou les gestes que l'on fait sont incapables d'exprimer la réalité. Il cherche des frères et ne trouve que des comparses. En particulier son ami Singleteers, à qui il se confie et dont il ne tire que des conseils trop raisonnables pour être suivis. De même l'abbé Charmoy, son ancien directeur, ne soupçonne en rien la vraie nature du problème qui l'agite. L'abbé défend la religion comme s'il s'agissait de son pain quotidien, la morale, parce que c'est son métier, l'existence en homme déjà vieux qui n'a plus rien à perdre. Arban quittera Louise. Francis disparaît. Arban reste seul. Mais grâce à l'irruption dans sa vie d'un sentiment qui n'a pas trouvé sa place parmi ses autres sentiments, il a découvert la différence qu'il y a entre les faux semblants et la réalité, la liberté et le conformisme.

05/1954

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Littérature française

La nuque raide

Incarcéré à l'âge de vingt-deux ans, comment Gabriel Mouesca a-t-il survécu à dix-sept années d'emprisonnement ?? Comment a-t-il pu préserver sa dignité et son humanité sans être broyé par la machine pénitentiaire ?? Quelle place a-t-il pu retrouver dans la société hors des murs ?? La force de résistance de celui qu'un directeur de prison qualifia un jour de "? ? nuque raide ?? " remonte à son enfance au Pays Basque nord (français) où il naît dans les années soixante. Lorsqu'il entre à l'école de la République à 6 ans, Gabriel "? ? Gabi ?? " Mouesca doit abandonner le basque, sa langue maternelle. Adolescent, il comprend que sa langue et sa culture sont menacées de disparition à court terme et s'engage dans le mouvement culturel. Jeune adulte, il devient militant d'Iparretarrak, une organisation armée qui refuse cette mort lente et décide de prendre son destin en main. Son engagement, Gabi sait qu'il va le payer très cher ? : la prison ou la mort l'attendent inévitablement. Pour lui, ce sera la prison ? et pour longtemps. Depuis sa remise en liberté, Gabriel Mouesca continue la lutte entamée derrière les barreaux contre l'anéantissement programmé des personnes détenues. En 2004, il a été élu président de la section française de l'Observatoire International des Prisons (OIP) qui milite pour la défense des droits fondamentaux de tous les prisonniers. Il intègre ensuite la Croix Rouge Française puis le mouvement Emmaüs. Aujourd'hui, Gabriel s'investit pleinement dans le processus de paix en cours au Pays Basque. Au travers d'une conversation, il revient ici sur son parcours et partage son cheminement personnel. Cet échange simple et direct dévoile la richesse de l'existence militante d'un homme révolté par les injustices de notre société. Un homme résolument debout, qui ne renoncera jamais ? !

09/2014

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Sciences politiques

La guerre de secession_ les armees de l'union confederation

S'il est un conflit remarquable à tous égards, il ne peut s'agir que de la guerre civile américaine, plus connue de ce côté de l'Atlantique sous la désignation de Guerre de sécession. Ce conflit qui opposa, de 1861 à 1865, les armées du Sud à celles de l'Union de la presque centenaire république des Etats-Unis d'Amérique du nord, demeure dans les annales comme la dernière guerre classique - par certains aspects, héritière des guerres napoléoniennes - et la première vraie guerre moderne du XXe siècle, avec, pour la première fois, une utilisation massive et souvent intensive des technologies "de pointe" . Ce conflit fratricide est le fruit d'une longue suite de compromis politiques, économiques et idéologiques entre deux civilisations qui ne masquaient que bien imparfaitement les fractures. Les féroces appétits du Nord opposés aux principes d'indépendance des états du Sud ne pouvaient mener qu'à l'explosion. Quatre ans de conflit acharné, meurtrier, sanglant, total, où Johnny Reb ne faisait pas quartier à son frère Billy Yank. Tout a été dit, ou écrit sur ce conflit : la joie de vivre du Sud, son élégance, son esprit chevaleresque, son attachement aux traditions séculaires y compris celle de l'esclavage, affrontant la machine de guerre industrielle du Nord, ses valeurs humanistes, son courage de boutiquier mais aussi son avidité et son implacable esprit de planification. D'Autant en emporte le vent à Naissance d'une Nation, tous les clichés ont été utilisés. Cet ouvrage vous présente le plus large panorama possible de l'uniforme porté par les belligérants de ce conflit Les silhouettes les plus caractéristiques, les principes d'organisation de base seront, au gré des chapitres, exposés sous la forme désormais célèbre des livres signés Heimdal.

04/2019

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Musique, danse

New York Sixties. De Simon & Garfunkel au Velvet underground

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerd's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground new-yorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

04/2019

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Récits de voyage

Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande

Cette petite ville qu'on appelle Abercouway est entourée d'un mur avec beaucoup de tours rondes, et contient plusieurs petites rues et quelques bonnes auberges dans l'une desquelles j'écris mon journal au son d'une harpe dont en joue fort joliment un aveugle. Ce propos date de 1788 et a été jeté sur un énorme carnet de voyage par le Baron Charles-Alexandre de Baert-Duholandt (Saint-Orner, 1751/Paris, 1825), un voyageur infatigable, tombé dans l'oubli le plus complet en raison, notamment, de la Révolution et de l'Empire qui l'ont contraint à une trop prudente discrétion. Pourtant son manuscrit Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande [entre 1786 et 1788] est fabuleux, unique, car il rapporte village après village, château après château, ville après ville, tout ce qu'il a vu dans cette Grande-Bretagne de la fin du Siècle des Lumières. Baert est attentif à tout et sa plume traduit toute l'atmosphère de cette Britannia à la fois si shakespearienne et si moderne. Nous sentons vibrer l'admiration pour les paysages, le sublime, la mer, les montagnes, les villages anglais ou écossais. Nous parcourons grâce à lui des châteaux aux parcs magnifiques, aux chambres remplies de tableaux, de sculptures, d'antiques, aux bibliothèques et aux cabinets de curiosité. Nous saisissons aussi les premiers bruits de la Révolution industrielle la machine à vapeur de James Watt, le pont de fonte d'Ironbridge, les premiers hauts fourneaux au coke... Et nous rencontrons grâce à notre voyageur quelques savants qui ont inventé la modernité : le Docteur Adam Smith par exemple. L'anglomanie est partout, la celtomanie enflamme Charles-Alexandre lorsqu'il foule, ému aux larmes, le sol de Staffa, Pile de Fingal et l'ombre du divin Ossian accompagne notre voyageur...

02/2019

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Science-fiction

Créatures. Anthologie des Imaginales 2018

Golem aux multiples visages (L'Homme d'argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu'il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l'anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu'une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d'ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d'Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s'interroger au final sur ce qui définit l'humain - et donne sens à nos vies. Partenaire de longue date des Imaginales, Mnémos publie chaque année l'anthologie officielle du festival des mondes imaginaires d'Epinal. Anthologiste, directrice de collection, rédactrice en chef de la revue Galaxies de 1996 à 2007 (ce qui lui a valu le Grand Prix de l'imaginaire en 2000), Stéphanie Nicot compte parmi les meilleurs spécialistes des littératures de l'imaginaire. Elle assure depuis sa création, en 2002 à Epinal, la direction artistique du festival Imaginales. Les auteurs : Claire & Robert BELMAS, Fabien CERUTTI, Jean-Laurent DEL SOCORRO, Jean-Claude DUNYACH, Estelle FAYE, Fabien FERNANDEZ, Olivier GECHTER, Anthelme HAUCHECORNE, Gabriel KATZ, Helene LARBAIGT, Patrick MORAN, Adrien TOMAS, Jean-Louis TRUDEL, Elisabeth VONARBURG.

06/2018

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Récits de voyage

Pontée

Ce livre, sorte de carnet de voyage, conjugue l'écriture poétique et l'écriture documentaire pour décrire l'atmosphère de l'un des plus grands porte-conteneurs du monde, au cours d'un trajet de trente-huit jours entre la Chine et l'Europe. Dans le vocabulaire de la marine marchande, le mot Pontée désigne la cargaison chargée sur le pont. Ce livre, sorte de carnet de voyage, conjugue l'écriture poétique et l'écriture documentaire pour décrire l'atmosphère de l'un des plus grands porte-conteneurs du monde, au cours d'un trajet de trente-huit jours entre la Chine et l'Europe. Il évoque toutes sortes d'aspects de cet univers singulier, itinérant, divers, à la fois industriel et naturel, où l'être humain est central, mais infime. Le texte prend la mer, lentement, comme un cargo, et progresse au rythme de cette traversée. Il n'adopte la forme d'une relation linéaire, chronologique, mais celle d'une juxtaposition de moments qui s'enchaînent selon des affinités plus discrètes, comme on voit se superposer les conteneurs que transporte un grand navire. L'auteur, seul passager de cette traversée, se décrit à distance, en observateur décalé dans cet univers où un terrien n'a rien à faire. Il rend compte, dans une écriture où l'on retrouve l'humour, la rêverie poétique, parfois la conversation, de ce qu'il a vu à bord, mais aussi à quai. Tout nous est conté, du matériel colossal, comme le moteur du navire, les portiques de transbordement, aux équipements plus modestes comme la couchette, la coupée, la machine à laver du bord. Et, bien sûr, la mer, dans tous ses états. Pontée est une magnifique invitation au voyage, où se mêlent l'émerveillement, la fascination, l'empathie et quelquefois l'inquiétude.

02/2019

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Critique littéraire

L'homme aux portraits. Une vie de Joseph Motchell

Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph Mitchell s'installe à New York en 1929 et devient reporter. D'abord pour le World et le Herald Tribune, puis le mythique New Yorker. L'attention au détail, le sens de la construction, l'art de l'inventaire, Joseph Mitchell éleva le reportage au rang d'art. Les lecteurs chérissaient ses papiers peuplés de marginaux, ses esquisses de portrait d'un clochard céleste, d'un roi des gitans, d'une tenancière de cinéma à dix cents, de dockers, de piliers et patrons de bar, de passants mélancoliques et de fiers-à-bras. En 1964, ses récits cessèrent tout à coup de paraître. Dilettante laborieux, Joseph Mitchell se rendait tous les matins au journal, accrochait à la patère manteau et chapeau, s'installait à son bureau, assemblait ses notes et tapait à la machine, mais pourtant ne publiait rien... Il hanta pendant près de trente ans la rédaction, devint peu à peu une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d'un journaliste à la plume tarie, un homme qui préfère ne pas ou plutôt ne plus. L'Homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell révèle le mystère derrière l'oeuvre d'un des écrivains les plus importants et pourtant méconnus de la seconde moitié du XXe siècle, vénéré par Martin Amis, Salman Rushdie, Paul Auster ou Janet Malcolm. Se fondant sur des milliers d'archives et des dizaines d'entretiens, Thomas Kunkel tente de répondre à la question qui a obsédé lecteurs et critiques pendant des décennies : quel était le secret de Joseph Mitchell, "le parangon des reporters" ?

10/2017

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Littérature étrangère

Dans la tête d'Andrew

Dans ce qu'on imagine être le cabinet d'un psychanalyste, un homme évoque l'un de ses amis, un chercheur en sciences cognitives répondant au prénom d'Andrew, qui n'est autre que... lui-même. Victime d'un délitement mental peut-être lié aux recherches requises par sa discipline, Andrew s'est convaincu que le cerveau n'était qu'une machine à mentir et à feindre qui fait de lui un prisonnier à vie. Imperméable à la culpabilité, au chagrin comme au bonheur, il est persuadé que chacun de ses actes nuit aux êtres qu'il aime, qu'un désastre va se produire quoi qu'il fasse, alors que lui-même sort indemne de toutes les épreuves de la vie. Tandis que l'étrange narrateur se confesse, le lecteur s'interroge : ledit Andrew a-t-il bien, lorsqu'il était enfant, provoqué un accident de voiture ? A-t-il, de fait, empoisonné par mégarde son propre bébé ? Une femme a-t-elle vraiment disparu à cause de lui un certain 9 septembre ? A-t-il pour de bon bu des cocktails avec des nains ? Et est-il exact que le président ait été son camarade de chambre pendant ses études à Yale ? Véritable tempête sous un crâne, ce texte survolté, pétri de malice virtuose et de clins d'oeil littéraires et cinématographiques convoquant aussi bien Mark Twain et Lewis Carroll que Le Magicien d'Oz ou L'Ange bleu, ouvre des mondes vertigineux. C'est le roman d'une Amérique pieds et poings liés à l'inconscient collectif et à son imaginaire artistique, le point d'orgue d'une oeuvre magistrale en forme d'invitation réitérée à voyager sans entraves au pays des expériences-limites.

11/2016

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Droit

L'acte II de la révolution tunisienne : la Constitution

"L'acte est historique". "Une nouvelle page de l'histoire de la Tunisie est en train de s'écrire sous nos yeux..."... C'est par des formules aussi solennelles qu'équivoques que l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été accueillie par les médias et les observateurs nationaux et internationaux. Or sa gestation fut longue et sa naissance fut difficile. Qui ignore son contexte politique ne peut prétendre arriver à la compréhension de son contenu. Mais encore est-on condamné à ne pas comprendre, ses principes, ses traits et son esprit si on n'a pas la connaissance des conditions particulières dans lesquelles elle a été élaborée, de 2011 à 2014. En effet, son élaboration n'a point été silencieuse. Des cris, des larmes... ont émaillé ce processus. Son approbation, elle s'est faite dans la douleur. Dans l'esprit de la grande majorité des islamistes qui gouvernait, on avait la République faute de n'avoir pas encore le califat. La République n'était point, pour eux, le régime légitime. Le rêve était de revenir au temps du Prophète. Quant à l'opposition dite moderniste, elle considérait la majorité au pouvoir comme une machine de guerre contre les Libertés. Pour elle, tout était imposture et mensonge. Aussi, par tous les moyens, elle a cherché à accélérer la marche du temps pour mettre un terme à ce "temps provisoire". Et la société civile ? Elle a oscillé entre mobilisation et dépression, entre euphorie et tristesse. Mais elle a résisté. Elle a défendu ses acquis (les libertés et les droits fondamentaux). Ainsi, cette Constitution, oeuvre d'islamistes résignés, n'a été acceptée qu'avec interrogation et suspicion par les modernistes. Comme si elle était un enfant non désiré, mal venu, d'apparence non viable. Malgré la "grisaille" qui a entouré sa naissance, la nouvelle Constitution tunisienne est-elle porteuse des Lumières ?

02/2015

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Descartes

Règles pour la direction de l'esprit suivi de Recherche de la Vérité par les lumières naturelles, le Monde ou Traité de la Lumière, L'Homme,Méditations Métaphysiques

Les REGLES POUR LA DIRECTION DE L'ESPRIT est un ouvrage de jeunesse de Descartes, qu'il a retravaillé tout au long de sa vie et qui n'est paru qu'à titre posthume. Descartes y énonce les différentes règles d'une méthode universelle permettant d'orienter la pensée lorsque celle ci cherche à atteindre la vérité. L'ouvrage contient des règles pour diriger son esprit. Parmi les 21 règles énoncées, seules les 18 premières sont commentées par l'auteur. La recherche de la Vérité par la lumière naturelle est un dialogue philosophique inachevé de Descartes. Il imagine alors une conversation entre trois personnages : Eudoxe, Polyandre et Epistémon. Eudoxe est doué d'un esprit ordinaire, mais dont le jugement n'est gâté par aucune fausse opinion, et qui possède toute sa raison intacte, telle qu'il l'a reçue de la nature ; il reçoit dans sa maison la visite de deux hommes du plus grand esprit, et des plus distingués du siècle : Polyandre qui n'a jamais rien étudié et Epistémon qui sait très bien tout ce qu'on peut apprendre dans les écoles... . Le Monde ou Traité de la Lumière est l'une des dernières oeuvres qu'écrivit Descartes dans le domaine scientifique. L'Homme est un traité inachevé de Descartes publié de manière posthume. Il y aborde les fonctions principales de la machine corporelle : la digestion, la nutrition, la respiration, la circulation du sang, le mouvement, les sens extérieurs et intérieurs, et la structure cérébrale. Les Méditations Métaphysiques est une oeuvre philosophique. Il y soutient qu'en dépit des arguments sceptiques contre la vérité et la certitude, il y a des connaissances légitimes. Aussi, il présente l'homme comme ayant une substance essentiellement pensante (le cogito) qui s'oppose à son corps, qui lui est une substance matérielle (voir dualisme de substances). Ce livre est illustré de 74 dessins

11/2022

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Mondes futuristes

Idéalis Tome 2 : Dormir dans un océan d'étoiles

Son vaisseau ayant été détruit, Kira est recueillie par l'Hélix. Des liens forts se créent entre elle et l'équipage, notamment Falconi, son commandant. Kira découvre petit à petit que le xéno est une machine ultra sophistiquée créée par les Disparus (une civilisation originelle à la maîtrise technologique inégalée) : il lui confère des pouvoirs quasi divins, lui permettant d'attaquer, mais aussi de réparer, guérir, construire, et même de créer la vie. Elle apprend aussi avec effroi que c'est elle qui a créé les cauchemars - ces êtres dont le seul but est la destruction de toute autre forme de vie intelligente. Mais sa rencontre avec Itari qui appartient aux Wranaui, un groupe de rebelles, va lui donner une occasion de se racheter. Kira comprend ainsi que les membres de ce clan ont été génétiquement modifiés pour qu'ils soient incapables de s'en prendre à Ctein, leur chef redoutable et tout-puissant. Les rebelles proposent à Kira et aux humains de les aider à tuer Ctein, afin de ramener la paix entre humains et extraterrestres. Après une bataille gigantesque, et avec l'aide du xéno, Kira parvient à éliminer Ctein. Kira devient alors une sorte d'hybride d'humain et d'intelligence supérieure dématérialisée, être surpuissant ayant pour mission d'apporter la paix et l'équilibre dans l'univers. Elle crée une station spatiale habitée par une partie de son esprit, qui servira de haut lieu de la diplomatie entre les forces humaines et Wranaui. Seule ombre au tableau, les cauchemars - que Kira croyait avoir détruits lors de la bataille causant la fin de Ctein, ont créé sept copies de leur armée, qu'ils ont dispersées dans la galaxie. Kira se donne une nouvelle mission : se mettre en chasse des sept armées de corrompus.

09/2021

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Faits de société

"Arrête-toi !"

Le 25 juin 2013, une opération de police à Villemomble (93) fait basculer la vie de la famille Kebe. Des policiers à la recherche d'un individu font erreur sur la personne et se ruent sur Makan Kebe, tout juste âgé de 20 ans, qui rentre de centre où il est employé comme animateur jeunesse. Les fonctionnaires lui hurlent : " Arrête-toi ! le frappent et le plaquent au sol. Mohamed, le grand frère de Makan, voit la scène par la fenêtre et accoure à sa rescousse, peu avant que Fatouma, 54 ans, mère de cette fratrie de huit enfants, descende à son tour en bravant la peur qui l'habite face à la tension croissante. Des tirs partent. Mohamed et Fatouma sont blessés, ils resteront mutilés à vie. "J'ai des médicaments à prendre tous les jours. (...) Je ne dors plus la nuit. J'ai peur." dira Fatouma à la juge un an après ce soir-là. Le combat judiciaire dans lequel se lance la famille Kebe prendra sept longues années. Arrête-toi ! raconte les violences policières subies ce 25 juin mais surtout, au-delà, les vives cicatrices qu'elles ont laissées, les profonds déséquilibres qu'elles ont créés, les répercussions dont elles sont le nom au sein de la famille Kebe. Makan Kebe revient sur les dégâts au long cours, à l'échelle de sa famille l'isolement, la dépression, les mécanismes de défense dans lesquelles on se noie en amour ou au travail, pour faire face à l'horreur. Arrête-toi ! est un récit de l'intime. Il dépeint le parcours d'un jeune homme confronté, avec sa famille, à la machine policière et judiciaire. Une histoire d'arrestation policière qui fait tout basculer. Mais également l'histoire d'un combat où se mêlent rencontres, espoirs et solidarité.

03/2021

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Sciences cognitives

Rêve et cognition. Explorations cognitives des processus de conception

Cet ouvrage rassemble des travaux qui illustrent les voies que prend aujourd'hui l'émergence des sciences de la cognition dans le domaine de l'art. On y trouvera un ensemble de recherches où sont abordées des questions comme l'analyse et la description des processus de conception, par exemple dans le cas de l'architecture, mais aussi de la musique et de la danse. Sur ce socle empirique sont abordés les problèmes que soulève la représentation formelle de ces structures et de ces processus, formalisation qui n'est parfois qu'une étape indispensable à la mise en oeuvre de systèmes informatiques pour participer au processus de création. Une "coopération" homme-machine qui est elle-même l'un des défis que lancent aujourd'hui les technologies cognitives. Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Philippe Boudon, Florence Buratto, Jean-Pierre Chupin, Nigel Cross, Philippe Deshayes, Pierre Fernandez, Philippe Joly, Jean-Charles Lebahar, Michel Léglise, Sabine Porada, Roger Pouivet, Jean-Luc Soubie, Gérard Sabah, Guy Théraulaz, Willemien Visser, John A. Waterworth. Mario Borillo est Directeur de Recherche Emérite au CNRS. Il poursuit à l'Institut de Recherches en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier) des travaux sur la sémantique de l'espace et du temps, avec une attention particulière pour le rôle du langage comme fil conducteur dans une approche cognitive du processus de création de formes. Il a publié Informatique pour les sciences de l'homme (Mardaga, 1986). Jean-Pierre Goulette, architecte et informaticien, enseigne les nouvelles technologies à l'Ecole d'Architecture de Toulouse où il dirige le Laboratoire d'Informatique Appliquée à l'Architecture (Li2a). Ses travaux portent sur la sémantique formelle du vocabulaire de l'architecture et sur l'architecture virtuelle.

04/2022

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Sciences politiques

L'Etat et la Révolution

Voici un titre célèbre : L'Etat et la Révolution ; il appartient à Lénine, qui l'a mis sur l'un de ses livres les plus importants, celui où il expose la théorie du marxisme quant à l'Etat. Lénine a publié ce livre en 1918 ; il s'y appuie sur Marx et sur Engels pour exprimer la volonté marxiste de briser la machine étatique afin d'entraîner son dépérissement. Le modèle proclamé est la Commune de Paris. La Commune est un modèle d'autant plus parfait qu'elle est réduite au silence, c'est-à-dire à l'idée qu'on s'en fait. On la raconte, on l'interprète, on s'y réfère, elle est de l'histoire ou du mythe, mais quelle est sa pensée directe et vive ? Aucun doute, elle est ignorée. La preuve : un Communard l'a rassemblée dans un livre à l'écriture accessible à tous, et ce livre est inconnu. Chose étrange en voici le titre : L'Etat et la Révolution. Cet Etat et la Révolution est d'Arthur Arnould et -a paru en 1877, soit 40 ans avant le livre de Lénine. Cet Etat et la Révolution est également anti-étatique, mais à partir d'une expérience réelle. Cet Etat et la Révolution prône l'union libre des collectivités contre le centralisme autoritaire. Avant la lettre, il veut l'autogestion, la décentralisation... Fallait-il que l'interprétation marxiste de la Commune passât par l'oubli du livre d'Arnould ? C'est probable, mais l'Etat marxiste n'a fait jusqu'à présent dépérir que sa propre idéologie. L'histoire est une lecture, elle dépend du regard porté sur les faits. Il est plus que temps d'en revenir aux textes originels pour s'éclaircir la vue.

08/2009

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Fantasy

DragonLance : Destinées Tome 1 : Dragons de la trahison

Margaret Weis et Tracy Hickman se replongent dans l'univers inoubliable de Dragonlance, une des sagas les plus vendues, d'après le New York Times. Une nouvelle héroïne, prête à tout pour ramener son père bien-aimé à la vie, se lance dans une quête pour modifier le passé. Destina Rosethorn, comme son nom l'indique, se considère comme une enfant privilégiée du destin. Mais quand son père trouve la mort au cours de la guerre de la Lance, elle voit s'effondrer le monde qu'elle s'était soigneusement bâti. Elle perd non seulement son père bien-aimé, mais aussi l'héritage qu'il lui a laissé : les terres et le château de la famille. Pour voler au secours de son père, elle met au point un plan audacieux : remonter le temps pour empêcher sa mort. Elle doit d'abord mettre la main sur la Machine à remonter le temps que possède le courageux kender Tasslehoff Racle-Pieds. Mais, pour modifier le passé, il lui faudra un autre artefact, le plus puissant et le plus dangereux jamais conçu. La quête de Destina l'emmène du royaume nain de Thorbardin à la cité de Solace, entraînant une succession d'événements désastreux qui menacent de détourner le cours de la rivière du Temps, d'altérer le passé et de changer irrémédiablement l'avenir. " J'adore Dragonlance, Margaret Weis et Tracy Hickman. C'est aussi simple que cela. Leurs livres font partie de mes sagas de fantasy préférées de tous les temps. J'adore leurs histoires et leurs idées, mais, surtout, j'adore leurs personnages. Pourquoi avons-nous l'impression de les connaître ? Ce sont eux qui m'ont poussé à travailler pour D&D et à poursuivre une carrière de showrunner. " Joe Manganiello

02/2023

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Littérature française

Erik Satie. Le Musicien d'Honfleur

Erik Satie, le musicien d'Honfleur. Dans la famille Avenel, on est tailleur d'habits de marine depuis des générations. Mais, à l'arrivée de Gilbert, le dernier-né de la famille Honfleuraise, la tradition professionnelle va s'arrêter brutalement : Gilbert est aveugle de naissance. Trinité, le père, noie son chagrin dans des océans de calva et ne trouve de réconfort qu'auprès de cette nouvelle machine à coudre dont il est le seul à revendiquer l'utilité. Angèle, incapable de surmonter le handicap de son fils, démissionne de son rôle de mère et devient irascible. La relation entre Aimée la grande soeur et son frère aveugle va se tisser dans une parfaite alchimie et à leur corps défendant, permettre l'union d'un même projet : faire sans elle ! Mais voici qu'arrive dans cette famille bouleversée par le drame, un homme bizarre. Il est pourtant bien connu des Honfleurais comme le Musicien excentrique de la rue Haute. A travers sa musique folle qu'il écrit sans aucune barre de mesure, il passe pour un original, un gentil comique ou un être rebelle et colérique. Il n'y en a qu'un pour comprendre la vérité et savoir que derrière ce masque qu'il ne peut même pas voir, ses habits à la karl Lagerfeld ou sa dégaine déplorable en manteau moutarde, se cache un être très sombre. Peut-être même désespéré. Personne ne sait encore qu'il est bien plus qu'un compositeur de génie. Il est un coeur généreux et d'une grande bienveillance auprès de ceux qui souffrent et Gilbert ne sera pas le seul à profiter de cette philanthropie. Cet homme, ce musicien d'exception, ce grand compositeur précurseur de la musique moderne et du jazz, c'est ERIK SATIE !

05/2022

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Notions

Le procès de la chair. Essai contre les nouveaux puritains

Cinquante ans après la Révolution sexuelle, voici venu le temps de la " cancel culture " , du " politiquement correct " et du nouveau puritanisme. Où en est la liberté ? Et le sexe, chaque jour condamné ? David Haziza dénonce ce véritable procès fait à la chair, un mouvement qui transcende les idéologies et privilégie le neutre sous toutes ses formes. La neutralité, c'est l'indifférenciation sexuelle que l'on veut substituer à l'érotisme. C'est aussi la place grandissante des machines et des écrans. Et l'élevage industriel, aussi sordide que l'utopie du véganisme, qui prétend sauver la planète en coupant l'homme de ses racines animales. Ou encore la conception notariale que nous prétendons désormais avoir du consentement amoureux. Et si ce qui manquait à notre époque était l'acceptation de la violence ? Sans la confondre avec la brutalité ou la cruauté, une erreur trop fréquente qui ne laisse d'autre choix que l'asepsie ou la sauvagerie. Le procès de la chair renvoie dos à dos les bonnes âmes de droite et de gauche. Au féminisme normatif et notarial, il oppose les sorcières et les déesses. A la transsexualité, il préfère la subversion androgyne, qui travaille la culture de siècle en siècle. Il incite à renouer avec le mythique et le sacré, pour embrasser à nouveau l'humanité comme vie animale et animée - et non comme machine. Dans cet essai brillant, à rebours sans être antimoderne, David Haziza nous fait voyager en compagnie de quelques héros artistiques et littéraires, de Botticelli à Romain Gary, en passant par Rabelais, René Char et Camille Paglia. Ou comment réconcilier la modernité avec le désir, le corps, la vie. Galvanisant et totalement original.

01/2022

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Histoire militaire

Fait aérien, arme aérienne et culture

Accéder à la troisième dimension est un vieux rêve de l'humanité et, comme tout ce qui lui est inaccessible, ce milieu a considérablement nourri son imaginaire. Que ce soit dans les romans, le cinéma, la bande dessinée, l'air a donné naissance à quantité d'oeuvres culturelles, à travers le temps et les sociétés. D'Icare à Tanguy et Laverdure en passant par les As de la Première Guerre mondiale, les hommes et les femmes qui tentent de dompter ce milieu alimentent toutes les fascinations. Le fait aérien, c'est aussi l'iconisation de la machine du progrès technique en général et son traitement nous éclaire sur la manière dont l'humanité pense son avenir. Mais, au-delà de leurs simples effets sur l'imaginaire collectif, les représentations culturelles du fait aérien et de l'arme aérienne alimentent aussi les idées des cercles politiques et militaires et peuvent contribuer à façonner leur vision de cette arme. Que cela soit dans une nouvelle de science-fiction comme The War in the Air de H. G. Wells ou dans le film Top Gun, ces oeuvres véhiculent des conceptions de la guerre et du combattant qui peuvent à leur tour se retrouver dans les doctrines et les campagnes de recrutement. Dés lors, il était nécessaire de se pencher sur ce phénomène. Cet ouvrage constitue les actes du colloque organisé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne le 26 septembre 2018. Il rassemble une vingtaine de contributions qui s'intéressent chacune à différents aspects de ce fait aérien et de l'arme aérienne dans la culture. Que ce soit dans ses dimensions humaine, technique, politique et stratégique, cette somme permet d'appréhender comment fonctionne un mythe populaire, comment il génère ses propres représentations et comment celles-ci sont instrumentalisées.

03/2021

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Essais généraux

25 idées reçues sur l'écologie à déconstruire de toute urgence

"2°C de plus, ce n'est pas la mer à boire ! " "L'électricité verte, ça n'existe pas". "Si tu ne manges pas de viande, tu vas finir par tomber malade". "Le climat change, c'est naturel ! " "L'écologie, c'est un truc de riches". On a tous un jour ou l'autre entendu ces phrases, qui mettent en doute des réalités pourtant établies ou qui énoncent des contre-vérités. Comment trouver les arguments justes pour y répondre ? Ce manifeste, en prenant à bras le corps les grandes questions de l'écologie d'aujourd'hui, vous donne les clés pour mieux comprendre les enjeux environnementaux, et les mots pour répondre aux affirmations approximatives ou injustifiées. Chaque lieu commun est ainsi passé au crible d'un décryptage sans concession, souvent éclairé par la parole d'un expert. Grâce à ce livre, vous aurez les arguments pour déconstruire les discours les plus climatosceptiques, mais aussi les affirmations à l'emporte-pièce de vos interlocuteurs parfois mal informés. L'écologie est devenue une dictature du quotidien pour certains, d'autres ne voient que cette issue alors que pour ceux-là c'est le tiraillement. Où qu'on se situe elle est là, elle interroge, dérange, agresse, rayonne, sans plus jamais nous laisser tranquille. Alors on l'apprivoise dans nos mots et la parole s'en mêle à coup d'affirmations qui tranchent comme les meilleures punch line des agences de communication. Mais " en vrai " que faut-il penser de toutes ces " vérités " balancées à l'envie dans les débats à la télé ou la radio, sur Internet et désormais dans les dîners ou devant la machine à café ? Et si c'était vrai finalement ? Eclairages.

03/2022