Recherche

rentabilité

Extraits

ActuaLitté

Sciences historiques

L'immeuble de rapport. L'immobilier entre gestion et spéculation, Lyon 1860-1990

L'immeuble de rapport est la forme urbaine dominante en France au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Il incarne, surtout à partir des années 1850, une organisation dans laquelle la propriété occupante est très minoritaire. La plupart des habitants sont locataires dans des immeubles détenus par des propriétaires rentiers. Les historiens ont déjà abordé ce thème. pourtant, nombre de ses facettes restent méconnues, comme les motivations de l'investissement dans la pierre. les rôles respectifs des logiques économiques et familiales, notamment à l'occasion des successions, ou encore les raisons du passage à la copropriété. Le présent ouvrage cherche à les explorer en s'appuyant sur une source rare, les archives de comptabilité d'immeubles d'un administrateur de biens. Elles permettent, après des traitements spécifiques, complétés par des sources publiques, d'éclairer les logiques économiques et les rapports sociaux qui se nouent autour des immeubles à loyers. en accordant une place centrale à la question de la rentabilité du placement dans la pierre et de ses effets. L'étude couvre une longue période, de "l'âge d'or" de l'immeuble de rapport dans le dernier quart du XIXe siècle à l'amorce de son déclin durant l'entre-deux-guerres. Les analyses que les auteurs proposent ici rencontrent les préoccupations actuelles des politiques du logement et s'inscrivent plus largement dans la recherche sur les phénomènes immobiliers.

01/2013

ActuaLitté

Sociologie

La Chaîne invisible. Travailler aujourd'hui : flux tendu et servitude volontaire

Au cours des vingt dernières années, le monde du travail a changé de planète. Flexibilité de la main-d'oeuvre, précarité des contrats, exigence de qualité totale, déclin de la notion objective de qualification au profit de la " compétence " définie par l'employeur, plans sociaux dans les entreprises rentables, implication et responsabilisation des travailleurs, organisation en réseau, etc. Une même logique lie toutes les dimensions de cette métamorphose : l'impératif du " flux tendu ", sans stocks, sans pause dans la circulation du produit, pousse à l'extrême l'exploitation du temps de travail pour satisfaire des exigences de rendement inédites dans l'histoire du capitalisme. Pourquoi les travailleurs et les syndicats ont-ils si peu résisté, et parfois collaboré, à une mutation qui intensifie le travail sans améliorer sa rémunération ? La peur entretenue du chômage n'explique pas tout. La sociologie du travail révèle en effet les stratégies et les jeux sociaux déployés par les individus pour sortir du flux tendu, ou le rendre acceptable. Mais cette implication contrainte des salariés participe aussi d'une stratégie délibérée de gestion du travail pour les conduire à internaliser la contrainte de rentabilité, à ne plus concevoir la distinction entre leur intérêt et celui de leur patron. Loin du rapport de domination brute à l'ancienne, le nouveau capitalisme met en place une chaîne invisible, auto-entretenue par ceux-là mêmes qu'elle aliène, une forme de servitude volontaire.

05/2012

ActuaLitté

Sociologie

La révolution du don. Le management repensé à la lumière de l'anthropologie

Dans les grandes organisations, tout le monde connaît le célèbre Principe de Peter : " Chaque employé tend vers son plus haut niveau d'incompétence. " Le principe exposé dans ce livre - sans doute promis au même succès, et surtout plus essentiel est le Principe de Mauss, du nom du fondateur de l'anthropologie française et auteur du fameux Essai sur le don - peut se formuler ainsi : " Sans don, il n'est pas d'efficience possible. " Il rappelle la fable de la poule aux œufs d'or : on " perd tout en voulant tout gagner ". Ce principe va révolutionner le paradigme du management. Car - nous démontrent les deux auteurs - les organisations qui fonctionnent bien (entreprises, associations, administrations, équipes sportives etc.) sont celles qui savent respecter la logique et la dynamique des quatre temps du don et contre-don : demander - donner - recevoir - rendre, alors que celles qui dysfonctionnent basculent dans le cycle opposé du ignorer - prendre - refuser - garder. Le bon manager, le bon entraîneur, le bon animateur..., reconnaît dans le cycle du don la véritable source de l'efficience, celle qui réengendre jour après jour le cercle vertueux de la coopération et du travail pris à cœur. Le mauvais manager, aveuglé par la seule obsession d'une efficacité ou d'une rentabilité immédiate, finit par tuer la poule aux œufs d'or et enferme tout le monde dans le cercle vicieux du chacun pour soi et du découragement.

09/2014

ActuaLitté

Economie

Un monde sans Wall Street ?

Les marchés financiers ont beau déclencher des crises à répétition, peu d'experts et encore moins de gouvernants osent imaginer un monde sans la liberté et sans le pouvoir de ces marchés, un monde " sans Wall Street " ! Pourtant, comme l'explique ici l'un des meilleurs experts français des systèmes financiers, c'est le pas décisif qu'il faut franchir au plus vite pour éviter une nouvelle catastrophe. L'auteur pose d'abord un diagnostic précis sur les impasses d'un monde " avec Wall Street " : les normes insensées de rentabilité imposées par les gestionnaires de capitaux entraînent, tout à la fois, la déshumanisation des conditions de travail, le saccage des écosystèmes et la soumission des politiques publiques à des intérêts privés plutôt qu'à la volonté des citoyens. Mais peut-on, dans un monde ouvert, se passer de la puissance des marchés financiers ? Oui, car du fait même de leur puissance, ces marchés ne servent plus à financer l'économie réelle et pénalisent même celle-ci au profit des jeux financiers purement spéculatifs. Toutefois, pour abandonner toute spéculation sur les taux d'intérêt ou les taux de change, il faut reconstruire un système monétaire international qui permette de gérer la monnaie comme un bien commun de l'humanité. Et pour échapper au pouvoir exorbitant des gestionnaires de capitaux, il faudra réformer le droit des sociétés pour partager le pouvoir de gestion entre tous les acteurs prenant part à la production.

02/2011

ActuaLitté

Economie

Le grand Paris express. Les sept clés du succès

Le Grand Paris Express va-t-il apporter les considérables bénéfices qu'en attend la collectivité et à quelles conditions ? Sur la base des connaissances les plus récentes sur le sujet, ce livre propose sept thèses. Le Grand Paris Express représente une révolution technologique, bouleversant le rôle des transports en commun dans l'agglomération parisienne, après un débat désormais dépassé, il est devenu une réalité, il sera un puissant transformateur urbain et un levier de croissance pour la Région capitale et le pays. C'est un investissement de forte rentabilité potentielle pour l'économie nationale et les finances publiques, mais sa réalisation doit être gérée sur la base des acquis les plus récents du management des mégaprojets pour contrôler au mieux les évolutions de coûts et de délais fréquents dans ce type de projet. Il est une illustration de ce que la science économique peut apporter aujourd'hui pour éclairer le débat public et la décision collective. L'ouvrage propose à cette fin de faire évoluer le cadre du calcul économique et des processus de décision pour tenir compte aussi bien de la richesse et de la complexité des connaissances nécessaires pour appréhender correctement des projets de grande ampleur comme celui du Grand Paris Express, que de la nécessité de bien faire partager leurs enjeux par l'opinion publique dans des démocraties modernes, à tous les stades de la décision et de la réalisation.

01/2019

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 1/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Le créancier, qui n'a pas pu profiter de la contrepartie à laquelle il avait droit, ne peut invoquer la force majeure - par Mathias Latina (P. 17) ? L'action tendant à voir réputer non écrite une clause du bail n'est pas soumise à prescription - par Mathias Latina (P. 22) Responsabilité ? Responsabilité du contractant à l'égard du tiers : encore faut-il établir le manquement contractuel ! - par Marie Dugué (P. 26) Régime des obligations contractuelles ? L'invocation de la compensation - par Rémy Libchaber (P. 50) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le contrat conclu par e-mail sauvé par l'exécution volontaire valant confirmation - par Anne Danis-Fatôme (P. 65) ? Un consommateur ne perd pas son droit de rétractation lorsqu'il enlève le film protecteur d'un matelas acheté en ligne - par Jérôme Huet (P. 68) Contrats de distribution ? La singulière erreur sur la rentabilité - par Cyril Grimaldi (P. 78) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit du travail ? La surprenante application de l'article 1170 du Code civil dans une relation contractuelle de travail - par Grégoire Loiseau (P. 127) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? L'interprétation des champs d'applicabilité et d'application du règlement Bruxelles I bis - par Alice Tenenbaum (P. 147) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Paul Durand - seconde partie : Droit civil et contrats portant sur le travail - par Pierre-Yves Gautier (P. 151) COLLOQUE ? Crise sanitaire et contrats (P. 156)

04/2021

ActuaLitté

Management

Le management à porter demain. Tome 1

Les managers et dirigeants font face à un défi constant : emmener leurs équipes avec enthousiasme pour faire gagner leur entreprise, malgré de nombreuses incertitudes et un écosystème professionnel qui se complexifie. Des facteurs multiples s'en mêlent : accélération de l'usage des technologies et d'internet, impact des réseaux sociaux sur l'image des organisations, aléas non anticipables, nouvelles contraintes sanitaires, déphasages intergénérationnels, contraintes et normes qualité, enjeux politiques et institutionnels... La culture du changement est omniprésente, un nouveau monde frappe à la porte : les injonctions paradoxales s'en trouvent démultipliées. Quelle part les managers et dirigeants peuvent-ils prendre pour le dessiner ? Comment favoriser la convergence entre humanisme et rentabilité dans nos organisations et au-delà ? Salariés, managers et dirigeants sont en mutation et apprennent ensemble à mesure qu'une nouvelle ère se dessine, laquelle réclame de nouveaux modèles managériaux permettant d'absorber les données à priori non anticipables dans une échelle de temporalité qui se raccourcit. Le manager est l'organe pivot par lequel une entité atteint ses objectifs. Les outils du manager sont principalement le bon sens, les techniques, et l'introspection. L'ambition de ce livre, et de son Tome 2, est d'épauler dirigeants et managers sur ces 3 aspects en intégrant autant la complexification de leur écosystème que le besoin d'humanisme, pour redorer le blason de la fonction d'encadrement, porteuse d'espoirs pour notre avenir.

05/2021

ActuaLitté

Religion

La fraternité Moria. Cinquante ans de vie

«Ce livre nous raconte l'histoire d'une petite communauté... véritable histoire sainte... qui accueille des personnes en grandes difficultés, des enfants abandonnés, des personnes avec un handicap, des ressortissants de prison... une communauté pauvre qui accueille les pauvres. Une communauté oeucuménique qui témoigne du désir de Jésus que tous soient un. Ce livre est à méditer car il nous révèle qui est Dieu» Jean Vanier Dans notre société qui tend à broyer les faibles, il existe des lieux où ils sont accueillis, aimés, relevés. Telle est depuis cinquante ans la raison d'être de la communauté Moria. Cette aventure, riche en péripéties, est portée par le courant communautaire de «l'après soixante-huit», par l'élan oeucuménique du concile Vatican II et par le souffle spirituel du renouveau Charismatique. Cinquante ans plus tard, malgré des vents violents qui l'ont traversée, la communauté est toujours là, telle une oasis de paix et d'amour dans un monde où les loups sont prompts à dévorer les agneau. Pour ceux qui aspirent à «autre chose», une manière de vivre dans le respect de l'être humain est possible : les mots «opérationnel», «profit», «rentabilité» y sont ignorés. Pour ceux pour qui la spiritualité serait une fuite vers le haut, Dieu se plaît à se laisser trouver dans l'accueil de l'autre vécu au quotidien. Pour ceux qui ont besoin de l'entendre, les petits, les faibles doivent avoir leur place dans la société.

10/2014

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Burn out : plus jamais ça !

Déléguée du personnel pendant cinq ans, Béatrice Pannier a vécu de plein fouet les restructurations et réorganisations de France Telecom (aujourd'hui Orange). Réduction d'effectifs, regroupements injustifiés, absence d'écoute, inertie administrative, préconisations non respectées : tout cela, qualifié de management "par la terreur", donnera lieu à une vague de suicides entre 2008 et 2009. Le 26 avril 2011, elle revient sur son lieu de travail après un an d'arrêt maladie, armée d'un couteau. A bout de forces, elle n'hésitera pas à le retourner contre elle, et ne devra son salut qu'à l'intervention de ses collègues présents ce jour-là. De l'évolution de la politique intérieure de France Telecom jusqu'aux coulisses du procès historique de son ex-PDG Didier Lombard, accusé de harcèlement moral, elle livre un témoignage édifiant. Partie civile lors du procès, elle appelle désormais à une prise de conscience générale en proposant la mise en place d'un Grenelle des conditions de travail. Rejoignant les voix des policiers comme celles des professionnels de la santé et de tant d'autres, elle dénonce les méthodes de management, l'entreprise devenue machine à broyer, le manque d'effectifs et la culture de la rentabilité au détriment des salariés. Journal d'un combat mené durant des années, Burn out, plus jamais ça ! est le récit de la lutte menée pour garder la tête hors de l'eau, et la longue reconstruction à travers diverses thérapies et rencontres proposées en fin d'ouvrage.

11/2019

ActuaLitté

Développement personnel - Orie

90 jours pour réussir sa prise de poste. 2e édition

Alors que les longues carrières dans une seule entreprise (ou même deux ou trois) appartiennent de plus en plus au passé, les leaders vivent de nombreuses transitions. Ce sont des périodes clés de la vie professionnelle, en effet pour tout manager qui entre en fonction, faire ses preuves rapidement est un impératif. Vous n'avez peut-être pas encore une vision très claire des défis qui vous attendent mais vous devez convaincre en 90 jours. Comment réussir alors à : établir un diagnostic de la situation dont vous héritez, en identifiant les contraintes et les opportunités ? gagner la confiance de votre supérieur et celle de votre équipe ? recruter un réseau d'alliés et de conseillers ? créer de la valeur et atteindre votre seuil de rentabilité? Michael Watkins présente ici la méthode en dix points qu'il a élaborée pour vous aider a franchir cette période délicate et décisive. Les exercices et questionnaires détaillés qui la complètent vous permettront ensuite d'adapter le modèle à votre propre situation. Que vous deveniez manager d'une petite équipe ou que vous preniez des fonctions de direction, que vous rejoigniez une nouvelle entreprise ou que vous soyez promu en interne, vous trouverez dans cet ouvrage tous les outils pour réussir votre prise de poste. 90 jours pour réussir sa prise de poste est un best-seller mondial depuis plus de quinze ans. Cette deuxième édition a été entièrement revue et mise à jour pour intégrer les nouvelles données du monde des affaires d'aujourd'hui.

06/2019

ActuaLitté

Sociologie

Le capital guerrier. Concurrence et solidarité entre jeunes de cité

Grande cause morale et sociale du moment, ou épouvantail national... Il est plus facile de plaquer sur les " jeunes de cité " tel ou tel schéma que d'aller à la rencontre de leur altérité pour croiser, soutenir et décrypter leur regard. On les voudrait " agis ", par d'autres ou par leur " inculture " propre. Ils agissent en fait selon les contraintes d'un environnement créé par notre société. Avant de dire qui ils sont (" racaille ", etc.), il faut comprendre comment ils fonctionnent et se gouvernent. C'est la démarche du présent livre, travail d'un jeune sociologue. Ce dernier a longtemps côtoyé l'univers de la rue et l'analyse sans mépris ni empathie forcée. Sur la base d'une passionnante enquête de terrain, il rend compte du processus qui, à partir de la déstructuration sociale et des abandons républicains des années 1980, a mené à la constitution de groupes marchant au " capital guerrier " : mélange de force physique, de dispositions psychologiques et de réseaux relationnels qui assure une aptitude au combat et passe facilement du système de défense à l'outil de persécution. Cette approche restitue à " la rue ", l'espace du pauvre, son caractère hautement concurrentiel. À l'opposé de l'antienne des " violences gratuites ", elle s'intéresse à la rentabilité symbolique et matérielle des comportements violents. Rien de plus ambivalent et atypique dans le fade contexte français contemporain que cette cristallisation d'énergie, rien de plus triste que la manière dont on s'entend à la dévaluer plutôt qu'à la canaliser et à l'intégrer positivement dans le social.

11/2006

ActuaLitté

Gestion

Liberté & Cie. Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises

Notre société a érigé la liberté comme l’une de ses valeurs cardinales, censée gouverner notre système politique comme nos vies privées. Les patrons sont souvent les premiers à vanter ses vertus, en faisant un pilier du capitalisme. Mais ces belles paroles s’arrêtent net à la porte des entreprises : en effet, dans le monde du travail, la hiérarchie, le contrôle, la surveillance continue semblent bien la règle. Pourtant, l’enquête de Brian Carney et d’Isaac Getz montre qu’il existe une autre manière d’agir et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. On y écoute les salariés au lieu de leur dire quoi faire. On les traite en adultes responsables au lieu de limiter les informations dont ils disposent et de faire contrôler chacun de leurs faits et gestes par une hiérarchie pléthorique. On encourage la prise de risque et l’initiative individuelle. Situées en France, aux États-Unis ou encore en Finlande, ces entreprises ont été « libérées » par des dirigeants visionnaires qui ont totalement révolutionné la culture de leurs firmes. En réveillant le potentiel humain qu’elles recelaient, ils leur ont fait battre des records de rentabilité. À travers leurs histoires, Brian Carney et Isaac Getz nous révèlent une autre manière d’être, enfin, libres, heureux et efficaces au travail. « Ce livre est d’une importance capitale. Il trace un chemin pour refonder le pacte entre les organisations et le milieu humain avec lequel elles se développent. » Enjeux – Les Échos

02/2012

ActuaLitté

Design

Open Design. Fabrication numérique et mouvement maker

Les années 2000 ont été marquées le développement du mouvement maker (résultat de la convergence entre la culture numérique de l'open source et des savoir-faire artisanaux), du do it yourself et de la fabrication numérique à l'échelle individuelle, remettant en cause la frontière entre experts et citoyens ordinaires. En bousculant les codes traditionnels du travail, de la production et de l'esprit d'entreprise, le bourgeonnement de pratiques créatives collectives au sein de communautés d'amateurs (notamment par le biais des FabLabs) a entrainé une métamorphose du capitalisme industriel tel qu'il prévalait jusqu'alors. Les activités de création et de fabrication numérique entendues comme les expressions les plus avancées de nouvelles logiques de production ont engendré des schémas de travail qui ont redessiné peu à peu les contours d'une production revendiquée comme appartenant au courant de l'open design, plus "ouverte" , libre ou décentralisée. Plus qu'un état des lieux, l'enquête conduite par Camille Bosqué revient sur des objets ou projets emblématiques du mouvement maker qui ont contribué à renforcer l'importance de l'open design dans le développement de produits concrets, de machines et de systèmes spécifiques au moyen d'informations partagées par tous. Dès lors, ce livre propose d'envisager le design non pas comme une technique ou un métier au service de la rentabilité et de la production de l'industrie classique, mais davantage comme une manière de faire plus exploratoire, qui prend forme dans les marges et se situe historiquement au coeur de multiples contradictions et débats.

08/2021

ActuaLitté

Energie

Les merveilleux nuages. Que faire du nucléaire ?

Le président Emmanuel Macron annonce un "nouveau nucléaire" pour assurer notre approvisionnement énergétique et pour réduire la production de gaz à effet de serre. Harry Bernas interroge ce projet, sans concessions, à partir de la réalité suivante : la manière d'utiliser l'énergie dépend de la structure économique et sociale du pays, structure qui devra évoluer radicalement dans la décennie à venir face à l'urgence climatique. Ce nouveau nucléaire est-il donc compatible avec l'adaptation de la société dans le court délai imposé par les changements planétaires ? Qu'en est-il de sa faisabilité ? L'auteur part des faits - techniques, industriels et sociaux - pour dissiper les nuages qui masquent certaines réalités du nucléaire en France. Il discute des aspects préoccupants du parc (vieillissement, stockage des déchets, démantèlements), comme des projets d'avenir (infrastructures industrielles, rentabilité, sûreté, surgénérateurs...) et du lien intime entre nucléaire civil et militaire. Et surtout, il montre que dans la période critique qui s'annonce, les choix énergétiques, si fortement liés aux choix sociaux, ne sauraient se passer d'un débat démocratique qu'il est urgent de lancer. Harry Bernas, physicien spécialiste de nanosciences, a dirigé le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CNRS-Université Paris-Saclay) et coordonné un programme européen dans le domaine des matériaux irradiés. Il s'intéresse à l'histoire contemporaine des sciences et aux rapports sciences-technologie-société. A propos de l'histoire du nucléaire, il a déjà publié L'Ile au bonheur (Le Pommier, 2022).

09/2023

ActuaLitté

Pédagogie

Le travail "contrarié" de la direction d'école

Dans chaque école française, c'est un·e professeur·e des écoles qui occupe la fonction de direction, à laquelle incombent de multiples tâches. Entre leur travail d'enseignant·es, leurs missions de coordination de l'équipe et leur rôle d'interface entre l'école et ses partenaires, les directrices et directeurs d'école ne ménagent pas leurs efforts. Le métier de directrice ou directeur d'école est exigeant. Il porte en lui une double identité, celle de l'enseignant·e investi·e dans sa mission première d'enseignement et celle de l'exercice d'une mission particulière qu'il s'agit de mieux identifier et de soutenir. Et cela dans un contexte où se développent également à l'Education nationale les mécanismes d'installation d'un new management public, cette logique "qui tend à faire pénétrer dans la Fonction publique des normes de travail qui viennent de secteurs professionnels où la recherche de la compétitivité, de la rentabilité, de la productivité... est première". A juste titre, ce livre décrit la direction d'école comme un métier contrarié. Il explore des dilemmes qui font de la direction un travail complexe et riche mais aussi parfois "contrarié" lorsque la qualité du travail devient impossible. Gérer les absences des col­lègues, s'occuper d'un·e élève perturbateur/rice, traiter plusieurs informations en même temps... sont autant de facettes du travail dont la qualité se discute, tout au long de ce livre, sans que le dernier mot ne soit jamais dit.

11/2019

ActuaLitté

Philosophie

Confiance, croyance, crédit dans les mondes industriels

Au moment où le consumérisme s'écroule, un nouveau monde industriel est en train d'apparaître, qui nécessite de nouveaux types d'investissement, sans rentabilité à court terme, et par rapport auxquels l'ancien modèle résiste. Cet ancien modèle est celui qui a produit Fukushima avec Tepco, c'est aussi le modèle de Servier, c'est le modèle de Goldman Sachs qui a tué la Grèce moderne, c'est le modèle de pseudosystèmes de "crédit" et "d'investisseurs" qui sont devenus des dispositifs de spéculation sur la dette, c'est-à-dire de destruction de l'investissement. Dans ce contexte, comment penser dans le nouvel âge de l'inquiétude qui semble commencer en ce début de XXIe siècle ? Telle est la question que pose Bernard Stiegler en ouverture de cet ouvrage consacré à la confiance, à la défiance, au crédit et à la technologie dans les mondes industriels. Des contributeurs prestigieux - chercheurs, philosophes, historiens, sociologues, prospectivistes - proposent une étude sans concession des notions de confiance et de crédit, et de leurs fondements politiques, économiques, financiers, philosophiques, sociaux, industriels et technologiques. Ils en analysent toutes les transformations dans le contexte actuel de crise et de développement du numérique. Enfin, ils explorent les principes et les conséquences des nouveaux outils qui pourraient soit recréer la confiance, soit aggraver la défiance - faute d'une politique publique appropriée, par exemple en matière d'ouverture des données publiques, d'évaluations par les pairs, de réputation et de légitimité par l'action au sein d'une économie de contribution rompant véritablement avec le modèle consumériste.

08/2012

ActuaLitté

Gestion

Parole et désir dans l'entreprise

Même soumise à des exigences de rentabilité, l'entreprise n'est pas seulement un lieu de production économique, mais aussi un espace humain où des personnes vivent, agissent, interviennent. Comme tout projet collectif, l'entreprise est l'objet d'une forte implication affective où le sujet peut soit s'épanouir, soit se cantonner dans une attitude purement passive et répétitive. Au moment où l'on parle tant de la dureté du monde du travail, où l'on évoque le poids du " harcèlement moral ", du stress professionnel, l'entreprise peut-elle être un vrai lieu de désir et de parole ? Comment permettre au sujet de donner le meilleur de lui-même, sans l'aliéner, sans ignorer sa personnalité, son histoire ou son identité sexuelle ? Ce livre est l'œuvre de deux auteurs aux formations et aux parcours professionnels différents. L'un est psychiatre d'orientation psychanalytique et intervenant dans des séminaires de dirigeants d'entreprise. L'autre anime un cabinet conseil en marketing relationnel (ALMA-ATA) après avoir été dirigeant dans de grands groupes de communication (EURO-RSCG, FCA-PUBLICIS). Ils se sont rencontrés sur une certaine conception du lien interhumain dans l'entreprise et de l'implication du sujet dans son milieu de travail. Le docteur Prigent, auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la dépression, le suicide, la séparation, l'amour... apporte ici un regard sur les liens professionnels et les met en perspective. Joaquin Scalbert contribue à ce travail par sa connaissance, de l'intérieur, du monde entrepreneurial et par son analyse de certaines tendances à l'instrumentalisation des salariés.

03/1999

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Ailleurs, c'est forcément mieux

"Je m'appelle Charles, j'ai trente-neuf ans. Je suis ce que certains aiment à qualifier de cynique. Un personnage outrecuidant, ostentatoire, qui fait semblant de sourire au monde, surtout aux femmes, qui a la débauche facile et le travail exigeant. J'avance ainsi dans la vie, sans encombre, avec le désavantage de ceux qui ont une belle gueule, un charisme claquant et un humour acerbe. Je suis donc aux yeux de tous ce cynique mondain qui a réussi. En réalité, je suis tout simplement un sale type. Un sale type brinquebalant, qui ne profite jamais de rien à cause de cette pathologie nauséabonde qui consiste à penser qu'ailleurs, c'est forcément mieux. Un mec qui ne vit pas parce qu'il attend quelque chose qui ne vient pas sans même savoir ce que c'est. Un sinistre individu qui écrase les gens de ses lourdes convictions, de cette détestable assurance, de son désir obsessionnel de rentabilité et de son manque viscéral de disponibilité. Un personnage égocentrique qui n'éprouve de réelle affection que pour la pierre tombale de sa mère. Un pauvre drille qui aime gagner et amasser de l'argent mais que tout l'or du monde ne parviendrait pas à rendre heureux. Un sale con en somme mais un con lucide". Une percutante introspection d'un homme qui, comme tant d'autres, s'est perdu dans une existence mal choisie, un arrogant voyage dans les noirceurs des remises en question et une claquante révolution intérieure audacieuse et perçante.

04/2018

ActuaLitté

Essais

Godzilla et l'Amérique. Le choc des titans

Godzilla a donné naissance à l'une des franchises les plus lucratives et les plus longues de l'histoire du cinéma et son statut a considérablement évolué au cours des années. En 1954, il était une incarnation cauchemardesque et accusatrice du péril nucléaire ; dix ans plus tard, il devenait le défenseur du Japon. Cette transformation a certes permis de fidéliser un auditoire plus jeune et, pour un temps, d'assurer la rentabilité des films. De même, son retour pendant la décennie 1980 avait pour objectif de renouveler son public. Faut-il en conclure que les métamorphoses de la créature ont été dictées uniquement par des impératifs financiers ? Pourrait-on également y voir une symbolique en phase avec les courants d'opinion qui ont traversé la société japonaise depuis la défaite de 1945 ? Le rôle ambivalent dévolu à Godzilla (ou à l'un de ses congénères) dans certains opus de la série reflète la complexité des relations nippo-américaines influencées par la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, la rivalité économique et les stratégies géopolitiques américaines en Asie de l'Est. Sa personnalité est donc constamment redéfinie à l'aune des tensions ou des rapprochements entre l'Archipel et son puissant allié occidental. Le roi des monstres est sans conteste une figure polysémique dont l'étude permet de comprendre les fluctuations d'une alliance qui a façonné le Japon d'après-guerre ; et l'auteur de cet ouvrage met autant de rigueur que de plaisir à en faire l'analyse.

01/2023

ActuaLitté

Economie

L'énigme de la monnaie. A l'origine de l'économie

Tout est considéré désormais sous l'angle de la rentabilité, car nous vivons à l'époque de la globalisation financière, de l'économie-reine et de leur joug. Tout tourne autour de l'argent et du mystérieux pouvoir de possession qu'il suggère. Mais fascinés par le numéraire, nous ignorons presque tout de la monnaie. Nous nous contentons d'y voir une marchandise, négligeant ainsi sa vraie nature, refusant même de la questionner. Et si la monnaie était d'abord et avant tout une institution d'ordre anthropologique ? Et si, oeuvre de l'homme, elle l'obligeait à se rapporter à quelque chose qui échappe de façon secrète à sa volonté de contrôle ? Et si l'énigme qui fonde la monnaie était, en raison même de sa négation, la cause profonde des crises qui à intervalles toujours plus réduits bouleversent nos sociétés ? Dans un parcours passionnant qui traverse les disciplines et les époques, Massimo Amato orchestre un débat inédit où Aristote se révèle être le maître caché des plus grands économistes contemporains, où le code justinien ressort comme un précurseur de la cybernétique des marchés et où la critique franciscaine de l'usure découvre toute son influence sur les fondateurs du libéralisme. Un voyage qui remonte jusqu'aux origines du capitalisme planétaire, non pour résoudre définitivement cette énigme, mais pour chercher à la penser, promouvant ainsi une pratique plus humaine des principes de l'économie. Un ouvrage époustouflant et un livre-manifeste, à la croisée d'Umberto Eco et de Jeremy Rifkin.

02/2015

ActuaLitté

Faits de société

Placements abusifs d'enfants. Une justice sous influence

Savez-vous que votre enfant peut vous être enlevé parce que vous l'aimez trop, parce que vous êtes en conflit avec votre conjoint, victime de violences ou simplement parce qu'un motif aura été " trouvé " par les services sociaux ? Le placement d'un enfant est de plus en plus fréquemment décidé par la justice pour des motifs qui n'ont rien à voir avec un danger, et de très nombreux enfants sont retirés à leur famille aimante et bientraitante. Le placement des enfants est aussi la double peine des femmes victimes de violences conjugales, ou des enfants victimes d'inceste. La CIIVISE, le mouvement #metoo ont mis en lumière le faible poids de la parole des victimes. Pour la première fois, une avocate dénonce ce fléau, à l'origine de véritables drames : le placement abusif d'enfants. A travers des récits de dossiers typiques et l'analyse des influences qui s'exercent sur un système judiciaire dépendant des services sociaux, elle pointe du doigt des dysfonctionnements majeurs affectant la protection de l'enfance. Dotée d'un budget de plus de 8 milliards annuels, l'intervention majoritaire d'acteurs du secteur privé introduit dans ce système socio-judiciaire peu contrôlé une inquiétante notion de rentabilité. Appuyée par la contribution scientifique du Dr Isabelle Salmon, docteur en médecine et docteur en sciences sociales et humaines, Christine Cerrada signe un document édifiant, véritable pavé dans la mare, qui dénonce une atteinte sans précédent à la liberté fondamentale de vivre en famille.

03/2023

ActuaLitté

Ethnologie

Age de pierre, âge d'abondance. L'économie des sociétés primitives

Qu'en est-il de l'économie dans les sociétés primitives ? A cette question fondamentale, la réponse classique de l'anthropologie économique est la suivante : l'économie archaïque est une économie de subsistance et de pauvreté, elle parvient au mieux à assurer la survie du groupe incapable de sortir du sous-développement technique. Le sauvage écrasé par son environnement écologique et sans cesse guetté par la famine et l'angoisse, telle est l'image habituellement répandue. Travestissement théorique et idéologique des faits, réplique ici tranquillement un anthropologue et économiste américain de réputation internationale. Passant des chasseurs australiens et Bochimans aux sociétés néolithiques d'agriculteurs primitifs telles qu'on pouvait encore les observer en Afrique ou en Mélanésie, au Viêt-nam ou en Amérique du Sud, relisant sans parti pris les textes connus et y ajoutant des données chiffrées, Marshall Sahlins affirme, avec autant d'esprit que d'érudition, que non seulement l'économie primitive n'est pas une économie de misère, mais qu'elle est la première et jusqu'à présent la seule société d'abondance. Comme le dit Pierre Clastres dans sa présentation : "Si l'homme primitif ne rentabilise pas son activité, c'est non pas parce qu'il ne sait pas le faire, mais parce qu'il n'en a pas envie". Tout le dossier de la question est à reprendre.

03/2017

ActuaLitté

Sociologie

Coopérer. Les Scop et la fabrique de l'intérêt collectif

A l'heure d'un capitalisme financiarisé et mondialisé, guidé par les impératifs de rentabilité maximale d'actionnaires peu soucieux de l'activité de la société, les coopératives, perçues comme une alternative concrète à l'ordre économique dominant, connaissent un regain d'intérêt aussi bien qu'un net essor. Ainsi des Scop (Sociétés coopératives et participatives) qui se distinguent par le fait que le personnel salarié détient au moins 51 % du capital et 65 % des droits de vote. De l'expérience très médiatisée de reprise militante d'une entreprise mise à mal par de grands groupes - comme l'usine Fralib, près de Marseille, transformée en coopérative au terme d'une lutte de 1 336 jours -, aux petites coopératives de cadres dans le secteur des services, en passant par de grandes coopératives industrielles créées de longue date et devenues elles-mêmes des multinationales, les Scop concernent une grande variété de domaines et touchent des milieux sociaux très différents. Mais derrière le symbole et la vision enchantée, comment devient-on propriétaire et employeur sur le tard lorsque rien, dans le parcours scolaire ou les héritages familiaux, ne nous y prédispose ? Comment apprend-on à coopérer pour gérer une entreprise, à prendre les décisions en matière de salaires, de promotions ou d'orientation économique ? De quelles façons se recomposent les rapports sociaux quand ce sont les travailleurs et les travailleuses qui endossent le rôle des actionnaires ? En mobilisant études de terrain, analyses statistiques, entretiens et questionnaires, cette enquête de vaste ampleur interroge la manière dont se construisent au quotidien des conceptions originales de la coopération, de la propriété commune et de l'intérêt collectif.

02/2022

ActuaLitté

Sociologie

Travail, les raisons de la colère

Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail: stress, hum out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations; autant de manifestations destructives qui semblent toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques... Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient permanente? Ce livre explore les sources de cette situation inquiétante. Il décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. La colère gronde chez les salariés confrontés à des restructurations, des réorganisations permanentes qui leur semblent aussi violentes qu'injustifiées. Dans les institutions publiques, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) engendre désorganisation et désespérance. La frénésie modernisatrice, la culture du résultat et l'obsession évaluatrice créent un monde pathogène et paradoxal. Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ".

03/2011

ActuaLitté

Actualité et médias

L'omerta alimentaire. On empoisonne nos enfants !

UN LANCEUR D'ALERTE REVELE LES COULISSES D'UN SCANDALE NATIONAL L'Affaire Lactalis éclate en décembre 2017, lorsque l'auteur de cet ouvrage édifiant, Quentin Cuillemain, devient le premier père de famille à porter plainte après la découverte de lait infantile contaminé aux salmonelles, consommé par sa fille âgée de 3 mois. Ce livre pointe du doigt les scandales alimentaires, sanitaires et environnementaux du secteur agro-alimentaire, en dénonçant l'omerta qui les entoure au nom de la prévalance de la sacro-sainte rentabilité économique. Il démontre comment on peut, sans garde-fou, continuer à empoisonner nos enfants, même après que le scandale Lactalis ait éclaté, avec des retraits et des rappels inefficaces des produits concernés. L'ensemble des rapports officiels parus sur le sujet révéleront que tous les acteurs ont failli à un moment ou à un autre du processus : manque d'efficacité des contrôles, renvoi systématique des responsabilités des uns aux autres, difficulté à retracer le parcours des produits incriminés, impossibilité d'obtenir des informations capitales pour les parents des victimes, silence coupable de l'Etat... Cette enquête coup de poing dévoile la manière dont un nombre croissant de produits sont écoulés en toute impunité, au détriment de l'intérêt des consommateurs et des plus fragiles d'entre nous : les enfants. Cet ouvrage nécessaire met courageusement en lumière une réalité inacceptable : la prise en otage de notre santé au profit d'un capitalisme hors de contrôle. Chaque citoyen alerté a le pouvoir de devenir un consom'acteur conscient et engagé pour revendiquer de la transparence de la part de ces intouchables. Préfacé par Karine Jacquemart, Directrice générale de Foodwatch

10/2019

ActuaLitté

Rémunération

Evaluation. Terrains, immeubles bâtis, fonds de commerce, titres non cotés en bourse, droits d'auteur et droits voisins, 10e édition

Disposez d'informations complètes Ce véritable guide pratique de l'évaluation vous permet : de procéder avec un maximum de précision et de sécurité aux différentes évaluations fiscales exigées par la législation : ventes, donations, successions, plus-values, IFI... d'optimiser la gestion d'un patrimoine mobilier ou immobilier : contrôle de rentabilité, choix d'investissements, arbitrages... de disposer dans un seul ouvrage de toutes les méthodes utilisées par l'administration et les experts professionnels pour évaluer au plus juste : terrains à bâtir, immeubles bâtis, fonds de commerce, titres de sociétés non cotées en bourse droits d'auteurs et droits voisins, terrains agricoles... Tirez parti d'informations directement opérationnelles L'édition 2021 intègre notamment : les méthodes d'analyse de l'administration et des experts, les décisions les plus récentes de la jurisprudence, le barème d'évaluation des fonds de commerce établi par nos experts qui constitue une référence incontournable, validée par les acteurs du marché, un sommaire analytique, une table alphabétique détaillée et de très nombreux exemples chiffrés. Bénéficiez d'outils fiables Ce guide pratique détaille toutes les méthodes existantes, des plus simples aux plus complexes, en analysant leurs atouts et leurs contraintes. Avec ces outils éprouvés, vous pourrez facilement recouper plusieurs méthodes, et donc vérifier vous-même la fiabilité de vos évaluations. Vous sécurisez ainsi vos éventuelles transactions et constituez des éléments de preuves et des moyens de justification en cas de contrôle fiscal ultérieur. Et pour mieux vous aider, nous analysons en détail les modalités du contrôle des évaluations par l'administration ainsi que les principes d'indemnisation en matière d'expropriation et de préemptions foncières.

10/2021

ActuaLitté

Economie

L'implosion. La finance contre l'économie, Ce que révèle et annonce la "crise des Subprimes"

Dans les premières années du XXIe siècle, une bulle se développa au sein de l'immobilier résidentiel américain. L'appréciation rapide du prix des maisons permit à des emprunteurs peu fortunés, regroupés au sein du secteur subprime, d'accéder au statut envié de propriétaires. La bulle requérait un flux constant de nouvelles recrues et quand celles-ci firent défaut en 2006, la bulle éclata : les prix de l'immobilier stagnèrent avant de partir à la baisse. Les emprunteurs subprime qui ne pouvaient faire face à leurs engagements sans une appréciation constante du prix de leur logement se retrouvèrent rapidement en situation délicate. La mise sur le marché de leurs logements saisis ne fit qu'aggraver la crise. L'industrie financière s'était d'abord adaptée passivement à la bulle, elle la facilita ensuite en mettant au point de nouveaux types de prêts. La " titrisation " permit de regrouper des collections de plusieurs milliers de ces prêts sous la forme d'une obligation classique vendue à des investisseurs éparpillés à la surface de la planète. Quand un nombre important d'emprunteurs surprime jetèrent l'éponge, ces obligations tombèrent sous la barre de la rentabilité, entraînant des pertes considérables pour les établissements financiers qui les détenaient dans leur portefeuille. Affaiblis, ceux-ci accordèrent de moins en moins de prêts, provoquant un tarissement du crédit qui ne tarda pas à affecter l'économie réelle dont la vitalité repose sur l'accès à ces capitaux. Tel est l'enchaînement qui a abouti à la crise financière majeure partie des Etats-Unis et qui ébranle ou menace le système bancaire de plusieurs pays européens.

05/2008

ActuaLitté

Littérature française

L'écho de la note bleue

Imaginez la nuit, Nohant, Chopin et George Sand. Il pose le dernier accord d'un Nocturne, elle écoute. " Le temps est suspendu et nous transporte dans l'azur de la nuit transparente, c'est la note bleue " dira-t-elle. Vivre et faire vivre dans l'écho de la note bleue est l'ambition de Pierre, pianiste puis chef d'orchestre. " La musique ne commande rien, n'explique rien, ne dicte rien, confie-t-il à Arielle, la femme avec qui il aimerait partager l'azur de George Sand. A chacun de faire appel à sa propre émotivité, son imagination, ses sensations, pour essayer de peindre sa vie avec ses propres couleurs. " Mais la vie d'un chef d'orchestre n'est pas de tout repos. Face à des hommes et des femmes que rien ne prédisposait à être ensemble, il ne s'agit pas de battre la mesure ou de leur demander de commencer et de terminer en même temps. " L'écho de la note bleue " est l'histoire d'un homme qui fait de la musique son axe de vie. C'est aussi l'histoire de Pietro le premier violon, Frédéric le soliste, Charlotte et Martin les jeunes espoirs, et tous les autres, un directeur de conservatoire plus soucieux de rentabilité que d'art, une femme qui craint le bonheur, un père mélomane récalcitrant face à la vocation de son fils, mais pourquoi ? C'est aussi l'histoire de l'amour, l'amour qui s'invite quand on ne l'attend pas et repart de même. Et enfin qui est cette virtuose qui surgit si tard dans sa vie ?

06/2014

ActuaLitté

Gestion

CAHIERS LILLOIS D'ECONOMIE ET DE SOCIOLOGIE N° HORS-SERIE 1ER SEMESTRE 1999 : LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL. L'espace des possibles

Que n'a-t-on pas dit sur la réduction du temps de travail ? Tant et si bien que, tous les arguments semblant avoir été produits, le pour et le contre à égalité, les convictions paraissent se neutraliser dans une confusion apparente. Or, avec le recul, au contraire, certaines questions se sont éclaircies, certains enjeux sont devenus plus évidents, et leur représentation théorique s'est affinée, en allant plus directement à l'essentiel. Dans ce mouvement, les convictions des uns et des autres se sont affirmées, et leurs argumentations consolidées. C'est un état des lieux de ces clarifications que présente cet ouvrage. Il n'est plus douteux aujourd'hui que la réduction du temps de travail est une manière a priori pertinente d'affronter la crise de l'emploi. Car il existe bien, lorsqu'on examine cette proposition, un domaine des possibles qui fait que tous les acteurs pourraient y trouver leur compte : un niveau d'emploi plus élevé, un mieux-être des salariés, une rentabilité des entreprises préservée sans dégradation des comptes publics peuvent résulter d'une réduction du temps de travail. Mais c'est au sujet de la réalisation " en acte " de ces possibles que les controverses persistent. Selon les représentations qu'on se fait des comportements et des processus économiques, les conditions à réunir pour qu'une telle politique soit efficace font véritablement débat. Comprendre les termes de ce débat est la seule protection de l'honnête homme contre les affirmations à l'emporte pièce des défenseurs ou des contempteurs de la réduction du temps de travail. C'est l'unique ambition de ce livre.

11/1999

ActuaLitté

Management

Manager autrement

Le monde suspendu en 2020 nous a interpellé et invité à une réflexion profonde sur le sens que nous donnons à la Vie. Chacun lové, endormi se trouve interrompu dans ses habitudes. Chacun est invité à s'organiser autrement, à s'arrêter un instant pour regarder le cours de sa vie avant de se remettre en marche. Les organisations par l'ampleur de la crise sont amenées à se questionner, mettant en exergue les limites de certains modèles et invitant de nombreuses entreprises à mettre en doute la pertinence de leurs modes de travail. S'il est encore un peu tôt pour savoir si cela aura des impacts à long terme sur notre manière de travailler et de concevoir l'entreprise, il est certain que la pandémie a enclenché une nouvelle réflexion. Nous sommes à l'aube d'une révolution dans notre manière de travailler. Dans cet ouvrage, ce sont des repères qui vous sont proposés pour Manager autrement, autour : 1. d' un parti pris : le manager reste et restera au fil des transformations des organisations, un guide, un stratège, un leader pour accompagner vers plus d'autonomie des équipes dans un monde en pleine mutation. 2. d'un ensemble de ressources, héritage d'une organisation du travail résolument tournée vers la rentabilité, dont nous garderons des réflexes 3. d'une émancipation individuelle dans laquelle le leader va développer un ensemble de compétences et de savoir-être clef 4. d'une démarche : RESTE, une proposition pour Ralentir - Ecouter- Soutenir-Transmettre - Evoluer. 5. d'un ensemble de fiches didactiques reprenant de manière détaillée une sélection d'outils à votre disposition pour explorer dans votre contexte.

04/2022