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Angélica Aublet

Extraits

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Faits de société

Du bonheur d'être réac. Apologie de la liberté

Denis Tillinac se veut et se vit "réac" au sens plein du terme : en réaction contre les tendances lourdes de son époque. S'il a soutenu des politiques, notamment son ami Chirac, il n'a jamais appartenu à un parti et jamais renonçé à son indépendance. Comme le "mécontemporain" de Finkielkraut, il se sent totalement en exil dans le monde contemporain. Il le juge trop mercantile, trop mécanique, trop inélégant, trop harcelant, trop immanent. C'est un " réac" métaphysique et esthétique qui fait l'apologie de l'harmonie, de la lenteur, du détachement, de l'intériorité, du jardin secret, de l'ironie, du regret, de l'altitude. Son livre explicite une sensibilité toute en nuances et fait un sort au sens communément admis du mot " réac". Il peut être rétro, passéiste, esthète, élitiste,il ne se polarise pas sur un "retour" politique ou autre. Il démystifie la "modernité" et son couple branché-ringard au bénéfice d'un système de valeurs moins évanescent, moins éphémère. Nostalgique d'un royaume dont il se sent dépossédé, il habite son jardin secret, une thébaïde où se côtoient joyeusement Ophélie et Baudelaire, Saint-Benoît Labre et d'Artagnan, Chateaubriand, Fra Angelico et Van Gogh, Tintin, le roi Pelé, les frères Boniface, Jane Austen, Lampedusa et tant d'autres créateurs. Ce livre séduira les insoumis, les désenchantés et les assoiffés d'idéal de toutes tendances et de tous les âges. Il est peut-être politique, mais au sens noble du terme car il ne propose pas moins qu'une attitude intellectuelle, morale et existentielle.

02/2014

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Thèmes picturaux

Images de l'exil

Venues de très loin, certaines images ont durablement façonné notre imaginaire : celles de l'exilé, du réfugié ou encore du migrant, participent de cette structuration et font ainsi partie de notre patrimoine mental. Leur diffusion fut assurée par les contes et les légendes, par les chants, les prières et les comptines mais aussi par des représentations visuelles qui, au fil du temps, en ont précisé les contours. Les religions ont fourni les récits nécessaires pour que s'édifie une puissante iconographie de l'exil. Adam et Eve chassés du Paradis, La Fuite en Egypte, L'Exode, sont autant d'exemples que Duccio, Giotto, Masaccio ou Fra Angelico... vont peindre sur les murs des églises ou des monastères. Dans la folle accélération qui caractérise les temps modernes, émerge une iconographie considérable de la fuite, de l'errance et de l'exclusion, provoquées par les guerres, les régimes de terreur ou la pénurie. Les peintres et les photographes, de Marc Chagall à Robert Capa, s'emparent du sujet et accueillent dans leurs oeuvres ces "rayés de l'histoire" au destin aussi incertain qu'éprouvant. Les vidéos et les installations de nombreux artistes contemporains interrogent très opportunément aujourd'hui un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Mona Hatoum, Francis Alÿs, Kimsooja, Adrian Paci, Mohamed Bourouissa, Barthélémy Toguo, Zineb Sedira... et bien d'autres encore, produisent des oeuvres riches de sens dans lesquelles les notions de frontières et d'identité font l'objet d'un traitement qui peut fluctuer entre le documentaire et le récit fictionnel et poétique.

10/2021

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Littérature française

Comment j'ai liquidé le siècle [EDITION EN GROS CARACTERES

" La planète est un Monopoly, les entreprises des sigles à la pelle, les cadres, les fantassins du grand capital. Le monde bosse pour nous. Nous n'apparaissons jamais. Nous n'avons jamais mis le pied dans une entreprise, ce repaire de besogneux [...]. Les pires truands de la planète sont comme moi. ils financent la lutte contre le paludisme, créent des écoles en Afrique, investissent dans l'éolien. ils écoutent Bono comme le Messie, veulent serrer la main d'Angelina Jolie. Je suis un enfant du fascisme occidental " Fils de plombier à Clermont-Ferrand, Pierre s'est réfugié très jeune dans les mathématiques. Devenu polytechnicien, trader richissime, il conçoit des programmes de calcul systémique qui engrangent des milliards. Mais sa vie est un désastre affectif. Ses rares sentiments sont pour une prostituée tendre et drôle. Il est convoqué à New York par Mme Krudson qui dirige d'une main de fer le Bilderberg, un rassemblement secret qui domine le monde. Incapable d'accepter la fin de la suprématie américaine au profit de la Chine, Mme Krudson décide de faire sauter le capitalisme pour mieux le sauver en infiltrant les systèmes informatiques et financiers mondiaux. scénario terroriste redouté par le FBI. Pierre n'a pas le choix : liquider ce monde de chiffres n'est-il pas le moyen de recouvrer sa vie d'homme ? Avec Comment j'ai liquidé le siècle, Flore Vasseur autopsie l'oligarchie financière, prisonnière de sa sophistication, de ses dogmes morbides, qui va dévaster le monde. C'est la chronique d'une explosion définitive préfigurant la prochaine étape du capitalisme.

03/2011

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Policiers

Salutem

Le germe de la réponse se niche toujours au coeur de la question. Quel est donc cet ouvrage anonyme, bien réel et tant controversé ? Que peuvent bien contenir ses pages enluminées qui défraient la chronique depuis le 15ème siècle ? En toute bonne foi, nul ne le sait ! Hormis l'encre et la salive qu'il fait couler, ce manuscrit écrit sur parchemin demeure une énigme, un mystère ! Pour dissiper les brumes ? Un seul recours ! Un jeune Curé atypique, expert en extrême-onction, véritable virtuose des derniers Sacrements, grand mécène pourvoyeur en âmes fraîches, docteur ès sciences en châtaignes variées et fin connaisseur en requiem pour les gisants, oeuvrant sous l'égide d'un Pape peu orthodoxe et d'un Cardinal encore plus étrange. D'aucuns diraient... Pas très catholique... Un faible lumignon fiché dans sa main d'ancien mercenaire ayant reçu l'illumination, le Prêtre se lance sur les traces d'une organisation séculaire dont les membres se sont juré la perte du genre Humain. Le chef, le gourou de cette cohorte de démons n'est autre que le fils d'un célèbre alchimiste dont le nom à lui seul évoque encore le soufre et l'alambic. Au fil de son enquête mouvementée, le Père Jonas Gabriel pourra compter sur l'aide indéfectible de Soeur Angélina ; religieuse au passé tumultueux nantie d'une rare beauté, ainsi que sur deux agents du Mossad venus leur prêter main forte pour démêler l'écheveau. A croire qu'il existe des domaines, des circonstances, où l'ignorant est plus sage que l'érudit...

06/2017

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Littérature française

Le Voyage du Condottière. Vers Venise, Fiorenza, Sienne la bien-aimée

Parmi les grands voyageurs de la littérature, André Suarès occupe une place originale. Ce n'est pas pour se distraire qu'il parcourt l'Italie, de Florence à Venise et à Sienne en passant par Milan, Gênes et nombre de petites villes : il s'y engage avec toute son âme. Le Condottiere, c'est lui, un "homme pour qui la plus haute puissance n'a jamais été que la possession et l'exercice du plus bel amour" . "On ne voyage, dit-il encore, que pour faire une conquête ou pour être conquis (...) Le Condottiere rêve d'être conquis en conquérant". Maître d'une haute culture, contemplant les oeuvres de Fra Angelico, Léonard de Vinci, Botticelli, Michel-Ange, Giotto, Dante, Piero della Francesca, Véronèse, Monteverdi ou Titien, il ne s'arrête jamais à l'objet pur et simple ou au pittoresque : de tout il essaie de tirer une leçon spirituelle, il cherche l'homme lui-même. Il prend parti, et souvent avec injustice. Mais ses nombreux parti pris n'empêchent pas sa passion d'être lucide. Naturellement, son Italie de prédilection n'est pas celle de l'Antiquité, mais la terre fiévreuse et colorée du Moyen Age, l'Italie des mystiques, des princes sanglants et des politiques perfides, qui sont à leur manière ses "professeurs d'énergie" . Les lignes qu'il consacre à Botticelli disent peut-être la plus pure leçon de son voyage : "Délice d'une telle réserve, d'une ardeur si continue ! Ici la passion murmure : Eloigne-toi au rêve qu'elle appelle ; ici, les personnes humaines peuvent s'avancer dans la vie : elles sont enveloppées de leur propre mystère, comme les dieux, et voilées comme eux, de leur perfection, quand ils voyagent sur la terre. ". .

11/2023

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Ennéagramme

Ennéagramme & Energétique - Libérer le meilleur en soi

Quelques questions s'imposent : comment se fait-il qu'un enseignement aussi ancien et aussi vaste que l'ennéagramme, qui fut également une clé pour la réalisation des chefs-d'oeuvre de grands artistes, tel Léonard de Vinci, se soit réduit à une simple typologie de la personnalité ? Comment devient-on un " type " de l'ennéagramme ? A quoi sert-il de connaître son énnéatype ? L'ennéagramme est un remarquable outil pour mieux se connaître et pour comprendre les autres. Il est une aide relationnelle précieuse, aussi bien avec ses collègues et ses amis que sa famille. Après une vivante description des neuf ennéatypes permettant à chacun de mieux reconnaître ses talents et ses faiblesses, les auteurs nous donnent des clés pour sortir des émotions négatives et des schémas de pensée limitatifs. Les techniques énergétiques décrites dans cet ouvrage sont issues d'une connaissance approfondie des médecines traditionnelles, enrichie des recherches et découvertes scientifiques les plus récentes. Elles sont une aide étonnante pour permettre de libérer le meilleur en soi. Un livre novateur par l'apport de techniques énergétiques simples et efficaces, appliquées à la psychologie de l'ennéagramme. Ce manuel, théorique et pratique, est une véritable découverte pour tous les publics et un précieux outil pour les connaisseurs et les professionnels de l'ennéagramme.

10/2022

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Histoire internationale

Femmes d'exception

Célèbres ou anonymes, elles ont fait preuve de bravoure et d'abnégation dans des situations exceptionnelles, poignantes voire dramatiques. Dans cette saga, il y a d'abord les résistantes, les agents de renseignement, les infirmières, les ambulancières et bien d'autres qui se sont engagées au péril de leur vie pour servir leur patrie pendant les deux guerres mondiales et les conflits postérieurs. Beaucoup sont restées des oubliées, telles les prostituées à Dien Bien Phu, transformées en soignantes dans l'enfer surréaliste de la cuvette indochinoise. Il y a aussi celles qui ont pris les armes pour sauver leur communauté menacée (combattantes kurdes, chrétiennes du Liban, etc.). Il y a ensuite ces femmes qui se sont investies sans compter pour une oeuvre philanthropique ou pour la liberté : la Pakistanaise Malala Yousafzai, Prix Nobel de la paix à 17 ans à peine, qui a mené un combat à hauts risques contre l'obscurantisme des talibans, la Yézidie Nadia Murad, autre très jeune Prix Nobel de la paix, réduite en esclavage sexuel par l'Etat islamique, devenue activiste et ambassadrice des Nations Unies, Rosa Parks ou Amelia Boynton Robinson, deux grandes figures du mouvement afro-américain des droits civiques, ou encore l'actrice Angélina Jolie qui a destiné l'essentiel de sa fortune à des projets humanitaires. Il y a enfin les femmes de défi, comme Helen Keller, sourde, aveugle et muette, première handicapée à obtenir un diplôme universitaire, devenue auteure, conférencière et militante. Ou ces saint-cyriennes qui ont gravi le plus haut sommet d'Afrique avec une jeune militaire convalescente blessée en Afghanistan. Sans oublier les reporters de guerre qui ont su trouver la force physique et mentale pour témoigner dans des environnements de massacres et d'horreur. Beaucoup d'autres parcours de femmes qui se sont transcendées à un moment de leur vie sont présentés dans cet essai documenté. Toutes ces aventures vécues se lisent comme un roman bouleversant. Une leçon de vie. En annexe, une chronologie des "grandes premières" au féminin.

10/2019

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Ethnologie

Du point de vue de l'ethnicité. Pratiques françaises

Depuis une vingtaine d’années, les discussions tantôt politiques, tantôt scientifiques autour du « modèle républicain français d’intégration » témoignent implicitement d’un malaise face à cette question, tout en l’occultant dans la pratique. Finalement, ce qui pose problème aujourd’hui n’est pas tant le principe d’égalité des droits que la difficulté contemporaine à l’assurer dans la réalité. Crise économique, chômage, ségrégation urbaine associée à une répartition territoriale des inégalités sociales, ou encore la manière dont la xénophobie se banalise dans le discours politique sont quelques-uns des facteurs qui ont fait apparaître des pratiques et discours discriminatoires où « la culture d’origine » est souvent surinvestie et appréhendée de manière négative. Aussi la question de l’« ethnicité » réduite à sa dimension politique étatico-nationale a-t-elle pour effet de limiter la compréhension des réalités quotidiennes associées aux situations hiérarchisées dans lesquelles se jouent des relations interethniques. Plutôt que de s’intéresser aux prétendus « problèmes » que pose l’immigration, anthropologues, géographes, sociologues, mais aussi un juriste, une psychosociologue, un documentariste et un économiste ont choisi dans cet ouvrage d’interroger les enjeux auxquels ceux-ci renvoient. Au fond, il s’agit de considérer que la « différence » des populations nommées « immigrées », « deuxième génération », « gens du voyage », existe peu en tant que telle, qu’elle est le résultat de rapports sociaux sociologiquement et historiquement construits entre différents acteurs, et inscrits à un moment donné. Chantal Crenn est maître de conférences en anthropologie à l’université Michel-de- Montaigne Bordeaux III, IUT Département « Carrières sociales » et chercheure à l’UMI 3189 ESS-CNRS-Bamako / Dakar / Ouagadougou / Marseille. Laurence Kotobi est maître de conférences en anthropologie au Département d’Ethnologie et d’Anthropologie sociale de l’université Bordeaux-Segalen et chercheure à l’UMR 5185-ADES-CNRS / université Bordeaux-Segalen. Avec les contributions d’Hélène Bertheleu, Bernard Chérubini, Henri Courau, Dominique Crozat, Denys Cuche, Angélina Etiemble, Mohamad Fazani, Zahia Kessar, Gaëlla Loiseau, Abdourahmane Ndiaye, Dragoss Ouedraogo, Yves Raibaud, Claire Schiff et Maryse Tripier.

02/2012

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Sociologie

Un modèle social à la dérive. Famille, travail, logement en France

A travers ces cinq conférences publiées il y a une dizaine d'années avec l'Association Emmaüs, et devenues rapidement indisponibles en librairie, on voit les profondes métamorphoses intervenues dans notre pays dans l'univers du travail (Baudelot, Weber), de la famille (Singly), des migrations (Etiemble) ou du logement (Bouillon). Comme le montre Nicolas Duvoux dans sa préface, il est urgent de concevoir et de mettre effectivement en place un plan de relance capable de refonder un système social pensé en 1945 et devenu totalement obsolète par rapport aux réalités de la France contemporaine.

02/2022

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Poches Littérature internation

Quand plus rien n'aura d'importance

Ce dernier roman d'Onetti est conçu comme un journal, celui de Carr, le narrateur. Mais un journal discontinu dans les faits et dans les dates, sur une quinzaine d'années, car les feuilles en ont été éparpillées. Une manière de nous inciter à comprendre, dans les ellipses, les carences, les oublis, ce qui est essentiel dans son histoire. Son monde est unique, fermé. Mais à l'intérieur, rien n'est étanche. Une fois encore il se déroule à Santamaria, ce lieu mythique d'Amérique latine, un patelin perdu, introuvable sur une carte, où les hommes vivent parce qu'ils sont condamnés à vivre, sans illusion. Les créatures qu'il croise et convoque sont autant de revenants auquel il a imposé un destin commun et absurde au fil de son œuvre : le sinistre docteur Diaz Grey ; Petrus, l'infâme propriétaire du chantier, sa fille Angélica Inés, et leur domestique Josefina ; le typographe Lanza, vieux républicain espagnol qui discute avec le curé Bergner ; Barthé l'apothicaire flaubertien.... L'intrigue n'a pas vraiment d'importance : un homme répond à une petite annonce et se retrouve perdu dans ce patelin, au milieu d'un trafic de contrebande d'on ne sait quoi. Alors il éprouve des sensations. Celles de son corps qui vieillit, une certaine nostalgie parfois, de l'Europe, de Paris, des visions de jeunesse, de femmes jeunes, qui réveillent le désir oublié, à côté des autres femmes qui ne sont là que pour satisfaire des nécessités physiologiques. Malgré son dénuement, l'univers est résolument urbain, comme s'il s'était produit un immense cataclysme qui avait laissé l'homme seul sur terre, entouré de loups, ses semblables. L'antécédent littéraire est Céline, et le Bardamu du Voyage auquel Carr se compare. La ville est pourrie par le temps et par l'ennui, la misère, l'indifférence et les rancœurs. Mais toutes ces petites choses font une histoire et un autre personnage, un autre homme, le gardien de celle-ci, le docteur Diaz Grey, qui conserve les secrets des habitants de Santamaria, surtout ceux des femmes qui viennent le consulter. Une double mémoire donc : celle du docteur, ordonnée, chronologique, et celle du narrateur, éparpillée. " (Jacobo Machover, Le Magazine littéraire) Dans son dernier roman, dont le retentissement a été immense dans le monde hispanique au moment de sa parution, Juan Carlos Onetti convoque les personnages de ses œuvres antérieures. Mais dans ce journal tenu par un frère jumeau du héros du Puits (1939), toute tentative de retrouver le temps perdu se solde par un échec. A l'image de l'Amérique latine de cette fin de siècle, exsangue, laminée par les dictatures, la corruption et l'impérialisme. Ces bribes d'histoires, ces images fugitives, ces confidences inachevées s'embrouillent et balbutient. Un univers qui part en lambeaux et que quitte une admirable voix, tour à tour, grave, drôle ou discordante, avant de s'éteindre dans le silence des adieux et de la mort.

01/2012

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020