Le plus grand rendez-vous littéraire du monde arabe n'est plus le Salon du Caire, mais celui d'Abou Dhabi : un titre qui fait la fierté des Émirats arabes unis, mais qui provoque chez les exposants arabes une suspicion à peine dissimulée. L'événement, bien qu'officiellement favorable à la libération démocratique, entretient une relation trouble avec les révolutionnaires.