Le grand livre de la magie

S'il est un objet précieux à tout lecteur chevronné c'est bien le marque-page. Ce petit bout de carton souvent offert par les librairies ou avec l'achat d'un bouquin, qui permet de ne pas perdre le fil de la lecture, et de devoir tout relire depuis le début.

Pourtant certains de nos lecteurs, nous ont envoyés des courriers pour nous demander de trouver une solution à un problème de taille concernant cet accessoire. En effet, il semblerait que nombre d'entre vous ai du mal a ouvrir le livre pile à la page retenue par le gardien de nos lectures. Pire certains déclarent même que lors de cette opération délicate ils auraient perdu leur marque-page, ce qui pose par la suite un problème considérable.

La solution

Nous avons trouvé la solution pour vous. Un marque-page à air comprimé crée par trois designers de génie Jung-Hyun Lee, Rhea Jeong, et Won-Sik Chae. Et cet objet révolutionnaire se nomme tout simplement le marque-page ABRACADABRA.

Simple d'utilisation

Il s'utilise très facilement. Il vous suffit de glisser la partie gonflée dans le livre et la partie à plat en dehors. Vous refermez le livre et là, la magie opère le poids du livre exerce une pression sur la partie gonflée qui transmet l'air à la partie à plat. La page est ainsi marquée.

Des pages bien gardées

Maintenant pour ouvrir le livre il vous suffit d'appuyer sur le bout du marque-page en dehors de celui-ci. Et le processus inverse à celui décrit plus haut se produit, créant un petit espace entre les pages qui vous permettra de glisser vos doigts et d'ouvrir le livre pile là où vous le désiriez.

Très pratique tout ça, n'est-ce pas ? Pourtant, on se demande tout de même si le marque-page restera bien en position dans le livre. Peut-être qu'avec un modèle plus grand...

Chaque dimanche, nous vous proposons de revenir sur les livres et leur actualité, en retrouvant toutes les critiques qui ont été publiées dans nos colonnes au cours de la semaine. Une manière de revenir sur les livres qui ont plu ou non...

Une fois n'est pas coutume, nous avons profité d'une pièce de théâtre à la Comédie française : Vie du grand dom Quichotte et du gros Sancho Pança. À ne pas rater

Quatrième tome du Cycle Le soldat chamane de Robin Hobb, nous vous proposons de retrouver La Magie de la peur, une mise en bouche appétissante, pour la suite des événements.

Restons dans le monde des comédiens, et des acteurs, avec Le Figurant de Claire Vassé. Un livre tendre et émouvant.

Pas question de chômer, en dépit du premier mai, La Vie de Patachon, par Pierre de Régnier vous attendait. Suivi également par deux lectures express Assassinat sous X, Paul Loubière et Osez coucher pour réussir  Même les jours fériés, on vous en donne trois fois plus...

Vous étiez invités à découvrir Le bal des vipères de Horacio Castellanos Moya. Livre succulent d'humour et de situations rocambolesques. On ne le dira jamais assez...

Ce livre est publié avec le soutien de la Commission de la capitale nationale du Québec, en collaboration avec la Ville de Québec et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

L’ouvrage est déjà beau par sa présentation. Il constitue un recueil de photographies originales. Au fil de ses pages, les images couleur et noir et blanc se côtoient et se complètent, dans une visite unique des lieux de piété qui marquent le paysage de la capitale du Québec depuis 400 ans.

Groupées autour de six grands thèmes, plus de 200 photographies décrivent tantôt la beauté somptueuse des églises de Québec, tantôt leur intimité souvent lumineuse. De brefs textes, tous instructifs et accessibles, de la spécialiste du patrimoine Denyse Légaré enrichissent l’ouvrage.

Le lecteur s’y délectera dans la redécouverte de temples magnifiques, parfois hélas disparus sous le pic du démolisseur. Plus de 120 églises et chapelles ont été photographiées au cours de quatre années de travail.

Des notices simples et instructives :

L’auteure, Denyse Légaré, détentrice d’un doctorat en histoire, est spécialisée en histoire de l’art et de l’architecture du Québec, qu’elle enseigne à l’Université Laval depuis 1992. Elle a réalisé plusieurs recherches sur le patrimoine et est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages et de nombreux articles visant à familiariser un large public à l’histoire et au patrimoine.

Une cérémonie de lancement aura lieu lundi 28 avril à 17H30 à L’Observatoire de la Capitale, Edifice Marie-Guyart, 1037, rue de la Chevrotière, 31ème étage. Pour toute information supplémentaire, rendez-vous sur le lien suivant.

Art sacré, actes créateurs est publié aux éditions Sylvain Harvey. 176 pages. 200 photographies couleur et noir et blanc. 39.95 $

C’est la plus surprenante des réincarnations littéraires de ces dernières années. En 2005, Anne Rice, l’auteure internationalement reconnue de The Vampire Chronicles, a publié le premier opus de sa série sur la vie du Christ. À en juger par les volumes initiaux, Out of Egypt et The Road to Cana, son œuvre est à la fois un triomphe spirituel et imaginatif.

Nous avons tous lu des centaines de versions romancées de ce qu’Hollywood a un jour appelé « La plus grande histoire jamais contée », depuis le complexe remaniement littéraire et théologique des prix Nobel Nikos Kazantzakis (ah ! La Dernière tentation...) et José Saramago, aux restitutions pitoyables de la vie des saints par les éditeurs baptistes américains. En clair, Jesus est le personnage préféré des romanciers.

Le coup de maître d’Anne Rice est d’habiter la conscience du Christ grâce à une narration à la première personne. Dans Christ the Lord: Out of Egypt, elle nous détaille un Jésus de sept ans revenant sur la Terre promise après son exil à Alexandrie. Dans The Road to Cana, elle nous décrit le Yeshua de trente ans (il parle désormais l’araméen) vivant à Nazareth avec sa famille au sens large : parents, oncles, tantes, cousins et son demi-frère Jean.

Quelques mots sur l'histoire

Ce Jeshua cherche encore le chemin de la complète compréhension de sa divinité. Dans le premier roman, il apprenait l’histoire de la Nativité de la bouche de Joseph et Marie et découvrait les pouvoirs de la résurrection qui lui avait permis de ressusciter un garçon qu’il avait involontairement maudit et de permettre à un homme de retrouver la vue. Ici il commence son entreprise de guérison, renvoyant les esprits du mal loin de Marie-Madeleine qui, dans un percutant aperçu préévangélique, n’est pas cette catin décrite par la tradition de l’église mysogine, mais une riche veuve rendue folle par la mort de son mari et de ses fils.

Dans la suite du roman. Yeshua est baptisé par Jean-Baptiste, tenté par Satan et appelle ses premiers disciples ; tous ses épisodes sont tout simplement et fidèlement rendus par la prose claire d’Anne Rice. La propre imagination de Ms Rice de l’acceptation des souffrances de Jésus est d’autant plus percutante qu’il ne connaîtra jamais l’amour physique après le refus de la belle Avigail qui lui préfère son parent, Ruben. Leur mariage conséquent, auquel on assiste au premier miracle connu de Yeshua, changeant l’eau en vin, contribue à l’ambiance adéquate du livre.

Rice, dans toute sa splendeur

Les lecteurs des précédentes œuvres de Rice n’auront aucune surprise de la bonne compréhension de la période et de quelques passages de dialogues grinçants. Tout cela réussissant à créer un monde historique vibrant et convaincant. Ce qui est le plus remarquable est qu’elle le combine avec une compréhension du Christ très moderne.

Ce n’est pas par hasard si le roman s’ouvre sur une scène horrifiante où deux adolescents lapidés par les Nazaréens pour avoir supposément commis « une abomination » , et qu’il continue ensuite avec une fille enlevée, rejetée par son père, car supposée être « impure ». Le fait que de telles atteintes rappellent ce qui prévaut dans certaines parties du monde aujourd’hui est la preuve que le portrait imagé de Yeshua et du futur Jésus d’Anne Rice est aussi d’actualité qu’opportun.

NdCorrecteur : Il conviendrait de rendre Yeshua par Jesus en français, mais nous avons préféré conserver le nom du personnage ainsi qu'Anne le nomme.

Entre deux stands où la curiosité s'arrête un instant, nous tombons nez à nez devant un ensemble de marque-pages grand luxe. Un artisan venu du Var, non loin de la ville de Toulon vient présenter Le signe page, « le compagnon élégant de vos livres ».

Selon un thème, ici l'Égypte, ou les animaux, les signes du zodiaque, croix et symboles, et j'en passe, et j'en ai oublié un paquet, René Alezra créé des signe-pages qui « vous permettent de retrouver même votre ligne ».

Entièrement plaqué or, 24 carats, ces objets, véritables sculptures artisanales se destinent cependant aux entreprises avant tout. « Nous recevons des commandes pour une centaine de pièces, et on lance la machine. » Des personnalisations thématiques sont bien évidemment possibles, comme celle d'un signe page du logo de votre entreprise, ou calqué sur un symbole que vous avez apprécié.

Sur le stand D25 bis, vous découvrirez la collection frappée de la Grande Arche de la Défense, par exemple. Ce sont en effet les entreprises ou les CE qui profitent des talents de René, du fait d'une commande nécessitant 100 pièces au minimum. Que le grand public ne se décourage pas, et conseille plutôt à son patron d'investir dans des cadeaux d'entreprise de ce genre.

Je crois même qu'ils offrent des réductions pour la durée du Salon, si vous en achetez plusieurs... À découvrir.

Benoît Sauvé, coordinateur de la Biennale du livre d'histoire, a annoncé le thème de cette nouvelle année et la cuisine et l'alimentation tiendront les places d'honneur. La manifestation sera l’occasion de trois jours de conférences, animations et expositions entièrement gratuites.

Les réflexions et les débats auront pour enjeu central les mets et les pratiques alimentaires en France depuis le Moyen Age.

Au programme, voici les intervenants invités à la Biennale : Jean-Claude Kaufmann (sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de nombreux livres sur le couple et la vie quotidienne, dont Familles à table) ; Patrick Rambourg, Michèle Barrière, Alain Drouard, Vincent Chenille, Hélène d'Almeida-Topor, Florent Quellier (historiens), Hubert Michel, Marie Le Drian (écrivains), Anne Muratori-Philip, Marie Rouzeau (auteurs d'ouvrages historiques), Gérard Alle (journaliste et romancier), Pierre Boisard (sociologue), Martine Bleuzen du Pontavice (auteur de livres culinaires), Nathalie Beauvais (chef cuisinier), Pascal Davoz et Wilow, Catherine et Philippe L'Hostis, Patricia Berreby, Jean-Louis Karcher (auteurs de livres ou BD pour les jeunes).

Cinq expositions

Durant les trois jours de cette manifestation, cinq expositions seront programmées : La cuisine au Moyen-Âge (tableau des goûts culinaires de l'époque), Du ventre de Paris au coeur de la Bretagne (les fameuses statuettes de Gaston Schweitzer de la série du petit monde des halles de Paris), Photographie ton patrimoine (photos d'enfants des écoles de la circonscription), Faire son beurre à Pontivy (évocation de l'importance du beurre dans la vie d'il y a cent ans), Affiches anciennes (reproductions de publicités alimentaires d'autrefois).

Des animations aussi diverses que variées

En parallèle, se tiendront différentes animations sur les lieux de la Biennale ou en ville : lectures gourmandes avec la comédienne Stéphanie Detlof-Chaput, chants de marins, visites guidées du patrimoine, jeu de piste pour les 10-13 ans, espace ludothèque, crêperie, dégustations de recettes à l'ancienne.

En partenariat avec le cinéma Rex, une programmation spécifique interviendra lors de la Biennale pour recouper les thèmes abordés lors de cette manifestation. Sont annoncés : Slideways d'Alexander Payne et Volver de Pedro Almodóvar en version originale, La graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche, Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda, Charlie et la chocolaterie de Tim Burton. Un documentaire de Jean-Charles Huitorel évoquera trois particularités bretonnes : le kig a farz du Finistère, le pommé, confiture à base de pommes à cidre du pays de Rennes et la cuisson du ragoût dans les mottes à Ouessant.

Voici donc de quoi vous faire saliver. Mais, patience, il vous reste encore quelques temps avant de pouvoir goûter à la saveur de ces nombreuses activités. Vous pouvez télécharger le programme complet sur le site de la ville de Pontivy.

Organisée depuis 1999 par la ville de Pontivy, la Biennale du Livre d’histoire est une manifestation entièrement gratuite chargée de mettre en valeur l’Histoire sous ses différents aspects littéraires : romans, biographies, essais, bandes dessinées et livres jeunesse. Elle a lieu tous les deux ans et l'on peut y retrouver, en plus des diffférentes animations, un très grand nombre de livres d'histoire.