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François et Emmanuel Lepage : Vous pouvez leur demander la lune !

La lune est blanche

Le 04/01/2016 à 08:30 par Cécile Pellerin

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Publié le :

04/01/2016 à 08:30

Cécile Pellerin

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Il n'est sans doute pas besoin d'être amateur de bande dessinée pour apprécier . Récompensé à juste titre par de nombreux prix, ce livre, oscille entre roman graphique, photographique et documentaire,  entre histoire personnelle, intime et expédition scientifique, éveille nos sens comme notre soif de connaissance, contente notre curiosité, assure un absolu dépaysement, touche notre âme. Magnifique !

Esthétique et sensible, instructif  et sans ennui, multiple et ouvert, empreint d'humanité,  il interpelle, quelle que soit la manière de l'appréhender.

A l'occasion de la sortie d'un Coffret limité regroupant la bande dessinée documentaire de François et Emmanuel Lepage en Antarctique avec le livre de photographies que François Lepage a réalisé sur ce même voyage, ActuaLitté.com vous livre sa rencontre avec ces deux auteurs.

L'expédition en Antarctique

CP. D’où vient votre attirance pour les contrées polaires ? Etiez-vous tous les deux passionnés par ces régions extrêmes ou la passion de l’un a-t-elle déteint sur l’autre ?

Emmanuel. Je n’avais pas d’attirance particulière pour les régions polaires. J’y suis venu par ce premier voyage dans les terres australes en 2010. Outre la fascination d’aller dans des terres où  peu d’hommes mettent les pieds, j’étais enthousiaste à l’idée de passer un mois sur un bateau. L‘intérêt pour la mer et les bateaux, par contre, est très ancien puisque enfant et adolescent, nombre des histoires que je dessinais se passaient en mer.

François. Je n’ai jamais rêvé d’aller à Kerguelen, ni en Antarctique. Et je n’ai jamais imaginé que mon métier me permettrait de tels voyages.  J’étais attiré par l’Asie. Très jeune j’ai eu cette certitude qu’il me fallait voyager. Pour moi le voyage était lié à l’érotisme. Et l’érotisme à l’Asie… Ce premier voyage dans les Australes a été une découverte inouïe : une sorte de plongée dans la pureté du monde, d’un monde d’avant l’homme.

CP. Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans cette expédition ?

Emmanuel. Le fait de ne rien pouvoir anticiper et d’être dépendant des conditions climatiques et des décisions, souvent changeantes, de la logistique polaire. De par mon métier j’aime avoir prise sur les choses et je suis maître de mon travail… Là tout m’échappait et nous devions nous soumettre…. Le mal de mer à côté,  c’était anecdotique !

François. Je ne peux pas dire qu’il y ait eu pour ma part de moments vraiment difficiles dans cette expédition, si ce n’est l’inconfort du voyage. A bord de l’Astrolabe, même si je n’étais pas vraiment malade en bateau, j’avais  toujours cette sensation d’être nauséeux, de ne pas être dans mon assiette, de manquer d’énergie, probablement parce que l’on en dépense beaucoup à tenter de garder l’équilibre. Et le retour en bateau a été très pénible. A l’aller,  le rêve, l’aventure nous faisaient tenir !

Ensuite, il y a le raid, les maux de tête liés à l’altitude et la déshydratation. La fatigue de plus d’un mois de voyage non-stop pour atteindre Concordia.

Et puis il y a la dimension psychologique. L’incertitude permanente. Va-t-on partir, ne pas partir, rester dans le pack, s’en sortir, monter à bord du raid ou pas, rester à Concordia pour l’hivernage ou voir arriver l’avion ?… Mais cela fait partie de l’aventure, c’est ce qui donne le goût du voyage ! Un grand sentiment de vivre en fait ! Et c’est moins dur que l’incertitude professionnelle !

CP. Votre plus bel étonnement en Antarctique ?

Emmanuel. Probablement le moment où l’on sort de notre gangue de glace et où nous nous retrouvons dans une mer intérieure plate comme un miroir où dérivent des icebergs gigantesques. Nous entrions dans un autre monde.

François. Il y  en a eu plusieurs et il n’est pas facile de trancher. Le moment le plus émouvant fut pour moi ce qui m’est resté comme étant «  la nuit aux glaçons » : glisser dans l’aube bleue sur une houle glacée, ce moment où la mer commence à figer… Nous étions, Emmanuel et moi seuls sur le pont, il était deux ou trois heures du matin… Ce sentiment  de vivre un moment unique et de le partager dans l’intimité fraternelle. Puis l’arrivée au milieu des icebergs, ce que j’ai décrit comme ceci dans la Lune est Blanche : Nous glissons sans bruit sur le miroir d’une autre réalité, accrochés au bastingage comme à un rêve, sidérés, immobiles dans la beauté des choses… Les icebergs sont comme les dômes d’une ville engloutie. On vient de nous tendre la clef d’un monde inaccessible et lointain, d’une nature gigantesque et confidentielle.

CP. Etait-il concevable de réaliser cette expédition en Antarctique l’un sans l’autre ? Pourquoi ?

Emmanuel. Dès le début il était prévu de faire ce voyage ensemble. Sans doute aurait-il pu se faire séparément, mais ça aurait fait un livre différent !

François. Pour moi, la question au départ ne s’est pas posée car c’est Emmanuel qui m’a proposé de me joindre à cette aventure. Par contre, lorsque nous sommes arrivés à Dumont D’Urville et que le chef des expéditions nous a demandé de partir séparément, moi sur le Raid et Emmanuel à DDU, je m’y suis opposé. Ce n’était pas de partir seul sur le raid qui m’effrayait mais de ne pas mener à bout ce projet ensemble. Pour moi ce voyage en Antarctique c’était avant toute chose un voyage avec mon frère, entre frangins, et une expérience artistique commune. De se séparer au milieu du voyage était à mon sens absurde ! Et je voyais à ce moment-là, déjà, cette hypothèse  comme un évènement qui allait peser sur nos rapports de frères, sur notre complicité. Je me voyais déjà porter le poids de cette culpabilité d’avoir laissé mon frère à DDU alors que j’allais moi partir faire ce voyage au bout de la terre, voyage dans lequel il m’avait entraîné !

CP. Quel souvenir (s’il n’y en avait qu’un) de complicité  gardez-vous  de ce voyage?

Emmanuel. Lorsque nous nous sommes retrouvé face au chef de la logistique polaire et que François lui a dit : "nous partons ensemble sur le raid".

François. Ce souvenir justement. Ce moment dans lequel, par un coup de bluff incompréhensible - et non prémédité - j’ai dit au chef d’expédition que nous avions changé d’avis et que nous partions tous les deux sur le raid … Pour la première fois de ma vie, j’ai eu le sentiment que le petit frère avait modifié sa place auprès du grand frère : qu’il n’y avait plus le petit frère et le grand frère ; mais deux frères avec leurs forces et leur faiblesses.

©François Lepage

Le projet artistique

CP. Vous aviez déjà travaillé ensemble lors d’un précédent voyage. Pourquoi cette envie de renouveler l’expérience ?

Emmanuel. Lors du précédent voyage dans les terres australes, s'il n’avait pas été question de faire un livre ensemble. François et Caroline, la journaliste qui avait été à l’initiative de ce projet, ont fait un livre sur le bateau ravitailleur sur lequel nous avions embarqué et moi une bande dessinée.

Par contre nous avions conçu une exposition qui associait nos trois regards. L’idée est sans doute venue de là.

François. Lors du voyage à bord du Marion Dufresne nous n’avions pas de projet commun. Et je me rappelle être descendu sur le quai avec ce petit regret, celui qu’Emmanuel ne m’ait pas proposé de s’associer à lui sur une œuvre commune.

Près de deux ans plus tard Emmanuel me proposa de partir en Antarctique pour faire un livre à deux. Je venais tout juste de faire un rêve dans lequel je regrettais de n’avoir pas fait ce livre dans les îles australes… Peut-on vraiment parler de coïncidence ? Peut-être étions-nous enfin prêts pour ce livre ensemble? Pour moi l’envie et le défi étaient dans cette rencontre artistique. De marcher avec Emmanuel sur un autre terrain, celui de la création. L’Antarctique était un beau prétexte, le décor insensé  et improbable d’une aventure avant tout fraternelle.

CP. Comment est né ce projet artistique ? Etait-il clairement défini avant le départ ou a-t-il mûri, s’est-il plutôt construit pendant et après le voyage ?

Emmanuel. Il était convenu que j’écrive le scénario et conçoive la bande dessinée dès le départ et que les photos de François seraient intégrées dans le récit. Rien de plus.

François. La seule chose que nous savions avant de partir était que nous allions faire une BD qui associerait dessins, grandes illustrations, croquis et photos. Qu’il s’agirait du récit de cette aventure, qu’on y parlerait de l’Antarctique et des activités menées par l’institut polaire et la recherche française sur ces territoires. Pour le reste, les choses se sont construites tout au long du voyage puis au retour bien évidemment.

CP. Comment avez-vous travaillé ? En solitaire, indépendamment  chacun de votre côté ou au contraire, le plus souvent ensemble ? Comment l’insertion des photos à l’intérieur du roman graphique s’est-elle réalisée ?

Emmanuel. Chacun a travaillé de son côté pendant le voyage. François sur ses photos, moi sur mes croquis. Je prenais des notes et François témoignait de son voyage dans des longs mails envoyés à sa compagne.
Au retour j’ai demandé à François de faire une sélection des photos qu’il voulait voir publier et de me raconter par écrit son voyage. Il m’a donné les lettres à sa compagne. Je suis parti de cela pour construire l’histoire.

François. Sur place, nous ne parlions pas du projet. Chacun vivait l’aventure, accumulait sa matière. Pour ma part, le travail photographique s’est nécessairement fait dans son intégralité sur place. Cependant, le travail d’éditing au retour, a été très important et relativement long. En effet, il s’agissait pour moi de choisir dans les milliers de photographies, les 70 à 80 photos que m’avait demandées Emmanuel. Mon intention était de faire un choix qui corresponde à ma vision de ce territoire. J’ai voulu écarter toutes celles qui ne participaient pas à donner une image mystérieuse et énigmatique du continent. Toutes celles qui me semblaient trop illustratives. Ce que j’ai cherché dans mes photographies ce sont des images qui participaient à écrire ce qui était pour moi l’essence de ce territoire, et du voyage que j’y ai fait.

Par exemple, la photo de la page 208 -209  (l’Homme qui marche) est pour moi l’une de celle qui restera de ce voyage. Elle  a d’ailleurs servi de couverture pour mon livre Les Ombres Claires* et devait composer la couverture de la Lune est Blanche. Elle n’a rien de spectaculaire. Mais elle représente pour moi ce voyage, l’aventure humaine et fraternelle. En effet, la solitude de cet homme qui marche, le fait qu’il semble s’apprêter à sortir du cadre, qu’il soit aussi sombre que son ombre, aussi énigmatique, l’apparente pour ma part à une représentation symbolique de ce voyage : un voyage sur un continent qui est un grand écran blanc où tout est à écrire. Comme un territoire imaginaire, où la seule chose à observer sont les ombres qu’on y laisse, celles de nos tracteurs, de nos fumées, de nos silhouettes, nos propres ombres, nos propres peurs, démons et fantasmes…

J’ai donné à Emmanuel un « second choix » d’images, qui me semblait moins intéressantes mais qui pouvaient participer à l’écriture du récit. Emmanuel a choisi certaines photos dans cette sélection pour faire avancer le récit. Tout comme il a supprimé certaines photos qui étaient importantes pour moi mais qui lui ont paru redondantes et qui – pour cette raison - auraient pu ralentir le rythme du livre.

CP. Etiez-vous d’accord sur tout ?

Emmanuel. Pas toujours. Je faisais lire les textes et les planches à François et parfois il nuançait les propos. Il modifiait aussi les mots quand c’était lui qui parlait. Mais globalement je n’ai pas le souvenir de désaccords.

François. Après notre retour d’Antarctique, nous avons laissé passer quelques temps, deux mois peut-être. Quand nous nous sommes revus et avons discuté du projet, nous étions d’accord sur une chose fondamentale, c’est qu’il fallait aborder notre relation de frère. 

Pour le reste les choses ont été assez fluides. Dans cette collaboration, il me semblait évident que nous devions nous faire confiance. J’ai fait confiance à Emmanuel dans sa capacité à construire le récit (ce qu’il m’avait demandé dès le début, lorsqu’il m’a proposé de faire ce livre) et les choix parfois radicaux qu’il fallait faire, comme par exemple sur la question des photos intégrées ou non.

Tout comme nous avons fait confiance au graphiste de Futuropolis lorsqu’il nous a proposé une couverture avec une photo qui ne faisait pas partie des photographies du « premier choix ».

CP. Avez-vous pensé un moment que le projet artistique pouvait ne pas aboutir ? Y-a-t-il eu des moments de doute ? A quels moments ?

Emmanuel. Au début. Je me suis demandé comment raconter une histoire où finalement rien ne s’est passé comme prévu, où nous avons passé le plus clair de notre temps à attendre. Comment dire cette attente ? L’attente concrète, avant de partir, sur le bateau, à Concordia, mais aussi l’attente des scientifiques, des hivernants par rapport à ce qu’on allait raconter. Oui, ce livre a été très complexe à monter et j’ai douté souvent de pouvoir y arriver.

François. JE n’ai pas eu ce type de question. Il n’y avait pas de doute pour ma part que ce projet aboutirait !

CP. Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans ce projet artistique ?

Emmanuel. Sans doute d’organiser tous ces éléments disparates (bandes dessinées, illustrations, photos, lettres, croquis …) sans perdre le lecteur.

CP. Comment le talent et la sensibilité de l’un sert le talent et la sensibilité de l’autre ?

Emmanuel. Les photos de François ont porté le récit puisque qu’elles étaient là avant la bande-dessinée ! L’histoire a été construire et organisée à partir d’elles. J’ai voulu les mettre en scène de manière à ce que, quand elles surgissent, elles prennent toute leur force. Les photos de François sont tellement fortes et exigeantes que je me devais d’assurer de mon côté aussi !

François. Je ne peux vraiment m’avancer sur cette question… Je ne peux vraiment pas y répondre! Il faudrait le demander aux lecteurs !

La relation fraternelle

CP. Est-il simple de travailler ensemble lorsqu’on est frère ? La complicité sait-elle se passer de longues explications  ou bien avez-vous besoin d’échanger longuement ?

Emmanuel. Oui et non ; d’un côté nous nous connaissons bien et parfois nous n’avons pas besoin de parler pour nous comprendre .Je m’amuse parfois à repérer ce que François a lui aussi   a repéré de son côté dans une scène qui se passe sous nos yeux, une silhouette, un visage.

Mais par ailleurs il y a aussi tout notre passé, nos mythologies vis à vis de l’autre, celles sur lesquelles nous nous sommes construits  et dont il est bien difficile de se défaire lorsqu’on est tous les deux.

François. On ne peut pas dire qu’il a été compliqué de travailler avec Emmanuel sur ce projet. Les choses ont été fluides au niveau de la création. Tout comme l’a été le voyage, si ce n’est de brefs moments de tensions, comme il en existe nécessairement dans toute aventure humaine qui nécessite confinement et promiscuité ! En général, nous n’avons pas besoin d’échanger longuement. Les choses se passent de mots, et il y a des sujets que l’on n'aborde pas : comme notre relation de frère par exemple, sujet que nous n’avons jamais je pense abordé si ce n’est dans le livre justement.

CP. Etes-vous complémentaires ou indispensables l’un à l’autre ? Que vous apporte ce travail fraternel qu’un travail plus personnel et individuel ne permettrait pas ?

Emmanuel. Dans ce livre, plutôt complémentaires. Mais je crois que c’est important aussi de faire et d’exister individuellement. Savoir que l’on n'a pas « besoin » de l’autre mais que de faire des choses ensemble ne peut que nous enrichir.

François. Je pense que nous avons réussi dans ce travail à créer de la complémentarité dans nos créations. A mettre nos travaux en résonance en quelque sorte.

Je ne parlerai pas d’influence mais plutôt d’une attention à nos créations et sensibilités respectives. Et je pense aussi que nous ne sommes pas frères pour rien. Que nos sensibilités sont assez proches, notre idée du beau aussi.

CP. Etes-vous influençable l’un envers l’autre ?

Emmanuel. Oui, je suis très admiratif des choix de compositions de François, du regard qu’il porte sur le monde. C’est un grand photographe (indépendamment que ce soit mon frère !)

François. Pour ma part, j’ai une grande admiration pour le travail d’Emmanuel, pour l’artiste qu’il est. Et travailler près de lui m’a appris à mieux vivre l’insatisfaction que je peux ressentir parfois à la fin d’une journée de travail quand je n’ai pas réussi à obtenir ce que je cherche. Son regard sur la création m’a permis d’approfondir mon approche Comprendre que la création est un travail avant tout. Avec ses recherches, ses découragements, ses petites victoires. Que ce qui compte est ce que l’on fait à un moment donné, dans les conditions qui nous sont données. L’essentiel, C’est la quête !

CP. Comment on s’y prend pour trouver sa place dans un duo,  se sentir bien au cœur du succès, ni trop haut ni trop bas ?

François. C’est une bonne question ! Et je ne suis pas certain d’avoir trouvé la réponse ! C’est une question d’équilibre, qu’il faut tenter de garder ou de retrouver à chaque instant. Ce n’est pas simple, parfois douloureux. Depuis la sortie du livre, nous avons beaucoup voyagé avec Emmanuel à la rencontre de nos lecteurs, dans les festivals, auprès des auteurs, avec l’éditeur… Et le fait est que dans ce monde, qui est celui d’Emmanuel, celui dans lequel il évolue depuis près de 30 ans, je n’existe pas…  Ou du moins un petit peu maintenant avec la sortie de ce livre. Je crois que ma réponse est de prendre ce qui m’est donné, par le succès de ce livre (les rencontres, les touchants retours des lecteurs, les confidences qu’ils vous font, ce qu’ils vous donnent)  plutôt que de m’attacher au reste. C’est aussi pour moi une aventure qui m’est donnée, une quête, celle de l’humilité… Tenter de ne pas accorder trop d’importance à l’égo, permet de se sentir plus libre, et d’aborder les choses avec moins de pesanteur, y compris la création.

CP. Cette aventure familiale a-t-elle fait naître d’autres projets communs ou aspirez-vous plutôt à retrouver votre indépendance ?

Emmanuel. Pour l’instant chacun retravaille sur des projets indépendamment de l’autre. On verra si une autre opportunité se présente…

François. Je crois que pour ma part, en ce moment, j’ai besoin de retourner à mes projets, à mon monde, celui de la photographie. Je n’exclus pas du tout l’idée - ni le désir  - de me relancer un jour dans un projet artistique avec Emmanuel ! Mais il faudra se renouveler et  penser une autre forme de collaboration.

CP. A travers cette expérience peu ordinaire, racontée avec une belle sensibilité et beaucoup de précisions passionnantes, vous avez assurément donné des envies de voyage et d’évasion mais vous avez aussi offert aux lecteurs l’image saisissante d’une relation fraternelle intime, touchante de sincérité, d’une tonalité juste.  Etait-ce important pour vous  de transmettre cela ? Vous sentez-vous privilégié dans ce domaine ?

Emmanuel. Il était pour nous évident, très vite, que partir ensemble allait nous obliger à « lâcher » des choses de notre propre histoire familiale, non par envie mais pour comprendre ;  parce que ce qui se jouait à certains moments, trouvait sa source dans notre relation intime.

Comment dire les choses sans tomber dans le pathos ou l’impudeur. Là a été, pour moi, l’équilibre le plus difficile à trouver.

François. Je pense vraiment que c’est une chance de pouvoir à l’âge adulte partager une aventure humaine et artistique aussi forte avec son frère, ou avec un membre de sa famille. Beaucoup de gens viennent nous voir pour nous parler de leur relation à leur fratrie, des rivalités auxquelles elle est confrontée, ce qu’ils auraient souhaité, ce à côté de quoi ils sont passés ou ce qu’ils ont pu réaliser. Je crois que dans le livre au fond, c’est ce qui touche le plus les gens, dans leur intimité. Nous avons évoqué cette relation avec justesse c’est vrai, avec pudeur. La pudeur, c’est ce qui caractérise le mieux notre relation, et la justesse, c’est ce qui m’intéresse le plus dans la vie, que ce soit dans mon travail, ma photographie et ma relation avec les gens.

©François Lepage

Les projets à venir

CP. Et maintenant ? Quels projets à venir (s'il est possible d'en parler) ?

François. J’ai différents projets en cours d’élaboration dont un sur les terres isolées et protégées. Ce projet s’appelle Réserves. Il se nourrit du travail que j’ai fait en Antarctique et dans les australes ainsi que d’autres réalisés dans les réserves naturelles de France. Je m’intéresse dans ce projet aux rapports qu’entretiennent  les Hommes avec ces territoires protégés. Je cherche désormais à partir dans le grand nord - en Arctique en particulier - pour prolonger ce travail.

*Et pour prolonger le voyage :

François Lepage,

Bibliographie Emmanuel Lepage

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Comediedulivre2024 – Manuel Vilas, l'auteur espagnol, a captivé le public français avec ses œuvres telles qu'Ordesa, Alegria et Les Baisers (Éditions du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon). Son style unique et sa plume d'une grande beauté offrent un regard inédit sur la vie humaine et notre époque contemporaine. Avec Irene (trad. Isabelle Gugnon) il présente à Montpellier un nouveau chef-d'œuvre. 

18/05/2024, 14:15

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Les Ensablés : 15 années à exhumer des écrivains

Cela fait déjà 15 ans qu’ActuaLitté se met au service des Ensablés, cet ensemble d’œuvres oubliées exhumées par l'équipe. Alors, pour fêter cet anniversaire si particulier, les chroniqueurs anonymes sont passés de l’autre côté des lignes. Interview.

16/05/2024, 17:35

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"Quand on parle d'exil on a envie de rétablir une certaine vérité"

PrixPorteDoree2024 – Les Prix de la Porte Dorée étaient remis ce mardi 14 mai au Palais du même nom. Dans la catégorie bande dessinée, Charles Berberian a été primé pour Une enfance orientale. La présidente du jury et scénariste de la BD Aya de Yopougon, Marguerite Abouet, salue une oeuvre « intime et universelle ». ActuaLitté s'est entretenu avec elle.

16/05/2024, 17:10

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Sabyl Ghoussoub, “président” des écrivains de l'exil

PrixPorteDoree2024 — Sabyl Ghoussoub, auteur et journaliste français d'origine libanaise, présidait cette année le jury du Prix littéraire de la Porte Dorée. Dans l'enceinte du Musée de l'immigration, lui et son équipe de jurés ont décidé de désigner deux lauréates ex-aequo, Seynabou Sonko et Élise Goldberg. À l'occasion de la soirée de remise des prix, ActuaLitté a eu la chance de discuter avec lui.

16/05/2024, 11:32

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Seynabou Sonko, Elise Goldberg : un bonheur partagé

PrixPorteDoree2024 – Seynabou Sonko et Elise Goldberg viennent d'être élues lauréates ex-aequo du Prix de la Porte Dorée. La première pour Djinns (Grasset), la seconde pour Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie (Verdier). Ces deux primo-romancières ne sont pas liées que par ce prix, elles sont aussi amies dans la vie. ActuaLitté s'est entretenue avec elles lors de la soirée de remise des prix qui avait lieu le 14 mai au Palais de la Porte Dorée, qui accueille le Musée de l'immigration.

15/05/2024, 18:15

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Charles Berberian : accompagner le chaos d'Une éducation orientale

PrixPorteDoree2024 – Ce mardi 14 mai, l'ambiance était littéraire au Palais de la Porte Dorée. Dans ce lieu d'exception, qui accueille entre autres le Musée de l'immigration, étaient remis les Prix de la Porte Dorée, récompensant une oeuvre qui traite de l’exil, les identités plurielles ou l’altérité liée aux réalités migratoires. Pour le Prix BD, c'est Charles Berberian qui a été désigné lauréat, avec Une éducation orientale (Casterman). ActuaLitté a eu l'occasion de s'entretenir avec lui.

15/05/2024, 15:15

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Réenchanter la vie : le super-pouvoir du réalisme magique

L'écrivain Paul Joubert vient de publier Tuer le temps aux éditions L'Archipel, son premier roman. Né en 1993, il s’est fait connaître en 2023 sur Instagram à travers son compte poétique Grosso modo. Il nous propose ici un texte, comme une invitation à rêver : « Soyons des Peter-Pan qui acceptons l’âge adulte. »

17/06/2024, 11:37

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Diversité, ouverture... Quelles valeurs pour les librairies en France ?

RNL24 — Organisées entre deux échéances électorales au grand dam du Syndicat de la librairie française (SLF), les Rencontres nationales de la librairie, à Strasbourg, ne pouvaient contourner la potentielle accession au pouvoir de l'extrême droite. L'organisation professionnelle, sans citer ce camp politique, a dévoilé une Charte des valeurs, entre les lignes de laquelle il n'est pas très difficile de lire... Nous la reproduisons ci-dessous en intégralité.

16/06/2024, 10:36

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La Librairie francophone arrêtée : “Les libraires perdent un allié !”

EXCLUSIF – À l'initiative des dix libraires qui prenaient part à l'émission d'Emmanuel Kherad sur France Inter, ActuaLitté publie un texte inédit, bilan amer de cette arrêt brutal, décidé par France Inter. Entre colère et regrets, cette tribune a déjà rallié le réseaux Les Libraires ensemble, comptant une cinquantaine de membres.

15/06/2024, 18:00

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Rêver mieux pour la France que la démagogie et la haine

Alain Serres, auteur et directeur des éditions Rue du monde, a partagé un texte, ce 14 juin 2024, appelant à l’échange, la discussion... tout plutôt que l’ignorance et le repli sur soi. Quand une vague de morosité frappe, c’est un regain d’enthousiasme et de courage qu’il faut montrer, affirme l’éditeur. Nous reproduisons son texte ici en intégralité.

15/06/2024, 10:47

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L'Intelligence artificielle, authentique danger pour la traduction ?

Dans cette tribune, la Société française des traducteurs (SFT), syndicat professionnel des métiers de la traduction et de l’interprétation, se fait la porte-parole des mises en garde des professions qu’elle représente, pour que l’humain reste au cœur de la technologie et que le développement non encadré de solutions d’intelligence artificielle générative à des fins de traduction et d’interprétation ne conduise pas à l’appauvrissement de la langue et de la pensée critique.

13/06/2024, 16:04

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Les éditions MeMo, du coeur aux ouvrages

L'édition française se débat, engluée entre la concentration, la surproduction, la hausse des coûts de production et une indéniable baisse des ventes. Le secteur de la jeunesse souffre des mêmes maux, mais en pire. Leur 30e anniversaire encore dans les mémoires, les éditions MeMo, depuis Nantes, continuent d'insuffler passion et intelligence au sein d'un catalogue exigeant sans être élitiste pour autant.

11/06/2024, 16:57

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Hommage à Ben, “conscient de l’importance de la non-importance”

La Fondation du doute, installée depuis 2013 à Blois, a appris le décès, le 5 juin dernier, de son fondateur, Benjamin Vautier, et de son épouse Annie. Les directeurs et l'équipe de l'institution, organisée autour de l'esprit Fluxus cher à Ben, lui rendent hommage dans un texte reproduit ci-dessous.

11/06/2024, 12:54

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La Maison d'Europe et d'Orient en péril

Les éditions l'Espace d'un instant sont une initiative de la Maison d'Europe et d'Orient, pôle culturel européen - association reconnue d'intérêt général, soutenue par la Fondation Jan Michalski et la Ville de Paris, et partenaire de Sens Interdits et du Théâtre dans la Forêt. Elles alertent aujourd'hui dans une tribune du devenir de la Maison d'Europe et d'Orient. Leur texte est proposé en intégralité.

07/06/2024, 11:50

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Mort d'Éric Hazan : “La Fabrique est orpheline”

Stella Magliani-Belkacem et Jean Morisot ont communiqué un texte en hommage au fondateur des éditions La Fabrique, Éric Hazan, décédé ce 6 juin. Leur message est ici reproduit dans son intégralité.

07/06/2024, 10:29

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La poésie palestinienne désinvitée : Le Marché de la poésie réagit

Abdellatif Lâabi exprimait le 1er juin dernier sa « stupeur » face à la décision du Marché de la Poésie d'annuler la venue d'une délégation palestinienne en tant qu'invité d'honneur. Une tribune, relayée ce mercredi 5 juin par ActuaLitté, demandait à la direction de l'événement de maintenir la dite-invitation. C'est au tour du Marché de la Poésie de s'exprimer dans une lettre ouverte, à retrouver ci-dessous.

05/06/2024, 16:59

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Marché de la poésie : la Palestine ou le boycott

Alors qu'il était prévu que la Palestine soit l'invitée d'honneur du Marché de la poésie 2025, autour de l'Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui constituée par Abdellatif Laâbi, Yves Boudier a récemment informé ce dernier que l'organisation avait décidé d'annuler la venue des poètes palestiniens. Une tribune, signée à ce jour par 193 personnalités, demande au Marché de la poésie de revenir sur sa décision. ActuaLitté relaie ce texte ci-dessous.

05/06/2024, 15:38

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“Le livre sur les comptoirs d’une librairie est né d’un fragment d’idée"

Carnetdebord – Le prochain livre d'Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, s'intitulera Peau-de-Sang et sera publié à la rentrée par les éditions du Tripode. ActuaLitté suit l'autrice en publiant son Carnet de Bord, dont le chapitre 5 est à retrouver ci-dessous.  Une manière pour Audrée Wilhelmy de faire patienter son lectorat, tout en le plongeant dans son quotidien d'écrivaine.

04/06/2024, 12:22

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Dans la Nef des fous, même les robots rient

RDVBDAmiens2024 – Voilà plus de 30 ans que Turf s’est inscrit dans les pas de Jérôme Bosch (dont le tableau, La Nef des fous, est à découvrir au Louvre) : tout a débuté en ce 77e brumore de l’an 627, dans la bonne ville d’Eauxfolles. Et chez les éditions Delcourt. Le tout pour aboutir à une curieuse expérience, qui se déroule aux Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens.

01/06/2024, 10:12

ActuaLitté

Un an à vélo : entre épuisement et émerveillement

#AVeloEntreLesLignes – Découvrir le plus grand nombre de librairies entre Paris et Oulan-Bator, le défi n'est pas des moindres. Et entreprendre le trajet à vélo ? Quelle folie. Pourtant, c’est exactement l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entamée il y a un an. ActuaLitté partage cette incroyable odyssée en publiant leur récit de voyage intitulé À vélo, entre les lignes. Arrivé en Mongolie, il ne reste que quelques centaines de kilomètres au duo...

28/05/2024, 16:09

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Droit de réponse de Mourad Prod - Editions Oxymore

Suite à l'article intitulé “Une nouvelle démarche déloyale des éditions Oxymore” contre Delcourt et paru ce 25 avril, la société MOURAD PROD – EDITIONS OXYMORE a fait parvenir à ActuaLitté un droit de réponse, signé par le président Mourad Boudjellal. Nous le reproduisons ici dans son intégralité. 

24/05/2024, 11:52

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Un premier “coup de pouce vert” pour construire les bases de demain

RDVBDAmiens2024 — « Les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d’Amiens s’inscriront cette année dans une démarche de transition éco-responsable ». Sophie Mille, directrice du festival, affirme sa volonté de faire de cette 28e édition une année de changement. Édito.

24/05/2024, 10:00

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Régression des libertés en Tunisie : arrestations et censure

Il y a quelques années, la Tunisie suscitait l’admiration du monde en faisant une révolution qui devait instaurer la démocratie. La liberté d’expression en fut l’un des acquis les plus importants. Force est de constater que cette époque a été de courte durée. Le gouvernement du président en place ne tolère pas la critique et s’attaque à celles et ceux qui s’opposent à lui.

23/05/2024, 20:05

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“Deux principes fondamentaux guident Les Rendez-Vous de la BD”

RDVBDAmiens2024 – À l'occasion de la 28e édition des Rendez-Vous de la Bande Dessinée, Pascal Mériaux, directeur du Pôle BD Amiens / Hauts-de-France, revient sur les origines et les ambitions du projet.

23/05/2024, 12:00

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L’histoire oubliée et tragique du Camp des Milles

Aurélie Tramier s’est hissée jusqu’en finale de la dernière édition du Prix Maison de la Presse. Une récompense tournée vers la littérature populaire et résolument romanesque, parfaitement en phase avec son dernier roman, Bien-Aimée, publié à La Belle Étoile. Il raconte un camp français peu connu de la Seconde Guerre mondiale, à l’histoire extraordinaire : d’abord destiné à l'internement d'Allemands comme Max Ernst, l'ancienne tuilerie devint à la défaite française, une étape avant Auschwitz…

21/05/2024, 15:45

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Lettre à Xi Jinping : “Il s’agit de graves violations du droit international”

Nguyên Hoàng Bảo Việt, ancien président et membre du Centre PEN Suisse Romand, délégué et membre cofondateur de la Ligue vietnamienne des Droits de l’Homme en Suisse, adresse une lettre ouverte à Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine. Il s'y engage contre la « condamnation injuste et inhumaine » de Rahile Dawut, intellectuelle et ethnologue ouïghoure.

21/05/2024, 12:55

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Damasio : “L’époque a furieusement besoin d'entendre la voix des voltes”

Comediedulivre2024 – Une carte blanche, donnée par la Comédie du livre, offre chaque année à un écrivain. Cette année, Alain Damasio en profite, alors que les éditions de La Volte qui le publient, fête leurs 20 ans. Ses invitées et invités seront Vinciane Despret, luvan, Palo Alto, Karim Kattan, Floriane Pochon, Jacques Barbéri, Fabrice Capizzano, Léo Henry.

18/05/2024, 09:47

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

14/05/2024, 12:48

ActuaLitté

Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

ActuaLitté

"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

ActuaLitté

“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Comédie du livre : “La littérature est encore aujourd’hui vivante”

Comediedulivre2024 – L'ouverture ce 10 mai de l'événement littéraire montpelliérain marque le début de 10 journées consacrées aux auteurs, à la lecture. À travers des rencontres, ateliers, le salon prend ses quartiers à la Promenade du Peyrou, et dans une multitudes d'autres lieux. Régis Penalva, directeur littéraire, présente cette 39e édition.

10/05/2024, 08:06

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20