Vous ne me trouverez pas sur Amazon !

Certaines maisons d'édition ont de la suite dans les idées pour garder leur indépendance, mais la frontière entre affranchissement total et dépendance, par exemple à un distributeur, s'avère parfois poreuse. Les éditions Divergences en ont fait les frais : l'un de leurs derniers ouvrages à paraître, Vous ne me trouverez pas sur Amazon !, s'avère pourtant bien « disponible à la précommande »... sur Amazon.

C'est un acronyme que l'on pourrait prendre au premier abord comme un hommage : Treebook se développe en Time Reading Experience Ebook, soit un livre numérique qui évolue et se modifie en fonction du temps passé à le lire, mais aussi des comportements du lecteur. L'éditeur Medallion a promis une application pour octobre, avant un premier roman Treebook début 2013.

Pour chacun des acteurs de ce roman, pour tous ceux qui le font vivre, personnages, auteur, narrateur, lecteur, amoureux littéraire, citoyen, demeure Un travail à finir. Eric Todenne use d'un récit humble et honnête pour permettre à chacun d'exploiter son potentiel et ouvrir les horizons.

Pour qui l'ignore, Walmart est une chaîne de supermarchés et hypermarchés américains. Lancée dans les années soixante au niveau national, elle est aujourd'hui le premier distributeur généraliste des États-Unis et s'est implantée avec succès un peu partout dans le monde depuis son ouverture à l'international en 1991. Un modèle pour Amazon dont le développement, 20 ans plus tard, semble présenter bien des similitudes ?

Qu'il s'agisse des conditions de vente ou du référencement, la relation avec Amazon et d'autres plateformes de vente en ligne peut être difficile pour les très petites, petites ou moyennes entreprises. Le Secrétariat d'État chargé du numérique, alerté, a mis en ligne une plateforme pour recueillir les témoignages et ainsi entamer un dialogue.

Déclaration de Pierre Dharréville

Au Japon, la marque locale Rakuten a fait mentir les prévisions des principaux analystes. Les résultats commerciaux de la firme n'ont désormais plus les allures du suicide économique qui se dessinait. Le lancement Kobo Touch le 19 juillet laissait planer des doutes, aggravés par les nombreux défauts pointés. Le produit semble avoir gagné en popularité, comme en attestent les 100.000 exemplaires écoulés à travers l'archipel en quelques semaines.

La Commission d'enrichissement de la langue française ne recule devant rien pour établir et définir une bonne fois pour toutes ce qu'il est possible de dire en français, et, surtout, comment le dire, pour ne pas rester enfermé dans des anglicismes parfois inappropriés. Cette fois, la commission est partie dans l'espace, pour faire mieux que Thomas Pesquet avec le vocabulaire de la spatiologie !

Salarié d'Amazon, une vie de rêve...

Tout artiste logé au creux de sa mansarde sous un clair de lune blafard – et manquerait plus qu’il soit plein, le satellite ! – le sait : la Postérité est une ingrate déesse. Et plus encore, peut-être, la reconnaissance de son vivant par le public. 

Une étude relayée par le magazine Forbes nous permet de mieux connaître les pratiques des internautes sur le plus célèbre des sites de vente en ligne, Amazon. On y apprend notamment qu'un nombre important de clients vient sur le site en sachant précisément ce qu'ils entendent acheter. Autrement dit, les conseils prodigués par le site sont rarement suivis. 

Amazon ne reviendra pas sur Advantage : marche ou crève

Vous pensiez tout savoir sur l'écrivain né à Paris le 4 septembre 1949 ? Vous saviez déjà qu'il était le fils d'Henri, auteur breton et frère d'Anne, la pianiste ?

Oui ? Évidemment... tout cela est noté sur Wikipedia.

Vous avez aussi tenu un compte méticuleux des différents ouvrages qu'il a publiés ? Ou de ceux qui ont été promis à des éditeurs ?

Vous saviez même qu'il a officié sur France 2 ?

Très bien...

Mais il y a une chose que vous ignoriez. Sérieusement.

Yann Queffélec s'appelle en réalité... Jean-Marie.

C'est fou, non ?

Mais véridique...

Tous les films ont essuyé cette critique : « Le livre était mieux. » Facile. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas profiter d'une application par laquelle vous feriez 'mieux' que le livre ? Banco, Penguin Group vous a entendus.

On se croirait revenu au temps des campagnes de Louis XIV. Quand les Habsbourgs menés par l'archiduc Léopold Ier pataugeaient en Hollande et cherchaient tant bien que mal des alliés pour contenir les armées du Roi Soleil. Sauf que dans le débat actuel, Louis XIV prendrait davantage la forme d'une gigantesque firme céphalopodéïdale connue sous le sobriquet d'Amazon et les Habsbourgs seraient un conglomérat d'acteurs du monde de l'édition.

Le PDG de Hachette était l'invité du Buzz Media Orange- Le Figaro, à peine rentré de la Foire du livre de Francfort. L'occasion de quelques confidences sur les relations entre le groupe et les revendeurs, notamment Amazon, dont il est définitivement beaucoup question ces dernières semaines. 

La place qu'ont prise les ventes de livres sur internet depuis la crise sanitaire n'est plus à commenter, les mesures sanitaires favorisant les achats — ou du moins les commandes avant retrait sur place — à distance. Dans le secteur du manga, qui connaît une véritable explosion des ventes depuis 2020, un fait étonnant, toutefois : Amazon, acteur aux moyens colossaux, semble bien à la traîne sur ce segment.

Pas de Harry Potter sur le Kindle d'Amazon. Un réel mal ?

Les meilleures ventes, chez Amazon, ressemblent aux pactes signés avec le diable : si l'on ne consulte pas les toutes petites lignes, avec les microscopiques renvois, on se laisse posséder. Ce qui dans certains cas peut avoir du bon, toutefois. En l'occurrence, découvrir que The Hunger Games de Suzanne Collins est la meilleure vente dans la catégorie livre numérique Kindle... n'a rien de très diabolique. Si ?

Il y a des livres plus bouleversants qu’un ouragan. Enfants du diable est de ceux-là. C’est un livre-choc, loin des exercices livresques auxquels se livrent les écrivains à la mode, consacrés par les tops et/ou les marchés. C’est une histoire sans concessions, arrachée aux tripes, à l’imaginaire collectif d’un peuple. Une histoire découpée en petits chapitres, illuminée par l’urgence de l’écriture, comme un devoir de mémoire trop longtemps ajourné.

En marge du Festival d’Angoulême, les États généraux de la bande dessinée ouvriront leur deuxième session. Inaugurée l’année passée, cette réunion des professionnels du 9e Art s’ouvrait sur fond de polémique : la réforme du régime retraite des auteurs avait entraîné un besoin de mobilisation. Mais au-delà de ce mouvement, c’est tout un pan de l’édition qui manifestait la nécessité d’une réflexion posée sur son devenir.

Allons, allons... vous vous emballez...

Le groupement Gallimard, La Martinière, Flammarion, en sortant son application de vente d'ebooks dédiée sur l'iPad souhaitait avant toute chose ne pas céder à la facilité.

Eden Reader, c'est une réaction contre la main-mise d'Apple. Parce qu'il est plus aisé de laisser tout faire par un tiers, plutôt que de se prendre par la main pour réaliser cela soi-même...

Maintenant, si vous y trouvez à redire, ne faudrait-il pas enlever la poutre que vous avez dans l'oeil avant d'accuser la paille qu'ils ont dans la narine ?

« La critique est aisée et l'art est difficile », disait le sage qui recommandait de s'y reprendre encore et encore pour créer quelque chose de beau. Et même de recommencer encore et encore...

Alors oui, la procédure d'inscription est laborieuse. Oui, le téléchargement de livres a quelque chose d'erratique. Oui, on n'en peut plus de s'inscrire et de s'identifier, encore et encore... mais si l'on fait la somme de ces récriminations, on passe à côté de l'essentiel.

Pas un seul ouvrage libre de droit. Et donc gratuit.

Et ça, les utilisateurs l'ont en travers de la gorge. Bien coincé. Pourtant, à eux trois, pas compliqué de trouver quelques livres qui auraient pu servir d'offerts. Que l'on livrait aux appétits des internautes, pour leur permettre d'essayer, de se faire une idée...

Vrai, non ?

Eh bien, sachez que cela va changer. Oh, évidemment, impossible de vous révéler quel sera l'ouvrage qui sera offert, gratuitement téléchargeable. Non, cela ne peut point être dit. Mais le trio a entendu manifestement l'appel (surtout du côté d'Alban Cerisier, semble-t-il), et a saisi l'importance d'offrir un livre, ou deux, ou trois sur iPad.

Et très bientôt... très, très bientôt... on pourra le télécharger gratuitement... Nous vous ferons signe...

Il paraît que nous sommes perdus. Et qu'en ces temps troublés où l'industrie du livre a les yeux rivés sur le lancement de l'iPad en France - le 28 mai - la presse s'inquiète.

Ben non, elle ne s'inquiète pas, la presse. À vrai dire, elle ne fait part que des nouvelles, la presse. Les bonnes, les moins bonnes, les mauvaises... juste les nouvelles, quoi.

Mais d'un autre côté, la presse qui s'intéresse à la sortie de l'iPad, à la lecture numérique, aux ebooks, à l'iBookstore, aux accords possibles passés entre éditeurs et Apple... ben cette presse-là, forcément, elle aimerait bien savoir.

D'un autre côté, elle sait. Toute la communication est entre les mains d'Apple US. Même pas la peine d'aller chercher chez Apple France.

Alors à tout hasard, cette presse-là (et tiens, oui, c'est vrai, nous en faisons partie...), elle envoie de temps à autre des signaux, juste pour savoir ce qu'il en est, côté éditeurs français...

Eh bien là, on vient de nous répondre. Ça va aller vite.

Le Seuil sur iBooks ? Pas pour maintenant.

Fulgurant, non ?

Vraiment à se demander ce que l'on trouvera en matière de livres numériques français sur cette maudite plateforme.

Bartleby, en direct des quais de Seine, avec une grosse pierre dans les mains, rattachée à une corde, laquelle fait un noeud coulant autour de son cou...

Le Réseau Canopé est un éditeur de ressources pédagogiques transmédias (imprimées, numériques, mobiles, TV) destinées à la communauté éducative, mais également un organisateur d'ateliers de formation à destination des enseignants, un peu partout en France. Placé sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le Réseau en a surpris plus d'un en annonçant un partenariat avec... Amazon.

“Disruptif”, probablement l’adjectif le plus utilisé de l’univers des start-up numériques toutes plus soucieuses les unes que les autres de verser dans l’originalité. Introduire une rupture avec l’avant, pour incarner l’après, quelle gloire. En la matière, Amazon reste leader du mouvement disruptif, ayant presque rasé les traces de l’avant, pour ne pas laisser grande place à l’après…

Parmi les poules aux oeufs d'or soigneusement entretenues par Amazon, on trouve les auteurs autoédités, qui bénéficient avec le site de e-commerce d'un taux de royalties alléchant, doublé d'un service à la hauteur. Qui vient de s'enrichir un peu plus avec l'ajout d'un générateur automatique de couverture pour les livres numériques, à destination des auteurs peu inspirés par la composition graphique.