La crise sanitaire a contraint les librairies à fermer leurs portes depuis fin octobre dernier. Mais l’envie de lire est toujours là, car les livres sont le meilleur moyen de s’évader, d’apprendre, de se cultiver, de réfléchir, de rire aussi, à tous les âges et en famille.
Qu’est-ce qui témoigne de la vitalité d’une littérature ? Dans ce cas-ci, celle de la littérature jeunesse au Québec. Est-ce le nombre d’éditeurs ? On en compte plus d’une soixantaine. Le nombre d’ouvrages publiés par année ? Il y en a plus de 400. Les prix dédiés à ses créateurs ? On en compte une bonne douzaine. Ou alors l’attrait de ses créateurs pour des éditeurs étrangers ?
Littérature
Ce roman d'une amitié de jeunesse révèle un épisode crucial de la vie d'Andrei Makine. Le narrateur, qui vit dans un orphelinat de Sibérie, devient le garde du corps d'un garçon de son âge, Vardan, persécuté par les autres en raison de sa pureté et de sa santé fragile.
En suivant ces deux adolescents, nous arrivons dans un quartier déshérité, le Bout du diable, où réside une petite communauté d'Arméniens venus soutenir leurs proches emprisonnés à 5 000 kilomètres de leur patrie.
Nul n'oubliera plus les magnifiques figures de ce "royaume d'Arménie" ouvert aux déracinés "qui n'ont pour biographie que la géographie de leurs errances" - ces humbles "copeaux humains sacrifiés sous la hache des faiseurs de l'Histoire". Dans la lumière d'une double nostalgie -. celle des Arméniens pour leur pays natal et celle de l'auteur pour son ami disparu - ce roman s'impose d'évidence comme un grand classique.
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